Autre cas de thrombose lié à AstraZeneca au Québec: le ministère réévalue le risque

Dans un communiqué, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a précisé que ce neuvième cas de thrombose avec thrombocytopénie (TIPIV) est survenu après l’administration d’une première dose. 

Le gouvernement du Québec a signalé mardi un neuvième cas de thrombose lié au vaccin Oxford-AstraZeneca contre la COVID-19. © Fournis par La Presse Canadienne

Dans un communiqué, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a précisé que ce neuvième cas de thrombose avec thrombocytopénie (TIPIV) est survenu après l’administration d’une première dose. 

Selon le ministère, la personne en question a été prise en charge par le réseau de la santé et «récupère présentement à son domicile et l’évolution de son état de santé est favorable». 

Risque plus élevé que prévu 

Selon les données du MSSS, les cas de thrombose reliés au vaccin AstraZeneca demeurent rares. 

Alors qu’il y a une dizaine de jours, le MSSS considérait qu’une thrombose survenait environ à chaque 100 000 premières doses administrées, le ministère indique désormais que cette complication survient environ 1 fois sur 50 000 vaccins administrés lors de la première dose.  

Lors de la seconde dose selon le MSSS, «le risque est beaucoup plus faible, de l’ordre d’un cas sur 600 000». 

Il y a une semaine, le ministère considérait que le risque lors de la seconde dose était de l’ordre «d’un cas sur un million». 

Le MSSS invite les personnes qui ont reçu ce vaccin à consulter rapidement un médecin ou Info-Santé si, dans les 4 à 20 jours suivant la vaccination, les symptômes suivants se manifestent: un essoufflement, de la douleur à la poitrine, une enflure des jambes ou une douleur au ventre, un mal de tête important ou qui dure depuis quelques jours, une vision floue ou des bleus sur la peau.

Stéphane Blais, La Presse Canadienne

AstraZeneca : Deux Français décédés après l’injection

Le débat sur le vaccin AstraZeneca n’en finit plus. En effet, quatre nouveaux cas de thromboses ont été détectés en France dont deux ont provoqué un décès…

Le débat sur le vaccin AstraZeneca n’en finit plus. En effet, quatre nouveaux cas de thromboses ont été détectés en France dont deux ont provoqué un décès.

AstraZeneca

AstraZeneca, le vaccin maudit

Le vaccin AstraZeneca rebute les Français. En effet, depuis sa mise sur le marché, des cas de thromboses ont été détectés. Même si cela reste très faible en comparaison du nombre d’injections, ce souci avait entrainé une suspension temporaire du vaccin en France mais aussi définitive dans certains pays.

Depuis le début de la vaccination, 34 cas de thromboses rares auraient été détectés en France sur plus de 4 millions de doses AstraZeneca injectées. 11 décès seraient à déplorer. L’inquiétude continue car quatre nouveaux cas de thromboses viennent d’être annoncés. Ils ont été détectés entre le 23 avril et le 6 mai.

Deux nouveau décès

Il s’agit de deux femmes, une sexagénaire et une septuagénaire et deux hommes quinquagénaires. Deux d’entre eux sont décédés des suites de leur thrombose, a indiqué lundi l’Agence française du médicament. Une donnée qui semble inquiétante quand on sait qu’en France le vaccin est autorisé seulement pour les plus de 55 ans. Toutefois, l’Agence française du médicament estime que ces caractéristiques restent identiques au dernier bilan avec une moyenne d’âge de 60 ans et touchant les deux sexes.

La Haute autorité de santé a recommandé le 12 mai de maintenir la vaccination des plus de 55 ans avec AstraZeneca, affirmant « l’utilité incontestable du vaccin » . Il est également recommandé qu’en cas d’effets indésirables durant plus de trois jours comme les vertiges, les nausées, les douleurs dans la poitrine, il convient d’aller consulter un médecin.

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AstraZeneca : l’Union Européenne prend une décision radicale contre le vaccin

C’est une décision qui n’est finalement pas surprenante quand on connaît les réticences courantes vis-à-vis du vaccin. En effet, l’Union Européenne prend la décision ce dimanche 9 mai de ne pas renouveler son contrat avec le laboratoire AstraZeneca…

C’est une décision qui n’est finalement pas surprenante quand on connaît les réticences courantes vis-à-vis du vaccin. En effet, l’Union Européenne prend la décision ce dimanche 9 mai de ne pas renouveler son contrat avec le laboratoire AstraZeneca.

Le commissaire européen, Thierry Breton, a expliqué que les commandes de doses du vaccin ne seront donc plus passées par l’Union Européenne au début de l’été, soit à la fin du mois de juin.

L’UE en finit avec le vaccin AstraZeneca

Le contrat liant l’UE au laboratoire AstraZeneca se termine à la fin du mois de juin, soit dans un peu plus d’un mois. Au-delà, plus aucune commande ne sera passée par l’Europe dans le but de recevoir des doses du vaccin contre la Covid-19. Si des soupçons et des réticences à son encontre persistent sur les cas de thromboses qu’il pourrait provoquer chez les patients ayant reçu une dose, d’autres problèmes seraient également à l’origine de la décision pour l’instant radicale de l’Union Européenne.

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En effet, le laboratoire AstraZeneca serait coupable de plusieurs semaines de retard dans les délais de livraisons de son vaccin aux différents pays ayant passé commande. Un ensemble de facteurs négatifs qui ont poussé l’UE à agir. « Nous n’avons pas renouvelé la commande après le mois de juin. On verra, on regarde ce qu’il se passera », confie Thierry Breton, commissaire européen pour le commerce intérieur, pour qui la priorité sera donnée au vaccin Pfizer-BioNTech.

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Le Pfizer-BioNTech, vaccin prioritaire

Dans l’objectif affiché de vacciner une immense partie de la population européenne, l’UE concentre désormais plus que jamais son attention sur le vaccin des laboratoires Pfizer et BioNTech, et laisse, de ce fait, l’AstraZeneca de côté. En effet, l’Europe vient de signer un contrat lui promettant près d’1,8 milliards de doses du vaccin jusqu’en 2023. Ce dernier semble, comme les résultats d’une étude le prouvent pour l’Israël, le vaccin le plus efficace contre le virus de la Covid-19.

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Covid 19: « Impossible de dire qu’un vaccin est meilleur que l’autre », affirme Mona Nemer

Une certaine confusion a régné cette semaine : devrait-on privilégier le vaccin de Pfizer ou de Moderna par rapport à celui d’AstraZeneca dans certaines situations? Selon la conseillère scientifique en chef du premier ministre du Canada Mona Nemer, les données actuelles ne permettent pas de porter un tel jugement sur les vaccins…

Une certaine confusion a régné cette semaine : devrait-on privilégier le vaccin de Pfizer ou de Moderna par rapport à celui d’AstraZeneca dans certaines situations? Selon la conseillère scientifique en chef du premier ministre du Canada Mona Nemer, les données actuelles ne permettent pas de porter un tel jugement sur les vaccins.

«Il est impossible de dire qu’un vaccin est meilleur que l’autre», a-t-elle affirmé en entrevue aux Coulisses du pouvoir.

Mona Nemer ajoute que les données qui viennent d’Angleterre — qui a utilisé les vaccins Pfizer et AstraZeneca — suggèrent que leur efficacité est presque identique.

Elle en a profité pour rappeler que le risque zéro n’existait pas pour aucun traitement médical. Mona Nemer précise qu’heureusement, les effets secondaires du vaccin d’AstraZeneca sont très rares, que les symptômes sont connus et qu’il existe un traitement.

La conseillère scientifique en chef déplore par ailleurs que le discours sur les risques de caillots sanguins liés au vaccin d’AstraZeneca ait pris autant d’importance dans l’espace public.

«Il y a moins de 10 personnes au Canada [qui ont eu des effets secondaires de ce vaccin] pour le moment, alors que chaque jour, on a encore des dizaines de morts de la COVID», a-t-elle nuancé.

«On est dans une course contre les variants»

Mona Nemer est catégorique : il est essentiel que les Canadiens se fassent inoculer rapidement. Elle craint d’ailleurs que cette confusion freine la campagne de vaccination.

«On est dans une course entre la vaccination et les variants, et il ne faut surtout pas que les variants l’emportent », a-t-elle lancé.

La conseillère scientifique en chef estime que le chiffre de 70 % de personnes vaccinées avec une seule dose n’est peut-être pas assez élevé en raison des variants. Elle suggère plutôt 80 % à 90 % de la population âgée de plus de 18 ans.

«Il faut tout faire pour amener le maximum d’adultes à se faire vacciner.»

«Un virus bien malin»

La scientifique est certaine que la vaccination permettra de déconfiner, mais qu’il faut tout de même rester prudent et utiliser tous les outils à notre disposition, comme le passeport vaccinal notamment.

«Il faut déployer beaucoup plus de tests rapides, utiliser les technologies qu’on a à notre disposition pour continuer de faire une surveillance beaucoup plus serrée des éclosions et des gens qui sont asymptomatiques», a-t-elle expliqué.

Mona Nemer juge aussi qu’il est fort probable que nous devions apprendre à vivre avec le virus. Il pourrait ainsi continuer à muter, ce qui signifie que de nouveaux vaccins seraient nécessaires dans les années à venir.

«Il faut vraiment faire attention de ne pas penser qu’on a pris le dessus. C’est un virus bien malin auquel on a à faire.»

Radio Canada

AstraZeneca : « mon frère est mort en 18h, ça a été fulgurant ! »… le triste récit du frère d’une victime

AstraZeneca fait décidemment beaucoup parler de lui. Le mercredi 17 mars 2021, Joël Crochet est décédé quelques jours seulement après l’injection du vaccin contre le Covid-19. Son frère veut mettre en garde sur certains risques que comporterait la vaccination.

Décès d’un sexagénaire après l’injection du vaccin AstraZeneca, ses proches s’interrogent

Joël Crochet, 63 ans, avait reçu sa première dose de vaccin AstraZeneca le 7 mars dernier. Moins de 24 heures après l’injection, cet homme rencontrait des problèmes respiratoires et articulaires. Lorsqu’il s’est rendu chez le médecin, ce dernier lui a administré de la cortisone et l’état du sexagénaire semblait s’améliorer. Pourtant, le week-end suivant, Joël a vu son état se dégrader à nouveau.

Malheureusement, la dégradation en flèche de sa santé va causer, en moins de deux jours, l’apparition de thromboses sur ses organes vitaux, ce qui va entraîner sa mort très rapidement. « En 18 heures de temps, mon frère est décédé. Ca a été fulgurant. (…) Il a rapidement perdu l’usage des membres supérieurs et ensuite, le cœur a été touché à son tour« , raconte son frère, Jean-Luc Crochet. Ce dernier tient à alerter sur les dangers potentiels de la vaccination. « Je pense qu’il faut dire la vérité. Il y a des risques pour certaines personnes. Malheureusement, c’est tombé sur lui« , regrette le frère du sexagénaire.Un sexagénaire décède après l'injection du vaccin AstraZeneca

Jean-Luc Crochet, frère du patient décédé après l’injection du vaccin.
@France 3 Alpes

Une autopsie a été réalisée

En accord avec la famille, le Centre Hospitalier Annecy Genevois a confirmé qu’une autopsie avait été réalisée pour connaître les causes exactes de la mort de Joël. Pour l’heure, les conclusions définitives ne sont toujours pas connues et la famille est toujours dans l’attente.

Plusieurs cas de décès suspects ont été recensés après une première injection du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19. Récemment, une femme de 38 ans est décédée à Toulouse, 14 jours après la première piqûre. Cette dernière ne présentait pourtant aucun problème de santé. Voilà qui commence à faire beaucoup.

Source : France3

Vaccin AstraZeneca : La famille d’une femme morte d’une thrombose à Toulouse porte plainte contre X pour « homicide involontaire »

L’avocat de la famille saisit le parquet de Toulouse afin d’obtenir une expertise médico-légale pour « que toute la lumière soit faite sur la cause du décès et le lien éventuel entre ce décès et l’injection d’AstraZeneca. »

FILE PHOTO: Vials labelled « AstraZeneca COVID-19 Coronavirus Vaccine » and a syringe are seen in front of a displayed AstraZeneca logo in this illustration taken March 10, 2021. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration/File Photo

La famille d’une femme de 38 ans morte à Toulouse des suites d’une thrombose, 14 jours après avoir reçu le vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, va porter plainte contre X pour « homicide involontaire » vendredi 2 avril, indique France Bleu Occitanie ce jeudi soir. Franceinfo avait appris le décès à l’hôpital Purpan de cette assistance sociale qui avait reçu sa première dose de vaccin en tant que soignant, juste avant la suspension du vaccin mi-mars.

Les proches de la trentenaire ont choisi Me Etienne Boittin pour les représenter. L’avocat du barreau de Saint-Nazaire conseille également la famille de cet étudiant nantais mort mi-mars d’une thrombose abdominale après avoir reçu le vaccin AstraZeneca. « Nous ne sommes pas dans une démarche d’accusation, mais d’interrogation », affirme l’avocat du barreau de St-Nazaire contacté par France Bleu Occitanie. « Il n’est pas question de clouer au pilori un hôpital ou un laboratoire », poursuit-il. En saisissant le parquet de Toulouse, il souhaite obtenir une expertise médico-légale pour « que toute la lumière soit faite sur la cause du décès et le lien éventuel entre ce décès et l’injection d’AstraZeneca. »

Le 26 mars dernier, l’ANSM avait rappelé qu’il existait un risque de thrombose (formation d’un caillot de sang), très rare après l’injection du vaccin AstraZeneca, tout en soulignant que « le rapport bénéfice/risque du vaccin reste positif, aucun élément n’indique pour l’instant que la vaccination ait provoqué ces troubles. »

Avec France Bleu Occitanie – franceinfo

AstraZeneca : Le laboratoire annonce une mauvaise nouvelle concernant son vaccin

Jeudi 25 mars, dans un communiqué le laboratoire britannico-suédois, à l’origine du vaccin AstraZeneca, annonce avoir revue à la baisse, l’efficacité de ce dernier, concernant les cas symptomatiques.

vaccin-AstraZeneca

Un vaccin sous le feu des inquiétudes

Après la semaine du lundi 15 mars et les inquiétudes autour des cas de thromboses, le vaccin AstraZeneca continue d’inquiéter. L’Agence européenne des médicaments n’a pas pu affirmer qu’il n’existait pas un lien entre l’AstraZeneca, et les décès survenus après des thromboses veineuses cérébrales. Mais d’un autre côté, elle assure que ce vaccin est « sûr et efficace » .

Seulement, l’Institut national des maladies infectieuses et des allergies (NIAID) qui s’occupe de délivrer l’autorisation de la mise sur le marché des vaccins, pour les États-Unis, a mis en doute cette efficacité. L’agence a déclaré que les données fournies par le laboratoire AstraZeneca, étaient potentiellement « obsolètes » .

Une efficacité revue à la baisse par AstraZeneca

Suite à ces remarques, le laboratoire britannico-suédois, a opéré une mise à jour de ses données, en ajoutant les résultats des essais cliniques, opérés aux États-Unis, au Pérou et au Chili. Jeudi 25 mars, dans un communiqué, AstraZeneca annonce donc une baisse de l’efficacité, concernant les cas symptomatiques. Elle serait de 76 %, contre les 79 % annoncés précédemment. Néanmoins, le laboratoire AstraZeneca annonce toujours, une efficacité de 100 % pour la prévention des formes graves du coronavirus.

Cette baisse de l’efficacité de 3 % ne devrait donc pas avoir d’incidence particulière sur la campagne vaccinale européenne. Reste donc maintenant à connaître les résultats des études plus poussées, concernant le recensement de thromboses, quelques jours après une vaccination. Le Danemark a décidé de prolonger, de trois semaines, la suspension de l’AstraZeneca, par principe de précaution.

Source : HuffingtonPost

Covid 19/Vaccins : AstraZeneca évoque une efficacité de 79 % et exclut les risques de caillots

Le vaccin est efficace à 80 % pour les personnes âgées de plus de 65 ans, affirme aussi le laboratoire, lundi, après un essai clinique mené aux États-Unis.

e laboratoire AstraZeneca a affirmé, lundi 22 mars, que son vaccin était efficace à 79 % contre le Covid-19 et qu’il n’augmente pas le risque de caillots, après l’essai clinique mené aux États-Unis. Le vaccin est efficace à 80 % pour les personnes âgées de plus de 65 ans, a-t-il affirmé alors que plusieurs pays ont renoncé à le prescrire aux plus âgés en raison d’un manque de données lors des précédents essais.

Le recours à ce vaccin est crucial au moment où s’accélère la troisième vague de la pandémie de Covid-19, notamment en Europe, où l’Allemagne envisage de nouvelles restrictions. Le vaccin est efficace à 79 % pour prévenir le Covid-19 symptomatique dans la population générale et à 100 % pour empêcher les formes sévères de la maladie et l’hospitalisation, a affirmé le laboratoire lundi après des essais cliniques de phase III menés aux États-Unis, avec 32 449 participants. Il est efficace à 80 % chez les personnes âgées et n’augmente pas le risque de caillots sanguins, selon le laboratoire, alors que plusieurs pays ont renoncé à le prescrire aux plus âgés en raison d’un manque de données sur les séniors lors des précédents essais.closevolume_off

Jugé « sûr et efficace » par l’EMA

Ce mois-ci, plusieurs pays ont suspendu son utilisation par crainte qu’il ne provoque des caillots sanguins, parfois mortels. Ce vaccin est perçu comme plus dangereux que sûr en AllemagneFranceEspagne et Italie, selon une étude d’opinion réalisée entre le 12 et 18 mars. Jeudi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) l’a pourtant jugé « sûr et efficace » et l’utilisation du vaccin a repris dans plusieurs pays, mais l’impact sur l’opinion publique s’est fait sentir, souligne l’institut YouGov. « Non seulement nous avons constaté une augmentation considérable du nombre de personnes qui le jugent dangereux au cours des deux dernières semaines en Europe, mais le vaccin AstraZeneca continue d’être considéré comme nettement moins sûr que ceux de Pfizer et Moderna », a commenté YouGov, dans un communiqué.

Avec les campagnes de vaccination, les Européens pourraient atteindre l’immunité collective en juillet, a laissé entrevoir dimanche le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton. « C’est la dernière ligne droite parce que nous savons que pour vaincre cette pandémie, une seule solution : se faire vacciner. Les vaccins arrivent, ils seront là », a martelé le commissaire français. Encore faut-il avoir des stocks suffisants, alors que Britanniques et Européens s’accusent mutuellement de capter les doses produites sur leur territoire.

Van der Leyen hausse le ton contre AstraZeneca

Le ministre de la Défense britannique Ben Wallace a prévenu dimanche qu’il serait « contre-productif » de bloquer les exportations d’AstraZeneca comme l’a menacé la veille la Commission européenne si l’UE ne recevait pas d’abord ses livraisons. « La Commission a son propre contrat avec AstraZeneca. Nous essayons simplement de le faire respecter. Le laboratoire nous a livré moins de 10 % des doses prévues pour l’année par le contrat. Il est donc normal que nous demandions que ces doses soient livrées comme prévu aux Européens », a rétorqué dimanche soir une source dans l’entourage de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Ursula van der Leyen a rappelé que le contrat de l’UE avec AstraZeneca prévoyait la livraison de doses produites à la fois sur le territoire de l’UE et au Royaume-Uni. « Or, nous n’avons rien reçu des Britanniques, alors que nous les fournissons. » Le vaccin AstraZeneca est notamment produit dans deux usines en Belgique et aux Pays-Bays, deux pays qui ont appelé à la prudence sur un durcissement des exportations alors que d’autres pays européens, comme la France, le soutiennent.

Lassitude au sein de la population allemande

Or, le temps presse, notamment en Allemagne. Le gouvernement s’apprête lundi à prolonger, voire à durcir les restrictions face à une troisième vague toujours plus virulente, au risque de nourrir la grogne déjà croissante de l’opinion. La chancelière Angela Merkel et les régions allemandes se retrouvent dans l’après-midi pour une nouvelle réunion sur la stratégie anti-pandémie. Mais alors qu’elle devait être consacrée il y a quelques semaines encore à relâcher la pression, l’ordre du jour a complètement changé face à la propagation du variant britannique du virus, jugé plus infectieux et dangereux. Le confinement partiel déjà en place en Allemagne depuis fin 2020, et programmé jusqu’au 28 mars, pourrait être prolongé au moins jusqu’au 18 avril, selon un projet gouvernemental.

Une douche froide pour l’opinion allemande, usée comme ailleurs par un an de pandémie. Les restrictions sanitaires alimentent la colère de certains qui les assimilent à une forme de « dictature ». Par milliers, ils l’ont fait savoir samedi lors de manifestations en Autriche, en Bulgarie, en Grande-Bretagne, en Suisse ou en Allemagne. « Arrêtez la terreur Corona » ou « le Covid est un canular », pouvait-on lire sur certains panneaux brandis par les manifestants, de Montréal à Belgrade.

La lassitude pousse aussi une partie de la population à négliger gestes barrières et distanciation sociale. Quelque 6 500 personnes sans masques se sont rassemblées pour célébrer le carnaval à Marseille, dans le sud de la France. Un rassemblement non autorisé qualifié d’« irresponsable » par la police qui est intervenue pour disperser les fêtards. Ailleurs dans le monde, les vaccinations s’intensifient aussi dans l’espoir d’enrayer l’épidémie qui a déjà fait plus de 2,7 millions de morts dans le monde.

Épidémie hors de contrôle au Brésil

Le Fonds souverain russe (RDIF) a annoncé lundi un accord avec le groupe pharmaceutique indien Virchow Biotech pour produire en Inde 200 millions de doses du vaccin Spoutnik V. Au Brésil, où l’épidémie est hors de contrôle, le gouvernement a levé dimanche l’obligation faite aux autorités locales de réserver des stocks de vaccins pour la seconde injection, dans le but d’accélérer la vaccination.

Aux États-Unis, trois millions de doses de vaccins par jour ont été administrées pour la première fois lors de deux journées consécutives, nouvelle illustration d’une campagne de vaccination qui continue de monter en puissance, selon les chiffres officiels publiés dimanche. Et à Genève, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se prépare à publier, probablement cette semaine, le rapport très attendu de ses experts dépêchés en janvier en Chine pour étudier les origines de la pandémie.

AFP

Covid-19 : le vaccin d’AstraZeneca également suspendu en France

Emmanuel Macron a annoncé ce lundi la suspension temporaire de ce vaccin, comme l’Allemagne et l’Italie quelques minutes plus tôt.

a France suspend l’utilisation du vaccin contre le Covid-19 du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca à titre préventif après le signalement d’effets secondaires, a annoncé lundi Emmanuel Macron. Quelques heures plus tôt, l’Italie et l’Allemagne avaient annoncé une décision similaire. L’institut médical Paul-Ehrlich, qui conseille le gouvernement allemand, « estime que d’autres examens [sont] nécessaires », après des cas de formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées en Europe, a précisé un porte-parole du ministère, et alors que plusieurs pays ont déjà pris une telle mesure.

La veille, le gouvernement néerlandais a décidé de suspendre l’utilisation de ce vaccin par précaution, jusqu’au 28 mars inclus, après que des « effets secondaires possibles » ont été rapportés au Danemark et en Norvège avec le vaccin AstraZeneca, sans lien avéré à ce stade, selon le ministère de la Santé. Plus tôt dans la journée, l’Irlande avait pris la même décision après le signalement en Norvège de quatre nouveaux cas graves de caillots sanguins chez des adultes vaccinés. La Norvège, qui a signalé samedi également des hémorragies cutanées chez des jeunes vaccinés, avait suspendu le vaccin la semaine dernière, comme le Danemark, l’Islande et la Bulgarie.closevolume_off

Les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône suspendent également le vaccin

En France, les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône ont indiqué qu’ils suspendaient l’utilisation du vaccin contre le Covid-19 d’AstraZeneca pour vacciner leur personnel, après la survenue d’effets indésirables chez un pompier. En effet, un pompier d’Arles a été hospitalisé pour une arythmie cardiaque après sa première injection. « Par mesure de précaution, nous avons suspendu la deuxième injection du vaccin AstraZeneca », a indiqué une porte-parole du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) à l’Agence France-Presse. Contactée, l’agence régionale de santé n’était pas disponible immédiatement pour réagir.

Selon une source proche du dossier, cette décision ne concerne que les pompiers du département des Bouches-du-Rhône. Le pompier d’Arles qui a présenté une arythmie après avoir été vacciné le 8 mars « va beaucoup mieux » lundi, selon le SDIS. Une soixantaine de pompiers des Bouches-du-Rhône ont reçu une première dose du vaccin d’AstraZeneca la semaine dernière. Dans les centres de vaccination publics où ils interviennent auprès de la population, les pompiers utilisent le vaccin des compagnies Pfizer-BioNTech, ont-ils précisé à l’Agence France-Presse.

Quelques heures auparavant, le codéveloppeur du vaccin d’AstraZeneca et de l’université d’Oxford a assuré de la sûreté du sérum. Il y a « des preuves très rassurantes qu’il n’y a pas d’augmentation du phénomène de caillot sanguin ici au Royaume-Uni, où la plupart des doses en Europe ont été administrées jusqu’à présent » a déclaré, lundi, à la BBC le professeur Andrew Pollard. Il a souligné l’importance de poursuivre la vaccination contre le coronavirus, maladie qui présente un « énorme risque » pour la santé.

« Aucune preuve d’un risque accru »

Dans un communiqué publié dimanche, AstraZeneca a indiqué qu’un « examen attentif de toutes les données de sécurité disponibles sur plus de 17 millions de personnes vaccinées dans l’Union européenne et au Royaume-Uni » avec son vaccin « n’a apporté aucune preuve d’un risque accru d’embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde (TVP) ou de thrombocytopénie dans aucun groupe d’âge, de genre, de lot ou de pays particuliers ».

« Environ 17 millions de personnes dans l’Union européenne et au Royaume-Uni ont maintenant reçu notre vaccin, et le nombre de cas de caillots sanguins signalés dans ce groupe est inférieur aux centaines de cas auxquels on pourrait s’attendre dans la population générale », a comparé le Dr Ann Taylor, médecin-chef, dans ce communiqué.

AFP

Covid 19: La France ne suspend pas la vaccination avec AstraZeneca

Il n’y a « pas lieu de suspendre » les injections du vaccin anti-Covid d’AstraZeneca en France, a jugé le ministre de la Santé, Olivier Véran, ce jeudi 11 mars, alors que trois pays ont décidé de le suspendre par précaution le temps de statuer sur d’éventuels effets indésirables. Peu cher, facile à stocker… pourquoi le vaccin AstraZeneca pourrait être une très bonne nouvelle dans la lutte anti-Covid

« Le bénéfice apporté par la vaccination est jugé supérieur au risque à ce stade », a affirmé Olivier Véran en conférence de presse. Le Danemark, la Norvège et l’Islande ont pris la décision inverse en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins, mais ce risque n’est statistiquement pas plus fort chez les patients vaccinés avec AstraZeneca que chez les autres, a souligné Olivier Véran.

Le vaccin AstraZeneca a la confiance de l’Europe

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé de poursuivre les injections. La position du comité de sécurité de l’Agence européenne des médicaments « est que les avantages du vaccin continuent de l’emporter sur ses risques et que le vaccin peut continuer à être administré pendant que l’enquête sur les cas de thromboembolies est en cours », a déclaré l’agence après les décisions des trois pays nordiques.

Selon l’EMA, en l’état des informations disponibles, le risque d’une plus forte coagulation sanguine chez les personnes vaccinées contre le Covid-19 « n’est pas supérieur à celui observé sur l’ensemble de la population ».

Selon son dernier comptage en date de mardi, seulement 22 cas de thromboses avaient été signalés pour plus de trois millions de personnes vaccinées dans sa zone (UE, Norvège et Islande).

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