Bénin/Justice : Réckya Madougou clame toujours son innocence face au juge de la Criet

Après deux reports, Réckya Madougou,  arrêtée et en détention début mars, dans une affaire dite « d’association de malfaiteurs et terrorisme »  était  finalement de passage à la Criet, vendredi dernier.

Bénin/Justice : Réckya Madougou clame toujours son innocence face au juge de la Criet
Bénin/Justice : Réckya Madougou clame toujours son innocence face au juge de la Criet

Pour ce deuxième passage, qui s’est tenu à huis-clos, l’opposante et candidate recalée du parti ‘‘Les Démocrates’’ à la présidentielle du 11 avril 2021 a, à nouveau, clamé son innocence. Du moins, selon les propos rapportés par l’un de ses avocats, Me Renaud Agbodjo.

Joint par Rfi Afrique, à l’issue de l’audience,  il a fait savoir que Reckya Madougou ne se reconnaît toujours pas à travers les faits mis à sa charge : « Madame Reckya Madougou continue de dire ce qu’elle dit toujours, c’est-à-dire qu’elle est étrangère à tout ce que le procureur lui reproche… (c’est-à- dire) d’avoir financé l’assassinat de personnalités politiques. Aucune autre personne, aucun autre co-inculpé ne met en cause madame Reckya Madougou dans cette affaire. La suite c’est l’instruction qui le déterminera. Après (un nouvel) interrogatoire, si cela devait avoir lieu, nous introduirons une nouvelle demande de mise en liberté provisoire », a-t-il confié.

Pour Maître Renaud Agbodjo, les accusations portées contre sa cliente ne sont pas justifiées. « Il n’y a pas eu d’éléments objectifs gênants pour remettre en question le fait que madame Reckya Madougou n’a pas participé à la présumée tentative d’assassinat de quelques responsables politiques de Parakou ».

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Un jeune homme de 22 ans accusé d’avoir tué sa mère la veille du nouvel an

C’est l’Agence Bénin Presse (ABP) qui rapporte l’information. Un jeune   de 22 ans est  accusé d’avoir tué sa mère la veille du nouvel an à Ahotissa, une localité d’Agamè.

D’après les faits, il a abattu sa  mère après lui avoir donné des coups de pied au niveau de l’abdomen, en présence de sa grand-mère. 

Interpellé par le commissariat d’arrondissement d’Agamè,  ce dernier a été  présenté ce lundi 04 janvier 2021 au procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa,

A l’audition, il a nié les faits, avançant  que sa mère est morte des  suites d’une crise. Mais,  faux rétorque sa grand-mère,  qui soutient que son petit fils a commis le parricide.

Le corps de la victime est  déposé sur autorisation du procureur à la morgue du centre hospitalier départemental du Mono/Couffo.

Pour l’heure, aucun examen approfondi n’a été fait, par un médecin assermenté,    sur le corps de la victime pour établir la vérité.

Manassé AGBOSSAGA