Dassigli-Houdé : Les deux ‘‘frères ennemis’’ de Zè se retrouvent à l’UP le Renouveau, pari risqué pour Djogbénou

La Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) a adhéré à l’Union progressiste le Renouveau, il y a quelques jours. Désormais, Valentin Aditi Houdé se retrouve dans la même formation politique avec son ‘‘frère-ennemi’’ de tous les jours, Barnabé Dassigli. Un pari risqué pour le président de l’UP le Renouveau, Joseph Djogbénou.

La Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) a adhéré à l’Union progressiste le Renouveau, il y a quelques jours. Désormais, Valentin Aditi-Houdé se retrouve dans la même formation politique avec son ‘‘frère-ennemi’’ de tous les jours, Barnabé Dassigli. Un pari risqué pour le président de l’UP le Renouveau, Joseph Djogbénou.

Tous deux natifs de la commune de Zè, mais toujours opposés. Entre Valentin Aditi-Houdé et Barnabé Dassigli, l’amour n’a jamais existé. Et la dernière fois que les deux hommes ont tenté de mettre de côté leurs divergences pour un mariage politique, la lune de miel s’est vite transformée en lune de fiel.

AND, feu de paille

Mai 2014, à la surprise générale, Valentin Aditi-Houdé et Barnabé Dassigli créent ensemble l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND). L’AND va aux législatives de 2015 et réussi à décrocher quelques sièges. Valentin Aditi-Houdé se fait d’ailleurs élire.

Seulement voilà, cette paix retrouvée entre les deux ‘‘frères-ennemis’’  était trop pour beau pour être vraie. Dès 2015, les vieux démons sont de retour et l’AND est au bord de l’implosion.

L’alliance a désormais deux ailes, avec des deux côtés, les deux frères qui revendiquent la présidence.

C’est dans cette division que l’AND, aille Barnabé Dassigli, soutient la candidature de Patrice Talon à la présidentielle de 2016 tandis que Valentin Aditi-Houdé jette son dévolu sur le candidat Sébastien Ajavon.

Heure de gloire pour Dassigli

Patrice Talon remporte la présidentielle. Barnabé Dasiigli est au devant de la scène et est rapidement nommé ministre de la Décentralisation.

Plus tard, l’AND, l’aile Dassigli s’associe à l’Union fait la Nation, Alternative Citoyenne et autres formations politiques pour donner naissance à l’Union progressiste. Barnabé Dassigli est plus que jamais de retour sur la scène politique.

Il joue le rôle de coordonnateur de l’Union progressiste dans la 6è circonscription électorale. Mais alors que tout semble aller bien pour lui, Barnabé Dassigli est limogé en 2019 dans une affaire de parcelle.

Valentin Aditi-Houdé : Inconstance politique

De son côté, Valentin Aditi-Houdé ravale ses vomissures et rallie la mouvance après l’élection de Patrice Talon. Entre temps annoncé au Bloc Républicain, il créé finalement la Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement avec l’ancien maire Patrice Hounsou-Guèdè.

Mais la DUD n’arrive pas à participer aux législatives de 2019. En 2021, il se fâche et rejoint le Front pour la restauration de la démocratie et le développement, un collectif de l’opposition.

Mais, une fois encore Valentin Aditi-Houdé ravale ses vomissures et retourne à la mouvance présidentielle. Cette fois-ci, Joseph Djogbénou, président démissionnaire de la Cour constitutionnelle est à la manette.

Il réussit à convaincre l’homme de rejoindre l’Union progressiste le Renouveau, en septembre 2022.  Valentin Aditi-Houdé et Barnabé Dassigli sont donc à nouveau réunis. Mais,  puisqu’il n’y a jamais « deux capitaines dans un même bateau », qui de Dassigli ou de Houdé sera mis au devant de la scène dans la 6ème circonscription électorale, notamment à Zè? Comment se passera leur collaboration ? Réussiront-ils à oublier leurs accrochages d’hier ?

Et puisqu’on ne force pas l’amour ou les relations, il est évident que Joseph Djogbénou a pris un pari risqué.

Manassé AGBOSSAGA

Affaire 39Ha/Criet : L’ex ministre Barnabé Dassigli victime d’un malaise en pleine déposition

Petite frayeur à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dans la matinée de ce mardi 13 juillet 2021 lors de l’acte du 2 du procès 39 Ha!

Petite frayeur à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dans la matinée de ce mardi 13 juillet 2021 lors de l’acte du 2 du procès 39 Ha!

Affaire 39Ha/Criet : L’ex ministre Barnabé Dassigli victime d’un malaise en pleine déposition
Affaire 39Ha/Criet : L’ex ministre Barnabé Dassigli victime d’un malaise en pleine déposition

Appelé à comparaître en qualité de sachant, l’ancien ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale, Barnabé Dassigli a été victime d’un malaise en pleine déposition.

D’après Le Matinal, le juge a suspendu l’audience « avant qu’elle ne soit reprise une trentaine de minutes plus tard avec le point des acquéreurs ».

Manassé AGBOSSAGA

Politique: Barnabé Dassigli, Georges Bada, Valentin Aditi Houdé, et Amoudatou Gbadamassi poussent Claudine Prudencio à défier Patrice Talon

 Le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) a, à la faveur  d’un simulacre de congrès, pris la décision de faire cavalier seul lors des prochaines joutes électorales. Loin de traduire  un acte de bravoure ou une volonté de maintenir le parti sur l’échiquier politique national, cette option faite par Claudine Prudencio est une escapade à la  guerre de positionnement qui attendait la présidente si le parti atterrissait dans l’un des deux blocs de la mouvance présidentielle.

Manassé AGBOSSAGA

Après 2011 et 2015, où le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) a pu respectivement bénéficier de l’éventail des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) et de l’Union fait la Nation (UN) pour voir sa présidente siéger à l’hémicycle, 2019 pourrait déroger à la règle. En effet, au détour d’un pseudo congrès dont il est difficile de retenir la dénomination exacte, le parti UDBN a réfuté l’option de fusion avec d’autres formations politiques de la mouvance présidentielle. Ce choix qui est en déphasage avec la vision du président Patrice Talon n’est pas le résultat d’un acte de bravoure ou la volonté de sa présidente de voir le parti qui d’ailleurs enregistre à chaque saison un véritable « mercato » pour combler les nombreux départs,  se   maintenir sur l’échiquier politique national. C’est juste une escapade à la guerre de positionnement qui attendait l’honorable Claudine Prudencio si elle avait échoué  dans l’un des deux blocs de la mouvance présidentielle.

Danger partout

Que ce soit au Bloc progressiste ou républicain auquel l’UDBN aurait pu atterrir,  un danger guettait la présidente du parti. Elue dans la 6è circonscription électorale, Claudine Prudencio n’aurait pas la garantie d’être positionnée tête de liste. Moins habile que le parti Alternative Citoyenne qui a su maintenir ses relations avec l’UN, Claudine Prudencio s’est fait devancer par certains politiciens de la 6è circonscription électorale.

Pendant qu’elle prenait ses distances de l’UN, alliance qui a facilité son élection, Emmanuel Koï ou en encore Etienne Cossi ont couru pour rejoindre les rangs de l’UN. Et c’est avec ces renforts que l’alliance présidée par Bruno Amoussou a décidé de fonder avec la Renaissance du Bénin, aile Abraham Zinzindohoué, l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND), aile Barnabé Dassigli  et autres pour fonder le Bloc Progressiste. Voilà qui complique la tâche à Claudine Prudencio, qui voit venir les menaces Barnabé Dassigli et Georges Bada.

Selon plusieurs sources, l’actuel ministre de la Décentralisation est décidé à goûter aux délices du Parlement. Sa proximité avec l’actuel locataire de la marina et l’électorat de Zè sont pour lui des précieux atouts pour revendiquer la première place.

Dans le même sens, Georges Bada, actuel maire de la Commune d’Abomey-Calavi n’a pas renoncé à retourner à l’hémicycle. Il peut mettre en avant ses bons rapports avec l’électorat de Calavi et son expérience des législatives pour réclamer la tête de liste.

A ces deux figures politiques, Claudine Prudencio a visiblement ajouté, les menaces Emmanuel Koï, conseiller communal de Godomey et Etienne Cossi. Dans cette multitude de potentiels candidats au sein de l’écurie Progressiste, la présidente de l’UDBN est consciente que si elle obtenait mieux, ce serait une place de deuxième titulaire.

Le scénario est quasi le même, si elle optait pour le Bloc Républicain, comme annoncé avant le simulacre de congrès organisé à Cotonou. Ici, les menaces ont pour nom Amoudatou Gbadamassi et Valentin Aditi Houdé. La première, membre du Parti du renouveau démocratique, est la protégée du président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji.

Selon les avertis de la politique béninoise, Adrien Houngbédji   a toujours fait de cette dernière la tête de liste dans la 6è circonscription électorale. Et les résultats ont toujours été au rendez-vous, avec le soutien des électeurs de Sô-Ava.

Il y a aussi la menace Valentin Aditi Houdé. Si lui-même a préféré fuir le Bloc Progressiste pour ne pas affronter son frère-ennemi, Barnabé Dassigli, il ne voudrait pas être rattrapé par un allié-adversaire surpris.

Elu régulièrement dans la 6è circonscription électorale avec l’appui des électeurs de la commune de Zè, Valentin Aditi Houdé pèse lourd. Il faudrait un miracle pour qu’il décide d’être « l’esclave » de Claudine Prudencio.

Face aux menaces Barnabé Dassigli, Georges Bada, Valentin Aditi Houdé, et  Amoudatou  Gbadamassi, Claudine Prudencio a donc fait ses calculs et décidé de défier Patrice Talon.  D’abord en ne renonçant pas à son parti. Ensuite, en créant un troisième parti de la mouvance présidentielle alors que le chef de l’Etat exige à ses soutiens sa volonté de ne voir à la limite que deux blocs.

Pour paraphraser Tiken Jah Fakoli, Kpakpato Médias a tout compris.

Wadagni, Nouatin, Dassigli, Lafia, Mathys: Ces ministres de Talon dont les comptes Facebook servent de décor

Si Patrice Talon affectionne les réseaux sociaux notamment Facebook, ce n’est pas le cas de certains de ses ministres. Kpakpato Medias a, dans une liste non exhaustive,  recensé cinq ministres du chantre du Nouveau départ  dont les comptes sont nombreux, mais inactifs, au point d’embrouiller les internautes  d’une part, et invisibles, d’autre part.

1) Romuald Wadagni

Le jeune ministre des finances Romuald  Wadagni n’est pas un amoureux des réseaux sociaux et en particulier de Facebook. Preuve, il ne dispose pas d’un compte Facebook officiel. Du moins,  accessible facilement  à tous les internautes. En effet, une recherche pour visiter la page Facebook du ministre  ou son compte Facebook ne donne aucun renseignement. Les informations qui viennent quand vous saisissez les nom et prénom de l’argentier national  se liment à trois pages visiblement créées en l’honneur de l’homme à savoir ‘‘Romuald Wadagni, pour une jeunesse compétente et engagé’’, ‘‘Les amis de Romuald Wadagni’’, ‘‘Les amis du ministre Romuald Wadagni’’.

A cela, c’est une multitude de profil pas animée  portant le nom de l’argentier national qui apparaît.

Cette absence sur Facebook, le jeune ministre semble l’imprimer à tout son ministère à tel enseigne que son département ministériel ne dispose pas d’une page  pour informer les internautes sur les activités du ministère.

On est donc loin de  France où le ministère  de l’économie  et des finances, de l’action et des comptes publics, ou encore du Mali où le ministère dispose d’une page facebook bien animée.

2) Alain Fortunet Nouatin

Le ministre de la défense semble se refugier derrière son titre de ministère muet pour être invisible sur Facebook.  En effet, quand vous saisissez les nom et prénom  du ministre de la défense,  c’est un compte visiblement créé en 2013 avec pour référence Alain Fortunet Nouatin, qui travaille à la Gab qui apparaît. Sur ce compte, la dernière publication est le partage d’un lien sur Talon, le 11 mars 2016.

En dehors de ce compte, aucun autre relatif à la personne du ministre de la défense.

Et comme le ministère des finances, celui de la défense ne dispose d’aucune page Facebook.

Alain Nouatin est très loin de son collègue ivoirien Hamed Bakayoko, qui bien que ministre de la défense nationale anime au quotidien sa page Facebook.

 3) Barnabé Dassigli

Le ministre de la décentralisation s’illustre aussi par son inactivité sur Facebook. Si à la saisie de son nom dans la barre de recherche, deux profils s’affichent, le contenu et son animation laissent à désirer. Aucun compte n’est en réalité actif.

Et comme si c’était une tradition, le ministère de la décentralisation comme ceux  des finances et de la défense ne dispose pas d’une page Facebook.

4) Sacca Lafia

Le ministre de l’intérieur a semble t-il fait le choix de servir de décor sur Facebook. Avec plusieurs  comptes avec  des dates  de naissances contradictoires (1 janvier 1952, 21 octobre 1944, 19 janvier 1952),  et créées volontairement ou involontairement, Sacca Lafia est inactif.

Mais contrairement aux ministères de la décentralisation, des finances et de la défense, le ministère de la sécurité dispose d’une page facebook. Par contre, son animation laisse à désirer. La dernière publication remonte au 23 juillet 2017  et renseignait de l’actualisation du site internet  du ministère.

5) Adidjatou Mathys

Facebook connait Adidjaou Mathys. On pourrait même dire connait des ‘‘Adidajtou Mathys’’, tant les comptes  portant ce nom avec la mention ministre de la fonction publique ou de l’économe sont nombreux. Dans ce méli-mélo, ces comptes ne sont pas animés.

Toutefois comme le ministère de l’intérieur, le ministère de la fonction publique dispose d’une page facebook. Sa dernière  publication remonte au 23 juillet relatif à un communiqué.

En tout cas, les ministres abonnés absents doivent savoir que nous sommes à présent aux XXIè siècle et que facebook fait partie des puissants outils de communication. Loin d’un simple outil de distraction, Facebook offre des facilités de communication. Nous vous présenterons à cet effet dans notre prochaine publication, les ministres qui ont compris ce message et qui font le boucan.

A l’issue de son 3è congrès extraordinaire: L’AND renouvelle sa fidélité à Talon

Sans surprise  l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND) a annoncé la poursuite de son aventure avec  le chantre  du Nouveau départ. A l’occasion de la cérémonie  officielle du 3è congrès  extraordinaire  de l’alliance tenue  ce samedi 28 octobre 2017 au palais des congrès  de Cotonou,  Barnabé Dassigli et les siens ont  fait l’option de renouveler leur fidélité à Patrice Talon.

Man

 

Sans surprise  l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND) a annoncé la poursuite de son aventure avec  le chantre  du Nouveau départ. A l’occasion de la cérémonie  officielle du 3è congrès  extraordinaire  de l’alliance tenue  ce samedi 28 octobre 2017 au palais des congrès  de Cotonou,  Barnabé Dassigli et les siens ont  fait l’option de renouveler leur fidélité à Patrice Talon.

Manassé AGBOSSSAGA

Soutien de première heure du candidat Patrice Talon, devenu président de la République, l’AND  reste fidèle à son choix de départ. L’alliance présidée par Barnabé Dassigli  a, à l’issue de son 3è congrès extraordinaire des vendredi 27 et samedi 28 octobre 2017, fait l’option de rester dans la mouvance présidentielle.  Et c’est son président reconduit  la veille dans son fauteuil de ministre de la Décentralisation qui a, sans surprise, annoncé la nouvelle.

« Aujourd’hui, Patrice Talon préside aux destinées de notre pays, l’’AND et ses militants ne lui marchandent pas leur soutien pour porter sa vision d’un Bénin révélé…A  la lecture de l’orientation dans laquelle notre pays est engagé, nous avons des raisons fermes de renouveler et de manifester  notre fidélité au leader charismatique de notre mouvance», a déclaré Barnabé  Dassigli avant d’ajouter « Hier l’AND était, aujourd’hui land est l’AND est, et demain l’AND tient encore à être là».

Si  le 3è congrès extraordinaire de l’AND a permis à Barnabé Dassigli et à sa troupe de renouveler leur fidélité au chantre du Nouveau départ, et par ricochet au Programme d’actions du gouvernement (PAG), ce rendez-vous  a aussi été la tribune de réflexions du système  partisan.  Le thème « l’AND à l’heure des grandes rassemblements » » réservé aux assises en dit d’ailleurs long.

Présents à l’ouverture des travaux, les présidents  et  représentants de partis et alliances de partis dont  François Abiola, président du Mouvement espoir du Bénin, Epiphane Quenum, président du Rassemblement pour la démocratie et la République (RDR), Georges Bada, membre de la Renaissance du Bénin (RB), aile  Zinzindohoué  ont salué cette vision  et affiché leur volonté de travailler avec l’AND.

Les militants de l’AND apprécieront !

3è congrès extraordinaire de l’AND: Les cinq diatribes de Dassigli contre Houdé

La guerre  Dassigli-Houdé n’est pas finie. Dans son discours d’ouverture du 3è congrès extraordinaire de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND), ce samedi 28 octobre 2017, Barnabé  Dassigli  l’a démontré…

La guerre  Dassigli-Houdé n’est pas finie. Dans son discours d’ouverture du 3è congrès extraordinaire de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND), ce samedi 28 octobre 2017, Barnabé  Dassigli  l’a démontré.  Sans citer de nom et s’appuyant sur des faits passés, le président de l’AND a  attaqué son ‘‘frère-ennemi’’, qui lui aussi  se réclame président de l’AND.  Très attentif au discours prononcé par Barnabé Dassigli, Kpakpatomédias  a pu capter  les diatribes du ministre de la décentralisation  à l’élu de la 6è_ circonscription électorale.  Pour vous en convaincre, lisez ces cinq extraits :

« Au temps fort des tractations politiques relatives  à la présidentielle de 2016, une  errance politique a failli conduire notre AND dans l’impasse ».

« Quelque mois après sa naissance, l’AND a été éprouvée par la ruse politique mal inspirée d’une frange de ses responsables, qui souvenez-vous,  avait décidé de sacrifier nos intérêts collectifs sur l’hôtel du marchandage et de l’inconstance».

« Vigilant et refusant nettement de céder à la gestion dictatoriale qui prévalait au sommet de notre alliance, vous et nous, nous nous sommes levés comme un seul homme pour faire échec à leur agissement égoïste».

«C’est alors qu’au nom de l’intérêt général, nous avons procédé au choix responsable et intelligent du candidat Patrice Talon pour briguer la magistrature suprême de notre pays. Ce choix m’a valu de velléités bestiales et impitoyable et des inimitiés  de la part de nos anciens frères AND ».

« Mais grâce à votre unité d’action, votre volonté, votre communion d’esprit, votre vaillance et votre inductible foi, nous avons décroché ensemble l’élection limpide, inodore et incolore de notre candidat. Soyez en fier chers artisan de premier plan de l’avènement du chantre du nouveau départ à la présidence de la République».

Valentin Aditi Houdé apportera  t-il la riposte ?

Manassé  AGBOSSAGA

Publication du remaniement à la veille du congrès de l’AND: Dassigli « était là seulement », ses militants avaient « les yeux rouges »

Longtemps  annoncé, c’est finalement le vendredi 27 octobre 2017, que le deuxième gouvernement de Patrice Talon  a été rendu  public. Un remaniement qui est intervenu   à la veille de la cérémonie officielle du 3è congrès extraordinaire de l’Alliance nationale  pour la démocratie et le développement  (AND). Et à l’occasion de ladite cérémonie d’ouverture, Barnabé  Dassigli a révélé  que  la publication  du  deuxième gouvernement de Patrice Talon  dans ce contexte  a installé crainte, et panique  dans l’écurie de l’AND…

 

Longtemps  annoncé, c’est finalement le vendredi 27 octobre 2017, que le deuxième gouvernement de Patrice Talon  a été rendu  public. Un remaniement qui est intervenu   à la veille de la cérémonie officielle du 3è congrès extraordinaire de l’Alliance nationale  pour la démocratie et le développement  (AND). Et à l’occasion de ladite cérémonie d’ouverture, Barnabé  Dassigli a révélé  que  la publication  du  deuxième gouvernement de Patrice Talon  dans ce contexte  a installé crainte, et panique  dans l’écurie de l’AND.

« Le chef de l’Etat sait que nous avons le congrès aujourd’hui (samedi 28 octobre  2017), mais hier (vendredi 27 octobre)  pendant que nous étions au comité d’organisation, j’ai vu que tout le monde avait les yeux rouges parce qu’il est annoncé sur les réseaux sociaux que le gouvernement était remanié.  Tout le monde avait les yeux rouges.

Les gens passaient dans mon bureau, ils me regardaient rapidement. J’étais là seulement et présent seulement», raconte  Barnabé Dassigli qui à ce moment n’était visiblement  pas fixé sur son sort.

Dans   ce qu’on pourrait qualifier de présence de corps, le président de l’AND précise  qu’il  était toutefois conscient d’être en présence de deux cas de figure.

« Je sais que si ce n’est pas A, c’est B.  Si ce n’est pas B c’est A. Cest ba, c’est Barnabé», a ensuite ironisé avec joie le ministre reconduit dans son fauteuil de ministre de la  Décentralisation.

Manassé  AGBOSSAGA