Burkina-Faso : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 06 mars 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 06 mars 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 08 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟎𝟔 𝐌𝐀𝐑𝐒 𝟐𝟎𝟐𝟒

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 06 mars 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 08 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale,
procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte modification du décret n°2021-0289/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 22 avril 2021 portant statut particulier du métier « infrastructures ».
Cette relecture vise à prendre en compte dans les dispositions du statut particulier du métier « infrastructures » certains agents issus d’un recrutement à titre exceptionnel aux concours professionnels. Il s’agit des ouvriers qualifiés en aménagement foncier, des agents techniques en aménagement foncier et des techniciens supérieurs en aménagement foncier.
L’adoption de ce décret permet de prendre en compte ces emplois dans les dispositions du statut particulier du métier « infrastructures » et d’offrir aux agents concernés une perspective d’évolution professionnelle.
𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte modification du décret n°2021-0287/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 22 avril 2021 portant statut particulier du métier « Eau, agriculture et environnement ».
Cette relecture vise à prendre en compte dans les dispositions du statut particulier du métier « Eau, agriculture et environnement » les emplois de conseillers en agriculture et d’inspecteurs de l’environnement par concours professionnel sans condition de diplôme académique.
L’adoption de ce décret permet une bonne application des dispositions du statut particulier du métier « Eau, agriculture et environnement ».

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte modification du décret n°2021-0696/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 06 juillet 2021 portant statut particulier du métier « Communication, culture et tourisme ».
Cette modification vise à garantir le droit du fonctionnaire d’Etat à la promotion en permettant aux techniciens supérieurs des sciences de l’information et de la communication d’accéder aux emplois de Conseiller en communication et de journalistes par concours professionnel sans condition de diplôme académique.

L’adoption de ce décret permet une bonne application des dispositions du statut particulier du métier « Communication, culture et tourisme ».

𝐋𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte modification du décret n°2020-0245/PRES/PM/MFPTPS/ MINEFID du 30 mars 2020 portant statut particulier du métier « Education, Formation et Promotion de l’Emploi ».
Trois ans après la mise en œuvre de ce statut, des insuffisances ont été relevées, nécessitant ainsi une relecture en ses dispositions y relatives.

Il s’agit entre autres, de l’omission de certaines familles d’emplois et la durée relativement courte de la période transitoire prévue pour l’organisation des concours spéciaux.
L’adoption de ce décret permet une bonne application des dispositions du statut particulier du métier « Education, Formation et Promotion de l’Emploi ».

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant conditions d’exercice des activités d’opérateur du livre au Burkina Faso.

L’opérateur du livre est une personne physique ou morale de droit privé, exerçant dans les métiers du livre notamment l’éditeur, l’imprimeur, le diffuseur, le distributeur, le libraire, le bibliothécaire, le gestionnaire de plateforme de commerce électronique.

L’exercice des activités d’opérateur du livre au Burkina Faso est soumis à l’obtention d’un agrément, délivré pour une période de cinq (05) ans, renouvelable.

Ce décret vise à optimiser la contribution de la filière du livre à l’économie nationale à travers l’amélioration du cadre juridique et la professionnalisation de cette filière qui a un fort potentiel de création de richesses.

L’adoption de ce décret permet de renforcer la structuration de la filière du livre, conformément aux dispositions de l’article 23 de la loi n°049/AN du 18 novembre 2019 portant orientation de la filière du livre et de la lecture publique au Burkina Faso.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐂𝐄𝐍𝐓𝐑𝐀𝐋𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant institution de la Journée des coutumes et traditions au Burkina Faso (JCT).

Le Burkina Faso est caractérisé par sa diversité culturelle, ethnique, linguistique et religieuse qui a longtemps constitué le levain de la cohésion sociale. Cette diversité constitue en soi une valeur fondamentale, dont la préservation et la promotion sont plus que jamais nécessaires.

La Journée des coutumes et traditions a pour objectifs :
– de réaffirmer la laïcité de l’Etat ;
– de renforcer l’équité dans le traitement des expressions religieuses ;
– d’offrir aux adeptes de la religion traditionnelle un cadre de promotion des valeurs et des pratiques ancestrales.
L’adoption de ce décret permet d’instituer la Journée des coutumes et des traditions le 15 mai de chaque année au Burkina Faso.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte création, attributions, organisation et fonctionnement d’un cadre de concertation entre l’Etat et les Organisations non gouvernementales (ONG), Associations de développement et fondations (ADF).
Ce décret est une relecture du décret n°2011-296/PRES/PM/MEF/MATD du 13 mai 2011 portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’un cadre de concertation entre l’Etat et les Organisations non gouvernementales/Associations de développement.
Ce décret comporte entre autres innovations :
– l’allègement du cadre de concertation avec la suppression des niveaux provincial et communal ;
– le passage à une organisation des Journées nationales de concertation (JNC) tous les deux ans en lieu et place d’une organisation annuelle ;
– la mise en place d’un comité de suivi des recommandations issues des journées de concertation ;
– la consécration d’un temps plus important au dialogue direct entre Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Président des JNC et les ONG.
L’adoption de ce décret permet d’insuffler une nouvelle dynamique au cadre de concertation Etat-ONG/ADF et de disposer d’une meilleure plateforme d’échanges en vue d’une contribution plus efficiente des ONG/ADF à la mise en œuvre des projets, programmes et politiques de développement du Burkina Faso.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte autorisation de prise de participation de la Société nationale des substances précieuses (SONASP) dans le capital social de la Société MARENA RAFFINOR-BF SA.
Le Gouvernement burkinabè en partenariat avec le secteur privé, a développé un projet de raffinerie dont les travaux de construction ont été lancés le 23 novembre 2023. L’opérationnalisation de cette raffinerie vise à valoriser au niveau national les produits miniers en limitant l’exportation à l’état brut d’une grande partie de l’or extrait au Burkina Faso.
Dans le cadre de la formalisation de ce partenariat, l’Etat a signé un accord cadre et un pacte d’actionnaires le 26 décembre 2023 avec la Société Maréna Gold Burkina en vue de la création d’une société d’économie mixte à participation majoritaire de l’Etat dénommée « MARENA RAFFINOR-BF SA ».
Ce décret autorise la participation de la Société nationale des substances précieuses dans le capital social de la société MARENA RAFFINOR-BF SA à hauteur de cinq millions cent mille (5 100 000) F CFA, représentant 51% du capital social.

L’adoption de ce décret permet la prise de participation de la Société nationale des substances précieuses dans le capital social de la société MARENA RAFFINOR-BF SA, conformément aux dispositions de la loi n°025/99/PRES/PM du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant naturalisation.

Ce décret vise à octroyer la nationalité burkinabè à cent-vingt (120) personnes vivant au Burkina Faso et remplissant les conditions de naturalisation.

L’adoption de ce décret permet aux bénéficiaires ainsi qu’à leurs enfants mineurs de jouir du statut de Burkinabè, conformément aux dispositions de l’article 183 du Code des personnes et de la famille.
La liste de ces personnes sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐘𝐆𝐈𝐄𝐍𝐄 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une autorisation de poursuite de la mise en œuvre de la convention de partenariat entre le ministère de la santé et de l’hygiène publique et SYSMEX Europe (SE).
Cette convention vise à garantir la disponibilité continue des soins notamment les examens en hématologie dont l’hémogramme appelé couramment Numération formule sanguine (NFS).
Le 23 juin 2017, le Gouvernement à travers le ministère en charge de la Santé, a signé le premier protocole d’accord avec la société SYSMEX Europe qui a été mis en œuvre de 2018 à 2020. Ce protocole a été renouvelé le 10 novembre 2020 et mis en œuvre de 2021 à 2023.
Au regard des résultats satisfaisants de la mise en œuvre des deux conventions, la poursuite de ce partenariat par le renouvellement du protocole d’accord assorti d’une nouvelle convention s’avère nécessaire pour la continuité des soins de qualité au Burkina Faso.
Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour la poursuite de la mise en œuvre de la convention de partenariat entre le ministère de la Santé et de l’hygiène publique et SYSMEX Europe.

𝐈.𝟕. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐕𝐄𝐋𝐎𝐏𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄𝐋, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐓𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐘𝐄𝐍𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄𝐒

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte création d’une société d’économie mixte dénommée Marena Raffinerie d’or du Burkina Faso en abrégé « MARENA RAFFINOR-BF SA ».
La création de la société MARENA RAFFINOR-BF SA traduit la volonté du Gouvernement de mettre en place une unité industrielle de transformation locale de l’or brut pour lui apporter de la valeur ajoutée et créer de l’emploi en faveur de la jeunesse burkinabè. L’ambition est de consolider la souveraineté économique du Burkina Faso.
Cette raffinerie a entre autres pour objectifs :
– de réaliser les opérations d’achat de l’or brut provenant de l’exploitation industrielle, semi mécanisée et artisanale et éventuellement de l’or de production étrangère ;
– d’établir au Burkina Faso, des installations de conditionnement, de traitement, d’affinage et de transformation de l’or ainsi que des autres métaux précieux ;
– de mener des opérations de vente de l’or raffiné.
L’adoption de ce décret permet la création de la société MARENA RAFFINOR-BF SA, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlement général des sociétés à capitaux publics.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte création d’une société d’économie mixte dénommée Textile des Forces armées du Burkina Faso en abrégé « TEX FORCES-BF ».
Cette société a pour objectifs notamment de confectionner et de commercialiser des tenues professionnelles au profit des corps militaires, paramilitaires et des civils.
L’adoption de ce décret permet la création de la société d’économie mixte dénommée Textile des Forces armées du Burkina Faso « TEX FORCES-BF », conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlement général des sociétés à capitaux publics.
𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte approbation des statuts de la société d’économie mixte dénommée Textile des Forces armées du Burkina Faso en abrégé « TEX FORCES-BF ».
L’adoption de ce décret permet de doter la société « TEX FORCES-BF » de statuts en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règle de création des catégories d’établissements publics.

𝐈.𝟖. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de la Société d’économie mixte dénommée Marena Raffinerie d’or du Burkina Faso en abrégé « MARENA RAFFINOR-BF SA ».

L’adoption de ce décret permet de doter la société MARENA RAFFINOR-BF SA de statuts en vue d’assurer son fonctionnement régulier, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règle de création des catégories d’établissements publics.

𝐈.𝟗. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant création d’emplois à l’Université de Fada N’Gourma.

L’adoption de ce décret permet la création d’un emploi de Maître-assistant en Littérature orale et d’un emploi de Maître-assistant en Littératures africaines à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines, lettres, arts et communication (UFR/SH-LAC) de l’Université de Fada N’Gourma.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences à l’Université Nazi BONI.
L’adoption de ces décrets permet la création de 06 emplois de Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de 05 emplois de Maître de conférences, de 18 emplois de Maître-assistant et de Maître-assistant hospitalo-universitaire ainsi que la nomination de onze (11) enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences à l’Université Nazi BONI.
𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences à l’Université Joseph KI-ZERBO.
L’adoption de ces décrets permet la création de quinze (15) emplois de Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de dix (10) emplois de Maître de conférences et de cinquante (50) emplois de Maître-assistant et de Maître-assistant hospitalo-universitaire ainsi que la nomination de vingt-cinq (25) enseignants dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences.

𝑰𝙄. 𝑪𝙊𝑴𝙈𝑼𝙉𝑰𝘾𝑨𝙏𝑰𝙊𝑵 𝑶𝙍𝑨𝙇𝑬

II. Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la réunion des ministres chargés de l’Energie du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Tchad et du Togo, tenue le 17 février 2024 à Niamey en République du Niger.
Cette réunion avait pour objectifs d’examiner et d’adopter un protocole d’accord pour la fourniture de Gasoil et d’examiner la feuille de route pour la prise en charge de la problématique commune de l’Energie dans ces pays.

Au terme des échanges, le protocole d’accord pour la fourniture de Gasoil par le Niger au Burkina Faso, au Mali, au Tchad et au Togo a été amendé et les différents pays signataires pris en compte.

S’agissant de la résolution de la problématique énergétique, les représentants des 05 pays proposent entre autres l’élargissement de la réunion aux ministres chargés des mines.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒

𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎
– Monsieur Karzoum Eugène SONDO, Mle 238 576 P, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de la Société textile TEX FORCES-BF.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐈𝐌𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄

– Monsieur Youlouka DAMIBA, Consultant, est nommé Conseiller spécial chargé des questions de gouvernance des ressources publiques et de la promotion des valeurs patriotiques.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

– Monsieur Sakré OUEDRAOGO, Mle 59 698 B, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Ahmed ZAMPALIGRE, Mle 112 500 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de la promotion de la bonne gouvernance au Secrétariat permanent de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (SP-MABG).

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐂𝐄𝐍𝐓𝐑𝐀𝐋𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

– Monsieur Zakaria PARRE, Mle 28 132 T, Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

– Monsieur Benoît ZONGO, Mle 47 702 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur général adjoint des impôts ;
– Madame Kiswendesida Leticia Josiane OUEDRAOGO/NIKIEMA, Mle 112 291 U, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;
– Monsieur Ollo Dieudonné KAMBIRE, Sous-officier, est nommé Comptable principal des matières de l’Institut supérieur de protection civile ;
– Monsieur Hamed TARNAGUEDA, Mle 219 329 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) ;
– Monsieur Madi BOUNDAOGO, Mle 208 045 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la programmation budgétaire ;
– Monsieur Mahamoudou BAMBONE, Mle 51 201 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique du trésor ;
– Monsieur Wilfried Gustave BASSOLE, Mle 245 205 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du suivi des opérations financières de l’Etat ;
– Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE, Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Payeur général ;
– Monsieur Patinde Wendinda Jean Yves BELEM, Mle 58 450 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de l’informatisation du trésor ;
– Madame Djénéba DAO, Mle 208 012 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des assurances ;
– Monsieur Tidjiani BA, Mle 55 738 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé deuxième Fondé de pouvoirs du payeur général ;
– Monsieur Houdou BANDAOGO, Mle 112 464 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et valeurs de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP) ;
– Monsieur Issoufou OUEDRAOGO, Mle 111 091 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;
– Madame Don-Nir Clémence Marie Lucile HIEN, Mle 53 715 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Percepteur spécialisé auprès du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;
– Monsieur Olivier KABORE, Mle 58 675 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Trésorier régional du Centre-Sud ;
– Monsieur Jean ZINSONE, Mle 46 263 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Trésorier régional des Hauts-Bassins ;
– Monsieur Yacouba NIKIEMA, Mle 55 750 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Trésorier provincial du Bam.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

– Monsieur Fousséni KINDO, Mle 104 122 Z, Journaliste, catégorie 2,12ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet au Conseil supérieur de la communication (CSC) ;
– Monsieur Abdoul Azizz Ghildas OUEDRAOGO, Mle 22 54 368 J, Communicateur, catégorie B3, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations publiques au Conseil supérieur de la communication ;
– Monsieur Daniel WARMA, Mle 279 599 E, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des Droits humains, de la promotion de la citoyenneté et de la paix du Centre-Est.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

– Monsieur Mahamoudou TIEMTORE, Mle 207 963 A, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Patarbtalé Joseph NIKIEMA ;
– Monsieur Issiaka ZOURI, Mle 215 304 B, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
– Monsieur Babo Boniface BAKOUAN, Mle 119 078 M, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la formation initiale et de la scolarité de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA de Matourkou) ;
– Monsieur Fayçal TEGUERA, Mle 216 980 R, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Boucle du Mouhoun ;
– Monsieur Ousmane ZONGO, Mle 214 395 J, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Gourma.

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐈𝐆𝐈𝐓𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐋𝐄𝐂𝐓𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

– Monsieur Bawindsom Marcel KEBRE, Mle 112 619 H, Enseignant-chercheur, catégorie P2, 1er échelon, est nommé Directeur des réseaux et services de communications électroniques.

𝐈. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐘𝐆𝐈𝐄𝐍𝐄 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄

– Monsieur Kiswendsida Ousséni OUEDRAOGO, Mle 231 508 H, Médecin de santé publique, catégorie U2, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département prise en charge et prévention médicamenteuse au Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme (SP/Palu) ;
– Monsieur Dramane ZINA, Mle 86 658 D, Administrateur des services de santé, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département finances du Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme ;
– Madame Habi OUATTARA, Mle 109 373 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chef de département chargé de la communication et du changement social et comportemental du Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme ;
– Monsieur Noufou GANSORE, Mle 224 425 F, Pharmacien, catégorie U, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département chargé de la gestion des approvisionnements et des stocks du Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme.

𝐉. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐕𝐄𝐋𝐎𝐏𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄𝐋, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐓𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐘𝐄𝐍𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄𝐒

– Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 111 320 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général du développement industriel ;
– Monsieur Bonossokoun Arsène Gislain SOMDA, Mle 05 98 (Mle SOFITEX), Ingénieur des techniques du développement rural, est nommé Directeur général de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).

𝐊. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

– Monsieur Teyouré Benoît Joseph BATIENO, Mle 258 306 Z, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 1er échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Koussao SOME ;
– Madame Senakye-Lagom Aimée DAKOURE/KISSOU, Mle 224 432 F, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pédiatrie, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Pédiatrie à l’Institut supérieur des sciences de la santé (INSSA) de l’Université Nazi BONI, pour compter du 29 juillet 2023.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans les emplois de Professeur titulaire de l’Université Nazi BONI, pour compter du 29 juillet 2023.
– Monsieur Bétaboalé NAON, Mle 45 764 L, Maître de conférences en physique : mécanique des matériaux ; structure et génie des procédés, est nommé Professeur titulaire en Génie des procédés, transferts en milieux poreux à l’Institut universitaire de technologie (IUT) ;
– Monsieur Jean Louis ZERBO, Mle 110 972 S, Maître de conférences en Héliophysique, est nommé Professeur titulaire en Héliophysique à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
– Monsieur Sadouanouan MALO, Mle 110 980 A, Maître de conférences en Informatique, est nommé Professeur titulaire en Informatique à l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) ;
– Monsieur Lassina OUATTARA, Mle 110 976 A, Maître de conférences en Biochimie (substances naturelles), est nommé Professeur titulaire en Biochimie (substances naturelles) à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;
– Monsieur Paulin OUOBA, Mle 102 932 G, Maître de conférences en Biologie et Ecologie végétales, est nommé Professeur titulaire en Biologie et Ecologie végétales à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT).
Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans les emplois de Maître de conférences de l’Université Nazi BONI, pour compter du 29 juillet 2023 :
– Monsieur Mahamadou Hassane CISSE, Mle 92 906 G, Maître-assistant en Sémiologie, sémantique, est nommé Maître de conférences en Sémiotique à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines, lettres, arts et médias (UFR/SH-LAM) ;
– Monsieur M’Bi KABORE, Mle 78 258 C, Maître-assistant en mathématiques-physiques chimie (physique des semi-conducteurs et dispositifs photovoltaïques), est nommé Maître de conférences en Géophysique à l’Institut universitaire de technologie (IUT) ;
– Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 84 853 C, Maître-assistant en Génie électrique, est nommé Maître de conférences en Génie électrique à l’Institut universitaire de technologie (IUT) ;
– Monsieur Saïdou SANTI, Mle 271 385 L, Maître-assistant en Sciences halieutiques/Biologie des pêches, est nommé Maître de conférences en Sciences halieutiques/Biologie des pêches à l’Institut du développement rural (IDR) ;
– Monsieur Boundia Alexandre THIOMBIANO, Mle 271 386 X, Maître-assistant en Agro-économie, est nommé Maître de conférences en Agro-économie à l’Institut du développement rural (IDR).
𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐬 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐞𝐬 𝐏𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐭𝐢𝐭𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐉𝐨𝐬𝐞𝐩𝐡 𝐊𝐈-𝐙𝐄𝐑𝐁𝐎, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝟐𝟗 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟑 :
– Monsieur Sébastien YOUGBARE, Mle 231 915 F, Maître de conférences en Psychologie clinique et psychopathologie, est nommé Professeur titulaire en Psychologie clinique et psychopathologie à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
– Monsieur Cyrille SEMDE, Mle 52 316 J, Maître de conférences en Philosophie pratique-Ethique-Technique-Société, est nommé Professeur titulaire en Philosophie pratique-Ethique-Technique-Société à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
– Monsieur Bawala Léopold BADOLO, Mle 58 245 R, Maître de conférences en Psychologie, est nommé Professeur titulaire en Psychologie génétique différentielle à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
– Monsieur Fatié OUATTARA, Mle 245 786 K, Maître de conférences en Philosophie, est nommé Professeur titulaire en Philosophie à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
– Madame Marie Françoise OUEDRAOGO, Mle 57 290 W, Maître de conférences en Mathématiques, est nommée Professeur titulaire en Analyse à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
– Monsieur Samuel OUOBA, Mle 216 570 C, Maître de conférences en Physique : Mécanique et Thermodynamique, est nommé Professeur titulaire en Physique : Mécanique et Génie civil à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
– Madame Bintou SESSOUMA, Mle 59 240 P, Maître de conférences en Physico-chimie : analyse et spectrométrie moléculaire, est nommée Professeur titulaire en Chimie : Chimie organique à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
– Monsieur Zakaria ILBOUDO, Mle 231 920 X, Maître de conférences en Entomologie, est nommé Professeur titulaire en Entomologie à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;
– Madame Kadidia BARRO/KOÏTA, Mle 119 742 G, Maître de conférences en Phytopathologie, est nommée Professeur titulaire en Phytopathologie à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;
– Monsieur Ynoussa MAIGA, Mle 257 233 R, Maître de conférences en Microbiologie, est nommé Professeur titulaire en Microbiologie à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;
– Monsieur Renan Ernest TRAORE, Mle 119 746 D, Maître de conférences en Génétique et amélioration des plantes, est nommé Professeur titulaire en Génétique et amélioration des plantes à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;

– Monsieur Sidiki TRAORE, Mle 119 745 T, Maître de conférences en Grammaire et stylistique française, est

nommé Professeur titulaire en Grammaire et stylistique française à l’Unité de formation et de recherche en lettres, arts et communication (UFR/LAC) ;

– Monsieur Gilbert BAYILI, Mle 215 011 Y, Maître de conférences en Mathématiques : Mathématiques appliquées, est nommé Professeur titulaire en Analyse à l’Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM).

𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐬 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐞𝐬 𝐏𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐭𝐢𝐭𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐬𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐨-𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐉𝐨𝐬𝐞𝐩𝐡 𝐊𝐈-𝐙𝐄𝐑𝐁𝐎, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝟐𝟗 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟑 :

– Monsieur Mamoudou SAWADOGO, Mle 53 686 K, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Orthopédie Traumatologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Chirurgie orthopédique et traumatologique à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR/SDS) ;
– Madame Kongnimissom Apoline OUEDRAOGO/SONDO, Mle 118 718 J, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses, à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR/SDS).

𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐬 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐉𝐨𝐬𝐞𝐩𝐡 𝐊𝐈-𝐙𝐄𝐑𝐁𝐎, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝟐𝟗 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟑 :

– Madame Rasmata BAKYONO/NABALOUM, Mle 58 505 Y, Maître-assistant en Psychologie, est nommée Maître de conférences en Psychologie de l’orientation à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
– Monsieur Salfo LINGANI, Mle 119 752 T, Maître-assistant en sociologie, est nommé Maître de conférences en sociologie de la santé à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
– Monsieur Désiré Boniface SOME, Mle 49 034 N, Maître-assistant en sociologie du travail et des organisations, est nommé Maître de conférences en sociologie à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
– Monsieur Jean Claude Windéyolsidé OUEDRAOGO, Mle 118 956 F, Maître-assistant en Chimie : Chimie organique ; Chimie des substances naturelles, est nommé Maître de conférences en Chimie : Chimie organique ; Chimie des substances naturelles à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
– Monsieur Mahamadi SAVADOGO, Mle 56 034 F, Maître-assistant en Physique des semi-conducteurs/Energie photovoltaïque, est nommé Maître de conférences en Physique des semi-conducteurs/Energie photovoltaïque à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
– Madame Batchakoue Stéphanie MAIGA/YALEU, Mle 271 370 A, Maître-assistant en Chimie : Chimie analytique ; Chimie de l’environnement, est nommée Maître de conférences en Chimie : Chimie analytique ; Chimie de l’environnement à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
– Monsieur Wend Yam Serge Boris OUEDRAOGO, Mle 271 887 N, Maître-assistant en Traitement du signal, est nommé Maître de conférences en Traitement du signal à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
– Monsieur Boulkindi COULDIATI, Mle 257 211 B, Maître-assistant en Littératures africaines, est nommé Maître de conférences en Littératures africaines à l’Unité de formation et de recherche en lettres, arts et communication (UFR/LAC) ;
– Monsieur Emile Pierre BAZYOMO, Mle 54 478 T, Maître-assistant en Communication, est nommé Maître de conférences en Communication à l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC) ;
– Monsieur Lacina KABORE, Mle 95 825 F, Maître-assistant en Sciences de l’information et de la communication, est nommé Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC).

𝐋. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

– Monsieur Ollo Théophile DIBLONI, Mle 271 620 X, Maître de recherche, catégorie P2, classe initiale, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Nebila Jérémie NAGALO, Mle 46 070 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie IA, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Kouilga Fidèle YAMEOGO, Mle 267 813 K, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Nonguema Désiré YAMEOGO, Mle 32 287 W, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie IA, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;
– Monsieur Karim SERI, Mle 204 078 F, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale des évaluations environnementales ;
– Monsieur Dramane SAVADOGO, Mle 214 675 N, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de la préservation de l’environnement ;
– Monsieur Moussa Bruno KAFANDO, Mle 289 065 G, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études.

𝐌. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄 𝐔𝐑𝐁𝐀𝐈𝐍𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄 𝐑𝐎𝐔𝐓𝐈𝐄𝐑𝐄

– Madame Yabyiri Rosine Ernestine TAPSOBA/KONKOBO, Mle 74 720 V, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Rimlawindé Pierre OUEDRAOGO, Mle 219 092 J, Professeur certifié de collèges d’enseignement général, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Azakaria TRAORE, Mle 98 060 B, Ingénieur d’aviation civile, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général de la compagnie Air Burkina SA.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– des Editions Sidwaya et de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
– de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;
– de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
– de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) et de la Société nationale des substances précieuses (SONASP) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, Mle 519 319 L, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration des Editions Sidwaya pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Nestor D. NOUFE.

Le second décret nomme Monsieur Dieudonné YAMEOGO, Mle 46 081 M, Inspecteur des eaux et forêts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement au Conseil d’administration de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Mahamadou NIAMPA, Mle 43 706 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) pour une dernière période de trois (03) ans, pour compter de la date de fin du premier mandat.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Adja NANA/DAMA, Mle 105 382 F, Conseiller d’élevage, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Valentin BAMOGO.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Banséli YONLI, Mle 102 322 U, Economiste-planificateur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Konménèmemongo Placid Marie KABORE.

Le second décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société nationale des substances précieuses (SONASP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐑𝐄𝐏𝐑𝐄𝐒𝐄𝐍𝐓𝐀𝐍𝐓 𝐋’𝐄𝐓𝐀𝐓

Au titre de la Primature :

– Monsieur Amado OUEDRAOGO, Mle 75 411 P, Economiste.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

– Monsieur Zakarya SAWADOGO, Mle 225 111 A, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Madame Djénéba DAO, Mle 208 012 J, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Monsieur Moumouni DOULKOUM, Mle 91 974 Z, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Kouilga Fidèle YAMEOGO, Mle 267 813 K, Inspecteur de l’environnement.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Monsieur Sidpassamdé Serge Alain TAPSOBA, Officier des forces armées nationales.

𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐄𝐔𝐑 𝐑𝐄𝐏𝐑𝐄𝐒𝐄𝐍𝐓𝐀𝐍𝐓 𝐋𝐄 𝐏𝐄𝐑𝐒𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐄𝐓𝐄 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐔𝐁𝐒𝐓𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐏𝐑𝐄𝐂𝐈𝐄𝐔𝐒𝐄𝐒

– Monsieur Kouilga ZONGO, Mle 10 00 050 D, Financier.

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#BurkinaFaso

Burkina-Faso : compte rendu du Conseil des ministres du 28 février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 février 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 38 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 28 FEVRIER 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 février 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 38 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant détermination des conditions et modalités de répartition, de prélèvement de la cotisation et des délais de son versement à la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU).

Ce décret vise à disposer de sources de financement pérennes du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) en vue d’assurer son opérationnalisation. La création de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle s’inscrit dans la mise en œuvre de la Convention n°102 de 1952 de l’Organisation internationale du travail (OIT), concernant la sécurité sociale.

L’adoption de ce décret permet de démarrer la mise en œuvre du RAMU au profit des Volontaires pour la défense de la Patrie, des paramilitaires, des travailleurs du public et du privé et des autres couches de la population, conformément à la loi n°060-2015/CNT du 05 septembre 2015 portant Régime d’assurance maladie universelle au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel.

La Charte du Liptako-Gourma établissant l’Alliance des Etats du Sahel met en place une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle entre les Etats parties. Elle offre un cadre juridique et opérationnel dans la lutte contre l’insécurité au Sahel.

Ce projet de loi permettra au Burkina Faso d’agir dans un cadre légal en synergie avec le Mali et le Niger dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Christophe BAZIVAMO, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja au Nigeria.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets. Il s’agit :

– du décret portant nomination à titre sélectif au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire major ;
– du décret portant nomination à titre sélectif au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire ;
– du décret portant nomination à titre normal au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal ;
– du décret portant nomination à titre sélectif au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal.

L’adoption de ces décrets permet d’assurer une bonne gestion des carrières des personnels de la Garde de sécurité pénitentiaire inscrits au tableau d’avancement, conformément au décret n°2017-0876/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 19 septembre 2017 portant conditions générales d’évaluation, de notation et d’avancement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire et au décret n°2017-0885/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 21 septembre 2017 portant modalités d’avancement dans les corps de la Garde de sécurité pénitentiaire.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion des ministres de la défense des Etats de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme, tenue le 03 février 2024, à Riyad au Royaume d’Arabie Saoudite.

La Coalition islamique militaire contre le terrorisme (CIMCT) a été créée afin de mener une action collective organisée à plusieurs niveaux, et de lancer des initiatives efficaces en vue de combattre le terrorisme à travers la mise en œuvre de dynamiques innovantes.

Cette rencontre a permis aux participants d’échanger autour de la stratégie de la CIMCT, du bilan des réalisations marquantes de ladite coalition au cours de l’année 2023 et la présentation de nouvelles initiatives relatives à la formation, à la fourniture d’équipements militaires et de bourses d’études.

Les participants ont convenu de la création d’un fonds destiné à recevoir les contributions financières des Etats. Le ministre de la Défense du Royaume d’Arabie Saoudite a réaffirmé l’engagement de son pays dans la lutte contre le terrorisme et a annoncé un appui de cent millions (100 000 000) de Rials au profit du Fonds de soutien de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme.

En marge de cette rencontre, la délégation burkinabè a eu un entretien avec le Vice-ministre saoudien de la défense, sur la situation sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso. Elle a également effectué une visite au Salon mondial de la défense dénommé « World Defense Show », organisé par l’Autorité générale des industries militaires du Royaume d’Arabie Saoudite.

II.2. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 7ème session ordinaire du Comité régional de pilotage du projet Autonomisation de la femme et dividende démographique au Sahel (SWEDD), prévue le 29 février 2024 à Ouagadougou.

L’initiative SWEDD est construite sur la base d’un modèle d’appropriation par les pays et privilégie le faire-faire et le recours aux compétences nationales. Elle regroupe 12 pays d’Afrique au sud du Sahara dont le Burkina Faso.

Cette session est précédée de la session technique conjointe regroupant les coordonnateurs des unités de gestion du projet, la Banque mondiale, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et les agences de mise en œuvre.

La 7ème session ordinaire du SWEDD permettra de dresser le bilan de la mise en œuvre du projet au cours de l’année écoulée, d’examiner et adopter les priorités pour l’année 2024 et procéder au renouvellement des instances de gouvernance.

II.3. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la première conférence sur les stratégies de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), tenue du 15 au 17 janvier 2024 à Nairobi au Kenya.

Cette Conférence avait pour objectifs d’identifier des domaines stratégiques à fort impact potentiel pour les investissements prioritaires visant à faciliter et à accélérer la mise en œuvre complète, efficace et inclusive de la ZLECAf et de fournir une plateforme d’apprentissage par les paires sur la mise en œuvre des stratégies nationales et régionales de la ZLECAf.

A l’issue des travaux, des recommandations ont été formulées à l’endroit des Etats membres et partenaires de la ZLECAf et des Communautés économiques régionales de développement. Il s’agit entre autres :
– de renforcer les capacités financière et technique des comités nationaux de mise en œuvre de la ZLECAf ;
– d’intégrer les orientations stratégiques ZLECAf dans les politiques et plans nationaux de développement ;
– de réviser les stratégies ZLECAf pour prendre en compte les différentes innovations de l’accord ZLECAf ;
– de développer les liens entre les lignes aériennes et entre les lignes maritimes de transport.

II.4. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion consultative des secrétaires généraux des Commissions nationales et à la 44ème session du Conseil exécutif de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, la science et la culture (ICESCO), tenues du 16 au 18 janvier 2024 à Djeddah, au Royaume d’Arabie Saoudite.

Ces rencontres ont eu pour objectif de renforcer le rôle des Commissions nationales lors des préparations et la mise en œuvre des plans d’actions, projets et programmes de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, la science et la culture.

La délégation burkinabè a rappelé lors de ces rencontres le contexte difficile qui prévaut au Burkina Faso et réitéré sa reconnaissance à l’ICESCO qui, depuis le début de la crise sécuritaire au Sahel, a toujours accompagné le Gouvernement burkinabè à travers le financement de nombreux projets dans les domaines de l’éducation, la culture, la santé et la recherche.

II.5. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à un mouvement d’humeur d’une partie des éléments de l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts (USI-EF).

L’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts a été créée par décret n°2023-0277/PRES-TRANS/PM/MEEA du 22 mars 2023 portant organisation du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.

Dans le cadre des opérations de sécurisation des massifs forestiers, une mission de cette unité spéciale a été déployée le vendredi 16 février 2024 dans le secteur Ouest du Burkina Faso.

Le dimanche 18 février 2024, le Commandement a décidé de la suspension de l’opération et de l’exécution d’une autre mission dans la région du Centre-Ouest.

Des éléments de l’USI-EF, dans un acte de défiance, ont voulu poursuivre la première mission. Rappelés à Ouagadougou, ils ont alors enclenché un mouvement d’humeur par le blocus de la direction générale des Eaux et forêts et la séquestration de leur Directeur général.

De l’analyse des faits, comportements et actes, il ressort dix types de fautes dont cinq sont classées dans la catégorie de fautes graves à extrêmement graves, aux termes de l’article 110 du Règlement de discipline générale et Code de déontologie du cadre paramilitaire des Eaux et forêts.

Face à cet acte d’indiscipline notoire, le Conseil décide de la dissolution de l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts sans préjudice des sanctions encourues par les éléments reconnus fautifs.

II.6. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso aux 13ème Jeux africains, prévus du 03 au 23 mars 2024 à Accra au Ghana.

Les jeux africains sont une compétition sportive multidisciplinaire qui visent à promouvoir le sport africain de haut niveau et à encourager les échanges culturels entre les Etats membres de l’Union africaine. Ces jeux sont également une opportunité pour promouvoir les meilleurs talents sportifs du continent.
Ces 13ème jeux africains, placés sous le thème « Vivre le rêve africain » regroupent 54 pays du continent.
Le Burkina Faso est inscrit à ces jeux dans 15 disciplines sportives à savoir : l’athlétisme, le badminton, le basketball 3×3, le beach volley, la boxe, le cyclisme, le handball, le judo, le karaté do, la lutte, la natation, le rugby, le taekwondo, le tennis et le tennis de table.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Monsieur Thomas SAVADOGO, Officier des forces armées nationales, est nommé Responsable du Programme budgétaire n°155 « Fonds de soutien patriotique », cumulativement avec ses fonctions de Commandant de la Brigade des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).
B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
– Madame Léontine ZAGRE, Mle 28 153 C, Administrateur civil, 2ème classe, 10ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Vincent SAWADOGO, Mle 28 130 D, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Mahamad MICHARA, Mle 28 143 S, Administrateur civil, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Windongoudi Hamadou GUIGMA, Mle 57 712 S, Contrôleur général de police, catégorie 1, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
– Madame Mamouna KABRE/OUEDRAOGO, Mle 57 718 A, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème classe, 2ème échelon, est nommée Conseiller technique du ministre délégué chargé de la Sécurité ;
– Monsieur Panongbnéyan Pierre Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 41 017 H, Professeur certifié, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Saïdou SANKARA, Mle 59 713 C, Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Kouka Jérémie OUEDRAOGO, Mle 28 124 J, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Kisito Valentin OUEDRAOGO, Mle 28 400 X, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Ambroise SOME, Mle 28 127 B, Administrateur civil, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Victorien Narcisse OUANGRAOUA, Mle 28 135 D, Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Abou Bakar COMPAORE, Mle 57 721 W, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Issa DEME, Mle 116 978 V, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Siaka COULIBALY, Mle 216 577 L, Juriste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique culture du Gouverneur des Hauts-Bassins ;
– Monsieur Antoinnéwendé Elie Dieudonné KABORE, Mle 303 493 Y, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique culture du Gouverneur du Centre-Sud ;
– Monsieur Hékon Emmanuel OUATTARA, Mle 308 645 D, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Ziro.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Haut-Commissaire de province :
– Monsieur Désiré BADOLO, Mle 200 281 M, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Sourou ;
– Monsieur Mathieu TINGUERI, Mle 105 298 S, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province de la Comoé.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Préfet de département :
– Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 220 597 D, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Loumana, province de la Léraba ;
– Monsieur S. Léonard GOUGOU, Mle 324 231 C, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Koubri, province du Kadiogo ;
– Monsieur Nebgniga OUEDRAOGO, Mle 240 704 J, Officier de police, est nommé Préfet du département du Soudougui, province du Koulpélogo ;
– Monsieur Saïdou Moustapha OUEDRAOGO, Mle 200 234 D, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Gaongo, province du Bazèga ;
– Monsieur Félix BAYE, Mle 212 069 Z, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Bama, province du Houet ;
– Monsieur Adama ZOUNDI, Mle 229 963 Z, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Dandé, province du Houet ;
– Madame Agnès Biriaza SOMDA, Mle 74 414 Z, Secrétaire administratif, est nommée Préfet du département de Faramana, province du Houet ;
– Monsieur Herman MILLOGO, Mle 220 623 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Fo, province du Houet ;
– Monsieur Ousmane BARRY, Mle 212 003 L, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Koundougou, province du Houet ;
– Monsieur Sié PODA, Mle 324 091 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Banzon, province du Houet ;
– Monsieur Sié Emile DA, Mle 260 540 X, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Koloko, province du Kénédougou ;
– Monsieur Ouroudjin HEMA, Mle 103 902 Y, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Kourignon, province du Kénédougou ;
– Madame Fatoumata OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 95 846 N, Secrétaire administratif, est nommée Préfet du département de N’Dorola, province du Kénédougou ;
– Monsieur Kongna Zoumana TRAORE, Mle 212 134 F, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Samorogouan, province du Kénédougou ;
– Monsieur Boukaré ZOMODO, Mle 105 304 W, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Yako, province du Passoré ;
– Monsieur Alou GORO, Mle 280 357 C, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Falagountou, province du Séno ;
– Monsieur Mamoudou DICKO, Mle 91 946 M, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Nassoumbou, province du Soum ;
– Monsieur Moussa dit Eric SAWADOGO, Mle 201 129 D, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Sebba, province du Yagha.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Soumaïla CONGO, Mle 91 910 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du cérémonial, des protocoles institutionnels, ministériels et des collectivités territoriales ;
– Madame Fatou Angélique BESSIN/KOUNOUYINI, Mle 246 716 H, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des conférences et des voyages officiels ;
– Monsieur Grégoire KABRE, Mle 97 968 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du courrier et de la valise diplomatique.
D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
– Monsieur Lohé Seydou COULIBALY, Mle 112 404 X, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) ;
– Monsieur Innocent TIENDREBEOGO, Mle 219 270 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Personne Responsable des marchés de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Youssouf SAWADOGO, Mle 324 961 S, Assistant en archivistique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;
– Monsieur Dieudonné KOYENGA, Mle 57 421 V, est nommé à titre sélectif Inspecteur de sécurité pénitentiaire major, pour compter du 26 juillet 2023.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre sélectif au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire pour compter du 18 juillet 2023 :

– Monsieur Daouda BARRY, Mle 203 370 Z ;
– Monsieur Albert KABRE, Mle 203 369 M ;
– Monsieur Claude N. OUEDRAOGO, Mle 203 367 X ;
– Monsieur Arzouma Oscar OUEDRAOGO, Mle 203 368 L.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre normal au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal :

– Monsieur Cyrile TRAORE, Mle 59 952 A, pour compter du 13 juillet 2020 ;
– Monsieur Sidbéwendin Claude SAWADOGO, Mle 240 056 D, pour compter du 13 juillet 2020 ;
– Monsieur Mahamoudou PACERE, Mle 240 044 J, pour compter du 13 juillet 2022.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre sélectif au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal :

– Monsieur Eric OUEDRAOGO, Mle 110 120 D, pour compter du 13 juillet 2022 ;
– Monsieur Armand SAWADOGO, Mle 57 379 G, pour compter du 14 septembre 2023 ;
– Monsieur Issa THANOU, Mle 203 375 Z, pour compter du 14 septembre 2023 ;
– Monsieur Ousséini ZABRE, Mle 88 503 T, pour compter du 14 septembre 2023 ;
– Monsieur Séini ZABRE, Mle 88 552 J, pour compter du 14 septembre 2023 ;
– Monsieur Pinga ZONGO, Mle 88 511 J, pour compter du 14 septembre 2023.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Monsieur Yinfansa Gustave DABIRE, Mle 102 485 D, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou ;
– Monsieur Issouf ROUAMBA, Mle 92 060 H, Administrateur des services de santé, catégorie N1, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Dédougou ;
– Monsieur Wendékouni Abdoul Aziz OUEDRAOGO, Mle 233 950 S, Médecin, catégorie U, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l’hygiène publique des Cascades ;
– Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Santé et de l’hygiène publique des Hauts-Bassins.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

– Madame Rachidatou SEMDE, Mle 303 320 L, Conservateur d’archives, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice des archives et de la documentation.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;
– de l’Agence de l’eau du Liptako (AEL) et de l’Agence de l’eau du Gourma (AEG) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;
– de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako (AEL).

A. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ousmane ZOUNGRANA, Mle 29 788 G, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako (AEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Paul KABORE, Mle 216 282 B, Ingénieur du génie rural ;
– Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K, Inspecteur principal des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Madame Maminata BEBANE, Mle 59 919 S, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :

– Madame Safiata SORGHO/OUBDA, Mle 304 894 W, Conseiller en gestion du patrimoine culturel.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

– Monsieur Mahamadi OUARE, Mle 105 197 U, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Yalgo ;
– Monsieur Zakaria NEYA, Mle 105 195 K, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Gorom-Gorom ;
– Monsieur Taugolo PARE, Mle 304 148 N, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Bogandé ;
– Monsieur Sidiki GANAME, Mle 304 101 X, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Titao.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L’EAU

– Monsieur Boureima HANRO, Président de l’Association des animateurs pour le développement agropastoral et la promotion d’hygiène et de l’assainissement dans la Gnagna ;
– Madame Fati WARADIOFETT, Présidente de l’Association des femmes battantes du secteur minier de l’Oudalan ;
– Monsieur Tidiane Réné BARRY, Président de la Chambre des mines du Burkina Faso ;

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA DIRECTION GENERALE DE L’AGENCE DE L’EAU DU LIPTAKO

– Monsieur Jean Modeste BANDE, Mle 223 596 C, Ingénieur du génie rural.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Romain S. YAMEOGO, Responsable de l’entreprise Bonswendé YAMEOGO, Administrateur représentant les usagers de l’eau au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako (AEL) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K, Inspecteur principal des eaux et forêts, Président du Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako (AEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Gourma (AEG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
– Monsieur Ratamogho Evariste ZONGO, Mle 263 792 E, Ingénieur du génie rural.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
– Monsieur Kayaba OUEDRAOGO, Mle 91 349 M, Ingénieur en agriculture.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Rasmané SANKARA, Mle 200 544 D, Conseiller des affaires économiques ;
– Monsieur Ousmane GANABA, Mle 88 655 D, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :

– Monsieur Issa GUIRE, Mle 206 904 N, Médecin.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

– Monsieur Amadou SANOGO, Président de la délégation spéciale de la commune de Bilanga ;
– Monsieur Boukaré COMPAORE, Président de la délégation spéciale de la commune de Yondé ;
– Monsieur Saïdou KAFANDO, Président de la délégation spéciale de la commune de Dargo ;
– Monsieur Samadé Léonard GOUGOU, Président de la délégation spéciale de la commune de Gayéri ;
– Monsieur Sény POGBINA, Président de la délégation spéciale de la commune de Mansila.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L’EAU
– Monsieur Yacouba SAMBARE, Surintendant HSE à la mine de SEMAFO Boungou ;
– Monsieur Yenkiéni LANKOANDE, Président de l’Union communale des maraîchers de Bilanga (UCOMAB/TAK’N TA).

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’AGENCE DE L’EAU DU GOURMA

– Monsieur Romuald ILBOUDO, Mle 379 608 F, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural.
Le cinquième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Gourma (AEG) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L’EAU

– Monsieur Adama ZIDOUEMBA, Président de l’Association des maçons Namalguedzanga du Namentenga ;
– Madame Mariam IDANI/LIDO, Présidente de l’Association Boyaba II de Diapangou ;
– Madame Sétou KOURAOGO, Secrétaire générale du Groupement Wend-Yam de Koupèla.

C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

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Burkina-Faso : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 21 février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 février 2024,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 18 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟐𝟏 𝐅𝐄𝐕𝐑𝐈𝐄𝐑 𝟐𝟎𝟐𝟒

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 février 2024,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 18 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité nationale de coordination du foncier (ANCF).

La gestion des actes et titres d’occupation des terres a souvent été marquée par l’absence ou l’insuffisance d’informations fiables et instantanées et de procédures clairement définies. Ces faiblesses ont pour conséquences de renchérir la spéculation foncière, de créer des lourdeurs dans la gestion des actes et titres d’occupation des terres et de provoquer des manques à gagner sur le budget national et sur le budget des collectivités territoriales.

La digitalisation de la gestion de ces actes se présente comme une opportunité pour résoudre ces difficultés. Or, plusieurs tentatives de digitalisation de la gestion desdits actes n’ont pas connu d’aboutissement ou ont servi à les résoudre partiellement.

En outre, la gestion de ces actes est opérée par plusieurs acteurs, nécessitant une meilleure coordination. C’est dans ce contexte que l’Autorité nationale de coordination du foncier, en abrégé « ANCF » est créée pour assurer :

– la coordination et le suivi du processus de digitalisation de la chaîne foncière, domaniale et cadastrale ;

– la coordination du traitement des dossiers dans le cadre de l’apurement du passif foncier ;

– la coordination du traitement des dossiers spécifiques domaniaux et cadastraux.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Autorité nationale de coordination du foncier en vue de renforcer la transparence dans la gestion du foncier, du domaine et du cadastre.

Le second décret porte conditions et modalités de dénonciation des faits de corruption et infractions assimilées, des mauvaises pratiques dans les administrations publiques ainsi que les récompenses y afférentes.

Malgré l’existence de mécanismes juridico-institutionnels dans la lutte contre la corruption, le Burkina Faso reste toujours confronté à ce fléau aux conséquences néfastes pour le développement du pays et la cohésion nationale.

L’adoption de ce décret permet de compléter l’arsenal juridique de lutte contre la corruption en précisant les conditions et modalités de dénonciation et les récompenses pécuniaires des dénonciateurs.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a examiné un projet de loi portant coordination du régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat et du régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise la relecture de la loi n°033/98/AN du 18 mai 1998 portant institution d’une coordination entre le régime de retraite des fonctionnaires, militaires et magistrats et le régime de pension des travailleurs régis par le code de la sécurité sociale.

Cette coordination permet aux personnes ayant cotisé sous les deux régimes de cumuler leurs années d’assurance, passées sous l’un et l’autre des régimes en vue de bénéficier d’une pension de vieillesse.

Les innovations introduites dans ce projet de loi sont entre autres :

– la modification de l’intitulé du projet de loi pour se conformer à ceux de la loi n°003-2021/AN du 1er avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat et de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso ;

– la prise en compte de l’ensemble des assurés volontaires dans la coordination ;

– la précision que l’âge de départ à la retraite de l’assuré est celui de l’Etablissement public de prévoyance sociale dont il a relevé en dernier lieu, ce qui résout le problème de la disparité de l’âge de départ à la retraite.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR) au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Maurice AZONNANKPO, en qualité de Représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR) au Burkina Faso.

Le second rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Portugal auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Florbela Alhinho Paraida, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Portugal auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar, au Sénégal.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐕𝐄𝐋𝐎𝐏𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄𝐋, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐓𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐘𝐄𝐍𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret fixant la liste des produits soumis à

Autorisation spéciale d’importation (ASI) et à Autorisation spéciale d’exportation (ASE).

Ce décret est une relecture du décret n°2021-1235/PRES/PM/MINEFID/MCIA du 29 novembre 2021 fixant la liste des produits soumis à Autorisation spéciale d’importation (ASI) et à Autorisation spéciale d’exportation (ASE).

Cette relecture vise à prendre en compte l’importation du fil du coton et du fil de mercerie jugés stratégiques pour l’industrie nationale au regard de la politique gouvernementale visant à promouvoir les produits nationaux à travers le « consommons local ».

L’adoption de ce décret permet de réguler l’importation du fil de coton et du fil de mercerie au Burkina Faso.

Le second rapport est relatif à une demande d’autorisation pour la passation et l’exécution de marchés publics par la procédure d’Entente directe pour la construction des dépôts de gaz de Kaya et de Koupèla.

L’objectif global de ces projets est d’accroître la production de gaz face à la demande exponentielle à travers la mise à disposition de nouveaux dépôts toujours plus proches des populations. Au titre de l’exercice 2024, il s’agit de réaliser un dépôt à Kaya et un autre à Koupèla.

Pour la construction du dépôt de Kaya, le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– Lot 1 : Arafat Service Sarl, pour les travaux de sécurisation du site, la préparation du chantier et les travaux de terrassement du dépôt d’un montant d’un milliard deux cent douze millions cent cinq mille cent quatre-vingt-seize (1 212 105 196) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 2 : Entreprise Internationale, pour les travaux de démantèlement, transport et réinstallation du centre emplisseur de Kaya, d’un montant de trois milliards quatre cent trente-trois millions cinq cent soixante-quatorze mille quarante-deux (3 433 574 042) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 3 : SOTRAPUL, pour les travaux de construction de bâtiments et de voiries du dépôt, d’un montant d’un milliard huit cent cinquante-cinq millions neuf cent cinquante-trois mille quatre cent quatre-vingt-sept (1 855 953 487) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 4 : Termitière d’Afrique, pour les travaux d’alimentation électrique du dépôt, d’un montant de cent quarante-sept millions huit cent quatre-vingt-dix mille (147 890 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 5 : Bureau Veritas, pour le contrôle règlementaire des travaux de construction du dépôt, d’un montant de cent quatre-vingt-dix-huit millions (198 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

– Lot 6 : Eco Expertise Générale, pour les études d’impact environnemental et social du dépôt, d’un montant de vingt-quatre millions (24 000 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

Le montant total cumulé des marchés pour la construction du dépôt de Kaya est de six milliards huit cent soixante-onze millions cinq cent vingt-deux mille sept cent vingt-cinq (6 871 522 725) F CFA TTC.

Pour la construction du dépôt de gaz de Koupèla, le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– Lot 1 : WEND NA SONGDO INDUSTRIE, pour les travaux de construction d’un centre emplisseur de gaz en conteneur au dépôt, d’un montant d’un milliard neuf cent quatre-vingt-treize millions six cent cinquante-huit mille trois cent soixante (1 993 658 360) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de huit (08) mois ;

– Lot 2 : SCMP INDUSTRIE, pour les travaux de construction de la clôture et des bâtiments divers au profit du dépôt, d’un montant de cinq cent quarante-neuf millions huit cent quatre-vingt mille (549 880 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 3 : Consult service, pour les études d’impact environnemental et social du dépôt, d’un montant de vingt-trois millions huit cent soixante mille (23 860 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;

– Lot 4 : ECOBAA BTP SA, pour les travaux de construction de la voie d’accès au dépôt, d’un montant de quatre cent quatre-vingt-dix-sept millions huit cent dix-huit mille quatre cents (497 818 400) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 5 : Termitière d’Afrique, pour les travaux d’alimentation électrique du dépôt, d’un montant de cent quarante-neuf millions cinq cent vingt-trois mille (149 523 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

– Lot 6 : Bureau Veritas, pour le contrôle règlementaire des travaux de construction du dépôt, d’un montant de quatre-vingt-dix-neuf millions cinq cent vingt-cinq (99 000 525) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois.

Le montant total cumulé des marchés pour la construction du dépôt de Koupèla est de trois milliards trois cent treize millions sept cent quarante mille deux cent quatre-vingt-cinq (3 313 740 285) F CFA TTC.

Le financement de ces deux marchés est assuré par le budget de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY).

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de Youga, de la société BURKINA MINING COMPANY (BMC) SA dans la commune de Zabré, province du Boulgou, Région du Centre-Est.

Le permis d’exploitation objet du renouvellement couvre une superficie de 29 km2 pour une durée de cinq (05) ans. La production totale attendue est de 9,57 tonnes d’or.

En termes de retombées, la mine va générer au profit du budget de l’Etat un montant de 14 385 910 000 F CFA. Elle permettra le maintien et la création d’environ 602 emplois pour les nationaux.

Un montant de 2 877 182 000 F CFA est attendu au titre du Fonds minier de développement local.

L’adoption de ce décret permet le renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de Youga, de la société BURKINA MINING COMPANY (BMC) SA dans la commune de Zabré, province du Boulgou, Région du Centre-Est.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈

Le Conseil a adopté un décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil national de l’emploi et de la formation professionnelle (CNEFP).

Ce décret est une relecture du décret n°2009-661/PRES/PM/MJE/MTSS/MESSRS du 24 septembre 2009 portant composition, organisation, attributions et fonctionnement du Conseil national de l’emploi et de la formation professionnelle.

Les innovations majeures de ce décret sont :

– la prise en compte des collectivités territoriales dans le CNEFP ;

– l’orientation de la mission du CNEFP sur les politiques en matière d’emploi et de formation professionnelle et non sur les documents spécifiques qui ont une échéance ;

– la réduction de membres du CNEFP qui passe de 59 à 35 membres statutaires.

L’adoption de ce décret permet une meilleure coordination et cohérence des initiatives et politiques en matière d’emploi et de formation professionnelle.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Cette édition, prévue du 22 février au 1er mars 2025 a pour pays invité d’honneur, la République du Tchad.

Le lancement officiel de l’appel à inscription des films est prévu pour le 29 février 2024.

En marge du FESPACO, se tiendra le 22ème Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) et les ateliers Yennega. L’ambition de ces ateliers est de renforcer le rôle du festival comme passerelle de soutien à l’émergence de nouveaux talents dans les principales chaînes de valeur de l’industrie cinématographique, le financement et la finalisation des projets de films du continent pour les rendre plus compétitifs et visibles sur le marché international.

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à l’Assemblée des membres de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA) prévue du 23 au 26 avril 2024 à Bogota en Colombie.

L’Initiative internationale pour la transparence de l’aide vise à renforcer la transparence des informations sur l’aide. Elle regroupe des institutions multilatérales, le secteur privé, des organisations de la société civile et d’autres acteurs.
L’Assemblée des membres de l’IITA permettra aux participants d’apprécier la mise en œuvre du plan stratégique 2020-2025 et d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de gestion et d’utilisation des données sur l’aide.

𝐈𝐈.𝟑. Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 4ème édition du symposium africain d’APIMONDIA, prévue du 05 au 07 septembre 2024 à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Ce symposium est une plateforme réunissant les acteurs de l’apiculture, notamment des fabricants d’équipements, des scientifiques/universitaires, des décideurs politiques, des partenaires au développement, des producteurs, des transformateurs et des commerçants de miel pour partager leurs expériences sur le développement du secteur de l’apiculture.

La filière apicole au Burkina Faso est forte de plus de 16 000 acteurs dont 28% de femmes avec une production moyenne annuelle de 1000 tonnes, soit un revenu brut d’environ 3 milliards F CFA.

L’organisation de cette activité au Burkina Faso permettra de donner une dimension internationale au Salon national du miel et de mieux positionner le miel burkinabè sur le marché continental dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

𝐈𝐈.𝟒. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la mise en œuvre du financement octroyé par le Fonds de lutte contre les pandémies au Burkina Faso.

Le Fonds de lutte contre les pandémies est un partenariat mondial multipartite créé en septembre 2022 dont l’objectif est de fournir un flux dédié de financements supplémentaires à long terme pour renforcer les capacités de prévention, de préparation et de réponse en cas de pandémie dans les pays à faible revenu et intermédiaire, suite à la pandémie du COVID-19.

Pour la période 2024-2026, la subvention de ce fonds permettra à notre pays de réduire les impacts socio-sanitaires et socio-économiques d’éventuelles épidémies et pandémies.

𝐈𝐈.𝟓. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la rencontre du Groupe de travail spécial chargé d’améliorer le fonctionnement du système multilatéral d’accès et de partage des avantages du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (TIRPAA).

Cette rencontre prévue du 15 au 18 avril 2024 à Rome en Italie, a pour objectif principal de faire des propositions consensuelles pour améliorer le fonctionnement du système multilatéral du TIRPAA.

Notre pays mettra à profit sa participation pour échanger avec les représentants d’autres pays sur les contraintes qui affectent le bon fonctionnement du multilatéralisme dans le transfert des ressources phytogénétiques.

𝐈𝐈.𝟔. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 3ème édition du Séminaire résidentiel de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, du 04 au 08 mars 2024 à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Le Séminaire résidentiel est un cadre d’échanges inclusif et participatif des principaux acteurs de la mise en œuvre de la Grande muraille verte entre l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, les structures nationales et les différents partenaires stratégiques.
Cette rencontre a pour objectifs entre autres, de renforcer la synergie d’intervention des acteurs de la Grande muraille verte sur la base d’un plan d’investissement prioritaire décennal 2021-2030, de procéder à l’évaluation des réalisations de l’année écoulée et de planifier les activités opérationnelles de l’année à venir.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒

𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐈𝐌𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄

– Monsieur Frank Cédric Fayçal SARAMBE, Capitaine, est nommé Expert en crime et criminalité ;

– Monsieur Emile KADIOGO, Mle 239 822 N, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Analyste en sécurité au Secrétariat permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (SP/CN-CMAPR) ;

– Monsieur Adama SANON, Mle 97 464 D, Médecin, catégorie PA, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Analyste en santé au Secrétariat permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse ;

– Monsieur Aboudramane TRAORE, Mle 240 027 N, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Analyste en environnement au Secrétariat permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse ;

– Monsieur Dieudonné KAM, Mle 212 238 K, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Analyste en gouvernance, démocratie et Droits de l’Homme ;

– Monsieur Abdou Nouridine SANFO, Mle 278 200 H, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Assistant, spécialiste en planification, suivi-évaluation au Secrétariat exécutif du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso (SE-FVC/BF) ;

– Monsieur Cheick Omar TRAORE, Mle 345 519 W, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Assistant spécialiste en atténuation aux changements climatiques au Secrétariat exécutif du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

– Monsieur Liradan Philippe ADA, Journaliste, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Bakary KONE, Mle 117 403 C, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Madame Yelli Marguerite DOANNIO/SOU, Mle 104 103 R, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Chargée de mission, en remplacement de Monsieur Yakouba BONKOUNGOU.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐂𝐄𝐍𝐓𝐑𝐀𝐋𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

– Monsieur Jean-Marie OUEDRAOGO, Mle 22 51 540 P, Inspecteur de police municipale, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du suivi et de la promotion des polices municipales ;

– Monsieur Justin Omer BALIMA, Mle 59 709 N, Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Etat civil », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la modernisation de l’état civil ;

– Monsieur Hikoti GNOUMOU, Mle 130 465 B, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 3ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Sécurité intérieure », cumulativement avec ses fonctions de Conseiller technique ;

– Monsieur Gommêtekba Toussaint DIPAMA, Mle 216 137 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien des services », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Issoufou KONGO, Mle 59 761 M, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Décentralisation », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des collectivités territoriales ;

– Monsieur Jean-Pierre VOGNA, Mle 98 021 K, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 011 « Administration du territoire », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’administration du territoire ;

– Monsieur Lazare YAGO, Officier, Colonel-Major, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Protection civile », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la protection civile.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑

– Monsieur Brahima OUEDRAOGO, Mle 104 654 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (SP-MAEP) ;

– Madame Sidpayeté Eléonore OUEDRAOGO/YERBANGA, Mle 202 698 W, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Attachée de presse à la Mission permanente du Burkina Faso auprès de l’Office des Nations unies à Genève (Suisse) ;

– Monsieur Oumarou KABORE, Mle 54 608 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

– Monsieur B. Saidou DIALLO, Mle 228 312 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique du ministre délégué chargé du Budget ;

– Monsieur Hodou BONKOUNGOU, Mle 345 086 K, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) ;

– Monsieur Yacouba ZONGO, Mle 210 814 L, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université virtuelle du Burkina Faso ;

– Madame Djeneba Marthe OUATTARA, Mle 294 315 K, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Université Joseph KI-ZERBO.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

– Madame Françoise NAON/ZOUNGRANA, Mle 33 770 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargée de mission ;

– Monsieur Patarbtalé Joseph NIKIEMA, Mle 36 431 D, Ingénieur du génie rural, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général de BAGREPOLE_SEM ;

– Monsieur Ouémihié Clément ATTIOU, Mle 264 396 R, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) ;

– Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la promotion de l’économie rurale ;

– Monsieur Oula Damien OUATTARA, Mle 254 841 M, Ingénieur du développement rural, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds Dumu Ka Fa (FDKF) ;

– Monsieur Kiswendsida Emmanuel COMPAORE, Mle 57 214 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Bureau national des sols du Burkina (BUNASOL) ;

– Monsieur Issa TRAORE, Mle 59 912 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre de promotion de l’aviculture villageoise (CPAVI) ;

– Monsieur Raymond ZEMBA, Mle 104 744 A, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Bassirou MANDE, Mle 206 996 H, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de l’Est ;

– Monsieur Germain Aimé TRAORE, Mle 293 588 C, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Est ;

– Monsieur Ragnimsom Serge Igor BIRBA, Mle 232 045 S, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Nord ;

– Monsieur Abidiasse YE, Mle 245 050 V, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sahel ;

– Monsieur Honoré ONADJA, Mle 263 281 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Boulgou ;

– Monsieur Joseph DIENDERE, Mle 214 378 K, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Boulkiemdé ;

– Madame Aïcha SANA, Mle 207 006 X, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kadiogo ;

– Monsieur Hamadoun TAMBOURA, Mle 209 892 X, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Kossi ;

– Monsieur Rodrigue LOBOUE, Mle 287 452 J, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kourweogo ;

– Madame Aïcha SANOU/ZIDWEMBA, Mle 312 413 B, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Nahouri ;

– Madame Lucienne KIMA/WAONGO, Mle 312 408 L, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de l’Oubritenga ;

– Monsieur Daouda KIEMDE, Mle 97 541 G, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sanmatenga ;

– Monsieur Oumar OUEDRAOGO, Mle 102 773 W, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Yatenga.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐈𝐆𝐈𝐓𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐋𝐄𝐂𝐓𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

– Monsieur Abdoulaye TRAORE, Mle 104 857 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC).

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐘𝐆𝐈𝐄𝐍𝐄 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄
– Monsieur Désiré NEZIEN, Mle 91 137 U, Pharmacien biologiste, catégorie U 01, échelle

2, 8ème échelon, est nommé Directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

𝐈. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐕𝐄𝐋𝐎𝐏𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄𝐋, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐓𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐘𝐄𝐍𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄𝐒

– Monsieur Boubié Séraphin BADOLO, Mle 111 308 W, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Soumayila BARA, Mle 212 298 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-BURKINA) ;

– Monsieur Ouattara Djakaridja HEMA, Mle 95 856 Z, Economiste/planificateur, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO).

𝐉. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐅𝐑𝐀𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐔𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐒𝐄𝐍𝐂𝐋𝐀𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓
– Monsieur Ollo PALENFO, Officier, est nommé Chargé de mission.

𝐊. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

– Monsieur Aimé Sévérin KIMA, Mle 57 454 L, Chargé de recherche, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) ;

– Monsieur Sylvain ILBOUDO, Mle 249 890 P, Maître de recherche, catégorie P2, grade initial, 2ème échelon, est nommé Directeur de la prospective en matière de recherche scientifique et de l’innovation.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de l’Agence de promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) au titre de la Présidence du Faso ;

– de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

– de la Filature du Sahel (FILSAH-SA) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

– de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO).

𝐀. 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐀𝐑𝐈𝐓𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐍𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐎𝐍𝐂𝐈𝐋𝐈𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐔 𝐆𝐄𝐍𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐀𝐌𝐈𝐋𝐋𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :

– Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales ;

– Monsieur Abdoul Karim TIENDREBEOGO, Mle 47 774 V, Inspecteur d’éducation spécialisée.ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES PARENTS D’ELEVES

– Monsieur Clément SOME, Secrétaire à l’organisation du bureau de l’association des parents d’élèves.

Le second décret nomme Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales, Président du Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐕𝐄𝐋𝐎𝐏𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄𝐋, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐓𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐘𝐄𝐍𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Tidiane KABORE, Mle 58 770 S, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Filature du Sahel (FILSAH-SA) pour une dernière période de trois (03) ans.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄 𝐔𝐑𝐁𝐀𝐈𝐍𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄 𝐑𝐎𝐔𝐓𝐈𝐄𝐑𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mamoudou SAWADOGO, Mle 53 686 A, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique au Conseil d’administration de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

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Burkina-Faso : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 14 février 2024

Compte rendu du Conseil des ministres du 14 février 2024

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’ouverture du Consulat général du Burkina Faso à Istanbul en République de Türkiye.

L’ouverture du Consulat général du Burkina Faso à Istanbul vise à renforcer les relations diplomatiques, économiques et commerciales entre les deux pays et à assurer une meilleure protection des intérêts des Burkinabè en Türkiye.

L’adoption de ce rapport permet l’ouverture du Consulat général du Burkina Faso à Istanbul en République de Türkiye.

Le deuxième rapport est relatif à l’ouverture d’un Consulat général du Burkina Faso à Guangzhou, en République populaire de Chine.

Guangzhou est une ville portuaire considérée comme la deuxième plus grande économie de la région du Centre sud de la République populaire de Chine.

Selon le recensement effectué par l’Ambassade du Burkina Faso à Pékin, plus d’un millier de Burkinabè (entrepreneurs, commerçants et étudiants) résident à Guangzhou. Ces compatriotes sont souvent confrontés à des difficultés pour disposer de titre de séjour et accéder à certains documents du fait de l’éloignement de notre représentation diplomatique, située à environ 2 180 km. De même, les opérateurs économiques burkinabè qui effectuent le déplacement dans cette ville ne bénéficient d’aucune assistance consulaire.

L’adoption de ce rapport permet l’ouverture d’un Consulat général du Burkina Faso à Guangzhou, en République populaire de Chine, pour mieux défendre et protéger les intérêts des Burkinabè qui y séjournent et développer davantage les relations dans divers domaines entre les deux pays.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant fin de fonctions du Consul honoraire du Burkina Faso à Houston, Etats Unis d’Amérique.

Monsieur Rachid Madany Joseph BARRY a été nommé par décret n°221-0587/PRES/PM/MAECIABE/MINEFID du 21 juin 2021, Consul honoraire du Burkina Faso à Houston avec pour circonscription consulaire tout l’Etat du Texas, aux Etats Unis d’Amérique.

Dans l’exercice des fonctions de Monsieur Rachid Madany Joseph BARRY, il a été constaté des manquements aux obligations de Consul honoraire, toute chose contraire aux dispositions du décret portant réglementation de l’ouverture des Postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

L’adoption de ce décret consacre la fin de fonctions de Monsieur Rachid Madany Joseph BARRY en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Houston, aux Etats Unis d’Amérique, conformément aux dispositions du décret portant réglementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant gestion des comptes de dépôts de fonds au Trésor public.

Ce décret est une relecture du décret n°98-429 /PM/MEF du 13 octobre 1998 relatif à la gestion des comptes de dépôts de fonds au Trésor public qui permet de fournir aux structures publiques, des services bancaires similaires à ceux fournis par les établissements bancaires.

Au fil des années, l’exercice de la fonction bancaire du Trésor public s’est heurté à diverses difficultés. Il s’agit entre autres :

– de la prédominance de comptes au nom de services administratifs qui ont cumulé des soldes non liquides d’année en année car approvisionnés par des déblocages du budget de l’Etat ;

– du transfert des fonds publics vers des comptes dans des banques commerciales ou à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dans le but de soustraire ces fonds au contrôle direct de l’Etat.

L’adoption de ce décret permet d’assurer une centralisation des fonds publics en vue d’une meilleure gestion des comptes de dépôts de fonds au Trésor public.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de l’application du régime de faveur sur les plus-values de réévaluation des bilans prévus à l’article 195 du Code général des impôts.

Ce décret vise à pallier les difficultés rencontrées par les entreprises en raison de l’impact de la situation sécuritaire et de la conjoncture économique sur leur exploitation en procédant à la réévaluation de l’actif immobilisé.

La réévaluation est l’opération comptable qui consiste à actualiser la valeur des éléments d’actifs (immobilisations) d’une entreprise.

L’adoption de ce décret permet d’autoriser l’application de l’imposition du régime de faveur, conformément à la loi n°58-2017/AN du 20 décembre 2017 portant Code général des impôts.

Le troisième rapport est relatif aux orientations pour un bon déroulement de la gestion budgétaire au cours de l’année 2024 et la préparation du budget de l’Etat, exercice 2025.

Les orientations pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, s’inscrivent dans le cadre d’une amélioration significative de la mobilisation des ressources pour une plus grande couverture des charges de l’Etat et une grande efficacité dans l’exécution des dépenses publiques.

Quant aux orientations sur le calendrier d’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, celles-ci indiquent les différentes séquences à suivre pour assurer la réalisation des dépenses prioritaires, tout en respectant les critères de performance budgétaire convenus avec les partenaires techniques et financiers et les délais règlementaires de clôture budgétaire.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines en vue du bon déroulement de la gestion budgétaire 2024 et d’une meilleure préparation du budget de l’Etat, exercice 2025.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant modification du décret n°2023-021/PRES-TRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP du 23 janvier 2023 portant création d’un Fonds de soutien patriotique (FSP).

Cette modification fait suite à l’intégration du Fonds de soutien patriotique dans la Loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, sous la forme d’un Compte d’affectation spéciale. Cette évolution commande la prise de dispositions pour encadrer les nouvelles conditions d’exécution du FSP.

Les innovations majeures sont les suivantes :

– la modification des modalités de gestion du Fonds de soutien patriotique. A ce titre, l’exécution budgétaire du FSP se fait à travers un fonds d’affectation spéciale placé sous la responsabilité conjointe des ministres chargés des finances et de la défense. Ainsi, le ministre chargé des finances en est l’ordonnateur principal en recettes et le Commandant de la Brigade des volontaires pour la défense de la Patrie (BVDP), par délégation du ministre chargé de la défense en est l’ordonnateur en dépenses ;

– le renforcement du contrôle de la gestion du FSP à travers la prise en compte de l’Inspection générale des Forces armées nationales au titre des corps de contrôle de l’Etat compétents pour le contrôle et l’inspection de la gestion financière et comptable du FSP.

L’adoption de ce décret permet de renforcer l’efficacité de la gestion du Fonds de soutien patriotique.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Contrôleurs d’Etat.

L’adoption de ce décret permet la nomination de six (06) Contrôleurs d’Etat, conformément aux dispositions du décret n°2021-756/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 14 juillet 2021 portant régime juridique applicable aux emplois de Contrôleur d’Etat, d’Assistant de vérification et d’enquêteur de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’état et à la gestion du Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine (FRFM), au titre de l’année 2022.

Au regard de l’impact négatif de l’exploitation des substances de mines et carrières sur l’environnement, l’Etat a mis en place plusieurs fonds, dont le Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine (FRFM). Les ressources de ce fonds sont alimentées par les sociétés d’exploitation industrielle, semi-mécanisée de substances de mine et les sociétés d’exploitation industrielle de substances de carrières. Le FRFM a l’obligation de financer les activités de plan de réhabilitation et de fermeture des différentes mines.

Selon le rapport sur l’état et la gestion du Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine, à la date du 31 décembre 2022, la situation des cotisations indique que le solde des comptes ouverts à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au titre des mines s’élevait à 57 128 711 498 F CFA. A la même date, 06 mines industrielles n’avaient toujours pas transféré leurs cotisations d’un montant total de 7 532 524 612 F CFA.

Le rapport relève également l’inexistence de compte et l’absence de cotisations des mines semi-mécanisées et des carrières, à la même période. Sur les 49 carrières industrielles en production, aucune n’a ouvert un compte bancaire, ni à la BCEAO, ni dans une banque commerciale en vue de sa cotisation au titre du FRFM.

Concernant l’état de mise en œuvre des plans de réhabilitation, 06 mines industrielles ont déposé des plans de réhabilitation et de fermeture des mines pour validation, contrairement aux mines semi-mécanisées et aux carrières industrielles, à la date du 31 décembre 2022.

Face aux difficultés rencontrées pour la gestion du Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine, le rapport a formulé les recommandations suivantes :

– la relecture des textes législatifs et règlementaires qui encadrent le FRFM ;

– l’élaboration d’un texte portant modalités d’examen et de validation des Plans de réhabilitation et de fermeture (PRF) ;

– l’ouverture de comptes au titre du FRFM pour les mines industrielles qui n’en disposent pas ;

– l’opérationnalisation du comité d’examen et de validation des plans de réhabilitation et de fermeture et celui du suivi contrôle.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les mesures nécessaires en vue d’une meilleure mobilisation des ressources au titre du Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine pour l’exécution efficace de ses missions.

Le second rapport est relatif à une demande d’autorisation de cession d’actifs miniers de l’Etat.

Les actifs miniers concernés par l’autorisation de cession sont liés à d’anciens titres miniers expirés, renoncés ou retirés. Ils sont au nombre de 205 titres miniers, dont 07 permis d’exploitation industrielle de substances de mines et 198 permis de recherche, à la date du 31 décembre 2023.

La cession de ces actifs miniers sur les superficies d’anciens titres miniers vise la mise en valeur des résultats des travaux d’exploration minières effectués sur ces zones.

https://www.sig.gov.bf/details…
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Roberto Carlos annoncé au Burkina-Faso

Roberto Carlos bientôt au pays des « Hommes intègres ». L’ancienne star du football brésilien est annoncé au Burkina-Faso. 

Roberto Carlos bientôt au pays des « Hommes intègres ». L’ancienne star du football brésilien est annoncé au Burkina-Faso.

A la tête d’une forte délégation, l’ancien latéral gauche du Real Madrid va séjourner du 14 au 16 février 2024 dans le pays, confie l’AIB. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une série d’activités visant à promouvoir le sport roi au Burkina Faso.

La Fédération Burkinabè de football qui est à la recherche d’un nouveau sélectionneur après le limogeage de Hubert Vélud va t-elle tenter d’attirer l’ancien vainqueur de la coupe du  monde 2002?

M.A

Burkina-Faso : le Premier ministre justifie la décision de retrait de la Cédeao et rassure les Burkinabè (Déclaration)

Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla est revenu ce mardi 30 janvier 2024 sur les raisons du retrait du Burkina-Faso, du Niger et du Mali de la Cédeao. Tout en rassurant sur le bien-fondé de cette décision, il a invité les Burkinabè à faire confiance aux autorités de la Transition et à se départir de toute manipulation ourdie dans des officines secrètes dans le seul but de semer la confusion.

Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla est revenu ce mardi 30 janvier 2024 sur les raisons du retrait du Burkina-Faso, du Niger et du Mali de la Cédeao. Tout en rassurant sur le bien-fondé de cette décision, il a invité les Burkinabè à faire confiance aux autorités de la Transition et à se départir de toute manipulation ourdie dans des officines secrètes dans le seul but de semer la confusion. Lire ci-dessous la déclaration pour plus de détails.

DECLARATION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT MESDAMES ET MESSIEURS

Nous venons de tenir un conseil de cabinet élargi qui nous a permis de donner des orientations sur la situation nationale et internationale, et de prendre des décisions importantes.

Comme vous le savez, le 28 janvier dernier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont pris la décision historique de se retirer de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision vient répondre aux attentes, aux préoccupations et aux aspirations légitimes de nos populations de voir leurs pays aller, de manière irréversible, vers leur souveraineté totale. C’est une décision murement réfléchie et précédée d’une analyse approfondie du fonctionnement de l’institution et des conséquences éventuelles de la sortie.

En effet, bientôt une décennie que les trois pays font face à des bandes de criminels soutenus, financés et équipés par leurs partenaires. Et cela, dans l’indifférence de certains pays voisins et des organisations sous régionales dont la CEDEAO. Cette situation nous a conduits à porter sur les fonts baptismaux, le 16 septembre 2023, l’Alliance des Etats du Sahel (AES). L’initiative de l’AES s’est très vite révélée fructueuse en favorisant la mutualisation de nos moyens humains et logistiques. Ce qui a permis d’engranger d’importants acquis sur le front sécuritaire aussi bien au Burkina Faso, au Mali qu’au Niger.

A sa création en 1975, la CEDEAO portait de grands espoirs, en se donnant pour mission première de promouvoir la coopération et l’intégration dans la perspective d’une union économique véritable de l’Afrique de l’Ouest. Elle avait pour vocation d’élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d’accroître la stabilité économique, de renforcer les relations entre les États membres et de contribuer au progrès et au développement des pays d’Afrique de l’Ouest.

Malheureusement, après 49 ans de fonctionnement, nous constatons avec regret et amertume, que la CEDEAO a dévié de sa mission et s’est radicalement éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme.

En outre, l’Organisation communautaire n’a pas réussi à bâtir cette CEDEAO des peuples tant espérée par nos populations. Elle s’est transformée en un instrument technocratique qui a fini par s’éloigner des aspirations légitimes des populations de notre espace communautaire.

Pour s’en convaincre, nous avons tous noté l’indifférence de la CEDEAO face au massacre de nos vaillantes populations, à la crise humanitaire qui frappe nos concitoyens et aux multiples tentatives de déstabilisation de nos Etats respectifs. Face à une telle situation, nous ne pouvions faire autrement que de nous assumer en quittant cette Organisation qui ne satisfait plus nos attentes.

C’est une décision murement réfléchie dans les trois pays, et nous savons qu’elle ne sera pas sans conséquences sur nos Etats et leurs économies. Nous restons, cependant, fermes parce que nous sommes convaincus qu’au sein de l’AES, nous pouvons créer un espace économique viable, résilient et à l’écoute des vraies aspirations de nos populations.

L’AES, c’est aujourd’hui l’alliance des peuples du Sahel mus par le désir souverain d’être maîtres de leur destin pour la construction d’un espace sahélien de paix, de sécurité, de stabilité et de développement partagé pour tous.

J’invite les Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora à s’armer de courage et à renforcer la résilience dont ils font déjà preuve. Aucun sacrifice n’est de trop quand il s’agit véritablement de notre souveraineté et de notre liberté.

A l’endroit des pays voisins et des autres Nations, je voudrais indiquer que le Burkina Faso reste attaché à la préservation des liens d’amitié et de fraternité que nous avons su bâtir depuis des années.

J’invite l’ensemble des Burkinabè à rester mobilisés et engagés, à renforcer la veille citoyenne, à rester déterminés et vigilants face aux velléités d’arrêt de la dynamique enclenchée. Je lance instamment un appel à tous nos concitoyens, à faire confiance aux autorités de la Transition et à se départir de toute manipulation ourdie dans des officines secrètes dans le seul but de semer la confusion. Nous sommes totalement engagés dans la lutte et nous sommes confiants de notre victoire prochaine.

La patrie ou la mort, nous vaincrons !

Cédeao : Les 10 propositions magiques de Richard Boni Ouorou après le retrait du Mali, du Burkina-Faso et du Niger (Tribune)

En tant que béninois et soucieux de notre avenir en communauté, je tiens à souligner la gravité de la situation économique qui s’impose à nous au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), exacerbée par la sortie du Mali, du Niger et du Burkina, désormais réunis dans l’Alliance des États Sahéliens (AES). Notre région, déjà éprouvée par les crises successives – sanitaire liée au COVID-19, inflation galopante, et insécurité persistante – doit maintenant faire face à une nouvelle épreuve qui menace de fragiliser davantage nos économies et nos populations.

Terrien,ne,s,

En tant que béninois et soucieux de notre avenir en communauté, je tiens à souligner la gravité de la situation économique qui s’impose à nous au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), exacerbée par la sortie du Mali, du Niger et du Burkina, désormais réunis dans l’Alliance des États Sahéliens (AES). Notre région, déjà éprouvée par les crises successives – sanitaire liée au COVID-19, inflation galopante, et insécurité persistante – doit maintenant faire face à une nouvelle épreuve qui menace de fragiliser davantage nos économies et nos populations.

L’impact immédiat de cette scission se traduit par une hausse des tensions sécuritaires, particulièrement dans le nord du Bénin, où l’isolement économique accentué par la réduction des échanges commerciaux avec les pays de l’hinterland va engendrer frustration et désarroi. Il est impératif de reconnaître que le dynamisme économique qui prévaut entre nos populations du nord et celles de l’hinterland est en péril, ce qui pourrait entraîner une baisse conséquente des activités commerciales, avec des conséquences directes sur le niveau de vie des citoyens.

La perte de ces pays pour la CEDEAO n’est pas seulement une perte humaine et culturelle, mais aussi économique. En effet, ces États, devenus producteurs de pétrole et détenteurs d’autres ressources minières, représentent une source de liquidités et d’investissements potentiels qui aurait pu être bénéfique pour l’ensemble de nos économies.

Face à cette situation alarmante, il est primordial d’agir avec pragmatisme et solidarité. Les solutions que nous devons envisager doivent s’articuler autour de plusieurs axes :

1. Renforcement de l’intégration régionale : Il est crucial de consolider les liens entre les États membres restants de la CEDEAO en améliorant les infrastructures de transport et de communication, en harmonisant les politiques douanières et en stimulant le commerce intra-régional.

2. Diversification économique : Nos économies doivent se diversifier pour réduire la dépendance aux exportations de matières premières et créer une résilience face aux chocs externes.

3. Dialogue politique : Un dialogue constructif avec les pays de l’AES est essentiel pour maintenir la paix et la sécurité régionales. Des accords bilatéraux ou multilatéraux pourraient être explorés pour assurer une transition économique fluide et une coopération dans des domaines d’intérêt mutuel.

4. Investissement dans la sécurité et la stabilité : Il est fondamental d’investir dans les forces de sécurité nationales et régionales pour lutter contre les menaces transfrontalières et instaurer un climat propice au développement économique.

5. Appui des partenaires internationaux : La sollicitation d’un soutien financier et technique de la part de nos partenaires internationaux est essentielle pour combler les déficits budgétaires et financer les projets de développement stratégiques. Nous devrons également travailler de concert avec des institutions telles que la Banque Africaine de Développement (BAD), le Fonds Monétaire International (FMI), et la Banque Mondiale pour obtenir une assistance en matière de politique économique et de gestion des crises.

6. Promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation : Il est vital de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) et les startups, car elles sont le moteur de la croissance économique et de la création d’emplois. Des politiques d’incitation et des programmes de financement adaptés peuvent stimuler l’entrepreneuriat et l’innovation.

7. Éducation et formation professionnelle : Investir dans l’éducation et la formation professionnelle permettra de développer une main-d’œuvre qualifiée, prête à répondre aux besoins d’un marché du travail en constante évolution.

8. Politiques macroéconomiques stables : La mise en œuvre de politiques fiscales et monétaires prudentes est cruciale pour maintenir la stabilité économique et la confiance des investisseurs.

9. Coopération régionale en matière d’énergie et de ressources naturelles : Afin de compenser la perte de ressources énergétiques et minières, il est nécessaire de développer des projets énergétiques régionaux et de partager les infrastructures pour une gestion optimale des ressources naturelles.

10. Renforcer les systèmes de santé : La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l’importance d’avoir des systèmes de santé solides. Investir dans ce secteur est crucial pour protéger nos populations contre les futures crises sanitaires et pour maintenir la productivité économique.

En conclusion, la sortie du Mali, du Niger et du Burkina de la CEDEAO pose indéniablement un défi majeur pour la région. Cependant, c’est aussi une opportunité pour les États membres restants de renforcer leur coopération, de repenser leurs stratégies de développement et d’adopter des mesures économiques innovantes et solidaires pour garantir la prospérité et la stabilité de notre région. Nous devons agir avec détermination et unité pour transformer cette période de turbulence en un moment charnière pour la construction d’une Afrique de l’Ouest plus résiliente et autonome.

Dieu bénisse nos pays et assagisse ses dirigeants.

Prenez soin de vous,

Richard Boni Ouorou

Président mouvement libéral Bénin

Retrait du Mali, du Burkina-Faso et du Niger de la Cédeao : « Un grave effondrement dipomatique », selon Daniel Edah

Dans un communiqué conjoint, publié ce dimanche 28 janvier 2024, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont annoncé leur retrait de la Cédeao. Au Bénin, cette annonce suscite déjà des réactions dans le rang des acteurs poliques.

C’est le cas de Daniel Edah. A travers un message publié sur sa page Facebook, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 a exprimé son désaccord quant au retrait de ces trois nations de la Cédeao.

« Les informations faisant état du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de notre organisation sous-régionale, la Ecowas – Cedeao, sont très préoccupantes », a t-il déploré.

Pour Daniel Edah, le retrait annoncé du Mali, du Burkina-Faso et du Niger est un « grave effondrement diplomatique ».

Face à cela, l’ancien fonctionnaire de la Francophonie « invite le Président Patrice Talon à garder à l’esprit les intérêts économiques et sécuritaires de la République du Bénin dans l’évaluation de la situation ».

Pour l’heure, la Commission de la CEDEAO dit n’avoir  » pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté » et réaffirme sa détermination à trouver une solution négociée à l’impasse politique dans ces pays.

Manassé AGBOSSAGA

La Cédeao réagit à l’annonce du départ du Mali, du Niger et du Burkina-Faso de l’organisation

Ce dimanche 28 janvier 2024, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont, de façon conjointe, annoncé leur départ de la Cédeao. Dans la foulée, l’organisation ouest africaine a répliqué à travers un communiqué. La Commission de la CEDEAO dit n’avoir  » pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté » et rassure que le Burkina Faso, le Mali et le Niger demeurent ses importants membres. L’organisation ouest africaine réaffirme sa détermination à trouver une solution négociée à l’impasse politique dans ces pays.

Ce dimanche 28 janvier 2024, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont, de façon conjointe, annoncé leur départ de la Cédeao. Dans la foulée, l’organisation ouest africaine a répliqué à travers un communiqué. La Commission de la CEDEAO dit n’avoir  » pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté » et rassure que le Burkina Faso, le Mali et le Niger demeurent ses importants membres. L’organisation ouest africaine réaffirme sa détermination à trouver une solution négociée à l’impasse politique dans ces pays.

Lire le communiqué intégral

 » L’attention de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Commission de la CEDEAO) a été attirée par un communiqué diffusé sur les télévisions nationales du Mali et du Niger annonçant la décision du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se retirer de la CEDEAO.

La Commission de la CEDEAO n’a pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté.

La Commission de la CEDEAO, sous la direction de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement, a travaillé assidûment avec ces pays pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Le Burkina Faso, le Niger et le Mali restent des membres importants de la Communauté et l’Autorité reste déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique.

La Commission de la CEDEAO reste saisie de l’évolution de la situation et fera de nouvelles déclarations à mesure que la situation évolue.

Abuja, le 28 janvier 2024″

Le Mali, le Niger et le Burkina-Faso tournent dos à la Cédeao

Entre le Mali, le Burkina-Faso et le Niger, c’est fini ! Les trois nations ont annoncé dans un communiqué conjoint leur départ de l’organisation ouest africaine. Pour le Mali, le Burkina-Faso et le Niger, la Cédeao s’est « éloigné des idéaux de ses pères fondateurs ».

Entre le Mali, le Burkina-Faso et le Niger, c’est fini ! Les trois nations ont annoncé dans un communiqué conjoint leur départ de l’organisation ouest africaine. Pour le Mali, le Burkina-Faso et le Niger, la Cédeao s’est « éloigné des idéaux de ses pères fondateurs ».

Le communiqué ajoute que l’influence des puissances étrangères est une menace pour les nations et les populations.

Lire ci-dessous le communiqué pour plus de détails.

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