Canada : le pape François exprime sa « douleur » après la découverte des restes de 215 enfants enfouis sur le site d’un ancien pensionnat dirigé par l’Église catholique

Après la découverte des restes de 215 enfants enfouis sur le site d’un ancien pensionnat dirigé par l’Église catholique, et créé pour assimiler les peuples autochtones à la société dominante, le pape François a exprimé sa « douleur », dimanche, sans pour autant s’excuser malgré les multiples appels allant en ce sens.

Après la découverte des restes de 215 enfants enfouis sur le site d’un ancien pensionnat dirigé par l’Église catholique, et créé pour assimiler les peuples autochtones à la société dominante, le pape François a exprimé sa « douleur », dimanche, sans pour autant s’excuser malgré les multiples appels allant en ce sens.

Le pape François a exprimé sa « douleur », dimanche 6 juin, concernant la découverte au Canada des restes de 215 enfants autochtones sur le site d’un ex-pensionnat géré par l’Église catholique, sans aller jusqu’à s’excuser malgré de multiples appels en ce sens.

« Je suis avec douleur les nouvelles arrivant du Canada à propos de la découverte choquante des restes de 215 enfants » en Colombie britannique (Ouest), a déclaré le pape à l’issue de la traditionnelle prière dominicale de l’Angélus sur la place Saint-Pierre.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait déploré, vendredi, le refus du pape et de l’Église catholique de reconnaître leur « responsabilité » et leur « part de culpabilité » dans la gestion des pensionnats autochtones au Canada.

Il avait appelé les catholiques canadiens à parler avec leurs prêtres et évêques pour faire « passer le message qu’il est temps que l’Église catholique reconnaisse sa responsabilité, sa part de culpabilité et, surtout, qu'(elle) soit là pour qu’on connaisse la vérité ».

Pas d’excuses

Dimanche, le pape n’est pas allé jusque-là et a simplement déclaré : « Je m’unis aux évêques canadiens et à toute l’Église catholique au Canada pour exprimer ma solidarité au peuple canadien traumatisé par cette nouvelle choquante ».

« La triste découverte augmente ultérieurement la conscience des douleurs et des souffrances du passé. Que les autorités politiques et religieuses du Canada continuent à collaborer avec détermination pour faire la lumière sur cette triste affaire et s’engagent humblement sur un chemin de réconciliation et de guérison », a-t-il poursuivi.

Un mémorial a été dressé en l'honneur des 215 enfants dont les restes ont été découverts enterrés sur le site d'un ex-pensionnat géré par l'Église catholique, à Kamloops, le 5 juin 2021.
© Cole Burston, AFP Un mémorial a été dressé en l’honneur des 215 enfants dont les restes ont été découverts enterrés sur le site d’un ex-pensionnat géré par l’Église catholique, à Kamloops, le 5 juin 2021.

« Ces moments difficiles représentent un fort rappel pour nous tous à nous éloigner du modèle colonisateur et aussi des colonisations idéologiques d’aujourd’hui, et à marcher côte à côte dans le dialogue, le respect réciproque et la reconnaissance des droits et des valeurs culturelles de tous les fils et filles du Canada », a-t-il dit, avant d’appeler les pèlerins présents place Saint-Pierre à une prière silencieuse pour les victimes et leurs familles.

Les appels de groupes autochtones à des excuses du pape se sont multipliés ces derniers jours après la localisation des dépouilles d’écoliers la semaine dernière dans l’ancien pensionnat de Kamloops, dirigé par l’Église catholique de 1890 à 1969.

« Génocide culturel »

Quelque 150 000 enfants amérindiens, métis et inuits ont été enrôlés de force dans 139 pensionnats semblables à travers le pays, où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture. En 2015, une commission nationale d’enquête avait qualifié ce système de « génocide culturel ».

La Conférence des évêques catholiques du Canada avait estimé lundi que la découverte des dépouilles était « bouleversante » et fait part de sa « profonde tristesse », mais sans présenter d’excuses formelles.

Mardi, le ministre canadien des Services aux autochtones, Marc Miller, avait jugé « honteuse » l’absence d’excuses du pape et de l’Église catholique. 

Quelques heures après les déclarations du ministre, l’archevêque de Vancouver Michael Miller avait présenté ses « sincères excuses et profondes condoléances aux familles ». « L’Église a incontestablement eu tort de mettre en œuvre une politique gouvernementale colonialiste qui a été dévastatrice pour les enfants, les familles et les communautés », avait-il jugé.

Avec AFP/France 24

Pensionnats autochtones au Canada : Trudeau appelle l’Eglise catholique à reconnaître sa «responsabilité»

Au total, quelque 150 000 enfants amérindiens, métis, et inuits ont été enrôlés de force par l’Église catholique dans 139 pensionnats au Canada où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue afin de pouvoir les mettre au pas de la culture dominante entre la fin du XIXe siècle et jusque dans les années 1990. En 2015, une commission nationale d’enquête dans le pays avait qualifié ce système de « génocide culturel. »

La découverte des restes de 215 enfants autochtones sur le site d’un ancien pensionnat à Kamloops, en Colombie-Britannique, continue de bouleverser le Canada.

Au total, quelque 150 000 enfants amérindiens, métis, et inuits ont été enrôlés de force par l’Église catholique dans 139 pensionnats au Canada où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue afin de pouvoir les mettre au pas de la culture dominante entre la fin du XIXe siècle et jusque dans les années 1990. En 2015, une commission nationale d’enquête dans le pays avait qualifié ce système de « génocide culturel. »

Quelque 150 000 enfants amérindiens, métis, et inuits ont été enrôlés de force par l’Église catholique dans 139 pensionnats au Canada entre la fin du XIXe siècle et jusque dans les années 1990. AFP/Cole Burston
© COLE BURSTON Quelque 150 000 enfants amérindiens, métis, et inuits ont été enrôlés de force par l’Église catholique dans 139 pensionnats au Canada entre la fin du XIXe siècle et jusque dans les années 1990. AFP/Cole Burston

Après la découverte des restes des enfants, le Premier ministre Justin Trudeau avait exprimé l’émotion de tout le pays. « L’héritage tragique des pensionnats est encore présent aujourd’hui et notre gouvernement va continuer d’être là pour soutenir, avec des actions concrètes, les survivants, leurs familles et leurs communautés partout au pays. »

Il avait annoncé que gouvernement allait financer la recherche et l’exhumation de restes sur d’autres sites d’anciens pensionnats et s’était dit favorable à un débat d’urgence à la Chambre des communes, répondant à l’appel lancé quelques heures plus tôt par Jagmeet Singh, le chef du Nouveau parti démocrate (NPD, gauche).

Appels de groupes autochtones à des excuses du pape

Justin Trudeau vient aussi de déplorer le refus du pape et de l’Église catholique de reconnaître leur « responsabilité » et leur « part de culpabilité » dans la gestion des pensionnats autochtones au Canada. Il a appelé les catholiques canadiens à parler avec leurs prêtres et évêques pour faire « passer le message qu’il est temps que l’Église catholique reconnaisse sa responsabilité, sa part de culpabilité et, surtout, qu’(elle) soit là pour qu’on connaisse la vérité. »

Les appels de groupes autochtones à des excuses du pape se sont multipliés ces derniers jours. Interrogé pour savoir pourquoi il ne faisait pas pression sur l’Église catholique pour notamment qu’elle rende publics des documents sur ces pensionnats, Justin Trudeau a rappelé qu’il était déjà intervenu sur cette question auprès du pape.

« Quand je suis allé au Vatican il y a quelques années, j’ai demandé directement au pape François d’être là pour aider les gens à guérir, pour reconnaître le rôle que l’Église catholique a eu dans cette tragédie », a-t-il expliqué. Mais le pape avait alors refusé de présenter des excuses personnelles au nom de l’Église catholique canadienne.

Justin Trudeau a ajouté que son gouvernement était prêt, au besoin, à prendre des « mesures plus fortes », y compris éventuellement juridiques, pour forcer l’Église à restituer des documents exigés par les familles des victimes.

Le Parisien

Canada: les douloureux souvenirs d’une survivante des pensionnats autochtones

« Beaucoup de nos enfants sont morts », se souvient avec émotion Evelyn Camille, internée de force dans les années 1940 dans l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops, où ont été découverts les restes de 215 enfants.

« Beaucoup de nos enfants sont morts », se souvient avec émotion Evelyn Camille, internée de force dans les années 1940 dans l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops, où ont été découverts les restes de 215 enfants.

Pour essayer de panser ces plaies toujours douloureuses, cette « aînée » de 82 ans a contribué à créer une école mettant en avant la culture et la langue de sa communauté, que voulaient précisément nier ces pensionnats.

Evelyn Camille est membre des Tk’emlups te Secwépemc, communauté autochtone de l’ouest du Canada. Née en 1939, elle a été séparée de sa famille puis internée au pensionnat autochtone de Kamloops, loin de sa communauté.

« J’ai été ici pendant 10 ans », raconte-t-elle à l’AFP en pointant du doigt la façade de briques rouges baignée de lumière orange le soir, venue comme d’autres habitants honorer les enfants disparus.Evelyn Camille pose près d'un mémorial improvisé, le 4 juin 2021© Cole Burston Evelyn Camille pose près d’un mémorial improvisé, le 4 juin 2021

« Ils sont venus nous chercher dans nos réserves et nous ont amenés ici dans des gros camions de bétail », se remémore-t-elle, avant d’avouer, la gorge serrée, qu’elle n’aime pas parler de la vie au pensionnat car elle y a subi des sévices « physiques, mentaux et spirituels ».

« Beaucoup d’enfants ont tenté de s’enfuir d’ici. Beaucoup ne sont jamais rentrés chez eux », explique-t-elle, une ombre passant sur son visage. « Tant de ces morts n’ont jamais été prises en compte. »

Une semaine plus tôt, la cheffe de sa communauté avait annoncé la découverte, à l’aide d’un géo-radar, des dépouilles de 215 enfants à proximité du pensionnat. Depuis, Evelyn Camille vient régulièrement s’asseoir auprès des siens pour se recueillir, échanger et se consoler devant le mémorial installé face à l’ancien pensionnat.Des personnes de la Mosakahiken Cree Nation s'enlacent en face du mémorial improvisé à Kamloops, le 4 juin 2021© Cole Burston Des personnes de la Mosakahiken Cree Nation s’enlacent en face du mémorial improvisé à Kamloops, le 4 juin 2021

« Cette découverte met en lumière la façon dont nous étions traités. Beaucoup de nos enfants sont morts », souffle Evelyn, au bord des larmes. Sa communauté soupçonnait depuis longtemps que ces dépouilles d’élèves disparus se trouvaient près du pensionnat.

Cette confirmation a rouvert des blessures qui n’avaient jamais été refermées et a généré une onde de choc au Canada, ravivant les discussions autour du sujet souvent tabou de ces pensionnats autochtones.

« Il n’y a jamais vraiment de deuil. La douleur est trop profondément enfouie dans nos coeurs, dans nos esprits, dans nos corps, la douleur est trop profonde. Chaque petite chose rouvrira ces blessures mais nous apprenons à nous y faire. »

– « Ils peuvent enfin rentrer chez eux » –

Accueillant jusqu’à 500 élèves, le pensionnat de Kamloops a été le plus gros du Canada, accueillant des enfants issus des nombreux peuples autochtones vivant dans la région.

Créé en 1890 et géré par l’église catholique puis par le gouvernement fédéral, il a fermé ses portes en 1978. D’autres pensionnats, environ 140 au total, ont perduré jusqu’à la fin du 20e siècle.

Il est estimé que 150.000 enfants ont été internés par l’église et le gouvernement canadien. En les isolant de leur culture, ces établissements avaient pour but de « civiliser » les autochtones en leur inculquant des valeurs européennes à travers une éducation religieuse stricte et des travaux manuels pénibles.Fleurs et objets composant le mémorial improvisé, à Kamloops, le 4 juin 2021© Cole Burston Fleurs et objets composant le mémorial improvisé, à Kamloops, le 4 juin 2021

Beaucoup y ont subi des sévices physiques et sexuels, et des milliers d’entre eux sont morts ou ont disparu, selon le rapport de la Commission vérité et réconciliation publié en 2015.

Mal nourris, mal chauffés, mal soignés: les enfants autochtones mouraient souvent de maladies, notamment de la tuberculose, ou en tentant de s’enfuir des pensionnats, mais les archives sont la plupart du temps incomplètes ou manquantes.

Suite à son expérience traumatisante, Evelyn Camille a aidé à construire à proximité l’école Sk’elep, afin de faire perdurer malgré tout les traditions de son peuple, tout en se reconstruisant elle-même.

« J’ai aidé à construire cette école car je me suis dit: +Ça ne doit plus jamais arriver, à aucun de nos enfants. Nous devons construire notre propre école où les enfants connaîtront leur culture, leur langue et leurs traditions+ », raconte cette mère de trois filles, qui y enseigne principalement à des enfants de 5 à 6 ans.

« J’espère que j’y travaillerai encore longtemps », s’exclame-t-elle, un large sourire éclairant son visage.

Après la fermeture du pensionnat, elle a aidé des enfants placés en famille d’accueil car leurs parents, désespérés de les voir internés, avaient sombré dans l’alcool.

Le vent se lève sur le mémorial improvisé devant le pensionnat, qui grandit de jour en jour au gré des offrandes apportées par des personnes parfois venues de loin. Jouets et petites chaussures côtoient fleurs et messages de soutien déposés toute la journée au son des chants traditionnels et des tambours.

Après avoir consolé des membres de sa communauté rassemblés devant le mémorial, Evelyn ferme les yeux et entonne un chant censé accompagner les esprits des enfants finalement retrouvés après avoir été enfouis pendant des décennies.

« Ces enfants ont erré ici pendant trop longtemps. Maintenant, ils peuvent enfin rentrer chez eux. »

AFP

Pensionnats autochtones : le Canada secoué par une macabre découverte

« On ne peut pas fermer les yeux ». Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a reconnu mardi la « faute du Canada », une semaine après la découverte des restes de 215 enfants autochtones sur le site d’un ancien pensionnat en Colombie-Britannique, à Kamloops. Chaque jour depuis cette découverte macabre ayant choqué le pays, des habitants se rendent à un mémorial qui y a été érigé pour y déposer messages de soutien, jouets et chaussures d’enfant.

La découverte des restes de 215 enfants autochtones sur le site d’un ancien pensionnat en Colombie-Britannique a choqué le pays. Et ravivé un douloureux débat.

« On ne peut pas fermer les yeux ». Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a reconnu mardi la « faute du Canada », une semaine après la découverte des restes de 215 enfants autochtones sur le site d’un ancien pensionnat en Colombie-Britannique, à Kamloops. Chaque jour depuis cette découverte macabre ayant choqué le pays, des habitants se rendent à un mémorial qui y a été érigé pour y déposer messages de soutien, jouets et chaussures d’enfant.

Un débat au Parlement

Mardi en fin de matinée, le chef du gouvernement a lui-même déposé un bouquet de fleurs et posé un genou au sol, masque sur le visage, avant de participer dans la soirée à un débat de plusieurs heures organisé à la Chambre des communes. « Ces petites chaussures n’auraient pas dû être là », a-t-il commenté en référence au mémorial visité le matin même. « Aujourd’hui, certains des enfants retrouvés à Kamloops – et ceux qu’il reste à découvrir ailleurs dans le pays – auraient pu devenir grands-parents ou arrière-grands-parents », a-t-il poursuivi. « Ils ne le sont pas devenus. Et c’est de la faute du Canada ».

Des chaussures et des jouets pour enfants sont placés sur le mémorial érigé sur la colline du Parlement à Ottawa, au Canada, le 1er juin 2021.
© DAVE CHAN / AFP Des chaussures et des jouets pour enfants sont placés sur le mémorial érigé sur la colline du Parlement à Ottawa, au Canada, le 1er juin 2021.

« Notre pays a manqué à son devoir envers les centaines d’enfants enterrés près d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops », a martelé Justin Trudeau, faisant écho à la vague d’émotion et d’indignation qui a submergé le Canada depuis la macabre découverte en fin de semaine dernière. « On ne peut pas fermer les yeux et faire comme si de rien n’était », a ajouté celui qui avait déjà promis la veille des « actions concrètes » en faveur des communautés autochtones après ce drame. Il n’avait toutefois pas précisé quelles pourraient être ces mesures.

Le chef national de l’Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, a de son côté appelé Ottawa à « aider les communautés à retrouver nos enfants perdus », tandis que se sont multipliés ces derniers jours les appels à fouiller les autres anciens pensionnats dans le reste du pays. Ironie du calendrier, ce débat au Parlement a été organisé au premier jour du « mois national de l’histoire autochtone ».

L’Eglise critiquée

La tristesse se mêle à la colère. L’absence d’excuses du pape et de l’Eglise catholique pour le rôle de cette dernière dans la gestion des pensionnats autochtones au Canada est « honteuse », a jugé mardi Marc Miller, le ministre canadien des Services aux autochtones, alors que les appels de groupes autochtones à des excuses du pape se sont multipliés ces derniers jours.

« Il y a une responsabilité qui repose directement sur les épaules de la Conférence des évêques catholiques du Canada » (CECC), a-t-il ajouté. Cette dernière a estimé lundi que la découverte de Kamloops était « bouleversante » et fait part de sa « profonde tristesse ». Mais quelques heures après les déclarations du ministre, l’archevêque de Vancouver Michael Miller a présenté ses « excuses » sur les réseaux sociaux.

« A la lumière de la révélation bouleversante (de la découverte) des restes de 215 enfants de l’ancien pensionnat indien de Kamloops, je vous écris pour présenter mes sincères excuses et profondes condoléances aux familles et aux communautés qui ont été dévastées par cette terrible nouvelle », a déclaré Mgr Miller dans un communiqué.

Il s’est engagé à « faire preuve d’une transparence totale » en rendant accessibles les archives et dossiers de l’archidiocèse concernant tous les pensionnats. « L’Eglise a incontestablement eu tort de mettre en oeuvre une politique gouvernementale colonialiste qui a été dévastatrice pour les enfants, les familles et les communautés », a-t-il aussi jugé.

En 2018, les députés canadiens ont adopté une motion pour demander au pape des excuses personnelles au nom de l’Eglise catholique canadienne après s’être heurtés à un premier refus du pape François, qui avait suscité la déception du Premier ministre Justin Trudeau. En 2009, le pape Benoît XVI avait exprimé ses regrets pour les abus dont ont été victimes les enfants autochtones canadiens – indiens, métis et inuits – de la part de l’Eglise catholique, dénonçant la conduite « déplorable » de certains membres du clergé.

« Génocide culturel »

Depuis dimanche, le pays a mis ses drapeaux officiels en berne, et des cérémonies en mémoire des jeunes victimes ont eu lieu dans plusieurs régions du pays. Le pensionnat, situé sur le territoire de la communauté autochtone de Tk’emlúps te Secwépemc, à quelques centaines de kilomètres de la métropole de Vancouver, sur la côte Pacifique, a été le plus gros pensionnat autochtone au Canada. Il a accueilli jusqu’à 500 élèves dans les années 1950.

Créé en 1890 et géré par l’Église catholique puis par le gouvernement fédéral, il a fermé ses portes en 1977. D’autres pensionnats, près de 140 au total, ont perduré jusqu’à la fin du XXe siècle aux quatre coins du Canada. L’église et le gouvernement canadien, assurant vouloir « civiliser » les enfants autochtones en leur inculquant les valeurs occidentales, les retiraient de leur communauté et les plaçaient dans ces pensionnats où nombre d’entre eux ont subi des sévices physiques et sexuels. Des milliers d’entre eux sont morts ou ont disparu, selon le rapport d’une commission d’enquête.

La découverte de ces corps d’enfants a ravivé la colère des communautés autochtones, malgré les tentatives des gouvernements canadiens successifs de se réconcilier avec eux. Au total, quelque 150 000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans 139 pensionnats à travers le pays, où ils ont été coupés de leur famille, de leur langue et de leur culture. En 2015, une commission nationale d’enquête a qualifié ce système de « génocide culturel ».

L’Express

Autre cas de thrombose lié à AstraZeneca au Québec: le ministère réévalue le risque

Dans un communiqué, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a précisé que ce neuvième cas de thrombose avec thrombocytopénie (TIPIV) est survenu après l’administration d’une première dose. 

Le gouvernement du Québec a signalé mardi un neuvième cas de thrombose lié au vaccin Oxford-AstraZeneca contre la COVID-19. © Fournis par La Presse Canadienne

Dans un communiqué, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a précisé que ce neuvième cas de thrombose avec thrombocytopénie (TIPIV) est survenu après l’administration d’une première dose. 

Selon le ministère, la personne en question a été prise en charge par le réseau de la santé et «récupère présentement à son domicile et l’évolution de son état de santé est favorable». 

Risque plus élevé que prévu 

Selon les données du MSSS, les cas de thrombose reliés au vaccin AstraZeneca demeurent rares. 

Alors qu’il y a une dizaine de jours, le MSSS considérait qu’une thrombose survenait environ à chaque 100 000 premières doses administrées, le ministère indique désormais que cette complication survient environ 1 fois sur 50 000 vaccins administrés lors de la première dose.  

Lors de la seconde dose selon le MSSS, «le risque est beaucoup plus faible, de l’ordre d’un cas sur 600 000». 

Il y a une semaine, le ministère considérait que le risque lors de la seconde dose était de l’ordre «d’un cas sur un million». 

Le MSSS invite les personnes qui ont reçu ce vaccin à consulter rapidement un médecin ou Info-Santé si, dans les 4 à 20 jours suivant la vaccination, les symptômes suivants se manifestent: un essoufflement, de la douleur à la poitrine, une enflure des jambes ou une douleur au ventre, un mal de tête important ou qui dure depuis quelques jours, une vision floue ou des bleus sur la peau.

Stéphane Blais, La Presse Canadienne

Covid/Canada: Les écoles en Ontario ne rouvriront pas avant septembre, annonce Doug Ford

L’apprentissage en ligne avait été décrété en Ontario à la mi-avril, au milieu d’une troisième vague particulièrement sévère. Les bilans se sont améliorés depuis et le gouvernement a récemment dévoilé un plan de déconfinement qui devrait entrer en vigueur à la mi-juin, mais les écoles n’en faisaient pas partie.

Les écoles de l’Ontario ne rouvriront pas pour l’apprentissage en personne avant septembre prochain.© Fournis par La Presse Canadienne

L’apprentissage en ligne avait été décrété en Ontario à la mi-avril, au milieu d’une troisième vague particulièrement sévère. Les bilans se sont améliorés depuis et le gouvernement a récemment dévoilé un plan de déconfinement qui devrait entrer en vigueur à la mi-juin, mais les écoles n’en faisaient pas partie.

Plusieurs réclamaient que les écoles rouvrent pendant le dernier mois de l’année scolaire. Le médecin hygiéniste en chef de la province et la grande majorité de ses collègues régionaux et d’autres experts estimaient que les élèves devraient retourner en classe, pour leur bien-être. Indécis, le premier ministre, Doug Ford, avait demandé conseil la semaine dernière et il a passé les derniers jours à y réfléchir. Il a finalement annoncé mercredi que les écoles ne rouvriraient pas pour le dernier mois de l’année scolaire.

L’Ontario signalait mercredi 733 nouveaux cas de COVID-19 et 25 autres décès liés au virus. Des 733 nouveaux cas signalés mercredi, 173 étaient recensés à Toronto, 134 dans sa banlieue de Peel et 69 dans celle de York, ainsi que 66 à Hamilton. Ces données sont basées sur près de 31 800 tests effectués. Le ministère de la Santé indique que 708 personnes étaient hospitalisées mercredi, dont 576 aux soins intensifs et 399 sous respirateur.

Le gouvernement précise que 139 901 doses d’un vaccin COVID-19 ont été administrées depuis le rapport de mardi, pour un total jusqu’ici de plus de 9,3 millions.

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L’ordonnance de rester à domicile a été levée mercredi, mais la plupart des autres mesures de santé publique restent en vigueur. L’ordonnance, promulguée en avril, demandait aux Ontariens de ne quitter leur résidence que pour des raisons jugées essentielles, comme l’épicerie, les soins de santé ou l’exercice physique.

Mais d’autres mesures demeurent en vigueur, comme la limite de cinq personnes pour les rassemblements extérieurs et les restrictions sur les commerces et d’autres entreprises. Le gouvernement Ford souhaite commencer à «rouvrir l’économie» plus tard ce mois-ci avec des règles plus souples sur les entreprises et les activités de plein air.

La Presse Canadienne

Canada. Au moins un mort et quatre blessés dans une fusillade près de Toronto

Une fusillade s’est produite dans la commune de Mississauga, en banlieue de Toronto, causant la mort d’au moins une personne. Le suspect n’a pas encore été identifié.

Une fusillade s’est produite dans la commune de Mississauga, en banlieue de Toronto, causant la mort d’au moins une personne. Le suspect n’a pas encore été identifié.

La police de la région de Peel, près de Toronto, a déclaré samedi qu’une personne avait été tuée et que quatre autres avaient été transportées dans des hôpitaux de la région après une fusillade.

Une personne est décédée dans une fusillade survenue en banlieue de Toronto.
© Peel Police Une personne est décédée dans une fusillade survenue en banlieue de Toronto.

La police a déclaré dans un communiqué sur Twitter qu’elle n’avait aucune information sur le ou les suspects.

Les officiers ont indiqué avoir répondu aux appels d’urgence de personnes présentes dans un secteur très commercial et animé de la commune de Mississauga (Ontario). Les témoins faisaient état d’une fusillade dans le quartier de Glen Erin Drive et de The Collegeway, peu avant 19 h 30.

S’adressant aux journalistes arrivés sur la scène, Danny Marttini, porte-parole de la police, a déclaré que les agents avaient découvert cinq victimes souffrant de blessures par balle.

Une personne a été déclarée décédée sur les lieux, tandis que quatre autres victimes ont été dirigées vers différents centres de traumatologie.

Aucun autre détail n’a été fourni.

 Ouest France avec Reuters

L’ex-producteur canadien Gilbert Rozon visé par une nouvelle plainte pour viol

Il s’agit de la troisième plainte du genre en un peu plus d’un mois contre le fondateur du festival « Juste pour Rire ». En décembre, il avait été acquitté dans une autre affaire de viol.

Il s’agit de la troisième plainte du genre en un peu plus d’un mois contre le fondateur du festival « Juste pour Rire ». En décembre, il avait été acquitté dans une autre affaire de viol.

Une artiste poursuit au civil l’ancien magnat de l’humour québécois Gilbert Rozon, qu’elle accuse de l’avoir violée en 1988. Il s’agit de la troisième plainte du genre en un peu plus d’un mois contre le fondateur du festival « Juste pour Rire », ont annoncé vendredi les avocats de cette femme. Rozon, 66 ans, avait été acquitté en décembre dans une autre affaire de viol et d’attentat à la pudeur à la suite d’un procès au pénal.

Gilbert Rozon le 22 juillet 2015.
© Flickr – Creative Commons – Louis Longpré Gilbert Rozon le 22 juillet 2015.

Danie Frenette, qui faisait carrière à l’époque dans le théâtre et le cirque, réclame 2,2 millions de dollars canadiens (1,4 millions d’euros) à l’ex-juré de l’émission La France a un incroyable talent, selon la requête déposée au palais de justice de Montréal.

Elle accuse Gilbert Rozon de l’avoir violée lors d’une fête qu’il avait organisée dans le jardin de sa résidence à Montréal pour célébrer la fin du festival « Juste pour rire », en juillet 1988. « Sous le choc, confuse et paralysée par la honte », la femme n’aurait pas résisté à son agresseur présumé et aurait quitté les lieux immédiatement après les faits.

Elle assure que Gilbert Rozon l’a de nouveau agressée sexuellement à l’automne 1988. « Le viol, les agressions et l’emprise du défendeur sur elle ont eu de graves répercussions sur sa vie, lesquelles se poursuivent encore aujourd’hui », soutiennent les avocats de Danie Frenette, aujourd’hui âgée de 66 ans.

Un collectif regroupant une vingtaine de femmes

Deux autres Québécoises, Lyne Charlebois et Patricia Tulasne, ont récemment poursuivi Rozon au civil pour viol, affirmant elles aussi avoir été violées dans les années 1980 et 1990. »J’ai donné le mandat à mes avocats de prendre les mesures qu’ils jugeront appropriées afin d’assurer ma défense », avait déclaré Gilbert Rozon après la plainte de Lyne Charlebois.

Lyne Charlebois, Patricia Tulasne et Danie Frenette ont participé à la création d’un collectif regroupant une vingtaine de femmes présumées victimes de l’ancien producteur entre 1982 et 2016. Ce groupe avait entrepris une action en nom collectif contre Gilbert Rozon, rejetée par la justice canadienne.

Ciblé par des accusations d’agressions sexuelles dès octobre 2017, en plein mouvement #MeToo, Gilbert Rozon a depuis quitté ses fonctions à la tête du groupe « Juste pour rire ».

BFM TV

Québec/Covid 19: levée du couvre-feu instauré le 9 janvier et assouplissements en vigueur

Pour la première fois en plus de quatre mois et demi, vendredi soir, le Québec ne sera plus soumis à un couvre-feu.

Pour la première fois en plus de quatre mois et demi, vendredi soir, le Québec ne sera plus soumis à un couvre-feu.

La mesure exceptionnelle avait été mise en place par le gouvernement du Québec le 9 janvier afin de restreindre les contacts entre les personnes pour réduire les risques de transmission du coronavirus.  

Québec/Covid 19: levée du couvre-feu instauré le 9 janvier et assouplissements en vigueur

Le couvre-feu, d’abord instauré de 20h00 à 5h00 le lendemain, est plus tard entré en vigueur à 21h30 avant d’être provisoirement ramené à 20h00 dans certaines régions soumises à de fortes éclosions. Les contrevenants pouvaient écoper d’amendes de plus de 1000 $.  

C’est aussi à compter de ce vendredi qu’à l’extérieur, les rassemblements seront autorisés dans les cours arrière pour un maximum de huit personnes.   

Les terrasses des restaurants peuvent aussi recommencer à admettre des clients partout au Québec. 

Les organisateurs d’événements dans les stades sont aussi en droit d’accueillir 2500 personnes réparties en groupes de 250 spectateurs. Cela signifie que le sixième match de la série éliminatoire de la Ligue nationale de hockey (LNH) entre les Maple Leafs de Toronto et le Canadien pourra être joué devant des spectateurs, samedi soir, à Montréal.  

D’autre assouplissements entreront en vigueur, mais à compter de lundi prochain seulement. Ce jour-là, la plupart des régions situées en zone rouge passeront à l’orange, notamment celles de Québec, de la Montérégie, des Laurentides, de Lanaudière et de l’Outaouais. En Estrie, la région passera à l’orange elle aussi, sauf la sous-région du Granit, autour de Lac-Mégantic.   

Cela signifie que les salles à manger des restaurants pourront accueillir des clients, tout comme les salles d’entraînement. Les élèves de niveau secondaire trois, quatre et cinq pourront retourner en classe à temps plein.   

À Montréal et Laval, cependant, les citoyens devront patienter un peu car ces villes demeureront en zone rouge jusqu’au 7 juin; la couleur orange se répandra alors à travers tout le Québec.   

Tous ces assouplissements entrent graduellement en vigueur alors que le nombre de personnes hospitalisées à cause de la COVID-19 au Québec atteint depuis quelque temps ses niveaux les plus faibles en plus de six mois.

La Presse Canadienne

Vaccination: le Canada franchit le cap des 20 millions de doses administrées

Les provinces ont administré 487 993 nouvelles doses de vaccins contre la COVID-19 pour un total de 20 328 984 doses jusqu’ici. Le taux de doses administrées est maintenant de 53,64%.

Les provinces ont administré 487 993 nouvelles doses de vaccins contre la COVID-19 pour un total de 20 328 984 doses jusqu’ici. Le taux de doses administrées est maintenant de 53,64%.

Les données présentées dans cet article ont été mises à jour le vendredi 21 mais 2021, à 22 h 30 (HNE). Par ailleurs, 410 670  nouvelles doses ont été livrées aux provinces et territoires, pour un total de 23 343 094 doses livrées à ce jour.

Les provinces et territoires ont utilisé 87,09% de leur stock de vaccins disponibles.

Le Québec a administré 110 513 nouvelles doses, pour un total de 4 747 192 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 55,48%.

Par ailleurs, 410 670 nouveaux vaccins ont été livrés au Québec, pour un total de 5 595 489 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 65% de sa population. La province a utilisé 84,84% de son approvisionnement en vaccins.

L’Ontario a administré 158 524 nouvelles doses, pour un total de 7 735 148 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 52,66%.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Ontario, pour un total de 8 885 735 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 60% de sa population et a utilisé 87,05% de son approvisionnement en vaccins.

Notons que Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et les territoires ne publient généralement pas de rapport quotidien.

Le Nouveau-Brunswick a administré 61 582 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 399 709 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 51,24%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré au Nouveau-Brunswick, pour un total de 470 385 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 60% de sa population.

La province a utilisé 84,97% de son approvisionnement en vaccins.

Terre-Neuve-et-Labrador a administré 35 460 nouvelles doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 260 919 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 49,83%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à Terre-Neuve-et-Labrador, pour un total de 316 090 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 60% de sa population.

La province a utilisé 82,55% de son approvisionnement en vaccins.

L’Île-du-Prince-Édouard a administré 11 059 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 78 817 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 49,69%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Île-du-Prince-Édouard, pour un total de 93 105 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 59% de sa population.

La province a utilisé 84,65% de son approvisionnement en vaccins.

La Nouvelle-Écosse a administré 67 979 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 483 549 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 49,55%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Nouvelle-Écosse, pour un total de 572 200 doses livrées à ce jour. La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 59% de sa population.

La province a utilisé 84,51% de son approvisionnement en vaccins.

Le Manitoba a administré 21 711 nouvelles doses, pour un total de 714 012 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 51,85%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré au Manitoba, pour un total de 833 580 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 61% de sa population.

La province a utilisé 85,66% de son approvisionnement en vaccins.

La Saskatchewan a administré 10 347 nouvelles doses, pour un total de 630 583 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 53,48%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Saskatchewan, pour un total de 720 695 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 61% de sa population.

La province a utilisé 87,5% de son approvisionnement en vaccins.

L’Alberta a administré 89 111 nouvelles doses, pour un total de 2 401 932 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 54,56%.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Alberta, pour un total de 2 588 085 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 59% de sa population.

La province a utilisé 92,81% de son approvisionnement en vaccins.

La Colombie-Britannique a administré 56 660 nouvelles doses, pour un total de 2 744 020 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 53,47%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Colombie-Britannique, pour un total de 3 105 610 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 61% de sa population.

La province a utilisé 88,36% de son approvisionnement en vaccins.

Le Yukon a administré 224 nouvelles doses pour un total de 51 758 doses jusqu’à maintenant. Le territoire a administré des doses à un taux de 124%.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré au Yukon, pour un total de 57 020 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 140 % de sa population.

Le territoire a utilisé 90,77% de son approvisionnement en vaccins.

Les Territoires du Nord-Ouest n’ont administré aucune nouvelle dose de vaccin, pour un total de 51 320 doses jusqu’à maintenant.

Le territoire a administré des doses à un taux de 113,7%.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré aux Territoires du Nord-Ouest, pour un total de 60 000 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 130 % de sa population.

Le territoire a utilisé 85,53% de son approvisionnement en vaccins.

Le Nunavut n’a administré aucune nouvelle dose, pour un total de 30 025 doses jusqu’à maintenant. Le territoire a administré des doses à un taux de 77,53%.

Aucun nouveau nouveau vaccin n’a été livré au Nunavut, pour un total de 45 100 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 120% de sa population. Le territoire a utilisé 66,57% de son approvisionnement en vaccins.

Ces chiffres sont compilés par le Groupe de travail sur les données ouvertes de la COVID-19, à partir des plus récentes données accessibles au public; ces chiffres pourraient avoir changé depuis.

Par ailleurs, certaines provinces publient un bilan hebdomadaire, alors que d’autres dressent un bilan du jour ou de la veille. Notons aussi que les doses de vaccin administrées ne sont pas équivalentes au nombre de personnes qui ont été vaccinées, car les vaccins approuvés jusqu’ici au Canada nécessitent deux doses par personne. Enfin, les vaccins ne sont actuellement pas administrés aux jeunes de moins de 18 ans et aux personnes qui souffrent de certains problèmes de santé. Dans certains cas, le nombre de doses administrées peut sembler supérieur au nombre de doses distribuées. Cette situation s’explique par le fait que certaines provinces extraient un plus grand nombre de doses par fiole. Ce rapport a été généré automatiquement par le service de données numériques de La Presse Canadienne.

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