Législatives du 28 avril: Appels et mises en garde de l’Opposition à Talon, Djogbénou, Tiando, Lafia et Yenoussi

Sans exception, tous les partis de l’Opposition ont donné de la voix dans la soirée de ce lundi 18 février. Dans une union visiblement retrouvée, Restaurer l’Espoir, l’Union sociale libérale, le Parti communiste du Bénin, la Force cauris pour un Bénin émergent, la Renaissance du Bénin et autres ont lancé des appels, mais également fait des mises en garde pour des élections législatives apaisées et transparentes…

Les partis de l’Opposition ont effectué une sortie médiatique ce lundi 18 février 2019 à l’hôtel Azalai. A l’occasion, des appels et mises en gardes ont été adressés au président de la République, Patrice Talon, au président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou, au président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Emmanuel Tiando, au ministre de l’Intérieur, Sacca Lafia et au directeur général des Impôts, Nicolas Yenoussi, pour la bonne tenue des législatives du 28 avril.

Manassé AGBOSSAGA

Sans exception, tous les partis de l’Opposition ont donné de la voix dans la soirée de ce  lundi 18 février. Dans une union visiblement retrouvée, Restaurer l’Espoir, l’Union sociale libérale, le Parti communiste du Bénin, la Force cauris pour un Bénin émergent, la Renaissance du Bénin et autres ont lancé des appels, mais également fait des mises en garde pour des élections législatives     apaisées et transparentes.

A travers une déclaration commune lue par Candide Azannaï, ils ont, alors, interpelé le président de la République, Patrice Talon, la Cour constitutionnelle, via son président Joseph Djogbénou, la Commission électorale nationale autonome (Céna), à travers son président Emmanuel Tiando, le ministre de l’Intérieur, Sacca Lafia,  et le directeur général des Impôts, Nicolas Yenoussi.

Après avoir dénoncé l’intrusion frauduleuse du certificat de conformité aux pièces constitutives du dépôt des listes de candidature pour les législatives du 28 avril 2019, avec la bénédiction de la Cour constitutionnelle, de la Céna, et du ministère de l’Intérieur, les partis de l’opposition,  ont, « dans le souci d’éviter l’impasse électorale en préparation et le désir de maintenir la paix », lancé des appels pressants au Gouvernement.

Dans un premier temps, toute la classe politique de l’opposition  invite le gouvernement à « annuler sans délai l’introduction frauduleuse du certificat de conformité inventée par la Cour constitutionnelle, et n’ayant aucune base légale ni dans la charte des partis politiques ni dans le code électoral ».

Sur ce point, l’Opposition met en garde le Gouvernement et l’invite à « arrêter les tentatives de passage en force en introduisant frauduleusement les pièces illégales à l’instant du certificat de conformité ».

Ensuite, les partis de l’opposition invitent le gouvernement,  via le ministère de l’Intérieur à « délivrer sans délai les récépissés provisoires à tous les partis ayant régulièrement déposés leurs dossiers… ».

La sortie médiatique des partis de l’opposition a été également l’occasion pour ces derniers d’inviter le gouvernement à «  arrêter la mascarade observée dans la délivrance du quitus fiscal ». Et là-dessus, ils n’ont pas été tendres avec la direction générale des impôts. 

«  A moins de  dix  jours de la clôture du  dépôt des dossiers de candidature, la direction  des impôts  montre son incapacité et son incompétence à situer la quasi totalité des candidats sur l’évolution de leur dossier d’obtention du quitus fiscal », a fustigé le président du parti Restaurer l’Espoir.

Enfin, les partis de l’Opposition ont invité le gouvernement « à réunir sans délai toute la classe politique pour la recherche des conditions consensuelles à un amendement en procédure d’urgence du code électoral afin de corriger le code électoral ». Dans ce sens, ils ont ajouté que la voie de la sagesse recommande au chef de l’Etat de reculer. Talon l’entendra t-il de cette oreille ? Wait and See !

Bénin: Soglo qualifie Talon de « froussard né », Yayi dit ce que doit être un compétiteur né

Présent à la sortie médiatique des partis de l’Opposition ce lundi 18 février 2019, le premier président du renouveau démocratique du Bénin a remis en cause le sobriquet compétiteur né attribué à l’actuel locataire de la marina. Pour Nicéphore Soglo, Patrice Talon est loin d’être un compétiteur né…

Patrice Talon s’est attribué ou s’est vu attribuer le sobriquet compétiteur né lors de la présidentielle de 2016. Mais, Nicéphore Soglo et Boni Yayi semblent ne pas être de cet avis.

Manassé AGBOSSAGA

Présent à la sortie médiatique des partis de l’Opposition ce lundi 18 février 2019, le premier président du renouveau démocratique du Bénin a remis en cause le sobriquet compétiteur né attribué à l’actuel locataire de la marina. Pour Nicéphore Soglo, Patrice Talon est loin d’être un compétiteur né.

« Il (Ndlr : Patrice Talon) dit qu’il est un compétiteur né, mais c’est est un froussard né », a ironisé l’ancien président maire de la ville de Cotonou.

Avant ce tacle made Nicéphore Soglo, Boni Yayi s’était amusé à dire de façon laconique ce que doit être un compétiteur né.

 « Un compétiteur bien né ne refuse pas la compétition », a souligné le président d’honneur du parti FcBe.

Soglo et Yayi n’ont donc pas fait de cadeau à « Agbonnon ».

Après la sortie médiatique du ministre de l’Intérieur le 14 février: Atchadé, Azannaï, et Yayi recadrent Lafia

Nourénou Atchadé, Candide Azannaï et Boni Yayi n’ont pas loupé Sacca Lafia. Ils ont, tour à tour, montré les limites du ministre de l’Intérieur, suite à sa sortie médiatique du jeudi 14 février…

Nourénou Atchadé, Candide Azannaï et Boni Yayi n’ont pas loupé Sacca Lafia. Ils ont,  tour à tour,  montré les limites du ministre de l’Intérieur, suite à sa sortie médiatique du jeudi 14 février.

Manassé AGBOSSAGA

La sortie médiatique du ministre de l’Intérieur en date du jeudi 14 février dernier s’est invitée au point de presse des partis de l’Opposition, tenu le lundi dernier. Nourénou Atchadé, Candide Azannai et Boni Yayi ne se sont pas privés de placer un petit commentaire sur quelques pans des interventions du ministre.

Le porte-parole du parti Force cauris pour un Bénin émergent, l’Honorable Nourénou Atchadé a ironisé les propos du ministre où il affichait sa volonté « de ne pas violer à Cotonou, une loi votée à Porto-Novo ».  

«  Le ministre Lafia fait exactement le contraire de ce qu’il a dit. Il a fait exactement le contraire.  La loi que nous avons votée à Porto-Novo est en train d’être violemment violée à Cotonou », a ironisé  Nourénou Atchadé après la projection de quelques interventions du ministre de l’Intérieur.

Pour sa part Candide Azannaï a condamné les propos tenus par le ministre de l’Intérieur.

« La déclaration de Sacca Lafia est extrêmement grave et attentatoire à la loi », s’est offusqué Candide Azannaï. Il a souligné que la période transitoire annoncée par le ministre de l’Intérieur pour permettre aux partis de se conformer à la charte des parts politiques et le certificat de conformité constituent  une violation de la loi pour aider les partis de la mouvance.

Et à Boni Yayi d’enfoncer le clou sous fond d’ironie.

« Je n’ai rien compris. Si je dis,  que j’ai compris quelque chose,  c’est que j’ai menti », a fait savoir l’ancien président de la République.

Le prince de Pèrèrè appréciera ces différents tacles.

Certificat de conformité: Une invention frauduleuse de la Cour constitutionnelle pour sauver les partis de la mouvance selon l’Opposition

Réunis au grand complet ce lundi 18 février 2019 à l’hôtel Azalaï de Cotonou, les partis de l’Opposition ont, par le biais du président du parti Restaurer l’Espoir, révélé ce qui se cache derrière la demande de certificat de conformité, réclamée par la Cour constitutionnelle et la Commission électorale nationale autonome (Céna). A travers une déclaration commune, ils ont indiqué que cette nouvelle pièce est une invention de la Cour constitutionnelle, de la Commission électorale nationale autonome, du gouvernement, via le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique pour voler au secours du Bloc républicain et de l’Union progressiste…

A travers une décision en date du 1er févier 2019, la Cour constitutionnelle a ajouté le certificat de conformité aux pièces constitutives du dépôt des listes de candidature pour les législatives du 28 avril 2019. Mais, pour les partis de l’Opposition,  cette nouvelle pièce qui offre la possibilité aux partis politiques de se passer du récépissé provisoire pour la course au parlement est en réalité une supercherie pour donner un coup de pouce au Bloc républicain et à l’Union progressiste.

Manassé AGBOSSAGA

Réunis au grand complet ce lundi 18 février 2019 à l’hôtel Azalaï de Cotonou, les partis de l’Opposition ont,  par le biais du président du parti Restaurer l’Espoir, révélé ce qui se cache derrière la demande de certificat de conformité, réclamée par la Cour constitutionnelle et la Commission électorale nationale autonome (Céna). A travers une déclaration commune, ils ont  indiqué que cette nouvelle pièce est une invention de la Cour constitutionnelle, de la Commission électorale nationale autonome, du gouvernement, via le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique pour voler au secours du Bloc républicain et de l’Union progressiste. Selon les partis de l’Opposition, ni la charte des partis politique, ni le code électoral ne fait cas d’un quelconque  certificat de conformité.

« Les deux partis politiques à savoir le Bloc républicain, l’Union progressiste  promus et portés par Patrice Talon  se retrouvent incapables de franchir les pièces tendues par la charte des partis…Constatant l’impossibilité  de la mouvance présidentielle à exister, le gouvernement de Patrice Talon à travers la Cour constitutionnelle, la Céna et le ministère de l’Intérieur viennent d’inventer une nouvelle pièce constitutive du dépôt des listes par les partis politiques, …le certificat de conformité », fait savoir Candide Azannaï. 

Face à cela, Restaurer l’Espoir, l’Union sociale libérale, le Parti communiste du Bénin, la Force cauris pour un Bénin émergent, la Renaissance du Bénin,  tous présents  invitent avec fermeté le gouvernement à « arrêter les tentatives de passage en force en introduisant frauduleusement les pièces illégales à l’instant du certificat de conformité ».

Talon, Djogbénou, Tiando, et Lafia sont donc interpelés !

Engagement, citoyenneté: Tomèty recommande l’école du RJND aux jeunes « klébés » de la rupture

Il y a mieux à faire pour les jeunes « Klébés » injurieux qui inondent les réseaux sociaux. C’est du moins l’avis du Directeur du Café Africain des Néo Philosophes. De retour d’une conférence formative au profit des membres du Rassemblement des jeunes pour une nouvelle dynamique (RJND) sur la recherche d’une méthodologie d’engagement citoyen, pour le bien commun et l’intérêt général, le samedi 10 février dernier, Le Professeur Simon Narcisse Tomèty a invité les « klébés » à s’inspirer de ces jeunes…

Simon Narcisse Tomèty était le samedi 10 février 2019 dans la ville de Dassa-Zoumè. Invité par l’association des étudiants et élèves de la localité dénommée Rassemblement des jeunes pour une nouvelle dynamique (RJND), l’Institutionnaliste a partagé, avec ces derniers, ses connaissances sur la recherche d’une méthodologie d’engagement citoyen, pour le bien commun et l’intérêt général. De retour de cette belle expérience, mais aussi et surtout informé de l’engagement citoyen de ces jeunes, il a,  via un post publié sur sa page Facebook,  invité les « klébés » de la Rupture  à aller à l’école du RJND.

Manassé AGBOSSAGA

Il y a mieux à faire pour les jeunes « Klébés » injurieux qui inondent les réseaux sociaux. C’est du moins l’avis du Directeur du Café Africain des Néo Philosophes. De retour d’une conférence formative au profit des membres du Rassemblement des jeunes pour une nouvelle dynamique (RJND) sur la recherche d’une méthodologie d’engagement citoyen, pour le bien commun et l’intérêt général, le samedi 10 février dernier, Le Professeur Simon Narcisse Tomèty  a invité les « klébés » à s’inspirer de ces jeunes.

 Il a invité les « klébés payés au frais du contribuable » à aller l’école de l’engagement et de la citoyenneté dont fait preuve le RJND.

« Je suis un homme heureux au contact de ces jeunes totalement différents de ces jeunes klébés injurieux sociaux sur toile et payés avec l’argent du contribuable béninois. J’invite ces égarés de la république à aller à l’école des jeunes du RJND », peut-on lire.

A en croire ses déclarations,  les membres du RJND s’adonnent volontairement à des œuvres utiles.

« Un samedi par mois, ils consacrent la matinée à une activité de salubrité d’un lieu public et hier, c’était la maison des jeunes.  La soirée,  ils sont à leur classe citoyenne locale avec un conférencier spécialiste du thème proposé par eux-mêmes », indique t-il.

Très épaté par l’engagement de ces derniers, l’ancien directeur de l’Ecole de la nouvelle conscience n’a d’ailleurs pas caché son admiration pour tous ces jeunes. «  Ces jeunes méritent mon admiration », souligne t-il.

Les acteurs concernés apprécieront !

‘‘Mélange de système électoral, Rwandisation du Bénin’’: Candide AzannaÏ déchire l’article 242 du code électoral

Candide Azannaï n’a pas déclaré sa flamme à l’article 242 du code électoral en ce 14 février où l’humanité célèbre la Saint Valentin. Présent à un rendez-vous politique organisé par l’Association béninoise de droit constitutionnel, le président du parti Restaurer l’Espoir a plutôt déchiré cette disposition de la loi électorale, évoquant à la fois un mélange de système de type électoral et une Rwandisation du Bénin.

Candide Azannaï n’a pas déclaré sa flamme à l’article 242 du code électoral en ce 14 février où l’humanité célèbre la Saint Valentin. Présent à un rendez-vous politique organisé par l’Association béninoise de droit constitutionnel, le président du parti Restaurer l’Espoir a plutôt déchiré cette disposition de la loi électorale, évoquant à la fois un mélange de système de type électoral et une Rwandisation du Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

L’article 242 du code électoral n’est pas du goût du président du parti Restaurer l’Espoir. Présent un rendez-vous politique le jeudi 14 février dernier à l’Infosec de Cotonou, Candide Azannaï a indiqué que cette disposition sème la confusion voire un mélange entre deux systèmes différents.

« L’Article 242 est une pure bâtardise qui mélange un système électoral de type fédéral à un système de type unitaire national », dénonce t-il.

Il explique que le besoin de la représentation des Etat fédérés et le besoin de la représentation locale se notent dans un système électoral de type fédéral.

« C’est dans les républiques fédérales partout dans le monde qu’on impose deux degrés », martèle l’ancien ministre de la Défense.

Par contre,  il fait savoir que « ce double  niveau ne fonctionne pas lorsqu’on n’est dans un Etat unitaire centralisé »

Et là-dessus, Candide Azannaï fait savoir que l’attribution du siège  dans un   système électoral de type unitaire national, se limite à la circonscription électorale définie.

« Lorsqu’on n’est dans une circonscription électorale qui est déjà définie,  on ne va pas au-delà de la circonscription pour fixer l’élection d’un individu », renseigne t-il, avant d’ajouter « Lorsqu’on  a une nation on ne se comporte pas comme si le pays était un pays fédéral ».

Pour le président du parti Restaurer l’Espoir,  le code électoral proposé par le Bloc de la majorité parlementaire est un copier-coller du Rwanda. Il ajoute que ceci se fait sous fond de perversité et de corruption.

« On veut faire du copier coller du Rwanda au Bénin. C’est la Rwandisation du Bénin qu’on est en train de faire », lance t-il

Toutefois, Candide AzannaÏ prévient des risques à copier le modèle d’un pays qui a connu le génocide. Talon et les députés du BMP sont donc interpelés !

Politique: Narcisse Tomèty propose la relecture du code électoral et le report des législatives

Proposition choque du professeur Simon Narcisse Tomèty au sujet des législatives du 28 avril 2019. Face aux difficultés visibles constatées dans l’application du code électoral et particulièrement dans l’article 242, l’Institutionnaliste propose le report du scrutin. Le Professeur Simon Narcisse Tomèty invite alors le chef de l’Etat et toute la classe politique à la relecture du code électoral. ..

Les législatives du 28 avril 2019 riment avec incertitudes et inquiétudes, conséquences des couacs contenus dans le code électoral et  la charte des partis politiques. Face à cela, le professeur Simon Narcisse Tomèty plaide pour la relecture du code électoral et par ricochet le report du scrutin.

Manassé AGBOSSAGA

Proposition choque du professeur Simon Narcisse Tomèty au sujet des législatives du 28 avril 2019. Face aux difficultés visibles constatées dans l’application du code électoral et particulièrement dans l’article 242, l’Institutionnaliste propose le report du scrutin. Le Professeur Simon Narcisse Tomèty invite alors le chef de l’Etat et toute la classe politique à la relecture du code électoral. 

« Au stade actuel, il est encore possible que le Chef de l’Etat prenne l’initiative d’un report des élections législatives afin qu’une dernière lecture du code électoral se fasse dans l’intérêt des Béninois et non des rapports de force entre la mouvance présidentielle et l’opposition plurielle », lance-t-il.

Le candidat déclaré à la présidentielle de 2021 propose, à cet effet, un report de deux mois et prévient des risques d’une crise post-électorale.

« Décaler ces élections de deux mois pour aboutir à un plan de mitigation des risques d’une crise post-électorale,  c’est faire preuve d’une hauteur d’esprit et le pays tout entier en a besoin par ces temps de peur et d’incertitude qui hantent nos esprits », recommande-t-il.

A ceux qui prendraient moins au sérieux ce rendez-vous électoral, le Directeur du Café africain des Néo Philosophes rappelle la portée d’une élection législative.

« …Une élection parlementaire à une valeur territoriale fortement attachée à une aire culturelle, à des revendications identitaires et particulièrement émotionnelle car chaque circonscription électorale veut voir son élu issu des urnes devenir un représentant du peuple donc de la Nation… Sous-estimer cette dimension sociologique et affective d’une élection parlementaire,  c’est faire preuve d’une myopie politique. L’élection parlementaire est la plus délicate de toutes les élections.  Donc,  soyons très sages dans son organisation en essayant de débattre de toutes les questions qui divisent ».

Un homme averti en vaut plusieurs, dit-on.

Regroupement forcé des partis politiques: Dénis Amoussou-Yéyé dédouane Patrice Talon, accuse l’UN et le Bmp

Patrice Talon n’est pas l’auteur du malheur actuel des partis politiques. C’est du moins l’avis de Dénis Amoussou-Yéyé. Présent à un rendez-vous politique initié par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a rejeté toute responsabilité du président Patrice Talon au sujet de la réforme du système partisan, voire la charte des partis politiques…

Le Professeur Dénis Amoussou-Yéyé a révélé l’identité des responsables du mariage forcé entre les partis politiques, conséquence des lois sur la charte des partis politiques et le code électoral. Présent à un rendez-vous politique ce jeudi 14 février 2018 à Cotonou, il a indexé les responsables de l’Union fait la Nation (UN) et les députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP), dédouanant au passage le président de la République.

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Talon n’est pas l’auteur du malheur actuel des partis politiques. C’est du moins l’avis de Dénis Amoussou-Yéyé. Présent à un rendez-vous politique initié par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a rejeté toute responsabilité du président Patrice Talon au sujet de la réforme du système partisan, voire  la charte des partis politiques.

Pour lui, Patrice Talon « n’est pas un homme politique » pour concocter à lui seul cette réforme. Le Professeur fait plutôt savoir que Patrice Talon est beaucoup plus opérationnel dans l’Or blanc. « Ce n’est pas un homme politique. Si c’est  le Coton, il est bon », avance-t-il.

Pour le Professeur à la retraite, les responsables de la réforme du système partisan qui contraint les partis politiques au mariage forcé avec tous ces dégâts sont à chercher ailleurs. Et sans passer par quatre chemins, il accuse les responsables de l’Union fait la Nation, voire  Bruno Amoussou et consorts.

Le septuagénaire rappelle que l’UN a affiché depuis 2011 sa volonté de voir les partis regroupés dans un grand bloc. 

Le professeur Dénis Amoussou-Yéyé poursuit et fait savoir que l’UN est resté dans cette vision et a mis en avant ses idées.

« …C’est  venu de l’UN… Tout l’argumentaire…Il faut être honnête…Talon n’a rien fait…la réforme du système partisan,  c’est eux qui ont portée ça…Ce n’est pas le président Talon qui veut les deux blocs », explique-t-il, avant de marteler « s’il y a un coupable,  c’est le BMP ».

Voilà un avis qui ne fait pas les affaires de « Dadjè ».

‘‘Clinique électorale’’ : Orden Alladatin s’interroge sur son opportunité à moins de trois mois des législatives

L’Association béninoise de droit constitutionnel (ABDC) a organisé ce jeudi 14 février 2019 une rencontre politique dénommée ‘‘Clinique électorale’’ autour du thème « Le Nouveau code électoral ». A l’occasion, l’honorable Orden Alladatin a émis quelques doutes sur l’opportunité de ce rendez-vous politique à moins de trois mois des législatives…

L’Association béninoise de droit constitutionnel (ABDC) a organisé ce jeudi 14 février 2019 une rencontre politique dénommée ‘‘Clinique électorale’’ autour du thème « Le Nouveau code électoral ». A l’occasion, l’honorable Orden Alladatin a émis quelques doutes sur l’opportunité de ce rendez-vous politique à moins de trois mois des législatives.

Manassé AGBOSSAGA

Presque toujours présent aux différents rendez-vous de l’Association béninoise de droit constitutionnel, le député Orden Alladatin a émis des réserves sur le dernier en date. Pour cause, le porte-parole de la Commission des lois s’est interrogé sur l’opportunité de la ‘‘Clinique électorale’’ autour du thème « Le Nouveau code électoral », organisée par l’ABDC ce jeudi 14 février.

« En venant ici,  je me suis posé la question, quelle est l’issue de cette clinique-là  qui a lieu a trois mois du scrutin. Qu’est-ce que nous recherchons ? », s’est interrogé le député de la 16è circonscription électorale.

Toutefois, il dit espérer que ce rendez-vous est organisé pour éclairer la lanterne des uns et des autres.

« Si c’est la lumière que nous recherchons, bien bravo. J’espère que c’est la lumière que nous recherchons », lance-t-il.

Joël Aïvo, président de l’ABDC était donc interpelé.

Politique: Azannaï assume sa maitrise de la fraude électorale et clarifie

Candide Azannaï ne renie pas ses déclarations relatives à sa maitrise de la fraude électorale. Intervenant à l’occasion d’un échange politique initié par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a réitéré ses propos qui ont fait la polémique. Le président du parti Restaurer l’Espoir a martelé qu’il s’y connait en fraude électorale…

Le président du parti Restaurer l’Espoir est constant. Candide Azannaï assume sa grande maitrise de la fraude électorale. Présent à une rencontre politique ce jeudi 14 février 2019 organisée par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a assumé sa casquette d’expert de la fraude tout en apportant quelques clarifications sur le sujet.

Manassé AGBOSSAGA

Candide Azannaï ne renie pas ses déclarations relatives à  sa maitrise de la fraude électorale. Intervenant à l’occasion d’un échange politique initié par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a réitéré ses propos qui ont fait la polémique. Le président du parti Restaurer l’Espoir a martelé qu’il s’y connait en fraude électorale. « La fraude,  moi je suis expert.  Je le dis », a-t-il martelé.

Toutefois, le président du parti Restaurer l’Espoir a apporté quelques clarifications. Candide Azannaï a révélé ce qui, l’a amené à s’intéresser à la fraude électorale. Et à en croire ses propos, l’échec de Nicéphore Soglo, en 1996 alors qu’il était président de la République et candidat à sa propre succession en est pour beaucoup.   « Tel qu’on a échoué, j’ai dit aux gens,  allons étudier la fraude », révèle t-il.

Candide Azannai fait savoir qu’il était nécessaire après cet épisode d’aller à la racine pour comprendre les mécanismes de la fraude électorale. Et à en croire ses propos, il lui a fallu quatre années pour comprendre dans les moindres détails les mécanismes de fraude.  « J’ai compris comment il est possible de frauder », confie t-il.

L’ancien compagnon de Patrice Talon souligne que c’est ainsi qu’il a installé pour la première fois au Bénin, la brigade anti fraude. « J’ai compris que pour arrêter une fraude, il y a des mécanismes », indique t-il, avant d’ajouter «  Pour faire le bien,  il faut comprendre le mal.  Si vous voulez être ingénieur du bien,  soyez d’abord expert du mal ».

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