Bagarre entre Eunice Zunon et Tenor : Angela Kpeidja se prononce et encourage hommes violentés à sortir de leur silence

Angela Kpeidja s’invite dans le feuilleton ‘‘bagarre entre Tenor et Eunice Zunon’’. A travers une publication sur sa page Facebook, ell donné son avis en 5 points, invitant les hommes violentés à sortir de leur silence.

Angela Kpeidja s’invite dans le feuilleton ‘‘bagarre entre Tenor et Eunice Zunon’’. A travers une publication sur sa page Facebook, ell donné son avis en 5 points, invitant les hommes violentés à sortir de leur silence.

« À propos du couple bagarreur du 225 !!!

Au nom du buzz on rit désormais de tout et on banalise tout! Le monde se déshumanise sous nos yeux et dans l’indifférence de tous …

1- La violence est humaine et n’a pas de genre. Notre éducation porte les germes de la violence. Par exemple à un homme on dira de ne pas pleurer parce que c’est un signe de faiblesse. Mais pourquoi? En tant qu’homme, il faut obligatoirement coucher avec une femme qui s’offre à toi sinon c’est la honte… Quant aux filles, elles sont très tôt mises dans un casier de métiers … On leur apprend à se protéger de l’homme et donc à se considérer comme sexe faible alors même que désormais elle ont droit, comme le garçon, à l’instruction!!!

2- Une violence reste une violence, et les séquelles sont pareilles que ce soit pour l’homme ou pour la femme. Les féministes n’ont pas à elles seules la responsabilité du combat pour la régression des VBG. Mais le mouvement féministe en réduisant les inégalités, devrait conduire au bien-être de tous.

3- Les hommes violentés ne devraient plus laisser place à la honte. Sortez aussi du silence. Ce sera une avancée pour tous. Plus nous crierons ensemble fort, mieux cette société jalouse de ses mœurs nous entendra.

4- Le cyber-harcèlement tue. Chacun a droit à une vie privée. Les États qui n’ont pas encore légiféré sur le cyber-harcèlement, devraient y penser. Le Revenge porn digital devrait être puni avec la dernière rigueur.

5- Les réseaux sociaux et les influenceurs 2.0 autoproclamés sont une gangraine. Ils entretiennent une ambiance déprimante et frustrante tout en maquillant les puanteurs au détriment de la jeunesse. Tout ceci est source de violence …

Halte !

Chers parents, plus tard vous autoriserez vos enfants à l’utilisation des réseaux sociaux, mieux ça vaudra.

Et toi jeune fille, jeune garçon, ne te laisse pas emballer par tout ce que tu vois ici… La vraie vie est ailleurs. Ici filtres et autres outils numériques ont tôt fait de te faire sentir INCAPABLE. Or c’est Faux, tu PEUX… »

Mari tué par sa femme: Silence étonnant de Angela Kpeidja et ses camarades féministes… mais si c’était l’épouse la victime …

À Abomey-Calavi, une femme a, de sang-froid, tué son mari. Ce triste incident n’est pas le premier au Bénin. Des époux sont passés à tabac par leurs épouses, mais pour ne faire objet de moquerie ou de raillerie, certains préfèrent vivre en secret leur calvaire. Pour revenir au drame de Togba, il y a un fait qui a attiré l’attention de Kpakpato Medias. C’est

À Abomey-Calavi, une femme a, de sang-froid, tué son mari. Ce triste incident n’est pas le premier au Bénin. Des époux sont passés à tabac par leurs épouses, mais pour ne faire objet de moquerie ou de raillerie, certains préfèrent vivre en secret leur calvaire. Pour revenir au drame de Togba, il y a un fait qui a attiré l’attention de Kpakpato Medias. C’est ce silence retentissant autour de ce fait, des féministes du 229, notamment Angela Kpeidja.

Pourtant, prompte à réagir sur la moindre actualité, quand une femme ou une jeune fille est victime d’abus, elle n’a jusque-là pipé aucun mot. Pour un drame qui a eu lieu le week-end, relayé abondamment sur la toile, il n’y a quasiment pas eu de réactions de sa part et de ses camarades féministes pour condamner ce crime crapuleux où l’épouse se transforme en monstre.

Ni chaud ni froid, Angela Kpeidja et ses camarades féministes n’ont pas vu ça. Elles se taisent comme si de rien n’était. Rien d’étonnant, car pour ces féministes, la violence conjugale, c’est peut-être, seulement quand la femme est dans la peau de la victime. Et là-dessus, qu’est-ce qu’on n’aurait pas entendu si c’était la femme qui avait été tuée par son mari ? Qu’est-ce qu’on n’aurait pas vu sur la toile de la part de Angela Kpeidja et de toutes ces défenseuses de la cause féminine ?

En espérant qu’elles fassent le vrai et équitable combat, disons tous, non aux violences conjugales dans les deux sens !

Manassé AGBOSSAGA

Angela Kpeidja recadre Hamond Chic : « Quelle sottise de croire qu’on ne devrait pas galérer avec un homme ! »

Dans une publication sur sa page Facebook, Hamond Chic déconseillait aux femmes de sortir avec un homme en galère. Selon, l’influenceuse ivoirienne et coach autoproclamée « galérer avec un homme, c’est préparer l’avenir de l’autre’. Mais c’est une femme comme elle qui vient lui dire qu’elle raconte des « sottises ».

Dans une publication sur sa page Facebook, Hamond Chic déconseillait aux femmes de sortir avec un homme en galère. Selon, l’influenceuse ivoirienne et coach autoproclamée « galérer avec un homme, c’est préparer l’avenir de l’autre’. Mais c’est une femme comme elle qui vient lui dire qu’elle raconte des « sottises ».

 C’est ‘‘notre belle’’ Angela Kpeidja qui a recadré  Hamond Chic après son conseil aux femmes de ne pas sortir avec un homme en galère.

Pour la journaliste et auteure du livre ‘‘Bris le silence’, c’est une « sottise de croire qu’on ne devrait pas galérer avec un homme » même si elle reconnait qu’il «  y a  des relations dans lesquelles, il ne faut pas trop s’investir ».

Angela Kpeidja fait remarquer que la femme a besoin d’un homme qui la valorise dans tous les sens du terme. « Celui-là qui est capable d’être son échelle pour l’aider à gravir pas à pas, les marches de la vie jusqu’au succès. L’argent n’est pas tout et la femme comme l’homme peut en gagner », explique-t-elle.

Convaincue qu’une « femme amoureuse guide son homme vers la réussite », la Journaliste lance, « Mes sœurs, mes filles, il n’y a pas de mal à transpirer pour ses ambitions. Cravachez autant que vous le pouvez. C’est un gage de respect et de réussite ».

Angela Kpeidja : « Ces influenceuses méprisent simplement votre jeunesse »

Coach Hamond Chic @youtube.com
Coach Hamond Chic

La journaliste a invité les femmes à faire attention à ces femmes autoproclamées « influenceuses », car dit elle, « ces influenceuses méprisent leur jeunesse ». Angela Kpeidja jure « qu’elles sont excellentes dans le maquillage de leur puanteur ».

Puis de tacler l’influenceuse ivoirienne « Que Hamond Chic ne vienne jamais vous faire croire que la vie est aussi facile là où elle vit ! À moins qu’elle soit adepte du Porta Potty !!! »

Manassé AGBOSSAGA

Angela Kpeidja : « Ils sont nombreux ces médecins qui prétextent d’un toucher vaginal pour abuser des patients »

C’est Angela Kpeidja qui le dit. Réagissant à l’arrestation d’un infirmier pour viol présumé sur une patiente de 14 ans à Hêvié que la journaliste Santé a déclaré que  les  « médecins qui prétextent d’un toucher vaginal pour abuser des patients » sont « très nombreux ».

C’est Angela Kpeidja qui le dit. Réagissant à l’arrestation d’un infirmier pour viol présumé sur une patiente de 14 ans à Hêvié que la journaliste Santé a déclaré que  les  « médecins qui prétextent d’un toucher vaginal pour abuser des patients » sont « très nombreux ».

« Ils sont tellement nombreux ces médecins qui prétextent d’un toucher vaginal pour abuser des patients! Et que dire des garde-malades qui font aussi les frais de l’appétit vorace de ces Professeurs, médecins et autres agents de santé indélicats! », a dénoncé l’auteur du libre ‘’Bris de silence’’.

Pour Angela Kpeidja, le viol et le harcèlement sexuel s’observent dans nos hôpitaux et centres de santé.

Face à cela, elle « encourage les victimes à sortir de leur silence ».

« Chaque minute de silence que nous gardons en tant que victime est une arme de plus pour les auteurs de ces crimes et violences sexistes », a-t-elle prévenu.

Manassé AGBOSSAGA

 

1er mai-Angela Kpeidja invite le Gouvernement à poser cet acte pour mettre fin au harcèlement sexuel en milieu professionnel

Ce 1er mai 2022, le monde entier célèbre les travailleurs. Et à l’occasion de la célébration  de la fête du travail ce dimanche, Angela Kpeidja a partagé,  avec ses abonnés,   un souvenir douloureux, avant d’indiquer la voie à suivre au Gouvernement pour lutter contre le harcèlement sexuel et les violences sexuelles en milieu professionnel.

« Il y a exactement deux ans que ma vie a complètement basculé », confie Angela Kpeidja,  avant d’expliquer «  Je me battais pour me faire une place sur les écrans, avec une belle et grande émission de santé. Mais au lieu de ça, ma carrière a pris une autre tournure, celle qui m’a emmené au web journalisme. Je n’y étais pas préparée mais j’y fais face courageusement avec mes collègues qui subissent malheureusement certaines fois, les contrecoups de mon impertinence de l’époque ».

La journaliste qui avait dénoncé le harcèlement sexuel dans les médias du service public se réjouit toutefois des « petites victoires obtenues sur le chemin » après ses dénonciations.

Elle cite notamment le «   débat sur les violences sexuelles et sexistes, les nouveaux textes de lois, la redynamisation de l’Institut national de la femme, la célérité de la justice sur certains dossiers »…pour lutter contre le harcèlement sexuel et les violences sexuelles.

Angela Kpeidja fait une proposition au Gouvernement

La journaliste fait néanmoins une recommandation au Gouvernement pour pousser hors des frontières béninoises le harcèlement sexuel et les violences sexuelles en milieu professionnel.

Elle invite le Gouvernement à ratifier la convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT).

« …il reste tant à faire pour les victimes, les auteurs et la société elle-même ! Pour ce deuxième anniversaire, je voudrais oser plaider pour que le gouvernement de mon pays ratifie la convention 190 de l’OIT pour protéger les travailleurs (hommes et femmes) contre le harcèlement et les violences en milieu professionnel », indique Angela Kpeidja, avant de souhaiter « une bonne fête de travail » à tous et à toutes.

Le Gouvernement du président Talon appréciera.

Manassé AGBOSSAGA

Kpakpato Sans payer : Angela Kpeidja révèle pourquoi une élève, étudiante ou employée cède aux avances de son enseignant ou employeur

C’est réagissant à la condamnation à 5 ans d’emprisonnement d’un enseignant  pour avoir eu des relations sexuelles avec son élève, que la  ‘‘charmante’’ journaliste a fait cette confidence. Sur son compte méta, Angela Kpeidja a révélé les raisons pour lesquelles une élève, une étudiante ou une employée cède parfois aux avances de son enseignant ou de son employeur.

C’est réagissant à la condamnation à 5 ans d’emprisonnement d’un enseignant  pour avoir eu des relations sexuelles avec son élève, que la  ‘‘charmante’’ journaliste a fait cette confidence. Sur son compte méta, Angela Kpeidja a révélé les raisons pour lesquelles une élève, une étudiante ou une employée cède parfois aux avances de son enseignant ou de son employeur.

Et à en croire ses propos, les raisons ne sont  pas toujours à voir du côté du cœur.

« … il est bon de savoir que quelles que soient vos intentions, bonnes ou mauvaises, dès que vous draguez votre apprenant, votre employée, elle rentre dans une tourmente. Généralement pour elle, la question principale s’énonce ainsi qu’il suit : si je dis non, qu’est ce qui va se passer ?

La peur de perdre son boulot, la peur de ne pas s’épanouir dans son milieu professionnel, la peur de recevoir des mauvaises notes, la peur d’échouer vont guider la réponse des plus faibles. Et le « oui » qui va ensuite faire sourire votre cœur peut ne pas en être un ! », a-t-elle confié.

Toutefois, Angela Kpeidja reconnaît qu’il y a celles qui, sont dans la provocation du professeur ou de l’employeur pour réussir.

«  Elles sont les plus dangereuses car elles peuvent aussi retourner leur veste quand ça se complique », prévient la journaliste spécialiste des questions de santé.

Les hommes sont donc prévenus !!!

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Angela Kpeidja réagit à la condamnation à 20 ans de prison d’un aide -soignant pour avortement suivi de mort

Le tribunal d’Abomey-Calavi a, ce mercredi 9 mars,   condamné   à 20 ans de prison un aide soignant pour avortement suivi de décès. Sur son compte méta, ce jeudi 10 mars 2022,  Angela Kpeidja a donné son point de vue sur cette condamnation

Le tribunal d’Abomey-Calavi a, ce mercredi 9 mars,   condamné   à 20 ans de prison un aide soignant pour avortement suivi de décès. Sur son compte méta, ce jeudi 10 mars 2022,  Angela Kpeidja a donné son point de vue sur cette condamnation

visiblement satisfaite du verdict, la journaliste spécialiste en santé fait observer que cela était encore impossible au Bénin, il y a quelques années.

« Il n’y a pas si longtemps une telle condamnation n’était pas possible au 229 ! », indique t-elle.

Puis de faire cette confidence «   Combien de femmes ne sont pas décédées dans le secret de leur appartement, de leur famille, à cause des lois punitives sur l’avortement ?

Je me rappelle encore comme si c’était hier de ma nièce retrouvée à la morgue après des jours de disparition. Et pour cause, elle avait subi un avortement qui a mal tourné. Son cousin l’avait enceinté et les deux s’en étaient justement remis à un charlatan avorteur ! A l’époque, les maîtres de l’art ne pouvaient pas s’y risquer ».

Toutefois si la journaliste santé se réjouit de cette condamnation et surtout des textes de lois en vigueur actuellement au Bénin, elle plaide pour que l’accent soit mis sur la prévention.

« Éducation à la sexualité complète – port du préservatif – stop aux affaires de Bizzi! Jeunesse, réveille toi ! », a t-elle recommandé.

Manassé AGBOSSAGA

 

Affaire de ‘‘Bizzi’’ : Angela Kpeidja désapprouve, « Je suis farouchement contre ces transactions sexuelles » (Opinion)

Ce n’est pas parce que cela se passe à côté que nous devrions mimer sans réfléchir. L’autre dirait : allumer vos cerveaux !

Cette affaire de « Bizzi » qui détruit notre jeunesse…

Ce n’est pas parce que cela se passe à côté que nous devrions mimer sans réfléchir. L’autre dirait : allumer vos cerveaux !

En dehors des réseaux sociaux, il y a une vraie vie. Ne laissez pas les gens qui maquillent leurs insuffisances, leur piteuse vie sur internet, vous amener à gâcher la vôtre. Si vous en avez l’occasion, cherchez déjà à voir à quoi elles ressemblent dans la vraie vie… et vous découvrirez le pot aux roses. Ils ou elles sont plus dans la course du paraître !

Autre chose, la réussite est personnelle et ne se mesure pas à celle de l’autre. Restez vous … Des personnes peuvent vous inspirer mais ne cherchez jamais à être comme elles. Vous échouerez.

Je suis farouchement contre ces transactions sexuelles et l’utilisation qui est faite de cette application TikTok par nos enfants garçons comme filles. Mais quand j’y pense, je plaide pour que les parents que nous sommes donnons du temps à nos enfants.

Stop à la relation d’obéissance, de moralisation ! Nous sommes des guides … Les enfants ne sont pas le prolongement de nos vies…

Chaque enfant a sa personnalité, et nous devons rester à l’écoute. Car parfois, c’est en s’inscrivant dans une autodestruction qu’ils vont plonger dans l’alcoolisme, le tabagisme, la prostitution, les affaires de « Bizzi »…

C’est aussi un appel à nos gouvernants pour réfléchir à la question des loisirs et du chômage des jeunes au 229 !

Mes parents sont déjà morts …

Je mourrai aussi mais le Bénin ne disparaîtra pas. Il sera à nos enfants !

Je reviendrai sur ce même sujet lors de mon premier Facebook live car j’ai mal …

 

Angela Kpeidja

Angela Kpeidja: «Au Bénin, l’environnement est hostile à la vérité, à la solidarité entre femmes »

Angela Kpeidja s’offusque du manque de solidarité entre les femmes. Elle l’a,  à nouveau,  fait savoir à travers un énième post sur sa page facebook ce lundi 12 juillet 2021.

Angela Kpeidja s’offusque du manque de solidarité entre les femmes. Elle l’a,  à nouveau,  fait savoir à travers un énième post sur sa page facebook ce lundi 12 juillet 2021.

Angela Kpeidja:  «Au Bénin, l'environnement est hostile à la vérité, à la solidarité entre femmes »
Angela Kpeidja: «Au Bénin, l’environnement est hostile à la vérité, à la solidarité entre femmes »

En réalité, Angela Kpeidja a tiré cette conclusion  ce point de vue  de séjour en terre sénégalaise où elle a pu passer sur des émissions, notamment « PANAFRIKAINE »  qui  dessine la carte postale de l’Afrique au féminin.

« Ici et ailleurs, les femmes ont des problèmes communs. Dans la sous-région, je suis accueillie en triomphe et soutenue pour ce que je fais.  Mais je ne comprends pas pourquoi au Bénin, l’environnement est aussi hostile à la vérité, à la solidarité entre femmes. C’est toi qui es violée, c’est toi qui es harcelée mais c’est toi qui as tort d’en faire tout un plat », fait remarquer Angela kpeidja, avant d’ajouter « Tu fais bien ton boulot, on te jalouse. Tu le fais mal, tout le monde et particulièrement tes sœurs sont contentes de te voir tomber. Nous nous jalousons entre nous. On ne peut demander à l’autre d’être parfait quand on ne l’est pas soi-même ». 

Victime de  viol, Angela Kpeidja mène une lutte acharnée sur les réseaux sociaux contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel. Les dénonciations ou publications de la journaliste lui valent beaucoup de critiques sans altérer son moral et sa détermination.

Manassé AGBOSSAGA   .

Viol, harcèlement sexuel : Angela Kpéidja répond à ceux qui s’offusquent de ses « aveux tardifs »

Angela Kpéidja revient à la charge. Dans une nouvelle tribune publiée ce mercredi 9 juin 2021, la journaliste répond à ceux qui s’offusquent de ses « aveux tardifs ».

Angela Kpéidja revient à la charge. Dans une nouvelle tribune publiée ce mercredi 9 juin 2021, la journaliste répond à ceux qui s’offusquent de ses « aveux tardifs ». Lire sa défense.

Viol, harcèlement sexuel : Angela Kpéidja répond à ceux qui s’offusquent de ses « aveux tardifs »
Viol, harcèlement sexuel : Angela Kpéidja répond à ceux qui s’offusquent de ses « aveux tardifs »

« 𝐑𝐞𝐯𝐞𝐧𝐨𝐧𝐬 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐬 𝐦𝐨𝐮𝐭𝐨𝐧𝐬

Beaucoup s’offusquent de mes présumés aveux tardifs. Pourtant, partout dans le monde, lever le voile sur des violences sexuelles subies n’a jamais été facile pour les victimes.

Lorsque j’avais été violée sur le campus d’Abomey-Calavi alors que je venais juste d’avoir mon baccalauréat, je ne savais rien du premier viol subi à l’âge de 5 ans. À l’instar du choc ressenti ce jour-là, des images d’un gaillard trapu qui essayait de me soumettre tournaient en boucle dans ma tête.

Il m’était alors absolument impossible de comprendre ce cauchemar que je vivais éveillée. Sur le coup de ce que venait de me faire subir mon cousin, j’étais également prise d’une frayeur indescriptible. Par dessus tout, j’avais honte de mon corps avec le sentiment que tout le monde autour de moi remarquerait que j’avais perdu mon innocence. Peut-être bien qu’il s’agissait d’une malédiction.

Dans le taxi qui me ramenait chez moi, je n’ai pas cessé de couler les larmes en me culpabilisant. À la maison, malgré tout, j’ai fait des confidences à mon jeune frère. Je me souviens avoir pris, sur son conseil, une bonne douche.

Non seulement j’avais peur de la chicotte de papa mais également j’avais peur de ne pas être comprise. Comment expliquer ma présence avec lui dans cette cabine ? Comment avouer que ma cousine amie m’y avait laissée sous prétexte qu’elle allait chanter le YOU ? Comment justifier ma présence aux côtés de Ablavi alors même qu’elle n’avait pas eu son baccalauréat et que normalement nos routes se séparaient ?

Ces mots absents ne m’ont pas rendu service. Mon frère et moi, n’avions pas pu nous résoudre à en parler à nos parents. Moi, j’ai choisi d’être forte, de garder le silence, de poursuivre mon chemin. Les spécialistes parlent d’amnésie traumatique. Notre cerveau absolument génial ouvre à ces moments là, un tiroir dans lequel il range le préjudice subi, pour nous permettre de passer à autre chose. Cela peut durer deux, trois, 50 ans, ou toute une vie. Tout dépend de la victime.

Mais n’allez pas croire que c’est fini. Il suffit d’une autre étincelle pour que ce traumatisme resurgisse. Pour preuve, ce sont ces clichés qui m’ont assaillie au moment du viol perpétré sur le campus d’Abomey-Calavi.

Dans ce dernier cas, les médecins mettent à l’index la mémoire traumatique. Les psychologues parlent également de refoulement. La victime reste fragile parce qu’à tout moment le traumatisme peut refaire surface et perturber sa quiétude.

En résumé, la culpabilité qui vient de l’intérieur et celle qui naît de l’entourage embrigadent les victimes dans la souffrance, la solitude et le silence ».