Rencontre Gouvernement-Syndicats : Le compte rendu de la séance, selon la CSA-Bénin

Sur convocation du gouvernement, la séance entre les centrales et confédérations syndicales, le patronat avec le chef de l’état a effectivement eu lieu ce mardi 6 décembre 2022 a la présidence de la république a 17h.

Compte rendu de la séance entre le gouvernement, les employeurs et les centrales et confédération syndicale des travailleurs

Sur convocation du gouvernement, la séance entre les centrales et confédérations syndicales, le patronat avec le chef de l’état a effectivement eu lieu ce mardi 6 décembre 2022 a la présidence de la république a 17h.

Étaient présents

– Les secrétaires généraux des trois centrales et confédérations représentatives (CSTB, CSA-BENIN, COSI) accompagné chacun d’un membre de leur bureau.

– Les présidents du CNP- BENIN et du CONEB.

– Le président de la république entouré des ministres des Finances, du développement, de la santé de la justice et du travail. II y avait aussi quelques membres de cabinet de président de la république et la direction générale du travail.

Le point principal à l’ordre du jour est: La revalorisation des salaires des travailleurs de la fonction publique.

La séance s’est déroulée sous la présidence effective du chef de l’Etat.

A l’ouverture de la séance, le président de la République a expliqué que le temps d’analyser et des projections de la situation n’ont pas permis de respecter l’échéance de novembre mais mieux vaut tard que jamais. Il a rappelé que les propositions que présenteront le ministre des finances sont sous réserve de validation par le conseil des ministres mais a pris l’engagement de les défendre personnellement au cours dudit conseil.

Il a ensuite donné la parole au ministre de travail qui a rappelé que cette séance fait suite à celle du 26 avril consacré au relèvement du SMIG, la situation des AME et la la Hiérarchisation des salaires

La parole fut ensuite donnée au ministre des finances pour exposer les résultats des travaux sur le sujet principal qu’est la revalorisation des salaires de la fonction publique.

Deux mesures sont proposés pour débat avec les partenaires sociaux avant la validation en conseil des ministres du mercredi 7 décembre.

1- une hausse uniforme du point indiciaire de tous les travailleurs de 3%. Les retraités bénéficieront de 80% de ce relèvement suivant les textes en vigueur.

2- un sursalaire détaché du point indiciaire et défini en quatre tranches

40000F/mois pour les salaires inférieurs a 100.000f

35000F/ mois pour les salaires compris entre 100.000f et 200.000f

30.000 F/mois pour les salaires entre 200.000f et 500.000f.

10.000f pour les salaires entre 500.000f et 700.000f

Les taux d’augmentation varient entre 3% et 66% selon le ministre des finances qui a argumenté avec quelques simulations des cas réels avant de rappeler que ces chiffres seront validés en conseil des ministres demain.

Les représentations des travailleurs pour la plupart ont remercié le gouvernement avant de faire savoir que ces augmentations ne sont pas a la hauteur de la hausses des prix des produits dans le pays. Ils demandent alors au gouvernement de faire un effort de plus.

Les débats sur ce sujet ont été conclus sur la proposition du gouvernement.

Les représentants des travailleurs ont ensuite demandé au gouvernement la date d’effet en précisant que le sujet est annoncé depuis janvier 2022 et qu’il faut un effet rétroactif en 2022.

Le gouvernement a donné la date du 1er janvier 2023 pour date d’effet. Mais sur insistance des représentants des travailleurs, le président de la république a laissé une ouverture sur le sujet en précisant que le conseil des ministres verra comment faire des efforts dans ce sens compte tenue de la bonne ambiance entre les partenaires sociaux au cours de la séance

Les autres questions ont été ensuite débattues

– l’augmentation du SMIG

Le SMiG sera augmenté de 40000 a 52000 a compter du 1er janvier 2023 et tous les employeurs devront obligatoirement faire une assurance santé a leur travailleurs.

– Situation des AME.

3 Mesures ont été retenues.

1- poursuivre l’augmentation du nombre du mois de salaire en passant a 11mois sur 12, soit 10 mois de salaire au complet et 50% du salaire des mois de juillet et Août avec des séances de renforcement des capacités.

2- Augmenter l’effectif afin de couvrir le besoin.

3- A partir de 2023, les AME pourraient être reversés en ACE après trois ans d’ancienneté et un test d’évaluation.

– La hiérarchisation des salaires après l’augmentation du SMIG .

Sur ce sujet, les débats n’ont pas évolué par rapport à la séance du 26 Avril.

Malgré tous les arguments avancés par les représentants des travailleurs, le président de la république reconnais que les syndicats ont raison être que des efforts soient faits dans ce sens. L’état plaidera pour que les employeurs du privé fasse un effort mais ne peut pas le leur imposer.

Cela concerne aussi les parapublics

Michel ZOHONKON pour la CSA BENIN

 

Rencontre Talon-Centrales et confédérations syndicales le 26 avril : Les réserves du Sg la Csa-Bénin Anselme Amoussou

Patrice Talon sera face aux trois organisations syndicales représentatives du Bénin,  le 26 avril prochain. Le chef de l’Etat évoquera à l’occasion,  la question de la revalorisation des salaires et de l’augmentation du Sming,  avec les secrétaires généraux de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) ou encore de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin).

Patrice Talon sera face aux trois organisations syndicales représentatives du Bénin,  le 26 avril prochain. Le chef de l’Etat évoquera à l’occasion,  la question de la revalorisation des salaires et de l’augmentation du Smig,  avec les secrétaires généraux de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) ou encore de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin).

Et sur cette rencontre, le secrétaire général de la Csa-Bénin a émis des réserves dans un entretien accordé à Frissons Radio. S’il salue cette rencontre, Anselme Amoussou n’apprécie pas toutefois « la démarche ».

« On peut être satisfait.  Le 26 avril,  c’est une occasion au cours de laquelle,  certainement  nous aurons l’opportunité de discuter avec le chef de l’Etat », reconnaît-il, avant d’exprimer ses réserves, «   Mais toutefois,  il y a une inquiétude que moi je voudrais exprimer,  c’est par rapport à la démarche ».

Anselme Amoussou fustige le fait que la rencontre soit placée sous le signe de « session ordinaire ».

« Voilà une session ordinaire qui va être présidée par le chef de l’Etat, qui n’est pas membre de la  commission de négociations. Et vous savez très bien que la présence du chef de l’Etat,  dernier recours,  dans une session de négociation est un évènement extraordinaire qui va avoir lieu dans une session que l’on appelle une session ordinaire », fait remarquer le syndicaliste.

Pour lui, l’idéal aurait été de parler d’une « séance spéciale avec le chef de l’Etat ou une séance extraordinaire avec le chef de l’Etat ».

Outre cet aspect, le secrétaire général de la Csa-Bénin désapprouve le seul point inscrit à l’ordre du jour.

« Aujourd’hui,  on annonce que le seul ordre du jour,  c’est la question des salaires.  Quid des autres problèmes. Problèmes des carrières, les sociétés d’Etat qui sont fermées, qui sont liquidées sans qu’on ne liquide les droits des travailleurs. A quel moment allons- nous en parler », s’interroge Anselme Amoussou.

Loin des interrogations, le secrétaire général de la Csa-Bénin assure  qu’ils veilleront à ce que « la question de la revalorisation des salaires ne soit pas l’arbre qui cache la forêt de tous  les autres problèmes » qui sont en instance depuis des années.

Le Gouvernement est donc prévenu.

Manassé AGBOSSAGA

Anselme Amoussou: «La vie n’a jamais été aussi chère au Bénin »

Les Centrales et Confédérations syndicales du Bénin étaient en sit-in, le vendredi dernier à la bourse du travail  pour dénoncer la hausse des prix des produits de première nécessité. A l’occasion, le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) a laissé entendre que cette inflation est historique.

Les Centrales et Confédérations syndicales du Bénin étaient en sit-in, le vendredi dernier à la bourse du travail  pour dénoncer la hausse des prix des produits de première nécessité. A l’occasion, le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) a laissé entendre que cette inflation est historique.

« La vie n’a jamais été aussi chère au Bénin.  Les pauvres n’ont jamais été aussi nombreux dans notre pays », constate avec beaucoup de colère Anselme Amoussou.

Pour preuve, le syndicaliste fait remarquer  que  l’inflation augmente sur les produits de première nécessité, d’année en année.

« Aujourd’hui,  la mesure de petit poisson au marché est passée en 2 ans à 15 mille Fcfa. Aujourd’hui,  l’huile importée   est passée de 500 f le litre à 1200 f. Aujourd’hui,  le gari continue de nous narguer,  à 300 Fcfa  après avoir atteint 500 f en 2021 », déplore t-il.

Face à la cherté de la vie, Anselme Amoussou fait savoir que les citoyens ont mal « dans leur pouvoir d’achat, mal dans leur statut de parent ».

Il invite le Gouvernement  à prendre des mesures significatives pour corriger le tir.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin/Carnet noir : Le syndicaliste Dieudonné Lokossou n’est plus !

Deuil dans le monde syndical béninois !  L’ancien secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin), Dieudonné Lokossou a cassé la pipe.

 Il est décédé dans la matinée de ce mardi 07 septembre 2021 au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou.

Selon Nouvelle Tribune,  Dieudonné Lokossou a été admis dans ce centre suite à un malaise le week-end écoulé.

En 2017, il  cède son fauteuil de secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin) à Anselme Amoussou, après deux mandats.

Manassé AGBOSSAGA

Négociations gouvernement- confédérations syndicales : Le Sg Anselme Amoussou évoque cinq points abordés et donne des détails

Des ministres du gouvernement étaient face aux secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales, ce vendredi 11 septembre. Ce face-à-face s’inscrit dans le cadre des négociations gouvernement- confédérations syndicales. D’après Anselme Amoussou, secrétaire générale de la CSA-Bénin, cinq points ont fait l’objet des discussions. Détails à travers son compte rendu !!!

Des ministres du gouvernement étaient face aux secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales, ce vendredi 11 septembre. Ce face-à-face  s’inscrit dans le cadre des  négociations gouvernement- confédérations syndicales. D’après Anselme Amoussou, secrétaire générale de la CSA-Bénin, cinq points ont fait l’objet des discussions.  Détails à travers son compte rendu !!!

COMPTE RENDU SÉANCE DE NÉGOCIATIONS GOUVERNEMENT CONFÉDÉRATIONS SYNDICALES

Ce jour vendredi 11 septembre 2020, s’est tenue une session de la commission de négociations gouvernement confédération syndicale. L’ordre du jour en 5 points se présentait ainsi qu’il suit:

1- Point de la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021

2- Niveau de satisfaction des doléances des travailleurs

3- Questions relatives à l’évaluation des enseignants

4- avancement des agents de l’état et paiement de leurs arriérés de salaire.

5- Questions diverses

Étaient présents pour le compte des ministres ABOUDOULAYE BIO TCHANE, MATYS ADIDAJTOU, GASTON DOSSOUHOUI, SALIMANE KARIMOU, KAKPO MAHOUGNON, le SGM du MESRS, et le DAC du MEF.

Seul le premier point de l’ordre du jour à été abordé pour cette première journée.

On retient des interventions des ministres de l’éducation que les dispositions classiques habituelles sont prises pour une rentrée effective. A savoir les mutations, les nominations qui sont déjà validées par le CNE et qui seront affichées sous peu. Les différentes primes de rentrée sont déjà positionnées pour être payées aux enseignants dont les journées pédagogiques sont prévues pour les 17 et 18 septembre 2020. Les OS ont pris acte et ont déplore le retard dans la parution des actes de mutation et de nomination.

Les questions suivantes ont été posées par les OS:

#La situation des aspirants en cours d’emploi, le complément de salaire à leur faire et leur prise en charge pendant les trois mois de vacances. Leur participation aux journées pédagogiques et le paiement des primes à leur profit: *aucun engagement formel du gouvernment*

#Le renouvellement des contrats t des aspirants pour le compte de l’année qui s’annonce: *Les aspirants actuellement en cours d’emploi seront reconduits s’ils le souhaitent et leur gestion sera poursuivie par L’ANPE pour le compte de la rentrée prochaine.*

#Les attributions réelles du CNE et ses liens fonctionnels avec les ministère de l’éducation.: *Le CNE permet la depolitisation de la gestion de l’école.*

#Les contrats des contractuels en attente depuis dix ans: *Les dossiers incomplets qui ont été régularisés sont au nombre de 500 sur 1124. Ces dossiers seront étudiés en commission delocalisée et le ministre du travail donne un délai maximum de trois mois pour vider entièrement ce dossier avec contrat et paiement de salaire*

#La subvention aux écoles: *Les 25% seront payés avant la rentrée*

#L‘accompagnement aux établissements privés dans le cadre de la gestion des effets de la pandémie: *aucun engagement du gouvernement pour cette rentrée*

#La note circulaire du MEMP relative au passage en classe supérieure: *Le ministre a tenté de justifier cela par le souci de corriger le taux d’échec élevé au primaire*

#Les cours en ligne à L’université : *un montant financier de 147 millions est prévu pour renforcer le dispositif pour la rentrée académique prochaine*

Les OS ont exprimé leur insatisfaction sur beaucoup de points et ont fait des suggestions pour améliorer les solutions du gouvernement.

Elles ont insisté sur la nécessité de donner un nouveau visage au dialogue social afin d’anticiper sur la qualité des réponses apportées aux problèmes par les autorités.

La séance a duré de 10h à 14h et reprendra la semaine prochaine pour aborder les autres points de l’ordre du jour.

*Anselme AMOUSSOU Csa-bénin.*