Bénin : Azannaï fait un rappel à la hiérarchie militaire et paramilitaire

Le coordonateur national de la Résistance nationale fait un rappel à la hiérarchie militaire et paramilitaire suite aux morts enregistrés dans le département des Collines dans des manifestations contre la prolongation du mandat présidentiel de Patrice Talon. Dans une déclaration en date du 10 avril 2021, Candide Azannaï  a rappelé que l’armée est guidée par le principe de « neutralité  dans les conflits politiques civils ».

Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’Espoir et membre de la Résistance nationale

« La Résistance Nationale condamne cette gouvernance par la terreur et en rend personnellement responsable Patrice TALON tout en rappelant à toute la hiérarchie militaire et paramilitaire instrumentalisée, la neutralité des armes de la République dans les conflits politiques civils ; que jamais celles – ci ne devraient sous aucun prétexte être tournées contre l’expression des droits civils, politiques et sociaux ».

La hiérarchie militaire et paramilitaire appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA

Candide Azannaï : « Si on va aux élections dans des conditions démocratiques, transparentes, Talon ne peut pas franchir la barre des cinq… dix députés »

Le président du parti Restaurer l’Espoir a conditionné l’échec des partis de la mouvance aux règles du jeu. Selon Candide Azannaï, Patrice Talon et son clan se retrouveraient avec un nombre très réduit de députés élus au soir du 28 avril, si le jeu démocratique était libre, ouvert et transparent…

Le président du parti Restaurer l’Espoir est convaincu de l’échec de Patrice Talon et de son clan aux prochaines législatives. Candide Azannaï a prédit la défaite des partis de la mouvance lors d’une sortie médiatique effectuée ce jeudi 21 février 2019 au siège du parti. Toutefois, Candide Azannaï a ajouté un bémol.

Manassé AGBOSSAGA

Le président du parti Restaurer l’Espoir a conditionné l’échec des partis de la mouvance aux règles du jeu. Selon Candide Azannaï, Patrice Talon et son clan se retrouveraient avec un  nombre très réduit de députés élus au soir du 28 avril, si le jeu démocratique était libre, ouvert et transparent.

« Si on  va aux élections dans les manières démocratiques transparentes,  et libres, Patrice Talon et son équipe ne peuvent pas franchir la barre des cinq députés… Ils ne peuvent pas l’avoir…Il suffit que les élections soient transparentes…Ils ne peuvent pas franchir la barre des dix députés», a lancé l’ancien ministre de la Défense.

A en croire Candide Azannaï, la mouvance n’a pas de candidat crédible et capable pour disputer le match des législatives. Par exemple, il est persuadé qu’aucun candidat n’est en mesure de le défier dans la 16è circonscription électorale.

« Ils n’ont pas de candidat. Mitokpè va les plier, moi je viendrai les ramasser… Ils n’ont pas d’effectif,  même Talon ne peut pas descendre. Ils n’ont personne pour faire ce match.  Ils ne peuvent pas.   Je vais les terrasser », a ironisé le concepteur du slogan « Edjin kô nin Tché Ké ».

Candide Azannaï fait alors savoir que c’est face à ce constat, que Patrice Talon, avec la complicité du ministre de l’Intérieur a lancé la machine d’exclusion de Restaurer l’Espoir et de tous les partis de l’Opposition.

« Comme ils savent que le peuple n’est pas avec eux et que si on allait aux élections,  ils auront zéro député, …Talon et les députés du BMP ont   planifié l’exclusion des partis de l’opposition et de toutes les forces de l’opposition », a-t-il fait savoir.

Candide Azannai saisi la balle au panier et précise que l’Opposition n’est pas dans une logique de boycott des législatives du 28 avril 2019. « Nous ne sommes pas dans le boycott. Nous sommes dans l’exclusion », précise t-il.  Voilà qui est clair.

Après la sortie médiatique du ministre de l’Intérieur le 14 février: Atchadé, Azannaï, et Yayi recadrent Lafia

Nourénou Atchadé, Candide Azannaï et Boni Yayi n’ont pas loupé Sacca Lafia. Ils ont, tour à tour, montré les limites du ministre de l’Intérieur, suite à sa sortie médiatique du jeudi 14 février…

Nourénou Atchadé, Candide Azannaï et Boni Yayi n’ont pas loupé Sacca Lafia. Ils ont,  tour à tour,  montré les limites du ministre de l’Intérieur, suite à sa sortie médiatique du jeudi 14 février.

Manassé AGBOSSAGA

La sortie médiatique du ministre de l’Intérieur en date du jeudi 14 février dernier s’est invitée au point de presse des partis de l’Opposition, tenu le lundi dernier. Nourénou Atchadé, Candide Azannai et Boni Yayi ne se sont pas privés de placer un petit commentaire sur quelques pans des interventions du ministre.

Le porte-parole du parti Force cauris pour un Bénin émergent, l’Honorable Nourénou Atchadé a ironisé les propos du ministre où il affichait sa volonté « de ne pas violer à Cotonou, une loi votée à Porto-Novo ».  

«  Le ministre Lafia fait exactement le contraire de ce qu’il a dit. Il a fait exactement le contraire.  La loi que nous avons votée à Porto-Novo est en train d’être violemment violée à Cotonou », a ironisé  Nourénou Atchadé après la projection de quelques interventions du ministre de l’Intérieur.

Pour sa part Candide Azannaï a condamné les propos tenus par le ministre de l’Intérieur.

« La déclaration de Sacca Lafia est extrêmement grave et attentatoire à la loi », s’est offusqué Candide Azannaï. Il a souligné que la période transitoire annoncée par le ministre de l’Intérieur pour permettre aux partis de se conformer à la charte des parts politiques et le certificat de conformité constituent  une violation de la loi pour aider les partis de la mouvance.

Et à Boni Yayi d’enfoncer le clou sous fond d’ironie.

« Je n’ai rien compris. Si je dis,  que j’ai compris quelque chose,  c’est que j’ai menti », a fait savoir l’ancien président de la République.

Le prince de Pèrèrè appréciera ces différents tacles.

Politique: Azannaï assume sa maitrise de la fraude électorale et clarifie

Candide Azannaï ne renie pas ses déclarations relatives à sa maitrise de la fraude électorale. Intervenant à l’occasion d’un échange politique initié par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a réitéré ses propos qui ont fait la polémique. Le président du parti Restaurer l’Espoir a martelé qu’il s’y connait en fraude électorale…

Le président du parti Restaurer l’Espoir est constant. Candide Azannaï assume sa grande maitrise de la fraude électorale. Présent à une rencontre politique ce jeudi 14 février 2019 organisée par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a assumé sa casquette d’expert de la fraude tout en apportant quelques clarifications sur le sujet.

Manassé AGBOSSAGA

Candide Azannaï ne renie pas ses déclarations relatives à  sa maitrise de la fraude électorale. Intervenant à l’occasion d’un échange politique initié par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a réitéré ses propos qui ont fait la polémique. Le président du parti Restaurer l’Espoir a martelé qu’il s’y connait en fraude électorale. « La fraude,  moi je suis expert.  Je le dis », a-t-il martelé.

Toutefois, le président du parti Restaurer l’Espoir a apporté quelques clarifications. Candide Azannaï a révélé ce qui, l’a amené à s’intéresser à la fraude électorale. Et à en croire ses propos, l’échec de Nicéphore Soglo, en 1996 alors qu’il était président de la République et candidat à sa propre succession en est pour beaucoup.   « Tel qu’on a échoué, j’ai dit aux gens,  allons étudier la fraude », révèle t-il.

Candide Azannai fait savoir qu’il était nécessaire après cet épisode d’aller à la racine pour comprendre les mécanismes de la fraude électorale. Et à en croire ses propos, il lui a fallu quatre années pour comprendre dans les moindres détails les mécanismes de fraude.  « J’ai compris comment il est possible de frauder », confie t-il.

L’ancien compagnon de Patrice Talon souligne que c’est ainsi qu’il a installé pour la première fois au Bénin, la brigade anti fraude. « J’ai compris que pour arrêter une fraude, il y a des mécanismes », indique t-il, avant d’ajouter «  Pour faire le bien,  il faut comprendre le mal.  Si vous voulez être ingénieur du bien,  soyez d’abord expert du mal ».

Fidèles lecteurs de Kpakpato Médias, place à vous pour les commentaires.

Tomety, Azannaï, Djènontin, Azatassou, Homéky: Les remarquables personnages en 2017

Encore quelques jours, et l’année 2017 sera conjuguée au passé. Occasion pour votre blog, Kpakpatomédias de revenir sur cinq (5) personnalités qui ont marqué positivement cette année…

Encore quelques jours, et l’année 2017 sera conjuguée au passé. Occasion pour votre blog, Kpakpatomédias de revenir sur cinq (5) personnalités qui ont marqué positivement cette année.

Manassé AGBOSSAGA

1) Simon Narcisse Tomety

Commençons notre revue de personnalités émérites de l’année 2017 par un homme qui n’est pas totalement du sillage politique. Soutien du candidat Pascal Irénée Koupaki lors de la présidentielle de 2016, Simon  Narcisse Tomety, puisque c’est de lui qu’il s’agit a fait preuve d’une constance idéologique,  d’une audace et d’un manque d’intérêt pour le matériel.

Malgré sa proximité avec le ministre d’Etat Koupaki, l’Institutionnaliste des reformes publiques n’a jamais hésité à émettre en public ses réserves  sur la politique du gouvernement de Patrice Talon en termes de Décentralisation.

Désigné Directeur de l’école de la Nouvelle conscience,  Simon  Narcisse Tomety  a démenti l’adage selon lequel les béninois n’ont pas la culture de la démission.  A ce poste, il remet sa démission à Pascal Irénée Koupaki sans toutefois renoncer à ses convictions.

Très accroché aux principes de la « Valeur », de « l’Homme » et au «  Capital »,   l’animateur du ‘‘Café africain des néo philosophes’’ continue son combat pour le changement des mentalités. Très actif sur les réseaux sociaux, Simon Narcisse Tomety ne manque d’ailleurs pas de laisser des messages qui interpellent la conscience des citoyens, des cadres, des gouvernants, …

Les ennemis de la vérité et de la contradiction ont alors décidé de faire de Simon Narcisse Tomèty, un homme à abattre. Loin d’inquiéter l’ancien directeur de l’école de la Nouvelle conscience, les menaces et les attaques des ennemis de la vérité ont semble t-il donner du tonus à l’homme qui malgré tout continue son combat

  1. Candide Azannaï

Incontestablement, le président du parti Restaurer l’Espoir a fait l’actualité en 2017.  Sa démission au poste de ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense,  le 27 mars 2017 a bouleversé la cartographie politique. La machine  gouvernementale a été éprouvée.

Si la démission de Candide Azannaï a, pour ses détracteurs,   confirmé son surnom « d’eternel rebelle », elle traduit toutefois  l’audace, la responsabilité politique, l’engagement de l’homme à être aux côtés des populations martyrisées.

Dans un pays où les acteurs politiques font tout pour être proches du « gâteau », Candide Azannaï après avoir contribué à l’élection de Patrice Talon a décidé de renoncer aux nombreux avantages  de son poste ministériel.

S’il est vrai qu’il n’a toujours pas donné les raisons de sa démission, il est tout aussi vrai que Candide Azannaï n’a pas apprécié la façon dont le projet de révision de la constitution (procédure d’urgence) a été conduit, le licenciement abusif des travailleurs, le déguerpissement sauvage et sans mesure d’accompagnement.

Sur ce dernier point, il saute à l’œil que Candide Azannaï se voyait mal jouir de l’augmentation de son salaire pendant que ses électeurs subissaient les effets néfastes du déguerpissement.

En plus, il faut être un « garçon » pour déclarer son opposition à « Agbonnon ». Ce n’est pas l’homme de « Ppea 2 », Barthélémy Kassa qui nous dira le  contraire.

C’est donc fort de cela, que Kpakpatomédias décerne la palme de l’audace à Candide Azannaï.

Valentin Djènontin et Eugène Azatassou

Restons avec les hommes politiques qui ont brillé en 2017 pour évoquer les cas Valentin Djènontin et Eugène Azatassou.

Tous deux membres des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), ils ont assumé leur choix politique. Après la défaite de leur candidat Lionel Zinsou lors de la présidentielle de 2016, ils sont restés fidèles à leur alliance et par ricochet à leur mentor, le président Boni Yayi.

A l’Assemblée nationale, Valentin Djènontin n’a pas opté pour la transhumance politique. Contrairement à son homologue et frère Pasteur, Valère Tchobo, il est resté fidèle au navire FcBe et anime avec sincérité la minorité parlementaire.

Il est présent sur tous les sujets. Le député de la 6è circonscription électorale ne tremble pas quand il s’agit de répondre à une invitation pour dénoncer la gestion du ‘‘Chantre du Nouveau départ’’.

Dans le même sens, Eugène Azatassou a aussi fait preuve d’une constance politique. Malgré les maigres postes obtenus sous Boni Yayi, le coordonnateur des FcBe continue de renouveler sa fidélité à son alliance.

Contrairement à Placide Azandé, Martial Souton et autres cadres des FcBe, le natif d’Agbangnizou n’a pas pris la cachette. Il anime l’opposition. Azatassou, c’est l’exemple vivant de ce qu’on n’entre pas en politique pour des avantages.

Oswald Homéky

Il faut le reconnaître. Il y a du côté de la mouvance, des personnalités politiques qui se sont bien illustrées. Et Oswald Homéky reste l’oasis.

Nommé ministre des sports, lors de la formation du premier gouvernement de Patrice Talon, l’homme a enchaîné les performances. A la tête du ministère des sports, il a imprimé des reformes pertinentes. Mieux, Oswald Homéky a fait preuve d’ingéniosité. Les résultats sont là,  et le   sport béninois se révèle peu à peu.

Fort de son succès, Patrice Talon le récompense et fait de lui un super  ministre. Il est désormais ministre  des Sports, de la culture, du tourisme. A peine nommé au ministère de la Culture, il prend une décision courageuse en ce qui concerne l’organisation de Miss  Bénin.

Malgré son jeune âge, Oswald Homéky fait preuve d’audace, et reste l’un des plus brillants ministres de Talon.

Kpakpatomédias aurait commis un crime s’il ne reconnaissait pas les mérites de cet homme.

A lui et aux autres, nous demandons de maintenir la barre de l’excellence.