Conseil des ministres du 19 mai : Trois nominations chez Aurélie Adam Soulé

Trois  nominations ont été prononcées en conseil des ministres de ce mercredi 19 mai 2021. Les nominations proviennent  du ministère du Numérique et de la Digitalisation , avec à sa tête Aurélie Adam Soulé.

Trois  nominations ont été prononcées en conseil des ministres de ce mercredi 19 mai 2021. Les nominations proviennent  du ministère du Numérique et de la Digitalisation , avec à sa tête Aurélie Adam Soulé.

Aurélie Adam Soulé, ministre du numérique et de la digitalisation
Aurélie Adam Soulé, ministre du numérique et de la digitalisation

Thérèse TOUNKARA est nommée Directrice générale de la Société béninoise d’Infrastructures numériques (SBIN) S.A, Akin Olu Marc-André LOKO devient le Directeur général de l’Agence pour le Développement du Numérique et Sèdjro François de Paule AGOUA  est  nommé Directeur général de l’Agence béninoise du Service universel des Communications électroniques et de la Poste (ABSU-CEP).

Manassé AGBOSSAGA

En marge de la 42ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’ESMT: Les offres de formation présentées aux étudiants et professionnels du numérique

Le Bénin a accueilli les 20 et 21 juin, à l’hôtel Golden Tulip,   la 42ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT), située à Dakar. En marge de cette session, le Bénin qui assure la présidence du Conseil d’administration a,  par le biais du ministère de l’Economie numérique et de la communication,  organisé un panel sur les enjeux des formations supérieures et professionnelles aux métiers du numérique. C’était en présence   des ministres Marie-Odile Attanasso, Aurélie Adam Soulé, du Dg de l’ESMT, Adamou Moussa Saley, des étudiants et acteurs variés.

Manassé AGBOSSAGA

Sur le sol béninois, le Conseil d’administration de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) a fait d’une pierre deux coups. Pour cause, les membres du Conseil d’administration composés d’administrateurs,  d’observateurs et personnes ressources, réunis à Cotonou les jeudi 20 et vendredi 21 juin dans le cadre de la 42ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’ESMT,  ont eu l’occasion d’échanger sur les questions relatives à la gestion de l’ESMT, de valider les comptes et les rapports d’activités de l’école pour le compte de l’année 2018.

En outre, le directeur général de l’ESMT Adamou Moussa Saley a saisi la tribune de la 42 session pour présenter aux étudiants et aux professionnels du numérique les opportunités de formation proposées par ladite université, mais aussi et surtout, pour inviter les uns et les autres à profiter de l’ESMT pour bénéficier d’une formation adéquate au niveau sous régional. Ceci à travers un panel de haut niveau sur les formations supérieures et professionnelles aux métiers du numérique.

Centre de référence

Dans son exposé, Adamou Moussa Saley a indiqué que l’ESMT est un centre de référence et d’excellence créé par sept pays africains (Burkina-Faso,  Bénin,  Mali,  Mauritanie,  Niger,  Sénégal, Guinée) en 1981 dans le cadre d’un projet du Pund avec l’appui de l’UIT, de la coopération française, canadienne et suisse. Il a ajouté que le centre dispose d’un conseil d’administration et d’un conseil des ministres pour son bon fonctionnement.

Adamou Moussa Saley n’a pas manqué de souligner que l’ESMT a pour vocation de former des diplômés (techniciens  supérieurs licences professionnelles, masters, ingénieurs) dans les domaines techniques et managériaux des télécommunications/ Tic.

Dans ce sens, le directeur général de l’ESMT a  précisé que l’école offre des formations en cours du jour ou en cours du soir en licence professionnelle (licence professionnelle en télécommunication et informatique,   licence professionnelle en mangement  et économique numérique, licence professionnelle réseaux et services, …);  Bachelor en marketing digital, Ingénieur (ingénieur des travaux des télécommunications,  option technico commerciale, …),  Master pro (master pro 2 technologies audiovisuelles, master pro 2 sécurité des systèmes d’information, ; master pro 2 politique et régulation des tic,…) et autres.

Les membres du panel

Après quoi, la parole a été donnée aux membres du panel composé entre autres de la directrice de cabinet du ministre de l’économie numérique, Opportune Quenum, du Dg Esmt.  Ce panel a d’ailleurs été l’occasion pour présenter les résultats issus de la session du conseil d’administration, notamment ceux relatifs à une étude menée par le conseil d’administration sur les enjeux des formations au niveau sous-régional.

Les ministres Adam Soulé et Attanasso

 Un témoignage d’un ancien étudiant de l’ESMT, des échanges entre participants et membres du panel ont enfin mis un terme à la cérémonie qui s’est déroulée sous l’œil vigilant des ministres de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie Odile Atanasso, de l’économie numérique et de la communication, Aurélie Adam Soulé.

Homéky, Wadagni, Adam Soulé, Gnonlonfoun, Houénou : Les grandes déceptions de l’année 2018

Encore quelques heures, et 2018 sera conjuguée au passé. C’est l’occasion pour votre blog de faire le bilan des acteurs qui ont marqué cette année. Dans ce premier numéro, recevez cinq personnages qui ont négativement marqué l’année 2018. Pour Kpakpato Médias, Oswald Homéky, Joseph Gnonlonfoun, Romuald Wadagni, Aurélie Adam Soulé, Loth Houénou décrochent la palme de la médiocrité.

Encore quelques heures, et 2018 sera conjuguée au passé. C’est l’occasion pour votre blog de faire le bilan des acteurs qui ont marqué cette année. Dans ce premier numéro, recevez cinq personnages qui ont négativement marqué l’année 2018.Pour Kpakpato Médias, Oswald Homéky, Joseph Gnonlonfoun, Romuald Wadagni, Aurélie Adam Soulé, Loth Houénou décrochent la palme  de la médiocrité.

1) Oswald Homéky

Comme si le remaniement intervenu en octobre 2017 et qui  l’a mis dans un ‘‘costume  de super’’ ministre des Sports,  de la culture et du tourisme était trop lourd à porter, Oswald Homéky  n’a pas comblé les attentes. S’il s’est fait remarquer  positivement en 2017,  le jeune ministre a, par contre, déçu en 2018.

De ses affaires privées aux activités liées à son département ministériel, Oswald Homéky a laissé une sombre image de lui.

La disqualification des Ecureuils cadets pour les éliminatoires de  la Can 2019 pour tricherie sur l’âge de 10 joueurs a porté un coup fatal au patron des sports.

Ses explications et la suite des évènements ont donné l’impression d’un ministre qui a préféré  sauvegarder son image.  Pourtant, l’histoire retiendra,  que c’est sous lui que le Bénin a été disqualifié pour une seconde fois à une compétition de jeune.

Loin de cette affaire qui a secoué son ministère, Oswald Homéky a opéré en 2018 des choix qui laissent à désirer. Par exemple, la balade des anciens  internationaux,  à l’image de Rigobert Song, El Hadj Diouf, Clarence Seedorf à Cotonou dans le cadre de la cérémonie de récompense des meilleurs sportifs. En effet, quelle était l’utilité de cette présence ? Combien a coûté l’arrivée de ces derniers à Cotonou ? Qui a payé la facture ?  

A la Culture, Oswald Homéky n’a pas totalement été à la hauteur. L’organisation ratée du Festival international de théâtre du Bénin (FitheB) en dit long.  Si le FitheB a pu renaitre sous lui, les estimations annoncées n’ont pas été au rendez-vous. Malgré les belles promesses du ministre de la Culture,  c’est finalement « une sauce     Fitheb sans poisson et viande » qui a été servie  aux béninois. Une situation qui a amené mes confrères du site Banouto a écrit « Bénin FitheB 2018: Le ministre Homéky dans le dilatoire », et du journal Le Perroquet a écrit « clochardisation du FitheB 2018 : Entre précipitation, improvisation et système de vase clos (une édition terne et un label vampirisé).

Oswald Homéky, c’est aussi un personnage qui s’est, à lui seul, fait une  mauvaise publicité. A l’occasion d’une remise de site de construction de stade à Djougou, le ministre des Sports s’est transformé en directeur de campagne d’un membre de la mouvance présidentielle.

Oswald Homéky doit vite retrouver ses esprits pour ne pas répéter les mêmes erreurs en 2019.

Romuald Wadagni

Enchaînons avec un autre ministre du gouvernement en évoquant le cas Romuald Wadagni. Le jeune ministre des finances s’est rendu tristement célèbre avec des déclarations bancales.

« Il n’a pas été question d’augmenter le coût de la connectivité.  Si vous êtes ingénieur  et avez besoin de faire tourner des modèles de faire de la recherche,  le cout n’a pas changé. Le cout change pour les réseaux sociaux et les usages ludiques.

Vous téléchargez de la musique, un film,  vous faites des transferts d’image Watsapp qui critiquent le gouvernement et qui critiquent vos amis,  libre à vous de le faire,  mais vous payez le prix qui est légèrement plus fort », déclarait le ministre des Finances au « Benin Investment forum »,  en août 2018, selon le relai fait par le site d’information Bénin Web Tv. Etonnante déclaration pour un jeune ministre des Finances, qui semble être d’une autre époque.

Au-delà de ses propos, Romuald Wadagni donne des raisons de douter de ses compétences à la tête du ministère de l’Economie et des finances. Installé depuis 2016, il  asphyxie les béninois et béninoises. Avec lui, le Bénin vibre aux rythmes des taxes. Des taxes qui semblent n’avoir aucun effet sur l’amélioration des conditions de vie des populations.

Et quand Romuald Wadagni est couronné meilleur ministre  des finances de la zone Cédeao, par un cabinet, on comprend aisément le  sous- développement des pays de la sous région.

Aurélie Adam Soulé

La ministre de l’économie numérique lors de son discours d’ouverture

Comme s’il était dit que les jeunes ministres de Patrice Talon allaient être les points faibles du gouvernement en 2018, Aurélie Adam Soulé s’est aussi invitée à la table des médiocres.

Elle n’a pas été en mesure d’expliquer au chef de l’Etat,  l’importance de communiquer et d’accéder à internet à un coût réduit ». Aurélie Adam Soulé a oublié de dire au président de la République  que des jeunes, comme elle, et parfois  sans emploi arrivent à survivre grâce à l’internet.

Sous elle, et avec la complicité des membres de  l’Arcep, les béninois doivent désormais faire plus d’effort pour accéder à l’internet ou communiquer via les réseaux GSm.  Car, la décision n°266/ARCEP/PT/SE /DAJRC/DRI/DMP/GU portant encadrement des tarifs des services de communications électroniques fournis par les opérateurs mobiles en République du Bénin est effective. Ceci après l’organisation de Séminaire sur le numérique.

C’est sans doute un cadeau empoisonné offert à la jeunesse avec la bénédiction de Aurélie Adam Soulé.

Isidore Gnonlonfoun

Le maire intérimaire de Cotonou restera pour Kpakpato Médias,  et sans doute,  pour beaucoup de béninois, une grande déception. Ancien député, ancien ministre de la décentralisation, Administrateur  civil, il montre,  d’une manière ou une autre,  qu’il est prêt à tout pour bénéficier des avantages matériels.

Installé en août 2017 après la révocation du maire Léhady Soglo, Isidore  Gnonlonfoun s’affiche comme la marionnette du préfet du Littoral,  Modeste Toboula, qui pourtant n’a pas le huitième de son CV.

A cela, le maire intérimaire de Cotonou n’a pas réussi à faire oublier Léhady Soglo. Les plaintes des agents de la mairie, l’intervention du procureur de la République face à l’insalubrité de la ville de Cotonou, la tentative de destitution enclenchée par certains conseillers, … sont quelques exemples.

Loth Houénou

C’est connu de tous. Le nom de l’actuel locataire de la prison civile de Cotonou rime avec médiocrité. Et tout porte à croire que la délivrance opérée par Frédéric Béhanzin n’a visiblement servi à rien.

Membre de l’opposition aujourd’hui, membre de la mouvance demain, Loth Houénou  a fini par payer ses nombreuses bêtises à travers une condamnation prononcée par le tribunal de première instance de Cotonou le mardi 16 octobre.

Très rusé, le président du Parti des valeurs républicaines   pourra plus tard se vanter d’être allé en prison sous  Patrice Talon.

 Manassé AGBOSSAGA