Œuvre divine ou satanique ?/Bénin: L’ex ‘‘Roi des Fous’’ délivre un ‘‘politicien clown’’ des « mauvais esprits »

Il n’y pas que Jésus, les pasteurs, prêtres et autres hommes de Dieu qui réalisent les miracles. Les fous ont aussi ce don. Frédéric Béhanzin, ex-membre des ‘‘Fous du Roi’’, étiquette avec laquelle il a soutenu de jour comme de nuit, sous le soleil comme sous la pluie,  dans le faux comme dans le vrai, l’ex-président Boni Yayi  vient de le  démontrer…

Il n’y pas que Jésus, les pasteurs, prêtres et autres hommes de Dieu qui réalisent les miracles. Les fous ont aussi ce don. Frédéric Béhanzin, ex-membre des ‘‘Fous du Roi’’, étiquette avec laquelle il a soutenu de jour comme de nuit, sous le soleil comme sous la pluie,  dans le faux comme dans le vrai, l’ex-président Boni Yayi  vient de le  démontrer.

Manassé AGBOSSAGA

Inimaginable, mais vrai ! Libéré de sa folie depuis le 6 avril 2016, date du départ de son mentor Boni Yayi, ‘‘l’ex-Roi des fous’’ vient de réaliser un miracle.  Porté par l’esprit divin ou diabolique, Frédéric Béhanzin a réussi  à libérer Loth Houénou des « esprits démoniaques ». Ce « politicien clown » qui amusait la galerie sur les réseaux sociaux  est depuis ce vendredi 10 novembre 2017 libéré des « esprits mauvais » qui à en croire ses propos l’envoutaient.

En effet au cours d’une manifestation politique organisée  à 12h, qui d’ailleurs faut-il l’avouer reste la spécialité de Frédéric Béhanzin,  Loth Houénou a fait la confession d’être animé par les « esprits mauvais ». Selon lui, ses paroles incendiaires contre le président de la République, Patrice Talon, ses scènes théâtrales, ses chansons, sa présence aux côtés du Front pour le sursaut patriotique (FSP), sa présence aux rassemblements des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE)  et autres étaient en réalité le fruit des « esprits démoniaques ».

Mais désormais, sans avoir mis pied dans une confession religieuse, ou   sans avoir vu un « charlatan »,  Loth Houénou dit être libéré de ses « mauvais esprits ».  Un miracle  qui porte le nom de l’ex-« Roi des Fous », Frédéric Béhanzin.

« Satan avait utilisé  Loth Houénou pour nous distraire », confie Frédéric Béhanzin devant ses fidèles qui ont fait le déplacement de la maison des jeunes d’Agla, malgré le chaud soleil qui a prévalu sur Cotonou.

Les abonnés des réseaux sociaux qui étaient lassés des fichiers audio de « ‘‘l’adogocrate’’ politicien » de Loth Houénou peuvent malgré eux remercier l’ex ‘‘Roi des Fous’’. Mais attention pour combien de temps.

Que faut-il attendre d’un homme libéré des « démons » par un « fou » ?

Après sa sortie de prison: Robert Yèhouénou règle ses comptes avec Talon, Béhanzin et consorts (Le président du MozeBe revient sur ses relations avec Boni Yayi et son empire financier)

La gouvernance Talon, ses relations avec Boni Yayi, son ‘‘empire financier’’, le remaniement,  le Ravip,  et autres.   Le président du   Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir (Mozebe), aborde sans tabou ses sujets. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de Kpakpatomédias, Robert Yèhouénou, placé sous mandat de dépôt en novembre 2016 dans la supposée affaire de mauvaise gestion à la Société d’exploitation et de gestion du guichet unique du Bénin (Segub), puis  libéré il y a quelques mois grâce à un non lieu prononcé passe au scanner l’actualité nationale ainsi que la sienne…

La gouvernance Talon, ses relations avec Boni Yayi, son ‘‘empire financier’’, le remaniement,  le Ravip,  et autres.   Le président du   Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir (Mozebe), aborde sans tabou ses sujets. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de Kpakpatomédias, Robert Yèhouénou, placé sous mandat de dépôt en novembre 2016 dans la supposée affaire de mauvaise gestion à la Société d’exploitation et de gestion du guichet unique du Bénin (Segub), puis  libéré il y a quelques mois grâce à un non lieu prononcé passe au scanner l’actualité nationale ainsi que la sienne. Il en profite aussi pour donner des coups à Patrice Talon, Frédéric Béhanzin et à ses détracteurs.  

Kpakpatomédias: Robert Yèhouénou, vous êtes le président du Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir  (Mozebe), ex- Mouvement des zémidjans pour un Bénin émergent. Depuis l’avènement du régime du Nouveau départ, votre mouvement est inactif. Qu’est ce qui justifie cet état de chose ?

Robert Yèhouénou: Effectivement, je suis le président du Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir  (Mozebe), ex-Mozebe. Le Mozebe est un mouvement né avec les dents. Contrairement  à ce que  pensent certains, le Mozeb n’a pas  disparu avec l’avènement du régime de la Rupture.  Le Mozeb est là, existe et sera là à toutes les occasions. Nous avons juste fait un repli tactique. On dit pour  bien sauter, il faut reculer. Nous avons fait ce repli tactique, et maintenant nous sommes en train de nous apprêter pour bien bondir, non sur des hommes,  mais sur le régime de la dictature, le régime despote, le régime autocratique de Patrice Talon qui ne fait qu’affamer le peuple.

Avec le Mouvement des zémidjans pour  un Bénin émergent (Mozebe), vous vous êtes fait remarquer comme soutien numéro 1 de  Boni Yayi, même si au finish vous l’avez lâché. Quelles sont aujourd’hui vos relations avec l’ancien président de la République ?

(Rire)… Non,  je ne l’ai pas lâché. C’est parce que lui aussi à un moment donné n’avait pas tenu ses promesses. J’appartiens à une corporation. Il a promis un milliard aux zémidjans  pour leur reconversion. Mais,  le moment venu,  il ne l’a pas fait.

Les collègues m’ont dit Monsieur  le  président si vous ne vous manifestez pas pour nous décrocher notre milliard, on va vous lâcher. Mais, moi j’ai besoin de ceux-là pour être encore crédible. Donc,  je n’ai fait que suivre la voie des zémidjans.

Le président Boni Yayi,  a compris cela, mais c’était trop tard. Les conséquences sont aujourd’hui incalculables. Sinon nos relations sont bonnes.

A quand remonte votre dernière rencontre avec le président Boni Yayi ?

(Rire)…On se voit, mais pas officiellement comme d’habitude. Mais on se voit, on se salue. (Sourire)… En tout cas, nous avons gardé de bon rapport.

Sinon aujourd’hui vous êtes avec  Boni Yayi, Sébastien Ajavon, … 

Moi aussi j’aviserai. (Rire)…

Vos détracteurs vous accusent d’utiliser les zémidjans pour améliorer votre situation financière, votre condition de vie. Certains disent d’ailleurs que vous roulez en véhicule pendant qu’eux conduisent des motos. Que répondez-vous à ces accusations ?

J’entends ces critiques.  Mais  vous savez, c’est humain. La mentalité humaine est autre chose. Quand j’étais à Fifadji en train de vendre le croupion de dinde et le ‘‘piron’’, est-ce qu’ils savaient ce que je faisais avec mon argent ? Certains ont même dit,  que j’ai construit des maisons  à étage.  Je n’ai jamais construit un rez-de-chaussée, même ma véranda, j’ai envie de la couler mais je n’y arrive pas, parce que ça a un coût.  Des gens véhiculent des informations erronées, tronquées.

C’est vrai que chacun à son luxe ou son plaisir. Moi, j’ai de véhicule,  mais je ne le dois  pas à la politique uniquement. J’ai des activités. J’ai géré un projet Belge qu’eux autres ne savent pas. Ils peuvent aller se renseigner  à la Confédération des syndicats autonomes du Bénin. J’ai géré un projet Belge pour mon syndicat. Et ce projet, je ne peux pas vous mentir et dire que je n’ai rien tiré comme profit dedans.

Après ça, j’ai d’autre chose. Je suis à Cotonou mais au moment des travaux champêtres, je disparais. Mais,  ils ne savent pas là où je vais. Je vais cultiver. Evidemment,  je ne tiens plus la houe et la machette, mais je donne de l’argent à des gens pour les travaux champêtres. Eux autres,  ils achètent le maïs avant de manger, mais  moi je n’ai jamais acheté du maïs avant de manger.

Les gens ont même dit que j’ai des fermes d’élevage. Là encore je vous dis que  c’est ma maison,  que j’ai divisé en deux pour prendre un côté pour l’élevage.  C’est ce qu’ils n’ont pas compris. Donc,  c’est de l’intoxication pure.

Récemment on sait que vous avez eu des démêlés avec la justice. Dîtes-nous, où  en êtes-vous aujourd’hui ?

J’ai été une victime. Mais je remercie notre justice, qui a été indépendante et impartiale. Une justice qui n’a pas voulu suivre le pas politique, sans quoi je serai toujours en détention.

Si la justice avait été prise en otage, je serai encore en détention. C’est un non lieu qui finalement a été rendu par la Cour d’appel, et j’ai pu retrouver ma liberté. Je suis libre de mes mouvements.

Les gens ont  dit que j’ai empoché des millions, des milliards, c’est faux.

Les gens ont voulu profiter de mon arrestation pour pouvoir intoxiquer davantage le peuple. Les gens sont jusqu’à aller dire que je prends trois milliards par semaine ou par mois, c’est faux. L’argent incriminé n’a pas été donné à Robert Yèhouénou.  C’est donner à Mozebe pour payer le loyer du siège. C’est le président Boni Yayi même qui payait le loyer. Je ne sais pas quelle mouche a piqué Béhanzin pour qu’il vienne dire non,  n’allez plus chercher l’argent chez Boni Yayi, nous sommes tous de la mouvance,  je prends ça en charge. Il a fait ça avec son bénéfice réalisé de la prostitution politique. Aujourd’hui,  il va à la rupture et il veut me livrer.

L’autre chose, quand j’ai demandé pourquoi tous ceux qui étaient dans le bureau n’ont pas été arrêtés, on m’a dit que c’est parce que je suis le président. Mais Frédéric Béhanzin n’a pas donné d’assistance uniquement à Mozebe. Il en a donné à plus de 10 groupes.  Pourquoi ces dix groupes là n’ont pas été arrêtés ?  Vous comprenez donc qu’on voulait juste m’humilier, m’abattre pour  que mon organisation se disloque.

Le Berger a été attaqué, on a cru que les brebis vont se disperser, mais les brebis se sont cachées  pour attendre la sortie de leur berger. Ils sont encore avec leur berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.

Le régime Talon est venu pour régler les comptes à ceux qui lui avaient créé des ennuis.

Si vous le voulez bien, abordons à présent l’actualité nationale. Le président Patrice Talon a pris les reines du pays depuis le 6 avril 2O16.  Comment appréciez-vous la gestion du pays ?

Le peuple a été dupé. ‘‘Agbonnon’’ n’est pas  venu pour redresser le pays, mais plutôt  pour le  piller.

Ce  n’est un secret pour personne que lorsque le régime Talon s’est installé, la première opération,  c’est le déguerpissement sauvage. Et  aujourd’hui nos femmes sont livrées à la prostitution. Ceux qui vendaient aux bords des voies n’ont plus de  places aujourd’hui pour exercer leurs activités. Nous sommes pourtant un pays pauvre. Nous avions toujours l’habitude de vendre aux bords des voies. Les femmes ont l’habitude de vendre aux bords des voies pour nourrir leurs familles. Aujourd’hui on a tout cassé pour dire qu’on veut embellir la ville de Cotonou. Montrez-moi où on est en train d’embellir la ville ?  Qu’est ce que cela a donné ?

Au contraire c’est devenu un dépotoir ou des urinoirs qu’on a créé. Allez à Tokpa, vous allez vous en rendre compte.

La chasse aux sorcières a continué.  Ça  a gagné le rang de ceux qui vendent les produits pharmaceutiques à Gbogbanou.

Nos sociétés sont en voie d’être bradées. Ceux qui sont en dessous et qui les rachètent, sont les amis du chef de l’Etat.  Ce sont les proches du président de la République.  On ne sait même pas si lui-même n’est pas en train de prendre certaines sociétés  en mettant le nom de ses amis dessus.

La Sonapra n’existe plus. Le coton, c’est Patrice Talon. Le port, le PVI, c’est lui. Un conteneur qui rentre aujourd’hui au port avant de sortir doit payer quelque chose à la  société de Talon. Et le PVI est en train de ruiner les populations.

Notre fameux sac  ordinaire qu’on appelle ‘‘Gbédji gblé’’ ou ‘‘bafana’’, avant c’était à  100 Fcfa, mais aujourd’hui, cela coûte  150 Fcfa. La tomate en boîte est passée de  250 Fcfa, à 300 Fcfa.  Le savon qu’on appelle Fanico que moi j’ai toujours acheté à 200, 225 Fcfa,  est à  400Fcfa actuellement. Voilà les effets corolaires, les impacts du PVI.

Au campus, les enfants des pauvres ne peuvent plus aller au campus.

Vous constatez que le peuple a été dupé et qu’aujourd’hui ce peuple n’a  plus rien à attendre du régime Talon. Il faut plutôt s’unir et dire halte à la gabegie, halte au désordre et au pillage de l’économie nationale.

Talon ne peut rien apporter à cette Nation que la misère et la faim

Quelle  lecture faites-vous du deuxième gouvernement de Patrice Talon, dévoilé le vendredi 27 octobre 2017 et qui comporte 22 membres, sans compter le ministre d’Etat Pascal Koupaki ?

Je crois que changer l’étiquette à la marchandise ne veut rien dire. La marchandise demeure la même. Ce gouvernement qui vient de connaître le jour ne peut rien apporter. Patrice Talon n’a fait que changer ceux qui sont peut-être un peu gênant dans le gouvernement. Il s’est débarrassé d’eux et a pris d’autres amis qu’il n’a pas pu recaser lors du premier gouvernement. Je ne sais pas si ce sont ceux là qui vont apporter quelque chose à la Nation.

L’actualité c’est aussi le Ravip, dont la première phase a démarré depuis le 1er novembre dernier. Votre position sur le Ravip ?

Je ne vais pas animer la polémique là-dessus. Ne faisons pas l’erreur de 2011. En 2011,  les opposants au régime Yayi ont dit,  nous n’allons pas nous faire enrôler.  Et ils ont été surpris lorsque la Cour constitutionnelle a déclaré que c’est avec ça qu’on ira aux élections. Des centaines de milliers d’électeurs n’ont pas pu se faire enrôler. Si tous s’étaient enrôlés, Boni  Yayi n’allait pas réaliser le Ko. Ceux qui devraient voter en principe pour l’opposition ne se sont pas faits enrôler parce qu’on leur a dit : n’allez pas vous faire enrôler.

Donc par rapport au Ravip, j’invite toute la population à aller se faire enrôler.  Mais,  nous allons nous battre pour que  Safran ne soit pas l’opérateur qui va faire le travail, puisque c’est un spécialiste de la fraude. C’est Safran qui a organisé le ko en Côte-d’Ivoire, les élections kenyanes ont été annulées grâce à Safran, en Guinée, la même chose, pareil au Niger.

Est-ce que c’est ça que nous allons amener ici ?  Nous, nous  voulons des élections transparentes et équitables. Si les élections étaient truquées en 2016, Patrice Talon n’allait pas être président de la République.

Safran a reçu l’accord gré à gré.  Comment on peut donner un marché de plusieurs milliards à des amis sans passer par des structures compétentes. Non,  ça c’est de la tricherie et de la fraude.

Mais le Ravip ne va pas servir  de fichier électoral…

Oubliez ! Patrice Talon  a dit qu’il va aviser,  et il est déjà en train d’aviser. Il veut passer par cette opération du Ravip pour bien se positionner,  mais il sera surpris.  Le peuple béninois est un peuple mûr.

Pour conclure

Le peuple doit barrer la route à Talon et à son équipe pour qu’ils ne pillent plus davantage l’économie nationale. Ce régime mange avec des perles.

Réalisation: Manassé AGBOSSAGA

Géant meeting à la place Bulgarie samedi dernier:Enième offensive de Gatien Adjagboni pour la réussite du Ravip

Le leader de ‘‘MITCHITE’’  multiplie les offensives pour la réussite de l’opération du Recensement administratif  à vocation d’identification  (Ravip), notamment dans le 11è arrondissement de Cotonou. Après la tournée de sensibilisation à la base démarrée depuis le lundi 23 octobre 2017, l’infatigable Gatien Adjagboni a initié ce samedi 4 novembre 2017 à la place Bulgarie un  géant meeting de mobilisation en faveur du Ravip…

Le leader de ‘‘MITCHITE’’  multiplie les offensives pour la réussite de l’opération du Recensement administratif  à vocation d’identification  (Ravip), notamment dans le 11è arrondissement de Cotonou. Après la tournée de sensibilisation à la base démarrée depuis le lundi 23 octobre 2017, l’infatigable Gatien Adjagboni a initié ce samedi 4 novembre 2017 à la place Bulgarie un  géant meeting de mobilisation en faveur du Ravip.

Manassé AGBOSSAGA

L’auteur du ‘‘Servir autrement la communauté’’ met son esprit citoyen et son génie au service du Ravip. Après la tournée de sensibilisation du Ravip qui l’a conduit de jour comme de nuit  dans les quartiers, et maisons des populations de Houéjiho, Vodjè centre, Gbégamey, Mifongou, Vèdoko, Gbèdiga, Houénoussou, … Gatien Adjagboni    a organisé le samedi dernier à la place Bulgarie de Gbégamey un géant meeting de mobilisation en faveur du Ravip, outil de développement. A l’occasion le menu proposé aux populations des différents quartiers du 11è arrondissement de Cotonou sorties massivement avec leurs pièces d’identité, malgré l’heure retenue (7h du matin) variait entre sketch, animation pour mettre en exergue les avantages du Ravip et un petit déjeuner pour prendre des forces avant d’aller faire le rang pour se faire recenser.

Une présence massive qui à en croire, Johnson Rodolphe, représentant des jeunes, Pélagie Agossou, représentante des femmes, et Grégoire Soho, représentant des sages traduit leur confiance à leur « grand frère », leur « fils », qui est venu les voir pour leur rassurer sur le bien fondé du Ravip.

« Nous  lui faisons entièrement confiance et ce qu’il nous invite à faire nous le ferons », martèle Johnson Rodolphe.

Des propos qui ne manqueront pas de réconforter Gatien Adjagboni, resté silencieux devant les caméras.

Un silence  qui témoigne,  si besoin en était que l’homme n’entend pas s’appuyer sur le Ravip pour s’attirer les projecteurs. Cela s’appelle tout simplement ‘‘ Servir autrement la communauté’’.

Nouveau gouvernement de Patrice Talon: L’honorable N’OUEMOU salue la création du ministère de l’Eau

Quelques jours après le remaniement ministériel, l’honorable Domitien N’OUEMOU apprécie et analyse les défis qui attendent la nouvelle équipe gouvernementale
Après plus de 18 mois de fonctions, le président de la république Patrice TALON a jugé utile de renouveler les membres de son gouvernement…

« Quelques jours après le remaniement ministériel, l’honorable Domitien N’OUEMOU apprécie et analyse les défis qui attendent la nouvelle équipe gouvernementale
Après plus de 18 mois de fonctions, le président de la république Patrice TALON a jugé utile de renouveler les membres de son gouvernement. De 21 membres, nous sommes passés à 23 membres pour ce qui concerne le deuxième gouvernement de la rupture. Des ministres ont conservé leurs postes, certains sont partis et d’autres ont fait leurs entrées, c’est ce qui ressort de ce gouvernement. Cette nouvelle équipe mise en place par le président Patrice TALON montre toute l’admiration que le chef de l’État a pour son peuple. Conscient que les oeuvres sociales doivent être au coeur du développement, le président a alors consacré un ministère tout entier aux actions devant soulager les peines des populations. Mais, ce qui attire mon attention, c’est le message que le président Patrice TALON envoie aux populations en consacrant un ministère à l’eau et des mines. Il entend réellement doter les populations de l’eau potable. En effet, il faut reconnaître que les populations des villes du Bénin souffrent encore de l’accès à l’eau potable. C’est triste, mais c’est encore une réalité au Bénin. Alors nous espérons que ce genre d’irrégularités soit conjugué au passé. Ce gouvernement est donc un gouvernement de combat et très proche des réalités ainsi que des aspirations du peuple. Alors nous souhaitons bonne chance à cette nouvelle équipe gouvernementale ».
Honorable Domitien N’OUEMOU

Crise au sein du conseil communal de Cobly: La médiation de l’honorable N’OUEMOU sauve le maire NEKOUA (La preuve que l’élu du peuple est préoccupé par le développement de sa base)

Le vent de la destitution des maires qui sévit au Bénin ces jours-ci, a failli emporter le maire de commune de Cobly. Tel un messie, il a fallu la médiation de l’honorable Domitien N’OUEMOU pour ramener les dissidents à l’ordre et instaurer un vrai dialogue au sein du conseil communal…

Le vent de la destitution des maires qui sévit au Bénin ces jours-ci, a failli emporter le maire de commune de Cobly. Tel un messie, il a fallu la médiation de l’honorable Domitien N’OUEMOU pour ramener les dissidents à l’ordre et instaurer un vrai dialogue au sein du conseil communal.
Démarré en septembre dernier, le processus de destitution du maire de Cobly n’aura pas finalement lieu. Sans risque de se tromper, cette histoire semble désormais rangée au passé. En tout cas, c’est ce qui ressort de cette crise qui n’a pas duré. Et ceci a pu être possible grâce à l’intervention de l’élu du peuple. En effet, l’élu de la 3ème circonscription électorale, l’honorable Domitien N’OUEMOU puisque c’est de lui qu’il s’agit , a réussi non seulement à faire renaître la confiance au sein du conseil communal de Cobly, mais aussi à instaurer un vrai dialogue entre les différents acteurs de la gouvernance locale. C’est grâce à ces multiples interventions que le maire Théophile NEKOUA a réussi a conserver son fauteuil.
En effet, il était reproché au maire une lenteur dans la mise des microprojets financés par les différents partenaires au développement et une gestion un peu solitaire des affaires concernant la mairie. Des arguments brandis par les dissidents, mais qui n’étaient trop pertinents pour relever le maire de ses fonctions. Car selon des sources digne de foi, les dissidents tenaient coûte que coûte à renverser le maire pour des règlements de compte et non pour sa gestion qu’ils qualifiaient de hasardeuse.
C’est même pour cette raison que l’élu du peuple a mis son expertise au profil des acteurs de la gouvernance locale de sa commune tout en faisant comprendre à tout un chacun que le développement à la base est l’affaire de tous. Cette médiation réussite prouve que l’honorable se préoccupe des questions du développement de sa localité. Cette crise conjugué au passé doit nécessairement réconforter l’élu du peuple, car tout porte à croire qu’il est écouté par sa base et à les siens derrière lui. Un signe qui prouve qu’il rassemble et fait l’unanimité dans son fief électoral.
Alain Kolawolé ALAFAI

Azandé, Toléba, Sranon, Aholou Kèkè, Zannou: SOS ! Qui a les nouvelles de ces Cinq acteurs politiques ?

Depuis le 6 avril 2016, les vocables  ‘‘Changement’’ et  ‘‘Refondation’’ de Boni Yayi ont laissé place à celui de ‘‘Nouveau départ’’ de Patrice Talon. Et comme par magie, ce slogan a fait disparaître   des acteurs politiques,  qui par le passé étaient très actifs.  De cette longue liste de politiciens disparus,  Kpakpatomédias s’est souvenu de cinq  figures  sans toutefois  pouvoir préciser leurs positions géographiques et politiques…

Depuis le 6 avril 2016, les vocables  ‘‘Changement’’ et  ‘‘Refondation’’ de Boni Yayi ont laissé place à celui de ‘‘Nouveau départ’’ de Patrice Talon. Et comme par magie, ce slogan a fait disparaître   des acteurs politiques,  qui par le passé étaient très actifs.  De cette longue liste de politiciens disparus,  Kpakpatomédias s’est souvenu de cinq  figures  sans toutefois  pouvoir préciser leurs positions géographiques et politiques.

Manassé AGBOSSAGA

Commençons notre revue des disparus politiques depuis l’arrivée de Patrice Talon par ceux qui sont restés fidèles à Boni Yayi jusqu’à ses dernières heures au palais de la marina. Et ici, reconnaissons à César ce qui est à César en débutant par celui là que les syndicalistes et autres n’oublieront jamais.

Placide Azandé

L’homme qui a démontré à Boni Yayi sa fidélité sans limite en réprimant sévèrement la marche organisée par Todjinou, Iko  et autres en 2013    est aujourd’hui invisible. Depuis l’arrivée de Patrice Talon, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la sécurité est absent du débat politique. A l’image de l’ex- Front pour une alternative patriotique de Marcel de Souza auquel il a appartenu, Placide Azandé est muet sur l’actualité nationale. La destitution des maires, la fusion de la gendarmerie et de la police en une force unique, la ligne rouge de son collègue préfet Modeste Toboula, les départs en cascade dans les rangs des Forces cauris pour un Bénin émergent et autres sujets d’intérêts nationaux  sont pour l’heure restés indifférents à l’ancien premier adjoint au maire de la commune d’Abomey-Calavi, et préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral.

Le Nouveau départ a-t-il fait perdre à Azandé son zèle et son inspiration ?

Soumanou Toléba

Restons avec ceux qui du début jusqu’à la fin sont restés fidèles à Boni Yayi en mentionnant en deuxième position le nom de l’ancien ministre de la culture et du tourisme, Soumanou Toléba. Depuis l’arrivée du chantre du Nouveau départ, l’homme est entré dans un profond sommeil. Soumanou Toléba qui multipliait les initiatives pour rivaliser avec la panoplie d’acteurs politique à Djougou est aujourd’hui invisible, même au microscope. Autrefois très créatif pour marquer sa présence, Soumanou Toléba a aujourd’hui l’esprit facile pour se taire sur tous les sujets, même sur ceux liés à sa personne. Le texte laconique et sans signature qui est venu démentir l’appui financier de l’homme à Loth Houénou en dit long.

Le scandale financier de 14 milliards révélé par le Fonac de Jean-Baptiste Elias contraint t-il  l’ancien Directeur général de la Société béninoise de manutention portuaire (Sobemap) à garder le silence ?

Sranon, Aholou Kèkè,  Zannou

Il n’y a pas que les hommes qui sont passés du mode ‘‘bruit’’ en mode ‘‘silencieux’’ depuis l’avènement du Nouveau départ. Les femmes complètent aussi cette liste. Ici, évoquons celle qui a rejoint Boni Yayi en fin de mandat, celle qui a claqué la porte des FcBe et enfin celle qui n’a jamais côtoyé le régime défunt.

Dans le premier cas, évoquons  le nom de Marie-Laurence Sranon. Contrairement à Placide Azandé et Soumanou Toléba,  Marie Laurence Sranon s’est révélée sur la scène politique à la faveur de son entrée dans le gouvernement en 2013 au poste de ministre de la famille. Et très tôt, elle s’est trouvée toutes les qualités politiques pour tenter de s’imposer dans les Collines, et en particulier à Glazoué. Avec sa casquette de ministre en charge de la famille, puis celui de l’entreprenariat des jeunes, Marie Laurence Sranon utilisait toutes les stratégies pour prouver à Boni Yayi qu’elle était une âme précieuse dans le jeu politique.

Mais  depuis le départ de l’homme en avril 2016, la ministre au ‘‘teint clair’’ a disparu des radars. Le départ  de son mentor a été synonyme de sa disparition sur la scène politique.

A contrario de Christelle Houdonnougbo qui s’est trouvée un  chemin facile pour exister sur la scène politique, Marie Laurence Sranon n’a visiblement pas eu d’idée pour maintenir son existence.

A  t-il renoncé à la politique ou continue-t-elle de chercher la meilleure stratégie pour signer son grand come-back?

Contrairement à Marie-Laurence Sranon, Hélène Aholou Kèkè a mis un terme à l’aventure avec Boni Yayi. Aux côtés de ‘‘Papa Bonheur’’, comme l’appelait Claudine Prudencio en 2006, la député de la 20è circonscription électorale a claqué la porte des FcBe pour rejoindre les Fdu de Nago. Mais, entre ces deux temps, la dame d’Avrankou n’a jamais  manqué de  donner son avis sur l’actualité nationale.

Mais depuis l’avènement du régime du Nouveau départ, Hélène Aholou Kèkè est absente du débat politique. La réaction  de l’ancienne présidente de la commission des lois, sur les avis contraires de la Cour constitutionnelle  aux lois votées par ses collègues députés aurait pourtant été la bienvenue.

Ce silence sur ce sujets et autres cache t-il la douleur de son échec aux dernières législatives ?

Enfin, évoquons le cas Célestine Zannou. Oui, la femme au ‘‘sens des valeurs’’ a perdu son latin depuis l’arrivée d’ ‘‘Agbonnon’’. S’il est vrai que sous Boni Yayi, la présidente de la Dynamique du changement pour un Bénin débout ne multipliait pas les sorties politiques pour afficher son opposition à la gestion de l’homme, il est aussi vrai que Célestine Zannou ne manquait pas de donner son avis sur les sujets phares. Et dans cas de figure, l’on pourrait se poser deux questions pour justifier  le silence étonnant de l’ancienne directrice de cabinet du Feu Général Mathieu Kérékou depuis l’avènement du Nouveau départ.

La première, c’est que Célestine Zanou  ne voit pas un sujet qui mérite sa réaction officielle ? La deuxième, c’est que par ce silence, elle démontre sa renonciation à sa destination « Ninive ». Les jours prochains nous édifieront.

En attendant ces jours, kpakpatomédias lance l’alerte. Où sont passés Placide Azandé, Soumanou Toléba, Marie-Laurence Sranon, Hélène Aholou Kèkè, et Célestine Zannou ?

Arouna Alidou au sujet du remaniement : « C’est un gouvernement choc »

Le nouveau gouvernement de Patrice Talon sidère le parti du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) et son coordonateur général, Arouna Alidou en particulier…

Le nouveau gouvernement de Patrice Talon sidère le parti du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) et son coordonateur général, Arouna Alidou en particulier. Interrogé par la rédaction de Kpakpatomédias, l’homme a loué les mérites de la nouvelle équipe, précisant que le Chantre du nouveau départ a mis depuis le vendredi 27 octobre un « gouvernement choc ». Le Coordonateur général du RBNV justifie…

 

Kpakpatomédias: De  21 ministères  lors  de  la  formation  du premier gouvernement, on  est passé à  une  équipe  de 22 membres, sans compter le ministre d’Etat Pascal  Koupaki.  Patrice  Talon   a  t-il   renoncé  à  son ambition  de  travailler avec  une  équipe  réduite,  15 ministres  au  plus comme  il  avait  dit   au départ ?

Arouna Alidou: Si le nombre de poste ministériel est passé de 21 à 22, c’est lier aux exigences. Il faut que le président Talon réussisse son quinquennat, raison pour laquelle il a mis en place une équipe de 22 membres.

Bio Tchané, Koupaki, Agbénonci, Attanasso, Tonato, Homéky, Lafia, Dassigli, et Djogbénou  restent à leurs  postes ? Quelle  interprétation  faîtes-vous       de  leurs  maintiens ?

C’est une bonne chose. Ces ministres ont prouvé leurs compétences. Et c’est sans doute pour cela que le président Patrice Talon les a maintenus.

Le Rassemblement  des   béninois  pour  une  nouvelle  vision  (RBNV)   est  membre  de  l’Union  fait la  Nation.  Le ministre  Lazare  Sèhouéto  qui  représentait   l’Un  dans  le  gouvernement  n’a  pas  été   reconduit à  son  poste ? Est-ce  le fruit de  son  incompétence?

Pas forcément. C’est le président de la République qui juge. C’est le patron qui juge de la  compétence de ses ministres. Nous, nous ne pouvons pas répondre de façon fiable à cette question.

Comment analysez-vous le départ des  trois ministres de Sébastien Ajavon, avec qui le chef de l’Etat est à couteau tiré ?

Je dirai à nouveau que c’est  le chef de l’Etat qui juge de la capacité d’un ministre à rester où à partir. C’est lui le professeur qui connaît ses élèves. Mais  je ne crois pas que les problèmes entre Sébastien Ajavon et Patrice Talon vont l’amener à faire un remaniement pour écarter les ministres de Ajavon. C’est un faux problème.

La présence        des  jeunes    Modeste Kérékou, Oswald  Homéky, Romuald Wadagni,  et  Aurélie Adam Soulé Zoumarou. Patrice Talon n’a t-il   pas trop fait confiance à la jeunesse?

Patrice Talon a fait confiance à la jeunesse.  C’est une bonne chose. On dit aux âmes bien nées,  la valeur n’attend point le nombre des années.  Les jeunes qui ont été maintenus et nommés sont compétents. Ils l’ont prouvé. C’est pourquoi le chef de l’Etat les a gardés dans son gouvernement et a fait appel à d’autres.

L’autre chose, les jeunes sont appelés à relayer les vieux demain. Et il faut commencer par les former.

De  trois  femmes  au  départ,  le  deuxième gouvernement    de   Patrice   Talon    comporte  désormais  4 femmes  notamment  avec  les  entrées    de Bintou  Chabi Adam Taro, Aurélie Adam Soulé Zoumarou.  Cela   est-il  suffisant  pour  dire  que  Patrice  Talon  est attaché   à la promotion  du   genre ?

Patrice Talon tient à cœur la promotion des femmes. Sinon dans ce gouvernement on aurait pu rencontrer une seule femme ou bien les trois femmes comme dans le précédent gouvernement. On est passé de trois à quatre, c’est déjà un pas. Peut-être prochainement de 3 à 5, 3à 6, 3à 7, de 3 à 10, … C’est déjà très bien. On est parti de 1 à 2. La promotion des femmes a été bien prise en compte par le président Talon.

Il est vrai qu’on n’a pas eu 10 femmes, 15 femmes, comme les hommes, mais c’est déjà un pas. Nous félicitons le président Patrice Talon par rapport à cette vision.

Sinon  quelle  lecture  globale  faîtes-vous de ce  deuxième  gouvernement  de  Patrice  Talon ?

 

C’est un gouvernement choc. Le président Patrice Talon a mis en place un gouvernement de  combat.  Le président du RBNV, Auguste Vidégla, de même que moi Arouna Alidou, Coordonateur général du RBNV, et aussi tous les militants du parti félicitons le président Talon pour avoir mis en place un tel gouvernement qui pourra affronter le Pag et faire rayonner notre pays dans quelques années.

Pour conclure

Je vous remercie d’avoir faire le déplacement vers moi.  Le président Auguste Vidégla et tous ses militants soutiennent le président Patrice Talon. Nous avons mouillé le maillot pour que Patrice Talon arrive au pouvoir. Dieu a fait, il est venu au pouvoir.  Nous soutenons ses actions jusqu’à la fin de son mandat. Nous soutenons le Pag. Nous popularisons le Pag à travers nos structures de bases. Nous demandons aux béninois de se lever comme un seul homme pour soutenir le président Talon. Il est en train de faire des merveilles dans le pays. Nous devons le soutenir.

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

Nouveau gouvernement de Talon: La réaction de Gatien Adjagboni

Gatien Adjagboni n’est pas resté indifférent à la publication du nouveau gouvernement de Patrice Talon, le vendredi 27 octobre 2017. A travers un communiqué sur sa page Facebook et dont  la rédaction de Kpakpatomédias a reçu copie, l’auteur du « Servir autrement la communauté » s’est prononcé sur cette actualité…

Gatien Adjagboni n’est pas resté indifférent à la publication du nouveau gouvernement de Patrice Talon, le vendredi 27 octobre 2017. A travers un communiqué sur sa page Facebook et dont  la rédaction de Kpakpatomédias a reçu copie, l’auteur du « Servir autrement la communauté » s’est prononcé sur cette actualité. Loin des polémiques, interprétations et autres, il   s’est plutôt  voulu être comme d’habitude bref et concis.

« Mes chers amis, notre pays a … un nouveau gouvernement. Vivement que cette nouvelle équipe soit une épine dorsale d’une gouvernance réussie pour le bonheur de nos populations», plaide Gatien Adjagboni.

Et comme pour prouver la sincérité de ses pensées, l’homme ajoute « C’est tout le mal que je peux souhaiter à notre nation. Bonne chance à la nouvelle équipe. Ensemble nous pouvons servir autrement la communauté ».

Vivement qu’il en soit ainsi !

Manassé AGBOSSAGA

Boniface Chrysostome : « L’AND accompagne les reformes pertinentes du président Talon»

L’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND) soutient de façon objective le président Patrice Talon. Boniface  Chrysostome, membre du bureau politique de l’AND et président du parti des Forces du progrès  l’a fait savoir. Interrogé par la rédaction de Kpapkatomédias en marge des travaux du 3è congrès extraordinaire, l’homme a précisé que l’alliance présidée par Barnabé Dassigli  accompagne les reformes pertinentes enclenchées par le chantre du Nouveau départ depuis le 6 avril 2016. Aussi n’a-t-il pas manqué  de se prononcer sur la composition du nouveau gouvernement de Patrice Talon, saluant au passage le maintien du président de l’AND dans l’équipe gouvernementale…

L’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND) soutient de façon objective le président Patrice Talon. Boniface  Chrysostome, membre du bureau politique de l’AND et président du parti des Forces du progrès  l’a fait savoir. Interrogé par la rédaction de Kpapkatomédias en marge des travaux du 3è congrès extraordinaire, l’homme a précisé que l’alliance présidée par Barnabé Dassigli  accompagne les reformes pertinentes enclenchées par le chantre du Nouveau départ depuis le 6 avril 2016. Aussi n’a-t-il pas manqué  de se prononcer sur la composition du nouveau gouvernement de Patrice Talon, saluant au passage le maintien du président de l’AND dans l’équipe gouvernementale.

Kpakpatomédias: L’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND) tient en ce moment son 3è congrès extraordinaire ? Quelles sont les résolutions attendues à la fin des travaux ? 

Boniface Chrysostome: L’AND organise son 3è congrès extraordinaire, et le thème majeur qui sous-tend ce congrès, c’est « l’AND à l’heure des grands rassemblements politiques ». Le système partisan est malade, comme l’a dit le président de l’AND, Barnabé Dassigli au cours de son discours.  Les  partis politiques sont malades.  Depuis l’avènement de la démocratie, aucun parti politique ou alliance de porti n’a jamais brigué la magistrature suprême.

Je dirai donc que nous avons en réalité des partis de régions, des partis de clan, des micro-partis. Ce qui ne permet pas l’animation de la vie politique.  D’ailleurs le président Talon en bon visionnaire s’est rendu compte de la faiblesse  du système partisan et a voulu qu’il y ait de grands regroupements politiques. L’AND se porte dans ce sillage à travers ce 3è congrès extraordinaire. Donc, nous sommes dans les préparatifs de grands regroupements. Plus rien ne sera comme avant. Ce 3è congrès nous permettra également  de  toiletter nos textes. Donc voilà les raisons de ce 3 congrès extraordinaire.

L’appétit des opérateurs économiques lors des prochaines joutes électorales …

Dans la charte des partis politiques du Bénin, ce sont les partis qui animent la vie politique. C’est vrai que pendant longtemps, le pouvoir de l’argent a eu raison. Et C’est pour éviter cet état de chose,  qu’il serait bien que les partis politiques se regroupent pour pouvoir animer la vie politique.  Les personnes sorties de nulle part avec des moyens financiers puissants auraient ainsi du mal à toujours s’imposer sur le plan politique.

Dans son discours, Barnabé Dassigli a renouvelé le soutien  de l’AND à  Patrice Talon. Les raisons ?

Qu’il vous souvienne que très tôt,  l’AND a porté son choix sur le candidat Patrice Talon, au moment où personne n’y croyait, au moment où il y avait la confusion dans la tête de bons nombres de béninois. Mais  l’AND avec sa clairvoyance  a, très tôt,  su connaître le cheval gagnant et a porté son choix sur le candidat Patrice Talon aujourd’hui président de la République du Bénin.

Nous sommes donc là pour accompagner le président Talon dans toutes les réformes, les reformes pertinentes, surtout ça.

Je crois que jusque là,  le président Patrice Talon est en train d’entreprendre  des reformes salutaires.

Le deuxième gouvernement de Patrice Talon est connu depuis ce vendredi 27 octobre 2017. Quel regard portez-vous sur ce gouvernement qui d’une manière ou une autre  comporte 23 membres ?

 

Je dirai encore une fois que le président Patrice Talon est un visionnaire. Si vous observez bien ce gouvernement, vous constatez que c’est un gouvernement de technocrates, mais également de politiques. Le président Talon a su trouver le juste milieu des choses pour confectionner son gouvernement.

Le maintien du président de l’AND dans le gouvernement…

Par rapport à la présence de notre président dans le gouvernement, je crois que ça été au mérite, parce que le président Talon est un homme qui sait respecter la parole donnée. Il sait connaître les siens. C’est vrai qu’il est le président de tous les béninois,  mais il sait ceux qui sont pour ses reformes.  Il sait ceux qui de jour comme de nuit se battre à ses côtés, et moi je salue sa clairvoyance.

Je vous remercie !

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

A l’issue de son 3è congrès extraordinaire: L’AND renouvelle sa fidélité à Talon

Sans surprise  l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND) a annoncé la poursuite de son aventure avec  le chantre  du Nouveau départ. A l’occasion de la cérémonie  officielle du 3è congrès  extraordinaire  de l’alliance tenue  ce samedi 28 octobre 2017 au palais des congrès  de Cotonou,  Barnabé Dassigli et les siens ont  fait l’option de renouveler leur fidélité à Patrice Talon.

Man

 

Sans surprise  l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND) a annoncé la poursuite de son aventure avec  le chantre  du Nouveau départ. A l’occasion de la cérémonie  officielle du 3è congrès  extraordinaire  de l’alliance tenue  ce samedi 28 octobre 2017 au palais des congrès  de Cotonou,  Barnabé Dassigli et les siens ont  fait l’option de renouveler leur fidélité à Patrice Talon.

Manassé AGBOSSSAGA

Soutien de première heure du candidat Patrice Talon, devenu président de la République, l’AND  reste fidèle à son choix de départ. L’alliance présidée par Barnabé Dassigli  a, à l’issue de son 3è congrès extraordinaire des vendredi 27 et samedi 28 octobre 2017, fait l’option de rester dans la mouvance présidentielle.  Et c’est son président reconduit  la veille dans son fauteuil de ministre de la Décentralisation qui a, sans surprise, annoncé la nouvelle.

« Aujourd’hui, Patrice Talon préside aux destinées de notre pays, l’’AND et ses militants ne lui marchandent pas leur soutien pour porter sa vision d’un Bénin révélé…A  la lecture de l’orientation dans laquelle notre pays est engagé, nous avons des raisons fermes de renouveler et de manifester  notre fidélité au leader charismatique de notre mouvance», a déclaré Barnabé  Dassigli avant d’ajouter « Hier l’AND était, aujourd’hui land est l’AND est, et demain l’AND tient encore à être là».

Si  le 3è congrès extraordinaire de l’AND a permis à Barnabé Dassigli et à sa troupe de renouveler leur fidélité au chantre du Nouveau départ, et par ricochet au Programme d’actions du gouvernement (PAG), ce rendez-vous  a aussi été la tribune de réflexions du système  partisan.  Le thème « l’AND à l’heure des grandes rassemblements » » réservé aux assises en dit d’ailleurs long.

Présents à l’ouverture des travaux, les présidents  et  représentants de partis et alliances de partis dont  François Abiola, président du Mouvement espoir du Bénin, Epiphane Quenum, président du Rassemblement pour la démocratie et la République (RDR), Georges Bada, membre de la Renaissance du Bénin (RB), aile  Zinzindohoué  ont salué cette vision  et affiché leur volonté de travailler avec l’AND.

Les militants de l’AND apprécieront !