Encore quelques jours, et l’année 2017 sera conjuguée au passé. Occasion pour votre blog, Kpakpatomédias de revenir sur cinq (5) personnalités qui ont marqué positivement cette année.
Manassé AGBOSSAGA
1) Simon Narcisse Tomety
Commençons notre revue de personnalités émérites de l’année 2017 par un homme qui n’est pas totalement du sillage politique. Soutien du candidat Pascal Irénée Koupaki lors de la présidentielle de 2016, Simon Narcisse Tomety, puisque c’est de lui qu’il s’agit a fait preuve d’une constance idéologique, d’une audace et d’un manque d’intérêt pour le matériel.
Malgré sa proximité avec le ministre d’Etat Koupaki, l’Institutionnaliste des reformes publiques n’a jamais hésité à émettre en public ses réserves sur la politique du gouvernement de Patrice Talon en termes de Décentralisation.
Désigné Directeur de l’école de la Nouvelle conscience, Simon Narcisse Tomety a démenti l’adage selon lequel les béninois n’ont pas la culture de la démission. A ce poste, il remet sa démission à Pascal Irénée Koupaki sans toutefois renoncer à ses convictions.
Très accroché aux principes de la « Valeur », de « l’Homme » et au « Capital », l’animateur du ‘‘Café africain des néo philosophes’’ continue son combat pour le changement des mentalités. Très actif sur les réseaux sociaux, Simon Narcisse Tomety ne manque d’ailleurs pas de laisser des messages qui interpellent la conscience des citoyens, des cadres, des gouvernants, …
Les ennemis de la vérité et de la contradiction ont alors décidé de faire de Simon Narcisse Tomèty, un homme à abattre. Loin d’inquiéter l’ancien directeur de l’école de la Nouvelle conscience, les menaces et les attaques des ennemis de la vérité ont semble t-il donner du tonus à l’homme qui malgré tout continue son combat
- Candide Azannaï
Incontestablement, le président du parti Restaurer l’Espoir a fait l’actualité en 2017. Sa démission au poste de ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense, le 27 mars 2017 a bouleversé la cartographie politique. La machine gouvernementale a été éprouvée.
Si la démission de Candide Azannaï a, pour ses détracteurs, confirmé son surnom « d’eternel rebelle », elle traduit toutefois l’audace, la responsabilité politique, l’engagement de l’homme à être aux côtés des populations martyrisées.
Dans un pays où les acteurs politiques font tout pour être proches du « gâteau », Candide Azannaï après avoir contribué à l’élection de Patrice Talon a décidé de renoncer aux nombreux avantages de son poste ministériel.
S’il est vrai qu’il n’a toujours pas donné les raisons de sa démission, il est tout aussi vrai que Candide Azannaï n’a pas apprécié la façon dont le projet de révision de la constitution (procédure d’urgence) a été conduit, le licenciement abusif des travailleurs, le déguerpissement sauvage et sans mesure d’accompagnement.
Sur ce dernier point, il saute à l’œil que Candide Azannaï se voyait mal jouir de l’augmentation de son salaire pendant que ses électeurs subissaient les effets néfastes du déguerpissement.
En plus, il faut être un « garçon » pour déclarer son opposition à « Agbonnon ». Ce n’est pas l’homme de « Ppea 2 », Barthélémy Kassa qui nous dira le contraire.
C’est donc fort de cela, que Kpakpatomédias décerne la palme de l’audace à Candide Azannaï.
Valentin Djènontin et Eugène Azatassou
Restons avec les hommes politiques qui ont brillé en 2017 pour évoquer les cas Valentin Djènontin et Eugène Azatassou.
Tous deux membres des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), ils ont assumé leur choix politique. Après la défaite de leur candidat Lionel Zinsou lors de la présidentielle de 2016, ils sont restés fidèles à leur alliance et par ricochet à leur mentor, le président Boni Yayi.
A l’Assemblée nationale, Valentin Djènontin n’a pas opté pour la transhumance politique. Contrairement à son homologue et frère Pasteur, Valère Tchobo, il est resté fidèle au navire FcBe et anime avec sincérité la minorité parlementaire.
Il est présent sur tous les sujets. Le député de la 6è circonscription électorale ne tremble pas quand il s’agit de répondre à une invitation pour dénoncer la gestion du ‘‘Chantre du Nouveau départ’’.
Dans le même sens, Eugène Azatassou a aussi fait preuve d’une constance politique. Malgré les maigres postes obtenus sous Boni Yayi, le coordonnateur des FcBe continue de renouveler sa fidélité à son alliance.
Contrairement à Placide Azandé, Martial Souton et autres cadres des FcBe, le natif d’Agbangnizou n’a pas pris la cachette. Il anime l’opposition. Azatassou, c’est l’exemple vivant de ce qu’on n’entre pas en politique pour des avantages.
Oswald Homéky
Il faut le reconnaître. Il y a du côté de la mouvance, des personnalités politiques qui se sont bien illustrées. Et Oswald Homéky reste l’oasis.
Nommé ministre des sports, lors de la formation du premier gouvernement de Patrice Talon, l’homme a enchaîné les performances. A la tête du ministère des sports, il a imprimé des reformes pertinentes. Mieux, Oswald Homéky a fait preuve d’ingéniosité. Les résultats sont là, et le sport béninois se révèle peu à peu.
Fort de son succès, Patrice Talon le récompense et fait de lui un super ministre. Il est désormais ministre des Sports, de la culture, du tourisme. A peine nommé au ministère de la Culture, il prend une décision courageuse en ce qui concerne l’organisation de Miss Bénin.
Malgré son jeune âge, Oswald Homéky fait preuve d’audace, et reste l’un des plus brillants ministres de Talon.
Kpakpatomédias aurait commis un crime s’il ne reconnaissait pas les mérites de cet homme.
A lui et aux autres, nous demandons de maintenir la barre de l’excellence.