Ouidah: Une boulangerie fermée pour non respect du grammage et des règles d’hygiène

Closed ! A Ouidah, précisément dans l’arrondissement de Pahou, une boulangerie a été fermée par les services du ministère de l’industrie et du commerce.

Closed ! A Ouidah, précisément dans l’arrondissement de Pahou, une boulangerie a été fermée par les services du ministère de l’industrie et du commerce.

La boulangerie a vu ses portes fermées après une inspection desdits services. Lors du contrôle, les services  du ministère de l’Industrie et du commerce ont constaté que la boulangerie ne respectait pas le grammage et les conditions d’hygiène.

«… Les conditions hygiéniques ne sont pas respectées. Secundo,  on a pesé le poids des pains.   On a constaté que les pains ne respectent pas les poids prévus par les textes.  On a pris des échantillons, une dizaine,  on a constaté qu’aucun pain ne respecte le poids.  Face à ça,  on décide procéder à une fermeture temporaire », a fait savoir le Chef service des activités commerciales au ministère de l’industrie et  commerce, département  Atlantique.

Mais le propriétaire de la Boulangerie tente de se défendre et avance le coût élevé de la farine de blé et du gasoil.

«… A cause des conditions actuelles, la farine de blé était à 26500 Fcfa  sur le marché quand le conseil des ministres a fait sortir le décret… La farine de blé passe de 25 mille Fcfa à 20 mille Fcfa…Quand les importateurs ont appris cela, ils ont caché leurs produits. J’ai sillonné la ville, Tokpa, je n’ai pas trouvé de farine dans les magasins. Ça  fait qu’hier,  on a acheté la même farine à 28 mille, d’autres vendent à 29 mille Fcfa, la farine importée.  Le local,  on n’en trouve plus. Le gasoil est passé de 11 mille à 19 mile ou  20 mille….dans les stations on n’en trouve pas …pour ne pas fermer, il faut diminuer le grammage… Concernant les conditions d’hygiène,  les responsabilités sont partagées entre l’employeur et l’employé … », se défend le propriétaire de la boulangerie

Pour rappel, le pain devrait peser 160 grammes environ…

Manassé AGBOSSAGA

Cherté de la vie: Augmentation du prix du pain dans quatre départements du Sud Bénin !

Le calvaire des consommateurs (trices) se poursuit. Après le maïs, l’huile d’arachide, le riz, …le pain, un autre aliment de base traditionnel va connaître une augmentation.

Le calvaire des consommateurs (trices) se poursuit. Après le maïs, l’huile d’arachide, le riz, …le pain, un autre aliment de base traditionnel va connaître une augmentation.

Changement du prix du pain dans quatre départements du sud Bénin. Désormais les consommateurs des départements de l’Atlantique, du Littoral, de l’Ouémé et du Plateau devront débourser 150 fcfa pour s’offrir une baguette de pain, contre 125 fcfa précédemment dans les lieux de vente.

La décision vient d’être prise par l’association des promoteurs et exploitants de boulangerie des départements  de l’Atlantique et du Littoral et celle des départements de l’Ouémé et du Plateau, au terme d’une   assemblée générale conjointe  ce mardi 15 mars 2022.

Selon le communiqué ayant sanctionné l’assemblée générale, les deux associations   « ont décidé de vendre le pain désormais à 135 Fcfa en gros et à 150 Fcfa en détail conformément à l’arrêté 052/MIC/DC/SGM/DGCI/DPCI du 16 septembre 2008 ».

Les deux bureaux exécutifs invitent tous « les promoteurs et exploitants des boulangeries des quatre départements au respect strict de cette décision pour le bien-être de la corporation en attendant  un nouvel arrêté fixant le prix du pain au Bénin », ajoute le communiqué.

Manassé AGBOSSAGA

Non respect des normes dans la préparation du pain: ‘‘La Voix des Consommateurs’’ avertit les boulangers et importateurs de blé

La production et la vente des pains salés, sucrés et autres denrées faites à base de farines de blé tels les croissants, les friands, les petits fours, les beignets (pâtés, yovodoco, kpekouin, atchonmon) etc. menacent dangereusement la santé publique du fait de l’usage de certains  ingrédients cancérogènes…

L’association ‘‘La Voix des Consommateurs’’ entend mettre un terme à la pagaille liée au non respect des normes dans la production et la vente des pains salés, sucrés et autres denrées faites à base de farines de blé. Dans un communiqué publié, signé de son président Robin Accrombessi  et dont la rédaction de Kpakpatomédias a eu copie, un ultimatum a été donné aux importateurs de blé et propriétaires de boulangeries pour le respect des normes. Nous mettons à votre disposition ledit communiqué.

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

La production et la vente des pains salés, sucrés et autres denrées faites à base de farines de blé tels les croissants, les friands, les petits fours, les beignets (pâtés, yovodoco, kpekouin, atchonmon) etc. menacent dangereusement la santé publique du fait de l’usage de certains  ingrédients cancérogènes.

A cet effet, il faut rappeler, à toutes fins utiles que la vente d’un bien ou la prestation d’un service n’ayant pas préalablement satisfait aux normes nationales ou du code alimentaire de qualité et de sûreté des produits est interdite, conformément à l’article 11 de la loi 2007-21 portant protection du consommateur en république du Bénin.

Aussi, la vente ne pourra être autorisée qu’après l’apposition sur le produit d’un poinçon ou d’un autre signe, ou la délivrance d’un certificat qui sera présenté au consommateur.

Par ailleurs, l’importation, la vente et l’utilisation des adjuvants et tout autre produit contenant du persulfate d’ammonium, du bromate de potassium, du bromure de sodium et la salmonelle sont interdites en République du Bénin confère Art 1er et Art 2 de l’arrêté 004/MICPE/MFE/DC/SG/DCCI/DCE du 06 janvier 2015.

A cet effet, La Voix des Consommateurs et le CNAC-Conseil National des Associations de Consom’Acteurs, invitent tous les importateurs de farine de blé et les promoteurs de boulangerie et de pâtisseries :

  1. à se conformer aux textes de loi et réglementations en vigueur au Bénin ;
  2. à cesser d’empoisonner les citoyens-consommateurs en particulier les enfants, et les jeunes avec du bromate de potassium et du formol ou tout autre adjuvant cancérogène ;

En cas de récidive, dans cet empoisonnement collectif visant à faire des consommateurs du Bénin, une population cancéreuse, en dépit des statistiques déjà alarmantes, nous nous réservons le droit d’utiliser tous les moyens légaux pour faire rétablir le respect de la loi et obtenir la cessation de ces agissements illicites, pour la protection de la santé des consommateurs assez fragilisés par la crise économique et financière.

Signé

Robin ACCROMBESSI

Président de La Voix des Consommateurs

Président du CNAC – Conseil National des Associations de Consommateurs