Tournée de mobilisation pour le Ravip/Cotonou: La contribution citoyenne de Gatien Adjagboni

Gatien Adjagboni joue sa participation citoyenne pour la réussite du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), qui débute le 1er novembre prochain. Tel un prédicateur, l’homme a prêché pendant une semaine la bonne nouvelle du Ravip aux populations du 11è arrondissement de Cotonou…

Gatien Adjagboni joue sa participation citoyenne pour la réussite du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), qui débute le 1er novembre prochain. Tel un prédicateur, l’homme a prêché pendant une semaine la bonne nouvelle du Ravip aux populations du 11è arrondissement de Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

La semaine du 23 au 29 novembre n’a pas été de tout repos pour Gatien Adjagboni. Porté par l’esprit citoyen, l’auteur du ‘‘Servir autrement la communauté’’ a parcouru les jours y compris le week-end sans aucun répit les  quartiers et maisons du 11è arrondissement de Cotonou pour prêcher le Ravip. En présence des jeunes, hommes, femmes, artisans et autres couches des quartiers du 11è arrondissement de Cotonou dont Houéyiho, Vodjè centre, Gbégamey- Mifongou, Gbégamey-Ahito, Gbégamey Gbediga 2, Vèdoko, Gbèdiga, Houénoussou, Vodjè-Centre, …Gatien Adjagboni a mis l’accent sur l’utilité du Ravip dans le processus du développement du pays.

Face à des interlocuteurs très attentifs à son message, l’homme a invité ces derniers à sortir massivement pour se faire enregistrer. Un appel qui a reçu l’écho favorable de toutes les populations rencontrées, qui d’ailleurs n’ont pas manqué d’exprimer leur fierté à « leur  fils ».

En marge de sa tournée de mobilisation du Ravip, Gatien Adjagboni s’est aussi intéressé aux  difficultés quotidiennes des femmes,   jeunes, artisans qui étaient sortis massivement à sa rencontre. Sur chacun de ces sujets, l’homme a fait preuve de franchise en soulignant que la solution se trouve entre leurs mains.

Un discours franc qui reste en phase avec son mot d’ordre ‘‘MITCHITE’’, pourrait-on dire.

Par leurs propos et actes: 10 figures politiques qui pourraient remplacer ‘‘Eléphant mouillé’’ ou ‘‘Oncle Bazar’’

Au Bénin, les acteurs ne sont forcément pas aux endroits où ils devraient être. La vie politique béninoise illustre cette maldonne. Par leurs propos, et actes, hommes et femmes ont démontré qu’ils ne devraient pas être des acteurs politiques, mais plutôt des artistes comédiens, des cinéastes avec qui on aurait pu produire une scène théâtrale, ou  d’excellent film. Kpakpatomédias  a recensé pour vous  10 politiciens qui s’y  retrouvent.//

 Au Bénin, les acteurs ne sont forcément pas aux endroits où ils devraient être. La vie politique béninoise illustre cette maldonne. Par leurs propos, et actes, hommes et femmes ont démontré qu’ils ne devraient pas être des acteurs politiques, mais plutôt des artistes comédiens, des cinéastes avec qui on aurait pu produire une scène théâtrale, ou  d’excellent film. Kpakpatomédias  a recensé pour vous  10 politiciens qui s’y  retrouvent.

Manassé AGBOSSAGA

C’est une liste qui n’est pas exhaustive, car les exemples sont multiples. Toutefois dans cette panoplie, kpakpatomédias a recensé pour vous dix acteurs politiques qui auraient fait une excellente carrière dans la comédie ou dans le cinéma. Leurs propos et faits le démontent.

1: Rachidi Gbadamassi

Comment commencer cette liste sans citer le député de Parakou, le spécialiste des demandes des débats contradictoires. L’homme   qui s’est attribué les attributs de « Professeur titulaire, Instructeur politique, visionnaire politique » fait partie de ces  hommes politiques,  qui par ses propos et actes, donnent du sourire aux béninois. Ce fut d’ailleurs le cas quand l’homme a déclaré vouloir succéder à Patrice Talon en 2021. Avec ses plaisanteries, on aurait pu sortir, un film théâtral intitulé,   Gbadamassi, le rêve de la marina !

2: Djibril Débourou

Ce nom là a résonné à l’hémicycle sous Nago 1. Et ceci de la pire des manières. En effet, l’ancien député des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) a, au cours de son mandat à l’Assemblée nationale, eu la facilité à se disputer avec ses collègues. Ce n’est pas Epiphane Quenum, Sacca Fikara, et André Dassoundo qui me démentiront. Débourou, c’est l’acteur parfait pour incarner dans un film le rôle du boxeur. Dommage qu’il n’ait jamais songé à cela, et ait fait l’option d’une carrière politique et de professeur d’Histoire.

3, 4 : Augustin Ahouanvoèbla , Mathurin Nago

Restons à l’Assemblée nationale avec les injures et les bagarres pour évoquer les politiciens, que dis-je les acteurs, Mathurin Nago et Augustin Ahouanvoèbla. Augustin Ahouanvoèbla, c’est celui-là qui  a échappé de peu à une fessée des militaires qui assurait la sécurité de Nago, à l’époque président de l’Assemblée nationale. Bref rappel des faits.  En l’absence des deux secrétaires parlementaires, Mathurin Nago avait forcé l’ouverture de la session et s’était mis à la lecture d’une décision de la Cour constitutionnelle. Ce que n’avait pas approuvé le député du Parti du renouveau démocratique qui lança alors  « Vous ne pouvez pas lire la décision de la Cour constitutionnelle en l’absence des deux secrétaires parlementaires. C’est une violation flagrante des textes de la République…  Monsieur le président, si vous continuez la lecture, je vais vous arracher le papier… ».  Voulant montrer son degré de courage, l’homme s’était ensuite levé pour se diriger vers le perchoir. Mais c’était sans compter sur  la capacité de réaction de Nago. « Prenez-le en charge, tapez-le, tapez-le, tapez-le… », répliqua  Nago à sa garde pour arrêter l’élan de son collègue. Fin de l’épisode.

Avec Nago, et Ahouanvoèbla, c’est dire que vous n’avez plus besoin de réfléchir sur des scenarios. Ils ont l’esprit fertile pour sortir un film qui pourrait s’intituler ‘‘La bastonnade manquée’’.

5 : Epiphane Quenum

En 5è position,  on peut citer Epiphane Quenum, non pas pour ses cheveux blancs. En effet,   l’homme qui a perdu son siège lors des dernières législatives a des atouts naturels de comédiens. Député à l’Assemblée nationale, l’homme l’a prouvé en mangeant de l’arachide au sein de l’hémicycle. Avec lui, vous avez votre mangeur.

6 : Barthélémy Kassa

L’homme sur qui colle l’étiquette de PPEA 2, en référence au scandale de l’eau remplit les conditions pour compléter notre liste. Ironique et grand ‘‘transhumant politique’’, le député Kassa s’est révélé comme un grand danseur. Et devant Boni Yayi, l’homme éprouvait assez de plaisir à esquisser des pas de danse lors des manifestations officielles. Quand viendra la scène d’une soirée dansante, l’acteur parfait pourrait s’appeler Barthélémy Kassa.

7, 8 : Frédéric Béhanzin et Farouk Soumanou, où si vous préférez ‘‘Les fous du roi’’.

Aux côtés d’autres jeunes, Frédéric Béhanzin et Farouk Soumanou n’ont pas trouvé meilleure dénomination que celle de Fous du roi pour prouver à Boni Yayi leur fidélité. Si vous avez votre film, et que vous cherchez des acteurs pour jouer le rôle de fou, vous n’avez donc pas besoin de chercher loin.

9,10 Honorine Atikpa, Naomie Azaria

Comment terminer cette liste sans mentionner des femmes. Elles qui ont pourtant montré (sous Boni Yayi) leurs talents d’actrices. Et ici les mérites vont à Honorine Atikpa, la femme bulldozer et à Naomie  Azaria, la chanteuse. En effet, Honorine Atikpa, avec l’étiquette des femmes bulldozer s’est à un moment donné spécialisée dans l’organisation des marches.

Quant à Naomie Azaria, elle ne laissait aucune occasion pour faire savoir sa préférence pour la musique gospel, et en particulier pour le titre ‘‘Je suis dans la joie du pasteur Guy’’.

A l’ouverture de chaque cérémonie, où lors de l’intermède, la chanson qui était proposée était ‘‘Je suis dans la joie’’. Et à ce moment, la ministre Naomie Azaria déroulait son timbre vocal et sa fidélité à Jésus.

Marcheuse, chanteuse, c’est important pour une scène. Et Naomie Azaria et Honorine Atikpa ont cette faculté à l’exercer dans un film.

Ces 10 là peuvent valablement remplacer les comédiens Eléphant mouillé, Oncle Bazar et autres dans un film.

Législatives 2019/ 6è circonscription électorale: Bataille ouverte entre les ‘’frères-ennemis’’ de Zè

2019 sera le rendez-vous des législatives. Et  à Zè, commune située dans le département de l’Atlantique et comprise dans la 6è circonscription électorale, Dassigli, Houdé et Cossi,  ténors de la localité ont déjà lancé les hostilités.

2019 sera le rendez-vous des législatives. Et  à Zè, commune située dans le département de l’Atlantique et comprise dans la 6è circonscription électorale, Dassigli, Houdé et Cossi,  ténors de la localité ont déjà lancé les hostilités.

Manassé AGBOSSAGA

A Zè, le jeu politique s’est toujours fait avec eux. Et 2019 n’échappera pas à la règle. La bataille entre Dassigli, Houdé et Cossi  s’invitera à nouveau à Zè, et par ricochet  dans la 6è circonscription électorale.  A moins deux ans de cette échéance, les ‘‘frères- ennemis’’ politiques ont déjà lancé les hostilités. Changement de camp, changement de veste, changement de discours, rassemblement politique, personne ne manque d’ingéniosité pour tenter de prendre le dessus de l’autre.

Président du Congrès pour la mobilisation des valeurs citoyennes (CMVC), Etienne Cossi a tourné la page des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), l’ancienne alliance au pouvoir  en ralliant l’Union fait la Nation de Bruno Amoussou, le samedi 19 août 2017. Conscient des difficultés des FcBe, mais aussi et surtout de la montée en puissance de l’honorable Valentin Djènontin, Etienne Cossi a décidé de miser sur la carte Un. Inspiré de la bonne performance de l’Un lors des dernières législatives, l’ancien ministre de Boni Yayi a rejoint les rangs de l’Un et ainsi affiché son soutien au chantre du Nouveau départ.  S’il  conduit la liste Un dans la 5è circonscription électorale, l’homme sait qu’il a de grandes chances de damer le pion à Houdé et Dassigli, pour ainsi s’ouvrir les portes de l’Assemblée nationale. Seul souci, Claudine Prudencio.

Comme Etienne Cossi, Valentin Aditi Houdé retouche ses cartes. Grand soutien de Sébastien Ajavon lors de la présidentielle de 2016, l’honorable Houdé a, au détour d’une déclaration faite ce mardi 15 août 2017 lors de la célébration d’Aïzohoué, déclaré son soutien au président Patrice Talon, qu’il avait pourtant traité de tous les noms d’oiseau. Un appel de pied de Houdé à Talon pour qu’il oublie le passé.  Toutefois, ce soutien de 25è heure met en difficulté son frère Barnabé Dassigli avec qui, il revendique la paternité de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND).

Et c’est sans doute pour répondre au jeu de son « frère » que Barnabé Dassigli organise les vendredi et samedi 27 et 28 octobre son congrès. Pour lui, il sera question à travers ce congrès de montrer à l’opinion publique et à Houdé, qu’il reste le président légitime de l’And. L‘enjeu de ce congrès  est   aussi de dire à qui veut l’entendre qu’il reste le soutien numéro 1 de Patrice Talon à Zè. Dassigli entend donc répondre aux actions de Cossi et Houdé.

Et voilà qui promet un duel politique entre trois fils qui se réclament de la mouvance présidentielle.

Léonce Houngbadji à l’endroit du chantre du Nouveau départ: « Patrice Talon n’est plus digne de diriger notre pays »

Patrice Talon ne mérite plus d’occuper le fauteuil de la marina. C’est du moins l’avis du président du PLP et membre du FSP…

Le Bénin a,  à sa tête un président indigne. L’incrimination est signée du président du Parti pour la libération du peuple (PLP) et membre du Front pour le sursaut patriotique (FSP). Au cours du meeting organisé par le FSP ce vendredi 13 octobre 2017 à la bourse du travail, Léonce Houngbadji a, à nouveau,  dénoncé le gouvernement du Nouveau départ et en particulier le président Talon, qui selon lui,  « n’est plus digne de diriger notre pays ».

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Talon ne mérite plus d’occuper le fauteuil de la marina. C’est du moins l’avis du président du PLP et membre du FSP. Présent au meeting organisé par le FSP ce vendredi 13 octobre 2017 à la bourse du travail, le président du PLP a, à nouveau,   décrié le chantre du Nouveau départ.

« Il (Talon) est venu pour affamer les jeunes. Il est venu pour détruire le tissu social et économique de notre pays », constate le président du PLP. Et de conclure « Patrice Talon n’est plus digne de diriger notre pays.  Il n’est plus digne de diriger notre pays ».

Face à un président qui ne mérite plus d’être aux commandes du Bénin, Léonce Houngbadji lance « tous ceux qui ont un amour profond pour ce pays, nous devons nous mettre ensemble, ensemble pour défendre les valeurs, les symboles et les principes de la République ».

Son appel sera-t-il entendu ?

Enchaînements dans les dérives sous le régime de la Rupture: « Ce qui est venu s’ajouter, c’est l’humiliation du Bénin au plan international », déplore Azatassou

Pour l’ancien directeur de Cabinet de Boni Yayi, le régime de la Rupture avec à sa tête le président Patrice Talon est sur une courbe descendante…

Les choses ne s’améliorent pas sous le  régime de la Rupture. Pire, elles s’aggravent. Ce   triste constat porte les griffes du coordonnateur des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Eugène Azatassou,  pour qui  aux multiples dérives constatées depuis le 6 avril est venue se griffer l’humiliation du Bénin au plan international.

Manassé AGBOSSAGA

Pour l’ancien directeur de Cabinet de Boni Yayi, le régime de la Rupture avec à sa tête le président Patrice Talon est sur une courbe descendante. Présent au meeting du Front pour le sursaut patriotique le vendredi dernier, Eugène Azatassou a laissé entendre que les choses vont de mal en pire depuis le 6 avril 2016.

A en croire le Coordonateur des FCBE, l’humiliation du drapeau béninois à l’international est venu compléter la  liste noire de la  « politique d’accaparement de l’économie par une minorité », « de bradage du patrimoine national », «d’exclusion des travailleurs ».

« Ce     qui est venu s’ajouter,  c’est l’humiliation de notre patrie, l’humiliation du Bénin au plan international », déplore Eugène Azatassou en référence à la rencontre manquée du chef de l’Etat avec son homologue français.

Patrice Talon appréciera !

Politique par la rage et la ruse: Alladatin « pense » que Djogbénou ne devait « pas le dire »

C’est sans doute une désapprobation des propos de son président d’honneur et ministre de la justice. Présent ‘‘aux cinquièmes entretiens politiques’’ le jeudi 28 septembre dernier, l’honorable Orden Alladatin a semblé ne pas approuver le groupe de mots « politique par la rage et la ruse », made in Joseph Djogbénou…

C’est sans doute une désapprobation des propos de son président d’honneur et ministre de la justice. Présent ‘‘aux cinquièmes entretiens politiques’’ le jeudi 28 septembre dernier, l’honorable Orden Alladatin a semblé ne pas approuver le groupe de mots « politique par la rage et la ruse », made in Joseph Djogbénou. S’il a essayé de justifier le contexte dans lequel le président d’honneur du parti Alternative Citoyenne a tenu ce bout de mots, Orden Alladatin a toutefois reconnu que cette expression était inopportune.

« On a dit rage et ruse.  Quand vous avez estimé que nous sommes dans une transition démocratique, parce que le pays allait mal et que des personnes vous disent oui je suis avec vous, je  suis avec toi et derrière font autre chose, vous appelé ça comment ?  Vous appelé ça la rage.  Vous appelé ça la ruse.   Et si vous ne vous contenez pas, vous allez  dire publiquement, nous allons opposer à la rage et la ruse, nous allons y opposer la rage et la ruse.  Vous le dites facilement », explique l’honorable Alladatin.

Puis de déplorer  «  mais il ne faut pas le dire. Il ne faut pas le dire. Je pense qu’il ne faut pas le dire. Je pense qu’il ne faut pas le dire ».

Manassé AGBOSSAGA

Pascal Todjinou à l’endroit de son ancien élève, Orden Alladatin « J’ai été son professeur, mais ce n’est pas ce que je lui avais appris »

Malgré la retraite syndicale, Pascal Todjinou n’a pas perdu son humour, surtout utilisé pour exprimer ses pensées. Présent aux ‘‘Cinquièmes entretiens politiques’’ organisés par l’Association béninoise de droit constitutionnel le jeudi 28 octobre dernier, l’ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) l’a prouvé…

 

Malgré la retraite syndicale, Pascal  Todjinou n’a pas perdu son humour, surtout utilisé pour exprimer ses pensées. Présent aux ‘‘Cinquièmes entretiens politiques’’ organisés par l’Association béninoise de droit constitutionnel le jeudi 28 octobre dernier, l’ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) l’a prouvé. Et à l’occasion, la spécialité de Pascal Todjinou s’est appliquée sur son ancien élève et aujourd’hui député à l’Assemblée nationale, l’honorable Orden Alladatin.

« Dans son intervention l’honorable Orden Alladatin a dit mon professeur. J’ai effectivement  été son professeur,  mais ce n’est pas ce que je lui vais appris ça. Il faut penser toujours au peuple. Il faut penser toujours au bien-être du peuple. C’est l’essentiel », ironise Pascal Todjinou après que son élève a, dans son intervention,  justifié la pertinence des actions du président Talon.

Puis,  quand l’honorable Orden Alladatin fait recours au passé pour rappeler qu’il a été de toutes les luttes, Pascal Todjinou sort à nouveau son humour pour démonter l’argument de son ancien élève.

« Oui Honorable,  vous avez parlé de sang de mouton. Vous étiez là, mais quand ça a carburé,  on ne vous a plus retrouvé. J’ai couru, dans cette course je ne vous ai plus retrouvé » ironise à nouveau l’ancien professeur à l’endroit de son élève.

Entendre ces propos de la bouche de son ancien professeur, voilà qui peut être très éprouvant.

 Manassé AGBOSSAGA

Lors du Conseil national du parti Restaurer l’Espoir: Les propos chocs de Candide Azannaï

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Candide Azannaï, c’est avant tout une force de frappe dans les interventions. Et dans son adresse au Conseil national du parti Restaurer l’Espoir le samedi 7 octobre dernier, le président du parti Restaurer l’Espoir l’a démontré. Se référant à des célèbres auteurs  (Hégel, John Rawls, Léonce Paquet), Candide Azannaï a, par des jeux de mots, réussi à aborder tous les volets de l’actualité nationale.

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Candide Azannaï, c’est avant tout une force de frappe dans les interventions. Et dans son adresse au Conseil national du parti Restaurer l’Espoir le samedi 7 octobre dernier, le président du parti Restaurer l’Espoir l’a démontré. Se référant à des célèbres auteurs  (Hégel, John Rawls, Léonce Paquet), Candide Azannaï a, par des jeux de mots, réussi à aborder tous les volets de l’actualité nationale. Raison du divorce avec le régime du Nouveau départ, déguerpissement, privatisation, privatisation et licenciement, conflits d’intérêt au sommet de l’Etat, ruée des acteurs politiques vers la marmite du Nouveau départ, Candide Azannaï a eu la transition facile pour brosser ces sujets. Morceaux choisis par Kpakpatomédias:

 

« Le dérèglement a atteint l’âme spirituelle de la Nation, les bases de notre tradition morale, menace les fondements institutionnels de la République, les secteurs vitaux de l’économie, déstabilise la sécurité financière du pays, violente la gestion des solidarités, et jette de lourdes hypothèques sur l’essence même de notre expérience démocratique »…

« Le diagnostic posé à l’issue de ce congrès concluait à un dérèglement du Bénin visiblement préjudiciable aux populations actuelles »…

« Mieux secourir les populations  plaintives sous les dégâts qu’exercent sur elles,  le Bénin déréglé par les incohérences perverses du Bénin dit Révélé »…

« Ces assises sont dédiées à la définition d’une thérapie politique en vue de permettre à notre parti d’assumer sans complaisance sa vocation de positionnement au sein des larges masses laborieuses de nos villes et de nos campagnes et sa vocation d’instrument au service de nos populations »…

Se positionner, c’est se clarifier.  C’est  se rendre lisible. Il n’y a pas de crédibilité en politique sans lisibilité »…

 

« L’Etat ne peut être réduit à une association d’individus ayant à cœur le règlement de leurs intérêts particuliers »…

« Il est honteux que l’homme politique soit un Euripide, pour qui c’est la bouche qui promets et non le cœur. C’est honteux »…

« Les pauvres de notre pays sont des résistants sociaux qui subissent presque sans secours les effets dévastateurs des complicités entre la mauvaise gouvernance et les sur-corrompus »…

« Il me parait un acte criminel d’épargner la pauvreté et de meurtrir le pauvre »…

« Il n’est pas humain de renforcer la pauvreté de la fortifier par des suppressions massives et revanchardes d’emplois  et de déclencher dans le même temps des  sévices injustifiés contre les pauvres, les marginalisés, les vulnérables. Ce n’est pas bon »…

« Les pauvres n’ont commis aucun crime en élisant l’actuel président »…

« Le Bénin n’est pas une terre de guerre. Le Bénin n’est pas une terre de brutalité. Le Bénin n’est pas une terre de génocide »…

« Grave est cette ruée de toutes les espèces politiques hétéroclites  vers une gouvernance imprévoyante, malicieusement accapareuse des sources vitales de notre pays, des ressources du pays, filoute, gloutonne des marchés publics. Comment expliquer une ruée hétéroclite politique vers la mal gouvernance des sources vitales de l’économie ? »…

« Il est nécessaire que nous nous démarquions de la tragi-comédie politique qui se déroule honteusement actuellement. C’est une tragi-comédie politique »…

 

« Si le congrès  a décidé de suspendre toue relation avec la gouvernance sur-pillage et perverse qui exhibe comme leurre la rupture et comme épouvantail la rage, la haine et la vengeance, il est une conséquence des plus logiquement lucide, que notre parti prenne comme vous venez de décider l’engagement d’une opposition pure et nette. Une opposition pure et nette si nous mesurons à sa juste valeur le sacrifice qui a été les nôtres dans l’alternance intervenue le 6 avril 2016. Une opposition pure et nette, si nous avons le souci minima de limiter pour nos populations et notre pays les effets néfastes d’une dérive pathologique actuelle au sommet de l’Etat. Une telle opposition virile est la voie royale pour l’intérêt général pour notre parti l’opposition. C’est ce que le peuple attend de nous.  Et nous devons écouter ce peuple meurtri qui nous appelle au secours »…

« L’Adn de notre parti est celui d’un genre brave. Nous devons nous référer à cet Adn »…

« Des rapports qui nous sont présentés par Dr Hounsa sur la rupture et l’Etat de notre pays et par l’inspecteur Sabadagbo sur l’évaluation de nos relations politiques avec le nouveau départ, le Conseil national a purgé la position de notre parti de toute ambigüité, de toute manipulation polysémique. il est clair qu’en sortant de cette salle, il n’y aura pas de déchets dans notre positionnement. Notre positionnement est sans déchet.  C’est une position claire et nette. Il n’y a  pas d’angle d’interprétation. L’ange de polémique est à 0 degré »…

« Nous avons les capacités de cette opposition. Nous avons les capacités intellectuelles. Nous avons les réseaux. Nous avons les ressources. Nous avons l’expérience. Nous avons l’ancienneté »…

« Nous devons adopter un protocole organisationnel interne idoine »…

Manassé AGBOSSAGA

A l’issue de son conseil, national tenu le 7 octobre à Abomey: Lune de fiel consommée, Restaurer l’Espoir opposant à Talon (Le député Patrice Nobimè exclu du parti)

La lune de fiel entre le parti Restaurer l’Espoir et le régime du Nouveau départ est consommée. Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, le 27 mars 2017, puis la suspension des relations avec le régime de la Rupture, prise le 3 juin à l’issue du congrès ordinaire, le  parti Restaurer l’Espoir se …

Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, puis la suspension des relations du parti avec le régime de la Rupture, Restaurer l’Espoir s’engage dans l’opposition. La décision a été prise à l’issue du Conseil national du parti qui a eu lieu à Bis hôtel d’Abomey ce samedi 7 octobre 2017, sous le thème « Mieux s’organiser pour mieux défendre les populations ».

Manassé AGBOSSAGA

La lune de fiel entre le parti Restaurer l’Espoir et le régime du Nouveau départ est consommée. Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, le 27 mars 2017, puis la suspension des relations avec le régime de la Rupture, prise le 3 juin à l’issue du congrès ordinaire, le  parti Restaurer l’Espoir se déclare opposant  au régime de la rupture, dont il a énormément contribué à l’avènement.  A l’issue de son Conseil national tenu le samedi dernier dans la citée d’Abomey, le parti Restaurer l’Espoir s’est officiellement engagé dans l’opposition. Ceci  après une évaluation de la qualité des relations  entre le Nouveau départ et Restaurer l’Espoir, d’une part, et l’évaluation de  l’impact de la rupture sur l’Etat de la Nation, d’autre part.

Il est ensuite revenu à Guy Mitokpè, reconduit dans ses fonctions de secrétaire général du parti de prononcer la sentence « Le conseil national  félicite la décision de suspension de toutes relations du parti avec le régime de la Rupture prise au cours du 3è congrès ordinaire. Après examen des rapports des deux commissions d’experts du parti instruit par le congrès, sur l’impact des actions du régime dit de la Rupture sur les populations, dans un premier temps, et dans un second temps sur la qualité des relations entre notre parti et le régime actuel jusqu’au 27 mars 2017, le Conseil national décide que le parti se positionne du côté des populations qui subissent les errements du régime et recommande au parti d’animer une opposition pure, nette et constructive à ce régime ».

« Si le congrès  a décidé de suspendre toue relation avec la gouvernance sur-pillage et perverse qui exhibe comme leurre la rupture et comme épouvantail la rage, la haine et la vengeance, il est une conséquence des plus logiquement lucide, que notre parti prenne comme vous venez de décider l’engagement d’une opposition pure et nette. Une opposition pure et nette si nous mesurons à sa juste valeur le sacrifice qui a été les nôtres dans l’alternance intervenue le 6 avril 2016. Une opposition pure et nette, si nous avons le souci minima de limiter pour nos populations et notre pays les effets néfastes d’une dérive pathologique actuelle au sommet de l’Etat. Une telle opposition virile est la voie royale pour l’intérêt général pour notre parti l’opposition. C’est ce que le peuple attend de nous.  Et nous devons écouter ce peuple meurtri qui nous appelle au secours », renchérit pour sa part Candide Azannaï avant d’ajouter « le Conseil national a purgé la position de notre parti de toute ambigüité, de toute manipulation polysémique. Il est clair qu’en sortant de cette salle, il n’y aura pas de déchets dans notre positionnement. Notre positionnement est sans déchet.  C’est une position claire et nette. Il n’y a  pas d’angle d’interprétation. L’ange de polémique est à 0 degré ».

Moyens pour animer l’opposition

Ce nouveau positionnement politique du parti ne fait pas peur à  Candide Azannaï. Dans son discours programme.  Il a rassuré les uns et les autres sur la capacité du parti et de ses membres à contrer  le régime du Nouveau départ dans son « dérèglement brutal qui a atteint l’âme spirituelle de la nation, les bases de notre tradition morale, et qui  menace les fondements institutionnels de la République, les secteurs vitaux de l’économie, déstabilise la sécurité financière du pays, violente la gestion des solidarités, et jette de lourdes hypothèques sur l’essence même de notre expérience démocratique ».

« Nous avons les capacités de cette opposition. Nous avons les capacités intellectuelles. Nous avons les réseaux. Nous avons les ressources. Nous avons l’expérience. Nous avons l’ancienneté », rassure l’ancien ministre de la défense.

Exclusion de l’honorable Nobimè

L’autre décision forte issue du Conseil national reste l’exclusion de l’honorable Nobimè de l’écurie du parti Restaurer l’Espoir. Ici encore, c’est le secrétaire général du parti qui a prononcé la sentence.

« Le Conseil national  après analyse des dernières prises de position au sein de l’hémicycle de l’honorable député Patrice Nobimè  et de ses prises de parole contraire à la ligne idéologique et politique du parti sur les questions d’intérêts national,  après de multiples interpellations et de moments d’échanges sans succès, le Conseil national  décide de son exclusion de toutes les instances du parti », prononce l’honorable Mitokpè.

Pour l’avenir, le parti Restaurer l’Espoir compte s’appuyer sur les 17 membres du  bureau exécutif national, les membres  cabinet, les membres structures décentralisées du parti désignés à l’issue du Conseil national.

A ces derniers, le président Azannaï lance «    Nous devons adopter un protocole organisationnel interne idoine ».

Pourvu  que le message soit reçu !

A l’issue de son conseil, national tenu le 7 octobre à Abomey:Lune de fiel consommée, Restaurer l’Espoir opposant à Talon

Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, puis la suspension des relations du parti avec le régime de la Rupture, Restaurer l’Espoir s’engage dans l’opposition. La décision a été prise à l’issue du Conseil national du parti qui a eu lieu à Bis hôtel d’Abomey ce samedi 7 octobre 2017, sous le thème « Mieux s’organiser pour mieux défendre les populations ».
Manassé AGBOSSAGA
La lune de fiel entre le parti Restaurer l’Espoir et le régime du Nouveau départ est consommée. Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, le 27 mars 2017, puis la suspension des relations avec le régime de la Rupture, prise le 3 juin à l’issue du congrès ordinaire, le parti Restaurer l’Espoir se déclare opposant au régime de la rupture, dont il a énormément contribué à l’avènement. En à l’issue de son Conseil national tenu le samedi dernier dans la citée d’Abomey, le parti Restaurer l’Espoir s’est officiellement engagé dans l’opposition. Ceci après une évaluation de la qualité des relations entre le Nouveau départ et Restaurer l’Espoir, d’une part, et l’évaluation de l’impact de la rupture sur l’Etat de la Nation, d’autre part.
Il est ensuite revenu à Guy Mitokp, reconduit dans ses fonctions de secrétaire général du parti de prononcer la sentence « Le conseil national félicite la décision de suspension de toutes relations du parti avec le régime de la Rupture prise au cours du 3è congrès ordinaire. Après examen des rapports des deux commissions d’experts du parti instruit par le congrès, sur l’impact des actions du régime dit de la Rupture sur les populations, dans un premier temps, et dans un second temps sur la qualité des relations entre notre parti et le régime actuel jusqu’au 27 mars 2017, le Conseil national décide que le parti se positionne du côté des populations qui subissent les errements du régime et recommande au parti d’animer une opposition pure, nette et constructive à ce régime ».
« Si le congrès a décidé de suspendre toue relation avec la gouvernance sur-pillage et perverse qui exhibe comme leurre la rupture et comme épouvantail la rage, la haine et la vengeance, il est une conséquence des plus logiquement lucide, que notre parti prenne comme vous venez de décider l’engagement d’une opposition pure et nette. Une opposition pure et nette si nous mesurons à sa juste valeur le sacrifice qui a été les nôtres dans l’alternance intervenue le 6 avril 2016. Une opposition pure et nette, si nous avons le souci minima de limiter pour nos populations et notre pays les effets néfastes d’une dérive pathologique actuelle au sommet de l’Etat. Une telle opposition virile est la voie royale pour l’intérêt général pour notre parti l’opposition. C’est ce que le peuple attend de nous. Et nous devons écouter ce peuple meurtri qui nous appelle au secours », renchérit pour sa part Candide Azannaï avant d’ajouter « le Conseil national a purgé la position de notre parti de toute ambigüité, de toute manipulation polysémique. Il est clair qu’en sortant de cette salle, il n’y aura pas de déchets dans notre positionnement. Notre positionnement est sans déchet. C’est une position claire et nette. Il n’y a pas d’angle d’interprétation. L’ange de polémique est à 0 degré ».
Moyens pour animer l’opposition
Ce nouveau positionnement politique du parti ne fait pas peur à Candide Azannaï. Dans son discours programme. Il a rassuré les uns et les autres sur la capacité du parti et de ses membres à contrer le régime du Nouveau départ dans son « dérèglement brutal qui a atteint l’âme spirituelle de la nation, les bases de notre tradition morale, et qui menace les fondements institutionnels de la République, les secteurs vitaux de l’économie, déstabilise la sécurité financière du pays, violente la gestion des solidarités, et jette de lourdes hypothèques sur l’essence même de notre expérience démocratique ».
« Nous avons les capacités de cette opposition. Nous avons les capacités intellectuelles. Nous avons les réseaux. Nous avons les ressources. Nous avons l’expérience. Nous avons l’ancienneté », rassure l’ancien ministre de la défense.
Exclusion de l’honorable Nobimè
L’autre décision forte issue du Conseil national reste l’exclusion de l’honorable Nobimè de l’écurie du parti Restaurer l’Espoir. Ici encore, c’est le secrétaire général du parti qui a prononcé la sentence.
« Le Conseil national après analyse des dernières prises de position au sein de l’hémicycle de l’honorable député Patrice Nobimè et de ses prises de parole contraire à la ligne idéologique et politique du parti sur les questions d’intérêts national, après de multiples interpellations et de moments d’échanges sans succès, le Conseil national décide de son exclusion de toutes les instances du parti », prononce l’honorable Mitokpè.
Pour l’avenir, le parti Restaurer l’Espoir compte s’appuyer sur les 17 membres du bureau exécutif national, les membres cabinet, les membres structures décentralisées du parti désignés à l’issue du Conseil national.
A ces derniers, le président Azannaï lance « Nous devons adopter un protocole organisationnel interne idoine ».
Pourvu que le message soit reçu !