Révision de la constitution : Candide Azannaï charge Assan Séibou, interpelle Louis Vlavonou et révèle le plan secret qui est  » en perpétration »

Candide  Azannaï  rompt le silence. A la faveur d’une adresse à l’endroit des militants, militants du parti Restaurer l’Espoir. Il se prononce notamment sur la proposition de loi portant révision de la constitution et en profite pour régler ses comptes avec Assan Séibou et Louis Vlavonou. Dans son message,  Candide  Azannaï a surtout mis l’accent sur le plan rocambolesque qui est perpétration.

Candide  Azannaï  rompt le silence. A la faveur d’une adresse à l’endroit des militants, militants du parti Restaurer l’Espoir. Il se prononce notamment sur la proposition de loi portant révision de la constitution et en profite pour régler ses comptes avec Assan Séibou et Louis Vlavonou. Dans son message,  Candide  Azannaï a surtout mis l’accent sur le plan rocambolesque qui est perpétration.

AUCUN HOMME RAISONNABLE NE DOIT ACCORDER AUCUN CRÉDIT AUX PROPOS DE PATRICE TALON RELATIFS À UNE NOUVELLE RÉVISION DE LA CONSTITUTION

( Notes aux militants et au Peuple. Comment comprendre les dessous inavoués de l’enjeu des tapages autour de nouvelles tentatives de tripatouillage de la Constitution ? )

INTRODUCTION

Je voudrais fixer le référentiel d’examen, chaque fois qu’il est ou sera question de débusquer les hameçons jonchés sous les appâts fumants des annonces de Patrice TALON, concernant une compétition électorale politique dans le cadre du renouvellement du personnel politique des institutions civiles ou militaires, des membres du pouvoir législatif ou dans celui plus prépondérant des élections présidentielles pour l’alternance au sommet de l’État.

Ce référentiel décrit par Patrice TALON lui-même à l’occasion du débat d’entre-deux tours qui l’avait mis face à face avec Lionel ZINSOU, le « candidat adoubé » par Boni YAYI et soutenu par l’Alliance FCBE-PRD-RB et alliés lors des élections présidentielles de 2016, est d’une indécence glaçante qu’illustrent les propos qui suivent :
« Vous savez très bien que dans les petits pays comme les nôtres, ce qui permet à un président en exercice d’être réélu, c’est sa capacité à soumettre tout le monde. Quand tous les députés sont à sa solde, quand tous les maires sont à sa solde, quand tous les élus locaux sont à sa solde, quand tous les commerçants le craignent, sont à sa solde, quand les partis politiques sont affaiblis, sont à sa solde, sa réélection est facile. Ne soyez pas sourds à ce que je dis : ce qui permet à un président d’être réélu avec assurance, ce qui assure la réélection d’un président, ce n’est pas son mandat, pas son résultat, c’est la manière dont il tient les grands électeurs, c’est la manière dont il tient tout le monde, c’est la manière dont personne n’est capable de lui tenir tête, d’être compétiteur contre lui. Quand vous n’avez pas de compétiteur, vous aurez beau être mauvais, vous serez réélu. (Propos de Patrice Talon, cité par Francis Laloupo dans une Chronique intitulée « Bénin : Privatisation du système électoral » du 13 février 2021).
C’est la doctrine du compétiteur-né version Patrice TALON que résume son expression :
 » Quand vous n’avez pas de compétiteur, vous aurez beau être mauvais, vous serez réélu. »

Que chacun médite l’indécence et l’esprit sous-jacents à une telle éthique de la compétition et arrive à se convaincre de ses dégâts funestes en cours sur l’état de notre pays depuis 2016 et de ceux qui s’amoncellent à l’horizon 2026.
Peut-être même au – delà …

Toutes les réformes de Patrice TALON subissent en amont le test de compatibilité avec cette éthique funeste et indécente dite « de la compétition sans compétiteur digne du nom ».

Je reviendrai ultérieurement et encore une fois plus amplement sur les événements endeuillants de 2019, 2020, 2021 et de 2023 en guise d’illustrations didactiques du mode opératoire et du leitmotiv frauduleux et vicieux inavoués qui servent de rampe immonde à la rouerie politique du pouvoir dit de la rupture.
En attendant, je voudrais vous avertir de deux complots autour de nouveaux tripatouillages principalement de la Constitution et du Code électoral.
Pour bien investiguer les tapages à l’emporte-pièce en cours qui vocifèrent dans tous les sens autour de la « révision ou non de la Constitution », il faut d’abord décrypter certains événements pour ne pas s’enliser dans les pièges de la diversion et du dilatoire.

1 – l’annonce d’une initiative de révision de la Constitution faite par Monsieur Louis VLAVONOU le 13 avril 2023,

2 – la requête dite du Sieur Codjo GBEHO assise autour de l’arnaque discriminatoire du parrainage comme vecteur d’exclusion à l’instar du mortifère certificat de conformité de meurtrière mémoire,

3 – le concept de l’ »assemblée constituante » et de la refonte complète du système par une réitération de l’initiative de révision de la Constitution par Louis VLAVONOU le 22 décembre 2023,

4 – la Décision DCC 20-001 du 04 janvier 2024 de la Cour Constitutionnelle de SOSSA Dorothée.

5 – la proposition de loi portant révision de la Constitution introduite pas Monsieur Assan SÉIBOU, rappelons ancien responsable de Bénin Taxi.( Projet pourtant éligible à la CRIET )
Renseigner un fait c’est interroger avant tout son contexte.

I- LE CONTEXTE :

Le contexte ici est celui né des remous qu’il conviendrait de relier à l’effet HOMEKY.
L’effet HOMEKY comprend le segment de faits qui ont provoqué son verdict concernant le dauphinat en 2026 et le segment ouvert par son éviction du Gouvernement par Patrice TALON.

L’effet HOMEKY est en réalité un bout de la bagarre d’émancipation des ambitions politiques devenues inconciliables et qui fait rage entre les caciques du pouvoir dit de la rupture.

Le point culminant de l’effet HOMEKY se diffuse avec les propos et manœuvres de Patrice TALON qui s’en suivent.

Il faut noter également le mois de Novembre 2023 comme celui de l’exacerbation des échos de ces tumultes politiques avec l’entrée en action de Patrice TALON qui se positionne en avant-garde par un regain de communication avec les moyens et attributs de l’Etat.

Son objectif apparemment ne serait – t – il pas d’une part, de calmer les ardeurs belliqueuses qui risqueraient de sonner l’implosion précoce de son clan politique et d’autre part, d’étouffer dans l’œuf toute velléité émancipatrice susceptible de s’affranchir de sa tutelle ?

En somme, n’est – il pas comme piqué dans le vif par l’effet HOMEKY au point qu’il lui faudra parer au plus pressé pour garder la manette du dauphinat tout en rappelant à ceux qui commenceraient à s’en douter, qu’il est jusqu’à preuve du contraire le seul maître à bord et qu’il entend le demeurer jusqu’au bout du bout ?

N’a – t – il pas annoncé qu’il sera actif par rapport à 2026 ? Ne l’a – t – on pas juste après cette annonce qui sonne comme une mise en garde, vu cartables en main à ADJINA puis après, en compagnie d’autres personnalités politiques ?

II- SUR LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Il y a deux complots de nouveaux tripatouillages de la Constitution à savoir celui annoncé à deux occasions officielles par Monsieur Louis VLAVONOU et celui de circonstance, endossé par Monsieur Assan SEIBOU.

1/ LES ANNONCES D’UNE RÉVISION DE LA CONSTITUTION PAR LOUIS VLAVONOU :

• Le 13 avril 2023, Louis VLAVONOU a annoncé une relecture de la « Constitution Halloween » dans les termes suivants : « Dans un esprit de concertation, nous pourrions courageusement envisager de porter à la Constitution des retouches »….
Lesdites retouches qui « s’imposent », avait-il poursuivi, pour l’amélioration constante de la « Constitution » ne concerneraient pas « l’option républicaine et démocratique et la limitation à deux (02) du nombre de mandats du Président de la République ».
Il est intéressant de souligner ici, le silence sur la « durée du mandat ».
• En décembre 2023, à l’occasion d’une réunion informelle non instituée par la Constitution et dite des Présidents des institutions tenue en présence du Ministre de la Justice, ce même VLAVONOU assimilant ladite réunion à « une assemblée constituante », parle d’une complète refonte de tout le système ( entendez système politique de la République du Bénin ).
Le ton hésitant et ignominieux de VLAVOLOU et l’atmosphère de veillée funèbre de ladite réunion ( certaines images relayées wattsapp ) renseignent à suffisance sur le degré de quasi-captivité politiquement immorale du personnel politique intellectuel dans la plupart des institutions de la République. Des institutions crapuleusement assombries et déstabilisées par la présence massive de tels petits esprits prétentieux.

La question de la révision est ainsi remise dans l’opinion avec un accompagnement zélé depuis le sommet du pouvoir dit de la rupture et ceci à tort comme une urgence républicaine et nationale.

Il importe d’interpeler Louis VLAVONOU sur :

1 – les problèmes et préoccupations qui l’ont incliné à envisager une nouvelle « révision de la Constitution »,

2 – les « retouches qui s’imposent » selon lui pour une amélioration de la « Constitution Halloween ».

3 – Que met- il, lui VLAVONOU dans l’expression « refonte complète de tout le système »?
L’intérêt de ces questions tient au fait que Louis VLAVONOU a été Président de l’Assemblée Nationale monocolore qui a accouché dans la nuit des fantômes d’Halloween de Novembre 2019 la Constitution qui, selon lui, serait un recueil d’imperfections qu’il appelle maintenant à retoucher.
Monsieur VLAVONOU est tenu de répondre d’autant plus qu’il a été reconduit à la tête du Parlement quasi monochrome et qu’il ne peut dire ignorer le coup de force obscurantiste des tripatouillages sectaires dont résulte la Constitution qui mériterait actuellement à ses propos une refonte complète.

Conclusion partielle : Si nous restons dans la perspective de VLAVONOU, le complot d’une nouvelle révision de la Constitution est mise à l’ordre du jour et devra concerner une refonte complète de tout le système, qui met en jeu tous les fondamentaux de notre pays aux fins de toucher toutes les intuitions et de donner un autre visage à la République.

C’est confus dans ce cas d’entendre Patrice TALON dire et soutenir qu’il n’a jamais demandé à qui que ce soit une révision de la Constitution.
QUESTION :

⁃ Que faisait le Gouvernement à travers la présence de son Ministre de la Justice, chargé des relations avec les institutions dans l’ « Assemblée constituante  » par dérogation ou par digression de Louis VLAVONOU ?

2 – LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION PORTÉE PAR ASSAN SEIBOU :

La grille d’analyse de la manœuvre SEIBOU se trouve dans la requête GBEHO qui mise en perspective avec la Décision DCC 20-001 du 04 janvier 2024 de la Cour Constitutionnelle de Dorothée SOSSA a tout l’air d’une roquette mal dégoupillée qui n’a pas pu atteindre les objectifs de sa raison.

Pour bien cerner ce qui est en jeu, il faut un parallèle entre le contexte politique actuel et celui qui a prévalu en 2017 et 2018. Pour mémoire, suite aux échecs successifs des deux premières tentatives solitaires, non-consensuelles et en procédure d’urgence de révision de la Constitution en 2017 et en 2018, des dispositions inopérantes et abjectes ont été forcées par le moyen d’une panoplie de lois scélérates. Une machination orchestrée ( par la ruse et la rage ) sous le couvert de réformes orientées dites du système partisan, du Code électoral …

Rattrapés par l’inaccessibilité aberrante des pièges qu’ils pensaient avoir tendues aux adversaires politiques, les pontes du pouvoir dit de la rupture ont sorti du chapeau de la Cour constitutionnelle, celle dite de DJOGBENOU, le funeste « certificat de conformité, » vecteur d’ exclusion et d’impasse politiques, géniteur de crises et de crimes politiques, déstabilisateur de la démocratie et destructeur de l’État de droit.

Le requête GBEHO de novembre 2023 est génétiquement apparentée aux requêtes combinées des Sieurs Gaëtan SADODJOU et Gérard GAHOUNGA ayant servi de prétexte à la Décision EL 19-001 du 1er février 2019 qui a imposé le Certificat de conformité.

Des hommes avertis du mode opératoire manipulatoire, cruellement sournois en vogue depuis 2016 dans certaines officines politiques de la ruse et de la rage ( officines allergiques aux droits et libertés politiques ), imaginent combien a été laborieux le processus qui a abouti à la Décision DCC 20-001 du 04 janvier 2024.

La Décision DCC 20-001 du 04 janvier 2024 est déficitaire relativement aux dividendes politiques inavoués espérés de la requête GBEHO si nous décryptons cette requête à l’aune des grilles de la ruse et de la rage, toujours en cours depuis 2016 et sans vergogne publiquement revendiquées depuis 2018.

La requête GBEHO était bien une roquette politique mal négociée qui a mal explosé parce que mal dégoupillée et d’une certaine manière largement désorbitée.

La proposition de révision de la Constitution portée par SEIBOU tente en conséquence, une opération de secours à la fois complétive et corrective de la requête GBEHO.

Le volet complétif appelle directement à une révision de la Constitution pour semer le doute et tendre des pièges politiques permanents en vue de la confiscation de l’alternance politique en 2026 comme ce furent les cas en 2019, 2020, 2021 et 2023.

Le volet correctif consiste à créer une atmosphère psycho-politique visant à la mise sous tutelle de l’instrument d’exclusion qu’est le parrainage.

SEIBOU est dans un rôle politique loufoque de diversion par recours à une prostitution de la Décision DCC 20-001 du 04 janvier 2024.

3/ CE QU’A DIT LA DÉCISION DCC20-001 DU O4 JANVIER 2024 :

1 – Permettre à tous les maires élus de jouir du droit de parrainage.
En conséquence les maires actuels ne seront pas parrains pour les présidentielles de 2026.

2 – Les députés actuels disposent de leur droit de parrainage.

En conséquence le statut quo demeure en ce qui les concerne, dans la mesure où la Décision DCC 20 – 001 du 04 janvier 2024 n’a évoqué aucune rupture de l’égalité les concernant.

3 – L’article 142 du Code électoral doit être en son alinéa 6 modifié pour être conforme à celle 49 de la Constitution. Ainsi, « Il y a lieu d’ordonner l’articulation et la mise en conformité des dispositions de l’article 142 du code électoral avec celles de l’article 49 de la Constitution. »

4 – La Cour a rappelé au législateur l’obligation d’exercer pleinement sa compétence en adoptant des lois claires, intelligibles et accessibles afin de prémunir, conformément au préambule de la Constitution, les sujets de droit contre une interprétation contraire à la Constitution ou le risque d’injustice ou d’arbitraire.

La Cour a plutôt rappelé à l’ordre, chose inédite et gravement dégradante pour l’image et la crédibilité du législateur à l’ère du pouvoir déviant dit de la rupture, en ouvrant une réflexion sur l’obligation de l’exercice de la compétence dans l’adoption de lois claires, intelligibles et accessibles pour éviter des interprétations contraires à la Constitution, le risque d’injustice ou d’arbitraire. (Cf. DCC 20-001 du 04 janvier 2024.).
Le Code électoral actuel n’est pas clair, n’est pas intelligible et est inaccessible… ( n’est – ce pas, ce que fustige à mots peu couverts la Cour de la DCC 20-001 du 04 Janvier 2024 ? )

La Cour n’a jamais demandé au moyen de la DCC 20 – 001 du 04 Janvier 2024 ayant sanctionné la requête GBEHO de réviser la Constitution.

En conséquence, l’exposé des motifs embouchés par SEIBOU tombe.

III- À PROPOS DE LA MODIFICATION DU CODE ÉLECTORAL

Contre la Décision DCC 20-001 du 4 janvier 2024, on observe que les tenants du pouvoir déviant dit de la rupture ont ouvert sur le front parlementaire deux parades à savoir l’errance SEIBOU porteuse d’une proposition de loi de révision de la Constitution et la tentative de dérobade signée par Natondé AKE au moyen de la proposition de loi portant MODIFICATION ET COMPLÉMENT de la LOI N°2019-43 DU 15 NOVEMBRE 2019 PORTANT CODE ÉLECTORAL en République du Bénin.

J’avais déjà examiné l’inintelligibilité et inaccessibilité de l’errance SEIBOU.
Ce sera une comédie innommable si SEIBOU franchissait le cap des 3/4 indispensables pour la prise en compte de son errance politique.

Comment SEIBOU franchira les 4/5 sans que de partout dans le monde, l’on accoure pour s’interroger sur le degré de pourriture éthique du législateur béninois sous Patrice TALON ?

SEIBOU n’est qu’un ballon d’essai dont l’autre fonction est un test de dépistage des députés qui seront dans un cas ou dans l’autre sur la liste des purges politiques, un classique de la ruse et de la rage punitives usuel dont se prive rarement tout pouvoir déviant aux abois en de pareilles circonstances.

Pour comprendre l’autre axe auquel Monsieur Natondé AKE a prêté sa signature, il ne faut pas se laisser longtemps distraire par les faux bruits intempestifs de l’initiative SEIBOU de révision de la Constitution.

Ce qui doit retenir l’attention est l’obligation faite à l’Assemblée Nationale dirigée par Louis VLAVONOU de se soumettre à la mise en conformité ordonnée par la Décision DCC 20 – 001 du 4 janvier 2024.

L’obsession politique actuelle du pouvoir dit de la rupture est comment sauver les principaux outils de l’exclusion politique que sont principalement la réforme du système partisan et celle du Code électoral sérieusement menacées de l’intérieur même du pouvoir dit de la rupture.

Nous rappelons à vos souvenirs, quelques notes extraites des propos de Patrice TALON à l’endroit de Boni YAYI, le 27 Novembre 2023 en présence de certains responsables du parti dit « Les Démocrates ».

Évoquant la modification du Code électoral au cours de ladite rencontre, Patrice TALON a exprimé ce qu’il attendait de Boni YAYI et de sa bande officiant sous le pseudo politicien « Les Démocrates »:

Ainsi parlait Patrice TALON:

1 – « Je vous en prie, ne démarchez pas, n’entrez pas en discussion au parlement pour modifier le code dans le sens de remettre en cause le système partisan actuel. »

2 – « Si vous remettez en cause, le parti les démocrates va se casser. »

3- « Si on va aux élections, si vous modifiez le code pour dire désormais pour avoir droit au partage des députés et consorts ( autres avantages par exemple le financement public … ) au lieu d’avoir 10% du suffrage recueilli au plan national, vous amenez ça à 1% ou 5 ou vous faites sauter ça, vous aurez commis vraiment une erreur grave…parce que ça va vous desservir et ça va faire casser le parti… »

4 – « si vous faites ça, on retourne dans le passé demain vous n’allez pas maîtriser Les Démocrates ; ça va devenir Démocrates1, Démocrates 2, Démocrates 3 et le parti va se casser. ».

Ainsi donc TALON appelle YAYI et sa bande à sauver un de ses plus cruels instruments d’exclusion politique à savoir la réforme du système partisan et la réforme du code électoral !

À cet effet, TALON les appelle donc, à défendre l’ensemble des goulots inintelligibles, inaccessibles et incompétemment érigés en lois par un parlement monocolore et fantoche après une série de crises politiques macabres et de persécutions politiques complexes et innommables ( 2019, 2020, 2021, 2023 )…
Ces obstacles sont multiformes à savoir censitaires (cautions financières exorbitantes et indécentes), seuil de représentativité de 10% (dénaturant la nature des élections et falsifiant l’expression authentique du suffrage), l’interdiction de toute alliance électorale ( un illogisme qui ruine l’essence même du jeu politique et sape la liberté d’association et les droits politiques ), le parrainage ( dévoiement en instrument d’exclusion et non de crédibilité des candidats ) etc …

Toutes les lois que nous regroupons sous la catégorie de panoplie de lois scélérates concourent à rendre possible et à protéger la réforme politique du pouvoir dictatorial dit de la rupture dans l’ultime but de servir de combustible à la supercherie électorale de confiscation de l’alternance politique selon l’eucologe politique de Patrice TALON :
 » Quand vous n’avez pas de compétiteur, vous aurez beau être mauvais, vous serez réélu. »

Et comble de l’ironie, « … c’est l’héritage que je ( entendez lui Patrice TALON ) voulais laisser, que on a contribué ensemble ( s’adressant à Boni YAYI en présence des responsables du parti dit « Les Démocrates ») à mettre ensemble ce système partisan … » qui exclut, embastille, exile et tue qu’il qualifie pourtant de « fiable ».

Qui a entendu la moindre désapprobation de Boni YAYI ou du parti dit  » Les Démocrates  » à ces propos scandaleux et inadmissibles de Patrice TALON ?

IV- CE QU’IL FAUT RETENIR :

1- Le contenu de la proposition de loi portant révision de la Constitution portée par Monsieur Assan SEIBOU ruine et discrédite les propos selon lesquels Patrice TALON n’aurait demandé à personne une quelconque révision de la Constitution.

2 – Plus grave, Assan SEIBOU propose une amputation de la durée du mandat qui ruse avec la possibilité d’une interprétation orientée pouvant ouvrir un prolongement ad vitam æternam de TALON au pouvoir.

La facilité avec laquelle TALON a accepté l’idée de réduction avant terme du mandat en cours qu’il exerce (quoiqu’un mandat usurpé), expose l’éventualité de dessous inavoués autres que celui d’exclure les députés actuels du complot de parrainage.

3 – Pourquoi TALON ne veut pas que les députés actuels usent librement du « droit de parrainage 2026 » ?

C’est parce que, suite à l’effet HOMEKY et devant l’évidence d’une émancipation des luttes d’intérêts nécessités par les ambitions et appétits politiques inapaisables dans son camp, il devra se résoudre au constat de l’effritement de son quasi-monopole pour le casting de sa galaxie pour l’échéance politique de 2026.

4 – La nécessité de reprendre du poil de la bête procède de la déduction qu’il existe un seuil de l’effectif actuel de députés toute tendance confondue qui ne garantirait plus le schéma politique monopolistique de la confiscation de l’alternance en 2026.

D’autres intérêts politiques significatifs menacent certainement qui proviennent de l’effectif législatif et politique du pouvoir dit de la rupture même.

5 – Les stratégies politiques possibles du pouvoir déviant dit de la rupture outre le syndrome SEIBOU se dessinent clairement désormais :
⁃ Contourner la mise en conformité ordonnée par la DCC 20-001 du 04 Janvier 2024,
⁃ Profiter du prétexte de la DCC 20-001 du 04 Janvier 2024 pour mettre autant que faire se peut toutes les intentions et désidératas de Patrice TALON dans une nouvelle proposition de loi portant modification du Code électoral.
Il faudra noter que la DCC 20-001 du 04 Janvier 2024 ne concerne en rien les « députés » actuels.

6 – Une fois le succès du point 5 précédent acquis, il sera relancé deux opérations majeures à savoir :

⁃ Une révision fulgurante et en profondeur de la Constitution conformément aux annonces antérieures de Louis VLAVONOU des 13 avril 2023 et 22 décembre 2023, la refonte complète de tout le système qui touchera aux fondamentaux de la République et qui aux dires de VLAVONOU donnerait un nouveau visage à toutes nos institutions.

⁃ Dans la foulée, il y aura la mise sous tutelle du parrainage, le risque d’une explosion en un éclair du parti dit « Les Démocrates » à défaut de sa mise sous tutelle.

7 – Un plan rocambolesque est en perpétration: les classiques parleront d’une purge politique massive qui fera le nettoyage politique en profondeur pour le lit au nouveau système politique dont le « Jean Baptiste  » est Louis VLAVONOU.

NOTES FINALES :

J’alerte qu’il faudra une clarification de chaque acteur politique physique ou morale majeur devant l’échec des réformes politiques de Patrice TALON, vecteurs de crises et d’impasse politiques mortifères.
Comment 109 personnes disposant du pouvoir de législateur de circonstance et massivement désireux de jouir d’un droit ( le droit de parrainage ) qui n’a été aucunement remis en cause par une quelconque décision de la juridiction constitutionnelle de circonstance notamment celle de la Décision DCC 20-001 du 04 Janvier 2024 peuvent se laisser exclure dudit droit ? Comment arriveront – t – ils à voter contre eux-mêmes ?

L’issue de l’examen des points 11 et 12 ( 11. Proposition de loi portant révision de la Constitution de la République du Bénin;

12. Proposition de loi portant modification et complément de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral en République du BÉNIN ) inscrits à l’ordre du jour de la Session extraordinaire qui sera ouverte le mercredi 21 février 2024, illustrera le degré de l’indécence législative et de la putréfaction immorale de l’éthique politique du pouvoir déviant dit de la rupture et de celles de chacun de ces soutiens masqués ou ostentatoires.

En ce qui concerne le Parti RESTAURER L’ESPOIR ( RE ) qui assure la COORDINATION NATIONALE DE LA RÉSISTANCE NATIONALE, toutes nos instructions et préconisations antérieures demeurent et nous tenons à les rappeler :

1 -L’intensification intelligente pacifique et non violente de la lutte de résistance nationale jusqu’à la reculade ou la chute du pouvoir déviant dit de la rupture.

2 – Nous ne devons jamais perdre de vue la cause de notre combat, de notre combat actuel :
– les lois liberticides, scélérates,
– l’exclusion,
– la confiscation du pouvoir législatif,
– le déclin du système partisan et la faillite du système électoral,
– les tueries,
– le coup d’État constitutionnel en cours,
– la dépossession du Pays, le dépouillement de l’Etat et la corruption,
-l’impunité et la gouvernance de la terreur.

3 – Nos objectifs également demeurent :

– La Réhabilitation de la mémoire des victimes innocentes,
– Le Rétablissement de la Liberté et de l’Etat de droit, par l’abrogation de la panoplie de lois scélérates,
– La Restauration de la Démocratie,
– La Sauvegarde des Acquis de la Conférence Nationale,
– La Réconciliation de la Nation.

D’où la nécessité d’un Dialogue National Inclusif (DNI) assorti du préalable non négociable de la décrispation politique avec notamment la libération des prisonniers politiques, la garantie du retour apaisé des exilés politiques…

La trajectoire de la situation politique actuelle dans notre Pays, la République du BÉNIN est celle d’un côté de l’implosion du système de la rupture qui est inévitable. De l’autre côté, l’explosion des 5è colonnes du pouvoir dictatorial dit de la rupture

« Cette double déflagration est inévitable et irréversible à moins d’un cataclysme politique qui serait tout aussi préoccupant. » avons – nous déjà indiqué par le passé.

J’appelle pour ma part, les uns et les autres à une vigilance accrue au service exclusif de l’intérêt général.

Je vous remercie.

Candide A M AZANNAÏ.
Ancien Ministre, Porte Parole du Gouvernement,
Ancien Ministre Délégué Chargé de La Défense Nationale

Parrainage et code électoral : Richard Boni Ouorou trouve la panacée, gratuit et ne nécessite pas une révision de la constitution

Richard Boni Ouorou vient de faire le job pour le député Assan Séibou. Gratuitement, il vient  de trouver la bonne formule pour un toilettage du code électoral, sans une révision de la constitution, conformément aux recommandations de la Cour constitutionnelle.

Richard Boni Ouorou vient de faire le job pour le député Assan Séibou. Gratuitement, il vient  de trouver la bonne formule pour un toilettage du code électoral, sans une révision de la constitution, conformément aux recommandations de la Cour constitutionnelle.

C’est dans un message adressé au président de la République ce lundi 12 février 2024, que le président du mouvement Libéral a exposé ses propositions.  Pour sortir du piège du parrainage et pour que le processus électoral reflète la volonté populaire, fondement incontestable de la démocratie, Richard Boni Ouorou propose trois  aménagements, qui pourraient être adoptés sans nécessité de modification constitutionnelle. :

“1. Réformer le Code électoral, en particulier son article 40, pour réduire le délai prévu entre la déclaration de candidature à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) et le début de la campagne électorale, passant de cinquante à trente jours. Cela permettrait d’accorder un temps supplémentaire pour l’installation des nouveaux élus, qui pourraient alors exercer leur droit de parrainage dans des conditions sereines et sans conflit d’intérêt.

  1. Établir, par le biais d’un consensus élargi incluant l’ensemble des forces politiques et la société civile, une loi complémentaire qui élargirait les prérogatives de parrainage à d’autres élus, tels que les Chefs d’arrondissement et les conseillers communaux, légitimés par leur élection dans les mêmes conditions démocratiques.
  2. Instituer, toujours dans un esprit de consensus, une loi dérogatoire temporaire pour suspendre la règle de parrainage pour l’élection présidentielle de 2026, afin que le débat sur cette question puisse se poursuivre dans un climat apaisé et de confiance mutuelle, propice à la réflexion et la concertation”, propose t-il.

“Il est impératif que nous envisagions un ordre électoral qui soutient l’efficacité gouvernementale et la stabilité. À cet égard, je propose que l’élection présidentielle précède les élections générales dans le cadre du maintien de l’année électorale. Cela permettrait d’assurer que la direction politique du pays reste alignée sur la vision présidentielle, préalablement approuvée par le peuple”, ajoute le président du mouvement Libéral .

« Risques de déstabilisation »

En l’état, le spécialiste des questions politiques soutient que le système électoral instaure par le régime de la Rupture, même si “porté par de bonnes intentions”, “présente des risques de déstabilisation pour les futurs mandats présidentiels, notamment à partir de 2026”.

Richard Boni Ouorou en veut pour preuve les “récentes dissensions au sein de partis tels que le Bloc Républicain et l’Union Progressiste, illustrées par les cas de Madame Claudine Prudencio avec l’UDBN et de Monsieur Houngbédji avec le PRD. 

Ces événements soulignent la nécessité de réexaminer et de renforcer notre système partisan pour assurer sa cohérence et sa viabilité à long terme, alerte t-il.

Pour, Richard Boni Ouorou, « il est de notre devoir collectif de veiller à la robustesse de notre tissu politique, qui doit être à même de porter des idées claires et des projets pour l’avenir de notre pays ».

Et de conclure par une formule pleine de sagesse adressée directement à l’actuel locataire de la marina : “Il est donc de notre responsabilité collective, et de la vôtre en particulier en tant que Chef de l’Etat, de prendre des mesures préventives pour éviter une telle situation”.

Talon et l’auteur de la proposition de loi portant révision de la constitution apprécieront !!!

M.A

Sénégal: Khalifa Sall et Karim Wade éligibles à la prochaine présidentielle

Au Sénégal, les députés ont voté, dans la soirée du  5 août, un texte qui rend éligible  Khalifa Sall et Karim Wade à la prochaine présidentielle.

Au Sénégal, les députés ont voté, dans la soirée du  5 août, un texte qui rend éligible  Khalifa Sall et Karim Wade à la prochaine présidentielle.

La réforme du code électoral a été adoptée par 124 voix pour, 1 contre et 0 abstention, samedi 05 août. Le nouveau code autorise toute personne condamnée et ayant ensuite bénéficié d’une amnistie ou d’une grâce de figurer sur les listes électorales.

En attendant sa promulgation par le chef de l’Etat, Macky Sall, le texte permet à Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et Karim Wade, fils de l’ex-président Abdoulaye Wade, d’’être candidats à la présidentielle de février 2024.

Les deux opposants n’étaient pas candidats à la dernière présidentielle 2019 en raison de condamnations dans des affaires financières distinctes,

A sept mois de la présidentielle, pas  question pour le pouvoir de fâcher tous les opposants.

M.A

« L’UP le Renouveau est un parti respectueux de la législation. Le plus important, c’est d’être en harmonie avec notre conscience »

Cette assertion porte la signature de l’Honorable Sèdami M. Fagla. De passage sur Radio Tokpa, le dimanche dernier, la députée de la 15ème circonscription électorale a juré que l’Union progressiste le Renouveau est un parti respectueux des textes de la République.   

Cette assertion porte la signature de l’Honorable Sèdami M. Fagla. De passage sur Radio Tokpa, le dimanche dernier, la députée de la 15ème circonscription électorale a juré que l’Union progressiste le Renouveau est un parti respectueux des textes de la République.

« L’Union progressiste le Renouveau est un parti respectueux de la législation en vigueur que ce soit avec la charte des partis, ou le code électoral. Nous sommes les pionniers de ces textes. Donc, nous sommes très respectueux de ces textes », a-t-elle lancé à la question de savoir si la tournée du présidium du parti n’était pas une campagne précoce des législatives de janvier 2023.

L’Honorable Sèdami M. Fagla poursuit et souligne que l’ex Union progressiste et l’ex Parti du renouveau démocratique ont toujours organisé des tournées, ajoutant que la charte des partis « oblige » et donne « la liberté d’animer la vie politique de façon continue », même si le « code électoral a prévu de façon très rigoureuse, la date de début et le délai d’une campagne ».

Pour elle, « toutes les déclarations fantaisistes font partie de la démocratie » et  «  participent au jeu politique ».

Toutefois, soutient l’honorable, « le plus important, c’est d’être en harmonie avec notre conscience politique, avec notre conscience citoyenne et d’être tout le temps aux côtés de nos militants où qu’il soit sur le terrain ».

Les détracteurs de l’UP le Renouveau apprécieront.

Manassé AGBOSSAGA

 

Bénin-Politique: Georges Otchéré revient sur les conditions à remplir pour être candidat à l’élection législative de 2023

Les conditions à remplir pour être candidat à l’élection des membres de l’Assemblée nationale, 9ème mandature présentent quelques particularités. En application de l’article 143 de la loi portant code électoral en République du Bénin :

CE QU’IL FAUT SAVOIR

Les conditions à remplir pour être candidat à l’élection des membres de l’Assemblée nationale, 9ème mandature présentent quelques particularités. En application de l’article 143 de la loi portant code électoral en République du Bénin :

1) Nul ne peut être candidat s’il avait précédemment exercé au moins trois (03) mandats parlementaires.

La mise en œuvre de cette disposition s’analyse comme une volonté du législateur à inciter au renouvèlement de la classe politique.

La vocation des partis politiques étant la conquête du pouvoir, certains leadeurs politiques ont du mal à s’en accommoder.

Il n’y a pas de raison d’exiger l’alternance au pouvoir exécutif et ne pas l’appliquer au pouvoir législatif. « La démocratie est un régime où la majorité reconnaît le droit de la minorité, car elle accepte que la majorité d’aujourd’hui devienne la minorité de demain et être soumise à une loi qui représentera des intérêts différents des siens, mais, ne lui refuse pas, l’exercice de ses droits fondamentaux 1». Le pays gagnerait d’ailleurs à rendre également obligatoire l’alternance au niveau des organisations de la société civile telles que les centrales syndicales.

Après l’alignement des mandats électifs, pourquoi ne pas réfléchir à l’harmonisation de leur nombre à tous les niveaux de la chaine politique et institutionnelle de décision.

2) Le nombre de députés à élire est fixé à cent neuf (109) dont vingt quatre (24) sièges exclusivement réservés aux femmes.

Cette réforme est une chance pour la gent féminine mais elle est loin d’être une fin en soi. Elle matérialise la projection de nos valeurs sur la construction du genre. Dans notre histoire contemporaine, hommes et femmes étaient assignés à des rôles différemment exclusifs les uns des autres. Ces rôles procédaient d’une hiérarchisation des sexes au profit du masculin pendant que les femmes sont dévolues entre autres, à la maternité en vue de la perpétuation de l’espèce humaine.

Espérons que la 9ème législature voit enfin émerger des femmes de valeur, capables de faire valoir un leadership de qualité, de sagesse, d’indépendance et grande probité.

L’enjeu n’est pas d’envoyer au parlement des femmes par l’ascenseur social de facilité mais plutôt des femmes de mérite, reconnues pour leurs compétences.

Il est évident que la tâche ne sera pas aisée. Nos partis politiques jouent insuffisamment leur rôle. Ils se caractérisent tous, par une négligence coupable de la fonction programmatique, de la formation de leurs cadres à la citoyenneté et à l’exercice des responsabilités publiques. Ils sont également absents sur le champ de la socialisation politique de leurs militants. L’amélioration de la participation électorale en dépend.

Peut être une image de texte qui dit ’L'HEURE VOTE CE QU'IL FAUT SAVOIR: conditions remplir pour candidat l'élection des membres de l'Assemblée nationale mandature présentent nombre code électoral députés élire République fixé portant Bénin: femmes. candidat exercé moins mandats mise ceuvre cette disposition chance pour gent loin fin en matérialise projection construction politique. classe ans conquéte assignés pouvoir, leadeurs aison exiger maternité au dévolues entre el Esperons minorite démocratie roit législature femmes que demain de d'envoye siens, mais, droits des fondamentaux rendre tâche caractérisent coupable formation électifs, politique lalignement réfléchir tous niveaux chaine décision. publiques de amélioration de dépend. électorale Fayard, Scanné avec CamScanner’

Par Georges Otchéré

Communales du 17 mai: La Céna et les partis s’accordent sur le mode de répartition des sièges

A moins de deux jours du scrutin du 17 mai, la Commission électorale nationale autonome (Céna) et les partis en lice ont tenu une rencontre au siège de l’institution. Le mode de …

A moins de deux jours du scrutin du 17 mai, la Commission électorale nationale autonome (Céna) et les partis en lice ont tenu une rencontre au siège de l’institution. Le mode de répartition des sièges a été au cœur des échanges.

A l’occasion, Ruffin Domingo a, en présence du président de la Céna Emmanuel Tiando,  illustré  les différentes modalités contenues dans le code électoral  relatives à l’attribution des sièges. Le directeur adjoint de la cellule en charge des affaires administratives, juridiques, de la sécurité et de la gestion du patrimoine électoral  a mis en exergue les algorithmes de calculs qui seront déployés après le scrutin  par la Céna.

Ruffin Domingo a indiqué que la règle d’au moins 10% des suffrages obtenus au  plan national sera, prioritairement,  pris en compte.

En outre, le directeur adjoint de la cellule en charge des affaires administratives, juridiques, de la sécurité et de la gestion du patrimoine électoral a mis l’accent sur  la rège de la liste majoritaire ou de la majorité absolue,  donc des 40%.

Le  principe d’attribution du reste des sièges, le  principe d’attribution des sièges lorsqu’aucune liste n’est majoritaire, et la règle d’attribution en fonction de la déclaration de candidature sont également les points mis en exergue par le communicateur.

Dans son développement, Ruffin Domingo a aussi fait mention des cas particuliers. Il a expliqué aux représentants des partis ce que prévoit la Céna, si une seule liste arrivait à obtenir les 10% au niveau de l’arrondissement. Il a fait savoir que  dans ce cas,  c’est la seule liste qui bénéficierait des sièges.

Par contre, dans le cas où aucune des listes n’arriverait  à obtenir les 10% au niveau de l’arrondissement, Ruffin Domingo a annoncé la reprise de l’élection au niveau de l’arrondissement.

Le président de la Céna, Emmanuel Tiando présent à la séance

Face à ces éclaircissements, les représentants de l’Up, de l’UDBN, des FcBe , … sont repartis satisfaits.

Manassé AGBOSSAGA

Echec du consensus : Orden Alladatin accuse l’opposition et rassure de la tenue des législatives le 28

Orden Alladatin était face aux militants de l’Union progressiste le mercredi dernier. Au détour d’une conférence publique sous le thème « la charte des partis politiques, le code électoral et l’actualité politique », l’élu de la 16ème circonscription électorale a éclairé les uns et les autres sur les sujets brulants…

Orden Alladatin a entretenu, ce mercredi 10 avril 2019 au Chant d’oiseau de Cotonou,  les militants de l’Union progressiste sur le thème « la charte des partis politiques, le code électoral et l’actualité politique ». A l’occasion l’élu de la 16ème circonscription électorale a accusé les partis de l’opposition d’être à la base de l’échec du consensus, synonyme de leur absence au  scrutin du 28 avril.

Manassé AGBOSSAGA

Orden Alladatin était face aux militants de l’Union progressiste le mercredi dernier. Au détour d’une conférence publique sous le thème « la charte des partis politiques, le code électoral et l’actualité politique », l’élu de la 16ème circonscription électorale a éclairé les uns et les autres sur les sujets brulants.

Sans surprise, Orden Alladatin s’est beaucoup attardé sur le processus électoral en cours. Après avoir rappelé que la charte des partis politiques et le code électoral votés à l’assemblée nationale visent à donner un nouveau souffle au système politique béninois, il a donné les raisons de l’absence des partis dits de l’opposition au scrutin du 28 avril. Selon lui, les partis de l’opposition n’ont pas répondu à la main tendue du président Talon, après l’invalidation de leurs  dossiers par le ministère de l’Intérieur.

Orden Alladatin souligne que la bonne foi du chef de l’Etat s’est heurtée au dilatoire des partis de l’opposition. Il met en exergue les différents communiqués relatifs à la disqualification de Me Adrien Houngbédji pour conduire les débats, à la disqualification du parlement, la marche, l’appel au retour de l’ancien code, la suppression du quitus, …Et de lancer « C’est dans cet imbroglio que le consensus a échoué…Quand on nous dit que c’est la mouvance qui a tout fait pour qu’il n’y ait pas consensus, c’est faux ».

Dans son développement, Orden Alladatin  a désapprouvé la proposition faite par certains, invitant le chef de l’Etat à prendre une ordonnance pour des élections inclusives. Il juge grave cette proposition, car elle donnerait la possibilité  à tout président d’agir sur un processus électoral en cours.

Autre sujet évoqué, c’est la polémique relative à la non délivrance du quitus fiscal aux membres de l’opposition. Sur cette question, Orden Alladatin a  souligné que la Direction des impôts n’a pas fait preuve de favoritisme. Il a évoqué les difficultés rencontrées par les candidats de la mouvance avant d’obtenir leur quitus. Puis d’ajouter «  Si quelqu’un vous dit, qu’il est à jour vis-à-vis du fisc et qu’on ne lui a pas donné le quitus fiscal, dites-lui,  signez moi une autorisation qui autorise le directeur général des impôts  à publier votre situation fiscale dans les journaux ».

Au sujet des accusations contre la Céna, Orden Alladtin a souligné que les commissaires ont délibéré de façon impersonnelle, en toute transparence et indépendance.  Sur la polémique relative aux fautes mineures, il a fait savoir qu’à l’école, il y a des demi-fautes, des fautes rentières.

Après ses clarifications, il a invité les partis de l’opposition à se préparer pour les joutes électorales à venir en se formalisant au ministère de l’intérieur.

En attendant, il a fait savoir que la bataille du 28 avril aura lieu.   Orden Alladatin a précisé que ce duel mettra aux prises 80 partis contre 70 partis.

 « Dans la prochaine compétition, vous avez 80 partis qui vont affronter 70 partis. Le jeu sera serré… La compétition aura lieu… Les élections auront lieu », lance t-il.

Politique: Narcisse Tomèty propose la relecture du code électoral et le report des législatives

Proposition choque du professeur Simon Narcisse Tomèty au sujet des législatives du 28 avril 2019. Face aux difficultés visibles constatées dans l’application du code électoral et particulièrement dans l’article 242, l’Institutionnaliste propose le report du scrutin. Le Professeur Simon Narcisse Tomèty invite alors le chef de l’Etat et toute la classe politique à la relecture du code électoral. ..

Les législatives du 28 avril 2019 riment avec incertitudes et inquiétudes, conséquences des couacs contenus dans le code électoral et  la charte des partis politiques. Face à cela, le professeur Simon Narcisse Tomèty plaide pour la relecture du code électoral et par ricochet le report du scrutin.

Manassé AGBOSSAGA

Proposition choque du professeur Simon Narcisse Tomèty au sujet des législatives du 28 avril 2019. Face aux difficultés visibles constatées dans l’application du code électoral et particulièrement dans l’article 242, l’Institutionnaliste propose le report du scrutin. Le Professeur Simon Narcisse Tomèty invite alors le chef de l’Etat et toute la classe politique à la relecture du code électoral. 

« Au stade actuel, il est encore possible que le Chef de l’Etat prenne l’initiative d’un report des élections législatives afin qu’une dernière lecture du code électoral se fasse dans l’intérêt des Béninois et non des rapports de force entre la mouvance présidentielle et l’opposition plurielle », lance-t-il.

Le candidat déclaré à la présidentielle de 2021 propose, à cet effet, un report de deux mois et prévient des risques d’une crise post-électorale.

« Décaler ces élections de deux mois pour aboutir à un plan de mitigation des risques d’une crise post-électorale,  c’est faire preuve d’une hauteur d’esprit et le pays tout entier en a besoin par ces temps de peur et d’incertitude qui hantent nos esprits », recommande-t-il.

A ceux qui prendraient moins au sérieux ce rendez-vous électoral, le Directeur du Café africain des Néo Philosophes rappelle la portée d’une élection législative.

« …Une élection parlementaire à une valeur territoriale fortement attachée à une aire culturelle, à des revendications identitaires et particulièrement émotionnelle car chaque circonscription électorale veut voir son élu issu des urnes devenir un représentant du peuple donc de la Nation… Sous-estimer cette dimension sociologique et affective d’une élection parlementaire,  c’est faire preuve d’une myopie politique. L’élection parlementaire est la plus délicate de toutes les élections.  Donc,  soyons très sages dans son organisation en essayant de débattre de toutes les questions qui divisent ».

Un homme averti en vaut plusieurs, dit-on.

Regroupement forcé des partis politiques: Dénis Amoussou-Yéyé dédouane Patrice Talon, accuse l’UN et le Bmp

Patrice Talon n’est pas l’auteur du malheur actuel des partis politiques. C’est du moins l’avis de Dénis Amoussou-Yéyé. Présent à un rendez-vous politique initié par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a rejeté toute responsabilité du président Patrice Talon au sujet de la réforme du système partisan, voire la charte des partis politiques…

Le Professeur Dénis Amoussou-Yéyé a révélé l’identité des responsables du mariage forcé entre les partis politiques, conséquence des lois sur la charte des partis politiques et le code électoral. Présent à un rendez-vous politique ce jeudi 14 février 2018 à Cotonou, il a indexé les responsables de l’Union fait la Nation (UN) et les députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP), dédouanant au passage le président de la République.

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Talon n’est pas l’auteur du malheur actuel des partis politiques. C’est du moins l’avis de Dénis Amoussou-Yéyé. Présent à un rendez-vous politique initié par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a rejeté toute responsabilité du président Patrice Talon au sujet de la réforme du système partisan, voire  la charte des partis politiques.

Pour lui, Patrice Talon « n’est pas un homme politique » pour concocter à lui seul cette réforme. Le Professeur fait plutôt savoir que Patrice Talon est beaucoup plus opérationnel dans l’Or blanc. « Ce n’est pas un homme politique. Si c’est  le Coton, il est bon », avance-t-il.

Pour le Professeur à la retraite, les responsables de la réforme du système partisan qui contraint les partis politiques au mariage forcé avec tous ces dégâts sont à chercher ailleurs. Et sans passer par quatre chemins, il accuse les responsables de l’Union fait la Nation, voire  Bruno Amoussou et consorts.

Le septuagénaire rappelle que l’UN a affiché depuis 2011 sa volonté de voir les partis regroupés dans un grand bloc. 

Le professeur Dénis Amoussou-Yéyé poursuit et fait savoir que l’UN est resté dans cette vision et a mis en avant ses idées.

« …C’est  venu de l’UN… Tout l’argumentaire…Il faut être honnête…Talon n’a rien fait…la réforme du système partisan,  c’est eux qui ont portée ça…Ce n’est pas le président Talon qui veut les deux blocs », explique-t-il, avant de marteler « s’il y a un coupable,  c’est le BMP ».

Voilà un avis qui ne fait pas les affaires de « Dadjè ».

‘‘Clinique électorale’’ : Orden Alladatin s’interroge sur son opportunité à moins de trois mois des législatives

L’Association béninoise de droit constitutionnel (ABDC) a organisé ce jeudi 14 février 2019 une rencontre politique dénommée ‘‘Clinique électorale’’ autour du thème « Le Nouveau code électoral ». A l’occasion, l’honorable Orden Alladatin a émis quelques doutes sur l’opportunité de ce rendez-vous politique à moins de trois mois des législatives…

L’Association béninoise de droit constitutionnel (ABDC) a organisé ce jeudi 14 février 2019 une rencontre politique dénommée ‘‘Clinique électorale’’ autour du thème « Le Nouveau code électoral ». A l’occasion, l’honorable Orden Alladatin a émis quelques doutes sur l’opportunité de ce rendez-vous politique à moins de trois mois des législatives.

Manassé AGBOSSAGA

Presque toujours présent aux différents rendez-vous de l’Association béninoise de droit constitutionnel, le député Orden Alladatin a émis des réserves sur le dernier en date. Pour cause, le porte-parole de la Commission des lois s’est interrogé sur l’opportunité de la ‘‘Clinique électorale’’ autour du thème « Le Nouveau code électoral », organisée par l’ABDC ce jeudi 14 février.

« En venant ici,  je me suis posé la question, quelle est l’issue de cette clinique-là  qui a lieu a trois mois du scrutin. Qu’est-ce que nous recherchons ? », s’est interrogé le député de la 16è circonscription électorale.

Toutefois, il dit espérer que ce rendez-vous est organisé pour éclairer la lanterne des uns et des autres.

« Si c’est la lumière que nous recherchons, bien bravo. J’espère que c’est la lumière que nous recherchons », lance-t-il.

Joël Aïvo, président de l’ABDC était donc interpelé.