Coronavirus: Les USA autorisent l’utilisation du vaccin Pfizer chez les 12-15 ans

 Les régulateurs américains ont autorisé lundi le vaccin contre le COVID-19 de Pfizer et BioNTech à être utilisé chez les enfants dès 12 ans, élargissant ainsi les critères d’éligibilité pour se faire vacciner alors que les taux de vaccination ont considérablement ralenti…

 Les régulateurs américains ont autorisé lundi le vaccin contre le COVID-19 de Pfizer et BioNTech à être utilisé chez les enfants dès 12 ans, élargissant ainsi les critères d’éligibilité pour se faire vacciner alors que les taux de vaccination ont considérablement ralenti.

Le vaccin était disponible dans le cadre d’une autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) pour des personnes d’au moins 16 ans aux États-Unis. Les fabricants du vaccin ont déclaré avoir entamé la semaine dernière la procédure d’autorisation complète pour cette tranche d’âge.

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La Food and Drug Administration américaine (FDA) a déclaré qu’elle modifiait l’EUA pour inclure les enfants âgés de 12 à 15 ans.

Il s’agit du premier vaccin contre le COVID-19 à être autorisé aux États-Unis pour cette tranche d’âge, ce qui est considéré comme une étape importante pour que les enfants puissent retourner à l’école en toute sécurité. Le président américain Joe Biden a demandé aux États de mettre immédiatement le vaccin à la disposition des jeunes adolescents. « L’action d’aujourd’hui permet à une population plus jeune d’être protégée contre le COVID-19, ce qui nous rapproche d’un retour à la normale et de la fin de la pandémie », a déclaré Janet Woodcock, commissaire par intérim de l’autorité de santé, dans un communiqué.

La plupart des enfants atteints du COVID-19 ne développent que des symptômes légers, voire aucun symptôme. Cependant, les enfants ne sont pas à l’abri d’une maladie grave et ils peuvent toujours propager le virus.

REUTERS

Covid 19: Le premier Belge à avoir reçu le vaccin Pfizer est décédé

Jos Herman est décédé dans la nuit du 7 au 8 mai. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais il s’agit du premier Belge à avoir reçu une dose du vaccin Pfizer dans le pays. Érigé comme un symbole, sa disparition touche le pays, rassuré que sa mort ne soit pas liée à l’épidémie de Coronavirus.

Jos Herman est décédé dans la nuit du 7 au 8 mai. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais il s’agit du premier Belge à avoir reçu une dose du vaccin Pfizer dans le pays. Érigé comme un symbole, sa disparition touche le pays, rassuré que sa mort ne soit pas liée à l’épidémie de Coronavirus.

belge vaccin

Le premier Belge à avoir reçu le vaccin Pfizer

Vacciné devant les caméras, Jos Herman était le tout premier Belge à recevoir une dose du vaccin Pfizer le 28 décembre dernier avant 11 heures (tout comme Mauricette en France). Directement après l’inoculation du vaccin, il a déclaré : « Je me sens 30 ans plus jeune », relate Sud Info. Il avait reçu la seconde dose en janvier.

Désormais connu en Belgique, le Flamand était le plus âgé de son centre d’hébergement situé à Puurs où il vivait depuis plus de 6 ans. Le lieu de cette première vaccination n’a pas été choisi par hasard : il s’agit de la ville où se trouve l’usine Pfizer. Tout un symbole.

Le vaccin Pfizer n’est pas à l’origine de sa disparition

Âgé de 96 ans, l’homme n’est pas décédé des suites du Covid, précise la chaîne VTM Nieuws. Le média poursuit : « Il n’a jamais eu le coronavirus et a toujours suivi les mesures très strictement. Il était très motivé pour se faire vacciner ».

En réalité, à cause de son grand âge, Jos Herman avait des problèmes de santé depuis quelque temps. Suite à une hospitalisation, il a pu retourner se reposer et finir sa vie dans le centre de soins. Le bourgmestre de la commune flamande, Koen Van Den Heuvel rassure la population : « Il n’y a pas d’épidémie de virus dans le centre de soins résidentiels », relate DH Net. Une chose est sûre, le vaccin Pfizer n’est pas à l’origine de sa mort.

Letribunaldunet.fr

Covid 19: « Impossible de dire qu’un vaccin est meilleur que l’autre », affirme Mona Nemer

Une certaine confusion a régné cette semaine : devrait-on privilégier le vaccin de Pfizer ou de Moderna par rapport à celui d’AstraZeneca dans certaines situations? Selon la conseillère scientifique en chef du premier ministre du Canada Mona Nemer, les données actuelles ne permettent pas de porter un tel jugement sur les vaccins…

Une certaine confusion a régné cette semaine : devrait-on privilégier le vaccin de Pfizer ou de Moderna par rapport à celui d’AstraZeneca dans certaines situations? Selon la conseillère scientifique en chef du premier ministre du Canada Mona Nemer, les données actuelles ne permettent pas de porter un tel jugement sur les vaccins.

«Il est impossible de dire qu’un vaccin est meilleur que l’autre», a-t-elle affirmé en entrevue aux Coulisses du pouvoir.

Mona Nemer ajoute que les données qui viennent d’Angleterre — qui a utilisé les vaccins Pfizer et AstraZeneca — suggèrent que leur efficacité est presque identique.

Elle en a profité pour rappeler que le risque zéro n’existait pas pour aucun traitement médical. Mona Nemer précise qu’heureusement, les effets secondaires du vaccin d’AstraZeneca sont très rares, que les symptômes sont connus et qu’il existe un traitement.

La conseillère scientifique en chef déplore par ailleurs que le discours sur les risques de caillots sanguins liés au vaccin d’AstraZeneca ait pris autant d’importance dans l’espace public.

«Il y a moins de 10 personnes au Canada [qui ont eu des effets secondaires de ce vaccin] pour le moment, alors que chaque jour, on a encore des dizaines de morts de la COVID», a-t-elle nuancé.

«On est dans une course contre les variants»

Mona Nemer est catégorique : il est essentiel que les Canadiens se fassent inoculer rapidement. Elle craint d’ailleurs que cette confusion freine la campagne de vaccination.

«On est dans une course entre la vaccination et les variants, et il ne faut surtout pas que les variants l’emportent », a-t-elle lancé.

La conseillère scientifique en chef estime que le chiffre de 70 % de personnes vaccinées avec une seule dose n’est peut-être pas assez élevé en raison des variants. Elle suggère plutôt 80 % à 90 % de la population âgée de plus de 18 ans.

«Il faut tout faire pour amener le maximum d’adultes à se faire vacciner.»

«Un virus bien malin»

La scientifique est certaine que la vaccination permettra de déconfiner, mais qu’il faut tout de même rester prudent et utiliser tous les outils à notre disposition, comme le passeport vaccinal notamment.

«Il faut déployer beaucoup plus de tests rapides, utiliser les technologies qu’on a à notre disposition pour continuer de faire une surveillance beaucoup plus serrée des éclosions et des gens qui sont asymptomatiques», a-t-elle expliqué.

Mona Nemer juge aussi qu’il est fort probable que nous devions apprendre à vivre avec le virus. Il pourrait ainsi continuer à muter, ce qui signifie que de nouveaux vaccins seraient nécessaires dans les années à venir.

«Il faut vraiment faire attention de ne pas penser qu’on a pris le dessus. C’est un virus bien malin auquel on a à faire.»

Radio Canada

Canada: Sans s’expliquer, Trudeau refuse toujours d’appuyer la levée des brevets des vaccins

Le premier ministre Justin Trudeau s’est abstenu vendredi de préciser pourquoi il ne donne pas son appui à la levée temporaire des droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre la COVID-19, maintenant défendue par les États-Unis ainsi que par l’opposition aux Communes et même pas des membres de son propre gouvernement.

«Nous accueillons favorablement le changement de position des Américains», a déclaré le premier ministre, en conférence de presse à Ottawa, sans toutefois aller plus loin.

Pressé de questions par les journalistes, M. Trudeau a maintenu l’ambiguïté et a répété plusieurs fois que le Canada discute de «différentes propositions» qui sont sur la table avec les pays de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) – l’instance où sera prise la décision finale à ce sujet – qu’il a «les manches retroussées» et qu’il travaille à trouver «la bonne solution» qui fera «consensus».

Le Canada participe à ces pourparlers depuis sept mois.

Invité très directement par une journaliste à dire ce qui lui fait «peur» dans le projet de lever les brevets des vaccins – la possibilité de quelconques représailles de la part des compagnies pharmaceutiques, par exemple –, M. Trudeau n’a pas véritablement donné d’explications, mais il a laissé entendre qu’il voyait le Canada comme un médiateur.

«On n’est pas en train de bloquer quoi que ce soit», a-t-il assuré, ajoutant que le Canada n’est dans ce cadre qu’«un pays parmi tant d’autres» et que chacun a une «perspective» qui lui est propre.

«Notre voix se fait entendre», a clamé pour sa part la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international, Mary Ng. Elle n’a pas non plus précisé ce que dit cette voix.

Mais la ministre Ng avait dit plus tôt dans la journée que le «gouvernement croit fermement en l’importance de la protection de la propriété intellectuelle et reconnaît le rôle essentiel qu’a joué l’industrie dans l’innovation visant à mettre au point et à fournir des vaccins contre la COVID-19 qui sauvent des vies».

C’est aussi l’argument qu’a évoqué la chancelière allemande Angela Merkel, qui a cependant affiché plus clairement son opposition à la suspension des droits de propriété intellectuelle sur les vaccins.

Le gouvernement du Canada avait annoncé jeudi son intention de participer aux discussions sur la possible suspension des brevets, une idée avancée par l’Afrique du Sud et l’Inde et appuyée cette semaine par le président américain Joe Biden, puis par ses homologues français et russe, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine.

L’opposition unanime

Soixante-cinq députés de toutes les formations, dont la moitié du Parti libéral, ont réclamé dans une lettre adressée cette semaine à M. Trudeau que le Canada joigne sa voix à celles qui demandent une suspension de droits.

«Il faut éliminer tous les obstacles potentiels à l’accès rapide de produits médicaux contre la COVID-19, y compris les vaccins et les médicaments, et accélérer la fabrication et la fourniture de produits médicaux essentiels», plaide la missive des parlementaires. «Or, il ne fait aucun doute que la propriété intellectuelle représente un obstacle significatif à cet égard.»

Le chef conservateur Erin O’Toole a aussi déclaré vendredi être en faveur de la levée de cet «obstacle», signalant qu’il était «important» pour lui «d’être clair».

Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh avait exprimé la même position il y a quelques jours.

Et le Bloc québécois avait déposé jeudi une motion également en ce sens. Les libéraux se sont opposés à son adoption.

Aide aux pays moins favorisés

Justin Trudeau a par ailleurs annoncé une nouvelle contribution de 375 millions de dollars du Canada au Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID‑19 (Accélérateur ACT), un partenariat mondial visant à aider les pays à revenu faible et moyen de développer, de produire et de distribuer des tests diagnostiques, des thérapies et des vaccins.

L’Accélérateur ACT réunit des gouvernements, des organisations du domaine de la santé, des entreprises et des organismes philanthropiques.

«À l’échelle internationale, le Canada a toujours été un ardent défenseur de l’accès équitable aux vaccins et aux fournitures médicales», a soutenu le premier ministre. «Nous avons mobilisé plus de 2,5 milliards de dollars en réponse à la COVID-19, faisant de notre gouvernement l’un des principaux contributeurs aux efforts mondiaux.»

«Nous savons que nous ne pourrons vaincre le virus ici au pays que si nous l’éliminons partout», a-t-il insisté.

Le Canada continuera néanmoins de puiser dans les vaccins de l’initiative COVAX, pourtant créée pour garantir que les pays moins fortunés aient accès aux vaccins.

M. Trudeau a estimé que, comme le Canada y a beaucoup contribué, il est normal qu’il puisse se servir.

Il a de plus indiqué que son gouvernement a entrepris dans les dernières semaines de mettre davantage de tests de dépistage rapide de la COVID-19 à la disposition des petites et moyennes entreprises.

Cette mesure permettra de rendre les lieux de travail plus sûrs et de limiter encore la transmission communautaire, d’après lui.

La Presse Canadienne

Covid-19: Le Danemark exclut le vaccin J&J de son programme de vaccination

 Le Danemark est devenu lundi le premier pays à exclure le vaccin Janssen contre le COVID-19 de Johnson & Johnson (J&J) de son programme de vaccination en raison d’un lien potentiel avec une forme rare mais grave de thrombose.

Cette décision intervient après que le pays nordique a cessé d’administrer le vaccin d’AstraZeneca le mois dernier, en raison de préoccupations similaires.

L’autorité sanitaire du pays a déclaré dans un communiqué que « les avantages de l’utilisation du vaccin contre le COVID-19 de Johnson & Johnson ne l’emportent pas sur le risque de possibles effets indésirables chez les personnes qui le reçoivent ».

Les députés danois sont toutefois convenus, lors d’une réunion lundi, d’autoriser l’utilisation des vaccins Johnson & Johnson et AstraZeneca sur la base du volontariat, a déclaré à Reuters Liselott Blixt, membre du Parti populaire danois.

Le vaccin de J&J représente environ un tiers de l’approvisionnement total en vaccins contre le COVID-19 programmé par le Danemark. La décision de l’autorité sanitaire devrait retarder le calendrier de vaccination du pays de quatre semaines au maximum, a-t-elle déclaré.

L’Agence européenne des médicaments (AEM) a déclaré le 20 avril qu’elle avait découvert un possible lien entre le vaccin de J&J et de rares problèmes de coagulation sanguine chez des adultes ayant reçu des doses aux États-Unis.

Elle a cependant estimé que la balance bénéfices/risques du vaccin restait largement positive, ce qui a encouragé plusieurs pays européens à reprendre l’administration du vaccin.

REUTERS

Covid 19 : Le Bénin atteint la barre des 100 morts

Le bilan du Covid-19 s’alourdit au Bénin. Le pays vient d’atteindre la barre des 100 morts. Le gouvernement a annoncé la triste nouvelle ce lundi 3 mai 2021.

Selon les autorités, le Bénin est à 100 décès lié à la pandémie du Covid-19, à la date du 1er mai 2021.

Les autorités invitent les populations au respect  des gestes barrières et à appeler  immédiatement le numéro vert 136 en cas d’apparition de symptômes ou pour se faire vacciner gratuitement.

Manassé AGBOSSAGA

Israël : au moins 44 morts dans un mouvement de foule pendant un pèlerinage juif

Les autorités avaient permis la présence de 10 000 personnes, mais les organisateurs avaient affrété plus de 650 bus pour l’événement, rassemblant au moins 30 000 personnes et même jusqu’à 100 000, selon la presse locale.

Le plus grand événement public organisé en Israël depuis le début de la pandémie de Covid-19 a tourné au drame. Au moins 44 personnes sont mortes, vendredi 30 avril, au cours d’un mouvement de foule, lors d’un pèlerinage juif orthodoxe organisé au mont Méron, dans le nord du pays. Le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a déploré dans la nuit sur les réseaux sociaux un « énorme désastre au mont Méron », avant d’appeler la population à « prier pour sauver les blessés ».

Les circonstances de cette tragédie sont encore troubles. Les secouristes ont dans un premier temps évoqué l’effondrement de gradins, avant de parler d’une « bousculade » géante. Des images relayées sur les réseaux sociaux montrent une procession qui fend une foule hyper-compacte et s’approche d’une structure métallique où des religieux se tiennent debout aux abords d’un feu. Un secouriste présent sur les lieux déclare avoir vu des hommes être « écrasés » et « perdre conscience », selon son organisation.

Des dizaines de milliers de pèlerins rassemblés

Le pèlerinage, qui avait lieu à l’occasion de la fête juive de Lag Baomer, était organisé autour du tombeau présumé de Rabbi Shimon Bar Yochaï, un talmudiste du IIe siècle de l’ère chrétienne auquel on attribue la rédaction du Zohar, ouvrage central de la mystique juive.

Les autorités avaient permis la présence de 10 000 personnes dans l’enceinte du tombeau mais, selon les organisateurs, plus de 650 bus avaient été affrétés dans tout le pays pour l’événement, soit au minimum 30 000 personnes. La presse locale faisait état de son côté de la présence de 100 000 personnes sur place.

Après minuit, des appels d’urgence aux secouristes se sont multipliés et six hélicoptères ont été déployés afin d’évacuer des blessés dans des hôpitaux de Safed et Nahariya, deux villes du nord du pays. Des embouteillages monstres sur les routes menant au nord du pays ont été signalés par la police qui avait déployé 5 000 agents afin d’assurer la sécurité de cet événement.

AFP

Variant indien du Covid-19 : 5 premiers cas détectés en France

Si le variant indien du Covid-19 n’avait pas encore été repéré en France, c’est désormais le cas. L’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine a annoncé, vendredi 30 avril, qu’au total désormais trois cas de ce variant avaient été détectés sur son territoire. Le premier a été recensé dans le Lot-et-Garonne. Un second y a été confirmé, tandis que le troisième cas a été recensé à Bordeaux. Selon les précisions de l’ARS, les trois patients concernés « vont bien ». Ils ne souffrent d’aucune « forme grave, tout le monde est à la maison avec peu ou pas de symptômes ».

La « propagation est maîtrisée », selon l’ARS. Ces cas concernent des personnes qui s’étaient rendues en Inde, a précisé devant la presse Benoît Elleboode, directeur régional, lors d’une conférence de pesse. À Bordeaux, le cas concerne un homme qui revenait d’un voyage en Inde pour raison professionnelle.closevolume_off

Le ministère de la Santé a fait savoir dans la soirée que deux autres cas avaient officiellement été recensés dans les Bouches-du-Rhône. Ce variant B.1.617, détecté pour la première fois en Inde, soupçonné d’être plus contagieux que les souches précédentes du coronavirus, est jugé en partie responsable d’une deuxième vague épidémique dévastatrice en Inde.

Les personnes revenaient d’Inde

Concernant le cas dans le Lot-et-Garonne, le « séquençage a été fait à Toulouse sur un patient qui était revenu d’Inde et qui refaisait un test parce qu’il devait repartir à l’étranger. On a identifié que c’était le variant indien et donc tout le dispositif de retrotracing, d’isolement et de protection de toutes les personnes a été mis en place vis-à-vis de ce variant indien », a ajouté Benoît Elleboode.

« Il s’agit d’une femme résidant dans le département », « symptomatique », qui « a été testée positive le 9 avril, et s’est isolée avec sa famille à son domicile », précise le communiqué du ministère de la Santé. « Seul l’un des contacts à risque identifié est devenu positif pendant son isolement », précise-t-il. Il s’agit de son époux.

Les deux cas dans les Bouches-du-Rhône concernent « deux personnes arrivant d’Inde, sans lien l’une avec l’autre », « mises en quarantaine immédiatement après leur arrivée » et « testées positives au tout début de leur quarantaine respectivement le 19 et le 27 avril ». « À ce jour, plusieurs autres suspicions d’infections par le variant B.1.617 ont été signalées en France chez des personnes ayant séjourné en Inde. Des investigations renforcées par les ARS et le séquençage des prélèvements […] sont en cours », ajoute le ministère.

Le variant britannique reste majoritaire

Sur CNews, Benoît Elleboode a indiqué qu’un cas à Bordeaux était suspecté. « Le virus est en train d’être séquencé au CHU de Bordeaux et on aura la réponse normalement demain » vendredi, a-t-il ajouté. Le variant indien du coronavirus est jugé en partie responsable d’une deuxième vague épidémique dévastatrice en Inde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé mardi que cette mutation du virus avait été identifiée dans 17 pays, dont plusieurs en Europe. En France, la souche responsable de l’écrasante majorité des contaminations est le variant d’origine britannique (82,7 %), tandis que les variants dits sud-africain et brésilien représentent 5 % des cas, selon les derniers résultats de criblage publiés jeudi par Santé publique France dans son point épidémiologique hebdomadaire.

AFP

Vaccination/Covid: le Canada a administré 12 564 105 doses jusqu’ici

Les provinces ont administré 256 320 nouvelles doses de vaccins contre la COVID-19 pour un total de 12 564 105 doses jusqu’ici. Le taux de doses administrées est maintenant de 33,15 %.

Les données présentées dans cet article ont été mises à jour le mardi 27 avril 2021, à 22 h 30 (HNE). Par ailleurs, 8212 nouvelles doses ont été livrées aux provinces et territoires, pour un total de 14 392 164 doses livrées à ce jour.

Les provinces et territoires ont utilisé 87,30 % de leur stock de vaccins disponibles.

Le Québec a administré 45 757 nouvelles doses, pour un total de 2 916 897 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 34,1 %.

Par ailleurs, 8212 nouveaux vaccins ont été livrés au Québec, pour un total de 3 281 079 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 38 % de sa population. La province a utilisé 88,90 % de son approvisionnement en vaccins.

L’Ontario a administré 94 819 nouvelles doses, pour un total de 3 310 157 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 32,6 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Ontario, pour un total de 5 637 955 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 38 % de sa population et a utilisé 84,98 % de son approvisionnement en vaccins.

Notons que Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et les territoires ne publient généralement pas de rapport quotidien.

Le Nouveau-Brunswick a administré 43 988 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 248 564 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,9 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré au Nouveau-Brunswick, pour un total de 277 435 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 89,59 % de son approvisionnement en vaccins.

Terre-Neuve-et-Labrador a administré 27 625 nouvelles doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 166 047 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,7%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à Terre-Neuve-et-Labrador, pour un total de 187 880 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 88,38 % de son approvisionnement en vaccins.

L’Île-du-Prince-Édouard a administré 6878 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 49 896 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,5 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Île-du-Prince-Édouard, pour un total de 58 225 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 37% de sa population.

La province a utilisé 85,70 % de son approvisionnement en vaccins.

La Nouvelle-Écosse a administré 65 573 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 283 591 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 29,1%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Nouvelle-Écosse, pour un total de 345 940 doses livrées à ce jour. La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 35 % de sa population.

La province a utilisé 81,98 % de son approvisionnement en vaccins.

Le Manitoba a administré 8512 nouvelles doses, pour un total de 437 831 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,8 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré au Manitoba, pour un total de 524 250 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 38 % de sa population.

La province a utilisé 83,52 % de son approvisionnement en vaccins.

La Saskatchewan a administré 5045 nouvelles doses, pour un total de 408 429 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 34,6 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Saskatchewan, pour un total de 429 165 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 95,17 % de son approvisionnement en vaccins.

L’Alberta a administré 49 597 nouvelles doses, pour un total de 1 468 785 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 33,4 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Alberta, pour un total de 1 575 635 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 93,22 % de son approvisionnement en vaccins.

La Colombie-Britannique a administré 35 756 nouvelles doses, pour un total de 1 671 128 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 32,6%.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Colombie-Britannique, pour un total de 1 922 180 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 37 % de sa population.

La province a utilisé 86,94 % de son approvisionnement en vaccins.

Le Yukon a administré 346 nouvelles doses pour un total de 47 763 doses jusqu’à maintenant. Le territoire a administré des doses à un taux de 114,5 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré au Yukon, pour un total de 54 320 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 130 % de sa population.

Le territoire a utilisé 87,93 % de son approvisionnement en vaccins.

Les Territoires du Nord-Ouest n’ont administré aucune nouvelle dose de vaccin, pour un total de 46 800 doses jusqu’à maintenant. Le territoire a administré des doses à un taux de 103,7 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré aux Territoires du Nord-Ouest, pour un total de 56 300 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 120 % de sa population.

Le territoire a utilisé 83,13 % de son approvisionnement en vaccins.

Le Nunavut n’a administré aucune nouvelle dose, pour un total de 27 344 doses jusqu’à maintenant. Le territoire a administré des doses à un taux de 70,6%.

Aucun nouveau nouveau vaccin n’a été livré au Nunavut, pour un total de 41 800 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 110 % de sa population.

Le territoire a utilisé 65,42 % de son approvisionnement en vaccins.

Ces chiffres sont compilés par le Groupe de travail sur les données ouvertes de la COVID-19, à partir des plus récentes données accessibles au public; ces chiffres pourraient avoir changé depuis.

Par ailleurs, certaines provinces publient un bilan hebdomadaire, alors que d’autres dressent un bilan du jour ou de la veille. Notons aussi que les doses de vaccin administrées ne sont pas équivalentes au nombre de personnes qui ont été vaccinées, car les vaccins approuvés jusqu’ici au Canada nécessitent deux doses par personne. Enfin, les vaccins ne sont actuellement pas administrés aux jeunes de moins de 18 ans et aux personnes qui souffrent de certains problèmes de santé. Dans certains cas, le nombre de doses administrées peut sembler supérieur au nombre de doses distribuées. Cette situation s’explique par le fait que certaines provinces extraient un plus grand nombre de doses par fiole. Ce rapport a été généré automatiquement par le service de données numériques de La Presse Canadienne.

La Presse Canadienne

l’Union européenne attaque AstraZeneca en justice !

Ce lundi 26 avril, l’Union européenne a lancé une action en justice contre AstraZeneca. Le groupe n’aurait pas tenu ses engagements de livraison des vaccins.

L’Union européenne a décidé d’attaquer en justice AstraZeneca, a annoncé ce lundi 26 avril la Commission européenne. Elle accuse le groupe pharmaceutique de ne pas avoir respecté ses engagements sur les livraisons des vaccins contre la Covid-19. En effet, seulement 30 millions de doses ont été envoyées à l’UE sur les 120 millions promises au premier trimestre. Au deuxième trimestre ce sont 70 millions de doses sur les 180 millions prévues qui ont été livrées.

Un contrat non respecté

« Les termes du contrat n’ont pas été respectés et l’entreprise n’a pas été en position de mettre en œuvre une stratégie fiable afin d’assurer des livraisons en temps et en heure » , a indiqué un porte-parole de l’exécutif européen. Cette action en justice a été lancée ce vendredi 24 avril « au nom de la Commission comme au nom des vingt-sept Etats membres, unanimes dans leur soutien à cette procédure » , a-t-il ajouté.

Cette décision fait également suite à une première procédure contractuelle le 19 mars dernier qui n’a pas abouti. En effet, la Commission européenne souhaitait régler ses différends pour résoudre le conflit avec AstraZeneca. Le groupe suédo-britannique s’est défendu ce lundi en expliquant avoir « complètement respecté » le contrat noué avec Bruxelles et espère avoir « l’occasion de régler ce différend le plus tôt possible » , selon un communiqué.

« Une livraison rapide d’un nombre suffisant de doses »

« Ce qui nous importe dans cette affaire, c’est de nous assurer qu’il y ait une livraison rapide d’un nombre suffisant de doses auxquelles les citoyens européens ont droit, et qui nous avaient été promises sur la base du contrat » , a déclaré le porte-parole de la Commission. Les 27 « devraient demander soit la résiliation du contrat pour non exécution, avec des dommages et intérêts, soit l’exécution du contrat (les livraisons), ce qui est peu probable » , a estimé l’avocat belge Arnaud Jansen, qui a étudié le contrat avec le cabinet De Bandt.

Source: Letribunaldunet