« Je ne me positionne ni d’un côté ni de l’autre, mais… », Richard Boni Ouorou sur le dossier Boko-Homéky

Chers Amis,

Je pensais sincèrement que les temps de coups d’État appartenaient au passé et que nous étions désormais appelés à engager un dialogue constructif pour parvenir à des consensus éclairés sur nos politiques publiques.

Cependant, je ne peux que m’alarmer face à l’agitation de certains responsables politiques. Plutôt que d’éduquer, ils semblent vouloir semer la confusion, attisant la méfiance pour affaiblir nos institutions déjà relativement discréditées . Je leur dis : attention ! Car demain, vous serez dans la même position, et vous ne souhaiterez pas être traité de dictateur. Une radicalisation pourrait en découler.

Il est essentiel de rappeler qu’aucun relevé bancaire ordinaire ne mentionne « effet de police ». En tant que leaders, il est de notre devoir de fournir des informations précises à nos concitoyens, et non de les plonger dans là confusion pour en tirer des bénéfices politiques . Je ne me positionne ni d’un côté ni de l’autre, mais je refuse d’être le catalyseur d’une peur infondée sous prétexte que mon adversaire aurais agi de la sorte. Il est lui et je dois être moi !

À trop regarder dans l’abîme, nous risquons d’y sombrer. À trop désigner le mal chez autrui, celui-ci peut finir par nous envahir. Soyons conscients que nos citoyens attendent de nous un leadership éclairé. Un bon guide se doit d’être informé et de chercher la lumière avant de l’offrir.

Je ne souhaite pas incarner une opposition qui suscite le ridicule, mais plutôt bâtir une opposition fondée sur la vérité, l’éducation, et l’échange d’idées. C’est ainsi que j’ai été formé, et c’est ce message que je désire transmettre à mes concitoyens.

Merci et prenez soin de vous.

Boni Richard Ouorou 
Président mouvement libéral

Démocratie, putsch : le COJEM-Citoyens creuse et trouve la solution pour couper le mal à la racine

Le Cadre d’Outillage de la Jeunesse à l’Engagement et au Militantisme Citoyens (COJEM_Citoyens) vient d’accomplir un véritable travail scientifique pour une culture démocratique au Bénin et en Afrique. L’organisation a diligenté une enquête sociologique sur la thématique « Démocratie & sociologies ». Une approche qui a révélé les goulots d’étranglement auxquels est confronté l’idéal démocratique, mais aussi et surtout la solution pour endiguer le mal.

Le Cadre d’Outillage de la Jeunesse à l’Engagement et au Militantisme Citoyens (COJEM_Citoyens) vient d’accomplir un véritable travail scientifique pour une culture démocratique au Bénin et en Afrique. L’organisation a diligenté une enquête sociologique sur la thématique « Démocratie & sociologies ». Une approche qui a révélé les goulots d’étranglement auxquels est confronté l’idéal démocratique, mais aussi et surtout la solution pour endiguer le mal.

Suite à une enquête sociologique sur la thématique « Démocratie & sociologies » diligentée par le Cadre d’Outillage de la Jeunesse à l’Engagement et au Militantisme Citoyens (COJEM_Citoyens), il a été noté plusieurs souffrances ou goulets d’étranglement auxquels est confronté l’idéal démocratique notamment via l’impact des lobbies, mass médias, propagandes et manœuvres politiciennes influençant des communautés dont les citoyens semblent dégoûtés voire hostiles à la culture démocratique, croyant que recourir au coup de force pourrait s’avérer salvateur en vue d’une hypothétique souveraineté.

A la question de savoir si l’Afrique ayant fait l’expérience des coups de force, sous le même prétexte avant de revenir à la démocratie, y retourner serait-elle une solution souveraine, COJEM_Citoyens préconise l’approche d’amendement des systèmes démocratiques sur le socle des valeurs actualisées comme gage de pérennité et par conséquent de souveraineté.

Et au Coordonnateur du COJEM_Citoyens, Adé Fidégnon AGBOWAÏ, de conclure en ces termes : « La démocratie n’est appréciée à sa juste valeur dans les sociétés facilement émotives, car la majorité émotionnellement manipulée tend à imposer la destination commune. »

S.E

 » Une Afrique reflétée par des putschs » ou « complexée » : Richard Boni Ouorou dit non et montre la voie à suivre

C’est réagissant à la rencontre entre Bassirou Faye et Emmanuel Macron, ce jeudi 20 juin 2024 à Paris, que le Politologue a donné sa position sur les rapports entre le continent noir et l’occident. En ce XXIè siècle, Richard Boni Ouorou, soutient qu’il il urge de  « prôner une Afrique décomplexée avec des dirigeants qui ont une vision claire, défendue, étudiée et chiffrée,

C’est réagissant à la rencontre entre Bassirou Faye et Emmanuel Macron, ce jeudi 20 juin 2024 à Paris, que le Politologue a donné sa position sur les rapports entre le continent noir et l’occident. En ce XXIè siècle, Richard Boni Ouorou, soutient qu’il il urge de  « prôner une Afrique décomplexée avec des dirigeants qui ont une vision claire, défendue, étudiée et chiffrée, mais surtout en adéquation avec les réalités des populations qu’ils ont connu et compris en amont ».

En revanche, le président du mouvement Libéral Bénin dit niet à « une Afrique reflétée par des putsch et des putschistes »,. Car dira t-il, cela « l’isole de la mondialisation », refusant au passage « de travailler en vue d’aller prendre sa part dans la croissance mondiale ».  Dans ce siècle de mondialisation et de la concurrence, le Politologue souligne que l’Afrique  ne peut plus s’offrir le luxe de maintenir son peuple dans la misère en demeurant dans le mythe du « recommencement » .

« Nous devons travailler pour rendre nos compatriotes fiers d’appartenir à une communauté africaine décomplexée mais qui s’inclut avec ses méthodes, sa vision et ses intérêts dans la mondialisation », martèle Richard Boni Ouorou, à cet effet.

Peut être une image de 3 personnes

Et comme pour dire qu’il approuve la nouvelle politique étrangère du nouveau président sénégalais, Richard Boni Ouorou conclut par cette formule : »Merci à ceux et celles qui donnent déjà cet exemple ».

M.A

Rumeur de coup d’Etat au Burkina-Faso : Le capitaine Ibrahim Traoré réagit et remercie les « Burkinabè qui assurent la veille citoyenne »

Le Capitaine Ibrahim Traoré sort de son mutisme face à la rumeur de tentative de coup d’Etat au Burkina-Faso. A travers un message publié ce mercredi 27 septembre 2023 sur les canaux officiels de la présidence, le président de la transition a notamment salué la mobilisation  de « l’ensemble des Burkinabè qui assurent continuellement la veille citoyenne». Il a également rassuré de sa « détermination à conduire la Transition à bon port ».

Le Capitaine Ibrahim Traoré sort de son mutisme face à la rumeur de tentative de coup d’Etat au Burkina-Faso. A travers un message publié ce mercredi 27 septembre 2023 sur les canaux officiels de la présidence, le président de la transition a notamment salué la mobilisation  de « l’ensemble des Burkinabè qui assurent continuellement la veille citoyenne». Il a également rassuré de sa « détermination à conduire la Transition à bon port ».

Intégralité du message du Capitaine Ibrahim Traoré

«Ensemble, nous nous sommes engagés pour la libération de notre Pays.

Je rassure de ma détermination à conduire la Transition à bon port en dépit de l’adversité et des différentes manœuvres pour stopper notre marche inexorable vers une souveraineté assumée.

Ma conviction se forge à chaque pas franchi dans la reconquête de notre chère Patrie.

MERCI à l’ensemble des Burkinabè qui assurent continuellement la veille citoyenne, gage d’une réussite collective!»

Capitaine Ibrahim TRAORÉ

Président de la Transition, Chef de l’État

« Les vrais putschistes, les plus nombreux, qui ne font l’objet d’aucune condamnation, c’est aussi ceux qui manigancent », Mamadi Doumbouya

Le président de la transition de la Guinée s’est exprimé ce jeudi 21 septembre 2023 à la tribune des Nations Unies. Le Colonel Mamadi Doumbouya a, à l’occasion, invité les dirigeants du monde entier à s’attarder sur les causes profondes coups d’Etat en Afrique, accusant ceux qui manigancent et violent les constitutions d’être les vrais putschistes.

Le président de la transition de la Guinée s’est exprimé ce jeudi 21 septembre 2023 à la tribune des Nations Unies. Le Colonel Mamadi Doumbouya a, à l’occasion, invité les dirigeants du monde entier à s’attarder sur les causes profondes coups d’Etat en Afrique, accusant ceux qui manigancent et violent les constitutions d’être les vrais putschistes. Lire ci-dessous l’intégralité de son message.

𝐃𝐈𝐒𝐂𝐎𝐔𝐑𝐒 𝐃𝐄 𝐒𝐎𝐍 𝐄𝐗𝐂𝐄𝐋𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐂𝐎𝐋𝐎𝐍𝐄𝐋 𝐌𝐀𝐌𝐀𝐃𝐈 𝐃𝐎𝐔𝐌𝐁𝐎𝐔𝐘𝐀 𝐀̀ 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐈𝐁𝐔𝐍𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐔𝐍𝐈𝐄𝐒 (𝐎𝐍𝐔)

𝗡𝗲𝘄 𝗬𝗼𝗿𝗸, 𝗹𝗲 𝟮𝟭 𝗦𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟯

 

Monsieur le Président,

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,

Monsieur le Secrétaire général,

Je voudrais avant de commencer, Monsieur le Président, vous adresser les chaleureuses félicitations de la délégation guinéenne pour votre brillante élection à la présidence de la 78ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Je voudrais également devant cette auguste assemblée, vous assurer du soutien de mon pays.

Je souhaite par la même occasion rendre un hommage mérité à votre prédécesseur, Monsieur CSaba Kőrösi de la Hongrie.

À Monsieur le Secrétaire général, Monsieur Antonio GUTERRESS, je le remercie pour le dévouement avec lequel il dirige notre organisation.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

En venant prendre part aux travaux de la 78ème session ordinaire de notre Assemblée, je voudrais m’acquitter d’un devoir, celui de vous transmettre les chaleureuses salutations du peuple souverain de Guinée.

Mon pays qui continue de fonder un espoir en l’Organisation des Nations Unies pour trouver des solutions idoines aux questions auxquelles notre monde continue d’être confronté. Dans ce cadre, nous pensons que les fondamentaux qui ont sous-tendu à la création de notre organisation doivent s’adapter aux mutations profondes de notre société.

L’objectif du thème de la présente session « Paix, prospérité, progrès et durabilité », est d’actualité, évocateur et mérite une attention particulière de notre part.

Epidémie de coup d’état en Afrique. Après celle de la Covid-19, le continent est frappé par celle des putschs militaires. Notamment dans les pays francophones du sud du Sahara. C’est tout le monde qui les condamne. Qui les sanctionne. Qui s’émeut de la réapparition brusque de cette pratique que l’on croyait révolu. A juste titre.

Mais j’ai envie de dire que la communauté internationale doit avoir l’honnêteté et la correction de ne pas se contenter de dénoncer les seules conséquences, mais de s’intéresser et de traiter les causes.

Les coups d’Etat, s’ils se sont multipliés ces dernières années en Afrique, c’est bien parce qu’il y a de raisons très profondes. Et pour traiter le mal, il faut s’intéresser aux causes racines. Le putschiste n’est pas seulement celui qui prend les armes pour renverser un régime. Je souhaite que l’on retienne bien que les vrais putschistes, les plus nombreux, qui ne font l’objet d’aucune condamnation, c’est aussi ceux qui manigancent,

qui utilisent la fourberie, qui trichent pour manipuler les textes de la constitution afin de se maintenir éternellement au pouvoir. C’est ceux en col blanc qui modifient les règles du jeu pendant la partie pour conserver les rênes du pays. Voilà les putschistes les plus nombreux.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

Je fais partie de ceux qui, un matin, ont décidé de prendre nos responsabilités pour éviter à notre pays un chaos complet. Une situation insurrectionnelle. Aucune force politique, toutes complètement neutralisées à l’époque, n’avait le courage et les moyens de mettre un terme à l’imposture que nous vivions. La rectification institutionnelle à laquelle mes frères d’armes et moi avons pris nos responsabilités le 5 septembre 2021 n’était qu’une conséquence de cette situation de chaos qui avait finit par fissurer le tissu social et mettre à mal le vivre ensemble.

En Afrique, notamment en Afrique de l’Ouest, nous assistons avec l’évolution de nos sociétés à des prises de responsabilités par les Forces de Défense et de Sécurité qui suscitent interrogations, réflexions et actions de la Communauté internationale. La question que nous devons nous poser face à cette situation est la suivante : pourquoi les transitions militaires maintenant ? Je ne prétends pas avoir toutes les réponses à cette question. Mais, je voudrais donner des éléments de réponse à partir de l’expérience vécue dans mon pays par le peuple de Guinée et par-delà d’autres pays de l’Afrique de l’ouest confrontés aux mêmes réalités.

Sans être exhaustif, nous pensons que les transitions qui sont en cours en Afrique sont dues à plusieurs facteurs parmi lesquels on peut citer les promesses non tenues, l’endormissement du peuple, le tripatouillage des constitutions par des dirigeants qui ont pour seul souci de se maintenir indéfiniment au pouvoir au détriment du bien-être collectif. Aujourd’hui les peuples africains sont plus que jamais éveillés et décident de prendre leur destin en main.

La mauvaise répartition des richesses crée des inégalités sans fin, la famine, la misère qui rendent le quotidien de nos populations de plus en plus difficiles. Ces inégalités font partie des causes des événements qui mettent en péril le vivre-ensemble. Quand les richesses d’un pays sont dans les mains d’une élite alors que des nouveau-nés meurent dans des hôpitaux par manque de couveuse, il n’est pas surprenant que dans de telles conditions nous assistons à des transitions pour répondre aux aspirations profondes du peuple.

L’Afrique souffre d’un modèle de gouvernance qui lui a été imposé. Un modèle certes bon et efficace pour l’occident qui l’a conçu au fil de son histoire, mais qui a du mal à s’adapter à nos réalités, à nos coutumes, à notre environnement. Hélas la greffe n’a pas pris…, Je sais que lorsque je dis cela, tout de suite ils sont nombreux à se dire « encore un bidasse qui veut tordre le cou à la démocratie » « encore un soldat qui veut imposer sa dictature ».

Cependant, de façon très claire, sans hypocrisie, sans faux semblant, les yeux dans les yeux, Nous sommes tous conscients que ce modèle démocratique que vous nous avez si insidieusement et savamment imposé après le sommet de la Baule en France, presque de façon religieuse, elle ne marche pas. Les différents indices économiques et sociaux sont là pour le démontrer. Ce n’est pas un jugement de valeur sur la démocratie en elle-même. Croyez-moi. C’est un bilan. Un constat sur plusieurs décennies d’expérimentation chaotique de ce modèle dans notre environnement. Une période où il n’a été question que de joutes politiques. Au détriment de l’essentiel. L’économie.

Permettez-moi de pousser l’exercice de vérité un peu plus loin. Avec ma courte mais intense expérience de gestion d’un Etat, la Guinée, j’ai mieux mesuré à quel point ce modèle a surtout contribué à entretenir un système d’exploitation et de pillage de nos ressources par les autres. Et une corruption très active de nos élites. Des leaders nationaux à qui on a souvent accordé des certificats de démocrate en fonction de leur docilité ou de leur aptitude à brader les ressources et les biens de leurs peuples. Ou encore de leur facilité à céder aux pseudo recommandations et injonctions de certaines institutions internationales au service des grandes puissances.

Je dois d’ailleurs dans ce sens confesser que tout ce à quoi je fais face dépasse toute imagination. Se sont les mêmes qui professent la démocratie, la transparence, la bonne gouvernance, qui dénoncent la corruption, qui dictent les règles. C’est eux qui en off, très discrètement et sournoisement redoublent de pression pour nous faire céder notre patrimoine dans des contrats léonins.

Je comprends aujourd’hui certains dirigeants, quelques-uns de mes prédécesseurs qui, parce qu’ils avaient des fragilités, parce qu’ils étaient sous pression, ou parce qu’ils trainent des casseroles ou surtout parce qu’ils avaient un agenda politique ont cédé à ce qu’on leur demandait. Je les comprends sans les approuver. Certains m’ont même rappelé que si j’avais un agenda politique je serais moins à l’aise pour mener à bien les réformes auxquels mon gouvernement et moi nous nous sommes attaqués.

Une chose est certaine, nous n’avons qu’une seule préoccupation. Le bien-être du peuple et le vivre ensemble. C’est cela notre priorité. C’est pourquoi la transition que je dirige a choisi de se consacrer avec méthode en fixant des objectifs clairs dans un ordre précis. Le social, l’économie et le politique.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

Mon uniforme je l’ai mise au service de mon peuple. Je vous serais reconnaissant de respecter ce serment. De nous tenir à distance respectable des divisions de toute sorte que beaucoup essaient de nourrir dans nos pays. Le sahel traverse l’une des crises les plus graves de sa très vieille histoire.

Mais elle a les ressorts nécessaires pour y faire face. Son sens légendaire de la diplomatie doit être libéré afin qu’ensemble nous nous parlions sans interférence. C’est pour cela que la CEDEAO dont la vocation était économique doit cesser de se mêler de politique et privilégier le dialogue.

Nous africains sommes fatigués, épuisés des catégorisations dans lesquelles les uns et les autres veulent nous cantonner. La population de l’Afrique est jeune. Elle n’a pas connu la guerre froide. Elle n’a pas connu les guerres idéologiques qui ont façonné le monde des 70 dernières années.

C’est pourquoi nous trouvons insultant les cases, les classements qui tantôt nous placent sous l’influence des américains, tantôt sous celle des anglais, des français, des chinois, des russes et même des turcs.

Nous ne sommes ni pros ni anti américains, ni pro ni anti chinois, ni pro ni anti français, ni pro ni anti russes, ni pro ni anti turcs. Nous sommes tout simplement pro africains. C’est tout. Nous mettre sous la coupe de telle ou telle puissance est une insulte, du mépris, du racisme vis-à-vis d’un continent de plus d’un milliard trois cent millions de personnes.

Il est important dans cette prestigieuse et influente assemblée que l’on comprenne clairement, définitivement que l’Afrique de papa, la vieille Afrique, c’est terminé. Avec une population de plus d’un milliard d’africains dont environ 70% de jeunes totalement décomplexés, des jeunes ouverts sur le monde et décidés à prendre leur destin en main, il est venu le moment de prendre conscience que les structures, les règles issues de l’après seconde mondiale, en l’absence de nos Etats qui n’existaient pas encore sont obsolètes. C’est la fin d’une époque déséquilibrée, injuste où nous n’avions pas droit au chapitre.

C’est le moment de prendre en compte nos droits, de nous donner notre place. Mais aussi et surtout le moment d’arrêter de nous faire la leçon, d’arrêter de nous traiter comme des enfants. Rassurez-vous nous sommes suffisamment grands pour savoir ce qui est bien pour nous.

Nous sommes suffisamment matures pour définir nos priorités, pour concevoir notre propre modèle qui corresponde à notre identité, à la réalité de nos populations, à ce que nous sommes tout simplement. Nous vous serions fort reconnaissant de nous faire confiance et de nous laisser mener notre barque comme vous l’avez permis dans certaines régions du monde. En Asie, au Proche et Moyen Orient. Pour ne citer que ceux-là. Cette infantilisation est du plus mauvais effet pour une jeunesse africaine qui s’est émancipée.

Je ne saurai terminer mon propos sans souligner les menaces qui hantent la sous-région de l’Afrique de l’ouest, gravement exposée, aujourd’hui, à des questions de sécurité de tous ordres, de développement et de stabilité. Les populations de la sous-région n’aspirent qu’à une vie meilleure, au regard des leçons qu’elles ont tirées de leur histoire et de leur désir de vivre dans un espace et dans un monde de paix et de concorde avec les autres peuples du monde.

Dans ce contexte, nous sommes tous interpellés et appelés à procéder à une meilleure analyse de la situation, en vue d’initier et de poursuivre de nouvelles politiques au bénéfice de tous. La communauté internationale doit regarder l’Afrique avec des yeux neufs. Elle doit entreprendre avec elle désormais une coopération franche dans un esprit de partenariat Gagnant-Gagnant.

Je vous remercie de votre aimable attention.

𝐂𝐨𝐥𝐨𝐧𝐞𝐥 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐎𝐔𝐌𝐁𝐎𝐔𝐘𝐀, 𝐂𝐡𝐞𝐟 𝐝𝐞 𝐥’𝐄́𝐭𝐚𝐭, 𝐂𝐡𝐞𝐟 𝐒𝐮𝐩𝐫𝐞̂𝐦𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐦𝐞́𝐞𝐬

Burkina-Faso : Arrestation de 03 militaires soupçonnés de « déstabiliser la conduite de la Transition »

C’est un communiqué du parquet près  le tribunal de Ouagadougou qui annonce la nouvelle ce vendredi 8 septembre 2023. 03 individus notamment des militaires ont été interpelés parce que soupçonnés  de « déstabiliser la conduite de la Transition ».

Au Burkina-Faso, trois militaires ont été interpelés pour complot contre la sûreté de l’Etat.

C’est un communiqué du parquet près  le tribunal de Ouagadougou qui annonce la nouvelle ce vendredi 8 septembre 2023. 03 individus notamment des militaires ont été interpelés parce que soupçonnés  de « déstabiliser la conduite de la Transition ».

« Courant fin août 2023, il était dénoncé au parquet militaire des faits selon lesquels des militaires et anciens militaires, en intelligence, procéderaient à l’identification de points sensibles et des domiciles dont celui du Président de la Transition et certaines autorités civiles et militaires, en vue de déstabiliser la conduite de la Transition. A ce jour, trois (3) personnes ont été interpellées et les investigations se poursuivent », indique le Parquet, assurant que  les prévenus ont « reconnu sans ambages les faits ».

Le parquet militaire près  le tribunal de Ouagadougou invite néanmoins « toute personne disposant d’éléments susceptibles de faire évoluer cette enquête de bien vouloir le saisir directement ou les mettre à la disposition de la section de recherche de gendarmerie de Ouagadougou ».

Le capitaine Ibrahim Traoré a pris le pouvoir le 30 septembre 2022, après le coup d’Etat qui a renversé Damiba

M.A

Peut être une illustration de plan et texte

Gabon : L’ancien président Ali Bongo désormais « libre de ses mouvements »

Au Gabon, la junte a annoncé, mercredi 06 septembre, la libération du président déchu Ali Bongo, placé en résidence surveillée depuis le 30 août.

Au Gabon, la junte a annoncé, mercredi 06 septembre, la libération du président déchu Ali Bongo, placé en résidence surveillée depuis le 30 août.

Ali Bongo peut désormais demander à ses « amis » de « faire du bruit » sans crainte. Pour cause, le président renversé par un coup d’Etat militaire et placé en résidence surveillée depuis le 30 août est désormais « libre de ses mouvements ». Du moins, à en croire le communiqué publié par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), dans la soirée de ce mercredi.

« Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la république, Ali Bongo Ondimba, est libre de ses mouvements »,  indique le CTRI.

Selon le même communiqué, Ali Bongo « peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux ».

Cette décision intervient après la rencontre entre le président Centrafricain Faustin Archange Touadéra, et le nouvel homme fort du Gabon, le général Brice Oligui Nguema.

Au pouvoir depuis 2009, Ali Bongo a subi un grave AVC en octobre 2018.

M.A

L’analyse 5 étoiles de Richard Boni Ouorou sur le retour des coups d’Etat en Afrique (Tribune)

Nos dirigeants ont leurs agendas, mais la nature aussi a le sien, cyclique, que nous oublions souvent. Il en va de même pour tout système qui, lorsqu’il est soumis à des abus, finit par devenir obsolète.

Retour des coups de forces en Afrique.

Terrien,ne,s

Nos dirigeants ont leurs agendas, mais la nature aussi a le sien, cyclique, que nous oublions souvent. Il en va de même pour tout système qui, lorsqu’il est soumis à des abus, finit par devenir obsolète.

Il était évident qu’à un moment donné, la —démocratie électorale— Dans laquelle nous sommes depuis 1990, atteindrait ses limites. Et, que le bafouement des institutions, la capture institutionnelle et économique par un petit groupe de privilégiés farfelus déboucherait sur une frustration générale qui légitimerait des groupes armés.

Il n’est pas nécessaire de penser que nous soutenons un coup d’État. Nous sommes par principe, contre tout mouvement de violence qui mettrait à mal l’ordre constitutionnel, s’il y en a. Mais peut-être est-il temps d’expérimenter un système transitoire qui permettrait de mettre sur la table les vrais débats et d’apporter des corrections significatives pour une démocratie exhaustive.

Le système actuel, qui se concentre uniquement sur les élections et permet à des organisations internationales de louer les mérites d’une croissance visible uniquement sur papier et dans les médias, donnant une légitimité de facto à des dirigeants incompétents, incapables et corrompus mais qui jouent le jeu de l’oligarchie internationale.

N’a fait qu’alimenter inversement, la rhétorique selon laquelle la démocratie était une mauvaise chose auprès des jeunes dont les espoirs sont déçus et qui sombrent dans le chaos du chômage et de l’abus de leurs droits.

Il était évidemment prévisible que cela déboucherait sur le bataclan que nous observons un peu partout en Afrique, orchestré par des militaires.

En tout cas, le moment est peut-être venu s’il fallait le rappeler encore, de faire une pause et de réfléchir.

Issa Richard Boni Ouorou

 »La Démocratie que veulent les peuples »: Un livre de Claude Azalou-Tingbé pour prévenir les Coups D’Etat et crises sociopolitiques

Une nouvelle publication de plus dans l’univers des essais politiques au Bénin. Intitulé :  »La Démocratie que veulent les peuples: Entre ingénierie démocratique et procéduralisation », il s’agit des fruits des réflexions du Dr Claude Azalou-Tingbé. La cérémonie de lancement s’est déroulée le vendredi 25 août 2023 dans les locaux de la maison de la société civile du Bénin située à Cotonou.

Une nouvelle publication de plus dans l’univers des essais politiques au Bénin. Intitulé :  »La Démocratie que veulent les peuples: Entre ingénierie démocratique et procéduralisation », il s’agit des fruits de la réflexion scientifique du Dr Claude Azalou-Tingbé. La cérémonie de lancement s’etait tenue le vendredi 25 août 2023 dans les locaux de la maison de la société civile du Bénin située à Cotonou.

Des solutions techniques aux problèmes socio-politiques auxquels certaines démocraties représentatives sont confrontées de nos jours. C’est ce que propose Dr Claude Azalou-Tingbé dans son essai politique  »La Démocratie que veulent les peuples: Entre ingénierie démocratique et procéduralisation’. Sa publication annoncée par voix médiatique depuis quelques semaines est désormais chose effective depuis le 25 août 2023 et est disponible dans des librairies de la place et de la sous-région.

Dans la salle des conférences de la maison de la société civile du Bénin située à Cotonou, la cérémonie de lancement de l’ouvrage  »La Démocratie que veulent les peuples: Entre ingénierie démocratique et procéduralisation » a connu la présence d’acteurs politiques, de passionnés de la lecture et autres acteurs très engagés de la Société Civile. Sa présentation a été faite par Agbonoukon Sévérin, agronome forestier à la retraite.

Ingénierie démocratique inédite 

Plusieurs essais politiques ont été publiés par différents auteurs pour parfaire les régimes démocratiques en Afrique et dans le monde. Au nombre de ceux-ci, des enseignants chercheurs, des leaders politiques, des acteurs de la société civile. Le livre  »La Démocratie que veulent les peuples: Entre ingénierie démocratique et procéduralisation » vient de s’ajouter à cette longue liste, mais avec une particularité. En réalité, cette publication est une « ingénierie démocratique inédite de provenance africaine». Et pour cause, elle « apporte l’amélioration nécessaire au système démocratique dans le monde » ; elle « renforce l’universalisme de la démocratie pour un soutien d’avantage mutuel des élus, des élites et des peuples », a laissé entendre Docteur Claude Azalou-Tingbé son auteur.

Prévenir les coups d’Etat

C’est un secret de polichinelle que dans le monde, certains individus font recours aux coups de forces pour changer des régimes. Rares sont ces nations qui dans leur histoire n’en n’ont jamais connu. En Afrique, le phénomène a été autrefois très récurent. Il vient de resurgir dans la région ouest-africaine et centrale. Tout en condamnant fermement les coups d’Etat quelque soit leur raison, dans son essai politique  »La Démocratie que veulent les peuples: Entre ingénierie démocratique et procéduralisation », Claude Azalou-Tingbé fait des propositions de solutions. « Avec ce livre, si réellement les dirigeants appliquent les propositions d’ingénieries démocratiques que j’ai faites, les standardisent, les institutionnalisent, avec les procéduralisations que j’ai décrites dans le livre, les dirigeants n’entendrons plus parler des coups d’états, des crises politiques », explique-t-il. Il ajoute : « c’est un livre non seulement destiné aux dirigeants politiques du monde entier et dans tous ces pays qui se réclament d’obédiences démocratiques. C’est aussi un livre pour tous les citoyens du monde, parce que chaque citoyen se retrouve forcément dans ce livre ».

Dr Claude Tingbé-Azalou est un Chercheur, Enseignant, Biotechnologiste, Agronome, Forestier, Socio-Anthropologue.

Par Christophe KPOSSINOU

Gabon : Ali Bongo placé en résidence surveillée, son fils Noureddin Valentin bientôt jugé

Après la prise du pouvoir, ce mercredi 30 août, les militaires ont annoncé que Ali Bongo, a été placé en résidence surveillée.

Après la prise du pouvoir, ce mercredi 30 août, les militaires ont annoncé que Ali Bongo, a été placé en résidence surveillée.

Le président Ali Bongo « est gardé en résidence surveillée. Il est entouré de sa famille et de ses médecins », ont indiqué les putschistes dans un communiqué lu sur Gabon 24.

Les membres du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI) ont également annoncé l’interpellation  des collaborateurs du président déchu.

Parmi les personnalités arrêtées, Noureddin Valentin, fils de Ali Bongo, le directeur de cabinet de Nourredine Bongo, qui s’appelle Ian Ghislain Ngoulou, Mohamed Ali Saliou, directeur de cabinet adjoint du président Bongo lui-même et son frère Abdoul Océni, Jessye Ella Ekogha, le porte-parole de la présidence, Steeve Nzegho Dieko, le Secrétaire général du PDG, le parti présidentiel, Cyriaque Mvouradjiami, directeur de cabinet politique de Ali Bongo.

Les militaires annoncent l’ouverture d’une enquête contre ces personnes pour « haute trahison contre les institutions », « détournement massif des deniers publics », « malversation financière internationale en bande organisée », « faux et usage de faux », « falsification de la signature du président », « corruption active », et enfin « trafic de stupéfiants ».

M.A