Ananas béninois refoulés en France : la réaction du Porte-parole du Gouvernement

Au Bénin, le Gouvernement réagit, pour la première fois, sur la polémique des ananas béninois refoulés en France pour contamination chimique ou excès de pesticides. De passage sur Radio Mono, Wilfried Léandre Houngbédji a évoqué le sujet, indiquant les mesures prises pour situer les responsabilités.

Au Bénin, le Gouvernement réagit, pour la première fois, sur la polémique des ananas béninois refoulés en France pour contamination chimique ou excès de pesticides. De passage sur Radio Mono, Wilfried Léandre Houngbédji a évoqué le sujet, indiquant les mesures prises pour situer les responsabilités.

Des ananas en provenance du Bénin, rappelés des rayons des grandes surfaces en France à cause d’une contamination chimique ou une concentration élevée de résidus de pesticides, voilà qui constitue une contre-publicité pour le « Bénin Révélé » de Patrice Talon. Cela est suffisant pour éviter ou fuir ce fâcheux sujet. Mais de passage sur Radio Mono, le Porte-parole du Gouvernement a été contraint d’aborder la polémique des ananas béninois refoulés en France.

Les clarifications de Wilfried Houngbédji sur l’affaire « ananas béninois rejetés en France »

Interpellé sur le sujet, Wilfried Léandre Houngbédji a d’abord fait croire que la commercialisation de l’ananas béninois sur le marché européen reste une prouesse du régime de la Rupture. « (…) pour intégrer ces marchés, il y a des normes, qu’il faut satisfaire … En 2026, quand le président Talon arrivait, l’ananas béninois était interdit du marché européen. Il ne remplissait pas les normes du tout. Le président Talon a instruit le ministre de l’Agriculture, les corrections nécessaires ont été apportées et nous avons regagné la confiance de l’Union européenne », a t-il rétorqué, avant d’assurer « Nous avons la meilleure variété d’ananas et de sucre au monde. Cela est toujours d’actualité ».

Le Porte-parole du gouvernement a ensuite confié que les ananas incriminés font partie du lot d’un exportateur, indexant au passage l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments. « Ce qui s’est passé dernièrement, il y a un des exportateurs, qui a exporté plusieurs tonnes dans un cours délai. Et dans le lot de ce qui a été importé, il y a deux livraisons qui ont été recalées. Dans le cas d’espèce, il y a, sans aucun doute, eu un dysfonctionnement au niveau de l’Agence, parce que le produit qui est exporté a bénéficié d’une certification de cette agence. Donc, quelqu’un sur la chaîne n’a probablement pas fait son travail ou un dysfonctionnement a fait que l’agence est passée à côté ».

Wilfried Léandre Houngbédji poursuit et fait remarquer que le Gouvernement a immédiatement pris ses responsabilités, en relevant le directeur général de l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments et en ouvrant une procédure judiciaire. « Le directeur de l’agence a été suspendu. Il est en train de répondre au niveau de la justice avec les acteurs impliqués dans l’exportation pour comprendre ce qui a été fait », a t-il déclaré.

Pour rappel, Epiphane Hossou a été déposé en prison vendredi dernier après sa suspension au poste de directeur général de l’Agence Béninoise de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA) pour “faute grave”, par décision N°2/MAEP/DC/SGM/DPAF/CJ/SGRHTE/SA, en date du vendredi 28 juin.

Manassé AGBOSSAGA

ABSSA : le DG Epiphane Hossou suspendu de ses fonctions par le ministre Dossouhoui, un intérimaire nommé

Epiphane Sètondji Hossou n’est plus le Directeur général de l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments (ABSSA). Nommé par décret N » 2019 – 146 du 29 mai 2019, il vient d’être relevé de ses fonctions par le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche.

Epiphane Sètondji Hossou n’est plus le Directeur général de l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments (ABSSA). Nommé par décret N » 2019 – 146 du 29 mai 2019, il vient d’être relevé de ses fonctions par le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche.

En effet par une décision N°2/MAEP/DC/SGM/DPAF/CJ/SGRHTE/SA, en date du vendredi 28 juin, le ministre Gaston Dossouhoui annonce que  » HOSSOU Sètondji Epiphane, Ingénieur du Développement Rural, A1-8, numéro matricule 83442, est suspendu de ses fonctions de Directeur général de l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments pour faute grave ».

Towanou Conrad Kanmadozo, Ingénieur du Développement Rural, A1-8, numéro matricule 28859, est nommé Directeur général de l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments par intérim.

DECISION 201 PORTANT SUSPENSION DE FONCTION DU DG ABSSA ANN2E 2024

 

Maïs et inflation: 360 mots pour permettre au Professeur Djogbénou de tout comprendre (Opinion)

Je comprends tes préoccupations concernant l’inflation et ses causes. Permets-moi de clarifier et d’approfondir cette analyse avec des perspectives économiques et écologiques plus poussées, afin de t’aider à comprendre les dynamiques complexes à l’œuvre.

Cher Djogbenou,

Je comprends tes préoccupations concernant l’inflation et ses causes. Permets-moi de clarifier et d’approfondir cette analyse avec des perspectives économiques et écologiques plus poussées, afin de t’aider à comprendre les dynamiques complexes à l’œuvre.

Tout d’abord, il est crucial de reconnaître que l’augmentation des prix du maïs et d’autres denrées alimentaires ne peut être attribuée à un seul facteur comme l’élevage de poulet. En réalité, cela découle d’un ensemble de facteurs interconnectés, tant au niveau national qu’international. Cette complexité se reflète dans le concept économique de l’effet d’entraînement, où les fluctuations des prix sur le marché global influencent les prix locaux, surtout dans un contexte de forte dépendance aux importations.

Par exemple, la hausse des prix des matières premières sur le marché mondial entraîne une augmentation des coûts de production pour les agriculteurs locaux. Cela se traduit par une augmentation des prix des produits alimentaires, y compris le maïs. Ce phénomène est amplifié par la mondialisation, qui, bien que bénéfique pour certains aspects tels que l’accès à une diversité de produits, expose également les économies locales aux chocs globaux.

En approfondissant l’analyse, on peut se tourner vers les théories écologiques, telles que les travaux sur l’empreinte écologique et les limites planétaires. La production intensive de maïs pour l’alimentation animale, notamment pour l’élevage de poulet, exerce une pression énorme sur les écosystèmes. Cette production repose souvent sur des pratiques agricoles intensives qui dégradent les sols, épuisent les ressources en eau et augmentent les émissions de gaz à effet de serre. Par exemple, l’utilisation massive de pesticides et d’engrais chimiques dans les monocultures de maïs contribue à la perte de biodiversité et à la dégradation des terres arables.

Les théories de l’économie écologique, comme celle de Herman Daly sur la « steady-state economy » (économie en état stationnaire), suggèrent que nous devons repenser nos modèles de production et de consommation pour respecter les limites écologiques de notre planète. Cela signifie encourager des pratiques agricoles durables, promouvoir la production locale et réduire notre dépendance aux importations.

En outre, la promotion de la production locale est essentielle pour renforcer la résilience économique. Lorsque les politiques favorisent les exportations au détriment de la consommation locale, cela fragilise notre économie face aux fluctuations mondiales. Un exemple concret est le mouvement agroécologique qui promeut des systèmes alimentaires locaux, diversifiés et résilients. Des initiatives comme celles menées par des coopératives agricoles locales peuvent réduire la dépendance aux importations, stabiliser les prix et améliorer la sécurité alimentaire.

Enfin, il est important de souligner que les politiques économiques doivent être cohérentes et bien informées pour éviter des conséquences néfastes. Les décisions prises par les dirigeants, comme les déguerpissements sans plan de relocalisation ou l’augmentation des taxes sans mesures compensatoires, peuvent exacerber les pressions inflationnistes et aggraver la situation des populations vulnérables.

En conclusion, pour faire face à l’inflation et aux défis économiques actuels, il est impératif d’adopter une approche holistique qui intègre des considérations économiques, écologiques et sociales. Cela nécessite une planification stratégique, une promotion de la production locale durable et une réduction de la dépendance aux fluctuations des marchés internationaux. En agissant ainsi, nous pouvons construire une économie plus résiliente et équitable pour tous.

Cher Joseph, les populations t’en veulent déjà pour avoir trafiquée leurs lois et maintenant tu montres une relative impréparation en matière de développement économique et de lutte contre l’inflation.

Mais il n’est jamais trop tard pour apprendre.

Prends soin de toi,

Richard Boni Ouorou 

Politologue

Interdiction de l’exportation des noix brutes de cajou et du soja : important rappel du Mic

A travers un communiqué en date du lundi 22 avril 2024, le Ministère de l’industrie et du commerce (MIC) rappelle aux exportateurs, négociants et commerçants, que l’interdiction de l’exportation des noix brutes de cajou et du soja grain est entrée en vigueur depuis le 1er avril 2024. A cet effet, tout convoyage de noix brutes de cajou et de soja grain vers autres destinations que celles des magasins des transformateurs est …

A travers un communiqué en date du lundi 22 avril 2024, le Ministère de l’industrie et du commerce (MIC) rappelle aux exportateurs, négociants et commerçants, que l’interdiction de l’exportation des noix brutes de cajou et du soja grain est entrée en vigueur depuis le 1er avril 2024. A cet effet, tout convoyage de noix brutes de cajou et de soja grain vers autres destinations que celles des magasins des transformateurs est constitutif d’une infraction, précise le communiqué.. 

COMMUNIQUE

N° 433/ MIC/DC/SGM/DCI/SA

La Ministre de l’Industrie et du Commerce communique :

Conformément aux dispositions du décret n°2022-568 du 12 octobre 2022 portant interdiction de l’exportation de soja grain et fixant les conditions de mise en œuvre de l’interdiction d’exportation des noix brutes de cajou en République du Bénin, il est rappelé à l’attention de tous les acteurs des filières anacarde et soja, notamment les exportateurs, négociants et commerçants, que l’interdiction de l’exportation des noix brutes de cajou et du soja grain est entrée en vigueur depuis le 1er avril 2024.

En conséquence, tout convoyage de noix brutes de cajou et de soja grain vers autres destinations que celles des magasins des transformateurs est constitutif d’une infraction.

Tout contrevenant sera sanctionné conformément aux textes en vigueur.

Fait à Cotonou, le 22 Avril 2024 

Pour le Ministre de l’Industrie et du Commerce et p.o., 

Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère 

Mocou Zephiryn POGNON

communique-du-MIC-interdiction-noix-cajou-

Important communiqué du DG de la SIPI-BÉNIN SA) relatif à l’opération spéciale d’achat de tous les stocks de soja disponibles

La Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-BENIN SA) informe tous les producteurs de soja, que l’opération spéciale d’achat de tous les stocks de soja disponibles engagée depuis le vendredi 14 avril 2023, prendra fin le vendredi 15 septembre 2023.

COMMUNIQUE

La Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-BENIN SA) informe tous les producteurs de soja, que l’opération spéciale d’achat de tous les stocks de soja disponibles engagée depuis le vendredi 14 avril 2023, prendra fin le vendredi 15 septembre 2023.

A cet effet, tous les producteurs qui possèdent encore des stocks de soja, et qui veulent les céder, sont priés de le faire au plus tard le vendredi 15 septembre 2023, au niveau des points de collecte et d’achat ouverts par SIPI-BENIN SA sur toute l’étendue du territoire national.

Les 21 points d’achat et les contacts de leurs gestionnaires sont dans le tableau ci- ( Voir l’image ci-dessous ou téléchargez le fichier pour la suite : COMMUNIQUE SOJA 5_230911_180136

Peut être une image de texte

 

Bénin : Des producteurs de soja, d’acajou demandent à Talon de revoir à la hausse le prix de vente des produits agricoles, lettre ouverte

Par ce canal, nous avons l’honneur de nous adresser directement à vous dans le but non seulement de vous remercier pour vos actions dans le secteur agricole mais également de vous soumettre encore une fois certaines de nos doléances qui nous tiennent vraiment à cœur.

Lettre ouverte au président de la République du Bénin

N’dali, le 29 mai 2023.

Association su tébo bêrè win des producteurs du Bénin

À

Monsieur le Président de la République du Bénin

Objet : Le cri de cœur de l’association su tébo bêrè win des producteurs du Bénin par rapport aux mauvais prix du soja, de l’acajou et autres produits agricoles.

Excellence Monsieur le Président de la République

Par ce canal, nous avons l’honneur de nous adresser directement à vous dans le but non seulement de vous remercier pour vos actions dans le secteur agricole mais également de vous soumettre encore une fois certaines de nos doléances qui nous tiennent vraiment à cœur.

Monsieur le Président,

Le monde agricole béninois avait salué avec sincérité vos réformes dans le secteur agricole. Conscient qu’il était important de définir une politique claire pour le développement de notre économie.

Mais cette euphorie engendrée par la nouvelle de votre politique protectionniste de l’économie béninoise à travers la transformation des produits agricoles brut sur le territoire national a très tôt été remplacée par une désolation et une amertume inédite dans nos rangs à cause:

1) des prix de cession de soja ( 270 FCFA/ kg de soja ) de l’acajou ( 250 FCFA/kg très bas imposés aux producteurs par votre gouvernement alors que dans les autres pays de l’espace UEMOA et CEDEAO les prix du soja de l’acajou sont deux fois supérieurs à ce que votre gouvernement nous a imposé

2) du creusement des tranchées sur certaines voies frontières afin de nous empêcher d’aller vendre plus chers nos produits agricoles sur les marchés de l’espace UEMOA et CEDEAO où les prix des produits agricoles sont plus attractifs.

3) de la traque et de l’emprisonnement des paysans dont le seul crime est d’avoir tenté de faire traverser les frontières leurs soja ou acadjou à la recherche des meilleurs prix qu’offrent les pays voisins ( Togo, Nigeria Burkina Faso…)

Monsieur le Président, le paysan béninois veut bien vendre ses produits agricoles et accompagner le gouvernement dans ses réformes mais il ne souhaite pas périr dans la mise en œuvre de cette même réforme.

C’est pourquoi nous vous réitérons notre invitation à revoir à la hausse le prix de vente des produits agricoles dès la campagne prochaine. Nous exigeons que les prix des différentes spéculations soient fixés dès à présent afin que chacun puisse savoir dans quoi il s’engage avant de commencer par labourer.

Lassé de se plaindre à la fin de chaque campagne et de voir nos frères se suicider, être jeter en prison ou en exil à cause des dettes agricoles, nous voulons désormais connaître les prix de chaque produit avant de nous engager dans leurs productions.

Vu le coût des labours et autres travaux connexes et au regard de la flambée du prix des intrants agricoles vendus par le gouvernement, nous vous proposons les prix suivants pour nos différents produits agricoles :

Coton premier choix : 500F le Kg;

Soja: 600F le Kg;

Noix de cajou: 800F le Kg;

Nous osons compter sur votre sens d’humanisme et votre engagement pour l’épanouissement de chaque béninois sans distinction aucune pour la prise en compte de nos propositions. Nous restons disponibles à continuer les échanges avec vous.

 

Pour le Bureau,

Exportation par voie terrestre des noix de cajou, du soja et des intrants agricoles Les mises en garde du DG Douanes aux transporteurs et propriétaires des camions

Le Directeur général des Douanes rappelle que dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole et industrielle du Gouvernement, l’exportation par voie terrestre des noix de cajou, du soja et des intrants agricoles (engrais, herbicides, pulvérisateurs, etc.) est formellement interdite.

COMMUNIQUE RADIO DIFFUSE

Le Directeur général des Douanes rappelle que dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole et industrielle du Gouvernement, l’exportation par voie terrestre des noix de cajou, du soja et des intrants agricoles (engrais, herbicides, pulvérisateurs, etc.) est formellement interdite.

En application de la règlementation douanière, le non-respect de cette interdiction ainsi que toute tentative d’exportation frauduleuse des produits agricoles par voie terrestre constituent une infraction douanière de contrebande sanctionnée par des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq (05) ans et par le paiement de fortes amendes pouvant être évaluées à quatre fois la valeur des marchandises de contrebande.

A ces peines s’ajoute, conformément à la loi, la confiscation des produits et des moyens de transport (camions, véhicules, tricycles, motos, pousse-pousse, etc.).

En outre, suivant les dispositions du Code des douanes, les complices et tous ceux qui auront, d’une manière ou d’une autre, concouru à la sortie frauduleuse de ces produits, notamment les transporteurs, les conducteurs, les propriétaires des moyens de transport, sont punis des mêmes peines que les contrebandiers.

En conséquence, le Directeur général des Douanes invite les transporteurs et les propriétaires des camions, camionnettes, bus, J9, J5, tricycles, motos, etc. à ne pas les louer aux contrebandiers au risque de les perdre et de subir la rigueur de la loi.

Ce communiqué tient lieu de sensibilisation et de mise en garde.

Fait à Cotonou, le 20 avril 2023.

Le Directeur général,

Alain HINKATI

Soja : colère noire de Nadine Okoumassoun contre le gouvernement de Talon

Malheureusement, aujourd’hui, le gouvernement a pris d’assaut ce secteur contre les intérêts des producteurs quand il rend le prix d’achat non compétitif avec l’interdiction de l’exportation de ces produits tropicaux.

Le gouvernement du président Patrice est sans humanité.

 J’étais encore en seconde quand je me suis lancée dans le commerce de l’acajou et du soja.

Ce qui rend juteux le secteur, c’est bien évidemment la forte concurrence des acheteurs tant à l’interne qu’à l’extérieur du pays.

Les acheteurs Indiens ou Chinois viennent en premier sur le marché au début de la récolte avec un prix d’achat qui permet déjà aux producteurs de vendre leur produit, pour ceux qui sont dans l’urgence.

D’autres préfèrent attendre que le Nigeria vienne en concurrence afin que le prix d’achat puisse hausser avant toute vente.

Effectivement, la forte concurrence, rend le prix d’achat très favorable à la vente pour les producteurs.

Malheureusement, aujourd’hui, le gouvernement a pris d’assaut ce secteur contre les intérêts des producteurs quand il rend le prix d’achat non compétitif avec l’interdiction de l’exportation de ces produits tropicaux.

Il est du droit du gouvernement de vouloir transformer lui-même ces produits pour usage à l’interne. Mais si ce faisant, ce gouvernement en arrive à fixer les prix qui ne permettent pas aux producteurs de jouir ne serait-ce que du fruit de leur effort, ce serait de l’abus de pouvoir. Et c’est ce à quoi nous nous confrontons malheureusement.

C’est de l’injustice sociale. Il faut travailler à pousser les béninois à la consommation mais pas au mépris de ces mêmes béninois à qui ont dit faire du bien.

Ce partenariat entre les producteurs et le gouvernement doit être gagnant-gagnant.

Nous disons non à l’injustice sociale et non à l’abus du pouvoir.

Okoumassoun Nadine

Membre du parti Les Démocrates.

Bio Tchané dissipe les craintes des Cotonculteurs, l’essor de la filière coton assuré

Rencontre fructueuse entre le ministre d’Etat, chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, le ministre d’Etat, de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage, et de la pêche, Gaston Dossouhoui, le ministre de l’Industrie et  du commerce, Sadiya Assouma et les producteurs de Coton et du Soja de la région septentrionale du Bénin, ce mardi 18 Avril 2023. Face au désaccord sur certains sujets relatifs à la production du Coton, le ministre d’Etat Bio Tchané a décidé de réunir les différentes parties pour un dialogue franc et sincère.

Rencontre fructueuse entre le ministre d’Etat, chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, le ministre d’Etat, de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage, et de la pêche, Gaston Dossouhoui, le ministre de l’Industrie et  du commerce, Sadiya Assouma et les producteurs de Coton et du Soja de la région septentrionale du Bénin, ce mardi 18 Avril 2023. Face au désaccord sur certains sujets relatifs à la production du Coton, le ministre d’Etat Bio Tchané a décidé de réunir les différentes parties pour un dialogue franc et sincère.

A l’occasion, le Président de l’Association Su tébo bèrè win de Parakou et porte-parole de la délégation, Paul Sounon a, après avoir remercié le Chef de l’Etat le Président Patrice Talon et les membres du gouvernement présents à la séance, rappelé à l’assistance les vraies raisons de la grogne au sein de leur corporation. Selon lui, les nombreuses charges supportées par les producteurs ne permettent pas à ces derniers de jouir du fruit de leurs efforts, ce qui crée des frustrations en leur rang quand le prix de vente est bas.

Le ministre d’Etat, chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané

Après avoir expliqué aux producteurs, le processus qui conduit à la prise de décisions concernant le coton et le soja, le Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané a rappelé la volonté manifeste du gouvernement de faire des agriculteurs des hommes indépendants et qui tirent bénéfice de leurs activités agricoles pour un développement harmonieux et équilibré. Le ministre d’Etat qui a présidé la séance en a profité pour énumérer les nombreux actes posés par le gouvernement pour favoriser l’essor des filières coton, soja ou encore Cajou notamment les subventions des intrants ou encore le gasoil où des milliards de nos francs sont injectés chaque année pour permettre aux filières sus mentionnées de se développer.

Ce sont ces efforts et cet engagement permanent du gouvernement qui ont permis à notre production de soja de passer de moins de 100000 tonnes en 2015 à plus de 400000 tonnes en 2022.

C’est donc dans cette même dynamique de mieux servir les acteurs concernés que le gouvernement du président Patrice Talon a donc initié la présente séance afin de mieux cerner leurs besoins et difficultés pour y apporter des solutions idoines.

Au terme des échanges, ce sont des producteurs mieux informés sur la situation et rassurés de ce que le gouvernement s’emploie à les aider autant que possible qui ont quitté le cabinet du Ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, satisfaits de l’issue de l’assise. Ils ont pris l’engagement de se donner à fond pour une meilleure production du coton et du soja cette année afin de faire parler positivement du Bénin dans la sous-région et dans les autres pays du monde. C’est le message qu’ils entendent porter à leur base.

SE

Gaston DossouhouI rassure les producteurs de Soja et dévoile les ambitions du gouvernement pour le secteur agricole

Du 13 au 18 avril 2023, le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a rencontré les producteurs agricoles du Borgou à Nikki, de l’Alibori à Banikoara, de l’Atacora à Tanguiéta, de la Donga à Djougou, de Doumè et de Ouessè dans les Collines et du Zou à Djidja. Avec les responsables de l’Union des coopératives de producteurs de soja ; le président de la Fédération des coopératives villageoises de producteurs de coton et le Président de la Chambre Nationale d’Agriculture, Gaston Cossi DOSSOUHOUI est allé démentir la campagne de désinformation et d’intoxication sur la commercialisation du soja, a expliqué le sens des mesures prises pour écouler les stocks invendus, mais aussi a annoncé les grandes ambitions du Gouvernement pour le secteur agricole.

Du 13 au 18 avril 2023, le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a rencontré les producteurs agricoles du Borgou à Nikki, de l’Alibori à Banikoara, de l’Atacora à Tanguiéta, de la Donga à Djougou, de Doumè et de Ouessè dans les Collines et du Zou à Djidja. Avec les responsables de l’Union des coopératives de producteurs de soja ; le président de la Fédération des coopératives villageoises de producteurs de coton et le Président de la Chambre Nationale d’Agriculture, Gaston Cossi DOSSOUHOUI est allé démentir la campagne de désinformation et d’intoxication sur la commercialisation du soja, a expliqué le sens des mesures prises pour écouler les stocks invendus, mais aussi a annoncé les grandes ambitions du Gouvernement pour le secteur agricole.

« Il était nécessaire d’écouter le Gouvernement et apprendre les informations de sources autorisées. Nous avons besoin d’avoir la primeur de l’information des autorités ». En face du Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche et ses différentes délégations, les producteurs agricoles, notamment ceux du soja, se sont dit aguerris des conditions d’organisation de la campagne de commercialisation du soja, des dernières mesures prises pour écouler les stocks invendus et surtout la question de redevance. Et c’était l’objectif de la tournée du Ministre DOSSOUHOUI dans les départements du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora, de la Donga, des Collines et du Zou.

« Le Chef de l’État a tenu une séance avec les responsables de l’Union des coopératives de producteurs de soja et le président de la Fédération des coopératives villageoises de producteurs de coton le mardi 11 avril 2023 à la Présidence de la République où des décisions importantes ont été prises. Avec la facilitation de la Société d’Investissement de la promotion Industrielle, il a été décidé d’acheter les stocks invendus auprès des producteurs à divers prix selon la qualité du produit. Notamment le soja conventionnel à 270 FCFA le kilogramme, le soja dégradé à 250 FCFA le kilogramme et le soja biologique à 320 FCFA le kilogramme.

Ces mesures ont été aussi prises pour faciliter la nouvelle campagne agricole aux producteurs. Ce message devrait être porté à l’attention des producteurs. Ce qui a été fait et ils l’ont bien compris », a souligné Gaston Cossi DOSSOUHOUI.

L’autre désinformation dont il était nécessaire de rétablir la vérité auprès des producteurs, c’est la supposée guerre faite au soja au profit du coton. Sur le sujet, le Ministre en charge de l’agriculture, le président de l’Union des coopératives de producteurs de soja et le président de la Fédération des coopératives villageoises de producteurs de coton ont démontré que cette guerre des filières ne peut se faire car, le cotonculteur est aussi le sojaculteur, et vice-versa. Pour le Ministre, techniquement cette guerre n’a pas de sens dans la mesure où la mono culture réduit la productivité du producteur en détruisant ses sols.

Les redevances

L’autre sujet à polémique, ce sont les redevances instaurées sur l’exportation de certains produits agricoles comme le soja. Et pour le ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI, elles sont nécessaires. « Nous avons de la matière première. Des gens viennent les capter, vont les placer beaucoup plus chères dans leurs pays. Ils gagnent dessus. Mieux, parce qu’ils ont pu mobiliser de la matière première, il leur est accordé des primes. Mais nous leur demandons de restituer à notre pays une petite partie de leur marge de bénéficie pour permettre de produire durablement ».

Le Bénin ambitionne d’aller à une production d’un million de tonnes de soja, un million de tonnes de riz et un million de tonnes de coton et transformer l’essentiel sur place. Et à partir de juin 2024, selon le patron de l’Agriculture du Bénin, le Gouvernement va interdire l’exportation du soja et du cajou brut. « Une capacité industrielle commence par s’installer au niveau de l’agro-industrie du Bénin. Les deux orientations phares de l’agriculture au Bénin, c’est de produire qualité, quantité, développer les chaînes de valeurs. Mais aussi faciliter l’agro-industrie qui crée davantage de la valeur ajoutée, des emplois, et qui permet de diversifier notre économie. Lorsque nous tenons sur ces déterminants, plus nous avons de la matière première, plus c’est important pour le pays. L’exportation de la matière première brute ne fait que développer les autres économies au détriment de l’économie béninoise ».

Toujours en terme d’ambitions et de la valorisation des productions locales, le Bénin va arrêter d’importer les produits volailles à partir du 31 décembre 2024. « Nous pensions que la mesure allait susciter des oppositions. Au contraire ! les producteurs ont applaudi. Ils disent prêts à s’engager à produire des produits de volailles. J’ai incité les maires à utiliser les ressources du Fonds d’appui au développement des communes (FaDec) pour faciliter les vaccinations, aider les éleveurs locaux à développer l’élevage local», a dit Monsieur DOSSOUHOUI.

Et pour le Ministre, pour l’atteinte de ces ambitions, le Gouvernement va jouer sa partition. Notamment « sur les disponibilités en matière d’appui de l’État, aux intrants spécifiques, les semences, à la mécanisation de l’agriculture, à l’encadrement des producteurs par les conseils avisés, à l’appui d’accès au marché. Le reste, c’est le sens patriotique que nous demandons à chacun de nous pour contribuer à l’effort national ». Ceci pour la prospérité de l’économie nationale, mais avant l’épanouissement des producteurs et assurer aussi leur retraite qui passe par la mise en place des plantations, de l’élevage et la scolarisation des enfants. « Si chacun de nous s’assure de ces trois déterminants, le monde paysan aura gagné et profité de l’embellie actuelle que le politique apporte dans le développement du secteur agricole pour s’assurer une paix durable. La paix se conquiert. Et les Béninois ont compris le message. J’ai été heureux pour cette tournée que j’ai faite », a conclu Gaston Cossi DOSSOUHOUI.

Source : Gouv Bénin