1 an après sa libération, Nadine Okoumassoun raconte son arrestation et revient sur les conditions difficiles de son incarcération

A travers un message publié ce jeudi 27 juillet 2023, Nadine Okoumassoun partage le souvenir de son arrestation dans la crise électorale de 2021 au Bénin.

A travers un message publié ce jeudi 27 juillet 2023, Nadine Okoumassoun partage le souvenir de son arrestation dans la crise électorale de 2021 au Bénin.

« 27 Juillet 2022 -27 Juillet 2023: Un an jour pour jour qu’il a plu  au destin de me libérer de la prison  de Patrice Talon  et de son gouvernement.

Ce 07 Avril 2021, très tôt dans la matinée, je partais acheter au carrefour Sun Beach quand je fus  interpellée par la police. J’étais avec ma jumelle Nadia.

Mesdames,  montez! Nous ont-ils ordonné avant de prendre connaissance de qui est de l’opposition entre nous deux. Je vous épargne les précisions pour l’heure. Le moment n’est pas encore venu de vous narrer ma vie carcérale et les circonstances de mon arrestation.

J’ai été interrogée sur ma motivation à faire l’opposition plutôt que sur le motif de mon arrestation;  preuve que mon arrestation est purement politique. Vous comprendrez mieux le moment venu.

Ils ont pensé me  faire fléchir. A contrario, je suis sortie plus motivée que jamais.

Bien que les conditions de détention soient aussi  lugubres que suffocantes, je peux comprendre combien j’en suis sortie gagnante.

Eh! oui ! J’ai également appris beaucoup de choses pendant cette période difficile de ma vie.

Aujourd’hui encore, je me remémore  comment j’ai été traitée comme n’ayant aucun droit en prison.

Ces questions bizarres qui m’ont été posées, qui n’avaient rien à avoir avec la justice me trottent encore dans la tête.

Je suis houspillée par ma conscience aux souvenirs de ces événements injustes au point où je regrette énormément avoir obéi aux hommes censés incarner la justice, qui, malheureusement,  se sont transformés en marionnettes dans les mains des assoiffés de pouvoir.

Vivement que l’équilibre soit rétabli afin que les autres détenus politiques puissent retrouver la liberté et que les exilés politiques rentrent au pays ».

#justicepourtous

Nadine Okoumassoun

Membre du parti Les Démocrates

Condamnation du journaliste Virgile Ahouansè : « La CRIET participe à décourager les professionnels des médias », déplore le parti LD

Le parti Les Démocrates condamne la condamnation du journaliste Virgile Ahouansè. Dans un communiqué, signé de son vice-président, Nourénou Atchadé, le parti soutient que « la CRIET participe » ainsi «  à décourager les professionnels des médias qui s’efforcent encore d’exercer leur métier suivant les règles en la matière »

Le parti Les Démocrates condamne la condamnation du journaliste Virgile Ahouansè. Dans un communiqué, signé de son vice-président, Nourénou Atchadé, le parti soutient que « la CRIET participe » ainsi «  à décourager les professionnels des médias qui s’efforcent encore d’exercer leur métier suivant les règles en la matière ». Ci-dessous le communiqué.

COMMUNIQUE DE PRESSE du parti LES DEMOCRATES en réaction à la condamnation de M. Virgile AHOUANSE, journaliste professionnel et Directeur de l’information de la radio Crystal News

Il est revenu au parti LES DEMOCRATES que la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) a rendu son jugement, le jeudi 15 juin 2023.

Sans surprise, cette cour d’exception pensée et intégrée dans l’organisation judiciaire de notre pays, vient une fois encore de s’illustrer tristement. Dans ce procès cavalier, le journaliste Virgile AHOUANSE a été soumis à une torture morale depuis décembre 2022.

En condamnant le journaliste à l’aune du Code du numérique, plutôt que sous la bannière du Code de l’information et de la communication (qui proscrit les peines privatives de liberté), la CRIET participe à décourager les professionnels des médias qui s’efforcent encore d’exercer leur métier suivant les règles en la matière.

L’objectif de la CRIET est de restreindre les espaces des libertés d’expression et de l’exercice du journalisme au Bénin.

Le parti LES DEMOCRATES dénonce et récuse cette condamnation inique de M. Virgile AHOUANSE. Il appelle le Parlement à relirer de toute urgence le Code du numérique et corriger toutes les imperfections qui favorisent la restriction des libertés individuelles et publiques.

Le parti LES DEMOCRATES exprime son soutien à Monsieur Virgile AHOUANSE et le félicite pour son courage et sa témérité.

En avant pour la reconquête des libertés fondamentales.

Cotonou le 18 juin 2023

Le Premier Vice-président

Nourenou ATCHADE

Côte d’Ivoire : Guillaume Soro réagit à sa condamnation à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État »

L’ancien Premier ministre ivoirien en exil Guillaume Soro a été condamné, ce mercredi 23 juin à Abidjan, à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État » pour des faits commis fin 2019. Sur sa page facebook, il n’a pas tardé  à réagir à sa condamnation.

L’ancien Premier ministre ivoirien en exil Guillaume Soro a été condamné, ce mercredi 23 juin à Abidjan, à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État » pour des faits commis fin 2019. Sur sa page facebook, il n’a pas tardé  à réagir à sa condamnation. Lire sa réaction.

Côte d’Ivoire : Guillaume Soro réagit à sa condamnation   à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l'État »
Côte d’Ivoire : Guillaume Soro réagit à sa condamnation à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État »

DÉCLARATION

La justice de Côte d’Ivoire vient de prendre devant l’Histoire, la sinistre responsabilité de prononcer contre mes compagnons, mes frères, certains membres de ma sécurité et moi-même, des condamnations allant de la perpétuité à 17 mois d’emprisonnement ferme.

Elle prononce également la dissolution de Générations et Peuples Solidaires (GPS), mouvement politique et citoyen, dont je suis le Président.

Je rejette totalement ces verdicts iniques, prononcés en dehors de toutes les règles de droit et dictés uniquement par des considérations d’ordre politique.

Il n’est caché à personne que le but ultime de ce procès est de porter un coup d’arrêt au projet politique dont je suis porteur et de m’écarter définitivement du jeu politique en Côte d’Ivoire.

Ce procès aura démontré, une fois de plus, la compromission de l’appareil judiciaire ivoirien et sa soumission volontaire aux diktats de l’Exécutif.

Ces verdicts viennent renforcer ma conviction qu’il faut se battre courageusement et sans faiblesse contre la captation de l’État ivoirien et la mise sous tutelle de toutes ses institutions.

Je ne renoncerai pas à ce combat.

Soro Kigbafori Guillaume

Président de Générations et Peuples Solidaires

Ancien Premier ministre

Ancien Président de l’Assemblée nationale de la République de Côte d’Ivoire

 

Jugé pour viol sur une fillette de 3 ans, il déclare: «J’ai un peu pénétré seulement, mais j’ai vu que c’était petit et je n’ai pas continué. Je l’ai seulement doigtée»

Un jeune homme de 22 ans a comparu ce  mardi, au cours d’une audience correctionnelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Banfora, au Burkina-Faso   pour flagrant délit de tentative de viol sur une fillette de trois ans, requalifié en viol.

Un jeune homme de 22 ans a comparu ce  mardi, au cours d’une audience correctionnelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Banfora, au Burkina-Faso   pour flagrant délit de tentative de viol sur une fillette de trois ans, requalifié en viol.

Alors qu’il était de passage dans la cour de récréation d’une école, le jeune homme réussi à tromper la vigilance des deux sœurs de la victime pour la traîner dans une maisonnette.

La petite fille a ensuite  été sauvée des mains du présumé violeur grâce à l’intervention  de personnes attirées par ses cris et pleurs.

Interpelé et jugé, il a ouvertement fait savoir au juge qu’il n’est pas allé au bout de son acte parce que « c’était petit ».

«J’ai un peu pénétré seulement, mais j’ai vu que c’était petit et je n’ai pas continué. Je l’ai seulement doigtée», a-t-il déclaré d’après des propos rapportés par lAgence d’information du Burkina.

En réalité, le jeune homme serait un consommateur de stupéfiants et souffrirait de troubles psychiques qui ont obligé sa mère à l’emmener à Banfora pour ses soins à la pharmacopée traditionnelle.

Toutefois, le parquet ne s’est pas attardé sur l’état mental du prévenu. Le Procureur a requis deux ans de prison ferme, une amende de six cent mille (600 000) FCFA et 100 000 FCFA au titre des dommages et intérêts.

« Au verdict, le tribunal a condamné l’accusé à 60 mois d’emprisonnement et 600 000 FCFA le tout ferme plus une amende de 100 000 FCFA pour les dommages et intérêts », fait savoir l’Agence d’information du Burkina.

Le prévenu serait à son troisième agression dans la ville de Banfora sur des fillettes de moins de 10 ans et s’adonnerait  aux mêmes pratiques depuis son village natal.

Manassé AGBOSSAGA