Assemblée nationale : Hehomey in, Yahouédéou out, ce n’est pas partout, le malheur des uns fait le bonheur des autres

C’était dans l’air, depuis ce jeudi, c’est désormais officiel. Ce vendredi 12 mai 2023, la Cour constitutionnelle a autorisé le retour de l’ancien ministre Hervé Hehomey au parlement.

C’était dans l’air, depuis ce jeudi, c’est désormais officiel. Ce vendredi 12 mai 2023, la Cour constitutionnelle a autorisé le retour de l’ancien ministre Hervé Hehomey au parlement.

Les conseillers de la Haute juridiction ont suivi les recommandations du rapporteur et ont déclaré contraire à la constitution la lettre Nº232/AN/PT/SP-C du président de l’Assemblée Nationale envoyée à l’ancien ministre Hervé Hehomey.

Aventure terminée donc pour Janvier Yéhouédéou au parlement qui paie le prix du départ de Hervé Hehomey du gouvernement.

Comme quoi, ce n’est pas partout que le malheur des uns fait le bonheur des autres.

 M.A

« Le vrai débat est revenu à l’assemblée nationale. Ça les irrite », selon Gafari Adéchokan, député LD

Au Bénin, l’opposition a signé son come-back à l’Assemblée nationale après 04 ans de Parlement monocolore. A la faveur des législatives du 08 janvier dernier, 28 députés  du parti Les Démocrates siègent aux côtés des élus de la mouvance présidentielle.

Au Bénin, l’opposition a signé son come-back à l’Assemblée nationale après 04 ans de Parlement monocolore. A la faveur des législatives du 08 janvier dernier, 28 députés  du parti Les Démocrates siègent aux côtés des élus de la mouvance présidentielle.

Et après leur installation le 12 février dernier, l’honorable Gafari Adéchokan soutient que le débat politique est désormais de retour à l’Assemblée nationale avec la présence de l’opposition.

« Le vrai débat est revenu à l’Assemblée nationale… Les problèmes poignants sont évoqués et dénoncés. Si ça ne va pas, nous levons la voix. Nous dénonçons au sein de l’assemblée nationale », a déclaré le secrétaire national à la jeunesse, aux loisirs et aux sports du parti Les Démocrates, face aux jeunes du 03è arrondissement de Cotonou, le dimanche dernier.

Le député de la 15è circonscription électorale a ensuite laissé entendre que les députés de la mouvance, habitués au monologue, se sentent mal à l’aise par cet autre son de cloche.

« Ça les irrite », a semblé ironiser Gafari Adéchokan.

Il a reconnu que le rôle joué par les députés de l’opposition « n’est pas facile », mais est nécessaire après 04 ans d’expérience de parlement monocolore.

« (…) c’est vrai. Ce n’est pas facile. Ça les irrite. Mais, notre rôle, c’est d’évoquer ce qui ne va pas pour qu’on puisse corriger. Nous avons besoin d’apporter la voix du peuple pour corriger les mauvaises habitudes adoptées au cours de la 8è législature ».

M.A

Après Sèdami Fagla, Louis Vlavonou évite le ‘‘chômage politique’’ à un ancien député de son parti

Louis Vlavonou vient encore de recaser un ancien parlementaire de l’Union progressiste le Renouveau (UP-R). Après Sèdami Fagla, nommée à la tête de l’Institut Parlementaire du Bénin (IPAB) suite à son échec aux législatives du 08 janvier, le président de l’Assemblée nationale vient de faire de Hypoliyte Hazoumè,  son chargé de mission. Sa  nomination a été actée à travers la décision N° 2023-078/AN/PT portant nomination du Chargé de mission du président de l’Assemblée nationale en date du 28 avril 2023.

Louis Vlavonou vient encore de recaser un ancien parlementaire de l’Union progressiste le Renouveau (UP-R). Après Sèdami Fagla, nommée à la tête de l’Institut Parlementaire du Bénin (IPAB) suite à son échec aux législatives du 08 janvier, le président de l’Assemblée nationale vient de faire de Hypoliyte Hazoumè,  son chargé de mission. Sa  nomination a été actée à travers la décision N° 2023-078/AN/PT portant nomination du Chargé de mission du président de l’Assemblée nationale en date du 28 avril 2023.

Cité dans une affaire de viol de sa secrétaire à la veille des législatives de janvier 2023, le député de la 19è circonscription électorale pour le compte de la 8è législature, à l’époque des faits, n’a finalement pas été positionné sur la liste de l’UP le Renouveau.

Désormais chargé de mission du président de l’Assemblée nationale, il a pu, comme Sèdami Fagla, compter sur Louis Vlavonou pour se mettre à l’abri du chômage politique.

M.A

Interpellé par un député de l’opposition : le gouvernement présente enfin le bilan global de l’accident mortel de Dassa

Plus de 3 mois après le drame de Dassa, le gouvernement fait enfin le bilan. Ce mercredi 04 avril, les ministres de l’Intérieur et de la sécurité  et de la santé ont fait le point du drame, en réponse à une question orale du député Kamel Ouassagari, du parti d’opposition Les Démocrates.

Plus de 3 mois après le drame de Dassa, le gouvernement fait enfin le bilan. Ce mercredi 04 avril, les ministres de l’Intérieur et de la sécurité  et de la santé ont fait le point du drame, en réponse à une question orale du député Kamel Ouassagari, du parti d’opposition Les Démocrates.

Devant les représentants du peuple, le ministre Alassane Séidou a rappelé que l’incident est survenu suite à la collision entre un autobus de transport en commun, transportant 42 passagers  et un camion de 03 passagers.

Le patron de la sécurité nationale a ensuite indiqué que 20 décès, 24 blessés de gravité variable et une personne indemne ont été enregistrés sur les lieux de l’accident.

Evolution et bilan final

Evoquant l’évolution du drame et le bilan final, le ministre de l’Intérieur a mentionné 29 décès  dont 20 personnes décédées calcinées sur les lieux, une personne décédée sur le trajet Dassa-Cotonou au cours de l’évacuation.

Alassane Séidou a ajouté que  08 personnes sont, plus tard, décédées au CNHU en soins intensifs et de réanimation.

En revanche, il a laissé entendre que 14 personnes sont guéries après avoir bénéficiées d’une prise en charge gratuite au CNHU et au centre de traitement des épidémies de  l’hôpital de Zone de Calavi.

M.A

Recours de Hehomey pour siéger au Parlement : la Cour constitutionnelle renvoie le dossier

Hervé Hehomey devra encore attendre avant de savoir s’il pourra retrouver ou non son siège de député à l’Assemblée nationale après son départ du gouvernement. Si  son recours dans lequel il demande à la haute juridiction de déclarer contraire à la constitution, la lettre Nº232/AN/PT/SP-C du président de l’Assemblée Nationale , a été instruit, l’examen dudit recours n’est toutefois pas allé à son terme.

Hervé Hehomey devra encore attendre avant de savoir s’il pourra retrouver ou non son siège de député à l’Assemblée nationale après son départ du gouvernement. Si son recours dans lequel il demande à la haute juridiction de déclarer contraire à la constitution, la lettre Nº232/AN/PT/SP-C du président de l’Assemblée Nationale , a été instruit, l’examen dudit recours n’est toutefois pas allé à son terme.

Les conseillers de la haute juridiction ont renvoyé le dossier au jeudi 11 mai 2023 pour examen du rapport.

Dans cette même affaire, plusieurs citoyens ont formulé des recours contre la décision de l’ancien ministres des Infrastructures d’éjecter son suppléant Janvier Yahouédéhou et de revenir à l’Assemblée.

M.A

Ejecté 2 fois du gouvernement : Hehomey veut pousser Janvier Yahouédéou au ‘‘chômage politique’’

Le porte-parole du Bloc républicain est en sursis. Ejecté une seconde fois du gouvernement après le remaniement ministériel, Hervé Hehomey veut le pousser au ‘‘chômage politique’’.

Le porte-parole du Bloc républicain est en sursis. Ejecté une seconde fois du gouvernement après le remaniement ministériel, Hervé Hehomey veut le pousser au ‘‘chômage politique’’.

En effet, l’ancien ministre des Infrastructures routières et des transports a introduit un recours auprès de la Cour constitutionnelle pour récupérer son siège de député. Candidat titulaire, élu dans la 24è circonscription électorale, il demande, à cet effet, à la haute juridiction de déclarer contraire à la constitution la lettre N° 0232/AN/PT/SP-C du 25 avril 2023 du Président de l’Assemblée nationale, Louis Gbehounou Vlavonou.

Le recours sera examiné par les conseillers de la Cour constitutionnelle, le jeudi 4 mai 2023.

Qui du candidat titulaire, Hervé Hehomey ou du candidat suppléant Janvier Yahouédéou siégera finalement au Parlement pour le compte de la 9è législature ?

M.A

Assemblée nationale : La reprise des élections des autres membres des bureaux des commissions permanentes n’a pas eu lieu

Il faudra encore attendre avant de voir les députés de la minorité parlementaire intégrer les bureaux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale après les injonctions de la Cour constitutionnelle.  Pour cause,  la séance plénière de ce 27 avril n’a pas permis d’examiner en profondeur le point 02 inscrit à l’ordre du jour..

Il faudra encore attendre avant de voir les députés de la minorité parlementaire intégrer les bureaux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale après les injonctions de la Cour constitutionnelle.  Pour cause,  la séance plénière de ce 27 avril n’a pas permis d’examiner en profondeur le point 02 inscrit à l’ordre du jour..

Faute de consensus, la  reprise des élections des autres membres des bureaux des commissions permanentes du Parlement conformément à la décision Dcc 23-054 du 9 mars 2023 de la Cour constitutionnelle n’a pu être effective.

Seul l’examen du rapport d’activités du président de l’Assemblée nationale, inscrit au point 01, est allé à son terme.

Une autre séance est donc programmée pour la reprise des élections des autres membres des bureaux des commissions permanentes.

 M.A

Assemblée nationale : les députés reprennent les chemins des classes jeudi prochain, 02 points à l’ordre du jour

Les députés reprennent le chemin des classes jeudi prochain. A travers un communiqué en date du 20 avril, le président de l’Assemblée nationale invite les députés à prendre part à la séance plénière le 27 avril prochain. Louis Vlavonou précise que l’ordre du jour porte sur deux points précis.

Les députés reprennent le chemin des classes jeudi prochain. A travers un communiqué en date du 20 avril, le président de l’Assemblée nationale invite les députés à prendre part à la séance plénière le 27 avril prochain. Louis Vlavonou précise que l’ordre du jour porte sur deux points précis.

Il s’agit  de l’examen du rapport d’activités du président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou et de  la reprise des élections des autres membres des bureaux des commissions permanentes conformément à la décision Dcc 23-054 du 9 mars 2023 de la Cour constitutionnelle.

Le président de l’Assemblée nationale précise que la séance démarre à 10 heures.

M.A

Nomination des étrangers à des postes sensibles : Richard Boni Ouorou interpelle les députés et propose

Sous le régime de la rupture, jamais les étrangers n’ont été autant valorisés. Port autonome de Cotonou, Institut national de la femme, Société béninoise d’énergie électrique (SBEE), Agence nationale des transports terrestres (ANATT), …Patrice Talon fait appel à des étrangers au détriment des compétences nationales. Face à cette situation, Richard Boni Ouorou crie son ras-le-bol et fait une proposition pour limiter la casse.

Sous le régime de la rupture, jamais les étrangers n’ont été autant valorisés. Port autonome de Cotonou, Institut national de la femme, Société béninoise d’énergie électrique (SBEE), Agence nationale des transports terrestres (ANATT), …Patrice Talon fait appel à des étrangers au détriment des compétences nationales. Face à cette situation, Richard Boni Ouorou crie son ras-le-bol et fait une proposition pour limiter la casse.

.Exaspéré par le recours à répétition du chantre de la Rupture  aux compétences extérieures, Richard Boni Ouorou interpelle les députés. Dans un texte publié sur sa page Facebook et abondamment  relayé, il plaide pour le vote d’une loi pour encadrer « toutes nominations à certains postes cruciaux dans notre pays ».

« Une loi pour encadrer ces nominations prendrait en compte par exemple le nombre d’années sur le territoire et/ou au minimum être citoyen Béninois sans forcément être d’origine et ainsi de suite », précise Richard Boni Ouorou.

Et de mettre la pression sur les députés de la 9è législature : « Le peuple vient d’élire un certain nombre de députés qui ont l’obligation maintenant d’agir et en conséquence afin d’avoir l’onction du peuple pour des actions d’envergure ».

En attendant  que son appel reçoive un écho favorable du côté du parlement, Richard Boni Ouorou revient sur la nomination d’un rwandais à la tête de l’Agence nationale d’identification des personnes physiques et parle d’une « faiblesse inacceptable ».

«  Il faut rappeler que nommer à la tête de l’agence qui collecte les données personnelles des Béninois sans au préalable se soumettre à certaines obligations législatives est une faiblesse inacceptable que je pensais que nos députés relèveraient très vite et feraient des propositions de loi pour encadrer toutes nominations à certains postes cruciaux dans notre pays », écrit le politologue.

Voilà qui va encore fâcher ceux qui s’offusquent de voir Kpakpato Medias reprendre matin, midi, et soir, les analyses du politologue.

M.A

Hervé Hehomey peut-il retourner au parlement après son départ du gouvernement ? L’avis tranché du député Abdoulaye Gounou

Hervé Hehomey n’est plus le ministre des Infrastructures et des transports, depuis ce lundi 17 avril 2023. Il a cédé son fauteuil à José Tonato, après le remaniement ministériel. Peut-il, à présent, retrouver son siège au Parlement après son départ du gouvernement ?

Hervé Hehomey n’est plus le ministre des Infrastructures et des transports, depuis ce lundi 17 avril 2023. Il a cédé son fauteuil à José Tonato, après le remaniement ministériel. Peut-il, à présent, retrouver son siège au Parlement après son départ du gouvernement ?

C’est la grosse question qui est désormais sur toutes les lèvres. Interrogé sur le probable retour de Hervé Hehomey au parlement après son éjection de l’équipe gouvernementale, le député Abdoulaye Gounou a livré un avis tranché.

Pour l’élu du Bloc Républicain, la constitution modifiée, donne les pleins pouvoirs à l’ancien ministre pour siéger à nouveau au parlement.

« Les députés ont désormais la latitude de faire un va et vient entre le parlement et d’autres postes. Hehomey  a été élu. Il a été nommé ministre après élection. Donc, dès qu’il est  nommé, c’est que son mandat est suspendu d’office. Sa suppléance cesse à sa demande », fait observer Abdoulaye Gounou au micro de Bip Radio.

Pour lui, une simple lettre de l’élu de la 24ème circonscription électorale, et il « revient automatiquement à l’assemblée nationale ».

Le député Abdoulaye Gounou admet les avis contraires  sur la question. Et s’adressant à ceux qui soutiennent que l’ancien ministre des Infrastructures ne peut plus retrouver son siège, il rétorque : « il y a un peu des interprétations qui varient de part et d’autre.  Il y en a qui estiment que s’il avait adressé une lettre de démission, c’est qu’il ne peut plus revenir. Il devait envoyer  une lettre de suspension. Moi je dis non, parce que la loi parle de suspension d’office ».

La Cour constitutionnelle pour départager

S’il est convaincu de la possibilité pour Hervé Hehomey de retrouver son siège, Abdoulaye Gounou admet que ce cas-ci est complexe. Il soutient que l’article 92 de la constitution modifiée est mis à rude épreuve.

« Ici, il y  a inversion des rôles. Il a été élu. Il n’y a pas eu de remaniement. Juste après l’installation, il a démissionné. L’article 92 ici, est mis en difficulté parce que l’article 92 décrit le cas de figure de l’accession à la fonction incompatible après l’élection Mais ici, il était dans la fonction incompatible.  Et c’est de cette fonction qu’il était, il n’y a pas eu un remaniement. Il n’y a rien eu.  Ça dépendra des interprétations », lance l’élu du Bloc républicain.

Fort de cela, Abdoulaye Gounou reconnaît que le retour de Hervé Hehomey à l’Assemblée nationale est susceptible de recours à la Cour constitutionnelle.

« C’est à la Cour constitutionnelle de nous situer », indique-t-il, avant de confesser, « nous-mêmes, à vrai dire, on n’a pas pensé à cette variante-là ».

Un péché commis par les élus de la 8è mandature.

M.A