Nourénou Atchadé, député FcBe : « On veut ‘‘Rwandatiser’’ le Bénin »

Au cours de son passage sur l’émission ‘‘90 min pour convaincre’’, le député des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a aussi fustigé le retrait du droit de grève aux agents de la santé et de la justice. Pour lui,  c’est un pas en arrière…

Le modèle rwandais avec ses avantages, mais aussi et surtout ses vices inspire hautement Patrice Talon et les siens. Invité de l’émission ‘‘90 min pour convaincre’’ de la Radio nationale de ce dimanche 14 janvier 2018, l’honorable Nourénou Atchadé l’a souligné. Pour le député de la minorité parlementaire, les nouveaux saigneurs de la République copient tout ce qui se fait au pays de Paul Kagamé.

Et à en croire ses propos, la loi sur le renseignement qui dit lutter contre le terrorisme est un prétexte. Pour lui, cette loi permettrait aux agents des renseignements de traquer et de détruire  les opposants et les citoyens sans être inquiétés. Puis de déplorer  avec une invention verbale : « On veut Rwandatiser le Bénin ».

Au cours de son passage sur l’émission ‘‘90 min pour convaincre’’, le député des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a aussi fustigé le retrait du droit de grève aux agents de la santé et de la justice. Pour lui,  c’est un pas en arrière.

La Cour constitutionnelle à qui revient le dernier mot l’entendra t- elle de cette oreille ?

Manassé AGBOSSAGA

En prélude aux joutes électorales à venir: Le MRD installe sa machine

C’est l’une des retombées de sa descente à Cotonou. En séjour sur le sol de ses aïeux depuis plusieurs semaines, Me Ferdinand Lawson a, au détour d’un rendez-vous politique baptisé ‘‘assises nationales du MRD’’  tenu le samedi 23 décembre dernier à Cotonou, installé la machine du MRD.  De sept (07) membres avec à sa tête, Me Ferdinand Lawson, le bureau exécutif du MRD compte de vaillants hommes et femmes capables et décidés à affronter les joutes électorales à venir, et en particulier les législatives de 2019…

Le Mouvement république et démocratie (MRD) s’est doté, ce samedi 23 décembre 2017 à l’hôtel Le Paquebot,  de sa machine de guerre pour affronter les joutes électorales à venir. De sept (07) membres avec à sa tête, Me Ferdinand Lawson, le bureau exécutif  se veut être l’instrument de la victoire du MRD lors des législatives de 2019.

Manassé AGBOSSAGA/Le Quotidien

C’est l’une des retombées de sa descente à Cotonou. En séjour sur le sol de ses aïeux depuis plusieurs semaines, Me Ferdinand Lawson a, au détour d’un rendez-vous politique baptisé ‘‘assises nationales du MRD’’  tenu le samedi 23 décembre dernier à Cotonou, installé la machine du MRD.  De sept (07) membres avec à sa tête, Me Ferdinand Lawson, le bureau exécutif du MRD compte de vaillants hommes et femmes capables et décidés à affronter les joutes électorales à venir, et en particulier les législatives de 2019.

Dans son speech, Me Ferdinand Lawson a indiqué que le MRD entend préparer la bataille des législatives avec des personnes qui sont aptes à la gestion de la chose publique, diplomatique, politique,  économique, …

Le président du MRD fait alors savoir qu’un accent particulier sera mis sur la formation des militants, mais aussi et surtout des membres du bureau exécutif.

A en croire Ferdinand Lawson, l’objectif est de faciliter le travail en groupe pour la conquête du pouvoir d’Etat. Et là-dessus, l’homme rassure que le MRD qui entend faire la politique autrement n’est pas un fruit du hasard.

Une manière pour lui de rendre un hommage à la tête pensante du MRD, qui n’est rien d’autre que   son épouse, Jenny Jo Lawson.

Parlant de Jenny Jo Lawson, tout comme son époux, elle a insisté sur la formation.

Avant l’installation et la prestation de serment des sept membres du bureau exécutif du MRD,  Jenny Jo Lawson a souligné que le MRD accorde une place de choix à la formation    des militants, des cadres pour qu’ils puissent  bénéficier de l’estime de soi, de l’éducation financière et autres outils afin d’accomplir correctement leurs taches. Mieux, elle a confié que la formation des épouses des militants afin qu’elles gèrent au  mieux leurs  économies  familiales, leurs activités professionnelles,  l’éducation de leurs enfants, …est une priorité du MRD.

« Pour moi, c’est super important.   Je me dis que si les femmes des militants sont heureuses, nos militants seront plus heureux, et plus  performants », avance celle qui, sans être membre du bureau exécutif,  a la charge du volet pédagogique, de la formation au sein du MRD.

Et à Chantal Houndonougbo d’ajouter que le MRD s’est donné pour défi de rehausser l’image de la femme à travers la formation, les aides, …

De quoi réjouir les militants et sympathisants du MRD venus nombreux à ces assises, qui dans leurs interventions,  ont tous pris l’engagement de travailler aux côtés de Ferdinand Lawson.

En marge de l’installation du bureau exécutif du MRD, Me Ferdinand Lawson ont déclaré leur appartenance à la mouvance présidentielle, souhaite au passage assez de courage au président de la République, Patrice Talon.

Composition du Bureau Exécutif

Président: Ferdinand LAWSON :

Vice-président: Ulrich AÏDODEY

Secrétaire général: Paul HOUNDONOUGBO

Trésorière générale: Chantal HOUNDONOUGBO

Trésorier général adjoint: Denis DOSSOU-YOVO

Chargée des affaires politiques: Olga ELEGBE

 Chargée de l’organisation et de la coordination: Aurélia DOSSOU-YOVO

Tomety, Azannaï, Djènontin, Azatassou, Homéky: Les remarquables personnages en 2017

Encore quelques jours, et l’année 2017 sera conjuguée au passé. Occasion pour votre blog, Kpakpatomédias de revenir sur cinq (5) personnalités qui ont marqué positivement cette année…

Encore quelques jours, et l’année 2017 sera conjuguée au passé. Occasion pour votre blog, Kpakpatomédias de revenir sur cinq (5) personnalités qui ont marqué positivement cette année.

Manassé AGBOSSAGA

1) Simon Narcisse Tomety

Commençons notre revue de personnalités émérites de l’année 2017 par un homme qui n’est pas totalement du sillage politique. Soutien du candidat Pascal Irénée Koupaki lors de la présidentielle de 2016, Simon  Narcisse Tomety, puisque c’est de lui qu’il s’agit a fait preuve d’une constance idéologique,  d’une audace et d’un manque d’intérêt pour le matériel.

Malgré sa proximité avec le ministre d’Etat Koupaki, l’Institutionnaliste des reformes publiques n’a jamais hésité à émettre en public ses réserves  sur la politique du gouvernement de Patrice Talon en termes de Décentralisation.

Désigné Directeur de l’école de la Nouvelle conscience,  Simon  Narcisse Tomety  a démenti l’adage selon lequel les béninois n’ont pas la culture de la démission.  A ce poste, il remet sa démission à Pascal Irénée Koupaki sans toutefois renoncer à ses convictions.

Très accroché aux principes de la « Valeur », de « l’Homme » et au «  Capital »,   l’animateur du ‘‘Café africain des néo philosophes’’ continue son combat pour le changement des mentalités. Très actif sur les réseaux sociaux, Simon Narcisse Tomety ne manque d’ailleurs pas de laisser des messages qui interpellent la conscience des citoyens, des cadres, des gouvernants, …

Les ennemis de la vérité et de la contradiction ont alors décidé de faire de Simon Narcisse Tomèty, un homme à abattre. Loin d’inquiéter l’ancien directeur de l’école de la Nouvelle conscience, les menaces et les attaques des ennemis de la vérité ont semble t-il donner du tonus à l’homme qui malgré tout continue son combat

  1. Candide Azannaï

Incontestablement, le président du parti Restaurer l’Espoir a fait l’actualité en 2017.  Sa démission au poste de ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense,  le 27 mars 2017 a bouleversé la cartographie politique. La machine  gouvernementale a été éprouvée.

Si la démission de Candide Azannaï a, pour ses détracteurs,   confirmé son surnom « d’eternel rebelle », elle traduit toutefois  l’audace, la responsabilité politique, l’engagement de l’homme à être aux côtés des populations martyrisées.

Dans un pays où les acteurs politiques font tout pour être proches du « gâteau », Candide Azannaï après avoir contribué à l’élection de Patrice Talon a décidé de renoncer aux nombreux avantages  de son poste ministériel.

S’il est vrai qu’il n’a toujours pas donné les raisons de sa démission, il est tout aussi vrai que Candide Azannaï n’a pas apprécié la façon dont le projet de révision de la constitution (procédure d’urgence) a été conduit, le licenciement abusif des travailleurs, le déguerpissement sauvage et sans mesure d’accompagnement.

Sur ce dernier point, il saute à l’œil que Candide Azannaï se voyait mal jouir de l’augmentation de son salaire pendant que ses électeurs subissaient les effets néfastes du déguerpissement.

En plus, il faut être un « garçon » pour déclarer son opposition à « Agbonnon ». Ce n’est pas l’homme de « Ppea 2 », Barthélémy Kassa qui nous dira le  contraire.

C’est donc fort de cela, que Kpakpatomédias décerne la palme de l’audace à Candide Azannaï.

Valentin Djènontin et Eugène Azatassou

Restons avec les hommes politiques qui ont brillé en 2017 pour évoquer les cas Valentin Djènontin et Eugène Azatassou.

Tous deux membres des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), ils ont assumé leur choix politique. Après la défaite de leur candidat Lionel Zinsou lors de la présidentielle de 2016, ils sont restés fidèles à leur alliance et par ricochet à leur mentor, le président Boni Yayi.

A l’Assemblée nationale, Valentin Djènontin n’a pas opté pour la transhumance politique. Contrairement à son homologue et frère Pasteur, Valère Tchobo, il est resté fidèle au navire FcBe et anime avec sincérité la minorité parlementaire.

Il est présent sur tous les sujets. Le député de la 6è circonscription électorale ne tremble pas quand il s’agit de répondre à une invitation pour dénoncer la gestion du ‘‘Chantre du Nouveau départ’’.

Dans le même sens, Eugène Azatassou a aussi fait preuve d’une constance politique. Malgré les maigres postes obtenus sous Boni Yayi, le coordonnateur des FcBe continue de renouveler sa fidélité à son alliance.

Contrairement à Placide Azandé, Martial Souton et autres cadres des FcBe, le natif d’Agbangnizou n’a pas pris la cachette. Il anime l’opposition. Azatassou, c’est l’exemple vivant de ce qu’on n’entre pas en politique pour des avantages.

Oswald Homéky

Il faut le reconnaître. Il y a du côté de la mouvance, des personnalités politiques qui se sont bien illustrées. Et Oswald Homéky reste l’oasis.

Nommé ministre des sports, lors de la formation du premier gouvernement de Patrice Talon, l’homme a enchaîné les performances. A la tête du ministère des sports, il a imprimé des reformes pertinentes. Mieux, Oswald Homéky a fait preuve d’ingéniosité. Les résultats sont là,  et le   sport béninois se révèle peu à peu.

Fort de son succès, Patrice Talon le récompense et fait de lui un super  ministre. Il est désormais ministre  des Sports, de la culture, du tourisme. A peine nommé au ministère de la Culture, il prend une décision courageuse en ce qui concerne l’organisation de Miss  Bénin.

Malgré son jeune âge, Oswald Homéky fait preuve d’audace, et reste l’un des plus brillants ministres de Talon.

Kpakpatomédias aurait commis un crime s’il ne reconnaissait pas les mérites de cet homme.

A lui et aux autres, nous demandons de maintenir la barre de l’excellence.

Législatives 2019: Retour en force de Ferdinand Lawson à Cotonou

Il faudra compter avec le Mouvement républicain et démocratique (MRD) lors des prochaines joutes électorales à venir. Son président, Maître Ferdinand  Lawson, qui a foulé le sol béninois depuis quelques jours en provenance de Paris, met les petits plats dans les grands pour créer la sensation dans les tous prochains jours…

Il faudra compter avec le Mouvement républicain et démocratique (MRD) lors des prochaines joutes électorales à venir. Son président, Maître Ferdinand  Lawson, qui a foulé le sol béninois depuis quelques jours en provenance de Paris, met les petits plats dans les grands pour créer la sensation dans les tous prochains jours.

Manassé AGBOSSAGA/Le Quotidien

Il avait annoncé sa candidature lors des présidentielles de 2016, avant de se retirer au dernier moment. Mais, Ferdinand Lawson n’entend  pas à nouveau laisser le boulevard libre à ses challengers lors des prochaines joutes électorales. Ce faisant, le président du Mouvement républicain et démocratique (MRD) a opté pour l’offensive.

Conscient de l’adage « qui veut aller loin, ménage sa monture », Maître Ferdinand Lawson a effectué le long déplacement de Paris pour rejoindre les siens à  Cotonou. Et dans sa valise, une batterie de mesures pour apporter selon ses mots « une nouvelle contribution politique ».

Comme s’il s’était interdit le repos, le président du MRD enchaîne alors  les rencontres internes et externes.

On pourrait à titre d’exemple citer sa rencontre à Bénin marina Hôtel avec plusieurs personnalités politiques. A l’occasion, les débats ont porté sur la situation socio politique du pays, la lutte contre la corruption.

Toujours dans la galerie échange, Ferdinand Lawson a eu une rencontre décisive avec des membres du MRD. La rencontre qui s’est voulue être une réunion de travail a porté sur la préparation de l’assemblée générale du parti, le  23 décembre 2017 prochain à l’hôtel Le Paquebot, la mise en ordre pour les prochaines élections politiques au Benin, la première liste de candidats aux législatives.

Les futurs adversaires du MRD lors des législatives de 2019 sont donc avertis.

4è congrès du PRD : Le discours hypocrite de Christelle Houndonougbo

Par simple respect à sa personne, la présidente du Congrès du peuple pour le progrès (CPP) a été appelée à adresser un message au 4è congrès ordinaire du Parti du renouveau démocratique (PRD) tenu le 2 décembre dernier à Porto-Novo. Mais,  Christelle Houndonougbo n’a pas su retourner l’ascenseur. En présence des personnalités de renom (Adrien Houngbédji, Mathurin Nago, Joseph Djogbénou, …) qui la connaissent mieux  et qui ont une conception de ‘‘l’Etat-Gâteau’’, définit par le Professeur Topkanou, la présidente de la CPP a voulu apparaître comme celle qui est préoccupée par le développement du Bénin…

Par simple respect à sa personne, la présidente du Congrès du peuple pour le progrès (CPP) a été appelée à adresser un message au 4è congrès ordinaire du Parti du renouveau démocratique (PRD) tenu le 2 décembre dernier à Porto-Novo. Mais,  Christelle Houndonougbo n’a pas su retourner l’ascenseur. En présence des personnalités de renom (Adrien Houngbédji, Mathurin Nago, Joseph Djogbénou, …) qui la connaissent mieux  et qui ont une conception de ‘‘l’Etat-Gâteau’’, définit par le Professeur Topkanou, la présidente de la CPP a voulu apparaître comme celle qui est préoccupée par le développement du Bénin.

« Nous avons aujourd’hui, plus que jamais, le devoir d’offrir à ce peuple, ‘‘Un Bénin Nouveau’’  », lance  notre patriote.

A moins qu’elle se soit repentie de ses péchés, son envie soudaine de donner un ‘‘Bénin nouveau’’ aux béninois appelle à des interrogations et à des étonnements.
En effet, comment vouloir d’un « Bénin nouveau’’ quand on n’est pas capable d’assumer ses choix politiques ? Comment vouloir d’un Bénin nouveau, quand nommer à des postes de responsabilité, on a passé tout son temps à faire de la politique ? Comment vouloir d’un Bénin nouveau, quand nommer à des postes, on a passé tout le temps à donner les pires conseils à ses supérieurs.

 

Soutien indéfectible de Boni Yayi, Christelle Houndonougbo devenue présidente du parti Cpp  n’a pas hésité à tourner dos à l’ancien président de la République.

Telle une belle femme abandonne son homme dans les difficultés  pour se jeter dans les bras d’un autre, Christelle Houndonougbo a réussi à retirer le Cpp des FCBE   pour rejoindre Patrice Talon. A ce moment là, elle a facilement oublié  toutes ses agitations faîtes pour montrer qu’elle partageait  le choix du candidat Lionel Zinsou à l’époque.

Sous le couvert d’une « Démocratie de Construction », ‘‘Dame Gnonnou-Zogbin ’’ tente aujourd’hui de justifier son manque de courage politique, mais appelle les uns et les autres à l’audace.

 

Si  Christelle Houndonougbo fait montre de sa passion à rester proche de la marmite, elle a, par le passé montré ses incapacités à faire autre chose que la politique.

Nommée Directrice du Centre des œuvres universitaires et sociales (D/Cous) en  2015 par Boni Yayi, la suppléante du député Jean-Eudes Okoundé a passé tout son  temps à faire de la politique. Au poste de D/Cous, l’une des premières décisions de celle qui appelle aujourd’hui à la construction d’un « Bénin nouveau » aura été de créer un mouvement politique baptisé  Force de relai pour la République (FORR). Un mouvement qui était composé en grande partie des étudiants de  l’Université d’Abomey-Calavi.

Et si ce n’était pas au jeu politique qu’elle se livrait, l’ancienne  conseillère technique au ministère des sports et présidente du Conseil d’administration de l’office béninois des sports scolaires et universitaires (Obssu)  s’illustrait dans les pires conseils à ses supérieurs. La décision unilatérale  de suspension de contrat du sélectionneur Didier Ollé-Nicole,  en 2014 par le ministre des sports d’alors, Safiou Affo, qui aujourd’hui a couté plus de 130 millions au contribuable béninois en dit long.

Dans cet ensemble de contre-exemple, il y a de quoi être stupéfait quand Houndonougbo se joue à la ‘‘Maman Bénin nouveau’’.

En outre,  celle qui appelle également à la reforme du système partisan, puisque c’est le refrain qui est sur toutes les lèvres, doit savoir que la réussite d’un système dépend aussi de la qualité des hommes qui l’anime. Et en la matière, Christelle Houndonougbo n’est pas un exemple.

Manassé AGBOSSAGA

PRD: Voici pourquoi Houngbédji cajole sa longévité

A la veille du 4è congrès ordinaire du Parti du renouveau démocratique (PRD), la presse locale avait annoncé le départ de Me Adrien Houngbédji à la tête du parti. Mais, ce ne fut pas le cas. A l’ouverture des assises, Me Adrien Houngbédji a très tôt tué le suspens, indiquant que son retrait du parti ‘‘Arc-en-ciel’’, dont il assume la présidence depuis 1990, n’était pas à l’ordre du jour. Les raisons de cette longévité ne sont pas à chercher loin.
Manassé AGBOSSAGA
Si au Togo, c’est la famille Eyadéma qui gouverne le pays depuis l’avènement de la démocratie, au Bénin, et à un étage inférieur, c’est la personne de Me Adrien Houngbédji qui dirige le Parti du renouveau démocratique (PRD), depuis sa création en août 1990. Et plus de deux décennies après, l’actuel président de l’Assemblée nationale continue de caresser sa longévité à la tête du parti. Malgré les annonces de départ à la veille du congrès par certains médias, Me Adrien Houngbédji n’a pas passé le témoin. D’ailleurs dans son discours d’ouverture, le ‘‘septuagénaire’’ a vite mis un terme à la polémique.
« A 75 ans révolus, bientôt 76,…
Je rends grâce au Seigneur de m’avoir donné les ressources morales et l’énergie physique nécessaires…je me porte bien et je compte vivre longtemps. Je prie le Seigneur qu’il m’accorde la grâce…
Le moment viendra à coup sûr, où il faudra passer la main », a indiqué Me Adrien Houngbédji pour faire savoir qu’il poursuivra l’aventure à la tête du PRD.
Pourtant habitué à démissionner
L’homme qui bat le record de longévité à la tête d’un parti politique béninois a pourtant la culture de la démission. Nommé premier ministre par le président Mathieu Kérékou en 1996, il démissionne deux ans plus tard de son poste, En 2003, Me Adrien Houngbédji reprend avec ses habitudes et démissionne de son poste de maire de la vile capitale, Porto-Novo. Ses deux faits montrent bien qu’Adrien Houngbédji est un homme qui n’est pas du genre à s’accrocher à quelque chose. Il faut donc aller chercher les raisons de sa longévité à la tête du PRD ailleurs.
A qui passer la main ?
C’est une évidence. Le PRD se cherche un autre leader. Hormis Me Adrien Houngbédji, aucun nom ne fait l’unanimité dans le rang des « Tchoko-Tchoko ». La présidentielle de 2016 où le parti n’a présenté aucun candidat du fait de la limite d’âge qui frappait son mentor en dit long. De Charlemagne Honfo, à Augustin Ahouanvoèbla, en passant par Raphael Akotègnon personne n’a réussi à s’imposer pour devenir le digne successeur.
« Je n’ai pas d’héritier, je n’ai pas de dauphin », confiait à cet effet Me Adrien houngbédji lors du 4è congrès ordinaire.
Si, cette déclaration a le mérite de ne pas faire des jaloux, elle traduit toutefois qu’en 25 ans, Me Adrien Houngbédji a, volontairement ou involontairement, tout mis en œuvre pour empêcher certains de rivaliser avec lui. Les départs du Feu Karimou Fassassi, Moukaram Océni, ou encore de Joël Aïvo du PRD illustrent peut-être cela.
L’amère expérience de ‘‘Dadjè’’

Me Adrien Houngbédji est aussi conscient du contexte politique. Ce serait pour lui un pari risqué de passer le témoin alors qu’il n’a pas terminé son mandat à l’Assemblée. Pour plus d’influence à l’Assemblée nationale, et pour avoir une valeur aux yeux du président Patrice Talon, avec qui il dit être désormais en parfait accord après les incidents de la présidentielle de 2016, Me Adrien Houngbédji sait qu’il a besoin de son titre de président du PRD. Surtout qu’il n’a aucune garantie que celui à qui il confierait les reines du parti agirait en fonction de ses intérêts.
Et là-dessus, le cas de son cher ami, Bruno Amoussou, vient lui rappeler tout de suite que c’est un risque à ne pas prendre. En effet, l’actuel clash entre Bruno Amoussou et Emanuel Golou est un avertissement pour Houngbédji. En effet, 5 ans après avoir passé le témoin à Emmanuel Golou (2012), ‘‘Dadjè’’ est aujourd’hui en désaccord avec son ancien poulain.
La revanche sur Ajavon
Les échéances électorales à venir retardent aussi le départ de Houngbédji. Battu dans ses fiefs habituels lors de la présidentielle de 2016 par le candidat Sébastien Ajavon, Adrien Houngbédji tient à prouver que c’était une exception. Et pour lui, les législatives de 2019 constituent une occasion pour confirmer que le PRD reste maître de Porto-Novo, Sèmè-Podji, et autres communes des départements de l’Ouémé. Comme un dernier challenge à relever, Me Adrien Houngbédji attend donc 2019 pour passer le témoin.
Pendant ce temps, Me Adrien Houngbédji tente de tuer le temps et sort une formule diplomatique.
« Ce moment ne saurait me surprendre. C’est pourquoi en père de famille, j’ai mis en place dans notre statut, une structure stable, et une procédure transparente pour que le cas échéant, 25 années de dure sacrifice, consenti par chacune et chacun d’entre vous, ne partent en fumée sous les agitations de quelques uns.
C’est à cette structure, c’est à cette procédure, que chacun devra recourir, pour un intérim apaisé, pour une transition en douceur.
Je suis convaincu comme Spinoza qu’ ‘’une structure impersonnelle, replicable et prédictible est la meilleure parade à la faiblesse, et aux dérives’’ ».
Pourtant, Me Adrien Houngbédji sait que tous les béninois ne sont pas des ‘‘briques de quinze’’…

A la veille du 4è congrès ordinaire du Parti du renouveau démocratique (PRD), la presse locale avait annoncé le  départ de Me Adrien Houngbédji à la tête du parti. Mais,  ce ne fut pas le cas. A l’ouverture des assises, Me Adrien Houngbédji a très tôt tué le suspens, indiquant que son retrait du parti ‘‘Arc-en-ciel’’, dont il assume la présidence depuis 1990, n’était pas à l’ordre du jour. Les raisons de cette longévité ne sont pas à chercher loin.

Manassé AGBOSSAGA

Si au Togo, c’est la famille Eyadéma qui gouverne le pays depuis l’avènement de la démocratie, au Bénin, et à un étage inférieur, c’est la personne de Me Adrien Houngbédji qui dirige le Parti du renouveau démocratique (PRD), depuis sa création en  août 1990. Et plus de deux décennies après, l’actuel président de l’Assemblée nationale continue de caresser sa longévité à la tête du parti. Malgré les annonces de départ à la veille du congrès par certains médias, Me Adrien Houngbédji n’a pas passé le témoin. D’ailleurs dans son discours d’ouverture, le ‘‘septuagénaire’’ a vite mis un terme à la polémique.

« A 75 ans révolus, bientôt 76,…
Je rends grâce au Seigneur de m’avoir donné les ressources morales et l’énergie physique nécessaires…je me porte bien et je compte vivre longtemps. Je prie le Seigneur qu’il m’accorde la grâce…
Le moment viendra à coup sûr, où il faudra passer la main », a indiqué Me Adrien Houngbédji pour faire savoir qu’il poursuivra l’aventure à la tête du PRD.

Pourtant habitué à démissionner

L’homme qui bat le record de longévité à la tête d’un parti politique béninois a pourtant la culture de la démission. Nommé premier ministre par le président Mathieu Kérékou en 1996, il démissionne deux ans plus tard de son poste, En 2003, Me Adrien Houngbédji reprend avec ses habitudes et démissionne de son poste de maire de la ville capitale, Porto-Novo. Ses deux faits montrent bien qu’Adrien Houngbédji est un homme qui n’est pas du genre à s’accrocher à quelque chose. Il faut donc aller chercher les raisons de sa longévité à la tête du PRD ailleurs.

A qui passer la main ?

C’est une évidence. Le PRD se cherche un autre leader. Hormis Me Adrien Houngbédji,  aucun nom ne fait l’unanimité dans le rang des  « Tchoko-Tchoko ». La présidentielle de 2016 où le parti n’a présenté aucun candidat du fait de la limite d’âge qui frappait son mentor en dit long. De Charlemagne Honfo, à Augustin Ahouanvoèbla, en passant par Raphael Akotègnon personne n’a réussi à s’imposer pour devenir le digne successeur.
« Je n’ai pas d’héritier, je n’ai pas de dauphin », confiait à cet effet  Me Adrien houngbédji lors du 4è congrès ordinaire.

Si, cette déclaration a le mérite de ne pas faire des jaloux, elle traduit toutefois qu’en 25 ans, Me Adrien Houngbédji a, volontairement ou involontairement, tout mis en œuvre pour empêcher certains de rivaliser avec lui. Les départs du Feu Karimou Fassassi, Moukaram Océni, ou encore de Joël Aïvo du PRD illustrent peut-être cela.

L’amère expérience de ‘‘Dadjè’’

 

Me Adrien Houngbédji est aussi conscient du contexte politique. Ce serait pour lui un pari risqué de passer le témoin alors qu’il n’a pas terminé son mandat à l’Assemblée.  Pour plus d’influence à l’Assemblée nationale, et pour avoir une valeur aux yeux du président Patrice Talon, avec qui il dit être désormais en parfait accord après les incidents de la  présidentielle de 2016, Me Adrien Houngbédji sait qu’il a besoin de son titre de président du PRD. Surtout qu’il n’a aucune garantie que celui à qui il confierait  les reines du parti agirait en fonction de ses intérêts.

Et là-dessus, le cas de son cher ami, Bruno Amoussou, vient lui rappeler tout de suite que c’est un risque à ne pas prendre. En effet, l’actuel clash entre Bruno Amoussou et Emanuel Golou est un avertissement pour Houngbédji. En effet, 5 ans après avoir passé le témoin à Emmanuel Golou (2012), ‘‘Dadjè’’ est aujourd’hui en désaccord avec son ancien poulain.

La revanche sur Ajavon

Les échéances électorales à venir retardent aussi le départ de Houngbédji. Battu dans ses fiefs habituels lors de la présidentielle de 2016 par le candidat Sébastien Ajavon, Adrien Houngbédji tient à prouver que c’était une exception. Et pour lui,  les législatives de 2019 constituent une occasion pour confirmer que le PRD reste maître de Porto-Novo, Sèmè-Podji, et autres communes des départements de l’Ouémé. Comme un dernier challenge à relever, Me Adrien Houngbédji attend donc 2019 pour passer le témoin.

Pendant ce temps, Me Adrien Houngbédji tente de tuer le temps et sort une formule diplomatique.

« Ce moment ne saurait me surprendre. C’est pourquoi en père de famille, j’ai mis en place dans notre statut, une structure stable, et une procédure transparente pour que le cas échéant, 25 années de dure sacrifice, consenti par chacune et chacun d’entre vous, ne partent en fumée sous les agitations de quelques uns.
C’est à cette structure, c’est à cette procédure, que chacun devra recourir, pour un intérim apaisé, pour une transition en douceur.
Je suis convaincu comme Spinoza qu’ ‘’une structure impersonnelle, replicable et prédictible est la meilleure parade à la faiblesse, et aux dérives’’ ».

Pourtant,  Me Adrien Houngbédji sait que tous les béninois ne sont pas des ‘‘briques de quinze’’.

Bénin: Alidou Arouna œuvre pour la réussite du Ravip à Parakou

Le coordonnateur du parti du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) pose les jalons pour un enrôlement massif des populations de Parakou dans le cadre du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), démarré depuis   le 1er novembre.  Tel un émissaire du Ravip, Alidou Arouna parcoure les différents quartiers de Parakou pour expliquer aux sages, femmes, hommes et jeunes le bien fondé de cet  outil de développement.  La dernière  opération de charme du coordonnateur du parti RBNV  remonte à ce samedi 25 novembre 2017…

Le coordonnateur du parti du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) pose les jalons pour un enrôlement massif des populations de Parakou dans le cadre du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), démarré depuis   le 1er novembre.  Tel un émissaire du Ravip, Alidou Arouna parcoure les différents quartiers de Parakou pour expliquer aux sages, femmes, hommes et jeunes le bien fondé de cet  outil de développement.  La dernière  opération de charme du coordonnateur du parti RBNV  remonte à ce samedi 25 novembre 2017.

En marge d’une cérémonie de remise de dons de matériels sportifs à quatre équipes de football de Parakou, Alidou Arouna a  expliqué l’utilité du Ravip. Loin des débats politiques, il a souligné  aux jeunes et sages présents que le Ravip reste avant tout un instrument de   développement. Le coordonnateur du RBNV a, dans ce cadre, invité ces derniers à se faire recenser. Visiblement satisfait des explications données,  ils ont tous pris  l’engagement de  se faire recenser.

En attendant que ces derniers  ne joignent l’acte à la parole, Alidou Arouna  est allé se faire recenser au quartier Rose Croix de Parakou à la sortie des échanges avec ses  concitoyens.

Un peu comme pour dire, qu’il ne faut pas attendre avec le Ravip.

Manassé AGBOSSAGA

Passé d’homme d’affaires au chef d’Etat: Talon est désormais dans une « prison », selon l’honorable Somassè

Patrice Talon est un prisonnier. C’est du moins l’avis  de l’honorable Valentin Somassè…

Patrice Talon est un prisonnier. C’est du moins l’avis  de l’honorable Valentin Somassè. Pour l’ancien député  de la 24è circonscription électorale, depuis que le magnat du coton s’est s’engagé  dans la bataille des présidentielles de 2016, il a volontairement sacrifié une grande partie de sa liberté.

« Je lui dis souvent qu’il est en prison.  Lui qui était un gentleman, qui savait bien danser, il est aujourd’hui enfermé dans les dossiers. C’est ça le pouvoir.  Il va bientôt vieillir », confie  le grand-frère Valentin Somassè à l’endroit de son jeune frère Patrice Talon.

De sa prison,  Patrice Talon appréciera !

Manassé AGBOSSAGA

Louanges tous azimuts à Patrice Talon: Les vérités de Somassè à Adankpo, Béhanzin et autres flatteurs

Présent ce samedi 18 novembre 2017 au congrès constitutif du Mouvement Bâtissons le Bénin Nouveau, l’honorable Valentin Somassè avait visiblement un message de vérité à adresser aux adorateurs du régime de Patrice Talon. Et quand Hermann Dimitri Adankpo a, dans son intervention,  commis  le péché de jouer aux avocats –défenseurs de Patrice Talon, l’ancien député à l’Assemblée nationale a tout de suite déploré cet  état de chose,  invitant les uns et les autres à ne pas encenser le chantre du Nouveau départ…

Présent ce samedi 18 novembre 2017 au congrès constitutif du Mouvement Bâtissons le Bénin Nouveau, l’honorable Valentin Somassè avait visiblement un message de vérité à adresser aux adorateurs du régime de Patrice Talon. Et quand Hermann Dimitri Adankpo a, dans son intervention,  commis  le péché de jouer aux avocats –défenseurs de Patrice Talon, l’ancien député à l’Assemblée nationale a tout de suite déploré cet  état de chose,  invitant les uns et les autres à ne pas encenser le chantre du Nouveau départ.

Manassé AGBOSSAGA

C’est en qualité de l’un des artisans de l’élection de Patrice Talon, et donc d’acteur de la mouvance présidentielle que l’honorable Somassè a fait le plaidoyer. Invité à prendre la parole malgré lui, l’ancien député à l’Assemblée nationale a, dans un esprit de vérité, invité les jeunes, les  ‘‘fous du roi’’, devenus  ‘‘sages du roi’’, à ne pas encenser Patrice Talon.

« J’ai horreur qu’on encense mon président. Quand je vois des jeunes qui veulent encenser  juste pour avoir leur part, je suis ulcéré.  Quand vous avez des gens qui ne viennent que pour encenser, c’est gravissime. Les oui-oui conduisent  dans le trou.», déclare l’ancien député à l’Assemblée nationale suite au propos du jeune Adankpo qui très tôt dressait un parcours sans faute de la gouvernance Talon.

Par contre, Valentin Somassè invite la jeunesse béninoise et tous les fils et filles du pays à dire la vérité au chef de l’Etat pour lui permettre de réussir son mandat.

« La jeunesse doit être critique et accepter le sacrifice…Nous devons aider Patrice Talon à résoudre  les problèmes, mais pas à l’encenser…Si nous voulons bâtir un Bénin nouveau,  ce n’est pas en encensant  le régime actuel », lance ensuite l’ancien militant de la Renaissance du Bénin.

Les adulateurs  de Patrice Talon doivent en tenir compte!

L’Honorable Valentin Somassè: «Je suis parmi ceux qui ont détruit le Bénin »

Au congrès du mouvement  Bâtissons le Bénin nouveau, l’honorable Valentin Somassè a fait son mea culpa. L’ancien député à l’Assemblée nationale a confessé sa contribution dans la situation de sous-développement  dans laquelle se trouve le Bénin…

Au congrès du mouvement  Bâtissons le Bénin nouveau, l’honorable Valentin Somassè a fait son mea culpa. L’ancien député à l’Assemblée nationale a confessé sa contribution dans la situation de sous-développement  dans laquelle se trouve le Bénin.

« Je fais  partie de ceux qui ont fait que  le Dahomey devenu Bénin est ce qu’il est aujourd’hui. Je suis parmi ceux qui ont détruit le Bénin. Quand j’ai eu mon Bac en 1972, je suis allé  étudier à l’extérieur au frais de l’Etat. Rentré au pays, on m’a tout de suite nommé  à un poste. Donc, nous sommes des privilégiés. Mais, nous avons fait assez d’erreur », confesse avec humilité Valentin Somassè, ancien coordonateur du Projet d’appui aux filières lait et viande (PAFILAV).

Loin d’attirer le pardon des uns et des autres à travers cet aveu, l’homme voudrait en réalité amener la jeunesse à tirer leçon des erreurs des aînés.

« Nous souhaitons donner des repères de nos errements  dans le temps », prévient Valentin Somassè.

Pourvu que son message soit compris de tous !

Manassé AGBOSSAGA