Bénin: Prémices d’un divorce entre Claudine Prudencio et l’artiste GG Lapino

L’artiste GG Lapino n’est  visiblement plus motivée à servir d’échelle politique à Claudine Prudencio dans la 6è circonscription électorale. Sa timide prestation lors du dernier congrès de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN)  et deux autres précédents faits majeurs laissent croire que le ‘‘Lion blanc’’  pourrait ne pas répéter le scénario de 2015.

Manassé AGBOSSAGA

C’est une certitude. GG Lapino,  c’est une voix d’or qui a fait gagner Claudine Prudencio lors des législatives de  2015. Par contre, l’incertitude, c’est si le ‘‘Lion blanc’’ remettra sa renommée au service de Claudine Prudencio lors des prochaines joutes électorales.

S’il est encore trop tôt pour répondre à cette incertitude, plusieurs  faits laissent croire que Théophile Gougounon n’est plus déterminé à apporter son soutien public à Claudine Prudencio.

Rupture après les législatives  de 2015?

En 2015 lors des législatives de 2015, GG Lapino a, à lui seul, fait gagner Claudine Prudencio. Présent aux différents  meetings organisés par la candidate de l’Union fait la Nation (UN), le ‘‘Lion Blanc’’ a réussi le pari de mobiliser toute la jeunesse de Godomey autour de Claudine Prudencio. Avec ce coup de pouce, la tête de lice de l’UN, qui  sortait d’un divorce avec son ancienne alliance Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), réussissait ainsi à accéder une seconde fois à l’hémicycle.

Cette présence active du ‘‘Lion Blanc’’ ne se fera pas sentir quelques mois plus tard. Lors des campagnes pour la présidentielle de 2016, GG Lapino a pris le contre-pied de la candidate qui a su l’utiliser  comme une échelle.

Pendant que Claudine Prudencio s’affichait aux côtés du candidat Sébastien Ajavon et appelait toutes les populations de la 6è circonscription, en particulier celles de Godomey à voter pour ce dernier, le ‘‘Lion blanc’’ donnait une autre consigne de vote.

En effet, l’artiste qui avait traité de tous les noms d’oiseau Boni Yayi, lors des campagnes pour les législatives invitait les populations de Godomey à travers un single intitulé « l’hymne de la victoire de Lionel Zinsou » à voter pour le candidat du président sortant.

S’il est vrai que derrière chaque soutien d’un artiste à un candidat se cache une valeur monétaire, il faut toutefois se demander pourquoi  ce choix de GG Lapino de soutenir le candidat de l’ennemi de Claudine Prudencio.

Pourquoi soutenir le candidat d’un  Boni Yayi qu’il a vilipendé avec la caution de Claudien Prudencio ?  Comment expliquer qu’il ait promis balayer Boni Yayi et ensuite opter pour Lionel Zinsou ?  Les raisons pécuniaires ne pourraient à elles seules expliquer ce choix ?

Perturber les choix de Prudencio

udbn 1

Deux ans plus tard, GG Lapino prend à nouveau Claudine Prudencio à contre-pied. Alors que Claudine Prudencio se réclame de la mouvance présidentielle, après l’élection du candidat Patrice Talon, le ‘‘Lion blanc’’ sort  un tube pour tacler l’actuel locataire de la marina.

Dans un morceau intitulé « kakahoun », GG Lapino ironise la fameuse promesse du conteneur et des billets banque. Pour la petite histoire, lors des campagnes électorales, certains soutiens du candidat Patrice Talon avait laissé entendre qu’un conteneur rempli de billet de banque d’un ancien président assassiné serait entre les mains d’Agbonnon. Selon ces derniers, si Patrice Talon était élu, il allait mettre tout cet argent à la disposition des béninois. Alors à travers ce morceau, l’artiste ironise et  se demande où est le fameux conteneur.

Tout comme s’il se repentait ou qu’il avait compris qu’il se trompait de route en étant aux côtés de Claudine Prudencio, GG Lapino répond à une invitation de Boni Yayi et des FcBe. En effet, le  ‘‘Lion Blanc’’ est présent au lancement de l’école du parti Fcbe.

Il chantera même le fameux kakahoun avec une grande joie et un grand sourire.

Ce qui n’est forcément pas le cas lors de sa prestation au   congrès de l’UDBN. En effet, c’est un GG Lapino visiblement moins inspiré qui a presté au congrès qui a vu Claudine Prudencio violer la discipline de groupe.

Ce jour là, GG Lapino  s’est d’ailleurs limité à une seule prestation, contrairement à Zeynab ou Goden’s Novo qui ont repris plusieurs de leurs morceaux.

A son départ, GG Lapino se contentera de quelques formules de politesse à l’endroit de Claudine Prudencio et des têtes couronnées. Pas de message d’encouragement ou de félicitation à celle qui dit prendre son destin en main.

Il faut lire entre les lignes. Claudine Prudencio n’inspire plus GG Lapino. Il fait le jeu, en attendant de prendre définitivement ses distances.

Après son départ de l’UN: Zacharie Todan crée le mouvement UN-RB et s’oppose à la gouvernance de Talon

Zacharie Todan prend son destin politique en main. Ancien membre du parti Echelle, et de l’alliance Union fait la Nation (UN), il a créé,  ce samedi 10 novembre 2018 à la faveur d’un congrès constitutif tenu au Codiam de Cotonou,  le mouvement politique  l’Union nationale pour le rétablissement du Bénin (UN-RB).

 Manassé AGBOSSAGA

L’avenir politique de Zacharie Todan s’écrit désormais à l’Union nationale pour le rétablissement du Bénin (UN-RB). Démissionnaire de l’alliance Union fait la Nation (UN), il a lancé le samedi dernier le mouvement politique UN-RB.

En effet, après plusieurs heures de travaux, les congressistes composés d’hommes et femmes venus des quatre coins du pays ont élu un bureau provisoire de dix neuf membres avec à sa tête,  Zacharie Todan.

Dans l’immédiat, ce bureau transitoire est appelé à travailler à l’enrôlement de l’UN-RB au plan administratif, et à l’installation des structures de base pour aller expliquer aux populations le  programme politique du nouveau bébé politique qui naît en plein contexte de la reforme du système partisan.

Ce bureau aura ensuite la lourde mission d’œuvrer à la transformation du mouvement  UN-RB en parti politique, même si son président ne se dit pas fermé à une collaboration avec d’autres les partis.

« L’UN-RB ne sera jamais un outil qui empêchera un regroupement quelconque. S’il y a des gens qui ont les mêmes convictions que nous, nous  serons avec eux…Si ce n’est pas le cas,  nous irons aux élections avec nos listes, nos idées », lance t-il.

IMG_20181110_152616

Conquête et gestion du pouvoir d’Etat

Le mouvement UN-RB naît avec assez d’ambitions. En effet selon son président qui dit être resté longtemps attentiste, l’UN-RB a pour objectif principal de conquérir et de gérer le pouvoir d’Etat.

Ce faisant, Zacharie Todan rassure que l’UN-RB a un programme bien défini qui prend,  entre autres,  en compte la promotion des droits des personnes, la promotion des valeurs culturelles et traditionnelles, la sauvegarde de l’intégrité nationale. Et de rassurer que l’UN-RB accordera une place de choix à la formation de ses militants et à l’animation de la vie politique nationale et internationale.

Pas  satisfait de l’actuelle gouvernance

Interrogé en marge du congrès constitutif, le président de l’UN-RB n’a pas caché son mécontentement vis-à-vis de la gestion du régime de la rupture. Selon lui, le pouvoir installé depuis 2016 n’accorde pas une place de choix à l’homme. Il invite alors le président Patrice Talon à prioriser l’homme dans toutes ses actions.

« La gouvernance ne me satisfait pas. La gouvernance qui est installée depuis avril 2016, je n’ai rien contre le président Patrice Talon,  mais je dis que ça ne me satisfait pas.  Le développement,  on le produit pour les fils du pays. On ne le produit pas pour les animaux. Il est grand temps que le président Talon comprenne qu’il travaille pour les béninois », s’insurge t-il.

Le président de l’UN-RN a aussi fustigé la reforme du système partisan. Selon lui, le nouveau code électoral et la charte des partis politiques déséquilibrent le jeu démocratique.

Patrice Talon et ses soutiens apprécieront !

Après son passage sur Soleil Fm: Simon Narcisse Tomèty dresse un tapis rouge à Rosine Soglo

La sortie médiatique de l’honorable Rosine Soglo sur l’émission  »Sans langue de bois » de Soleil Fm de ce dimanche 11 novembre 2018 a poussé le Professeur Simon Narcisse Tomèty a exprimé son  son admiration à la  présidente de la Renaissance du Bénin. Dans un message aux allures poétiques, l’Institutionnaliste vante les mérites et un dresse un tapis rouge à la mère de l’ex-maire de Cotonou, Léhady Soglo.  Lisez  ci-dessus les hommages de Simon Tomèty à Rosine Soglo.

tomèty

«

Elle s’appelle Rosine, l’Amazone sans amalgame

Mémé est non voyante mais voit de loin et voit très loin. Elle est d’une vivacité d’esprit d’un jeune de 20 ans, elle a une mémoire de pachyderme et possède un système racinaire comparable à celui d’un baobab. Elle  est d’une intelligence stratégique des plus fertiles avec sa verve d’avocate et d’actrice politique   et humaniste du côté de Vidolé.

Elle a bien craché dans la soupe. J’ai appris dans ses propos d’une cohérence incontestable que la corruption interinstitutionnelle, notamment entre le gouvernement et le parlement  fonctionne en système fusionnel étanche. Elle reconnaît avoir reçu cinq millions pour voter des lois. Maintenant, l’application de la loi anti-corruption et la CRIET iront dans quelle direction désormais? On connaît les corrupteurs, les intermédiaires et les corrompus. C’est très facile d’interdire aux autres qui ne sont pas des nôtres.

Ah! J’oubliais. Elle a salué l’intelligence de son fils pour voir pris la tangente car seuls les vivants luttent. Mais elle ne fera cadeau à personne même depuis l’au-delà. On sent le coeur meurtri car ils auraient, les Soglo, beaucoup aidé des gens qui aujourd’hui les maltraitent. Il fallait s’y attendre car Lavoisier l’avait prédit.

La vieille quittera cette terre avec beaucoup d’amertume. Elle considère que la famille Soglo est humiliée. Elle est fâchée qu’on ait volé la RB et s’étonne du silence de la Cour Suprême qu’elle décode malgré la perte de vue.

Mémé Rosine Soglo a tenu un discours testamentaire de qualité qui traduit son amour pour ce pays. Malheureusement, elle n’a pas de dauphine. Son courage est adorable.

Je dois étudier son intervention de ce jour car c’est plus qu’un cours de haut vol en sociologie politique et en modélisation institutionnelle. Une autre Rosine, de nom, on en aura mais de combativité, il faudra attendre 30 ans le temps que la jeunesse féminine apprenne à faire la politique.

Mes hommages Honorable Rosine V. Soglo. Je vous respecte. Nous allons prier pour vous et méditer sur votre combat.

Merci et merci encore

»

Simon-Narcisse Tomety

Politique: Les partis de la mouvance zappent l’UDBN de Claudine Prudencio

Ça sent la lune de fiel entre les partis alliés de la mouvance présidentielle et l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN). Face au jeu flou de Claudine Prudencio, ces derniers prennent peu à peu leur distance.

Manassé AGBOSSAGA

Ce n’est plus le parfait amour entre l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) et les partis membres de la mouvance présidentielle. Le jeu flou et la tricherie de Claudine Prudencio amènent les vrais partisans du président Patrice Talon à prendre leur distance et à être méfiants. Bruno Amoussou, Valentin Aditi Houdé, Barnabé Dassigli, Adrien Houngbédji et autres ténors de la mouvance présidentielle ont compris qu’il faut se méfier d’un supposé allié qui ne traduit pas dans les actes son appartenance à la mouvance présidentielle.

Ils ont d’ailleurs signifié ce message à l’épouse du respecté et respectable homme d’affaires Samuel Dossou Aworet, qui étonnement ne porte jamais le nom de son époux. N’est t- elle pas mariée légalement à ce dernier ?

Loin de cette question et de cette pertinente parenthèse, les partis alliés de la mouvance présidentielle ont lancé le signal du divorce avec Claudine Prudencio lors du pseudo congrès de l’UDBN tenu à Cotonou. En effet, les partis de la mouvance ont boycotté la cérémonie d’ouverture  du congrès de l’UDBN, le dimanche 21 octobre 2018.  Excepté l’honorable Patrice Nobimè, expulsé du parti Restaurer l’Espoir et qui continue de se chercher avec son néo parti composé de ses frères de l’Eglise du christianisme céleste, aucun  parti de la mouvance digne de nom n’a délégué des représentants ou présidents,  ne serait-ce que pour rehausser la cérémonie d’ouverture. Ils n’ont pas voulu cautionner la forfaiture que prépare Claudine Prudencio contre Patrice Talon.

Face à son refus de se soumettre à la discipline de groupe et d’adhérer au bloc républicain ou au bloc progressiste, les partis alliés ont ainsi pris leur responsabilité.

Selon des sources concordantes, ces derniers pourraient aller plus loin pour répondre à la tricherie de l’UDBN et de sa présidente.

Claudine Prudencuio est donc prévenue !

Simon Narcisse Tomèty : « On doit balayer ce parlement calamiteux qui a mis en péril notre démocratie»

Simon Narcisse Tomèty est en courroux contre les députés de la 7è législature. Du moins,  du Bloc de la majorité parlementaire (BMP). Le Territorialiste de développement l’a fait savoir à travers un post où il a invité les béninois à «balayer à 90% ce parlement », qui selon lui,  a mis en péril la démocratie béninoise…

Simon Narcisse Tomèty est en courroux contre les députés de la 7è législature. Du moins,  du Bloc de la majorité parlementaire (BMP). Le Territorialiste de développement l’a fait savoir à travers un post où il a invité les béninois à «balayer à 90% ce parlement », qui selon lui,  a mis en péril la démocratie béninoise.

Manassé AGBOSSAGA

L’institutionnaliste de réformes publiques appelle les béninois à sanctionner les députés de la 7 législature. A demi-mot, ceux du Bloc de la majorité parlementaire. Par le biais d’un post intitulé « Parlement corrompu, parlement crasseux, parlement de la honte : l’heure du dégagisme », dont Kpakpato Medias a reçu copie, Simon Narcisse Tomèty invite les béninois à punir la 7è législature lors des prochaines joutes électorales.

« Chers compatriotes béninois d’ici et d’ailleurs, on doit balayer ce parlement béninois calamiteux qui a mis en péril notre démocratie et le vivre ensemble. On les dégage sans état d’âme…On balaye. Que chaque béninois ait son balai en main et le sanctifie tous les matins : Objectif : renouvellement à 90% », lance t-il.

Pour le Formateur et enseignant en Citoyenneté, les députés de la  prochaine législature doivent incarner des valeurs, produire des lois adaptées aux réalités du pays,  et être capables de jouer sans complaisance leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale.

« Nous voulons un parlement non corrompu, sans receleurs. Un parlement qui contrôle sans complaisance et sans complicité le gouvernement. Nous voulons d’un parlement capable de faire une analyse d’impact stratégique de la réglementation et non une boulangerie de fabrication de lois de la honte utilisées à l’international pour nous assimiler à des bêtes de somme…Nous voulons un parlement de débatteurs et non de dormeurs et d’ovationneurs ».

Convaincu que  son appel portera ses fruits, l’ancien directeur de l’Ecole de la nouvelle conscience prophétise la restauration de la démocratie, de l’Etat de droit et autres.

« Le Bénin sera réformé avec tous ses fils…Nous allons le faire sans arbitraire et injustice. Nous allons restaurer la paix et la liberté dans ce pays avec un renvoi au cimetière de toutes les lois inutiles et opportunistes pour leurs funérailles…Nous allons changer de camp à la peur et mettre fin à tous les abus de pouvoir et d’autorité au Bénin. Nous allons mettre fin à l’arbitraire et restaurer la justice pour qu’elle soit droit. Nous allons intensifier l’éducation à la citoyenneté pour vous permettre de sanctifier vos bulletins de vote », rassure t-il.

Rendez-vous est donc pris ! 

Face aux critiques de Tomèty et consorts : Le préfet Toboula a pris peur, il était invisible au congrès de son mouvement politique

Garçon et audacieux lorsqu’il s’agit de casser les boutiques, constructions,  mosquées, … ou de déguerpir les pauvres populations de Cotonou, Modeste Toboula ne l’est pas lorsqu’il s’agit d’assumer ses doubles fonctions illégales de préfet du département du Littoral et de président de son  mouvement politique. Pour cause, le préfet Modeste Toboula a abandonné les siens  au congrès de l’Union pour l’émergence de l’élite politique (UPEP), tenu le samedi dernier à Cotonou. Il était invisible et introuvable durant toute la partie du simulacre de congrès. Sa chaise est restée inoccupée.

Le mouvement politique pour l’Union pour l’émergence de l’élite politique (UPEP) a tenu son congrès ce samedi 3 novembre 2018 à Cotonou en l’absence de son président Modeste Toboula. Le préfet du Littoral a préféré ne pas prendre de risque face aux critiques de Simon Narcisse Tomèty et consorts.

Manassé AGBOSSAGA

Garçon et audacieux lorsqu’il s’agit de casser les boutiques, constructions,  mosquées, … ou de déguerpir les pauvres populations de Cotonou, Modeste Toboula ne l’est pas lorsqu’il s’agit d’assumer ses doubles fonctions illégales de préfet du département du Littoral et de président de son  mouvement politique. Pour cause, le préfet Modeste Toboula a abandonné les siens  au congrès de l’Union pour l’émergence de l’élite politique (UPEP), tenu le samedi dernier à Cotonou. Il était invisible et introuvable durant toute la partie du simulacre de congrès. Sa chaise est restée inoccupée.

Et pourtant, son vice-président avait rassuré, à l’ouverture,  les uns et les autres que le ‘‘tout puissant’’ préfet du Littoral et président de l’Upep allait les rejoindre avant la fin des travaux.

« Nous ne saurions commencer sans vous présentez les excuses du préfet qui devait être parmi nous jusqu’à une seconde,  je dirai. Mais que  des obligations de dernière minute ont fait qu’il prendra tout un petit temps avant de nous rejoindre dans cette salle. Recevez les excuses les plus profondes du préfet », livrait dans une formule très diplomatique le vice-président de l’UPEP à l’assistance.

Une seconde ! Une minute ! Une heure ! Le préfet n’a toujours pas fait son apparition. Même les radars de Kpakpato Médias n’ont pu détecter le moindre mouvement du ‘‘volumineux’’ préfet et président de l’Upep jusqu’à la fin des travaux.

Tomèty contraint Toboula à se cacher

En réalité, le préfet Modeste Toboula a pris peur des observations de Simon Narcisse Tomèty. Spécialiste des questions de décentralisation, ce dernier avait dans un poste intitulé « Vassalisation de la fonction du préfet au pays Vodoun: Un préfet est une haute autorité politique et administrative » souligné « qu’un préfet ne peut s’afficher comme acteur de la mouvance présidentielle.

« Si j’étais un ministre de la décentralisation et un préfet prend le risque d’organiser un meeting, soit il est relevé immédiatement de ses fonctions, soit je démissionne du gouvernement sous 24 heures. Il faut arrêter de faire du jonglage en management public du territoire. Vous voulez faire la politique, alors vous retirez de la fonction préfectorale », a d’ailleurs ajouté Simon Narcisse Tomèty dans sa publication.

Ces observations ont donné du tonus à certains activistes et autres éveilleurs de conscience. Ils ont tous dénoncé l’organisation du congrès du mouvement politique du préfet du Littoral.

Tomèty et ces derniers ont donc contraint le préfet Toboula à se cacher le jour du congrès de son propre mouvement politique.

Au moins, il faut reconnaitre à Modeste Toboula, le mérite d’avoir compris que  ce n’est pas partout qu’on fait garçon.

Politique: Barnabé Dassigli, Georges Bada, Valentin Aditi Houdé, et Amoudatou Gbadamassi poussent Claudine Prudencio à défier Patrice Talon

 Le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) a, à la faveur  d’un simulacre de congrès, pris la décision de faire cavalier seul lors des prochaines joutes électorales. Loin de traduire  un acte de bravoure ou une volonté de maintenir le parti sur l’échiquier politique national, cette option faite par Claudine Prudencio est une escapade à la  guerre de positionnement qui attendait la présidente si le parti atterrissait dans l’un des deux blocs de la mouvance présidentielle.

Manassé AGBOSSAGA

Après 2011 et 2015, où le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) a pu respectivement bénéficier de l’éventail des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) et de l’Union fait la Nation (UN) pour voir sa présidente siéger à l’hémicycle, 2019 pourrait déroger à la règle. En effet, au détour d’un pseudo congrès dont il est difficile de retenir la dénomination exacte, le parti UDBN a réfuté l’option de fusion avec d’autres formations politiques de la mouvance présidentielle. Ce choix qui est en déphasage avec la vision du président Patrice Talon n’est pas le résultat d’un acte de bravoure ou la volonté de sa présidente de voir le parti qui d’ailleurs enregistre à chaque saison un véritable « mercato » pour combler les nombreux départs,  se   maintenir sur l’échiquier politique national. C’est juste une escapade à la guerre de positionnement qui attendait l’honorable Claudine Prudencio si elle avait échoué  dans l’un des deux blocs de la mouvance présidentielle.

Danger partout

Que ce soit au Bloc progressiste ou républicain auquel l’UDBN aurait pu atterrir,  un danger guettait la présidente du parti. Elue dans la 6è circonscription électorale, Claudine Prudencio n’aurait pas la garantie d’être positionnée tête de liste. Moins habile que le parti Alternative Citoyenne qui a su maintenir ses relations avec l’UN, Claudine Prudencio s’est fait devancer par certains politiciens de la 6è circonscription électorale.

Pendant qu’elle prenait ses distances de l’UN, alliance qui a facilité son élection, Emmanuel Koï ou en encore Etienne Cossi ont couru pour rejoindre les rangs de l’UN. Et c’est avec ces renforts que l’alliance présidée par Bruno Amoussou a décidé de fonder avec la Renaissance du Bénin, aile Abraham Zinzindohoué, l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND), aile Barnabé Dassigli  et autres pour fonder le Bloc Progressiste. Voilà qui complique la tâche à Claudine Prudencio, qui voit venir les menaces Barnabé Dassigli et Georges Bada.

Selon plusieurs sources, l’actuel ministre de la Décentralisation est décidé à goûter aux délices du Parlement. Sa proximité avec l’actuel locataire de la marina et l’électorat de Zè sont pour lui des précieux atouts pour revendiquer la première place.

Dans le même sens, Georges Bada, actuel maire de la Commune d’Abomey-Calavi n’a pas renoncé à retourner à l’hémicycle. Il peut mettre en avant ses bons rapports avec l’électorat de Calavi et son expérience des législatives pour réclamer la tête de liste.

A ces deux figures politiques, Claudine Prudencio a visiblement ajouté, les menaces Emmanuel Koï, conseiller communal de Godomey et Etienne Cossi. Dans cette multitude de potentiels candidats au sein de l’écurie Progressiste, la présidente de l’UDBN est consciente que si elle obtenait mieux, ce serait une place de deuxième titulaire.

Le scénario est quasi le même, si elle optait pour le Bloc Républicain, comme annoncé avant le simulacre de congrès organisé à Cotonou. Ici, les menaces ont pour nom Amoudatou Gbadamassi et Valentin Aditi Houdé. La première, membre du Parti du renouveau démocratique, est la protégée du président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji.

Selon les avertis de la politique béninoise, Adrien Houngbédji   a toujours fait de cette dernière la tête de liste dans la 6è circonscription électorale. Et les résultats ont toujours été au rendez-vous, avec le soutien des électeurs de Sô-Ava.

Il y a aussi la menace Valentin Aditi Houdé. Si lui-même a préféré fuir le Bloc Progressiste pour ne pas affronter son frère-ennemi, Barnabé Dassigli, il ne voudrait pas être rattrapé par un allié-adversaire surpris.

Elu régulièrement dans la 6è circonscription électorale avec l’appui des électeurs de la commune de Zè, Valentin Aditi Houdé pèse lourd. Il faudrait un miracle pour qu’il décide d’être « l’esclave » de Claudine Prudencio.

Face aux menaces Barnabé Dassigli, Georges Bada, Valentin Aditi Houdé, et  Amoudatou  Gbadamassi, Claudine Prudencio a donc fait ses calculs et décidé de défier Patrice Talon.  D’abord en ne renonçant pas à son parti. Ensuite, en créant un troisième parti de la mouvance présidentielle alors que le chef de l’Etat exige à ses soutiens sa volonté de ne voir à la limite que deux blocs.

Pour paraphraser Tiken Jah Fakoli, Kpakpato Médias a tout compris.

Politique: Après les fiançailles, le parti RND épouse le Bloc Républicain en novembre

C’est définitivement officiel. Le parti Rassemblement national pour la démocratie (RND) épouse le Bloc Républicain. Les délégués venus des quatre coins du pays ont, à la faveur d’un congrès extraordinaire tenu sous le thème « la reforme du système partisan au Bénin : Quel avenir pour le RND »,  ce samedi 27 octobre 2018 à Cotonou,  dit oui à Adrien Houngbédji, Valentin Aditi Houdéé, Abdoulaye Bio Tchané pour fonder, en attendant,  le Bloc Républicain.

Manassé AGBOSSAGA

A l’image d’une  belle et respectueuse femme qui  informe et attend l’onction de ses parents avant de dire oui à un homme qui lui demande la main, Jean-Michel Abimbola a soumis à ses militants,  les yeux doux que font plusieurs formations politiques au RND. En effet, à la faveur d’un congrès extraordinaire tenu le samedi dernier à Cotonou, Jean-Michel Abimbola et les délégués venus des douze départements du Bénin ont,   dans une bonne ambiance, réfléchi sur la faisabilité d’un mariage avec le Parti du renouveau démocratique, l’Alliance pour un Bénin triomphant, l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement autour du thème « la reforme du système partisan au Bénin : Quel avenir pour le RND ». Ceci après la rencontre du Comité directeur, le  29 septembre, qui a approuvé la proposition du bureau politique d’engager le RND et ses alliés sur la voie d’une fusion.

Après les mots de bienvenu du président du comité d’organisation, Eric Totah, des invités dont les honorables Marcellin Ahonoukoun, Cyprien Togni, Natondé Aké, le discours d’ouverture du président Jean-Michel Abimbola, mais aussi et surtout de riche travaux et débat sous l’œil vigilant d’un présidium présidé par Théophile Zannou, la nouvelle des fiançailles  est tombée.

rnd 2

« C’est avec beaucoup d’émotion  que je voudrais annoncer à toute la classe politique nationale que le congrès a décidé d’approuver notre fusion RND avec plusieurs autres formations politiques national au sein d’un grand bloc … », a annoncé le désormais ex-président du RND.

Toutefois, Jean-Michel Abimbola rassure que ce changement de destination n’est pas synonyme de disparition du RND.

« Le RND ne disparait pas. Le  RND renaît au sein d’un grand .parti qui sera bientôt porté sur les fonts baptismaux. Nous y sommes avec d’autres forces politiques, avec qui nous sommes désormais camarades», a-t-il martelé.

Et s’il n’a pas donné l’identité définitive de  ce parti, fruit du mariage  avec le PRD de Houngbédji, l’alliance ABT de Bio Tchané, l’AND de Dassigli et autres  en novembre, Jean-Michel Abimbola a fait savoir que cette formation politique a pour orientation le social-libéral.

Jean-Michel Abimbola a expliqué  que ce choix  traduit  la conviction des militants du RND au contenu et à l’esprit de la reforme du système partisan, mais également aux actions de l’actuel locataire de la marina

« Nous inscrivons dans la dynamique de la concrétisation d’un vœu cher au président Patrice Talon dont nous sommes convaincus de la pertinence des actions en vue d’assurer un mieux-être aux béninois et aux béninoises », a ajouté le président de la Commission du plan de l’Assemblée nationale.

Un peu comme pour dire que le RND sait où il met ses pieds.

Politique: Houdou Ali, Edgard Soukpon et consorts s’activent pour la création du Bloc démocratique centriste

 Un Bloc politique centriste est en gestation. Composé de sept partis et trente mouvements officiellement enregistrés, le Bloc démocratique centriste sera constitué dans les prochains jours.  Et à la faveur d’une rencontre tenue à l’Infosec de Cotonou et  dénommée ‘’Appel du 26 octobre 2018’’, le ‘‘Groupe de contact’’ amené par Edgard Soukpon, Houdou Ali et consorts ont invité toutes les forces politiques à rejoindre ce futur parti qui place l’intérêt du peuple et la crainte de Dieu au cœur de ses actions.

Manassé AGBOSSAGA

Le Bloc démocratique centriste balise son entrée sur l’échiquier politique nationale comme une « alternative crédible et incontournable » face au système bicéphale qui s’observe dans le pays. A la faveur d’une rencontre tenue le samedi dernier à Cotonou et qualifiée d’‘‘Appel du 26 octobre 2018’’, le ‘‘Groupe de contact’’ a annoncé la volonté des uns et des autres  de conformer le Bloc démocratique centriste aux nouvelles exigences de la charte des partis politique et du code électoral, et de  façon générale à la reforme du système partisan..

Des femmes, aux jeunes en passant par les sages, tous ont  pris la parole pour faire un appel de pied aux autres formations politiques, rassurant à cet effet  qu’il reste encore des places à prendre.

bdc 1

Orou, Joël Dassoundo, Houdou Ali, Edgar Soukpon, Théophile Aballo ont ensuite vanté les mérites du Bloc démocratique centriste.

A en croire les uns et les autres, le Bloc démocratique centriste place l’intérêt supérieur du peuple béninois et la crainte de dieu au cœur de ses actions. Ils ont aussi fait savoir que ce bloc va permettre non seulement d’équilibrer le jeu politique en veillant aux intérêts du peuple,  mais aussi  proposer un modèle de gouvernance axé sur le développement humain durable, sur un courant de pensée qui allie, le socialisme et le capitalisme

« Le futur parti sera une force de proposition aussi bien à l’endroit de la majorité au pouvoir que de l’opposition pour l’intérêt supérieur de la Nation… Au niveau de la mouvance,  il y a des blocs. Au niveau de l’opposition, il y a aussi des blocs. Aujourd’hui est lancé le seul bloc centriste du Bénin », ajoutera Edgar Soukpon.

Face à cette innovation qu’apporte le Bloc démocratique centriste, Houdou Ali invite les uns et les autres à mettre le paquet pour que le parti officialise dans les meilleurs délais sa venue sur l’échiquier politique national.

« A partir d’aujourd’hui,  la marche vers le congrès constitutif a commencé. Aujourd’hui, ce n’est qu’un appel.   Il faut que dans les meilleurs délais, nous réussissions les 1155 dossiers pour fonder le Bloc démocratique centriste pour le salut du peuple. Notre souhait, si Dieu le veut, il faut qu’on soit enregistré avant d’aller au congrès. Il faut que nos dossiers soient au ministère de l’Intérieur avec tous les papiers.  Et on ira au congrès seulement pour faire la fête de la démocratie.», a indiqué Houdou Ali.

La balle est donc dans le camp des fidèles du Bloc démocratique centriste.

Politique/Assemblée nationale : Nourou-Dine Saka Saley dit ce qui doit être la priorité de la prochaine législature

Le contenu des nombreuses lois votées par la 7è législature ne sont pas du goût du  président du mouvement ‘‘Troisième voix’’ et candidat déclaré aux législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale. Au détour d’un  débat initié par la Fondation Friedrich Elbert sur le code électoral, ce jeudi 18 octobre 2018, Nourou-Dine Saka Saley l’a fait savoir. Il a d’ailleurs exprimé son vœu de voir  les députés de la 8è législature faire de l’examen de ces différentes lois, une priorité.

« Mon vœu le plus cher, c’est que  la prochaine législature revienne sur toutes les clauses crisogènes, qui ont été votées dans toutes ces lois », a lancé NDSS devant une assistance visiblement acquise à sa cause.

Et comme s’il était décidé à toiletter le codé électoral et les nombreuses lois votées par l’actuelle législature, Nourou-Dine Saka Saley promet d’y veiller personnellement.

En attendant, le candidat déclaré aux législatives dans la 16è circonscription électorale entend faire face aux « contraintes » imposées par le Bloc de la majorité parlementaire à travers le code électoral.

« Je ne suis pas contre le fait d’essayer ce qui est dit. Comme je le dis,  les lois aussi incongrues que logiques soient-elles  seront respectées … puisqu’on nous oblige à nous marier,  on  nous oblige à rester ensemble, nous allons essayer de faire valoir nos idées, nos objectifs », a fait savoir l’ancien collaborateur du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané.

Des propos qui amèneront sans doute le député Orden Alladatin  à suivre de très près les pas de Nourou-Dine Saka Saley. Le débat personnel qu’ila tenté de faire avec son potentiel challenger dans la 16è circonscription électoral en dit long.

Manassé AGBOSSAGA