Canada : démission du président du Parlement après un hommage à un ex-soldat nazi

Au Canada, le président la Chambre des communes a remis sa démission ce mardi 26 septembre 2023, après hommage à un ex-soldat nazi lors d’une visite de Volodymyr Zelensky.

Au Canada, le président la Chambre des communes a remis sa démission ce mardi 26 septembre 2023, après hommage à un ex-soldat nazi lors d’une visite de Volodymyr Zelensky.

Le vendredi dernier lors de la venue du président ukrainien à Ottawa, Anthony Rota a souhaité rendre un vibrant hommage à une figure ukrainienne. Le président du Parlement Canadien a alors jeté son dévolu sur Yaroslav Hunka. Le hic. Si ce dernier est de nationalité ukrainienne, l’homme de 98 ans est surtout connu pour avoir combattu dans la SS.

L’association de défense de la communauté juive au Canada, les Amis du Centre Simon Wiesenthal (FSWC), fait remarquer que « Yaroslav Hunka a servi dans la 14e division Waffen Grenadier de la SS, une unité militaire nazie dont les crimes contre l’humanité pendant l’Holocauste sont bien documentés », cite RTL.

De quoi susciter la polémique.  Des ténors de son propre parti aux libéraux du Premier ministre Justin Trudeau, toute la classe politique a depuis cette invitation exigé la démission de Anthony Rota.

Expliquant « être le seul responsable de cette initiative », le président de la Chambre des Communes a fini par rendre le tablier.

« C’est avec le cœur lourd que je me lève pour informer les membres de ma démission en tant que président de la Chambre des communes », a-t-il déclaré ce mardi devant le parlement, exprimant ses « profonds regrets pour son erreur ».

Anthony Rota, 62 ans, est président de la Chambre depuis 2019. Il va présider sa dernière séance mercredi 27 septembre.

S.E

« Dans un Bénin sans aucune issue malgré ses amis hauts placés »,  »Dah Adagboto » préfère ‘‘Tonsi Min’’ : Lire son émouvant message d’adieu

Des fois, quand on sait qui on est, on se refuse certains types de traitement… non pas par ego , mais par évaluation personnel de son parcours et par comparaison avec des gens qui , dans la même république n’ont pas accompli les mêmes choses que vous , mais se retrouvent à être des décideurs et des dirigeants à plusieurs titres ..

« Mes chers Amis , je pars …..

J’aime mon pays, j’aime ma routine, j’aime la culture de mon pays , mais je pars …..

Plusieurs années que je traîne ma boss dans ce pays sans aucune issue qui me ressemble….

Des fois, quand on sait qui on est, on se refuse certains types de traitement… non pas par ego , mais par évaluation personnel de son parcours et par comparaison avec des gens qui , dans la même république n’ont pas accompli les mêmes choses que vous , mais se retrouvent à être des décideurs et des dirigeants à plusieurs titres ..

Quand j’y pense, malgré les amis hauts placés que j’ai , malgré les mérites que je me suis constitué avec le temps , malgré mon parcours , je suis resté une personne lambda dans ce pays .. ce Pays qui m’a peut-être tout donné , mais avec lequel je ne me sens pas en harmonie a un moment donné…

j’ai envie de vivre pleinement de ma passion et de mon statut, sans faire la courbette ….

juste par mérite, parce que je sais que si dans mon secteur, on doit citer objectivement 10 personnes comme les meilleurs, j’en ferai partie… mais pourquoi je suis toujours à l’étape d’en avoir peur pour l’avenir ??

Mon père avait il raison de me déconseiller de travailler dans le secteur culturel du Benin ?? L’adage » Un vieillard assit, voit plus loin qu’un jeune homme debout  » commence par me parler ….

C’est ce que vivent sûrement nombre de citoyens Béninois… victimes du système… qui ne fait que la promotion du relationnel.. malgré cela le président actuel met beaucoup du sien pour que tout ceci change..

J’ai décidé d’aller me chercher ailleurs et d’aller me. perfectionner .. On nous a souvent reproché ne pas être assez formé !! Je vais essayer de palier à cela en utilisant les économies que je me suis fait durant ce parcours pour immigrer au Canada….

Me faire une nouvelle vie, écrire une nouvelle histoire, sortir des sentiers battus, étudier…

Je nourris l’espoir de revenir servir ce pays qui m’a tant donné et que j’aime tant .. Mais que j’espère retrouver dans un environnement plus reluisant..

Ce Benin, cette terre bénie que je n’ai jamais voulu quitter de toutes façons malgré les opportunités que j’avais pour … je ne voulais pas , comme une femme qui a connu plusieurs hommes , en avoir à le comparer et à préférer l’autre à lui … Mais je me retrouve malheureusement à ce point aujourd’hui..

Si moi, malgré les amis ministres, députés, chef d’entreprises et autres que j’ai, j’en arrive à ce ressenti, je me dis bien que beaucoup de concitoyens qui n’ont peut-être pas eu les mêmes chances que moi , mais ont du mérite vivent peut-être pire …

Y A rien de pire que de se savoir méritant et d’être sous- Coté !

Bye Bye mon chers et beau Benin … , je te donne mon dos pour le moment , mon ventre est devant …

Avant de partir , j’ai pris le soins de faire le tour du pays et de dire au revoir à chaque partie de cette terre qui m’a vu naître… j’ai désormais fais mon deuil… je suis prêt à me faire voir ailleurs …

Et peut-être, si un jour , on me juge compétent pour servir cette terre , je reviendrai … si non je mettrai mes compétences à disposition d’autres contrées….

#LeDah

#CtnEstRisqué

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Coupe du Monde 2026 de Football: Les 16 villes retenues pour abriter la compétition

La Fédération Internationale de Football (Fifa) s’active déjà pour l’organisation réussie de la Coupe du monde de football 2026. En effet, le jeudi 17 juin 2022 son président Gianni Infantino, et le patron de la Confédération Nord-Américaine de Football (Concacaf) Victor Montagliani ont dévoilé à New York les grandes villes qui

La Fédération Internationale de Football (Fifa) s’active déjà pour l’organisation réussie de la Coupe du monde de football 2026. En effet, le jeudi 17 juin 2022 son président Gianni Infantino, et le patron de la Confédération Nord-Américaine de Football (Concacaf) Victor Montagliani ont dévoilé à New York les grandes villes qui vont abriter la compétition.

Christophe KPOSSINOU

Les préparatifs pour l’organisation de la Coupe du monde Qatar 2022 sont visiblement bouclés au niveau de la Fifa qui pense déjà à l’édition de 2026. Prévue pour se dérouler pour la première fois dans trois pays de l’Amérique du Nord à savoir : Etats-Unis, Mexique et Canada, 16 villes sont retenues pour abriter la compétition. Géant de l’Amérique du Nord, les Etats-Unis s’en sortent avec 11 villes sur les 16. Il s’agit de : Seattle, San Francisco, Los Angeles, Kansas City, Dallas, Atlanta, Houston, Boston, Philadelphie, Miami, New York. On dénombre trois villes pour le Mexique (Guadalajara, Mexico City et Monterrey) et deux au Canada (Toronto et Vancouver). Ces 16 villes sont retenues par la Fifa après une étude des dossiers de présentation des stades des villes désireuses d’accueillir la plus grande fête de football. Nombreux sont ces villes dont les dossiers sont recalés a fait savoir le président de la Fifa au cours de la cérémonie selon nos confrères du site 20minutes. Au total, 48 équipes prendront part. 80 matchs seront joués. Comme quoi il s’agit d’une coupe du monde de football nouveau format.

Canada: Deux nouvelles églises incendiées depuis la découverte de milliers de tombes anonymes

Les deux bâtiments religieux ont été incendiés à une heure d’intervalle samedi à l’aube. Dans cette région autochtone de l’ouest du Canada, un millier de tombes anonymes ont été retrouvées sur les sites d’ex-écoles catholiques. Une enquête est en cours.

Les deux bâtiments religieux ont été incendiés à une heure d’intervalle samedi à l’aube. Dans cette région autochtone de l’ouest du Canada, un millier de tombes anonymes ont été retrouvées sur les sites d’ex-écoles catholiques. Une enquête est en cours.

Veillée à Saskatchewan au Canada, le 26 juin 2021, après la découverte de tombes anonymes sur le terrain d’un pensionnat catholique.
© GEOFF ROBINS / AFP Veillée à Saskatchewan au Canada, le 26 juin 2021, après la découverte de tombes anonymes sur le terrain d’un pensionnat catholique.

Deux nouvelles églises ont été incendiées dans l’ouest du Canada, apprend-on ce dimanche. En tout, quatre églises ont été détruites par les flammes, depuis la découverte d’un millier de tombes anonymes près d’anciens pensionnats autochtones gérés par l’Église catholique en Colombie-Britannique. Une enquête a été ouverte.

Samedi à l’aube, l’église St. Ann et l’église Chopaka, toutes deux situées sur des bandes de territoires autochtones en Colombie-Britannique, ont été incendiées à moins d’une heure d’intervalle, a indiqué la police fédérale.

Des incendies « suspects »

« Les deux églises ont été détruites », a précisé le sergent Jason Bayda de la police montée canadienne dans un communiqué.

Ces incendies surviennent deux jours après l’annonce de la découverte de plus de 750 tombes anonymes sur le site d’un ancien pensionnat géré par l’Église catholique à Marieval (ouest).

Le mois dernier, l’identification des restes de 215 enfants près d’un autre établissement du même type avait déjà meurtri et indigné le pays, illustrant le calvaire subi pendant des décennies par des enfants autochtones dans des établissements scolaires gérés par l’Eglise catholique.

Les autorités considèrent que les incendies de samedi sont « suspects et cherchent à vérifier s’ils ont un lien avec les incendies d’églises survenus le 21 juin à Penticton et Oliver », a indiqué le Sergent Bayda.

Mauvais traitements et abus sexuels

Les enquêtes sur les incendies de juin sont toujours en cours. Les découvertes des tombes ont ravivé le traumatisme vécu par quelque 150 000 enfants amérindiens, métis et inuits, coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture et enrôlés de force jusque dans les années 1990 dans 139 de ces pensionnats à travers le pays.

Nombre d’entre eux ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et plus de 4 000 y ont trouvé la mort, selon une commission d’enquête qui avait conclu à un véritable « génocide culturel » de la part du Canada.

Vendredi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a présenté les excuses de son pays, appelé le pape à en faire de même et n’a pas écarté l’hypothèse d’une enquête pénale.

Lors d’un point presse, il est longuement revenu sur les « terribles erreurs » du Canada, qui a mené pendant plusieurs siècles une politique controversée d’assimilation forcée des premières nations.

AFP

Canada: Découverte de 751 nouvelles tombes près d’un pensionnat pour autochtones dirigé par l’Eglise Catholique

Cette découverte est une nouvelle illustration du calvaire subi pendant des décennies par des enfants autochtones dans des établissements scolaires gérés par l’Eglise catholique

Cette découverte est une nouvelle illustration du calvaire subi pendant des décennies par des enfants autochtones dans des établissements scolaires gérés par l’Eglise catholique

Des lanternes allumées en hommage aux 215 corps d'enfants retrouvés enfouis sur le site de l'ancien pensionnat de Kamloops au Canada.
© COLE BURSTON / AFP Des lanternes allumées en hommage aux 215 corps d’enfants retrouvés enfouis sur le site de l’ancien pensionnat de Kamloops au Canada.

Une communauté autochtone a annoncé ce jeudi la découverte de plus de 750 tombes anonymes sur le site d’un pensionnat au Canada. Le mois dernier, l’identification des restes de 215 enfants près d’un autre établissement autochtone avait déjà meurtri et indigné le pays.

« Nous avons repéré 751 tombes non marquées », sur le site d’un ancien pensionnat hébergeant des enfants autochtones à Marieval, en Saskatchewan, dans l’ouest du Canada, a déclaré ce jeudi le chef de la nation Cowessess, Cadmus Delorme. »Ce n’est pas une fosse commune, ce sont des tombes non-identifiées », a-t-il ajouté. Les victimes sont principalement des enfants, selon lui. Le nombre exact de tombes doit être confirmé dans les prochaines semaines, en raison d’une marge d’erreur des géo-radars utilisés, a-t-il ajouté.

Quelques tombes ont sans doute été surmontées de stèles identifiant les victimes, mais certaines d’entre elles ont été retirées « par des représentants de l’Eglise catholique », un geste criminel au Canada, selon lui.

« Génocide culturel »

Ces découvertes ravivent le traumatisme vécu par quelque 150.000 enfants amérindiens, métis et inuits, coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture et enrôlés de force jusque dans les années 1990 dans 139 de ces pensionnats à travers le pays.

Nombre d’entre eux ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et plus de 4000 y ont trouvé la mort, selon une commission d’enquête qui avait conclu à un véritable « génocide culturel » de la part du Canada.

Le Premier ministre Justin Trudeau, qui a dit sa « peine » ce jeudi dans un communiqué, a estimé que le Canada devait « tirer les leçons de (son) passé et avancer sur le chemin commun de la réconciliation ».

C’est un « crime contre l’humanité » a dénoncé jeudi le chef de la Fédération des nations autochtones souveraines de la province de la Saskatchewan, Bobby Cameron. »Le seul crime qu’on ait jamais commis était d’être nés autochtones », a-t-il affirmé. « Nous trouverons d’autres corps et nous ne nous arrêterons que lorsque nous aurons trouvé tous les enfants », a promis le responsable.

Les fouilles autour de cette ancienne école de Marieval avaient débuté fin mai après la découverte des restes de 215 écoliers enfouis sur le site d’un autre ancien pensionnat, celui de Kamloops, en Colombie-Britannique, province la plus à l’ouest du pays.

« Tragique mais pas surprenant »

Cette découverte avait provoqué une onde de choc au Canada et relancé le débat sur ces institutions honnies où les enfants autochtones étaient envoyés de force afin d’y être assimilés à la culture dominante.

Elle avait également relancé les appels à l’intention du pape et de l’Eglise à présenter des excuses pour les abus et violences dont ont souffert les élèves de ces pensionnats. Le souverain pontife s’était toutefois refusé à présenter de telles excuses, provoquant la colère et la frustration des communautés autochtones canadiennes.

De leur côté, les experts en droits humains de l’ONU ont exhorté Ottawa et le Vatican à mener une enquête rapide et complète. »C’est absolument tragique mais pas surprenant », avait réagi dès mercredi soir Perry Bellegarde, chef de l’Assemblée des Premières nations, qui représente plus de 900.000 autochtones au Canada, sur son compte Twitter.

Le pensionnat de Marieval, dans l’est de la Saskatchewan, a accueilli des enfants autochtones entre 1899 et le milieu des années 1990, avant d’être démoli et remplacé par une école de jour. Interrogé sur la chaîne CBC, un ancien pensionnaire de l’école de Marieval, Barry Kennedy, a estimé que cette nouvelle découverte n’était que la partie émergée de l’iceberg. »J’imagine que, vous savez, d’après les histoires qui ont été racontées par nos amis et camarades de classe, il y a plusieurs endroits (où se trouveraient des sépultures) par école », a-t-il expliqué.

Dans la foulée de la découverte des restes d’enfants au pensionnat de Kamloops, des fouilles ont été entreprises autour de plusieurs de ces anciens établissements scolaires partout au Canada, avec le concours des autorités gouvernementales.

avec BFM Tv

Canada: Arrestation de Maxime Bernier pour contravention aux règles de santé publique

La GRC a affirmé que Maxime Bernier a été accusé d’avoir contrevenu à une disposition de la loi pour s’être rassemblé dans un lieu public extérieur et d’avoir enfreint l’exigence du Manitoba de s’isoler en entrant dans la province.

Maxime Bernier a été arrêté au Manitoba après avoir assisté à un rassemblement contre les restrictions liées à la COVID-19.© Fournis par La Presse Canadienne

La GRC a affirmé que Maxime Bernier a été accusé d’avoir contrevenu à une disposition de la loi pour s’être rassemblé dans un lieu public extérieur et d’avoir enfreint l’exigence du Manitoba de s’isoler en entrant dans la province.

L’arrestation au sud de Winnipeg a eu lieu avant que Maxime Bernier n’arrive à une manifestation dans la ville.

La GRC a indiqué que Maxime Bernier serait amené devant un juge.

«Il est du devoir de la GRC d’appliquer les lois du Manitoba, et celles-ci incluent les ordonnances de santé publique», a indiqué vendredi par courriel la porte-parole de la GRC, Tara Seel.

«M. Bernier était au courant des ordonnances sanitaires et (avait) déjà reçu une contravention. La poursuite de l’infraction de violation des ordonnances de santé publique en vigueur au Manitoba a entraîné son arrestation», a-t-elle ajouté.

Dans une déclaration écrite qui ne mentionne pas le nom de Maxime Bernier, le ministère de la Justice du Manitoba a déclaré qu’un Québécois avait été arrêté pour «avoir omis de suivre les ordres de santé publique à la suite de rassemblements illégaux aujourd’hui à Niverville et à St-Pierre-Jolys et pour empêcher d’autres infractions liées à la participation et à l’organisation de rassemblements publics dans toute la province».

Maxime Bernier a publié un enregistrement vidéo de son arrestation au Manitoba, vendredi, où les autorités lui reprochent d’avoir contrevenu aux règles de la santé publique.

Dans les images diffusées sur le compte Twitter du chef du Parti populaire du Canada, on le voit sortir d’une camionnette et se faire passer les menottes.

L’agent de police lui dit qu’il est arrêté en vertu des règles sanitaires provinciales.

Au policier qui lui demande s’il a sur lui une arme ou un quelconque objet dangereux, l’ancien ministre conservateur répond: «Non, pas d’armes, seulement mes mots, seulement ma philosophie, seulement mes croyances.»

Au-dessus des images, on peut lire ce message: «Notre chef Maxime Bernier a été injustement arrêté cet après-midi par la GRC à St-Pierre-Jolys, Man., pour avoir participé à des rassemblements.»

M. Bernier s’exprimait sur Twitter tout au long de la journée de vendredi, publiant des images de chacun de ses rassemblements qui réunissaient chaque fois une poignée de participants. Le politicien titrait ses messages: «Tournée Mad Max du Manitoba».

Avant les images de son arrestation à St-Pierre-Jolys, il a diffusé des images de Niverville où il a reçu une contravention de 496 $ et où l’agent de police l’a averti qu’il pourrait être arrêté.

Le Parti populaire du Canada a rappelé que Maxime Bernier entamait une tournée de trois jours dans la province pour dénoncer les politiques de confinement, «comme il l’a fait dans six provinces différentes depuis plusieurs mois».

La formation politique a soutenu par communiqué que Maxime Bernier a été arrêté injustement «sur des accusations qui violent ses droits constitutionnels en tant que citoyen canadien».

Le droit de réunion pacifique en vertu de la Charte «n’a pas été annulé par la simple existence du virus», ajoute le PPC.

«Il ne s’agit plus de la Covid. C’est de la répression politique. C’est le genre de choses que font des pays comme la Chine et la Russie», affirme le porte-parole du PPC, Martin Masse.

«M. Bernier a été arrêté pour s’être opposé aux mesures de confinement injustifiées et non scientifiques imposées aux Canadiens par nos gouvernements fédéral et provinciaux incompétents depuis plus de 15 mois. Des mesures qui violent nos droits fondamentaux et qui auront des effets désastreux sur la santé et le bien-être des Canadiens, ainsi que sur les finances publiques du pays, pour des années à venir», poursuit M. Masse.

Le PPC a indiqué que Maxime Bernier était représenté par le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles.

La Presse Canadienne

Les défis mondiaux au sommet du G7: Trudeau rencontre Macron, Draghi et Merkel

La politique étrangère et la façon de s’attaquer à certains défis mondiaux seront au coeur des discussions des leaders rassemblés au sommet du G7 en Cornouailles, en Angleterre, samedi, mais ils aborderont ces questions en huis clos.

La politique étrangère et la façon de s’attaquer à certains défis mondiaux seront au coeur des discussions des leaders rassemblés au sommet du G7 en Cornouailles, en Angleterre, samedi, mais ils aborderont ces questions en huis clos.

Comment négocier avec la Chine, plus agressive, est un défi auquel font face certains pays, dont le Canada, qui a des liens économiques étroits avec Pékin.

Le premier ministre Justin Trudeau fait face à la pression des conservateurs à Ottawa qui réclament que le Canada soit plus ferme dans ses relations avec la Chine, où deux Canadiens sont détenus depuis l’arrestation de la directrice financière du géant des télécommunications Huawei, en 2018, à la demande des États-Unis qui cherchaient à obtenir l’extradition de Meng Wanzhou pour faire face à des accusations de fraude. M. Trudeau a toujours soutenu que son gouvernement libéral travaillait fort pour faire libérer les Canadiens Michael Kovrig et Michael Spavor.

Le président américain Joe Biden demanderait à ses homologues du G7 de dénoncer le recours au travail forcé des minorités ethniques,  notamment les Ouïghours musulmans, par les autorités chinoises.

Deux fonctionnaires de haut rang, parlant sous le couvert de l’anonymat, ont indiqué que le président souhaiterait que cette dénonciation figure au communiqué final approuvé par tous les leaders du G7.

On ignore ce que M. Trudeau dira de la Chine à ses alliés.

La frontière canado-américaine

Le Canada est également sous pression pour rouvrir la frontière terrestre avec les États-Unis au moment où les campagnes de vaccination se poursuivent à grand rythme.

S’exprimant sous couvert de l’anonymat, un responsable fédéral a mentionné que MM. Trudeau et Biden avaient discuté de la frontière lorsqu’ils se sont rencontrés en marge d’une autre réunion avec les dirigeants du G7.

Les deux chefs d’État ont évoqué la possibilité de faire «graduellement» et «prudemment» des modifications en lien avec la fermeture de la frontière, selon le responsable.

La frontière canado-américaine est fermée aux voyages non essentiels depuis plus d’un an après qu’un accord a été conclu entre les deux pays dans l’espoir d’empêcher la propagation de la COVID-19.

Trudeau et Biden ont également parlé de la Chine et du travail en cours pour faire libérer Michael Kovrig et Michael Spavor, ajoute le responsable.

Le premier ministre canadien a un horaire chargé samedi. Il a aussi des rencontres bilatérales avec les leaders de la France, de l’Italie et de l’Allemagne.

«Nous sommes alignés sur les grands enjeux que ce soit la lutte contre la COVID, sur l’économie, sur l’environnement et le climat, mais aussi la protection de notre belle langue française, ainsi que le travail basé sur l’égalité des genres», a déclaré M. Trudeau samedi devant les caméras alors qu’il était assis à côté du président français Emmanuel Macron.  

«On va continuer d’en parler et de travailler ensemble et d’avoir un impact très positif ici au G7 et dans le monde», a-t-il ajouté.

Selon la déclaration commune publiée par le cabinet du premier ministre, les deux leaders se sont engagés à «lutter contre la pandémie en renforçant la concertation multilatérale et la solidarité avec les pays en développement, notamment grâce au don de doses de vaccins par le biais de la facilité Covax».

MM. Trudeau et Macron ont aussi demandé à leurs ministres de poursuivre la préparation de la première réunion d’un Conseil des ministres France-Canada qui se tiendra avant la fin de l’année 2021.

M. Trudeau rencontrera plus tard dans la journée son homologue italien Mario Draghi et la chancelière allemande Angela Merkel.

Il participera aussi à des séances de travail portant sur la santé et la politique étrangère baptisées «Rebâtir de manière résiliente».

L’accélération de la campagne de vaccination mondiale pour vaincre la COVID-19 est aussi un élément majeur à l’ordre du jour du Sommet des leaders du G7.

Le premier ministre s’est entretenu la veille avec l’hôte de l’évènement, Boris Johnson.

Stephanie Taylor, La Presse Canadienne

Forces armées canadiennes: 16 militaires se sont suicidés en 2020

Les nouveaux chiffres portent néanmoins le nombre total de militaires canadiens qui se sont suicidés au cours de la dernière décennie à 191. C’est plus que les 158 militaires qui ont été tués alors qu’ils servaient en Afghanistan de 2001 à 2014.

Les Forces armées canadiennes ont indiqué que 16 militaires se sont suicidés l’an dernier.© Fournis par La Presse Canadienne

Cela représente une légère baisse par rapport aux 20 suicides militaires signalés en 2019, le plus grand nombre en cinq ans.

Les nouveaux chiffres portent néanmoins le nombre total de militaires canadiens qui se sont suicidés au cours de la dernière décennie à 191. C’est plus que les 158 militaires qui ont été tués alors qu’ils servaient en Afghanistan de 2001 à 2014.

Les commandants militaires ont exprimé leur inquiétude quant au bien-être mental des militaires, en particulier compte tenu de la pandémie de COVID-19 et d’une baisse du nombre de membres ayant accès à des services de soutien.

Le chef de la défense par intérim, le lieutenant-général Wayne Eyre, a déclaré à La Presse Canadienne la semaine dernière qu’il voyait des «fissures» dans l’armée, y compris du côté des militaires qui ont fait des heures supplémentaires pendant la pandémie.

Une enquête menée auprès de près de 20 000 membres des Forces armées au printemps dernier a également révélé que le tiers des soldats, environ, ont déclaré que leur santé mentale s’était détériorée pendant la pandémie, mais que seulement un sur dix avait reçu une forme de soins.

Les nouveaux chiffres montrent que 14 membres à temps plein de la force régulière et deux réservistes se sont suicidés en 2020. Les chiffres n’ont pas été ventilés selon le sexe.

Le gouvernement fédéral a mis en place une stratégie de prévention du suicide pour le personnel militaire et les anciens combattants en 2017 après qu’une vague de suicides au cours des dernières années de la guerre en Afghanistan a mis en lumière le problème.

La stratégie promettait d’améliorer les services et le soutien offerts aux militaires et aux anciens combattants dans l’espoir d’accroître la sensibilisation et de réduire le nombre de suicides dans les deux populations.

Cela comprenait l’ajout de personnel médical, la formation du personnel sur la façon de réagir si quelqu’un montre des signes avant-coureurs de suicide et l’introduction de nouvelles mesures pour faciliter la transition vers la vie civile pour ceux qui quittent les Forces.

Mais bien que des dizaines d’initiatives associées à la stratégie aient été mises en œuvre, un certain nombre sont toujours en cours d’élaboration.

Le lieutenant-général Steve Whelan, qui a récemment pris la relève en tant qu’officier supérieur des ressources humaines de l’armée, espérait que le travail entrepris dans le cadre de la stratégie avait eu un impact, même s’il ne pouvait pas être correctement mesuré.

«Peut-être que sans la stratégie de prévention du suicide, il y en aurait eu plus, mais nous ne le saurons jamais», a déclaré M. Whelan en entrevue. «Ce qui se passe avec la prévention du suicide, c’est que vous ne savez jamais combien de suicides ont pu être évités grâce à la stratégie.»

Pendant des années, les Forces armées canadiennes ont résisté aux suggestions voulant que les militaires soient plus à risque de suicide que le grand public, mais elles ont inversé la tendance après qu’une étude historique d’Anciens Combattants Canada a suggéré que c’était vrai, en 2017.

La Presse Canadienne

Attaque à la camionnette-bélier de London : Trudeau dénonce une « attaque terroriste motivée par la haine »

Une « attaque terroriste motivée par la haine survenue au cœur de l’une de nos communautés » : le premier ministre canadien a vivement dénoncé aux Communes l’attaque à la camionnette-bélier de London, survenue dimanche, au cours de laquelle l’assaillant a fauché quatre membres d’une même famille musulmane avec son véhicule.

Une « attaque terroriste motivée par la haine survenue au cœur de l’une de nos communautés » : le premier ministre canadien a vivement dénoncé aux Communes l’attaque à la camionnette-bélier de London, survenue dimanche, au cours de laquelle l’assaillant a fauché quatre membres d’une même famille musulmane avec son véhicule.

Pour le premier ministre, les Canadiens doivent « rejeter le racisme et la terreur ».© Sean Kilpatrick/La Presse canadienne Pour le premier ministre, les Canadiens doivent « rejeter le racisme et la terreur ».

Justin Trudeau a affirmé que cet acte islamophobe n’est pas un cas isolé».

Il a en effet rappelé que la communauté musulmane a été la cible d’une série d’agressions et d’attaques, parfois meurtrières, au cours des dernières années, notamment l’attaque de la mosquée de Québec en 2017.

Le premier ministre a aussi appelé les Canadiens à rejeter le racisme et la terreur».

Au cours d’un point de presse tenu immédiatement après son allocution en Chambre, mardi, M. Trudeau a rappelé que son gouvernement luttait déjà contre l’extrémisme et la haine, notamment en ayant placé le groupe d’extrême droite Proud Boys sur la liste des organisations terroristes.

Nous allons continuer d’agir pour combattre la violence sous toutes ses formes», a-t-il martelé.

Le premier ministre a aussi indiqué avoir constaté une montée très forte de l’intolérance, du racisme et de la discrimination».

Toujours selon le chef du gouvernement, il y a une liberté d’expression, mais pas de liberté de haïr».

Les Communes solidaires

Plus tôt, en avant-midi, les chefs des partis d’opposition ont eux aussi prononcé des allocutions pour appeler à la solidarité et à la lutte contre les groupes d’extrême droite dont l’idéologie encourage à commettre des actes haineux.

Les services de police ont mis en garde contre une hausse importante du nombre de crimes haineux, de l’extrémisme violent, de l’islamophobie et d’autres signes d’intolérance», a ainsi souligné le chef conservateur Erin O’Toole.

Ce dernier a d’ailleurs soutenu que l’enfant de neuf ans qui a survécu à l’attaque de dimanche a droit à un Canada où il peut aller à la mosquée et ne pas craindre pour sa sécurité».Le chef conservateur s'est lui aussi exprimé aux Communes à propos de l'attaque de London.© Sean Kilpatrick/La Presse canadienne Le chef conservateur s’est lui aussi exprimé aux Communes à propos de l’attaque de London.

De son côté, le chef bloquiste Yves-François Blanchet a déclaré que la tragédie de London nous forçait à réfléchir sur la façon d’en finir avec la violence, en finir avec la peur de l’autre et celle de la différence».

Mais ce n’est pas le temps de parler de solutions. C’est le temps de commémorer. […] Je ne peux pas imaginer la douleur de cet enfant [qui a survécu], la douleur qui l’attend. Il aura besoin de beaucoup d’amour.»

Et peut-être que l’amour est la seule bonne réponse à la haine», a ajouté M. Blanchet.

Quant au chef néo-démocrate Jagmeet Singh, celui-ci a appelé la population à prendre en compte la réalité : Certaines personnes ont dit que ce n’était pas leur Canada. […] Mais la réalité, c’est que c’est notre Canada. Notre Canada est un endroit où 215 enfants ont été trouvés morts dans des tombes non identifiées», a-t-il déclaré, évoquant la récente découverte des dépouilles de jeunes Autochtones sur le site d’un ancien pensionnat, en Colombie-Britannique.

Notre Canada est un endroit où vous ne pouvez pas marcher sur la rue si vous portez le hijab, parce que vous serez tué», a-t-il poursuivi.

Radio Canada

COVID-19/Canada : 525 nouveaux cas et 15 morts en Ontario

La province recense son plus faible nombre de nouveaux cas de coronavirus en un jour depuis le 27 septembre.

La province recense son plus faible nombre de nouveaux cas de coronavirus en un jour depuis le 27 septembre.

Des travailleurs assemblent un muret de protection en prévision de la réouverture des terrasses à Toronto.
© Frank Gunn/La Presse canadienne Des travailleurs assemblent un muret de protection en prévision de la réouverture des terrasses à Toronto.

Santé publique Ontario confirme 525 nouvelles infections et 15 morts de plus.

Il y a 114 cas à Toronto, 95 dans la région de Peel, 51 dans la région de Waterloo, 40 dans la région de Durham et 34 dans la région de York.

Il y a 2 hospitalisations de plus, pour un total de 547.

En revanche, le nombre de patients aux soins intensifs diminue à 497 (-13).

Il y a 941 nouvelles guérisons. Le nombre de cas actifs est de 7937 (-431).

Vaccination

Un peu plus de 116 800 doses des vaccins contre la COVID-19 ont été administrées dimanche.

Depuis 8 h lundi, des milliers d’Ontariens de plus sont admissibles à prendre rendez-vous pour leur deuxième dose.

Dépistage

Moins de 15 200 tests de dépistage ont été effectués au cours des dernières 24 heures.

Les laboratoires affiliés à la province peuvent analyser 70 000 échantillons par jour. Toutefois, le bilan des tests est souvent plus faible le lundi, à la suite d’une baisse durant le week-end.

 CBC/Radio-Canada