« À peine, une vingtaine anime et fait feu de tout bois dans cet hémicycle », Angela Kpeidja critique les députés de la 9è législature

Angela Kpeidja n’est pas admirative du travail abattu par la 9è législature. Réagissant à une critique faite à l’endroit des 29 femmes parlementaires, la journaliste-activiste a plutôt fait remarquer qu' »à peine, une vingtaine anime et fait feu de tout bois » au Parlement.

Angela Kpeidja n’est pas admirative du travail abattu par la 9è législature. Réagissant à une critique faite à l’endroit des 29 femmes parlementaires, la journaliste-activiste a plutôt fait remarquer qu' »à peine, une vingtaine anime et fait feu de tout bois » au Parlement. Lire ci-dessous son développement. 

« J’ai entendu dire sur une radio hier que les 29 dames élues députées à l’Assemblée nationale brillent par leur silence! Dans le dossier présenté sur la radio en question, tous les intervenants ont repris en chœur ce même constat.

Je voudrais cependant faire remarquer que les femmes ne sont pas les seules absentes au chapitre des débats à l’hémicycle au 229 !

Sur les 109 députés que compte l’Assemblée nationale du Bénin, combien participe en réalité aux débats ?

Combien sont -ils à apprécier réellement les enjeux de tel ou tel projet de loi ? À peine, une vingtaine anime et fait feu de tout bois dans cet hémicycle .

Ce sont donc les profils de façon générale de nos députés qui posent problème. Au moment de les positionner sur les listes électorales, est-ce leurs compétences, leurs convictions ou leur charisme qui nous préoccupent ou les intérêts partisans ?

Quant aux femmes béninoises, les plus appréciées sont les plus hypocrites, celles qui sont soumises, capables d’exprimer le contraire de leur vécu. Jouer les épouses exemplaires et fidèles quand bien même tout est pourri en dessous est la norme ici au 229!

Alors ne vous plaignez pas !!!

Nos députés femmes sont à l’image des autres élus hommes mais en plus, elles sont à la place où vous aimez nous voir.

Dommage ! »

#AngelaKpeidja #naiepaspeur #Brisdesilence

Assemblée nationale : Intégralité du discours de Louis Vlavonou après son élection au perchoir

Je voudrais particulièrement saluer le Doyen d’âge qui a su diriger les débats de mains de maître, ce qui a permis à nos travaux de se dérouler dans une ambiance bon enfant. Honorable Doyen d’âge, soyez-en félicité.

Allocution de remerciement du président de l’Assemblée nationale nouvellement élu, Louis Vlavonou

 Monsieur le Doyen d’âge de la neuvième législature ;

 Mesdames les plus jeunes députés, membres du Bureau d’âge ;

 Mesdames et Messieurs les Honorables députés de la neuvième législature ;

 Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;

 Monsieur le Secrétaire général administratif de l’Assemblée nationale et son adjoint ;

 Monsieur le Directeur de cabinet du Président sortant de l’Assemblée nationale et son adjoint;

 Mesdames et Messieurs les directeurs techniques, des structures d’appui et assimilés, ainsi que leurs adjoints ;

 Monsieur le Commandant du Groupe de sécurité de l’Assemblée nationale ;

 Mesdames et Messieurs les chefs de service, assistants de commissions et assimilés ;

 Mesdames et messieurs ;

C’est avec une très grande émotion que j’endosse aujourd’hui, dimanche 12 février 2023, ce nouvel habit de premier responsable de notre Institution.

(Seigneur,) Quand je vois tes cieux, œuvre de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as fixées, qu’est donc l’homme pour que tu penses à lui, l’être humain pour que tu t’en soucies ?

Tu en as presque fait un dieu : tu le couronnes de gloire et d’éclat ;

Tu le fais régner sur les œuvres de tes mains tu as tout mis sous ses pieds.

(Ps 8,4-7) Version / TOB

Ce sont là les mots qui me viennent à l’esprit en une circonstance comme celle-ci.

Ces mots ne sont pas miens. Ils ne sont pas de moi. Ils proviennent de la bouche du roi David à qui la paternité des Psaumes est imputée dans les Saintes Écritures.

Qui suis-je ? Qui suis-je, moi, pour que, parmi tant de candidats (prétendants) aussi compétents et chevronnés les uns que les autres, qui suis-je pour qu’un tel honneur m’échoit aujourd’hui ?

Je me demande si ce n’est pas un rêve, un songe, une hallucination, un mirage, un leurre. Je me demande même si ce n’est pas un démiurge qui me fait miroiter à l’esprit ce que je vis en ces instants en présence de tous qui en êtes les témoins et à la face du monde.

Mais je me touche. Je me tâte la peau, le derme et l’épiderme et me rends finalement compte que ce n’est ni rêve, ni hallucination, ni mirage, mais la réalité, la pure réalité.

L’Éternel Dieu dans sa miséricorde de toujours, à travers vous vient de me couronner de gloire et d’honneur. Je lui en sais infiniment gré.

Ensuite, je voudrais, au nom des membres du Bureau appelés à m’assister, remercier sincèrement vous tous qui avez voulu témoigner de votre confiance d’abord à mon endroit puis aux autres membres du Bureau ici présents à mes côtés.

Merci pour la confiance que vous venez de placer en ma modeste personne. Je voudrais vous rassurer que je mettrai un point d’honneur pour mériter pleinement cette confiance.

Je voudrais particulièrement saluer le Doyen d’âge qui a su diriger les débats de mains de maître, ce qui a permis à nos travaux de se dérouler dans une ambiance bon enfant. Honorable Doyen d’âge, soyez-en félicité.

Je n’oublie pas nos jeunes collègues qui, dans leur mission de secrétaires de séance ont soutenu sans faille le Doyen d’âge. L’histoire a déjà retenu vos noms à l’occasion de cette nouvelle page que notre pays vient d’ouvrir avec la mise en chantier effective de la loi sur le système partisan. C’est le lieu de remercier les députés des 7ème et 8ème législatures qui ont été les chevilles ouvrières de ces réformes majeures qui font la fierté de notre pays aujourd’hui.

J’associe mes remerciements au personnel parlementaire dans leur ensemble et au monde de la presse dont la mission est importante pour nos assises.

Honorables collègues ;

Mesdames et Messieurs ;

Comme vous vous en doutez, je prends les rênes de la neuvième législature dans un contexte assez spécial. Contexte spécial en ce que le processus électoral de janvier dernier, avec l’ouverture du jeu politique à l’ensemble de la classe politique a favorisé une décrispation de l’atmosphère et a permis que les élections renouent avec la bonne ambiance, la fraternité toujours vécue. La peur cette fois-ci a cédé place à la paix d’esprit. Mais la paix n’est pas une pure absence de conflit et elle ne se borne pas seulement à assurer l’équilibre de forces adverses ; elle ne provient pas non plus d’une domination despotique, mais c’est en toute vérité qu’on la définit comme œuvre de justice.

Elle est le fruit d’un ordre inscrit dans la société humaine par son divin fondateur, et qui doit être réalisé par des hommes qui ne cessent d’aspirer à une justice plus parfaite, encore que le bien commun du genre humain soit assurément régi, dans sa réalité fondamentale, par la loi éternelle, dans ses exigences concrètes mais pourtant soumis à d’incessants changements avec la marche du temps. La paix n’est jamais chose acquise une fois pour toutes, mais elle est sans cesse à construire. Comme, de plus, la volonté humaine est fragile et qu’elle est blessée par nos mauvais penchants, l’avènement de la paix exige de chacun le constant contrôle de ses passions et la vigilance de l’autorité légitime.

Mais ceci est encore insuffisant. La paix dont nous parlons ne peut s’obtenir sur terre sans la sauvegarde du bien des personnes, ni sans la libre et confiante communication entre les hommes des richesses de leur esprit et de leurs facultés créatrices. La ferme volonté de respecter les autres hommes ainsi que de leur dignité, la pratique assidue de la fraternité sont absolument indispensables à la construction de la paix. Ainsi la paix est-elle aussi le fruit de l’amour qui va bien au-delà de ce que la justice peut apporter.

Mesdames et Messieurs,

Dans le même registre, je paraîtrai incomplet, si je faisais une impasse dans mes propos sur la mutation politique qui vient de s’opérer et qui s’est traduite par l’arrivée au sein de notre hémicycle, de nos frères de combat à qui je présente mes très sincères félicitations pour avoir mérité de la confiance de notre peuple à cet instant de notre histoire. Cela implique l’inutilité de ressasser les événements post-électoraux de 2019, 2020 et 2021. Regardons ensemble vers l’avenir, la construction de notre pays. Ne regardons pas constamment dans le rétroviseur. Nous risquons de perdre le gouvernail. Regardons plutôt dans le parebrise, il est plus large et nous permet de voir plus loin.

C’est à ce prix que nous allons construire notre nation. « Gémir, pleurer, prier est également lâche » comme l’écrivait Alfred de Vigny dans la mort du loup.

Je ne finirai pas, sans présenter mes félicitations au gouvernement et à son Chef, le Président Patrice Talon, pour avoir fait organiser ces élections dans des conditions matérielles acceptables. Cela témoigne de l’attachement du Chef de l’Etat au renforcement de notre démocratie.

Le moment est venu de donner un contenu sur ce que doit être notre collaboration au sein de l’hémicycle. Je l’emprunterai bien volontiers au Message du Chef de l’Etat à la Nation le 20 mai 2019 dans lequel il disait en substance : « Le parlement doit, au nom du peuple, voter des lois qui renforcent la démocratie et soutiennent le développement socioéconomique, procéder au contrôle méthodique et rigoureux de l’action du gouvernement pour l’amener à faire mieux et toujours plus au service de l’Etat et des populations. » Qui dit mieux ?

Ceci devrait bien être notre boussole pour cette législature d’ouverture et de transition qui raffermit les acquis et les changements positifs engrangés jusque-là mais aussi qui nous permet de conduire résolument notre pays vers de biens meilleurs horizons.

Par ailleurs, le Vénérable Omraam a écrit dans l’un de ses ouvrages : « Chaque individu est particulier… Chacun a le droit de se manifester avec ses différences, son originalité, mais à condition de s’harmoniser avec l’ensemble, comme dans un orchestre. Pour la forme, la matière, la sonorité, que de différences entre le lutin, le violon, le violoncelle, le piano, le hautbois, la flûte, la harpe, la trompette, les cymbales, la grosse caisse ! Mais de cette diversité naît une harmonie parfaite ».

Et c’est cette harmonie que je nous souhaite à l’orée de ce mandat, dans une atmosphère de grande tolérance, de grande sérénité, de grande courtoisie et dans la plus grande différence car seule la différence enrichit.

Aujourd’hui, une page est tournée et je tiens à saluer tous ceux qui ont oeuvré pour la réussite de notre mission au cours de la législature qui s’achève.

Je ne serai pas plus long car le temps nous presse. Des tâches nous attendent dans les prochains jours. C’est pourquoi, je voudrais vous réitérer mes remerciements en vous priant de vous tenir prêts à répondre à la sollicitation du Bureau pour la mise en place diligente des autres organes de la neuvième législature.

Il s’agit, vous vous en doutez, des groupes parlementaires, des commissions permanentes avec leurs différents Bureaux. Ces organes s’ajouteront au Bureau de l’Assemblée nationale pour former la conférence des Présidents.

Je crois pouvoir compter sur votre disponibilité et votre ponctualité pour accomplir ces missions dans les délais requis.

C’est sur ces mots de détermination et d’espoir que je voudrais nous renvoyer devant notre devoir, celui que la patrie vient de nous confier.

Vive le Bénin !

Vive l’Assemblée Nationale !

Vive la neuvième législature !

Pleins succès à nos délibérations !

Je vous remercie.

Louis Vlavonou

Assemblée nationale Bénin : Voici la composition du bureau de la 9ème législature

La composition du Bureau de la 9ème législature est connue depuis ce 12 février. Après l’installation des 109 députés, l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale a eu lieu. L’Union progressiste le Renouveau arrache 4 postes, le Bloc Républicain obtient 2 postes, tandis que le parti d’opposition Les Démocrates s’en sort avec un poste.

La composition du Bureau de la 9ème législature est connue depuis ce 12 février. Après l’installation des 109 députés, l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale a eu lieu. L’Union progressiste le Renouveau arrache 4 postes, le Bloc Républicain obtient 2 postes, tandis que le parti d’opposition Les Démocrates s’en sort avec un poste.

Pas de changement à la tête du Parlement. Louis Vlavonou conserve son fauteuil de président de l’Assemblée nationale après l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale, 9ème législature. Le député de l’Union progressiste le renouveau et ex président de la 8è législature enchaîne avec un nouveau mandat.

Louis Vlavonou rejoint ainsi Mathurin Nago avec deux mandats d’affilée à la tête du Parlement.

Aux autres postes, on note, en revanche, des changements. Barthélémy Kassa du BR est désormais le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, tandis que le député du parti d’opposition Léon Basile Ahossi  est le 2ème vice-président.

Une seule femme est représentée dans le bureau. Il s’agit de  la députée du BR Chantal Ahyi, au poste de 2ème Questeur.

Découvrez le bureau de l’Assemblée nationale.

M.A

Bureau de l’Assemblée nationale du Bénin, 9è législature 

PRÉSIDENT : Louis VLAVONOU (UP-R)

  • 1er VICE-PRÉSIDENT : Barthélémy KASSA (BR)
  • 2ème VICE-PRÉSIDENT : Léon Basile AHOSSI   (LD)
  • 1er QUESTEUR : Djibril AMADOU (UP-R)
  • 2ème QUESTEUR : Chantal AHYI :(BR)
  • 1er Secrétaire parlementaire Mahougnon KAKPO (UP-R)
  • 2ème Secrétaire parlementaire : David HOUINSA (UP-R)

Installé dans ses fonctions de député : Brice Fagbemi prend l’engagement de représenter dignement la jeunesse

 Élu député de la 9ème Législature dans la 6ème Circonscription Electorale à l’issue des élections législatives du 8 janvier 2023, Brice Denis Fagbemi est  installé dans ses fonctions ce dimanche 12 août 2023 à Porto-Novo. Très heureux, il prend déjà l’engagement de représenter dignement la jeunesse.

 Élu député de la 9ème Législature dans la 6ème Circonscription Electorale à l’issue des élections législatives du 8 janvier 2023, Brice Denis Fagbemi est  installé dans ses fonctions ce dimanche 12 août 2023 à Porto-Novo. Très heureux, il prend déjà l’engagement de représenter dignement la jeunesse.

La jeunesse Béninoise en général et en particulier celle de la 6ème Circonscription Electorale regroupant les communes d’Abomey-Calavi, de Sô Ava et de Zè peut revendiquer d’avoir un digne représentant à l’Assemblée nationale 9ème Législature. Ce dernier a pour nom : Brice Denis Fagbemi du parti Union Progressiste Le Renouveau.

En effet, à l’issue des dernières élections législatives du 8 janvier 2023, l’homme a été brillamment élu dans la 6ème Circonscription Electorale. Son élection, il la doit en grande partie à la jeunesse cette couche vers qui il a orienté beaucoup plus sa campagne électorale.

L’objectif étant atteint, Brice Denis Fagbemi veut maintenant défendre les intérêts de cette jeunesse au parlement et il l’a fait savoir à travers ses premières impressions à la presse juste après son installation. <<Je ferai tout pour représenter dignement la jeunesse au sein de ce parlement et au-delà de ça, montrer que la politique ne se fera jamais comme on a l’habitude de voir>>, a lancé le jeune élu.

Cette première intervention médiatique du  Député et Conseiller Municipal d’Abomey-Calavi a été l’occasion pour lui de rendre publique sa joie, de remercier le Dieu du tout puissant, et tous ceux qui ont contribué pour l’effectivité de sa candidature. <<Je viens de passer mes premières heures au niveau du parlement Béninois. Je suis le plus heureux. Le plus heureux car, je ne sais pas s’il y a encore un député plus heureux que moi. Je l’ai souhaité, je suis là. Et donc je rends grâce d’abord à Dieu le père tout puissant qui a permis qu’on soit là ce matin. Secondo, dire merci au Chef de l’État le président Athanase Guillaume Talon pour avoir fait confiance à la jeunesse. Dire ensuite merci au président Djogbenou et à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin  à mon positionnement sur la liste UP Le Renouveau>>, laisse-t-il entendre avant de lancer pour finir :<<ils ne seront pas déçus>>.

Vêtu d’un costume bleu avec son écharpe bien posée, Brice Denis Fagbemi vient à travers ses propos planter le décor d’une participation remarquable aux débats parlementaires de la 9ème Législature.

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin : Les députés du parti Les Démocrates proposent la création d’un Comité national de réconciliation et de pardon

Le parti Les Démocrates a fait une proposition en marge de l’installation des députés de la 9è législature à Porto-Novo. Par la voix de  Nourénou Atchadé, les députés LD ont proposé la création d’un Comité national de réconciliation et de pardon.

Le parti Les Démocrates a fait une proposition en marge de l’installation des députés de la 9è législature à Porto-Novo. Par la voix de  Nourénou Atchadé, les députés LD ont proposé la création d’un Comité national de réconciliation et de pardon.

Pour les députés de l’opposition, il faut œuvrer ensemble pour la libération de Réckya Madougou, Joël Aïvo, et de toutes les personnes arrêtées à la suite des « élections non inclusives  de ces dernières années. Nourénou Atchadé a également ajouté que tous les députés doivent s’unir et parler au « père de la Nation » pour faciliter le retour au bercail des exilés.

« Nous avons le devoir, chers camarades, de parler avec le chef de l’Etat qui est le père de la nation pour une mesure de libération immédiate de nos compatriotes en situation difficile, pour le retour au bercail de nos exilés dont les plus emblématiques sont Komi Koutché, Sébastien Ajavon, Valentin  Djènontin, Léhady Soglo, Simplice Codjo Dossou, Amissétou Affo Djobo. La nation a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles », a-t-il déclaré.

Et de plaider : « A cet égard, il sera question de la création, que nous jugeons plus qu’opportune, d’un Comité national de réconciliation et de pardon ».

Les députés de l’UP-R et du BR apprécieront …

Manassé AGBOSSAGA

Election du bureau de l’Assemblée nationale : la séance suspendue pour le dépôt des candidatures

C’est sans doute l’étape la plus attendue de l’installation des députés de la 9ème législature ce dimanche 12 février à Porto-Novo. Le doyen-d ‘âge vient de donner le top pour l’élection du bureau de l’Assemblée nationale.

C’est sans doute l’étape la plus attendue de l’installation des députés de la 9ème législature ce dimanche 12 février à Porto-Novo. Le doyen-d ‘âge vient de donner le top pour l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale.

Peu avant 13 heures,  Cossi Barthélémy Vidjinnangni a suspendu, pour une heure, la séance pour le dépôt des candidatures.

M.A

9è législature : trois autres ministres ont également renoncé à siéger

Outre Abdoulaye Bio Tchané et Samou Séidou Adambi, trois autres ministres ont aussi décidé de ne pas siéger à l’Assemblée nationale pour le compte de la 9è législature. Il s’agit de Jean-Michel Abimbola, Hervé Hèhomey, et Salimane Karimou.

Outre Abdoulaye Bio Tchané et Samou Séidou Adambi, trois autres ministres ont aussi décidé de ne pas siéger à l’Assemblée nationale pour le compte de la 9è législature. Il s’agit de Jean-Michel Abimbola, Hervé Hèhomey, et Salimane Karimou.

Le ministre de la culture, élu sur la liste de l’Union progressiste le renouveau dans la 22ème circonscription électorale ; le ministre des Transports, élu sur la liste du Bloc républicain dans la 24ème circonscription électorale et le ministre des enseignements Maternel et primaire élu sur la liste du Bloc républicain dans la 21è circonscription électorale ont adressé leurs démissions au secrétariat administratif du parlement.

Ainsi, les suppléants Louis Codjo Dossou, François Janvier Yahouedeou et Fatolou Omobolanle Rachidatou ont été installés ce dimanche 12 février, comme les suppléants de Djogbénou, Bio Tchané, Adambi.

M.A

Installation de la 9ème législature ce dimanche : lire la lettre ouverte de Régis Donald Vidégla

Au Bénin, les députés de la 9ème législature seront installés dimanche 12 février prochain au palais des gouverneurs à Porto-Novo. A quelques jours de leurs installations, Régis Donald Vidégla s’adresse aux 109 députés, toutes tendances confondues. A travers une lettre ouverte, le Consultant en communication et stratégies et Acteur politique insiste sur les 4 priorités pour la prochaine législature.

Au Bénin, les députés de la 9ème législature seront installés dimanche 12 février prochain au palais des gouverneurs à Porto-Novo. A quelques jours de leurs installations, Régis Donald Vidégla s’adresse aux 109 députés, toutes tendances confondues. A travers une lettre ouverte, le Consultant en communication et stratégies et Acteur politique insiste sur les 4 priorités pour la prochaine législature. Lire sa lettre ouverte pour plus de détails.

Lettre ouverte de Régis Donald VIDÉGLA aux députés de la 9ème législature*

Cotonou le 10 février 2023 ;

Madame, Monsieur le Député,

Vous avez bénéficié de la confiance des électeurs béninois à l’occasion des élections législatives du 08 janvier dernier. Toutes mes félicitations.

J’ose espérer que vous savez l’honneur, la passion mais aussi l’exigence qui s’attachent à votre mandat qui s’ouvre ce dimanche 12 février 2023.

En vous élisant, le peuple béninois venait ainsi de partager avec vous ses inquiétudes mais aussi ses espoirs : chômage, pouvoir d’achat, santé publique, éducation, sécurité, services publics, agriculture, changement climatique

Vous êtes élus pour proposer et voter des lois pour le peuple et non contre le peuple. Vous êtes élus pour contrôler les actions du gouvernement et non pour être une caisse de résonnance pour le gouvernement.

Dans le cadre de l’indépendance de l’institution parlementaire et de la séparation des pouvoirs, vous devez décider et agir seuls. Ce n’est pas au gouvernement de décider ou de faire le travail qui vous incombe à votre place.

Dans votre circonscription électorale, chacun de vos électeurs, et j’en suis sûr, ne souhaite pas vous voir devenir spectateurs, dormeurs, tam-tameurs, mangeurs d’arachides en pleine session, trafiquants, prédateurs sexuels, arrogants, insolents et j’en oublie.

Sachez que c’est en assumant, en expliquant, en débattant, en restant humbles et solidaires que vos électeurs et par dessus « futurs électeurs » pourront trouver l’envie d’être fiers de vous et de renouveler leur confiance.

La 8ème législature qui vient de s’achever n’a affronté aucune contradiction, aucune intrigue politique. Je souhaite vivement que la 9ème soit animée à travers des débats pertinents et que l’intérêt général prime sur tout le reste. Une nouvelle législature plus ouverte que celle qui s’achève au regard de la présence de l’opposition.

Oui ! de la divergence naît la discussion, et de la discussion jaillit la lumière. C’est pourquoi, chers élus, débattez, enquêtez, mais surtout consultez et informer le peuple notamment au nom de sa souveraineté.

À titre personnel et pour finir, je voudrais vous inviter à vous pencher sur certains dossiers :

1- Œuvrez pour la prise en charge totale ou à défaut à 80% par l’État béninois des frais de la dialyse pour tous les citoyens béninois.

2- La situation des prisonniers dits politiques et les exilés notamment les créateurs de richesse qui s’y trouvent ;

3- Mettez la pression sur le gouvernement pour que les 2KP ainsi que les autres régions très enclavées bénéficient des infrastructures routières et de la présence de l’État ;

4- Œuvrez pour la revue des choix en matière fiscale, d’orientation de la dépense et du soutien de l’activité économique etc…

Et parce que les temps qui viennent sont graves, notamment les élections de 2026, mon vœu est que chaque parti politique représenté dans ce parlement milite véritablement pour l’unité, la fraternité, la justice, la cohésion, la réconciliation et la paix.

Quant à moi, je ne refuse aucune invitation formelle ou informelle, soit pour partager des idées avec vous, chers députés, soit pour conseiller.

Bonne chance à tous et heureux mandat !

Régis Donald VIDÉGLA

Consultant en communication et stratégies/Acteur politique

 

Contentieux électoral : le Porte-parole du Gouvernement réagit au rejet des recours des Démocrates, et au recours BR contre UPR

Au cours d’une sortie médiatique, Wilfried Léandre Houngbédji s’est prononcé sur les verdicts de la Cour constitutionnelle dans le cadre du contentieux électoral qui ont tous été défavorables au parti d’opposition Les Démocrates.

Le Gouvernement du Bénin réagit aux différents verdicts de la Cour constitutionnelle dans le cadre du contentieux électoral des législatives du 08 janvier dernier. Et ce par la voix de son porte-parole.

Au cours d’une sortie médiatique, Wilfried Léandre Houngbédji s’est prononcé sur les verdicts de la Cour constitutionnelle dans le cadre du contentieux électoral qui ont tous été défavorables au parti d’opposition Les Démocrates.

Le Porte-parole du Gouvernement a semblé s’étonner des critiques, notamment celles provenant dans le rang des partisans et sympathisants du parti de l’ancien président Boni Yayi.

Se référant à la décision de la Cour constitutionnelle qui avait relancé le parti Les Démocrates dans la course aux législatives, il a laissé entendre que les commentaires divergent selon que le verdict soit favorable ou défavorable.

« (…) lorsque la Cour a donné raison à ce parti, ce n’était pas curieux…lorsqu’elle ne lui donne pas raison, qu’est-ce qu’il y a de curieux ? », a d’abord lancé  Wilfried Léandre Houngbédji à la question de savoir si tous les rejets prononcés par les conseillers de la haute juridiction ne suscitaient  pas curiosité.

Poursuivant, Wilfried Léandre Houngbédji a soutenu que c’était aux plaignants d’apporter les preuves de leurs accusations devant la Cour constitutionnelle.

« Si vous élevez un différend devant la cour, donc vous formulez un recours, vous devez forcément apporter les éléments de preuves de votre recours comme devant n’importe quelle instance judiciaire.  Lorsque la charge de la preuve vous incombe, il vous appartient de la  produire », a renchéri le secrétaire général adjoint du gouvernement.

Quant au recours entre les deux partis présidentiels, Wilfried Léandre Houngbédji n’a trouvé aucun drame. Pour lui, cela participe, en réalité, à la vitalité de la démocratie.

« Les candidats BR ont saisi la Cour contre des candidats UPR ou bien que des candidats UPR ont saisi la cour contre des candidats BR, c’est la bonne marche de la démocratie », a-t-il déclaré.

La clarification apportée, place désormais à l’installation des 53 députés de l’UPR, des 28 députés du BR et des 28 députés du parti Les Démocrates le dimanche 12 prochain à Porto-Novo pour le compte de la 9ème législature.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin-9ème législature : liste des 6 députés qui représenteront la 5ème circonscription électorale

La Commission électorale nationale autonome (Céna) a publié les résultats provisoires des législatives du 08 janvier dernier. En attendant la Cour constitutionnelle, voici les six députés qui pourraient représenter la 5ème circonscription électorale, regroupant Allada, Kpomassè, Ouidah, Toffo, Tori-Bossito.

La Commission électorale nationale autonome (Céna) a publié les résultats provisoires des législatives du 08 janvier dernier. En attendant la Cour constitutionnelle, voici les six députés qui pourraient représenter la 5ème circonscription électorale, regroupant Allada, Kpomassè, Ouidah, Toffo, Tori-Bossito.

5e circonscription électorale (6 sièges)

Les Démocrates  (01)

Houndeté Eric Louis Camille

 Union Progressiste Renouveau (04)

Djeigo Maixent Didier

Paulin Vidjinnagni

Cossi Barthélémy Melon

Amoussou Sossou Bernard

Mehou Afiavi Solange

Bloc Républicain (01)

Houngnibo Coffi Bernard