TikTok dénonce la décision américaine, rejette les accusations sur les problèmes de sécurité

TikTok et WeChat, une autre application mobile, ne pourront plus être téléchargées aux Etats-Unis à partir de ce dimanche. L’application chinoise rejette en bloc les reproches qui lui sont adressés.

TikTok et WeChat, une autre application mobile, ne pourront plus être téléchargées aux Etats-Unis à partir de ce dimanche. L’application chinoise rejette en bloc les reproches qui lui sont adressés.

La confrontation s’envenime encore davantage entre TikTok et les Etats-Unis. Ce vendredi, le département du Commerce américain a pris la décision de bannir par décret la très populaire application, ainsi que sa consœur WeChat, des magasins d’application d’Apple et de Google. À compter de dimanche soir, il sera ainsi impossible de les télécharger aux Etats-Unis. Elles continueront néanmoins de fonctionner pour ceux les ayant déjà installées, sans pouvoir bénéficier de mises à jour.

TikTok a très vivement réagi à l’annonce américaine. « Nous désapprouvons la décision du département du Commerce et sommes déçus par sa décision de bloquer les nouveaux téléchargements de l’application à compter de dimanche, et de bannir l’utilisation de Tik aux Etats-Unis à partir du 12 novembre », fait savoir TikTok, dans une réaction transmise à BFM Tech.

Un décret « injuste »

La très populaire application rappelle avoir séduit 100 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis, en s’engageant à protéger « leur vie privée et leur sécurité ». TikTok détaille le fait d’avoir garanti cette sécurité en déployant diverses mesures, et en étant allé en la matière « bien au-delà que ce que d’autres applications sont prêtes à faire ».

Pour rappel, TikTok est soupçonné par l’administration Trump d’espionnage au profit de Pékin, ce qui lui vaut ses déconvenues actuelles. « Nous continuerons de contester ce décret injuste, qui a été adopté sans procédure régulière et menace de priver le peuple américain et les petites entreprises américaines d’une plate-forme importante pour faire valoir leur voix ».

Le sort de TikTok pourrait néanmoins changer si sa maison-mère, ByteDance, parvient à trouver un accord avec un acteur américain. La société d’informatique Oracle est en lice pour nouer ce « partenariat stratégique », dont les contours restent encore flous. TikTok rappelle que, dans le cas d’un tel accord, « un fournisseur de technologie américain serait responsable de la maintenance et de l’exploitation du réseau TikTok aux États-Unis, qui comprendrait tous les services et toutes les données desservant les consommateurs américains. » Ce qui devrait contenter les exigences américaines en matière de sécurité.

Elsa Trujillo/BFM Tv

Trump nie avoir minimisé la menace du coronavirus malgré l’enregistrement audio

Le président Donald Trump a nié mardi soir avoir minimisé la menace du coronavirus plus tôt cette année, malgré la diffusion d’un enregistrement audio dans lequel il l’admet sans détour.

Le président Donald Trump a nié mardi soir avoir minimisé la menace du coronavirus plus tôt cette année, malgré la diffusion d’un enregistrement audio dans lequel il l’admet sans détour.

Le candidat républicain participait à une discussion télévisée avec des électeurs non engagés organisée par le journaliste George Stephanopoulos d’ABC News, deux semaines avant d’affronter son rival démocrate Joe Biden lors du premier débat présidentiel. L’événement, enregistré au National Constitution Center de Philadelphie, a permis à Donald Trump de répondre aux questions d’un public restreint de 21 électeurs pour se conformer aux règles liées à la pandémie. C’était la première fois que M. Trump faisait face aux questions directes des électeurs depuis des mois, une occasion pour le républicain de tester son message avant les débats.

Dans un échange avec une électrice, M. Trump a tenté de contredire ce qu’il a admis au célèbre journaliste Bob Woodward, lorsqu’il lui a dit qu’il avait délibérément minimisé la menace que représentait la COVID-19 pour les Américains plus tôt cette année. Malgré la diffusion d’un enregistrement audio de cette discussion, M. Trump a déclaré à l’électrice: «Oui, eh bien, je ne l’ai pas minimisée. En fait, à bien des égards, je l’ai amplifiée, en termes d’action.»

«Mon action a été très forte», a ajouté M. Trump sur ABC.

Le républicain est inhabituellement silencieux en ce qui concerne sa préparation au premier débat du 29 septembre à Cleveland. Mardi, il a déclaré à Fox News qu’il pensait que son travail quotidien était la meilleure façon de se préparer pour ses trois confrontations prévues avec Joe Biden.

«Eh bien, je me prépare en quelque sorte chaque jour en faisant simplement ce que je fais», a lancé M. Trump. Il a noté qu’il était en Californie lundi et qu’il s’était rendu dans d’autres États auparavant pour montrer qu’il sort plus que son rival.

Dans la même entrevue avec Fox News, M. Trump a tenté de minimiser les attentes concernant la performance de son adversaire démocrate, affirmant que M. Biden avait été «un désastre» et «manifestement incompétent» dans les débats de la course à l’investiture démocrate.

La rhétorique de Donald Trump sur Joe Biden rompt avec la tradition des candidats à la présidence, qui ont généralement tendance à magnifier les capacités de leur adversaire avant les débats dans une tentative de créer des attentes auxquelles leur rival ne pourra pas répondre.

M. Biden aura lui aussi une chance de perfectionner ses compétences en répondant aux questions des électeurs jeudi, lorsqu’il participera à une discussion télévisée animée par CNN.

Zeke Miller et Kevin Freking, The Associated Press/La Presse Canadienne

Navalny: des laboratoires français et suédois confirment l’empoisonnement au Novitchok

L’analyse d’échantillons prélevés sur Alexeï Navalny par des laboratoires français et suédois démontre que l’opposant russe a effectivement été victime d’empoisonnement.

L’analyse d’échantillons prélevés sur Alexeï Navalny par des laboratoires français et suédois démontre que l’opposant russe a effectivement été victime d’empoisonnement.

Des laboratoires français et suédois ont analysé des « échantillons prélevés » sur l’opposant russe Alexeï Navalny, hospitalisé à Berlin, et confirmé un empoisonnement par un agent neurotoxique de type Novitchok, a annoncé ce lundi le gouvernement allemand.

« Nous renouvelons l’appel lancé à la Russie pour qu’elle apporte des éclaircissements à ce qu’il s’est passé », ajoute dans un communiqué le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, rappelant que cet empoisonnement constituait une « grave violation » de la Convention sur les armes chimiques.

La semaine dernière, l’hôpital de la Charité, à Berlin, où est soigné Alexeï Navalny, avait indiqué que l’opposant était sorti du coma artificiel.

BFM TV

Il découvre un prisonnier en cavale chez lui sous un drap

Un Américain a découvert mercredi chez lui un prisonnier en cavale. Il se cachait sous un drap.

Un Américain a découvert mercredi chez lui un prisonnier en cavale. Il se cachait sous un drap.

CREDIT PHOTO: ABC7

Il ne s’attendait pas à se retrouver face à face avec un prisonnier recherché. Mercredi, un habitant de New York était chez lui lorsqu’il a découvert, caché sous un drap, un détenu en cavale. Terry Pierson a raconté à CBS qu’il était en train de regarder la télévision dans son appartement de Brooklyn lorsqu’il a vu, sous un meuble lui servant de métier à tisser, une «drôle de bosse». «J’ai pris ma lampe de poche, j’ai soulevé le drap et il y avait une tête qui me regardait droit dans les yeux. Il était assis derrière ma chaise depuis trois heures», a-t-il raconté. Aussitôt, l’homme de 62 ans s’est allé voir la police, qui était en train de rechercher activement le garçon de 19 ans dans le quartier. Une alerte avait en effet été lancée dans le voisinage afin de garder l’œil ouvert si les habitants croisaient le jeune homme.

Avant de trouver refuge chez Terry Pierson, Jhonny Soto a essayé d’aller se cacher ailleurs, sous le porche d’une autre résidente. Mais cette dernière a réussi à le mettre en fuite avec un pic à viande. «Il s’est mis à sauter de jardin en jardin pour essayer de s’enfuir», a-t-elle expliqué. «Il avait vraiment l’air de ne rien avoir de bon à faire», a-t-elle ajouté. C’est après cette course folle qu’il serait parvenu à entrer dans le domicile du sexagénaire pour se cacher.

D’après ABC7, Jhonny Soto avait été arrêté lundi dernier pour possession d’arme à feu illégale dont le numéro de série du fabricant a été enlevé et modifié. Il était sur le chemin du centre de détention, dans une voiture du FBI, lorsqu’il a réussi à s’échapper.

Paris Match/Msn Actualités

Coronavirus: Biden critique la visite « irresponsable » de Trump dans le Nevada

Donald Trump s’est rendu dans le Nevada samedi pour un meeting de campagne, dont le lieu a dû être changé pour respecter les restrictions liées au coronavirus.

Donald Trump s’est rendu dans le Nevada samedi pour un meeting de campagne, dont le lieu a dû être changé pour respecter les restrictions liées au coronavirus.

Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Joe Biden a critiqué samedi la décision « irresponsable » de Donald Trump de se rendre dans le Nevada samedi pour un meeting de campagne, dont le lieu a dû être changé pour respecter les restrictions liées au Covid-19.

Trump n’a « aucun programme pour endiguer le Covid-19 »

Le président américain, qui brigue un second mandat en novembre, doit s’exprimer près de Reno, troisième grande ville du Nevada, un des Etats-clés qui pourrait faire basculer l’élection. Donald Trump « ne peut nier la réalité », a estimé le candidat démocrate.

« Plusieurs mois après avoir reconnu avoir trompé les Américains sur la pandémie, il n’a toujours aucun programme pour endiguer le Covid-19, un virus qui a tué plus de 1.400 habitants du Nevada, atteint plus de 72.000 résidents et détruit les moyens de subsistance de centaines de milliers de travailleurs dans l’État ».

« La population du Nevada n’a pas besoin de nouvelles fanfaronnades du président, elle n’a pas besoin de ses meetings de campagne irresponsables qui ignorent la réalité du Covid-19 et menacent la santé publique », a-t-il ajouté.

6,4 Américains infectés

Donald Trump avait initialement prévu de s’exprimer dans un hangar de l’aéroport international de Reno mais les autorités locales avaient prévenu que l’événement dépasserait le nombre limite de personnes autorisées à se rassembler pendant la pandémie (50). Le président s’est replié sur un aéroport plus petit, celui de Minden-Tahoe Airport, à 70 km de là.

Selon le dernier bilan de l’université Johns Hopkins, plus de 6,4 millions d’Américains ont été atteint du Covid-19 depuis le début de l’année, et plus de 193.000 en sont morts.

E.P/BFM TV/msn actualités

Présidentielle américaine: Mal en point dans les sondages, Trump revient fort chez les parieurs

Si les sondages prédisent depuis plusieurs semaines une défaite pour l’actuel président des États-Unis en novembre prochain, les bookmakers font le pari inverse. Comme il y a 4 ans.

Si les sondages prédisent depuis plusieurs semaines une défaite pour l’actuel président des États-Unis en novembre prochain, les bookmakers font le pari inverse. Comme il y a 4 ans.

Les sondages sont à sens unique et donnent systématiquement Joe Biden vainqueur de l’élection présidentielle américaine, mais la cote de Donald Trump remonte en flèche chez les parieurs… tout comme en 2016.

Mal en point fin juillet, le chef de l’Etat américain est désormais au coude-à-coude avec le candidat démocrate, voire même favori chez quelques bookmakers britanniques ou australiens.

Parier 100 dollars sur Donald Trump aujourd’hui rapporterait environ 190 dollars (en comptant la mise) en cas de victoire du candidat républicain, le rapport étant sensiblement le même pour son concurrent.

« Il n’y a aucun doute que le vent a tourné en faveur du président Trump », affirme Rupert Adams, porte-parole de la maison britannique William Hill, qui a déjà accepté près d’un million de livres (1,32 million de dollars).

Un retournement digne de 2016?

Les paris sur des élections locales ou nationales sont interdits aux Etats-Unis. Tout se passe sur des sites étrangers, parfois accessibles aux Américains.

Après un ralentissement des paris lié au coronavirus, « l’intérêt est revenu ces dernières semaines », constate Lee Price, porte-parole de Paddy Power, enseigne irlandaise, et « nous pensons que le facteur Trump va maintenir l’attention des parieurs ».

Beaucoup se prennent à rêver d’un retournement similaire à celui de 2016, qui avait vu l’ancien promoteur immobilier revenir fort chez les parieurs avant de l’emporter à la surprise générale.

Le bookmaker britannique Betfair a lui pris 10 millions de livres de paris depuis le 23 août, veille du début de la convention républicaine, et porté le total en jeu à 72 millions de livres, contre 33 à la même époque lors de la campagne en 2016. La maison s’attend donc à battre le record de 199 millions de livres pariés en 2016, dont la moitié après la fermeture des bureaux de vote, explique Darren Hugues, son porte-parole.

Plus « effrayant » et moins « marrant » qu’en 2016

Outre la victoire finale, Paddy Power propose aussi de miser sur la possibilité qu’un aéroport mexicain se rebaptise Donald Trump ou que le chef de l’Etat américain fasse repeindre la Maison Blanche couleur or. Mais l’intérêt pour ces paris fantasques a un peu décru reconnaît Lee Price. « Trump est moins farfelu, bizarre ou marrant », qu’il ne l’était auparavant aux yeux du public, « et davantage effrayant, semble-t-il ».

Matthew Collins, consultant australien de 29 ans, a placé 21 paris différents avant la convention républicaine, la presque totalité sur Donald Trump, vainqueur final, mais aussi gagnant dans plusieurs Etats, pour environ 20.000 dollars australiens, somme qu’il avait gagné grâce à un pari sur le ticket Biden/Harris côté démocrate.

Pour celui qui se décrit comme de gauche, l’accélération du candidat Trump est en partie liée à la convention républicaine, qui s’est tenue fin août, juste après son équivalent démocrate. « Les républicains ont donné l’impression qu’ils aimaient l’Amérique. (…) Je n’ai pas entendu ça chez les démocrates, donc je pense que leur message ne passe pas. »

Le facteur Covid-19 moins présent

Nick Freiling, qui a parié 300 dollars sur une victoire de Donald Trump dans le Minnesota, rappelle qu’il est classique que l’écart se resserre à l’approche du scrutin.

Autre facteur, selon lui, le Covid-19, qui a valu au président en exercice d’être sévèrement critiqué pour sa gestion de la crise, « n’est plus aussi présent dans nos esprits et les gens sont moins énervés, en général » qu’il y a quelques mois.

« Je ne pense pas que les sondages soient représentatifs de la réalité », dit Matthew Collins, pour qui « la marge d’erreur doit être très élevée ».

« Les sondages chez les votants probables donnent peut-être Biden gagnant, mais qu’en est-il de l’enthousiasme des électeurs pour leur candidat, qui a un lien avec la participation? Trump l’emporte haut la main là-dessus », fait valoir Nick Freiling.

« Ils ne vont pas mettre de l’argent s’ils ne pensent pas que c’est possible »

« Il faut regarder où va l’argent », insiste Matthew Collins, qui s’attend aussi à ce que Donald Trump domine nettement les trois débats présidentiels. « C’est ça qui compte pour les gens. Ils ne vont pas mettre de l’argent s’ils ne pensent pas que c’est possible », tandis que « les gens peuvent mentir aux instituts de sondage, il n’y a aucune conséquence financière. »

Des parieurs voient aussi dans la proportion sans doute historique de votes par correspondance, pour cause de coronavirus, un aléa supplémentaire, qui pourrait être favorable au président sortant. « Ca pourrait être le bazar », imagine Matthew.

Source : Jé. M. avec AFP

Trump accusé d’avoir qualifié des soldats morts de « losers », la Maison Blanche dément

Une nouvelle tempête potentielle s’abat sur la Maison Blanche. Le prestigieux mensuel The Atlantic, respecté aux États-Unis, a publié ce jeudi un article dans lequel plusieurs membres de l’entourage de Donald Trump témoignent du dédain de ce dernier pour les militaires et leur engagement.

Une nouvelle tempête potentielle s’abat sur la Maison Blanche. Le prestigieux mensuel The Atlantic, respecté aux États-Unis, a publié ce jeudi un article dans lequel plusieurs membres de l’entourage de Donald Trump témoignent du dédain de ce dernier pour les militaires et leur engagement.

Tout part de sa visite en France en novembre 2018, lors de la commémoration des 100 ans de la fin de la Première Guerre mondiale. Le milliardaire avait annulé son déplacement dans un cimetière américain près de Paris, expliquant que les mauvaises conditions météorologiques rendaient la visite impossible.

L’article de The Atlantic avance toutefois une autre raison: Donald Trump n’y voyait simplement aucun intérêt. « Pourquoi devrais-je aller à ce cimetière? C’est rempli de losers », aurait-il dit à des membres de son équipe, selon le magazine, qui cite plusieurs sources anonymes.

Des sources anonymes

Toujours selon le magazine culturel, Donald Trump aurait également qualifié les 1541 soldats américains morts pendant la bataille du bois Belleau de « crétins », avant de demander « qui étaient les gentils » pendant ce conflit.

La Maison Blanche a vigoureusement démenti. « Personne n’est assez courageux pour apposer son nom à ces accusations. C’est parce qu’elles sont fausses », a notamment déclaré un des porte-paroles de l’exécutif, Judd Deere.

Hogan Gidley, un ancien porte-parole de la Maison Blanche qui avait accompagné Donald Trump lors de son voyage en France en 2018, a également dénoncé des accusations « complètement ridicules » et des sources anonymes « minables et lâches ».

« Quel animal aurait pu dire une telle chose? »

Même son de cloche du côté de Donald Trump. « Quelqu’un a inventé cette histoire horrible disant que je ne voulais pas y aller », a dit le président américain aux journalistes en rentrant jeudi soir d’un déplacement de campagne en Pennsylvanie.

« S’ils existent vraiment, si des gens existants ont pu dire ça, ce sont des minables sans scrupules et des menteurs. Et je serais prêt à jurer sur n’importe quoi que je n’ai jamais dit ça à propos de nos héros tombés au combat », a-t-il souligné, avant d’ajouter: « Quel animal aurait pu dire une telle chose? »

Cet épisode en rappelle un précédent: pendant la campagne présidentielle de 2016, Donald Trump s’en était publiquement pris au statut de héros de la guerre du Vietnam du très respecté sénateur républicain John McCain, fait prisonnier et torturé pendant plus de cinq ans. « C’est un héros parce qu’il a été capturé. J’aime les gens qui ne sont pas capturés », avait-il alors déclaré.

À la suite de la publication de l’article de The Atlantic et du tollé qu’il a suscité, le locataire de la Maison Blanche a usé d’une tonalité bien différente sur Twitter.

« Je n’ai jamais été un grand fan de John McCain, ai eu des désaccords avec lui sur beaucoup de sujets (…) mais le drapeau américain en berne, et les obsèques de première grandeur que le pays lui a accordées, ont dû être approuvées par moi en tant que président, (et) je l’ai fait sans hésitation et sans me plaindre. Au contraire, j’estimais que c’était bien mérité », a-t-il écrit.

Tournant de campagne?

Rarement de tels démentis auront-ils été brandis aussi vite par cette administration. Cela s’explique par le rapport affectif profondément ancré des Américains avec leurs soldats et leurs vétérans.

Reste à savoir si la polémique – pour l’instant basée sur des propos anonymes – changera ou non le cours de la campagne présidentielle qui oppose Donald Trump au démocrate Joe Biden, dont l’équipe a publié un communiqué s’indignant des propos attribué au candidat républicain:

« Si les révélations publiées dans The Atlantic sont vraies, alors elles sont une énième illustration du profond désaccord qui règne entre Donald Trump et moi-même sur le rôle que doit avoir le président des États-Unis. (…) Des générations de troupes américaines ont versé leur sang à travers le monde pour défendre nos libertés et préserver les intérêts vitaux des États-Unis. (…) Le sacrifice et la bravoure de nos soldats et leur volonté de servir notre Nation devraient être honorés. »

Source:  Jules Pecnard avec AFP 

Etats-unis: Trump épingle la cheffe des démocrates, vue chez le coiffeur sans masque

Nancy Pelosi a été filmée non masquée dans un salon de coiffure de San Francisco, où les soins restent interdits en intérieur. Elle dénonce « un coup monté ».

Nancy Pelosi a été filmée non masquée dans un salon de coiffure de San Francisco, où les soins restent interdits en intérieur. Elle dénonce « un coup monté ».

La cheffe des démocrates au Congrès américain Nancy Pelosi

C’est l’une des bêtes noires du président américain et de ses partisans. Donald Trump a de nouveau vivement critiqué ce mercredi la cheffe des démocrates au Congrès américain Nancy Pelosi. Il lui a cette fois-ci reproché de s’être rendue dans un salon de coiffure à San Francisco et y avoir ôté son masque, alors même que les soins en intérieur sont interdits à cause du Covid-19,

« Un coup monté », s’est défendue la présidente de la Chambre des représentants, qui affirme avoir suivi les consignes du coiffeur.

Une vidéo où elle apparaît non masquée

Nancy Pelosi éreinte régulièrement le milliardaire pour sa gestion de la pandémie qui a fait plus de 185.000 morts aux Etats-Unis, en l’exhortant à écouter les scientifiques et à encourager le port du masque. « Les vrais hommes portent des masques », avait lancé en juin la puissante « Speaker » face aux atermoiements de Donald Trump, qui ne s’était montré en public en portant un qu’en juillet.

about:blank about:blank Mais une vidéo de surveillance montre Nancy Pelosi passer d’une pièce à l’autre dans un salon de coiffure lundi, sans masque. Or les soins restent interdits en intérieur à San Francisco, où ils viennent juste d’être ré-autorisés en extérieur seulement.

https://www.youtube.com/embed/Ve8kTJH-vYM?rel=0 « Nancy Pelosi la folle se fait détruire pour avoir fait ouvrir un salon de coiffure, tandis que tous les autres sont fermés, et pour ne pas porter de masque, alors qu’elle donne des leçons tout le temps à tous les autres », a tweeté le président des États-Unis en employant l’un des surnoms moqueurs qu’il affectionne.

Un « piège », selon Pelosi

La gérante du salon, qui dit se battre depuis « six mois » pour obtenir l’autorisation de rouvrir, a dit à Fox News que l’un de ses coiffeurs avait ouvert le salon spécialement pour le rendez-vous de Nancy Pelosi.

« Elle estime qu’elle peut continuer à faire ses affaires, pendant que personne d’autre ne peut entrer et que je ne peux pas travailler », a dénoncé Erica Kious.

« J’assume la responsabilité d’avoir fait confiance à ce que me disait le salon de coiffure de quartier où je me suis rendue de nombreuses fois au cours des années », a déclaré la démocrate devant des journalistes. « Il se trouve qu’il s’agissait en fait d’un coup monté. J’assume la responsabilité d’être tombée dans un piège ». « Ce salon a proposé à la speaker de venir lundi et lui a dit qu’il était autorisé par la ville à avoir un client à la fois. La speaker a respecté les règles telles qu’elles lui ont été présentées par cet établissement », a expliqué son chef adjoint de cabinet, Drew Hammill. « La speaker porte toujours un masque et respecte les consignes locales sur le Covid », a-t-il ajouté.

Source : M.D. avec AFP

14 morts dans le sud des Etats-Unis après le passage de l’ouragan Laura

Rétrogradée en tempête tropicale jeudi après-midi, Laura s’est ensuite renforcée avant de toucher terre aux Etats-Unis en ouragan de catégorie 4.

Rétrogradée en tempête tropicale jeudi après-midi, Laura s’est ensuite renforcée avant de toucher terre aux Etats-Unis en ouragan de catégorie 4.

L’ouragan Laura est l’un des plus violents à avoir jamais frappé l’Etat américain de Louisiane. Il a fait au moins 14 morts dans le sud des Etats-Unis, mais moins de dommages que redouté.  

« Nous pouvons être en bonne part soulagés », a réagi lors d’une conférence de presse le gouverneur de Louisiane, John Bel Edwards, en soulignant que son Etat avait échappé aux « ravages catastrophiques » annoncés. « Mais nous avons subi une énorme quantité de dégâts », a-t-il ajouté, en mentionnant les milliers d’habitants « à la vie bouleversée ». 

En passant dans la mer des Caraïbes, Laura avait provoqué il y a près d’une semaine d’importantes inondations en Haïti et en République dominicaine, qui se partagent l’île d’Hispaniola (ou Quisqueya). Elle a tué au moins 31 personnes en Haïti et quatre en République dominicaine. 

Rétrogradée en tempête tropicale jeudi après-midi, Laura s’est ensuite renforcée avant de toucher terre aux Etats-Unis en ouragan de catégorie 4 (sur 5) jeudi vers une heure au niveau de la ville côtière de Cameron, près de la frontière avec le Texas, dans le Golfe du Mexique, avec des vents soutenus de 240 km/h, selon le Centre national des ouragans (NHC).  

Cela en fait l’ouragan plus puissant à avoir touché la Louisiane depuis plus d’un siècle et demi, d’après les données compilées par un chercheur de l’université du Colorado spécialisé dans les ouragans, Philip Klotzbach. 

Scènes de désolation

Une fois le jour levé sur la région, les premières images montraient les scènes de désolation habituelles : arbres et lignes électriques à terre, bâtiments écroulés, toits arrachés, rues inondées ou couvertes de débris… 

L’ouragan a fait au moins dix morts en Louisiane et quatre au Texas voisin, huit de ces 14 décès étant dus à des intoxications au monoxyde de carbone émis par des générateurs portables mis en marche en intérieur en raison de coupures d’électricité. 

En Louisiane, quatre personnes ont en outre été tuées par des chutes d’arbres sur leurs habitations et une s’est noyée après que son bateau eut été emporté dans le cyclone. 

Près de 800 000 personnes étaient privées d’électricité jeudi après-midi en Louisiane et au Texas, selon le site PowerOutage.us.  

Les vitres explosées d’un grand immeuble témoignaient de la violence des vents à Lake Charles, ville de Louisiane connue pour ses raffineries de pétrole, principale ressource économique de la région. 

Un incendie s’y est déclaré dans une usine de produits chimiques, d’où s’est longtemps élevé un imposant panache de fumée au-dessus des eaux, imposant aux riverains de se calfeutrer à leur domicile. 

Les météorologues ont mis en garde contre les inondations dans le Nord de la Louisiane et le Sud de l’Arkansas. Le président Donald Trump a annoncé qu’il se rendrait au Texas et en Louisiane « samedi ou dimanche ». 

La saison des ouragans dans l’Atlantique, qui dure officiellement du 1er juin au 30 novembre, s’annonce particulièrement intense cette année. Le Centre national des ouragans s’attend à 25 dépressions. Laura est déjà la douzième.  

Par LEXPRESS.fr avec AFP 

Etats-Unis : Donald Trump critique la NBA et l’accuse d’être devenue une « organisation politique »

Le président américain est en courroux contre la Ligue nord-américaine de basket (NBA), après le report des trois matches de play-offs prévus ce jeudi 28 août, conséquence du boycott décidé par les joueurs pour condamner les tirs de la Police contre l’Afro-américain Jacob Blake.

Le président américain est en courroux contre la Ligue  nord-américaine de basket (NBA), après le report des trois matches de play-offs prévus ce jeudi 28 août, conséquence du boycott décidé par les joueurs pour condamner les tirs de la Police contre l’Afro-américain Jacob Blake.

Et fidèle à ses habitudes, Donald Trump n’a pas hésité à critiquer ouvertement la NBA. Pour lui, l’organisation prend de plus en plus une connotation « politique ».

« Je ne sais pas grand chose sur les protestations au sein de la NBA. Je sais que leurs audiences sont très mauvaises parce que je pense que les gens en ont marre de la NBA…Ils sont devenus un peu comme une organisation politique et ce n’est pas une bonne chose », a déclaré le président américain d’après des propos rapportés par L’Express.

Donald Trump fait du Donald Trump !!!

Manassé AGBOSSAGA