Après la tenue des Journées nationales de gouvernance: Les recommandations passées en revue

L’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) et plusieurs organisations de veille citoyenne réunies au sein du Cadre de concertation et d’échanges d’informations des organes et institutions pour l’efficacité de la lutte contre la corruption était ce vendredi 27 juillet 2018 à l’Infosec en atelier de réflexions sur les recommandations des Journées nationales de gouvernance (JNG).  Objectif, passer en revue les différentes recommandations et réfléchir  sur leur applicabilité.

Manassé AGBOSSAGA

L’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) entend donner une suite à l’édition 2018 des Journées nationales de gouvernance (JNG). Pour cause, l’ANLC et  plusieurs organisations de veille citoyenne réunies au sein du Cadre de concertation et d’échanges d’informations des organes et institutions pour l’efficacité de la lutte contre la corruption était en atelier  de réflexions sur les recommandations des JNG, tenue en juin dernier à Azalaï hôtel de Cotonou.

Dans son discours d’ouverture, Jean-Baptiste Elias a indiqué qu’il est question au cours de ce rendez-vous, de faire la revue des différentes recommandations issues des JNG de juin 2018 et de celles de 2017 qui n’ont pu être mises en œuvre, de reformuler,  au besoin,  les recommandations issues des JNG de juin 2018, d’identifier et valider les recommandations les plus pertinentes issues des JNG  de juin 2018, d’identifier et de valider les recommandations des JNG 2017 non mises en œuvre aux fins de leur reconduction.

Le  président de l’ANLC ajoute que    les recommandations des JNG 2017 et 2018 seront examinées les unes après les autres afin d’en améliorer la formulation à la lumière de leur applicabilité, de les répartir entre instituons et ministères pour permettre une mise en œuvre   effective dans les délais prescrits.

Pour Jean-Baptiste Elias, cette stratégie permettra de passer en revue, de finaliser les recommandations issues des JNG 2018, d’identifier et de reconduire les recommandations les plus pertinentes des JNG  de 2017. Et de plaider l’institutionnalisation de  cette initiative du Front des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac).

« Si la session 2017 des JNG peut être considérée comme une session de lancement, l’édition 2018 qui s’est tenue les 21 et 22 juin constitue la preuve que cette initiative du Fonac tant appréciée sur le plan international devait être institutionnalisée et pérennisée ».

Les acteurs concernés  jugeront de l’opportunité de cette requête.

Organisation réussie des JNG: Les remerciements de Jean-Baptiste Elias à tous les acteurs

A la cérémonie de clôture des Journées nationales de la gouvernance (JNG), Jean-Baptiste Elias s’est confondu en remerciement. Le président de l’ANLC  a témoigné toute sa gratitude à tous les acteurs qui ont contribué à la réussite des JNG…

Démarrée le jeudi 21 juin 2018 à Azalaï Hôtel de Cotonou, la 2ème édition des Journées nationales de la gouvernance (JNG) s’est achevée sur une note positive  ce vendredi 22 juin. Occasion pour Jean-Baptiste Elias de témoigner toute sa gratitude à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet évènement, organisé par l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) et le Front des Organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac).

Manassé AGBOSSAGA

A la cérémonie de clôture des Journées nationales de la gouvernance (JNG), Jean-Baptiste Elias s’est confondu en remerciement. Le président de l’ANLC  a témoigné toute sa gratitude à tous les acteurs qui ont contribué à la réussite des JNG.

Jean-Baptiste Elias  a  d’abord semblé féliciter ceux qui ont joué les premiers rôles. « Si cette  organisation est un succès, voici les artisans, Madame Diallo, ancienne ministre des affaires étrangères, Monsieur Arifari Bako, ancien ministre des affaires étrangères et député à l’Assemblée nationale, Madame Pierrette, deuxième vice présidente du Fonac , Madame Fourn Elisabeth , rapporteur de l’ANLC. Voilà ceux qui ont contribué à l’organisation positive des JNG, édition 2018 », a reconnu Jean-Baptiste Elias.

Après quoi, le président de l’ANLC a enchainé les remerciements pour saluer le rôle des participants, des panélistes, du modérateur, du personnel  de l’ANLC, du Fonac.

« Je voudrais au nom de tous ceux qui ont participé à la préparation de cet évènement, vous remerciez d’avoir distrait  quelques minutes de votre précieux temps pour venir contribuer efficacement à l’enracinement de la bonne gouvernance en faisant de propositions concrètes…

Je voudrais également remercier tous les panelistes qui avec un élan remarquable ont présenté des communications de qualité démontrant ainsi leurs talents d’experts dans le domaine…

Je voudrais remercier le modérateur qui nous a aidé à faire ce travail et tous ceux que vous vous n’avez pas vu et qui sont dans l’ombre au niveau du secrétariat de l’ANLC et du Fonac»,

Dans ce discours parfumé de remerciement, le président de l’ANLC n’a pas oublié les hommes des médias, les partenaires techniques et financiers,  le président de la République.

« Je ne saurai jamais terminer sans remercier le président Talon pour avoir autorisé la tenue de nos assises d’une part, et pour  tous les conseils qu’il a donnés  pour la réussite de cette journée, d’autre part.

Je remercie les partenaires techniques et financiers qui nous ont accompagnés  tout au long de la préparation et de l’exécution des JNG, particulièrement la Banque mondiale, la Coopération allemande, la Sobemap, la Soneb, l’Anlc, le Fonac, le Pnud,..

A vous tous qui aviez contribué  au succès des JNG, merci », a-t-il lancé

Des propos qui confirment que l’objectif de réunir dans une même salle toutes les personnes qui n’ont pas la même compréhension, la même attitude vis-à-vis des problèmes de gouvernance a été atteint, ceci en attend 2019 pour la 3è édition.

Corruption: L’ANLC appelle à une prise de conscience collective

L’Autorité nationale de lutte contre la Corruption (ANLC) appelle à une prise de conscience collective sur les dispositions légales en matière de lutte contre la corruption. L’ANLC a fait cet appel  par la voix de son président, Jean-Baptiste Elias, à l’ouverture de la cérémonie  marquant la journée nationale de lutte contre la corruption, tenue ce vendredi 8 décembre 2017 à Cotonou. C’était en présence des présidents d’institution, des directeurs de cabinets des ministères, et des acteurs à divers niveaux…

L’Autorité nationale de lutte contre la Corruption (ANLC) appelle à une prise de conscience collective sur les dispositions légales en matière de lutte contre la corruption. L’ANLC a fait cet appel  par la voix de son président, Jean-Baptiste Elias, à l’ouverture de la cérémonie  marquant la journée nationale de lutte contre la corruption, tenue ce vendredi 8 décembre 2017 à Cotonou. C’était en présence des présidents d’institution, des directeurs de cabinets des ministères, et des acteurs à divers niveaux.

Manassé AGBOSSAGA

Loin de ses locaux, l’ANLC  a prise d’assaut la salle de conférence de la direction générale des impôts pour marquer d’un cachet spécial la journée du 8 décembre. Ceci sous le thème : « Institutions publiques, société civile et secteur privé : nécessité d’une union sacrée contre la corruption ».

Et en présence du président de la Haute autorité de l’audiovisuel de la communication, des directeurs de cabinet des ministères, directeurs généraux des sociétés et offices d’Etat, chefs religieux et des acteurs à divers niveaux, Jean-Baptiste Elias, président de l’ANLC  a souligné l’objectif de ce rendez-vous. « La journée nationale de lutte contre la corruption que nous célébrons aujourd’hui vise à susciter une prise de conscience collective sur la loi 2010-20 du 12 octobre 2011, portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin et sur le décret n°2013 du 6 mars 2013 portant conditions de protection spéciale des dénonciateurs, des témoins, des experts et des victimes des actes de corruption ». A en croire ses propos, cette loi prévoit des mesures préventives et des mesures répressives, ainsi que des « garde fous » susceptibles d’éviter ou de limiter le recours à la sanction pénale.

Pour lui, cette prise de conscience sur cette loi permettra à défaut d’éliminer,  de réduire la corruption et par ricochet de contribuer à l’extension des voies routières, à l’avènement de l’industrialisation, à la modernisation de l’agriculture,  …

Conscient de cet enjeu, Rufino d’Alméida, représentant le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a réitéré l’engagement du gouvernement à lutter contre l’impunité et la corruption. Il a, à cet effet, souligné l’adoption du Système national d’Intégrité du Bénin.

Loin des interventions du président de l’ANLC, et du directeur de cabinet du ministre d’Etat, la célébration de la 12è édition de la journée nationale de lutte contre la corruption a été rythmée de communication sur le contenu de la loi contre la corruption, de la présentation de la synthèse des résultats des audits réalisés par le Conafil dans les communes, d’échanges, de la distribution de la plaquette de la loi.

L’ANLC n’a donc pas lésiné sur les moyens.

Lutte contre la corruption : Jean-Baptiste Elias tire chapeau à Patrice Talon

La lutte contre la corruption ne stagne pas sous Patrice  Talon. Mieux, elle connait une avancée notoire. Invité de l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de radio Bénin, hier dimanche 3 décembre 2017, Jean-Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a reconnu les mérites du gouvernement en la matière…

La lutte contre la corruption ne stagne pas sous Patrice  Talon. Mieux, elle connait une avancée notoire. Invité de l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de radio Bénin, hier dimanche 3 décembre 2017, Jean-Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a reconnu les mérites du gouvernement en la matière.

Manassé AGBOSSAGA

C’est Jean-Baptiste Elias qui le dit. La lutte contre la corruption connait une avancée remarquable à l’ère du régime du Nouveau départ. De passage sur Radio Bénin hier dimanche, le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a, sans détour, reconnu les efforts du gouvernement de Patrice Talon en la matière. « Nous faisons un bilan assez important et assez intéressant. Depuis le 8 décembre 2016 à ce jour, il y a eu beaucoup de choses qu’on a pu mettre en place », se réjouit Jean-Baptiste Elias.

Revenant sur les raisons  de sa satisfaction, le président de l’ANLC  a, dans un premier temps, cité l’adoption en novembre 2016 du Système national d’intégrité par le gouvernement de la Rupture.

A en croire Jean-Baptiste Elias, ce système proposé par Transparency international repose sur 13 piliers pour un meilleur accompagnement des Partenaires techniques et financiers  au budget national.

Ensuite, Jean-Baptiste Elias a salué l’organisation de la Journée nationale de la gouvernance, les 15, 16 et 17 juin à Agoué.  Cette journée  qui  a connue  la participation de  146 délégués avec à la clé une forte présence du gouvernement a permis de réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour réduire la corruption à défaut de l’éliminer, précise t-il.

Et là-dessus le président de l’ANLC se réjouit du respect par les membres du gouvernement de l’une des recommandations, notamment celle liée à la déclaration de patrimoine à l’entrée et à la sortie du gouvernement. De 16 ministres à avoir faits leur déclaration de patrimoine au 30 juin 2017,  tous les 21 se sont soumis à cette exigence, confie Jean-Baptiste Elias.

Outre l’adoption  du Système national d’intégrité et l’organisation de la Journée nationale de la gouvernance,  le président de l’ANLC  met  aussi dans la galerie des avancées, les différents audits et les dossiers Libercom, Cnss,…

Si cet aveu donnera  du sourire aux alliés du régime, il ne manquera pas, par contre,  de renforcer le désamour entre les détracteurs du régime et lui. Lui à qui on dit être « dans la sauce rupturienne » depuis son élection à la tête de l’ANLC.