Lors de son passage sur l’émission »Gouvernement en Action’’ diffusée ce vendredi 3 juin 2022, initiée dans le cadre du bilan de l’An 1 Talon 2, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est revenu sur les attaques enregistrées dans le nord Bénin. Mais pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin même s’il reconnaît que certaines communes sont à risque, du fait de leur proximité avec les pays où le terrorisme est installé.
Lors de son passage sur l’émission »Gouvernement en Action’’ diffusée ce vendredi 3 juin 2022, initiée dans le cadre du bilan de l’An 1 Talon 2, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est revenu sur les attaques enregistrées dans le nord Bénin. Mais pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin même s’il reconnaît que certaines communes sont à risque, du fait de leur proximité avec les pays où le terrorisme est installé.
Le « terrorisme n’est pas installé au Bénin ». Et ce Malgré les nombreuses attaques enregistrées sur son territoire. C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique lors de son passage dans le Magazine »Gouvernement en Action’’.
Pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin, mais « est à nos frontières ».
Le ministre de l’Intérieur fait remarquer que le système de riposte et les services de renseignement empêchent les terroristes de s’installer sur le territoire béninois. Ces derniers sont alors obligés d’opérer des incursions dans certaines localités du pays, a-t-il ajouté.
Les communes menacées par le terrorisme
Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a indiqué que « toutes les communes qui ont de frontières avec le Burkina-Faso » où le terrorisme est installé « sont concernées ».
« Il s’agit des communes qui sont au nord ouest et parmi ces communes, nous avons, la commune de Karimama, la commune de Banikoara, la commune de Kérou, la commune de Tanguiéta, la commune de Matéri, la commune de Cobly.
Et lorsque nous venons au nord est, vous avez la commune de Malanville, la commune de Ségbana, la commune de Kalalé, la commune de Nikki un peu.
Et quand vous remontez dans les Collines, vous avez la commune de Savè, la commune de Ouèssè.
Et plus au sud, dans le plateau, vous avez la commune de Kétou », a précisé Alassane Séidou ajoutant « voilà les communes qui aujourd’hui ont des frontières avec des pays où il y a le terrorisme. La menace est au niveau des frontières de ces communes ».
Alassane Séidou a toutefois rassuré que les forces de défense et de sécurité sont présentes à ces endroits pour « constituer un rempart » afin « d’empêcher que le terrorisme puisse entrer dans notre pays ».
Il dira d’ailleurs que c’est cette présence qui « oblige » les terroristes « à faire des incursions et à replier aussitôt ».
« C’est parce qu’il y a des ripostes. S’il n’y avait pas de réaction, ils se seraient installés », a-t-il martelé.
Pas de panique donc…
Manassé AGBOSSAGA