Prison civile d’Abomey-Calavi, Lokossa, Cotonou,… : Ce qui conduit principalement les béninois dans ces maisons d’arrêt

Autant mille chemins mènent à Rome, autant mille chemins peuvent aussi mener en prison. Les prisons béninoises justifient à merveille  cette diversité de cause des détenus. Le travail de fond réalisé par le Barreau du Bénin ressort cet aspect. En fonction des prisons, la cause de la détention varie…

Autant mille chemins mènent à Rome, autant mille chemins peuvent aussi mener en prison. Les prisons béninoises justifient à merveille  cette diversité de cause des détenus. Le travail de fond réalisé par le Barreau du Bénin ressort cet aspect. En fonction des prisons, la cause de la détention varie.

En effet, selon les résultats dévoilés à Abomey-Calavi, l’infraction principale qui semble justifier la présence des détenus  reste le viol. Selon les statistiques du Barreau, 16,30%  des détenus  y  sont sur la base de cette infraction.

Loin des plaisirs sexuels infondés, le vol et l’association de malfaiteurs avec un taux de 54% conduisent beaucoup de personnes à  séjourner à la prison civile de Cotonou.

A la prison civile d’Akpro-Missérété, qui abrite en grande majorité les personnes condamnés, l’assassinat reste le premier chef d’incarcération.

Tout comme à la prison d’Akpro-Missérété, l’assassinat reste la première raison de la détention des détenus de la maison d’arrêt de Natitingou,  avec un taux de 29,6 %.

Pour vous qui habitez chacune de ces localités, vous savez un peu les risques que vous courrez, c’est-à-dire le type de malfrat qui réside dans votre localité.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin:Plus de 14 années en prison, il n’est toujours pas jugé

Il restera sans doute pour longtemps l’une des grandes victimes des anomalies du système judicaire béninois. Mise en détention dans une affaire ‘‘X’’, notre personnage nommé ‘’Y’’, par mesure de sécurité  est en prison depuis plus de quatorze ans.

Il restera sans doute pour longtemps l’une des grandes victimes des anomalies du système judicaire béninois. Mise en détention dans une affaire ‘‘X’’, notre personnage nommé ‘’Y’’, par mesure de sécurité  est en prison depuis plus de quatorze ans. Mais attention ! Ce  long séjour  à la maison d’arrêt de Natitingou  de ‘‘Y’’ n’est pas la conséquence d’une sentence prononcée par une juridiction compétente.

Détenu en prison depuis plus de 14 ans, ce dernier n’a jamais été présenté à une juridiction pour être jugé. Ceci en violation des dispositions du nouveau code pénal qui fixent un délai maximum de 5 ans pour juger un détenu.

En révélant cette information, le Barreau du Bénin fait savoir au  président de la République Patrice Talon, que le Bénin se  révèle négativement. A lui d’en tenir compte!

Manassé AGBOSSAGA

Assistance judiciaire: Le Barreau lance l’opération « un avocat pour chaque détenu provisoire »

Le Barreau du Bénin n’entend pas être complice de la triste situation carcérale et judiciaire de notre pays. En réponse aux violations flagrantes des droits de l’Homme,  le Bâtonnier Yvon Détchénou et les siens ont lancé, ce jeudi 23 novembre 2017 à l’occasion d’une sortie médiatique effectuée au Centre de documentation et d’information et juridique du Bénin,  l’opération « un avocat pour chaque détenu provisoire »…

Le Barreau du Bénin n’entend pas être complice de la triste situation carcérale et judiciaire de notre pays. En réponse aux violations flagrantes des droits de l’Homme,  le Bâtonnier Yvon Détchénou et les siens ont lancé, ce jeudi 23 novembre 2017 à l’occasion d’une sortie médiatique effectuée au Centre de documentation et d’information et juridique du Bénin,  l’opération « un avocat pour chaque détenu provisoire ». 

Manassé AGBOSSAGA

Le Barreau du Bénin vole au secours des détenus provisoires.  Laissés à leur triste sort, ces derniers pourront désormais compter sur l’assistance judiciaire de l’Ordre des avocats du Bénin. Ceci à travers l’opération « un avocat pour chaque détenu provisoire ».

Une initiative prise pour répondre à l’inaction des décideurs publics malgré   le  tableau très noir de la situation carcérale, précise Me Angelo Hounkpatin.

«Face à l’inertie des pouvoirs publics qui tarde à mettre en œuvre  l’aide juridictionnelle pour les personnes  démunies et vulnérables, le Barreau du Bénin a décidé, à partir de cette conférence de presse,  d’assurer une mission par un seul slogan, ‘‘un avocat pour chaque détenu provisoire’’…

Si les pouvoirs publics ne veulent pas assurer leurs devoirs, il nous faut nous, assumer les nôtres », annonce le Directeur du Fonds d’assurance juridique et judiciaire du Barreau à la suite de la présentation du rapport d’immersion des  avocats dans les prisons par Raoul Houngbdéji.

« Cette opération va effectivement commencer dans les semaines à venir. Nous allons déployer sur l’ensemble des prisons, dans les centres  de détention et dans les organes de police des affiches, des placards qui vont renvoyer à des numéros d’urgence », précise pour sa part le Bâtonnier Détchénou.

Pour lui, cette opération prouve la disponibilité du Barreau du Bénin à  apporter une assistance judiciaire à toutes les personnes qui sont dans le besoin, mais également à contribuer à l’amélioration de la situation carcérale et judiciaire au Bénin.

Une noble ambition qui réduira sans doute les peines des 7358 détenus provisoires recensés lors de la descente du Barreau dans les dix maisons d’arrêts du Bénin.

Condition de vie carcérale au Bénin: Le Barreau révèle l’enfer

La situation carcérale au Bénin est alarmante. Les prisons béninoises sont l’exemple vivant du non respect des droits de l’Homme. C’est le triste constat fait par le  Barreau à l’issue d’une descente dans les dix maisons d’arrêt qui se retrouvent sur toute l’étendue du territoire national, dont les résultats ont été présentés aux hommes des médias, ce jeudi 23 novembre 2017 à Cotonou…

La situation carcérale au Bénin est alarmante. Les prisons béninoises sont l’exemple vivant du non respect des droits de l’Homme. C’est le triste constat fait par le  Barreau à l’issue d’une descente dans les dix maisons d’arrêt qui se retrouvent sur toute l’étendue du territoire national, dont les résultats ont été présentés aux hommes des médias, ce jeudi 23 novembre 2017 à Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

Au Bénin, les prisonniers vivent déjà l’enfer décrit  dans les Saintes écritures.  Pour cause, les dix maisons d’arrêts disponibles sur toute l’étendue du territoire offrent les pires conditions de détention. Du moins à en croire les conclusions des travaux du Barreau du Bénin.

En effet, du 25 au 29 septembre 2017, le Barreau a, au détour d’une action baptisée ‘‘mission d’immersion   des avocats dans les prisons », touché du doigt  les réalités des citoyens  qui vivent dans les maisons d’arrêt. Et levant un coin de voile sur les résultats de cette descente aux hommes des médias à la faveur d’une sortie médiatique qui a marqué la présence du Bâtonnier Yvon Détchénou,  le président de la Commission garantie des libertés individuelles et collectives a, sans ambages, présenté un tableau sombre des conditions carcérales de vie au Bénin.

A en croire Me Raoul Houngbédji, les prisons du Bénin riment avec surpopulation (à titre d’exemple, plus de 1000 détenus pour 200 personnes prévues à la  prison civile de Porto-Novo), mélange des détenus,  insalubrité,  vidange des fosses septiques par les prisonniers, absence d’infirmier, absence de produits de premières nécessité,  le non respect de la ratio-alimentaire, forte présence de détenus à titre provisoire(96%), non respect de la durée de détention (durée de détention comprise de 1 à 5 ans :52%, durée de 5 ans :18% 5ans et durée de  plus de 10 ans:  2%),  présence des détenus de faits,…

Somme toute, le président la Commission garantie des libertés individuelles et collectives dénonce une violation des règles sur les plans de  la population carcérale,  sanitaire, du respect des droits de l’homme, du respect des normes légales.

« C’est dire combien de chemin il reste à faire pour le respect des droits de l’homme et l’humanisation de nos prisons », conclu Raoul Houngbédji.

Les pouvoirs publics sont interpellés !

Moïse Sèdjro, promoteur de ‘‘Top Rice’’ : « Notre Riz est l’un des meilleurs au plan national »

Premier secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du développement rural (Synatrader), Moïse Sèdjro est aujourd’hui un acteur du Riz local. La rédaction de kpakpatomédias a fait cette découverte  lors du  Salon de la qualité alimentaire, tenu du 16 au 17 novembre à Cadjèhoun…

Premier secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du développement rural (Synatrader), Moïse Sèdjro est aujourd’hui un acteur du Riz local. La rédaction de kpakpatomédias a fait cette découverte  lors du  Salon de la qualité alimentaire, tenu du 16 au 17 novembre à Cadjèhoun.  A l’occasion, nous n’avons pas manqué de recueillir l’avis du promoteur du Riz ‘‘Top Rice’’  sur le Salon, mais également sur son Riz. Lisez plutôt !

Kpakpatomédias: Moïse Sèdjro, nous avons noté votre présence à la 3è édition du Salon de la qualité alimentaire, sous le thème  « Un riz produit au Bénin pour un meilleur rapport qualité prix », tenu du 16 au 17 novembre à Cadjèhoun. Qu’est-ce qui a justifié la présence du premier secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du développement rural (Synatrader) à ce Salon ?

Moïse Sèdjro : C’est vrai j’ai été le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du développement rural (Synatrader), notamment le premier. En réalité, je suis actuellement le promoteur de ‘‘Top Rice’’, des établissements ‘‘TREEX’’. C’est au titre de promoteur de ‘‘Top Rice’’ que j’ai été invité au Salon. C’est aussi à ce titre, que j’ai été exposant. C’est d’ailleurs la première fois.

Présentez-nous brièvement  ‘‘Top Rice’’ ?

Le Riz ‘‘Top Rice’’ est produit à Malanville. La matière première est produite à Malanville. C’est décortiquer  à Malanville, mis  en sachet à Malanville, mais vendu un peu partout sur le territoire national. ‘‘Top Rice’’ est naturellement parfumé. Ce n’est pas collant et ça gonfle. C’est vrai, nous n’avons pas encore les fonds de roulement qui nous permettent de produire à grand volume pour inonder le marché, mais il y a des gens qui connaissaient ‘‘Top Rice’’. Ils viennent  chercher à la maison dès que ça arrive, parce que la qualité est excellente.

Dans nos recherches, nous avons également conclu que la farine du Riz peut  remplacer celle  de blé. Nous en avons fait la démonstration. Il y a eu plusieurs produits de pâtisseries y compris les gâteaux  qui sont faits et qui sont partis très rapidement.

Votre chute nous permet d’aborder le Salon auquel vous avez pris part. Un mot sur l’initiative ?

C’est une très bonne chose, parce qu’il faut sortir de son site pour voir ce que les autres font. Ça  éduque et ça permet d’apprendre des autres. Le salon pouvait se faire sur une plus grande étendue. Ça pouvait aussi un peu mieux se préparer. Pour la plupart, c’est au dernier moment que nous avons  été informés. Cependant, l’initiative est très bonne. J’en garde une heureuse expérience. Ça été aussi une occasion pour nous de vendre. Nous avons vendu rapidement le  peu que nous avons amené.

Je vois que ce que nous faisons peut porter. Mais si cela doit porter,  il nous faut en notre propre sein, nous prendre en charge. Ainsi nous pourrons   gérer beaucoup de fonctions en commun, les fonctions de qualité, de commercialisation, de mise en marché, …

Il y a des aspects qui se font nécessairement au niveau de chaque établissement où de chaque entreprise. La production du riz, les emballages, et autres peuvent être vus en gros si nous nous organisons. Toutefois cela n’exclut pas l’appui du secteur public, c’est- à-dire de l’Etat.

Justement, un appel à lancer à l’Etat ? 

Si la concurrence qui doit se faire entre le Riz importé et celui produit au Bénin peut être transparente,  ce serait déjà l’essentiel.  Mais malheureusement ça ne peut pas être transparent,   parce que l’Etat accorde une sorte de subvention à l’importation du Riz. Donc c’est difficile de promouvoir à la fois le Riz local et le Riz importé.

L’argument avancé,  c’est que les autres  sont aussi des béninois. Pour moi, ce n’est pas un argument pertinent.

Si ce qui est déjà en position de force n’est pas freiné, ce qui est faible ne peut pas connaitre de promotion.

Sur 45, ‘‘Top Rice’’ fait partie des 20 entreprises récompensées dans la catégorie audit-qualité.   Vos impressions sur cette récompense?

Quand le rapporteur  citait, j’avoue que je n’ai pas retenu le rang que nous avons occupé. Mais, je crois que c’est avant sept ou huit. C’est déjà très important.  Sept ou huit sur quarante-cinq, c’est important pour une première participation.

J’ai une mini-rizerie. Dans le lot,  il y a des rizeries,  et au Bénin,  il y en a que deux. Il existe une rizerie à Glazoué,  et une autre à Malanville.

Après ça,  viennent les mini rizeries privées. Nous en avons une.

Pour  conclure…

Il faut que de telles initiatives se  rééditent  aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Nous sommes certains d’avoir l’un des meilleurs produits au niveau national. L’un des meilleurs produits tant en qualité gustative,   nutritive que  dans les conditions de production.

Par exemple, dans la localité où nous produisons, nous avons construit des latrines publiques aux paysans. En plus, le site est maintenu dans un état de propreté.

La qualité ou le prix,  ce n’est pas nécessairement ce qui est donné dans une salle, ce sont les consommateurs qui donnent le prix.

Je vous remercie !

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

Hermann Azagnandji, PFB/ ONG Rikolto: « Le Riz béninois a aujourd’hui un visage net»

Présent  à la 3è édition du Salon de la qualité alimentaire, sous le thème  « Un riz produit au Bénin pour un meilleur rapport qualité prix », tenu du 16 au 17 novembre à Cotonou, Hermann Azagnandji a livré à la rédaction de Kpakpatomédias ses impressions de bonheur.  Pour lui, ce Salon a permis de communiquer sur les atouts du Riz, made in Bénin…

Présent  à la 3è édition du Salon de la qualité alimentaire, sous le thème  « Un riz produit au Bénin pour un meilleur rapport qualité prix », tenu du 16 au 17 novembre à Cotonou, Hermann Azagnandji a livré à la rédaction de Kpakpatomédias ses impressions de bonheur.  Pour lui, ce Salon a permis de communiquer sur les atouts du Riz, made in Bénin. Et là-dessus, Hermann Azagnandji martèle que le Riz béninois a franchi les marches du progrès.

Kpakpatomédias: Hermann Azagnandji, vous avez pris une part active à la 3è édition du Salon de la qualité alimentaire, sous le thème  « Un riz produit au Bénin pour un meilleur rapport qualité prix ». Au terme des deux jours du Salon, quels sont les sentiments qui  vous animent ? 

 Hermann Réis  Azagnandji: D’abord, moi  c’est Hermann Réis  Azagnandji.  Je suis le Chargé de programme Riz et Point Focal Bénin de l’ONG Rikolto (Ex Veco West Africa). C’est à ce titre que j’ai représenté l’ONG Rikolto à la 3ème édition du Salon de la qualité alimentaire, qui a porté sur le riz produit au Bénin.

Pour répondre maintenant à votre question, je dirai d’entrée de jeu que déjà par ma participation au haut panel, mes impressions sont très bonnes. Il faut reconnaitre que ce Salon a permis de bien communiquer sur le Riz local. Tous ceux qui sont venus n’avaient forcément pas une idée sur la réalité des faits. Tous ne savaient pas que le Bénin aussi produisait  du Riz. J’ai discuté avec des participants à l’intérieur,  ils sont très contents.  Ils ont vu que le Riz béninois qui n’avait pas de visage il y a 5 ans, a aujourd’hui un visage net sous plusieurs dénominations. Il y a assez de Riz de très bonne qualité.

Ce fut aussi une occasion pour pouvoir nouer des relations d’affaires avec des promoteurs de supermarché.

 L’Ong Rikolto fait partie des partenaires de ce Salon. Dîtes-nous les raisons de votre soutien à l’initiative ?

L’Ong Rikolto accompagne les producteurs afin d’être présent sur le marché. Il est donc normal que nous encourageons nos organisations paysannes à  participer à ce salon. L’Union régionale des femmes écumeuses des Collines qui a gagné le prix meilleur audit-qualité est  notre union. Nous appuyons cette union.

C’est aussi une stratégie de marketing et de communication.

Après ce Salon, qu’est ce qui doit être fait pour toujours donner un coup de pouce au Riz béninois ?

Ce qui est intéressant et que je tiens à souligner, c’est la présence de l’Etat à ce salon. Il y a eu des préoccupations que tous les acteurs ont eu à soulever. L’Etat et nous-mêmes Partenaires techniques et financiers devons prendre en compte tout ce qui a eu comme préoccupations. Nous devons en tenir compte  dans nos interventions pour la promotion du Riz local.

Pour conclure…

Je dirai vive le Riz made in Bénin.

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

Nestor Ahoyo Adjovi: « L’Inrab accompagne les reformes agricoles contenues dans le Pag »

L’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) apporte  sa contribution aux reformes agricoles contenues dans le Programme d’actions du gouvernement (PAG).  C’est l’assurance donnée  par Nestor Ahoyo Adjovi, directeur adjoint et scientifique de l’Inrab, à la rédaction de kpakpatomédias. ..

L’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) apporte  sa contribution aux reformes agricoles contenues dans le Programme d’actions du gouvernement (PAG).  C’est l’assurance donnée  par Nestor Ahoyo Adjovi, directeur adjoint et scientifique de l’Inrab, à la rédaction de kpakpatomédias. C’était à sa sortie de la  séance d’échanges entre les responsables du ministère de l’Agriculture et les directeurs techniques et centraux, le samedi 11 novembre 2017 à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCIB).

Kpakpatomédias : Nestor Ahoyo Adjovi, en votre qualité de directeur adjoint et scientifique de l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab), vous venez de prendre part à la séance d’appropriation du Programme d’actions du gouvernement (PAG), volet agricole organisée  par le ministère de l’Agriculture au profit des directeurs techniques et centraux dudit ministère. Que retenez-vous à la sortie de cette séance ?

Nestor Ahoyo Adjovi : Merci. Nous avons eu droit à plusieurs présentations. Mais de manière générale, je dirai  trois présentations. Ce qui préoccupe le ministère de l’Agriculture, c’est essentiellement les reformes  que le gouvernement voudrait mettre en œuvre au niveau du secteur agricole.   Ces reformes sont déjà mises en œuvre à travers plusieurs décisions qui ont déjà été prises et d’autres qui vont suivre encore.

Ce qui est à retenir, c’est que les choses ne seront plus comme avant.  Les Centres d’action régionale pour le développement rural (Carder) et  autres structures qui gravitent  autour des Carder ont été supprimés, pour ne pas dire liquider.  De nouvelles structures ont été mises en place notamment  les Directions départementales  de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Ces structures sont désormais appelées à jouer les rôles régaliens de l’Etat, particulièrement en ce qui concerne la mise en place des normes, des stratégies et puis du contrôle. Et puisque nous avons actuellement  douze départements, nous aurons ces douze directions départementales.

Mais ce qui est beaucoup plus pertinent, c’est la mise en place des Agences territoriales  de développement agricole (ATDA). Ces agences seront mises  en place non plus par département, mais  par pôle de développement. Donc, il  y a sept pôles de développement qui ont été créés par le gouvernement à travers les réformes qui sont en cours. Ces agences auront chacune la responsabilité de promouvoir le développement agricole dans ces différents pôles.

C’est  ce que nous sommes allés écouter.  Je crois que les communicateurs ont mis beaucoup de temps pour nous expliquer un peu toute la vision qui est derrière cette reforme.

Il est vrai qu’actuellement la mise en place des ATDA pose quelques problèmes parce que toutes les compétences au niveau des filières n’existent pas, selon les propos des communicateurs.

Le recrutement  va donc être repris.   Cette fois-ci, en associant  les personnes extérieures. Je crois que le recrutement  qui était interne au personnel du ministère de l’Agriculture, sera maintenant ouvert aux personnes qui ne sont pas du ministère, mais qui ont des compétences avérées par rapport à ces filières.

Pour me résumer, ce qu’on retient,  c’est qu’au niveau du secteur agricole,  où est ce qu’on va? Et comment on y va ?

Je pourrai résumer  ce que nous avons entendu le samedi dernier  par ces deux questions.  Les gens se sont déployés pour nous montrer où est ce qu’on va avec le secteur agricole et comment on y va.

 On peut donc dire que la séance du samedi dernier n’était pas une rencontre de trop…

Je peux véritablement dire que ce n’était pas une rencontre de trop. Il y a beaucoup qui n’ont pas toutes les informations.  Mais, je crois que pour l’ensemble des cadres, c’était une opportunité pour avoir l’information des voix les plus autorisées, et en même temps de poser des questions pour mieux apprécier la situation.

Sinon que fait l’Inrab pour l’atteinte des objectifs du Pag, volet agricole ?

Comme vous l’avez entendu,  les communicateurs ont déjà apprécié la contribution de l’Inrab en tant qu’institut. Evidemment, nous nous sommes des chercheurs, et nous anticipons toujours. Nous avons déjà vu les reformes venir. On s’était déjà rapproché du Bureau d’appui au secteur agricole (B2A) pour savoir le contenu des reformes. Par rapport à ce contenu,  nous avons déjà entrepris un certain nombre de reformes  en notre propre sein.

Nous avions déjà anticipé sur  certaines questions pour accompagner le gouvernement dans la réussite de ces reformes, parce qu’après tout, il s’agit de notre pays. Il ne s’agira pas de regarder les gens faire, mais il s’agira d’apporter sa contribution et surtout d’être présent et actif pour que véritablement les reformes puissent contribuer ou conduire au décollage du secteur agricole. Qu’est ce que nous avons commencé par faire ?

D’abord,  nous avons créé pour le Nord du Bénin qui est un peu trop vaste, un nouveau centre.  Donc, nous avons  coupé le Nord en deux. L’Inrab est découpé normalement  en centre de recherche sur toute l’étendue du territoire national. Particulièrement nous avons quatre centres de recherche agricole à vocation de recherche de développement.

Donc  nous avons essayé d’en ajouter 1 pour la partie nord ouest. Cela permet d’équilibrer un peu les choses et d’avoir un centre qui s’occupe véritablement de cette partie du Bénin.

Ensuite au niveau des différents pôles de développement comme annoncés et créés par le gouvernement, nous avons identifié des sites de recherche de développement que nous allons installer.

D’ailleurs, il y a une étude de caractérisation qui a été faite et qui a permis d’identifier 23 sites de recherche de développement  selon les différentes zones agro-écologiques  à l’intérieur des pôles de développement agricole.

A partir de ces sites, nous allons mener  des activités pour générer des innovations qui vont permettre le développement de ces différents pôles.

Donc c’est des innovations qui vont être générées et être mises à la disposition des ATDA pour la promotion du secteur agricole dans ces différents pôles.

Et puis nous avons un cycle de gestion que nous allons réajuster ou réactualiser compte tenu du nouveau contexte. Nous pensons que cela pourra  contribuer au décollage du secteur agricole.

Pouvez-vous nous présenter brièvement la direction scientifique de l’Inrab ?

La direction scientifique que je dirige est la direction centrale de l’Inrab, qui  est un institut de recherche. La direction scientifique s’occupe de la recherche. C’est à partir de cette direction qu’il est conçu tout ce qui va être mise en œuvre sur le terrain pour permettre aux chercheurs  d’être efficace. Donc que ce soit les centres de recherche sur le terrain, que ce soit les sites de recherche de développement, que ce soit les laboratoires ou les programmes, toutes ces activités scientifiques qui utilisent des chercheurs sont sous le contrôle de la direction scientifique. Cette direction travaille quotidiennement non seulement pour faciliter la tache aux chercheurs, mais aussi pour les aider à générer les informations et les innovations dont le pays a besoin. Donc, tout part de la direction scientifique et tout revient à la direction scientifique

 Pour conclure

Je vous dirai merci de m’avoir donné l’opportunité de me prononcer sur cette rencontre. Nous n’avons pas autre chose à dire que de remercier les autorités qui ont bien voulu mettre à notre disposition toutes les informations dont nous avons besoin pour aller plus loin.

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

Entrepreneuriat: Gatien Adjagboni parraine la ‘‘Compétition de la meilleure idée d’affaire’’

L’auteur du « Servir autrement la communauté’’ étend ses actions de développement. Après ses actes en faveur de la  participation massive des populations au  Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), d’appui aux d’enfants des personnes handicapées,… Gatien Adjagboni vole désormais au secours des étudiants, diplômés, jeunes
professionnels et chômeurs…

L’auteur du « Servir autrement la communauté’’ étend ses actions de développement. Après ses actes en faveur de la  participation massive des populations au  Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), d’appui aux d’enfants des personnes handicapées,… Gatien Adjagboni vole désormais au secours des étudiants, diplômés, jeunes
professionnels et chômeurs. Désireux de donner un coup de pouce à l’entreprenariat, l’Ambassadeur de la génération ‘‘MITCHITE’’ a décidé de parrainer la ‘‘Compétition de la meilleure idée d’affaire’’.

Initiative de la plateforme ‘‘Réveille-toi Afrique’’, cette compétition qui jouit de la bénédiction de Gatien Adjagboni vise à encourager les étudiants, diplômés, jeunes
professionnels et chômeurs, qui ont conçus une idée innovatrice d’affaires à l’exposer dans le but d’avoir cette chance de survivre dans l’économie globale.

Ci-dessous les surprises qui attendent les jeunes qui participeront à la compétition, notamment la session de mentoring avec l’entrepreneur
Gatien Adjagboni.

Kpakpatomédias vous propose également les conditions à remplir pour  prendre part à la ‘‘Compétition de la meilleure idée d’affaire’’.
Manassé AGBOSSAGA

 

COMMUNIQUE

COMPETITION DE LA MEILLEURE IDEE D’AFFAIRE

(Exposé d’idées)
Dans le but d’encourager la conceptualisation d’idées et l’exposition
aux opportunités entre les participants, la conférence internationale
sur le leadership et sur l’entreprenariat Réveille-toi Afrique, initie
la compétition de la meilleure idée d’affaire.
L’objectif est d’encourager les étudiants, diplômés, jeunes
professionnels et chômeurs, qui ont conçus une idée innovative
d’affaires à l’exposer dans le but d’avoir cette chance de survivre
dans l’économie globale.
Les idées sont nombreuses, mais très peu deviennent de grandes
opportunités. C’est pourquoi pour appelons chaque participant
désireux, à soumettre son idée innovante d’affaires, pour avoir la
chance de la vendre.
BENEFICES : Après une sélection soignée, le gagnant remportera tout ce
qui suit :
–       La place d’Ambassadeur de Change Agents Africa pour l’année 2018
–       Un séjour d’une nuit, hors de Cotonou, tous frais payés par GOTA
Travels (Restauration, Hébergement, visites touristiques incluses)
–       Une session de mentoring avec un entrepreneur d’envergure du pays
Mr. Gatien ADJAGBONI
–       Un mois de promotion d’affaires offert par Creative Touch Adverts.

Pour participer, envoyez simplement, pas plus de 300 mots de résumé de
présentation de votre idée d’affaires, à  changeagentsafrica@gmail.com
avant le 17 novembre 2017.
PS : Format du document à attacher à votre mail : WORD ou PDF uniquement

Entrepreneuriat: Gatien Adjagboni parraine la ‘‘Compétition de la meilleure idée d’affaire’’

L’auteur du « Servir autrement la communauté’’ étend ses actions de développement. Après ses actes en faveur de la  participation massive des populations au  Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), d’appui aux d’enfants des personnes handicapées,… Gatien Adjagboni vole désormais au secours des étudiants, diplômés, jeunes
professionnels et chômeurs…

L’auteur du « Servir autrement la communauté’’ étend ses actions de développement. Après ses actes en faveur de la  participation massive des populations au  Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), d’appui aux d’enfants des personnes handicapées,… Gatien Adjagboni vole désormais au secours des étudiants, diplômés, jeunes
professionnels et chômeurs. Désireux de donner un coup de pouce à entrepreneuriat, l’Ambassadeur de la génération ‘‘MITCHITE’’ a décidé de parrainer la ‘‘Compétition de la meilleure idée d’affaire’’.

Initiative de la plateforme ‘‘Réveille-toi Afrique’’, cette compétition qui jouit de la bénédiction de Gatien Adjagboni vise à encourager les étudiants, diplômés, jeunes
professionnels et chômeurs, qui ont conçus une idée innovatrice d’affaires à l’exposer dans le but d’avoir cette chance de survivre dans l’économie globale.

Ci-dessous les surprises qui attendent les jeunes qui participeront à la compétition, notamment la session de mentoring avec l’entrepreneur
Gatien Adjagboni.

Kpakpatomédias vous propose également les conditions à remplir pour  prendre part à la ‘‘Compétition de la meilleure idée d’affaire’’.
Manassé AGBOSSAGA

 

 

COMMUNIQUE

COMPETITION DE LA MEILLEURE IDEE D’AFFAIRE
(Exposé d’idées)
Dans le but d’encourager la conceptualisation d’idées et l’exposition
aux opportunités entre les participants, la conférence internationale
sur le leadership et sur l’entreprenariat Réveille-toi Afrique, initie
la compétition de la meilleure idée d’affaire.
L’objectif est d’encourager les étudiants, diplômés, jeunes
professionnels et chômeurs, qui ont conçus une idée innovative
d’affaires à l’exposer dans le but d’avoir cette chance de survivre
dans l’économie globale.
Les idées sont nombreuses, mais très peu deviennent de grandes
opportunités. C’est pourquoi pour appelons chaque participant
désireux, à soumettre son idée innovante d’affaires, pour avoir la
chance de la vendre.
BENEFICES : Après une sélection soignée, le gagnant remportera tout ce
qui suit :
–       La place d’Ambassadeur de Change Agents Africa pour l’année 2018
–       Un séjour d’une nuit, hors de Cotonou, tous frais payés par GOTA
Travels (Restauration, Hébergement, visites touristiques incluses)
–       Une session de mentoring avec un entrepreneur d’envergure du pays
Mr. Gatien ADJAGBONI
–       Un mois de promotion d’affaires offert par Creative Touch Adverts.

Pour participer, envoyez simplement, pas plus de 300 mots de résumé de
présentation de votre idée d’affaires, à  changeagentsafrica@gmail.com
avant le 17 novembre 2017.
PS : Format du document à attacher à votre mail : WORD ou PDF uniquement

Pour jeter les bases d’une continuité plus féconde: Les examens nationaux de Licence passés au scanner

Les examens nationaux de Licence ont fait l’objet d’un atelier d’évaluation ce vendredi 10 novembre 2017 à l’Infosec de Cotonou.  Initiative de la Direction de l’Enseignement supérieur avec la bénédiction du ministère de tutelle, ledit atelier qui a  réuni divers acteurs vise à évaluer le chemin parcouru afin de jeter les bases d’une continuité plus féconde…

Les examens nationaux de Licence ont fait l’objet d’un atelier d’évaluation ce vendredi 10 novembre 2017 à l’Infosec de Cotonou.  Initiative de la Direction de l’Enseignement supérieur avec la bénédiction du ministère de tutelle, ledit atelier qui a  réuni divers acteurs vise à évaluer le chemin parcouru afin de jeter les bases d’une continuité plus féconde.

Manassé AGBOSSAGA      

La Direction de l’Enseignement supérieur tient à corriger les imperfections notées dans l’organisation de la première édition des examens nationaux de Licence. Avec l’appui du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, elle a, à cet effet,  organisé un atelier d’évaluation des examens nationaux de Licence.

A l’occasion, le Directeur par intérim de l’Enseignement supérieur a fait savoir que ledit atelier qui revêt une importance particulière permettra de mener des réflexions sans complaisance sur les actions menées en vue de l’organisation des examens  de Licence. Dans cette lancée, Maxime Oumar Sangaré a indiqué qu’il s’agira au cours des travaux, de  réfléchir sur les examens au plan organisationnel, humain,  règlementaire, financier, et communicationnel.

Aussi a-t-il ajouté que les acteurs présents seront appelés à identifier les difficultés inhérentes dans la mise en œuvre des examens, à  proposer des mesures correctives améliorantes, et à valider le spécimen de bulletin.

Et à Bienvenu Koudjo de préciser que cela va dans le sens normal d’un processus engagé pour assainir le sous-secteur de l’enseignement supérieur. Pour le Directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur,  des réflexions scientifiques doivent être menées sur les  forces et faiblesses, le rôle  et la responsabilité des principaux acteurs  dans l’organisation des examens nationaux de Licence.

Pour se résumer, Bienvenu Koudjo a précisé qu’il s’agira à travers cet atelier d’évaluer le chemin parcouru  afin de jeter les bases d’une continuité plus féconde.

Un peu comme pour marteler que la pertinence sur l’organisation ou non des examens nationaux de Licence n’est plus à l’ordre du jour.