BR – UPR – Moele Bénin et UDBN : comme s’ils avaient signé un pacte de non agression

Fin de la campagne électorale pour les législatives du 08 janvier 2023 à 23 h 59. A quelques heures de la clôture, une tendance générale se dégage du côté des 4 partis se réclamant de la mouvance : pas d’attaque, pas de pique, pas de clash.

Fin de la campagne électorale pour les législatives du 08 janvier 2023 à 23 h 59. A quelques heures de la clôture, une tendance générale se dégage du côté des 4 partis se réclamant de la mouvance : pas d’attaque, pas de pique, pas de clash.

Entre l’UDBN, Moele-Bénin, le BR, et l’UPR, tout s’est passé comme s’ils avaient signé un pacte de non agression.

Comme si Patrice Talon, leur « boss » voulait d’une campagne électorale apaisée entre ses partisans, les leaders et candidats ont évité l’affrontement verbal.

Même le très virulent Jacques Ayadji,, pourtant très critique contre l’Union progressiste le Renouveau et le Bloc Républicain avant la campagne, a subitement rangé ses tirs au placard.

De l’autre côté, les attaques entre les deux poids lourds de la mouvance présidentielle se sont estompées.

Une campagne électorale sans punchlines et qui manquait un peu de piments chez les 4 partis présidentiels, voilà qui ressemblait à un film d’amour indien.

Manassé AGBOSSAGA

Démarrage de la campagne électorale pour les législatives : L’appel de Sacca Lafia aux partis en compétition

Ça y est ! La campagne électorale pour les législatives du 08 janvier 2023 au Bénin démarre ce vendredi 23 décembre 2022. A la veille, le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Sacca Lafia s’est adressé aux 7 partis en compétition, appelant les uns et les autres, au sens de « responsabilité » et de « patriotisme ».     

Ça y est ! La campagne électorale pour les législatives du 08 janvier 2023 au Bénin démarre ce vendredi 23 décembre 2022. A la veille, le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Sacca Lafia s’est adressé aux 7 partis en compétition, appelant les uns et les autres, au sens de « responsabilité » et de « patriotisme ».

« Cette campagne électorale qui s’ouvre ce jour vendredi 23 décembre 2022 doit être pour nous des moments de convivialité, de grandes retrouvailles, où les débats d’idées se mènent en toute fraternité, sans heurt, sans injure ni invective, encore moins sans violence ni voies de fait. Elle doit être pour les partis politiques l’occasion de défendre leurs idéaux sans écart de langage et tout ce qui serait de nature à compromettre le vivre-ensemble. C’est pourquoi, je saisis cette occasion solennelle pour les inviter au sens élevé de responsabilité et de patriotisme pour que règnent la paix et la concorde en cette période sensible où l’ennemi commun qu’est le terrorisme est à l’affût, guettant la moindre occasion pour saquer tout le processus et saper ainsi les fondements de la démocratie », a-t-il lancé.

Lire l’intégralité de son discours de lancement de campagne électorale

M.A

Législatives du 08 janvier 2023

DISCOURS DE LANCEMENT DE LA CAMPAGNE ELECTORALE

 

Béninoises et Béninois !

Chers compatriotes !

Pour la 9ème fois de son histoire politique de l’ère du Renouveau démocratique, notre pays le Bénin s’apprête à renouveler les membres de l’Assemblée nationale, auguste institution chargée de légiférer et de contrôler l’action du Gouvernement.

Ce processus, enclenché pour le scrutin du 08 janvier 2023, date ayant fait l’objet d’une décision de la Cour constitutionnelle, suit normalement son cours et égrène progressivement ses différentes étapes.

Ainsi, après la remise à la Commission électorale nationale autonome, le mardi 8 novembre 2022 de la Liste électorale informatisée (LEI) par l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP), la réception  des dossiers de candidatures du 28 octobre au 2 Novembre 2022, la remise du spécimen du bulletin unique, nous voici maintenant à la phase importante du lancement de la campagne électorale.

Le législateur le définit comme « l’ensemble des opérations de propagande précédant une élection et visant à amener les électeurs à soutenir les candidats en compétition ».

C’est le moment de prédilection pour les partis politiques d’animer la vie publique et d’assurer l’information des citoyens

Conformément au calendrier électoral établi, qui lui-même s’inscrit dans le cadrage législatif, la campagne électorale démarre à compter de demain vendredi 23 décembre 2022 à zéro (00) heure pour prendre fin le vendredi 06 janvier 2023 à 00 heure, soit vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin.

Pendant ces quinze (15) jours, les différents partis en lice, à savoir la Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R), le Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (MOELE-BENIN), le Mouvement Populaire de Libération (MPL), le Bloc Républicain (BR),  l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) et Les Démocrates (LD), sont appelés à aller convaincre les 6.600.572 électeurs sur leurs visions législatives pour les trois prochaines années.

On nous demandera pourquoi ce court délai. Ce sont les prescriptions de la version révisée de la Constitution du 11 décembre 1990 qui fixe à titre exceptionnel le mandat de la 9ème Législature à 3 ans dans la perspective d’alignement des mandats, dont celui des députés à  à cinq (05) ans et le regroupement des consultations électorales élections en une année dite ‘’année électorale’’.

Je saisis l’opportunité pour évoquer l’autre innovation de cette élection-ci, le fait de réserver exclusivement Vingt-quatre (24) sièges , sur les Cent-neuf (109) de l’Assemblée nationale, donc sans compter ceux qu’elles peuvent obtenir dans la compétition libre.

Mesdemoiselles et Mesdames les candidates ! Nous aurons donc la chance de vous voir, plus que par le passé, sillonner monts, vaux et vallées pour conquérir non seulement les sièges à vous réservés exclusivement, mais surtout ceux qui faisait auparanvant l’objet de conquête difficile.

 

Pour y revenir, cette campagne électorale qui s’ouvre ce jour vendredi 23 décembre 2022 doit être pour nous des moments de convivialité, de grandes retrouvailles, où les débats d’idées se mènent en toute fraternité, sans heurt, sans injure ni invective, encore moins sans violence ni voies de fait.

Elle doit être pour les partis politiques l’occasion de défendre leurs idéaux sans écart de langage et tout ce qui serait de nature à compromettre le vivre-ensemble. C’est pourquoi, je saisis cette occasion solennelle pour les inviter au sens élevé de responsabilité et de patriotisme pour que règnent la paix et la concorde en cette période sensible où l’ennemi commun qu’est le terrorisme est à l’affût, guettant la moindre occasion pour saquer tout le processus et saper ainsi les fondements de la démocratie. Ne l’oublions pas, nous sommes dans un contexte où la sous-région ouest-africaine vit de façon permanente la menace terroriste. Et il est du devoir de tous les Béninois et Béninoises d’œuvrer pour un climat pacifique. Il nous faudra résister aux discours vecteurs d’intolérance, de division et de haine, surtout dans un environnement pollué par l’utilisation incontrôlée des réseaux sociaux, parfois sources d’intoxication et de désinformation.

 

Cher (e) s candidates et candidats !

La Commission Electorale Nationale Autonome, en charge de la conduite à bonne fin de l’ensemble du processus électoral, voudrait saisir cette occasion solennelle pour vous renouveler ses vives félicitations en même temps que ses vœux de pleine réussite à tous les candidats.

A vous revient donc la grande responsabilité de préserver la paix, cette denrée indispensable pour la survie de notre démocratie chèrement acquise à l’issue de la conférence nationale des forces vives de février 1990. Ce legs, vous devez le préserver en pensées, en paroles et en actions. Au-delà des divergences d’opinions ou d’options politiques des uns et des autres, je suis persuadé que le souci de chacun est d’apporter sa contribution au bien-être des Béninoises et des Béninois.

C’est pourquoi, je vous exhorte à faire approprier à vos militants l’Article 50 du code électoral qui dispose : « Nul n’a le droit d’empêcher de faire compagne ou d’intimider de quelque manière que ce soit, un candidat ou un groupe de candidats faisant campagne dans le respect des dispositions du code, sur le territoire de sa circonscription électorale ».

J’exhorte :

  • les  forces de sécurité et de défense, à l’accomplissement et sans faille de la tâche républicaine de maintien de l’ordre et de la discipline, éléments essentiels pour un bon déroulement de la campagne électorale. Je ne doute pas un seul instant de leur capacité opérationnelle pour garantir aux différents candidats et aux populations la liberté de battre campagne sur toute l’étendue du territoire national, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest ;

 

  • les professionnels des médias, acteurs incontournables de la diffusion de l’information, c’est pour moi le lieu de vous exhorter à faire davantage preuve de professionnalisme et d’objectivité dans la couverture médiatique de la campagne. Il ne serait pas excessif de rappeler l’Article 45 du Code électoral qui prescrit : « En période électorale, les candidats bénéficient d’un accès équitable aux organes de communication audiovisuelle publics ou privés. Pendant cette période, tout candidat ou liste de candidats dispose, pour présenter son programme aux électeurs, d’un accès équitable aux moyens publics et privés d’information et de communication dons le respect des procédures et modalités déterminées par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ». Vous êtes aussi les garants de cette paix électorale que nous souhaitons de tous nos vœux.

Je m’en voudrais de mettre fin à ces exhortations pour une campagne apaisée sans saluer

  • le rôle crucial des Organisations de la Société Civile (OSC). Votre veille citoyenne est un précieux atout pour sensibiliser nos compatriotes à la culture de la paix et au respect des lois et au civisme en vue d’une campagne véritablement saine et pacifique.

L’organisation des Législatives du 08 janvier 2023 est un pari de confiance, de transparence et de crédibilité, et la CENA est résolument engagée à le tenir.

C’est donc sur ces mots d’exhortation et d’assurance que je procède au lancement ce jour, vendredi 23 décembre 2023, de la campagne électorale pour les législatives du 08 janvier 2023.

 

Vive le Bénin !

 

Je vous remercie

Cotonou, le 23 décembre 2023

  Sacca LAFIA/ Président  CENA

Législatives 2023 au Bénin : L’ennemi commun, selon Georges Otchéré (Opinion)

Ce n’est point un secret qu’au Bénin, les acteurs politiques n’ont pas toujours le reflexe du retour périodique vers leurs électeurs pour garder cette proximité nécessaire à la consolidation des liens d’adhésion. Certains ignorent que la proximité est une servitude incontournable des fonctions électives. L’acteur politique doit accorder une part non négligeable de son temps à la valorisation des formes traditionnelles de proximité comme les rencontres périodiques informelles avec les leaders locaux, les réunions publiques ou encore les visites sur les marchés, les centres de santé, les écoles etc.

Ce n’est point un secret qu’au Bénin, les acteurs politiques n’ont pas toujours le reflexe du retour périodique vers leurs électeurs pour garder cette proximité nécessaire à la consolidation des liens d’adhésion. Certains ignorent que la proximité est une servitude incontournable des fonctions électives. L’acteur politique doit accorder une part non négligeable de son temps à la valorisation des formes traditionnelles de proximité comme les rencontres périodiques informelles avec les leaders locaux, les réunions publiques ou encore les visites sur les marchés, les centres de santé, les écoles etc.

Cette démarche permet de construire la marque qui distingue des autres. Pour un acteur de la mouvance par exemple, sa proximité avec la base lui permet, dans une relation de confiance, de collecter les données de terrain pour les relayer à l’autorité afin que des solutions soient trouvées aux problèmes posés.

Les partis de l’opposition ne sont pas non plus exempts de tout reproche. Rarement, ils formulent des propositions de solutions alternatives à celles préconisées par le Gouvernement pour la satisfaction des besoins du peuple. Le discours de campagne peut être rude et sans concession, mais il doit être digne et respectueux de l’autre et du droit à la différence. Il ne doit jamais sortir du contexte juridique. Il a vocation à unir plutôt qu’à désunir et porter sur les attentes des populations.

Être candidat aux fonctions de député impose à celui qui le prétend une obligation de dignité, d’honnêteté, de sincérité et de vérité. Le candidat doit se soumettre à une exigence éthique irréprochable et de loyauté vis-à-vis de sa formation politique et des électeurs. Malheureusement, cela requiert des aptitudes et un savoir-faire de plus en plus rare. Rappelez-vous ce qu’a été le discours politique au début du renouveau démocratique avec des leaders comme Albert TEVOEDJRE, Gatien POGNON, Antoine ADANKLOUNON, Bruno AMOUSSOU, Yves Edgard MONNOU, et j’en passe. Quand ils prenaient la parole, on avait du plaisir à les écouter, car ils donnaient du sens au discours politique.

Bientôt, s’ouvrira la campagne électorale pour les législatives de 2023. Chaque camp, selon son obédience fourbit déjà ses armes. Les opposants sont convaincus que la cherté de la vie et les problèmes inhérents à tout régime basé sur la rigueur constituent leurs atouts majeurs. En face, le camp de la majorité présidentielle est tellement convaincu que le bilan du Chef de l’Etat plaide pour lui. Erreur de jugement, ni pour l’un, ni pour l’autre, rien n’est gagné d’avance, l’ennemi commun s’appelle le taux de participation.

Notre démocratie ne s’est pas remise de l’absence de débat politique lors des dernières élections à cause de la pandémie du Covid 19, laissant intacts les sujets de grande préoccupation auxquels nous aurions dû trouver collectivement des solutions. Ce faisant, la politique est restée trop longtemps sourde aux aspirations légitimes du peuple souverain. Elle a trop longtemps, ignoré le Bénin profond qui vit son avenir comme une menace. La campagne pour les législatives de 2023 doit être l’occasion de réconcilier la politique avec les béninois. Encore faut-il que les hommes politiques, toute obédience confondue, se montrent irréprochables à tous égards.

La faible participation électorale observée un peu partout dans le monde n’épargnera pas le Bénin. Le taux de participation apparaît aujourd’hui comme un déterminant qui témoigne du fossé qui, de plus en plus, sépare les gouvernants des gouvernés. Pour résoudre ce problème, peut-être faudra-t-il que les hommes politiques s’inspirent de Jésus, considéré comme le plus grand homme de tous les temps ?

En effet, par ses enseignements dynamiques, sa proximité avec ses disciples, la façon dont il a vécu en harmonie avec les siens, il a su garder une influence certaine sur l’humanité. Malgré les années qui passent, sa parole demeure, résiste au temps et vivifie plus d’un. Toi, homme politique, as-tu une parole ? Comment te comportes tu dans la société ?  Quel regard les populations portent-elles sur toi ? Jésus est surement un bel exemple de communicant dont tu dois t’inspirer. C’est ce que je crois..

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Campagne électorale et déterminants du vote au Bénin : Georges Otchéré en parle et attire l’attention des acteurs politiques sur un point

 Selon les articles 44 et suivants de la loi portant code électoral en République du Bénin, la campagne électorale est définie comme l’ensemble des opérations de propagande précédant une élection et visant à amener les électeurs à soutenir les candidats en compétition. Elle dure quinze (15) jours et s’achève la veille du scrutin à 00 heure, soit vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin.

‘‘Ce qu’il faut savoir : Campagne électorale et déterminants du vote au Bénin ’’

 Selon les articles 44 et suivants de la loi portant code électoral en République du Bénin, la campagne électorale est définie comme l’ensemble des opérations de propagande précédant une élection et visant à amener les électeurs à soutenir les candidats en compétition. Elle dure quinze (15) jours et s’achève la veille du scrutin à 00 heure, soit vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin.

La campagne électorale a pour vocation de permettre aux forces politiques en concurrence d’aller à la rencontre des électeurs pour leur présenter, par tous les moyens de communication appropriés, les projets de société dont ils sont porteurs. « La campagne électorale s’apparente à un marché où l’offreur est l’homme politique et le demandeur est l’électeur. Contre le vote du second, le premier échange des promesses électorales dans des domaines spécifiques 1» Il est très important que l’Organe de Gestion des Elections (OGE) organise des concertations périodiques avec toutes les parties prenantes aux élections afin de les mettre au même niveau d’information sur les règles du jeu politique.

Bien souvent, nos acteurs politiques négligent certaines réalités de notre législation électorale. Il s’agit par exemple de l’article 44, second alinéa qui dispose que : Avant l’ouverture de la campagne électorale, les partis politiques continuent, conformément à la Constitution et à la Charte des partis politiques, d’animer la vie publique et d’assurer l’information du citoyen.

En effet, quelle que soit l’envergure d’un parti politique, s’il manque de présence permanente sur le terrain, il perd de son influence. Ce que beaucoup d’acteurs politiques ignorent est que quand s’ouvre la campagne électorale, nombre d’électeurs ont déjà fait leur choix. Il est donc nécessaire d’être proactif pour garantir la captation du plus grand nombre de voix en tenant compte des spécificités de chaque circonscription électorale et des procédures de présentation des dossiers de candidature.

Au Bénin, on distingue deux (02) types de déterminants du vote : Le vote solidaire et le vote solitaire.

Dans le vote solidaire, l’individu ne prend pas unilatéralement la décision politique qui motive son choix sans se référer au groupe social qui lui sert de référence identitaire (Région, parti politique, religion, corporation socioprofessionnelle etc.).

En revanche, le vote solitaire est celui où le choix de l’individu échappe à la chaine de solidarité. L’électeur vote selon sa conscience, sa conviction en rapport avec la situation économique du pays, sa propre situation sociale, la façon dont il appréhende la gestion du pouvoir en place ou encore l’envie de voir opérer un changement politique au sommet de l’Etat. Selon plusieurs spécialistes, ce type de vote peut s’analyser comme un vote utile ou un vote d’avertissement ou encore comme un vote sanction.

Un électeur n’est acquis à voter pour une liste que s’il est bien informé sur le bilan des élus sortants, sur les alternatives qui lui sont proposées ainsi que le profil des candidats positionnés. Les postulants aux fonctions de députés doivent avoir un charisme et surtout des aptitudes à communiquer, à convaincre et à séduire les foules. Néanmoins, il ne s’agit là que des qualités indispensables pour séduire les foules et donner l’impression d’être intègre, déterminé à prendre au sérieux les aspirations du peuple. Mais, elles se révèlent insuffisantes pour l’exercice effectif du mandat électif qui requiert compétence, esprit de décision, une vision à long terme des intérêts du pays, la capacité à savoir s’entourer, le sens du service, le courage de prendre des décisions parfois impopulaires, l’aptitude à comprendre les ressorts de l’opinion publique.

Alors, n’est pas candidat qui veut mais qui peut.

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 Georges Otchéré

Patrice Talon : « Cette campagne a été comme une fête »

A quelques heures de la clôture de la campagne électorale pour la présidentielle du 11 avril 2021, le président Patrice Talon, candidat à sa propre succession exprime sa satisfaction. Sur sa page facebook, il a salué le bon déroulement de la campagne électorale, évoquant un moment de « fête ».  

« Cette campagne a été comme nous l’avions voulu : une fête ! Véritable moment de communion avec les populations de toutes les contrées du Bénin autour de notre projet, cette campagne électorale nous renforce dans le sentiment que les Béninoises et Béninois veulent que la dynamique continue », a-t-il indiqué, avant d’adresser ses remerciements aux uns et aux autres « Madame Mariam CHABI TALATA et moi Patrice TALON avons éprouvé du plaisir à votre contact ; nous vous remercions pour la forte mobilisation ».

Patrice Talon n’a pas manqué d’inviter les populations à sortir massivement le dimanche 11 avril 2021  « pour concrétiser la victoire qui amorcera définitivement le développement du Bénin ».

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielle d’avril 2021: Depuis Agamé, le CCJ met en marche la machine du KO pour le duo Talon-Talata

C’est à la faveur d’un meeting tenu ce jour sur la cour de l’EEP Aligoudo située dans l’arrondissement d’Agamé, commune de Lokossa que le Cadre de Concertation des Jeunes  (CCJ) a mobilisé une impressionnante foule autour de la candidature du duo Talon-Talata.

Dans un climat électoral surmonté d’euphorie et d’engouement autour de la dynamique Talon, les populations d’Agamé ont massivement répondu dans la matinée de ce samedi 27 mars à l’appel du CCJ dirigé par le Président Laurent Zomaï.

Laurent Zomaï convie hommes, femmes, enseignants, artisans, conducteurs de taxi-moto…. à plébisciter le duo Talon-Talata par un K.O retentissant dès le premier tour de l’élection présidentielle du 11 avril 2021. << Chers parents, amis, frères, sœurs et populations d’Agamé et environ, le message que nous sommes venus vous apporter est très simple. Pour maintenir la dynamique du développement, votez tous le duo Talon-Talata. Il n’y a pas meilleur choix que ça. Je vous invite à la paix et la non-violence pour une élection dans heurts >>, a lancé le Président national du Cadre de Concertation des Jeunes (CCJ).

Comme lui, Prospère Gbadessi, natif du milieu et représentant du CCJ à Agamé a dressé le bilan élogieux du régime Talon pendant les cinq dernières années avant d’appeler toute la population à plébisciter le duo Talon-Talata le 11 avril prochain.

 Pour chacun des intervenants, à savoir chef village, représentante des femmes et des jeunes, sages et notables, on ne change pas l’équipe qui gagne.

Dans une liesse populaire jonchée de présentation artistique et d’animation culturelle, les habitants d’Agamé ont accepté aller voter massivement dans la paix et la non-violence en répondant à l’appel de Laurent Zomaï et de sa suite pour le K.O inédit. La machine de la victoire écrasante dès le premier tour de l’élection présidentielle est ainsi mise en marche. Le 11 avril nous le dira davantage.

 N. K. D

Kpakpato Sans Payer : Hum ! Le candidat Bertin Konan Kouadio se plaint d’un « excès de fatigue », juste après un jour de campagne

En Côte d’ivoire, la campagne électorale pour la présidentielle de 2021 s’est ouverte depuis ce jeudi à 00 heure. Et déjà, le candidat Bertin Konan Kouadio se plaint de « fatigue ».

En Côte d’ivoire, la campagne électorale pour la présidentielle de 2021 s’est ouverte depuis ce jeudi à 00 heure. Et déjà, le candidat Bertin Konan Kouadio se plaint de « fatigue ».

En effet,  un communiqué de la Directrice de communication, Brice Yloande du candidat, renseigne de l’état de fatigue de ce dernier.

Le communiqué précise  que son programme a été modifié face à cela.

« Le candidat KOUADIO Konan Bertin (KKB) a dû hier modifier son programme suite à un excès de fatigue lié au caractère très soutenu de sa campagne.

Il est ce matin au travail et a repris le cours de ses activités conformément à son agenda. Il honorera dans la matinée son rendez-vous avec le Premier Ministre », annonce le communiqué.

Quelqu’un qui ne peut pas supporter de semaine de campagne, c’est lourde charge présidentielle de cinq ans qu’il pourra supporter ?

Manassé AGBOSSAGA

Le candidat Bertin Konan Kouadio
Le candidat Bertin Konan Kouadio

Communiqué de presse de la Direction de campagne.

Le candidat KOUADIO Konan Bertin (KKB) a dû hier modifier son programme suite à un excès de fatigue lié au caractère très soutenu de sa campagne.

Il est ce matin au travail et a repris le cours de ses activités conformément à son agenda. Il honorera dans la matinée son rendez-vous avec le Premier Ministre.

La Directrice de communication

BRICE YOLANDE