Bénin / Covid -19 : Suspension de l’organisation de toutes les manifestations culturelles et festives

 Mauvaise nouvelle pour les acteurs culturels, organisateurs de spectacles et autres !  Le Gouvernement  vient de décider de la suspension de l’organisation de toutes les manifestations culturelles et festives sur toute l’étendue du territoire national en raison de la pandémie de Covid 19.

 La décision  a été prise par le comité interministériel de gestion de la crise sanitaire COVID-19 ce mercredi 25 août 2021 à la suite de la séance de concertation tenue mardi 24 août 2021 avec les promoteurs des évènements culturels. A travers un communiqué conjointement  signé par le  ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, Alassane Séidou, le  ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, le  ministre des sports Oswald Homéky et le  ministre de la culture, Jean-Michel Abimbola, le Gouvernement annonce la suspension  de toutes les manifestations culturelles et festives en raison « de la recrudescence des cas graves de la Covid-19 , de la faible couverture vaccinale dans le pays et au regard des mesures de mitigation possibles ».

 « Cette mesure sera levée dès que les conditions de sécurité sanitaires seront réunies », précise le communiqué rendu public ce 25 août 2021.

Bénin / Covid -19 : Suspension de l’organisation de toutes les manifestations culturelles et festives

Manassé AGBOSSAGA

Décès du Professeur Léopold Fakambi : Lire le bel hommage de Simon Tomèty à l’ex Doyen de la FSA

Un mentor s’en est allé par le Covid19

Paix éternelle avec une grâce divine intense sur le Professeur Léopold Fakambi, premier doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques du Bénin.

Je fus l’un de ses proches collaborateurs au Département de la recherche agronomique. J’ai eu avec lui, le docteur Lawson et le professeur Marcos Bienvenu le privilège d’avoir été dans l’équipe des concepteurs du projet d’implantation de l’IITA au Bénin.

C’est lui qui m’a fait découvrir l’Atacora et le bassin cotonnier du Bénin, Ibadan et le Burkina Faso pour la première fois et en sa compagnie.

Le professeur Fakambi m’a associé à plusieurs réflexions sur la recherche-developpement dans les années 80. J’ai beaucoup appris en sa compagnie. Il aimait me voir à la plume. Il m’a appris à travailler et à m’autonomiser intellectuellement. Je lui dois certaines de mes aptitudes.

Ma proximité avec lui fut un moment de ressourcement. Quand j’animais l’école de la nouvelle conscience, il s’est déplacé par deux fois pour moi et pour bénévolement animer une séance éducative sur « nutrition, santé et citoyenneté » rien qu’en apprenant que c’est sur demande de Simon-NarcisseTomety. C’est un grand honneur et je souffre de ne pouvoir lui rendre un dernier hommage en présentiel au moment où il est rappelé à Dieu.

Le Professeur Fakambi m’a donné l’occasion de faire la connaissance de ses deux successeurs à la Faculté des Sciences Agronomiques, les Professeurs Adamou Mama Ndiaye et Maturin Nago.

Le Professeur Fakambi a été au centre de ma vieille passion pour la technologie céréalière à travers l’Encr de Bambey, l’Isra de Bambey et l’ITA de Dakar.

J’accueille sa disparition avec une grande douleur. Je garde de lui le souvenir d’un homme passionné et de réflexion, un homme qui aime mettre la main à la patte et toujours attaché à la menuiserie, un métier hérité de son géniteur.

Oui, dans mes souvenirs lointains, je retiens aussi notre descente dans les marais salants de Houakpé-Daho pour visiter les salières, les palétuviers et les modes de vie de mes parents maternels, les Houeda.

Grand frère, cher Professeur Léopold Fakambi, avec mes adieux. Dors en paix.

Sincères condoléances à ta famille.

Simon-Narcisse Tomety

Ton ancien fidèle collaborateur

Bénin/Vaccination Covid: Le Synacea-Maep dénonce les intimidations, interpelle le Gouvernement et appelle au respect du libre choix

DECLARATION DU SYNACEA-MAEP FACE AUX TENTATIVES D’INTIMIDATIONS ET DE MENACES AUTOUR DE LA VACCINATION CONTRE LE COVID-19

Considérant que depuis le début de l’année 2020, le monde entier fait face à une crise sanitaire provoquée par le virus StrasCov2 communément appelé COVID-19.

Considérant qu’en dehors des mesures dictées par l’OMS pour contenir la propagation du virus, chaque pays a défini des stratégies pour gérer l’épidémie au niveau local.

Considérant que le StrasCov2 a circulé dans la population pendant 20 mois, a fait des victimes et que pendant ce temps plusieurs personnes auraient pu développer naturellement une immunité qui les protège certainement contre les nouvelles formes du virus.

Considérant que vers la fin de l’année 2020, plusieurs autres variants du StrasCov2 sont apparus partout dans le monde et que la population béninoise s’en est accommodée en respectant les mesures barrières et en suivant les prescriptions médicales.

Etant entendu que c’est dans la gestion de ces nouveaux variants que des autorisations temporaires d’urgence ont été données à des compagnies pharmaceutiques pour faire couler des produits qu’ils ont baptisé « vaccins » parce qu’on estime qu’il n’y aurait pas de médicaments capables de guérir les nouveaux variants.

Considérant certaines informations officielles relatives à la gestion du COVID-19 au Bénin à la date du 21 août 2021 que sont:

1- le Bénin traite officiellement le COVID-19 avec l’hydroxy-chloroquine, le zinc et l’azithromicine ;

2- le cumul du nombre de cas confirmés de malades de COVID-19 au Bénin est de 10183 ;

3- le nombre de cas sous traitement est de 1662 ;

4- le cumul du nombre de cas guéris est de 8402. On peut conclure que le traitement utilisé par le Bénin est efficace à plus de 82,51% (8402/10183)

5- le cumul du nombre de personnes décédées depuis le début de la pandémie est 119 soit 1,17% des cas confirmés. La mortalité liée au COVID-19 à la date du 21 août 2021 peut être évaluée à 1,19 pour 100.000 habitants ;

Le Bureau Exécutif National du SyNACEA-MAEP a quelques questions à poser au gouvernement béninois pour mieux apprécier les mobiles des tentatives d’intimidation et de menaces autour de la campagne de vaccination lancée le jeudi 1er avril 2021.

1- Le traitement adopté officiellement au Bénin est-il devenu inefficace ou ne fonctionne-il plus ?

2- Pourquoi le gouvernement n’a t-il pas évalué l’immunité naturelle acquise par les populations au regard de la durée de circulation du virus dans la population ?

3- Est-ce que le gouvernement a des éléments de preuves scientifiques produites au Bénin sur le ou les différents variants du StrasCov2 (COVID-19) qui y circulent et leur dangerosité ?

4- Est-ce que le gouvernement a des preuves scientifiques de l’innocuité des vaccins (produits) qu’il fait injecter à la population ?

5- Pourquoi le gouvernement n’a pas suffisamment informé les populations sur le fonctionnement des différentes injections (vaccins anti-COVID-19) une fois dans l’organisme ?

6- Pourquoi le gouvernement n’a pas suffisamment informé les populations sur les avantages et les inconvénients des injections appelées vaccins anti-COVID-19 ?

7- Pourquoi le gouvernement encourage-t-il les populations à se faire vacciner et refuse d’être responsable des éventuels effets secondaires des « vaccins » ?

8- Des études scientifiques publiées dans des revues à impact n’ont-ils pas montré que les personnes vaccinées contractent aussi (et peuvent aussi contracter) à nouveau le virus et le transmettre ou le diffuser dans les populations ?

9- N’a-t-il pas été diffusé partout avec parfois les témoignages des autorités sanitaires que les pays qui ont un fort taux de vaccination comme Islande (71,52% de la population), Seychelles (70,89% de la population), Israël (62,81% de la population), etc. connaissent des hospitalisations assez importantes et une grande proportion des personnes hospitalisées (en soins intensifs) sont des personnes vaccinées ?

C’est dans ces situations d’incertitude et floues que certaines autorités des structures du MAEP diffusent dans les forums des messages qui ont des allures de menaces et d’intimidations pour ceux qui hésitent à se faire vacciner ou ceux qui ont choisi de ne pas se faire vacciner.

Pourtant le ministre de la santé dans son message du 1er avril 2021 à l’entame de la campagne de vaccination a pris le soin de préciser que la vaccination est volontaire. Il ne peut en être autrement car la loi sur la protection de la santé en République du Bénin dispose en son article 7 que « Tout patient a le droit d’accepter ou de refuser un acte médical ou l’application d’un traitement médical ».

Au regard de toutes les informations scientifiquement vérifiables, des informations officielles que nous venons de partager et surtout des interrogations dont nous n’avons aucune réponse ni officielle ni scientifiquement prouvée, le SyNACEA-MAEP :

1- lève une vive protestation contre toute forme d’intimidations, de menaces et de ruse qu’utiliseront les autorités pour imposer la vaccination aux travailleurs ;

2- met chaque travailleur devant ses responsabilités quant à l’inviolabilité de son corps ;

3- invite les travailleurs à nous informer de (et à dénoncer) tout ce qui s’apparente à une subordination de la vaccination à leur implication dans la vie des structures du MAEP.

Dans le contexte actuel où il a été officiellement dit (et il ne peut en être autrement) que la vaccination est volontaire et où aucun document officiel n’impose la vaccination aux travailleurs, qu’aucun travailleur du MAEP ne tombe dans le piège en disant après qu’il a été forcé à se faire vacciner.

Pour le SyNACEA-MAEP, chaque travailleur est libre de choisir de ne pas se faire vacciner ou de se faire vacciner.

Le Bureau Exécutif National du SyNACEA-MAEP demande le respect du libre choix de chaque travailleur de ne pas être vacciné ou d’être vacciné sans contrainte ni menace de quelque nature que ce soit.

Non à l’imposition de la vaccination contre le COVID-19 !

Vive la liberté de choix de chaque travailleur !

Fait à Abomey-Calavi, le samedi 21 août 2021

Pour le BEN SyNACEA-MAEP

Anicet Sèmèvo SANGNIDJO

Secrétaire Général

Santé: Un nouveau virus très dangereux a été détecté en Guinée

La quatrième vague est bien présente en France, alors que le pass sanitaire est étendu depuis le 9 août dernier. Alors que le Covid-19 sévit encore, un autre virus inquiète. En Guinée, un virus dangereux a fait son grand retour : le virus de Marburg.

Coronavirus : poursuite de l'enquête

Connaissez-vous le virus de Marburg ?

En Guinée, un premier malade du virus de Marburg a été détecté. Une nouvelle qui ne va pas réjouir les différentes autorités gouvernementales du monde entier. Alors que la pandémie du Covid-19 continue de sévir, ce virus est considéré comme très dangereux par les autorités sanitaires. Cependant, le virus de Marburg n’est pas nouveau. En 1967, plusieurs cas ont été détectés, avec des symptômes dangereux pour l’Homme.

« L’organisation mondiale de la santé est sur le terrain avec les partenaires locaux depuis l’apparition des premières alertes, et continuera à fournir tout le soutien nécessaire » , a indiqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS. L’organisation mondiale de la santé rappelle notamment que le virus, identifié pour la première fois en 1967, est survenu lors de différents « travaux de laboratoire sur des singes verts africains importés d’Ouganda » , comme le rapporte BFM TV.

Est-il plus contagieux que le Covid-19 ?

Bien que très dangereux pour la santé de l’Homme, le virus de Marburg n’est pas plus contagieux, si on le compare au Covid-19. Il n’en reste pas moins transmissible et les conséquences sont désastreuses. Depuis 1967, les cas de contaminations sont surveillés par les autorités sanitaires. Si on le compare cependant à Ebola, le virus de Marburg appartient aux « agents pathogènes de classe 4 » , signifiant ainsi qu’il a un taux de mortalité « très élevé » , et qu’il n’existe pas de remède pour s’en protéger, comme l’explique l’Institut Pasteur.

« Les deux maladies [Ebola et le Marburg] sont similaires sur le plan clinique. Elles sont toutes les deux rares et ont la capacité de provoquer des flambées épidémiques avec un taux de létalité élevé » , explique l’OMS dans un rapport. Avec un seul cas détecté en Guinée, il est pour le moment trop tôt pour s’en inquiéter.

Source: letribunaldunet.fr

Origines du Covid-19 : la Chine s’oppose fermement aux investigations de l’OMS

Pékin n’en démord pas. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne sera pas autorisée à poursuivre ses enquêtes sur les origines du Covid-19 à Wuhan. Dans une déclaration reprise par l’AFP ce jeudi, la Chine a dénoncé l’arrogance de l’organisation, interprétant celle-ci comme «un manque de respect envers la science».

Pékin n’en démord pas. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne sera pas autorisée à poursuivre ses enquêtes sur les origines du Covid-19 à Wuhan. Dans une déclaration reprise par l’AFP ce jeudi, la Chine a dénoncé l’arrogance de l’organisation, interprétant celle-ci comme «un manque de respect envers la science».

La Chine a démenti une nouvelle fois l’hypothèse d’une fuite provenant du centre de virologie basé à Wuhan, le fameux «laboratoire P4».
© Johannes Eisele La Chine a démenti une nouvelle fois l’hypothèse d’une fuite provenant du centre de virologie basé à Wuhan, le fameux «laboratoire P4».

Une fois de plus, la théorie d’une fuite de laboratoire provenant du centre de virologie chinois basé à Wuhan, le fameux «laboratoire P4», est balayée par le gouvernement chinois. Celui-ci refuse de reconnaître les origines chinoises du virus, reléguant cette hypothèse aux rangs de «rumeur». Interrogé par la presse locale, le ministre de la Santé chinois Zeng Yixin a affirmé que l’Institut de virologie de Wuhan «n’avait jamais mené de recherches» sur les coronavirus. Il a même laissé entendre à l’AFP qu’il aurait pu être importé dans le pays.

Ultimatum

Plus d’un an et demi après le début de la pandémie, les scientifiques peinent toujours à retracer l’origine du virus et l’hypothèse d’un accident de laboratoire revient en force ces derniers mois. Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, longtemps accusé d’être trop complaisant envers Pékin, avait créé la surprise en mars dernier, demandant des enquêtes supplémentaires quelques jours après que des experts internationaux dépêchés à Wuhan par l’OMS ont jugé «extrêmement improbable» que le virus provienne d’un laboratoire. En mai, l’hypothèse est de nouveau sur la table : une vingtaine d’éminents scientifiques américains demandent, dans un article de la revue Science, à examiner plus sérieusement la piste d’un incident de laboratoire.

Cet ultimatum est le premier frein explicite à l’enquête sur les origines du Covid-19. Les réticences chinoises à collaborer sont toutefois apparues dès le début. Si des membres de l’OMS ont été autorisés à pénétrer dans le laboratoire en janvier 2021, la communauté scientifique dénonce alors le manque de transparence de la Chine et exige quelques jours plus tard une enquête approfondie et impartiale. Dans une tribune publiée le 4 mars dernier dans le Monde, plusieurs scientifiques écrivaient : «Nous souhaitons attirer l’attention sur le fait que la moitié de l’équipe conjointe réunie dans le cadre de ce processus est composée de citoyens chinois, dont l’indépendance scientifique pourrait être limitée.»

La Chine s’en défend et critique à son tour un manque de transparence de la part des Etats-Unis. Responsables chinois comme médias d’Etat pointent du doigt en particulier le laboratoire de Fort Detrick, au cœur de la recherche américaine contre le bioterrorisme, comme étant à l’origine du Covid-19. Selon le Global Timesquotidien chinois au ton résolument nationaliste, 5 millions d’internautes avaient signé mercredi une pétition pour l’ouverture d’une enquête sur le laboratoire américain.

Source: Libération

Covid 19: Un homme victime d’une paralysie après un vaccin Pfizer

L’obligation du vaccin contre le Covid-19 et l’extension du pass sanitaire fait actuellement débat en France. En effet, les effets secondaires sont découverts au fur et à mesure, comme ce cas unique au Royaume-Uni. Un homme de 61 ans ayant reçu les deux doses du vaccin Pfizer s’est retrouvé paralysé à chaque fois. De quoi s’agit-il ?

L’obligation du vaccin contre le Covid-19 et l’extension du pass sanitaire fait actuellement débat en France. En effet, les effets secondaires sont découverts au fur et à mesure, comme ce cas unique au Royaume-Uni. Un homme de 61 ans ayant reçu les deux doses du vaccin Pfizer s’est retrouvé paralysé à chaque fois. De quoi s’agit-il ?

Nouvel effet secondaire causé par le vaccin Pfizer

Il s’agit d’un cas unique et extrêmement rare de la paralysie de Bell. Un homme de 61 ans s’est retrouvé paralysé du visage par deux fois après avoir reçu les deux doses du vaccin Pfizer. Il lui est impossible de fermer son oeil droit et son front est figé. Admis aux urgences, les médecins lui prescrivent un traitement à base de prednisolone et la paralysie disparaît au bout de 4 semaines.

Il subit la même expérience lors de la deuxième dose, sauf que cette fois, il ne parvient même plus à déglutir. Il reprend donc le même traitement et tout revient dans l’ordre 2 semaines après. Le patient vient ni plus ni moins de souffrir de la paralysie de Bell qui immobilise un côté du visage suite à un dysfonctionnement du nerf facial.

Rappels importants concernant le vaccin

C’est la toute première fois que la paralysie se déclenche lors de la première ET la seconde dose. Les médecins de l’hôpital de Guilford en Angleterre ont traité le cas unique de cet homme avant de faire le lien avec le vaccin. En effet, cette paralysie a été remarquée lors des essais cliniques et est sans gravité.

Ils précisent toutefois que « la survenue des épisodes immédiatement après chaque dose de vaccin suggère fortement que la paralysie de Bell est attribuée au vaccin Pfizer-BioNTech, bien qu’aucune relation de cause à effet ne puisse être établie ». 

Toutefois, il est bon de rappeler que les vaccins sont surveillés par les autorités sanitaires (l’ANSM en France). En effet, chaque effet secondaire est répertorié et les cas graves ne sont que très faibles.

Source : Futura Santé

Jacob Desvarieux, fondateur du groupe Kassav, placé en coma artificiel à cause du Covid-19

Jacob Desvarieux, fondateur et chanteur du groupe de zouk Kassav, a été hospitalisé la semaine dernière. Greffé et diabétique, il a été détecté positif au Covid-19 et placé dans un coma artificiel à l’hôpital de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Sur les réseaux sociaux, l’annonce de sa mort a circulé avant d’être démentie par ses proches : le célèbre chanteur est dans un état stable.

Jacob Desvarieux, fondateur et chanteur du groupe de zouk Kassav, a été hospitalisé la semaine dernière. Greffé et diabétique, il a été détecté positif au Covid-19 et placé dans un coma artificiel à l’hôpital de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Sur les réseaux sociaux, l’annonce de sa mort a circulé avant d’être démentie par ses proches : le célèbre chanteur est dans un état stable.

Premier groupe français à s’être produit au Stade de France, Kassav fêtait ses 40 ans en 2019, à No Logo BZH, près de Saint-Malo.
© Laurence Kelly/Ouest France Premier groupe français à s’être produit au Stade de France, Kassav fêtait ses 40 ans en 2019, à No Logo BZH, près de Saint-Malo.

L’emblématique fondateur du groupe antillais Kassav, Jacob Desvarieux, a été plongé dans un coma artificiel « afin de recevoir des soins nécessaires » une semaine après avoir été hospitalisé alors qu’il était très faible le 12 juillet 2021. Il s’était rendu à l’hôpital pour effectuer des contrôles périodiques et avait été testé positif au Covid-19 il y a plusieurs jours.

Âgé de 65 ans, l’interprète du tube « Mwen anvi », est dans un état stable à l’hôpital de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, informent ses proches sur son compte Facebook le 18 juillet 2021.

Une immunité très amoindrie

Le guitariste, positif au Covid-19, avait bien reçu ses deux doses de vaccin. Son placement en coma artificiel est « un protocole médical classique », expliquent ses proches sur Facebook. Jacob Desvarieux a une immunité très amoindrie du fait de sa greffe de rein et de son diabète, précise le média La 1ère .

Le 12 juillet 2021, le chanteur avait été testé positif au coronavirus après une visite de routine, précisent ses proches. Tous les concerts prévus avaient été annulés.

Des annonces de sa mort sur les réseaux sociaux

Cette nouvelle a enflammé les réseaux sociaux, où des fake news sur son état de santé ont circulé. « Non, Jacob Desvarieux n’est pas mort », titre un article de Mo News Guyane , un média local, en réaction à l’annonce de la mort du chanteur sur les réseaux sociaux.

Le compte Facebook du chanteur prend soin de préciser : « Nous vous remercions de ne pas faire circuler de fausses informations sur WhatsApp afin de laisser travailler sereinement l’équipe du CHU de Pointe-à-Pitre et de ménager ses proches », rappelant que l’état du guitariste restait stable.

Avec plus de 15 albums, Kazzav, formé en 1979, est devenu au fil du temps le groupe de zouk par excellence : il a rayonné dans les Antilles, et dans le monde entier.

Source: Ouest France

Bousculée par la crise sanitaire, la franc-maçonnerie se réinvente

Avec une activité suspendue ou réduite, la franc-maçonnerie a été éprouvée par la crise sanitaire mais tente de rebondir avec ici des rituels réinventés, là une émission de radio, ou en s’interrogeant sur la société post-Covid.

Avec une activité suspendue ou réduite, la franc-maçonnerie a été éprouvée par la crise sanitaire mais tente de rebondir avec ici des rituels réinventés, là une émission de radio, ou en s’interrogeant sur la société post-Covid.

Trois confinements dont un avec fermeture totale des temples. Et un couvre-feu de plus de six mois. Voilà qui a fortement empêché les francs-maçons de se réunir en « tenues », ces rencontres rituelles et d’échanges à huis-clos entre « frères » et « soeurs » d’une même loge qui sont l’essentiel de la vie maçonnique et ont lieu habituellement en soirée.Une membre de la Grande Loge Mixte de France pose avec ses insignes à Paris, le 18 juin 2021© Martin BUREAU Une membre de la Grande Loge Mixte de France pose avec ses insignes à Paris, le 18 juin 2021

Depuis le début de la crise du Covid, « les loges maçonniques ont eu une activité contrariée », résume pour l’AFP Georges Sérignac, grand maître du Grand Orient de France (GODF), principale obédience.

Roger Dachez, historien de la franc-maçonnerie », va jusqu’à parler de « désastre ».

Implantée en France depuis le XVIIIe siècle, la franc-maçonnerie rassemble quelque 160.000 membres, qui, par une démarche initiatique, aspirent à « l’amélioration de l’humanité », selon les mots du GODF.Des membres de la Grande Loge Mixte de France lors d'une réunion à Paris, le 18 juin 2021© Martin BUREAU Des membres de la Grande Loge Mixte de France lors d’une réunion à Paris, le 18 juin 2021

En fonction des autorisations, certaines loges ne se sont pas réunies du tout, d’autres ont pu, à petites doses. « Les plus âgés, plus fragiles ou plus craintifs ne sont pas venus et craignent toujours de revenir, même après les vaccins », relève Pierre-Marie Adam, grand maître de la Grande Loge de France (GLDF).Un membre de la Grande Loge Mixte de France pose avec son équipement de maçon, à Paris, le 18 juin 2021© Martin BUREAU Un membre de la Grande Loge Mixte de France pose avec son équipement de maçon, à Paris, le 18 juin 2021

« Les rituels maçonniques supposent beaucoup d’interaction physique. C’est donc une activité contaminante » potentiellement, explique M. Dachez. 

– Huis-clos… en forêt  –

Dès lors, les francs-maçons ont dû « inventer des +rituels Covid+ », dit-il.

A commencer par « la chaîne d’union », ce moment symbolique qui exprime le lien entre francs-maçons avant de démarrer une « tenue ». Habituellement, en ronde, ils se tiennent la m

ain, souvent en croisant les bras, sans gants.

« Nous avons pris une corde, en gardant le mètre de distance », témoigne Laure (prénom d’emprunt), 33 ans, au GODF. Dans d’autres loges, certains l’ont mimée, ou ont mis des doubles gants, quand d’autres se sont passés du gel hydroalcoolique avant et après. Des insignes maçonniques exposés lords d'une réunion à Paris, le 18 juin 2021© Martin BUREAU Des insignes maçonniques exposés lords d’une réunion à Paris, le 18 juin 2021

Lors d’une « tenue blanche ouverte » (aux non-maçons) dans un temple parisien, à laquelle l’AFP a pu assister en juin, une dizaine de « frères » et « soeurs » ont opté pour les bras tendus vers le bas, paumes ouvertes, à quelques centimètres de celles du voisin, sans contact. 

Certains se sont aussi évadés du temple, une démarche relativement rare. 

« En septembre, nous avons fait une cérémonie dans un champ », confie William Bres, 64 ans, maçon à la Grande loge mixte de France (GLMF). Lui a également programmé pour cet été « une tenue en forêt, en pleine nuit, dans les Cévennes, sous la voûte étoilée ».

Laure raconte aussi faire la bise (les trois bises) « en langage des signes ».

Plus difficile à réinventer: les « agapes », la collation prise à l’issue d’une tenue, ont pour beaucoup été supprimées.

En franc-maçonnerie, le poids des symboles est fort. « Ils nous permettent de nous mettre en condition », pour ensuite entrer dans le moment d’échanges et réflexion, explique Edouard Habrant, grand maître à la GLMF. « Passer du +profane+ au « sacré+ ne se fait pas d’un seul coup », ajoute-t-il, espérant que les modifications de rituels ne seront que « provisoires ».

– Effectifs en légère baisse – 

La crise sanitaire a eu un autre effet: les « initiations » – cérémonie lors de laquelle un nouveau franc-maçon est accueilli – ont pour partie été stoppées.

Sylvianne (prénom modifié) en a fait les frais, elle qui devait être « initiée » dans une loge du GODF au printemps 2020. « On m’a dit que c’était un moment très fort, où un lien direct doit se créer avec les frères et soeurs de la loge. Ca ne peut se vivre qu’en leur présence », dit-elle. L’horizon de septembre lui a été promis. 

A cela s’ajoutent des décès dus au Covid parmi les plus âgés – la pyramide des âges étant assez supérieure à 50 ans en franc-maçonnerie. 

Si bien que les effectifs, en hausse ces dernières années, diminuent.  

Au GODF, plus grosse obédience avec quelque 55.000 membres, Georges Sérignac observe pour 2020 une « baisse d’1,8% », « pas très significative » selon lui « dès lors que les initiations vont probablement pouvoir avoir lieu cette année ». 

Idem à la GLDF (un peu moins de 34.000 membres), qui enregistre une perte de 600 membres, en raison du retard d’initiations. Des effectifs en baisse de « 3 ou 4% » mais beaucoup d’initiations en attente sont aussi constatés à la GLMF (5.300 membres).

« On n’a pas vu un départ important des loges, parce que l’économie est encore perfusée. Mais avec la fin des aides financières, on est en droit de craindre une désertion plus massive d’une certaine proportion de francs-maçons dans les prochaines années », met en garde Roger Dachez. La cotisation peut atteindre 400 euros l’année.

La visioconférence a permis de maintenir le lien. Ou de travailler des « planches » (exposés). Mais Georges Sérignac est catégorique: « à distance, ce n’est pas de la pensée franc-maçonne ». C’est plutôt « un cercle philosophique, citoyen, ou politique ». 

« Le rituel ne se met pas en visio. Une tenue, c’est un espace concret dans lequel tout le monde doit être en communion », abonde Georges Voileau (Droit Humain, 16.000 membres).

Un autre outil a permis « de continuer le travail », affirme Elise Ovart Baratte, conseillère à la GLMF, à l’origine du lancement d’une émission hebdomadaire, « Pierres de touche », sur RadioDelta, une webradio maçonnique. Chroniques, débats: 53 émissions ont été été diffusées à ce jour, faisant notamment participer des frères et soeurs de toutes obédiences.

Enfin, la réflexion sur la société post-Covid anime plusieurs obédiences. Le GODF a produit un Livre blanc (« Après ») sur de nombreux sujets – « dette Covid », « libertés individuelles et collectives », « repenser la solidarité »… La GLDF a intitulé le sien « Le futur de nos loges ».

« La crise nous pousse aussi à nous demander comment agir sur des enjeux concrets tels que les enjeux écologiques et environnementaux, la démocratie… », souligne M. Habrant.

« Les repères sont remis en cause mais les fondamentaux sont là », assure un « frère » à la GLDF à Lille, alias « Vordonis », 66 ans.

AFP

Royaume-Uni : le ministre de la Santé démissionne pour ne pas avoir respecté la distanciation sociale avec sa maîtresse

Les excuses n’auront pas suffi et son infidélité lui aura coûté son poste. Le ministre de la Santé britannique, Matt Hancock, a annoncé ce samedi, sur Twitter, qu’il démissionnait. Dans une photo publiée en Une par The Sun, vendredi, on voyait l’homme politique embrasser son assistante, Gina Coladangelo. Si l’image a fait polémique, ce n’est pas parce que ce père de trois enfants a été surpris en train de tromper sa femme, mais parce qu’il ne respecte pas la distanciation sociale, qui était la règle à ce moment-là, début mai.

Les excuses n’auront pas suffi et son infidélité lui aura coûté son poste. Le ministre de la Santé britannique, Matt Hancock, a annoncé ce samedi, sur Twitter, qu’il démissionnait. Dans une photo publiée en Une par The Sun, vendredi, on voyait l’homme politique embrasser son assistante, Gina Coladangelo. Si l’image a fait polémique, ce n’est pas parce que ce père de trois enfants a été surpris en train de tromper sa femme, mais parce qu’il ne respecte pas la distanciation sociale, qui était la règle à ce moment-là, début mai.

Matt Hancock a démissionné ce samedi de son poste de ministre de la Santé. AFP/DANIEL LEAL-OLIVAS
© DANIEL LEAL-OLIVAS Matt Hancock a démissionné ce samedi de son poste de ministre de la Santé. AFP/DANIEL LEAL-OLIVAS

« Je reconnais avoir enfreint les consignes de distanciation sociale », avait déjà déclaré vendredi Matt Hancock dans un court communiqué. « J’ai déçu les gens et je suis vraiment désolé », a-t-il ajouté, demandant « le respect de sa vie privée sur ce sujet personnel ». Le Premier ministre a « accepté les excuses » de Matt Hancock et « considère le sujet clos », avait plus tard déclaré un porte-parole de Downing Street, mais sa position était cependant jugée « intenable » par la présidente du parti d’opposition travailliste, Anneliese Dodds.

Matt Hancock n’aura finalement pas tenu longtemps. « Ceux d’entre nous qui font ces règles doivent s’y tenir », justifie-t-il dans une vidéo postée sur Twitter, en fin d’après-midi ce samedi. « Nous nous devons d’être honnêtes envers les gens qui ont tant sacrifié pendant cette pandémie, quand nous les avons déçus comme je l’ai fait en enfreignant les consignes », a-t-il aussi écrit dans sa lettre de démission remise au Premier ministre Boris Johnson, réitérant ses excuses.

D’autres polémiques pour le ministre

D’autres accusations visaient déjà Matt Hancock, embarrassantes pour ce ministre au coeur de l’action gouvernementale face à la pandémie de Covid-19, qui a fait plus de 128 000 morts au Royaume-Uni. Lors d’une audition parlementaire en mai, l’ex-conseiller du Premier ministre Boris Johnson, Dominic Cummings, avait accusé Matt Hancock d’avoir « menti » à plusieurs reprises et jugé qu’il aurait dû être « viré ». Mi-juin, il a affirmé, capture d’écran à l’appui, que Boris Johnson avait qualifié Matt Hancock de « putain de nul » dans sa gestion de la pandémie. L’embauche de Gina Coladangelo dans son cabinet avait aussi suscité la polémique car elle n’avait pas été déclarée.

Avant cette affaire, un influent conseiller scientifique du gouvernement, Neil Ferguson, avait démissionné en mai 2020 après avoir reçu chez lui une femme, présentée comme sa maîtresse, pendant le premier confinement, imposé deux mois plus tôt. En 2004, Boris Johnson, alors député et marié à l’avocate Marina Wheeler, avait été exclu de la direction du Parti conservateur après avoir menti au sujet d’une liaison qu’il entretenait avec la journaliste Petronella Wyatt.

Le Parisien avec AFP

Euro 2021 : des supporteurs infectés par le variant delta lors de Danemark-Belgique

Alors qu’on redoutait que les stades de l’Euro fassent office de super-propagateurs du Covid, trois supporteurs ont été infectés jeudi 17 juin par le variant delta du coronavirus lors de la rencontre Danemark-Belgique à Copenhague, ont annoncé les autorités sanitaires danoises ce jeudi. «Les contacts proches et les contacts proches des contacts proches des trois personnes qui ont été contaminées pendant le match, ont été prévenus personnellement», a indiqué la directrice de l’Agence pour la sécurité des patients, Anette Lykke Petri.

Alors qu’on redoutait que les stades de l’Euro fassent office de super-propagateurs du Covid, trois supporteurs ont été infectés jeudi 17 juin par le variant delta du coronavirus lors de la rencontre Danemark-Belgique à Copenhague, ont annoncé les autorités sanitaires danoises ce jeudi. «Les contacts proches et les contacts proches des contacts proches des trois personnes qui ont été contaminées pendant le match, ont été prévenus personnellement», a indiqué la directrice de l’Agence pour la sécurité des patients, Anette Lykke Petri.

Des supporters danois en tribune lors du match face à la Belgique, à Copenhague, le 17 juin.
© Jonathan Nackstrand Des supporters danois en tribune lors du match face à la Belgique, à Copenhague, le 17 juin.

«Nous recommandons un dépistage du public» qui se trouvait dans les mêmes sections qu’eux, a-t-elle affirmé à la télévision danoise TV2. Il s’agit de spectateurs de la tribune C 1-4 et C 6-7, soit environ 4 000 personnes. Le variant delta, suspecté d’être plus transmissible, se propage activement en Europe, et en particulier au Royaume-Uni.

«Vigilants»

Ironiquement, au lendemain du match, Emmanuel Macron et Angela Merkel avaient alerté sur la propagation du variant delta lors de l’Euro : «Je pense qu’il est important que nous continuions à être très vigilants […] et cela vaut en particulier pour les grandes manifestations», avait déclaré la chancelière allemande vendredi 18 juin.

En pointe en matière de séquençage, le Danemark qui comptabilise actuellement quelque 200 cas par jour pour 5,8 millions d’habitants, recommande l’isolement des cas contacts jusqu’au deuxième degré (les cas contact de cas contact) quand il s’agit du variant delta. Mais en vertu des règles sanitaires en vigueur, la simple présence dans une tribune où un cas a été détecté n’impose pas le placement à l’isolement.

Mardi, l’OMS s’était inquiétée de l’assouplissement des restrictions dans certains des pays hôtes de l’Euro, après des hausses de cas de coronavirus aux abords de plusieurs stades. Le même jour, le Danemark avait annoncé 29 cas détectés en lien avec les rencontres de l’Euro qui ont lieu à Copenhague.

La sélection danoise doit rencontrer le Pays de Galles samedi à Amsterdam pour les huitièmes de finale de l’Euro. Sur 16 000 places disponibles dans la Johan Cruijff Arena, 4 400 sont réservées aux supporteurs des Blanc et Rouge. S’ils veulent éviter la quarantaine, les fans danois ne peuvent rester dans le pays que 12 heures maximum.

 LIBERATION, AFP