Carnet noir : Me Hervé Gbaguidi, avocat des promoteurs de ICC-Services, n’est plus !

Le Barreau du Bénin est en deuil. Me Hervé Gbaguidi, est passé de vie à trépas ce lundi 26 septembre 2022.

Le Barreau du Bénin est en deuil. Me Hervé Gbaguidi, est passé de vie à trépas ce lundi 26 septembre 2022.

Il a été victime d’un grave accident de la route. Conduit à l’hôpital à la suite de ce drame, Me Hervé Gbaguidi a malheureusement rendu l’âme au petit matin de ce lundi 26 septembre 2022.

Me Hervé Gbaguidi est avocat au Barreau du Bénin. Il s’est révélé au public béninois lors du procès Affaire ICC-Services.

Me Hervé Gbaguidi, avocat au Barreau décédé - 24 Heures au Bénin
Me Hervé Gbaguidi est décédé ce lundi 26 septembre 2022

Il a notamment été le conseil des promoteurs de la structure illégale de collecte d’argent ICC-Services.

Le 07 février 2019, après plus d’un mois et demi de procès, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a condamné ses clients, les principaux accusés que sont Guy Sètondji Aplogan, Emile Tégbénou, Dohou Pamphile et Clément Souhounou à 10 ans de prison ferme et à 12 millions FCFA d’amende chacun.

M.A

Bénin: La Cnss et le Barreau initient une journée d’échanges sur la sécurité sociale

Un atelier d’échanges sur la sécurité sociale a réuni ce samedi  11 août 2018 à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et le Barreau du Bénin. Ce rendez-vous a permis aux différentes parties de faire le  tour d’horizon de la prévoyance sociale au Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

La Cnss et l’Ordre des avocats du Bénin se donnent la main pour le renforcement de la sécurité sociale. Pour cause, un atelier d’échanges autour du thème « l’avocat et la sécurité sociale pour tous » a réuni les deux institutions le samedi dernier.

Avant l’ouverture de l’atelier,  le directeur général de la Cnss a rappelé que l’institution qu’il dirige  est chargée de recouvrer les cotisations et  servir les prestations de sécurité sociale. Dramane Diatéma  a ensuite indiqué que conformément à cette mission, la Cnss a jugé utile de rencontrer les avocats pour leur faire connaître davantage l’institution  tant dans sa mission que dans ses activités.

Il a ajouté que la Cnss entend ainsi obtenir le concours du Barreau dans sa quête de la promotion de la sécurité sociale.

Et comme s’il partageait ce point de vue, le président du Barreau du Bénin s’est dit honorer de participer à cette journée d’échanges qui permet de  scruter la sécurité sociale au Bénin.

« La journée que nous organisons est une journée d’échanges qui permet aux avocats et à la Cnss de faire un tour d’horizon de la prévoyance sociale au Bénin », a fait savoir Me Yvon Détchénou. Il a précisé que cette journée permet d’exprimer certaines difficultés que rencontrent les avocats. Dans ce sens, le président du Barreau du Bénin n’a pas manqué de  solliciter  le concours de la Cnss pour permettre aux avocats de bénéficier d’une prévoyance sociale.

Après ces deux interventions, sans oublier celle du vice président du Conseil d’administration de la Cnss, les participants ont échangé sur plusieurs thématiques à savoir  les principes fondamentaux du régime général de sécurité sociale, les prestations du régime général de sécurité sociale, le financement du régime général de sécurité sociale, les infractions et sanctions en matière de sécurité sociale, le cabinet d’avocat et la sécurité sociale.

Autant de thématiques qui ont permis aux uns et aux autres de repartir sur une note de satisfaction et d’espoir.

Assistance judiciaire: Le Barreau lance l’opération « un avocat pour chaque détenu provisoire »

Le Barreau du Bénin n’entend pas être complice de la triste situation carcérale et judiciaire de notre pays. En réponse aux violations flagrantes des droits de l’Homme,  le Bâtonnier Yvon Détchénou et les siens ont lancé, ce jeudi 23 novembre 2017 à l’occasion d’une sortie médiatique effectuée au Centre de documentation et d’information et juridique du Bénin,  l’opération « un avocat pour chaque détenu provisoire »…

Le Barreau du Bénin n’entend pas être complice de la triste situation carcérale et judiciaire de notre pays. En réponse aux violations flagrantes des droits de l’Homme,  le Bâtonnier Yvon Détchénou et les siens ont lancé, ce jeudi 23 novembre 2017 à l’occasion d’une sortie médiatique effectuée au Centre de documentation et d’information et juridique du Bénin,  l’opération « un avocat pour chaque détenu provisoire ». 

Manassé AGBOSSAGA

Le Barreau du Bénin vole au secours des détenus provisoires.  Laissés à leur triste sort, ces derniers pourront désormais compter sur l’assistance judiciaire de l’Ordre des avocats du Bénin. Ceci à travers l’opération « un avocat pour chaque détenu provisoire ».

Une initiative prise pour répondre à l’inaction des décideurs publics malgré   le  tableau très noir de la situation carcérale, précise Me Angelo Hounkpatin.

«Face à l’inertie des pouvoirs publics qui tarde à mettre en œuvre  l’aide juridictionnelle pour les personnes  démunies et vulnérables, le Barreau du Bénin a décidé, à partir de cette conférence de presse,  d’assurer une mission par un seul slogan, ‘‘un avocat pour chaque détenu provisoire’’…

Si les pouvoirs publics ne veulent pas assurer leurs devoirs, il nous faut nous, assumer les nôtres », annonce le Directeur du Fonds d’assurance juridique et judiciaire du Barreau à la suite de la présentation du rapport d’immersion des  avocats dans les prisons par Raoul Houngbdéji.

« Cette opération va effectivement commencer dans les semaines à venir. Nous allons déployer sur l’ensemble des prisons, dans les centres  de détention et dans les organes de police des affiches, des placards qui vont renvoyer à des numéros d’urgence », précise pour sa part le Bâtonnier Détchénou.

Pour lui, cette opération prouve la disponibilité du Barreau du Bénin à  apporter une assistance judiciaire à toutes les personnes qui sont dans le besoin, mais également à contribuer à l’amélioration de la situation carcérale et judiciaire au Bénin.

Une noble ambition qui réduira sans doute les peines des 7358 détenus provisoires recensés lors de la descente du Barreau dans les dix maisons d’arrêts du Bénin.

Condition de vie carcérale au Bénin: Le Barreau révèle l’enfer

La situation carcérale au Bénin est alarmante. Les prisons béninoises sont l’exemple vivant du non respect des droits de l’Homme. C’est le triste constat fait par le  Barreau à l’issue d’une descente dans les dix maisons d’arrêt qui se retrouvent sur toute l’étendue du territoire national, dont les résultats ont été présentés aux hommes des médias, ce jeudi 23 novembre 2017 à Cotonou…

La situation carcérale au Bénin est alarmante. Les prisons béninoises sont l’exemple vivant du non respect des droits de l’Homme. C’est le triste constat fait par le  Barreau à l’issue d’une descente dans les dix maisons d’arrêt qui se retrouvent sur toute l’étendue du territoire national, dont les résultats ont été présentés aux hommes des médias, ce jeudi 23 novembre 2017 à Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

Au Bénin, les prisonniers vivent déjà l’enfer décrit  dans les Saintes écritures.  Pour cause, les dix maisons d’arrêts disponibles sur toute l’étendue du territoire offrent les pires conditions de détention. Du moins à en croire les conclusions des travaux du Barreau du Bénin.

En effet, du 25 au 29 septembre 2017, le Barreau a, au détour d’une action baptisée ‘‘mission d’immersion   des avocats dans les prisons », touché du doigt  les réalités des citoyens  qui vivent dans les maisons d’arrêt. Et levant un coin de voile sur les résultats de cette descente aux hommes des médias à la faveur d’une sortie médiatique qui a marqué la présence du Bâtonnier Yvon Détchénou,  le président de la Commission garantie des libertés individuelles et collectives a, sans ambages, présenté un tableau sombre des conditions carcérales de vie au Bénin.

A en croire Me Raoul Houngbédji, les prisons du Bénin riment avec surpopulation (à titre d’exemple, plus de 1000 détenus pour 200 personnes prévues à la  prison civile de Porto-Novo), mélange des détenus,  insalubrité,  vidange des fosses septiques par les prisonniers, absence d’infirmier, absence de produits de premières nécessité,  le non respect de la ratio-alimentaire, forte présence de détenus à titre provisoire(96%), non respect de la durée de détention (durée de détention comprise de 1 à 5 ans :52%, durée de 5 ans :18% 5ans et durée de  plus de 10 ans:  2%),  présence des détenus de faits,…

Somme toute, le président la Commission garantie des libertés individuelles et collectives dénonce une violation des règles sur les plans de  la population carcérale,  sanitaire, du respect des droits de l’homme, du respect des normes légales.

« C’est dire combien de chemin il reste à faire pour le respect des droits de l’homme et l’humanisation de nos prisons », conclu Raoul Houngbédji.

Les pouvoirs publics sont interpellés !