Amélioration du plateau technique du CNHU : Le député Brice Fagbemi félicite le gouvernement et dénonce des agents indélicats

Lors des travaux de la clôture de la première session ordinaire de l’année 2023  à l’Assemblée Nationale, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a répondu aux questions orales des élus sur le fonctionnement du CNHU. Au cours des débats, l’honorable Brice Denis Fagbemi a fait une intervention. Le député de la 6ème Circonscription Electorale a reconnu les efforts effectués par le gouvernement pour le renforcement du plateau technique du plus grand hôpital du pays. Il a appelé à la poursuite de  cette dynamique tout en extirpant des rangs les agents indélicats qui sabotent les efforts en faisant preuve de négligence envers certains patients.

Lors des travaux de la clôture de la première session ordinaire de l’année 2023  à l’Assemblée Nationale, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a répondu aux questions orales des élus sur le fonctionnement du CNHU. Au cours des débats, l’honorable Brice Denis Fagbemi a fait une intervention. Le député de la 6ème Circonscription Electorale a reconnu les efforts effectués par le gouvernement pour le renforcement du plateau technique du plus grand hôpital du pays. Il a appelé à la poursuite de  cette dynamique tout en extirpant des rangs les agents indélicats qui sabotent les efforts en faisant preuve de négligence envers certains patients. Lire l’émouvant témoignage qui figure dans sa question orale à cet effet.

Brice Denis Fagbemi: Merci Monsieur le Président de m’accorder la parole et Merci également au ministre de la Santé qui a bien voulu se prêter à cet exercice qui obéit à l’obligation de reddition de comptes mise à la charge de tout détenteur d’une parcelle du pouvoir public. Je voudrais partager avec vous un cas affligeant qui s’est récemment produit au CNHU/HKM.

En effet, la jeune Rachelle Amènoudji âgée de 22 ans, travaillant dans une structure de l’APBF à Calavi, et le jeune Geoffroy Akakpo âgé de 26 et professeur de SPCT au CEG Vèdoko ont été victimes chez eux d’un incendie le soir du vendredi 2 juin 2023. Référés au CNHU par l’hôpital de Zone d’Abomey-calavi, ils ont été admis à l’Unité des Grands Brûlés (UGB) du Centre National Hospitalier Hubert Koutoukou Maga dans la nuit du 2 au 3 juin 2023.

Pendant cinq (5) jours, c’est-à-dire, du samedi 3 au mercredi 7 juin 2023, ces deux jeunes brûlés à des degrés variants entre 1 et 2, n’ont pas pu être auscultés par un médecin en vue d’une prise en charge convenable. Tous les soins étaient prescrits et administrés par des agents infirmiers de l’UGB.

C’est seulement à la suite de plusieurs interventions extérieures dénonçant la situation, que le jeudi 8 juin 2023 à 8h, un médecin stagiaire s’est rendu au chevet des victimes. A la fin de son diagnostic, il déclare que les pronostics vitaux de Rachelle et de Geoffroy sont sérieusement engagés. Il ajoute que les victimes doivent être transférés en urgence en réanimation pour une prise en charge appropriée. Dans la foulée, des analyses ont été encore demandées aux parents qui les ont diligemment satisfaites.

Cependant, de 8h à 11h de ce jeudi 8 juin 2023, les enfants n’ont pas été transférés à la réanimation tel que suggéré par le médecin. Très préoccupés par la situation, les parents des victimes ont cherché à comprendre ce qui n’allait pas. La réponse qui leur avait été servie était écœurante. On leur aurait dit qu’il n’y avait pas encore de place à la réanimation pour les prendre en charge.

Finalement, la jeune Rachelle va rendre l’âme à 21h 03 minutes sans voir la porte du service de réanimation.

Face à ce drame, les parents n’ont pas su contenir leur frustration. Vers 21h 30 minutes, les agents de santé sont venus prendre le jeune Geoffroy et une autre patiente pour les conduire en réanimation. C’était déjà trop tard, puisque le lendemain à 11h Geoffroy allait également rendre l’âme.

Voila, Monsieur le ministre, des situations qui se passent au CNHU et qui nous interpellent tous en tant que béninois et qui motivent les questions suivantes :

1- Quelle est la situation du service de réanimation du CNHU ?

2- Face à la migration des professionnels de la santé, quelles sont les mesures envisagées par le gouvernement en vue d’attirer et de retenir au Bénin, les professionnels de la santé qualifiés ?

3- Quels sont les programmes de formation continue et de développement des compétences offerts au personnel médical du CNHU ?

4- Comment le gouvernement évalue-t-il régulièrement la qualité des soins et la satisfaction des patients au CNHU Hubert Koutoukou Maga ?

Merci monsieur le Président de m’avoir accordé la parole

Bénin : Boni Yayi s’enquiert de l’état de santé des rescapés du drame de Dassa

Boni Yayi au chevet des rescapés du drame de Dassa. L’ancien président du Bénin s’est rendu ce mardi 31 janvier 2023 au CNHU aux survivants de l’accident du dimanche dernier, qui a fait 22 morts.

Boni Yayi au chevet des rescapés du drame de Dassa. L’ancien président du Bénin s’est rendu ce mardi 31 janvier 2023 au CNHU aux survivants de l’accident du dimanche dernier, qui a fait 22 morts.

Boni Yayi est notamment allé s’enquérir de l’état de santé de ces derniers et leur apporter son soutien. Ce fut également l’occasion pour l’ancien président d’adresser ses encouragements aux équipes mises en place pour la prise en charge des blessés.

Boni Yayi rend visite aux blessés de l'accident de Dassa

Quelques heures après le drame, Boni Yayi avait, dans un message, présenté ses condoléances aux familles éplorées et à la Nation.

M.A

Affaire prévenu qui serait mort dans les couloirs des urgences du CNHU-HKM : Réaction de la Direction générale de l’hôpital

CNHU-HKM | FAUSSE PUBLICATION « Encore un scandale au #cnhu de Cotonou »

Depuis quelques heures, circule sur les réseaux sociaux un message faisant état d’un Nouveau scandale au CNHU de Cotonou qui porterait sur un prévenu qui serait mort aujourd’hui dans les couloirs des urgences du CNHU-HKM

Après investigation, la Direction générale du CNHU-HKM apporte UN DÉMENTI FORMEL quant aux allégations véhiculées dans ladite publication.

En effet, le dispositif de prise en charge diligente des patients en provenance des maisons d’arrêt a effectivement accueilli le 16/12/2022, ledit patient qui a bel et bien bénéficié des soins appropriés.

L’évolution de son tableau a nécessité son transfert dans une autre clinique universitaire de l’hôpital. Malheureusement SON DÉCÈS A ÉTÉ CONSTATE AVANT ADMISSION dans le service de transfert, sans signe de détresse particulier.

La Direction générale invite les web activistes à la retenue et les exhorte à aller à la source de l’information afin d’éviter de créer des situations de psychose au sein de notre paisible population.

Elle rassure les usagers des dispositions mises en place pour l’assurance qualité de l’offre de soins aux patients. Elle remercie le Gouvernement pour ses efforts en ce qui concerne le renforcement du plateau technique des hôpitaux.

Thierry Laurent GLITHO
Administrateur des Services Publics
Chef Cellule COMS / CNHU-HKM

Affaire femme AME opérée à 3 reprises et en danger : La direction générale du CNHU/HKM dément et clarifie (Communiqué)

Depuis quelques heures, circule sur les réseaux sociaux un message faisant état d’un SOS/AME en danger, sa femme opérée 3 fois en une semaine à cause des erreurs médicales.

CNHU-HKM | FAUSSE ALERTE

Depuis quelques heures, circule sur les réseaux sociaux un message faisant état d’un SOS/AME en danger, sa femme opérée 3 fois en une semaine à cause des erreurs médicales.

La Direction générale et le corps médical comprennent que les populations peuvent mal comprendre certaines pratiques médicales spécialisées et ceci est normal.

Toutefois, les seuls doutes des usagers ne doivent pas alimenter toutes sortes d’information de nature à jeter l’opprobre sur le CNHU-HKM et ternir l’image de notre pays en dépit des efforts du Gouvernement pour l’amélioration de la qualité de l’offre de soins.

Dans le cas d’espèce, la patiente a été référée au CNHU-HKM pour des particularités. Sa prise en charge s’est déroulée conformément aux protocoles et les complications y découlant sont prévues médicalement avec les suites appropriées.

En conséquence, la Direction générale invite les populations au patriotisme et à la retenue.

Elle rappelle aux rédacteurs web et activistes Facebook que tout mauvais traitement et relais de l’information non vérifiée peut entraîner la perte de confiance et la réticence de la population vis-à-vis du CNHU-HKM qui dispose pourtant de l’expertise nécessaire, des meilleures compétences et d’un plateau technique adéquat pour une meilleure prise en charge des patients.

Conformément aux dispositions du code du numérique en Rép. du Bénin, LES MESURES SONT PRISES DES A PRESENT POUR CONTRAINDRE LES AUTEURS DE FAUSSES PUBLICATIONS CONTRE LE CNHU-HKM A APPORTER DEVANT LES JURIDICTIONS COMPETENTES LES ELEMENTS DE PREUVES EN SOUTIEN A LEURS ALLEGATIONS.

La Direction générale rassure par ailleurs les usagers des dispositions mises en place pour l’assurance qualité de l’offre de soins aux patients. À CET EFFET, ELLE MET À DISPOSITION LE NUMÉRO 55014401 POUR RECEVOIR D’ÉVENTUELLES PRÉOCCUPATIONS.

La Direction générale profite une fois de plus pour remercier le Gouvernement pour ses efforts en ce qui concerne le renforcement du plateau technique des hôpitaux.

Thierry Laurent GLITHO

Administrateur des Services Publics

Chef Cellule COMS / CNHU-HKM

Guy Mitokpè : « Trop de nos compatriotes meurent sans que les responsabilités ne soient situées » (Opinion)

Depuis quelques jours le débat sur quatre (4) de nos compatriotes décédés dans des conditions déplorables au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert MAGA, fait rage…

SANS POLITISATION AUCUNE…

Depuis quelques jours le débat sur quatre (4) de nos compatriotes décédés dans des conditions déplorables au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert MAGA, fait rage…

Aucune vie humaine ne devrait être pris à la légère…

Le dire ce n’est ni être contre le régime, ni être contre les praticiens de la santé, ni être contre un ministre, c’est simplement être humain et être conséquent envers soi-même et envers l’humanité…

Aucun peuple respectable ne s’est construit sans rigueur, ni sanction.

Nos travailleurs participent chaque jour à la construction d’un Etat moderne et performant…

Quelque soit le domaine, nous avons des travailleurs très consciencieux, méritant et patriotes.

Les brebis galeuses ne manquent nul part.

Ces brebis galeuses existent également dans tous les secteurs mais nous ne devons pas regarder à leurs faits pour noircir tout le tableau…

Je crois pour ma part que le drame du CNHU doit constituer un déclic pour guérir définitivement notre système sanitaire de tous ces maux…

Ce malheureux fait ne pourrait réellement constituer un déclic, que si les responsabilités sont nettement situées et que les sanctions soient effectivement prises sans complaisance…

Sans situer les responsabilités convenablement, on ne saurait prendre les sanctions qui conviennent et sans sanctions adéquates, le mal va perdurer…

Trop de nos compatriotes meurent « bêtement  » sans que les responsabilités ne soient situées.

Le dire n’est aucunement une prise de position contre le corps médical et assimilé…

Je l’ai dis un peu plus haut, nous avons dans ce pays de grands médecins, de grands infirmiers, de grands agents paramédicaux.

Mais acceptons de nous le dire en face, nous en avons également de médiocres, qui n’ont aucun égard pour la vie humaine…

On le comprends mieux , lorsque l’on a perdu un proche parent dans la plus grande négligence ou incompétence…

Il est tant de reconsidérer la vie humaine… Ce n’est pas une question politique, c’est avant tout une question éthique, une question morale, une question de vie…

Situons les responsabilités, punissons les coupables, si c’est l’État, sanctionnons les représentants de l’Etat…

Nous avons assez joué avec la vie de nos compatriotes, la vie est sacrée et nul n’a le droit de la banaliser…

Je réitère mes sincères condoléances aux familles endeuillées et je m’incline devant la mémoire des regrettés disparus…

Guy MITOKPE

Député 7ème législature…

 

Décès de patients au CNHU pour cause de coupure de courant : Plusieurs personnes déposées en prison

Gardés à vue à la Brigade criminelle depuis le 10 octobre, ils ont finalement été déposés en prison.

4 personnes sont privées de leurs libertés dans l’affaire décès de patients au CNHU-HKM pour cause de coupure d’électricité.

Gardés à vue à la Brigade criminelle depuis le 10 octobre, ils ont finalement été déposés en prison.

Selon La Voix de la Justice, les mis en cause ont été présentés, au parquet de Cotonou, le vendredi 13 octobre dernier. Après audition, Jules Ahoga, le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou a décidé de   poursuivre le chef de la division électricité et trois de ses collaborateurs avec mandat de dépôt.

Ils sont  poursuivis pour homicide involontaire.

Selon les conclusions des premières enquêtes, des dysfonctionnements ont été constatés dans les taches à accomplir en cas de coupure de courant.

 M.A

Décès de patients au CNHU : 4 morts et des responsables toujours en poste comme si de rien était, Saka Saley s’insurge (Opinion)

Lorsque face à un drame humain comme celui de la MORT de 4 personnes au CNHU, considéré comme le centre hospitalier le plus abouti de notre pays, la population ou ne serait-ce qu’une seule personne, en arrive à réclamer la démission du chef administratif de ce département, c’est le malheureux double signe de la colère populaire et surtout de l’absence de culture de redevabilité des dirigeants.

À peuple peu exigeant, dirigeants méprisants…

Lorsque face à un drame humain comme celui de la MORT de 4 personnes au CNHU, considéré comme le centre hospitalier le plus abouti de notre pays, la population ou ne serait-ce qu’une seule personne, en arrive à réclamer la démission du chef administratif de ce département, c’est le malheureux double signe de la colère populaire et surtout de l’absence de culture de redevabilité des dirigeants.

En matière médicale, le principe est celui de la responsabilité sans faute préalable impérative. Vous le savez mieux que nous les petites populations.

Lorsque votre démission est demandée, ce n’est pas parce que vous avez commis une faute personnelle.

Lorsque votre démission est demandée, c’est pour vous permettre, par le principe de la responsabilité morale de décideur normalement redevable, de montrer aux populations grâce auxquelles vous percevez un salaire, et avez des avantages et un niveau de vie exponentiellement plus élevés qu’elles, que votre fonction n’est pas supérieure ou plus sacrée que la vie des autres, les leurs.

Cette fonction administrative et politique pour laquelle vous n’avez pas fait de concours, et donc pour laquelle vous n’êtes peut-être pas le plus méritant ou même le plus adéquat, ne peut pas être au-dessus des drames humains et surtout du ressentiment suite à ces drames humains.

Une démission ne devrait même pas vous être réclamée, mais la preuve basique d’une grandeur et d’une pleine et entière responsabilité humaine..au delà de l’éphémère statut de responsable administratif et/ou politique. Combien de ministres de la santé et DG CNHU ne vous ont pas précédés, et ne vous succéderont pas?

Vous choisirez, ou avez sûrement choisi, entre la responsabilité humaine et les responsabilités politiques.

Mais souvenez-vous, que vous dites travailler pour les béninois…dont 4 sont morts…inutilement.

Écoutez nous ..ou méprisez nous.

Nourou Dine Saka Saley

Décès de patients au CNHU : Benoit Illassa invite « à ne pas sacrifier quelques subalternes » et demande la démission des ministres de la Santé et de l’Energie

Nouvelle indignation après le décès de patients au service  d’anesthésie-réanimation du CNHU-HKM, vendredi 07 octobre après une coupure d’électricité », selon le père d’une des victimes. A travers un message publié sur son compte Facebook, Benoît Illassa a exprimé sa colère.

Nouvelle indignation après le décès de patients au service  d’anesthésie-réanimation du CNHU-HKM, vendredi 07 octobre après une coupure d’électricité », selon le père d’une des victimes. A travers un message publié sur son compte Facebook, Benoit Illassa a, à son tour, exprimé sa colère.

Il se dit choqué d’autant plus que les premiers responsables de ce drame, selon lui, sont encore à leurs postes comme si de rien était.

L’ancien Ambassadeur du Bénin auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) demande alors la démission du ministre de la Santé et celle de son homologue de l’Energie. Ceci sans attendre les résultats des enquêtes.

Et d’interpeller le chef de l’Etat : « Je demande humblement et respectueusement au Président de la République, Monsieur Patrice TALON, de bien vouloir démettre de leurs fonctions les ministres de la santé et de l’énergie. Le désert de compétences ne saurait justifier le maintien à leurs postes », plaide t-il,  regrettant qu’au Bénin « des  « ministres ne démissionnent jamais malgré des fautes qui leurs sont imputables ».

Pour lui, il n’est pas question « de sacrifier quelques subalternes en laissant les vrais responsables en place ».

Coïncidence pour coïncidence, 02 agents de la division électricité du CNHU  et 02 agents d’une société prestataire dans le même secteur sont en garde à vue depuis lundi soir à la brigade criminelle dans cette lugubre affaire.

Manassé AGBOSSAGA

 

Décès de patients au CNHU pour cause de coupure de courant : Richard Boni Ouorou réclame la tête du directeur général du CNHU et du ministre de la Santé

Les décès de 4 patients dans le plus grand hôpital du Bénin pour cause de coupure d’électricité, selon le père d’une des victimes, provoque l’ire de Richard Boni Ouorou. A travers un texte publié sur sa page Facebook, le Politologue socio-économique a exprimé toute sa colère, appelant à la démission du directeur général du CNHU/HKM et du ministre de la santé.

Les décès de 4 patients dans le plus grand hôpital du Bénin pour cause de coupure d’électricité, selon le père d’une des victimes, provoque l’ire de Richard Boni Ouorou. A travers un texte publié sur sa page Facebook, le Politologue socio-économique a exprimé toute sa colère, appelant à la démission du directeur général du CNHU/HKM et du ministre de la santé. Lire son coup de gueule.

« 4 morts pour une raison absurde.

4 morts qui pourraient être nos parents, nos amis, des proches, ou nous-mêmes.

4 morts inutiles et 4 morts de trop.

Je suis attristé, profondément déçu qu’en 2022, dans mon cher pays, l’on meure d’une coupure d’électricité, dans l’hôpital dit de référence du pays.

Je suis atterré, dévasté.

J’ai la chance de me soigner hors du pays, là où les hôpitaux ne sont pas des mouroirs

Mais combien de Béninois ont la même chance que moi?

J’ai le privilège d’exiger une qualité irréprochable de soins, mais qu’en est-il de mes compatriotes qui n’ont nulle part ou aller, et pas d’autre option que de se vouer à la Divine Providence en se rendant dans ces lieux négligés, peu équipés, et où il est désormais impossible qu’un groupe électrogène fonctionne normalement en cas de panne électrique.

Sous d’autres cieux, le directeur général du CNHU et le ministre de la Santé auraient déjà fait une déclaration publique annonçant leur démission. Mais ici, dans mon cher pays, cela ne risque pas d’arriver. Ils peuvent dormir tranquilles et manger en paix. Il n’y a eu que 4 morts après tout. 4 morts ce n’est rien. 4 familles endeuillées, sur 12 millions d’habitants, qu’est-ce que cela représente ?

Sous d’autres cieux la santé du peuple est prise au sérieux, elle est prioritaire et n’est pas sacrifiée sur l’autel des ambitions personnelles, ou des réalisations touristiques tape-à-l’œil, faisant étalage d’une mégalomanie à faire vomir. Dans le même temps un hôpital public, le plus grand du pays manque de produits de première nécessité, et les plaintes du personnel soignant sont ignorées, et surtout leur droit de grève bâillonné.

Sous d’autres cieux, un deuil national serait prononcé et cette situation adressée comme il se doit. J’ose croire que cette fois-ci, les promesses d’enquêtes et de sanctions, faites à grand renfort de communiqués laconiques, ne s’éteindront pas après quelques jours.

J’ose croire, cher monsieur le président de la République, que vous prendrez vos responsabilités jusqu’au bout, et que les responsables seront sévèrement punis. Pas seulement par devoir moral envers ces 4 morts, mais aussi par respect envers votre peuple tout entier.

De tout cœur avec mon pays.

 Boni Richard Ouorou

 

Kpakpatotiquement parlant: Il était une fois, le CNHU et les prisonniers du dossier 39 Ha

Il était une fois, le Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU/HKM)  et les prisonniers du dossier 39 ha !  

Ça aurait pu être le titre d’un film. En attendant,  Kpakpato Medias en fait son kpakpatotiquement parlant.

Il était une fois, le Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU/HKM)  et les prisonniers du dossier 39 ha !

Il était une fois, le CNHU/HKM  a fait parler de lui en l’espace de 24 heures.
Il était une fois,  deux prisonniers dans le  dossier 39 ha ont été évacués au CNHU/HKM après des ennuis de santé. Il s’agit de l’ex secrétaire général de la mairie d’Abomey-Calavi, Sébastien Kinsiklounon et de l’ex maire de la commune d’Abomey-Calavi, Georges Bada.

Il était une fois, les deux prisonniers ‘‘malades’’ ont connu fortunes diverses au CNHU/HKM.

Il était une fois, Sébastien Kinsiklounon a laissé sa peau après son évacuation au CNHU/HKM. Il a rendu l’âme au petit matin de ce vendredi 18 mars 2022.

Et comme s’il ne voulait pas subir le même sort, Georges Bada hospitalisé au CNHU  depuis plusieurs semaines a préféré prendre la tangente.

Selon un message du Directeur général de l’agence pénitentiaire du Bénin, François Hounkpè, en date du vendredi 18 mars 2022, Georges Bada s’est évadé de son lieu d’hospitalisation dans la nuit du jeudi 17 mars 2022.

En cavale, le prisonnier est désormais recherché par la justice de son pays.

Il était une fois, deux prisonniers évacués au CNHU, 1 mort et 1 évadé.

Manassé AGBOSSAGA