Niger : pris en « otage », le président Bazoum lance un SOS au gouvernement américain et à la communauté internationale

Victime d’un coup d’Etat le 26 juillet dernier, Mohamed Bazoum a choisi la presse américaine  pour raconter son calvaire. Dans une tribune une tribune publiée par le quotidien américain Washington Post, jeudi 03 août 2023, il dit être pris en « otage » par des militaires qui menacent la démocratie.

Victime d’un coup d’Etat le 26 juillet dernier, Mohamed Bazoum a choisi la presse américaine  pour raconter son calvaire. Dans une tribune publiée par le quotidien américain Washington Post, jeudi 03 août 2023, il dit être pris en « otage » par des militaires qui menacent la démocratie.

« J’écris ceci à titre d’otage. Le Niger est attaqué par une junte militaire qui essaie de renverser notre démocratie, et je ne suis que l’un des citoyens qui par centaines ont été arbitrairement et illégalement emprisonnés », introduit Mohamed Bazoum, retenu dans sa résidence présidentielle depuis le 26 juillet.

Le président déchu a ensuite prévenu contre les conséquences « dévastatrices » du coup d’Etat pour le monde et le Sahel.

« Si le coup d’Etat réussit, il aura des conséquences dévastatrices pour notre pays, notre région et le monde entier. Avec le feu vert des instigateurs du putsch et de leurs alliés régionaux, l’ensemble de la région centrale du Sahel pourrait passer sous influence russe via le groupe Wagner, dont le terrorisme brutal a été clairement exposé en Ukraine », prévient Mohamed Bazoum.

Rejetant les arguments avancés par le CNSP pour justifier ce coup de force, il a soutenu que « la situation sécuritaire au Niger s’est radicalement améliorée » depuis son arrivée au pouvoir.

Et de lancer un SOS à Joe Biden, à la Cédeao et à l’ONU : « J’appelle le gouvernement américain et l’ensemble de la communauté internationale à aider à restaurer l’ordre constitutionnel. Nous battre pour nos valeurs partagées, dont le pluralisme démocratie et le respect de l’Etat de droit, est l’unique façon de faire des progrès durables contre la pauvreté et le terrorisme. Le peuple nigérien n’oubliera jamais votre soutien dans ce moment charnière de notre histoire ».

M.A

Niger : Olushegun Bakari dénonce le « kidnapping » du président Bazoum et assure que le Bénin est prêt à intervenir pour déloger les putschistes

Au Niger, l’ultimatum de la Cédéao prend fin dans trois jours. Dimanche 30 juillet, l’organisation sous-régionale a demandé la libération immédiate du président nigérien Mohamed Bazoum et le retour à l’ordre constitutionnel dans un délai d’une semaine, sans quoi elle se dit prête à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force. À trois jours de la fin de l’ultimatum, où en sont les discussions ? De quelle façon la Cédéao pourrait-elle intervenir militairement ? Olushegun Adjadi Bakari, le ministre des Affaires étrangères du Bénin, répond aux questions de Pierre Firtion.

Au Niger, l’ultimatum de la Cédéao prend fin dans trois jours. Dimanche 30 juillet, l’organisation sous-régionale a demandé la libération immédiate du président nigérien Mohamed Bazoum et le retour à l’ordre constitutionnel dans un délai d’une semaine, sans quoi elle se dit prête à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force. À trois jours de la fin de l’ultimatum, où en sont les discussions ? De quelle façon la Cédéao pourrait-elle intervenir militairement ? Olushegun Adjadi Bakari, le ministre des Affaires étrangères du Bénin, répond aux questions de Pierre Firtion.

RFI : Olushegun Adjadi Bakari, une délégation de la Cédéao, menée par l’ancien président nigérian, Abdulsalami Abubakar, devait se rendre ce 2 août 2023 à Niamey. C’était la médiation de la dernière chance ?

Olushegun Adjadi Bakari : Je pense que cela correspond toujours à la vision portée par les chefs d’État de la Cédéao qui consiste à laisser la porte ouverte et à privilégier le dialogue. Donc médiation de la dernière chance… jusqu’à la dernière minute, il y a un ultimatum qui a été donné, et tant qu’on n’est pas au terme de cet ultimatum, toutes les voies permettant d’avoir une sortie, des solutions qui soient acceptables, seront utilisées.

On sait que l’ancien président, Mahamadou Issoufou, mène aussi des négociations en coulisses. Qu’est-ce qui est proposé aux putschistes aujourd’hui ?

Il y a un message qui a été très clair porté par les chefs d’État, qui est celui de dire : nous ne sommes pas dans un cas de coup d’État, et je pense que là-dessus, il faut que nous soyons tous d’accord. Il s’agit ici d’une prise d’otages, d’un kidnapping. Et lorsqu’on est face à une prise d’otages ou à un kidnapping, on n’est pas dans une négociation de propositions. L’objectif premier est de pouvoir faire libérer l’otage, et que l’otage revienne à une vie normale. Donc, dans le cas présent, l’objectif c’est de faire en sorte que le président Bazoum, président démocratiquement élu par le peuple nigérien, reprenne ses fonctions de président du Niger.

Vous avez encore l’espoir d’une sortie de crise apaisée et sans violence ?

Nous l’espérons, mais dans tous les cas, les valeurs démocratiques, les valeurs de préservation, de stabilité politique et de transition démocratique, devront prévaloir au sein de l’espace Cédéao. C’est le message que les chefs d’État ont porté et je pense que c’est très important de rester là-dessus.

Si les militaires refusent de rendre le pouvoir d’ici le 6 août, que peut-il se passer ?

Les chefs d’État, dans le communiqué de la conférence des chefs d’État, ont été très clairs : passé l’ultimatum, toutes les autres pistes seront envisagées, y compris le recours à la force.

Et s’il était décidé de recourir à la force, qui pourrait être chargé d’intervenir parmi les pays membres de la Cédéao ?

Je pense que l’objectif, c’est de tout faire pour qu’on n’arrive pas à cette solution, mais si cela devait arriver, je pense qu’il y a des mécanismes qui sont en place.

Est-ce que le Bénin pourrait envoyer un contingent de soldats dans le cadre de cette intervention armée ?

Bien sûr que le Bénin, en tant que membre de la Cédéao, comme les autres pays de la Cédéao, sont prêts à participer à la résolution de cette crise. Si on devait arriver à cette solution, ce qui serait déplorable – parce qu’en fait, en réalité, aujourd’hui, la piste de la négociation reste sur la table, reste prégnante, reste la plus envisagée -, mais dans le cas où on n’arriverait pas au terme de l’ultimatum, à une solution négociée qui serait la meilleure pour tous, il faudrait, bien entendu, envisager toutes les autres solutions, comme évoqué par les chefs d’État.

Vous le disiez, les chefs d’état-major des pays de la Cédéao sont réunis jusqu’à ce 4 août à Abuja. Leur mission, concrètement, c’est de parvenir à mettre sur pieds une force militaire et un plan d’intervention d’ici dimanche ?

Je pense que leur réunion fait partie de réunions régulières. Depuis un certain nombre de temps, il y a ce creuset des chefs d’état-major qui est en place. Ils ont l’habitude de travailler ensemble. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a cette force en attente de la Cédéao, dont l’opérationnalisation a commencé déjà depuis un certain nombre de temps. Donc, je pense qu’opérationnellement, il y a déjà une convergence. Après, sur les détails de la façon dont les choses pourraient se passer, je pense qu’il y a des voix beaucoup plus autorisées que la mienne.

Les militaires au pouvoir à Bamako et à Ouagadougou ont prévenu qu’une intervention militaire au Niger serait considérée comme une déclaration de guerre à leurs deux pays. Est-ce que vous ne craignez pas qu’une intervention armée déclenche une implosion de la Cédéao, voire un conflit régional ?

S’il devait y avoir une intervention au Niger, il ne s’agit pas d’intervenir contre un pays. Il s’agit d’aller libérer une autorité démocratiquement élue, prise en otage par des personnes qui avaient la charge de sa sécurité. Donc, en réalité, on n’est pas dans le cas des fantasmes de guerre, etc., il s’agit d’aller libérer et de réinstaller un président régulièrement élu.

Par :Pierre Firtion/ Rfi

Coup d’Etat au Niger : Lecture et conseil de Richard Boni Ouorou à Patrice Talon

La participation du président Patrice Talon aux négociations politiques dans la sous-région, malgré son échec au Niger, est en soi une bonne chose.

Recrudescence des coups de force et la participation du chef de l’Etat M Patrice Talon.

La participation du président Patrice Talon aux négociations politiques dans la sous-région, malgré son échec au Niger, est en soi une bonne chose.

Cela lui permet de rester informé des événements qui pourraient conduire à sa propre chute s’il n’y prend pas garde.

En effet, les mêmes causes produisent les mêmes effets. La « présidentialisation » des institutions de contre-pouvoir, la « vassalisation » des élus et le détournement de l’armée de son rôle de protecteur de l’intégrité territoriale et des populations, pour en faire un instrument de torture et de massacre, ainsi que l’instrumentalisation de la justice pour réprimer les opposants, sont autant de facteurs qui donnent des arguments à une armée devenue avide de renverser les dirigeants au prétexte de rétablir la paix et la stabilité qu’elle a elle-même contribué à ébranler.

Le chef de l’État Patrice Talon , en devenant, et ce subitement, un activiste pour la démocratie et la stabilité institutionnelle, en participant activement aux négociations politiques, montre qu’il est conscient des risques qui pèsent sur son propre pouvoir.

Cependant, il est important de noter que le simple fait de participer à ces négociations ne garantit pas nécessairement la stabilité dans son pays.

Il lui revient de mettre en place dès maintenant, des réformes concrètes pour restaurer la confiance dans les institutions, renforcer l’indépendance de la justice, promouvoir la transparence et lutter contre la corruption. Seule une approche globale avec des prétentions durables permettra de prévenir les tentatives de renversement du pouvoir et de favoriser la paix et la stabilité sur le long terme.

Patrice Talon sait désormais ce qu’il lui reste à faire pour ne pas subir le même sort que ceux qu’il a échoué à faire rétablir dans leur droit constitutionnel.

Dieu protège notre pays.

Richard Boni Ouorou

Niger : L’armée lâche Bazoum et se rallie aux putschistes

Le coup d’Etat semble être consommé au Niger. Ce jeudi 27 juillet 2023, le commandement militaire des Forces armées nigériennes, dernier espoir de Mohamed Bazoum, a annoncé son ralliement aux putschistes.

Le coup d’Etat semble être consommé au Niger. Ce jeudi 27 juillet 2023, le commandement militaire des Forces armées nigériennes, dernier espoir de Mohamed Bazoum, a annoncé son ralliement aux putschistes.

La déclaration est signée du Directeur général de division Abdou Sidikou Issa. Ce dernier annonce que les Forces armées nigériennes « ont décidé de souscrire à la déclaration des forces de défense et de sécurité ».

Selon le communiqué, cette décision fait suite à une réunion tenue le 26 juillet et est « motivée  par le souci de préserver l’intégrité physique du Président de la République et de sa famille, d’éviter une confrontation meurtrière entre les différentes Forces qui au-delà de ces dernières pourrait provoquer un bain de sang et entacher la sécurité de la population » et d’autre part, « par le souci de préserver la cohésion au sein des Forces de Défense et de Sécurité, ont décidé de souscrire à la déclaration des Forces de défense et de Sécurité ».

le Commandement militaire des Forces Armées Nigériennes (FAN), composé du Chef d’Etat-Major des armées et des Chefs d’Etat-Major d’armée met en garde  contre « toute intervention militaire extérieure, de quelle que provenance que ce soit » et prévient qu’elle «  risquerait d’avoir des conséquences désastreuses et incontrôlables pour nos populations et le chaos pour notre pays ».

Message voilé à la Cédeao ?

M.A 

Niger : Mohamed Bazoum refuse d’abdiquer

Mohamed Bazoum réagit sur ses canaux officiels. Alors que des militaires, ont annoncé dans la nuit du mercredi 26 juillet son renversement et l’instauration, du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), il a laissé entendre que la partie n’est pas encore terminée.

Mohamed Bazoum réagit sur ses canaux officiels. Alors que des militaires, ont annoncé dans la nuit du mercredi 26 juillet son renversement et l’instauration, du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), il a laissé entendre que la partie n’est pas encore terminée.

 « Les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés. Tous les nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront », a-t-il assuré.

Affaire à suivre.

M.A

Coup d’Etat au Niger : les putschistes annoncent avoir pris le pouvoir, le CNSP installé

Sort scellé pour Mohamed Bazoum. Les putschistes ont annoncé, tard dans la soirée du 27 juillet, la destitution de Mohamed Bazoum et la prise du pouvoir. 

Sort scellé pour Mohamed Bazoum. Les putschistes ont annoncé, tard dans la soirée du 26 juillet, la destitution de Mohamed Bazoum et la prise du pouvoir. 

C’est aux environs de 23h30, que l’armée a annoncé la dissolution du gouvernement et la création d’un Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP). Les putschistes ont annoncé la suspension de la constitution et la création d’un couvre-feu. Les frontières sont également fermées jusqu’à nouvel ordre. C’est le nommé Amadou Abdramane, qui serait un Colonel et  en tenue militaire bleue, qui a pris la parole très brièvement à la télévision nationale, au nom du CNSP.

« Nous avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez. Cela fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire, à la mauvaise gouvernance économique et sociale », a t-il-mis en avant pour justifier le coup d’Etat, assurant l’attachement des putschistes « au respect de tous les engagements souscrits par le Niger », ainsi que le « respect de l’intégrité physique et morale des autorités déchues conformément aux principes des droits humains ».

Le porte-parole des mutins était entouré du général Abdourahmane Tchiani, patron de la garde présidentielle et son numéro deux, le colonel Ibroh Amadou Bacharou, les patrons de la garde présidentielle. Le général Moussa Salaou Barmou, le chef des forces spéciales, ou encore le haut commandant en second de la garde nationale, Ahmed Sidian, lequel fut l’aide de camp de l’ex-Premier ministre Brigi Rafini était également présent.

Une déclaration qui intervient alors que le président béninois Patrice Talon était annoncé au Niger pour tenter une médiation de la Cédeao.

M.A

Niger : Echec des médiations, risque d’un affrontement entre l’armée et la garde présidentielle

La situation reste toujours confuse à Niamey. Les médiations entamées dans la matinée n’ont pour l’heure produit aucun effet. Un usage de la force pour libérer le président Mohamed Bazoum, séquestré par des éléments de la garde présidentielle est de plus en plus envisageable

La situation reste toujours confuse à Niamey. Les médiations entamées dans la matinée n’ont pour l’heure produit aucun effet. Un usage de la force pour libérer le président Mohamed Bazoum, séquestré par des éléments de la garde présidentielle est désormais sur la table.

Mohamed Bazoum est toujours aux mains des mutins à sa résidence. L’ancien président Issifou qui a tenté une médiation n’a pas réussi à ramener les éléments de la garde présidentielle à la raison.

Selon France 24, Mohamed Bazoum qui aurait accès à son téléphone a pu échanger avec plusieurs chefs d’Etat de la sous-région. Il refuserait de démissionner.

Plusieurs unités d’élite ont été envoyées en renfort depuis Tillabéri, Ouallam et Dosso pour tenter de faire plier les mutins, confie Jeune Afrique. Des éléments des forces spéciales ont également pris position devant la télévision nigérienne.

Dans un message publié sur ses canaux officiels, la présidence nigérienne  jurait d’avoir la confiance de la majorité de l’armée.

Toutefois,  la garde présidentielle est une composante incontournable des forces armées du Niger, qui compterait environ 700 hommes et une vingtaine de blindés, fait remarquer Jeune Afrique.

« La situation est très dangereuse. Il peut y avoir beaucoup de dégâts. Dans ces conditions, la sécurité du président Bazoum n’est pas assurée », s’inquiète une source diplomatique contactée par le média panafricain.

Certains éléments de la garde présidentielle, retranchés au palais, ont effectué des tirs de sommation en direction de manifestants qui revendiquaient la libération du président Bazoum.

Patrice Talon pour sauver Mohamed Bazoum

La Cédeao veut miser sur le président béninois pour un retour au calme. Patrice Talon est annoncé au Nigéria pour échanger avec le président de la commission de la Cédeao, Bola Tinubu.

Il pourrait ensuite se rendre au Niger pour rencontrer les protagonistes.

Affaire à suivre…

M.A

Tentative de coup d’Etat au Niger : La Cédeao vient de sortir sa ‘‘phrase fétiche’’

 La Commission de la Cédeao condamne la tentative de coup d’Etat au Niger

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao) réagit à la situation au Niger. A travers un communiqué, l’organisation sous-régionale a sorti sa phrase fétiche.

« La Commission de la Cédeao condamne la tentative de coup d’Etat au Niger », a écrit l’organisation présidée par Bola Tinubu, avant d’ajouter « c’est avec stupeur et consternation que la Cédeao a pris connaissance de la tentative de coup d’Etat au Niger. Elle condamne de la manière la plus vigoureuse cette tentative de prise du pouvoir par la force et appelle les auteurs de cet acte à libérer immédiatement et sans condition le président de la République démocratiquement élu ».

Sauf que cela n’a jamais changé quelque chose.

M.A

Peut être une image de texte qui dit ’ECOWAS COMMISSION COMMISSION ELA CEDEAO COMISSÃO DA CEDEAO ECOWAS COMMUNIQUE La Commission de CEDEAO condamne la tentative de coup 'État au Niger C'est avec stupeur et consternation que la CEDEAO tentative de coup 'État au Niger. pris connaissance dela Elle condamne de la manière vigoureuse cette tentative de prise pouvoir force appelle auteurs libérer immédiatement et condition le Président de démocratiquement élu. CEDEAO et communauté internationale tiendront tous ceux impliqués dans cet acte pour responsables de la sécurité et del sûreté du Président, des membres de famille des membres du gouvernement du public en général. Abuja, 26juillet 2023’

Niger : La présidence dénonce un « mouvement d’humeur anti-républicain » de la garde présidentielle et menace

Premier message de la présidence nigérienne sur la situation qui prévaut dans le pays depuis ce mercredi 26 juillet 2023. Sur ses canaux officiels, la présidence préfère parler d’ un « mouvement d’humeur anti-républicain » de la garde présidentielle.

Premier message de la présidence nigérienne sur la situation qui prévaut dans le pays depuis ce mercredi 26 juillet 2023. Sur ses canaux officiels, la présidence préfère parler d’ un « mouvement d’humeur anti-républicain » de la garde présidentielle.

« Tôt ce mercredi matin, des éléments de la garde présidentielle (GP) ont engagé un mouvement d’humeur anti-républicain et tenté en vain d’obtenir le soutien des Forces armées nationales et de la Garde nationale », peut-on lire.

La présidence rassure que « le Président de la République Mohamed Bazoum et sa famille se portent bien ».

Et de menacer « L’ Armée et la Garde Nationale sont prêtes à attaquer les éléments de la GP impliqués dans ce mouvement d’humeur s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments ».

Affaire à suivre.

M.A

Situation confuse au Niger : des militaires bloquent les accès à la présidence, Bazoum dans la tourmente

Il souffle un vent de coup d’Etat au Niger. Tôt dans la matinée de ce mercredi 26 juillet, des militaires de la garde républicaine ont bloqué tous les accès à la présidence nigérienne.

Il souffle un vent de coup d’Etat au Niger. Tôt dans la matinée de ce mercredi 26 juillet, des militaires de la garde républicaine ont bloqué tous les accès à la présidence nigérienne.

Selon des sources proches de Jeune Afrique, il s’agirait d’une « tentative de coup d’État » contre Mohamed Bazoum. D’autres sources moins alarmistes évoquent, en revanche,  un « mouvement d’humeur » des éléments de la garde républicaine.

« Selon une source militaire régionale, le chef de l’État nigérien est actuellement retenu par les mutins. Leur nombre demeure inconnu au moment où nous écrivons ces lignes. Une autre source proche de la présidence affirme que Mohamed Bazoum est ‘‘sain et sauf’’  et ‘‘en train de négocier’’ avec les militaires impliqués », confie Jeune Afrique.

Si le calme semblait revenir aux abords du palais présidentiel aux environs de 8h30 (heure locale), la situation reste toujours « confuse ».

Pour l’heure, les négociations se poursuivent et aucun échange de tirs n’a été enregistré.

Manassé AGBOSSAGA