Alain Orounla réagit pour la première fois après l’arrêté préfectoral en date du 16 juin, limitant à deux, le nombre de personnes sur une moto, le tout chacun avec son casque. Face à la grogne des populations, il a tenté de justifier le bien-fondé de cette décision, ce lundi 21 juin.
Le préfet du littoral met en avant sa volonté de préserver la vie de ses concitoyens et jure qu’il ne s’agit pas d’une décision punitive. Alain Orounla fait également savoir que les motos ne sont pas faites pour transporter des familles mais pour transporter deux passagers.
«Il s’agit ni plus ni moins d’une mesure pour préserver la vie parce que les motocyclistes sont les plus exposés aux accidents et sont les plus vulnérables. Quand vous faites une chute et que vous vous retrouvez la tête sur le macadam, vous perdez la vie. Alors, qu’est-ce que cela nous coûte de nous prévenir contre ce risque et en protégeant la tête par le casque ? C’est ce qui se fait dans tous les pays civilisés… Ce qui fait peur, c’est que nos compatriotes sont souvent réticents et attendent toujours qu’il y ait la répression avant de commencer par observer les choses comme si c’était des mesures punitives. Il vaut mieux être en vie et affronter la cherté de la vie plutôt que de la perdre … Si vous savez que vous voulez emprunter une moto, achetez un casque. Les motocyclistes ou les conducteurs de Zémidjan peuvent aussi prévoir deux casques. En ce qui concerne l’hygiène, l’usager peut mettre des bonnets pour se protéger », a-t-il déclaré d’après des propos rapportés par le journal du service public La Nation
S’il fait remarquer que la prise d’un arrêté n’est pas synonyme de répression, Alain Orounla n’exclut pas toutefois de faire recours aux forces de l’ordre pour garantir le respect de la décision dans les mois à venir.
«Dans deux ou trois mois, nous allons commencer une phase de rappel, c’est-à-dire que si on est obligé de recourir à nos forces de sécurité pour rappeler aux motocyclistes la nécessité d’avoir son casque, on le fera. Vous savez tous que, quelle que soit la mesure qui est prise, tant qu’on est dans la phase de sensibilisation, les compatriotes sont réfractaires. Chaque jour qui passe est un jour qui nous met en retard parce que malheureusement, il y a des accidents tous les jours et surtout des accidents mortels», a-t-il prévenu.
No comment !!!
Manassé AGBOSSAGA