Façon la Rupture aime prendre crédit à cœur joie : Ouorou pose ces 05 pertinentes questions à Talon et Wadagni

Il est de mon devoir, en tant que citoyen vigilant de l’intérêt public et désormais en tant qu’acteur politique soucieux de l’avenir de notre nation, de soulever des questions cruciales quant à la gestion de notre dette nationale. Il est impératif que nous procédions à une analyse méticuleuse de la pertinence des décisions économiques prises par nos dirigeants, en particulier en ce qui concerne la qualité de la dette à laquelle notre pays, le Bénin, souscrit.

Lundi 19 février 2024. Questions sur la dette publique.
Terrien,ne,s

Il est de mon devoir, en tant que citoyen vigilant de l’intérêt public et désormais en tant qu’acteur politique soucieux de l’avenir de notre nation, de soulever des questions cruciales quant à la gestion de notre dette nationale. Il est impératif que nous procédions à une analyse méticuleuse de la pertinence des décisions économiques prises par nos dirigeants, en particulier en ce qui concerne la qualité de la dette à laquelle notre pays, le Bénin, souscrit.

Prenons un moment pour considérer les implications des questions soulevées par plusieurs Beninois quant à la dette nationale. Et à moi de demander, que S’il est vrai que notre pays jouit d’une croissance robuste et stable depuis sept ans, avec une inflation contrôlée et une notation crédible surpassant celle de nombreux pays africains, comment justifier alors le recours à des prêts à des taux supérieurs à 8% ? Cette contradiction flagrante entre la performance économique annoncée et les conditions de financement acceptées soulève de légitimes inquiétudes.
Nos dirigeants se targuent des réformes économiques et des résultats flatteurs, mais si nous devons emprunter à des taux si élevés, cela ne traduit-il pas une faille dans la confiance que nous inspirons sur les marchés financiers internationaux ? Il est de notre responsabilité de questionner la durabilité de la dette contractée et de réfléchir aux fardeaux que nous imposons aux générations futures.

L’économie est un équilibre délicat entre les investissements d’aujourd’hui et les obligations de demain. Lorsque nous contractons une dette, nous devons être assurés que les conditions sont en parfaite adéquation avec les perspectives réelles de notre économie. Un prêt à un taux élevé suggère un risque tout aussi élevé et peut très bien miner les fondations même de notre croissance.

C’est pourquoi je vous interpelle, chers concitoyens, et j’exhorte le gouvernement actuel à faire preuve de transparence totale quant aux engagements financiers qu’il prend. Il est crucial que nous évaluions l’impact à long terme de ces dettes sur notre économie et que nous assurions que chaque décision prise aujourd’hui ne compromet pas l’avenir de notre cher Bénin.

Il est temps de poser des questions difficiles, de demander des comptes et de garantir que notre trajectoire économique est non seulement saine, mais aussi soutenable. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser les générations futures hériter d’un fardeau insurmontable, créé par des choix mal avisés et des engagements financiers imprudents.
La mémoire collective peut être oublieuse, mais l’histoire, elle, ne pardonne pas. Nous devons agir maintenant pour prévenir une crise de la dette qui pourrait ébranler nos fondations économiques et entraver notre marche vers le progrès. Exigeons des réponses, car c’est en comprenant les décisions d’aujourd’hui que nous pouvons éviter les écueils de demain.

Je vous en conjure, ne tolérons aucune complaisance à l’égard d’une politique économique qui met en péril la stabilité financière de notre pays. L’endettement doit être géré avec la plus grande des prudences et doit être justifié par des retours sur investissement clairs et tangibles. Il ne suffit pas de se gargariser de taux de croissance enviables si en parallèle, les termes et conditions de notre financement révèlent une réalité bien plus précaire.

Nous devons nous demander : Quels sont les projets financés par ces prêts ? Y a-t-il une corrélation directe entre ces investissements et l’amélioration des conditions de vie de nos citoyens ? Les retours sur investissement sont-ils à la hauteur des engagements pris ? Les structures de remboursement sont-elles viables sans compromettre les services essentiels ? Et enfin, quelle est la stratégie mise en place pour gérer cette dette à moyen et long terme ?

Le gouvernement doit être tenu pour responsable de ces engagements et doit démontrer, avec une transparence irréprochable, que la gestion de la dette est effectuée avec sagesse et discernement. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être réactifs face à une crise de la dette ; nous devons être proactifs pour la prévenir. C’est pourquoi je demande un audit rigoureux et indépendant de notre dette publique, pour que chaque citoyen puisse comprendre les implications des décisions prises en son nom.

Je m’engage à mener ce combat pour la transparence, pour une gestion responsable de notre économie, et pour assurer que chaque franc emprunté contribue véritablement au développement durable de notre pays. Je ne céderai pas avant que ces questions fondamentales ne trouvent des réponses claires et que des mesures concrètes soient mises en place pour protéger notre économie contre les risques d’une dette insoutenable.

Il est de notre devoir collectif de rester vigilants et de demander des comptes à nos dirigeants. Le futur du Bénin en dépend. C’est avec une gestion prudente et une vision à long terme que nous bâtirons un héritage économique dont nous pourrons tous être fiers. Ne laissons pas l’amnésie collective effacer les leçons du passé, mais utilisons notre mémoire et notre discernement pour forger un avenir prospère et stable pour notre nation.

Merci de votre attention, prenez bien soin de vous et excellente semaine.

Ensemble, restons mobilisés pour l’avenir du Bénin.

#Prosperonsensemble
Issa Boni Richard Ouorou
Président du mouvement libéral Bénin [🇧🇯]

Emprunt : Richard Boni Ouorou donne des cours au ministre des Finances et ironise,  » …un emprunteur aussi compulsif… »

analysons l’émission d’eurobonds par notre pays en mettant l’accent sur le taux d’intérêt et les implications potentielles de cette dette pour l’avenir de la population et de l’économie du pays.

Cher(e)s Terrien,ne,s

analysons l’émission d’eurobonds par notre pays en mettant l’accent sur le taux d’intérêt et les implications potentielles de cette dette pour l’avenir de la population et de l’économie du pays.

Le taux d’intérêt de 8,375% que je vois sur le site de Bloomberg est très élevé par rapport aux standards des marchés développés. Pour le Bénin, un tel taux peut refléter plusieurs facteurs, y compris mais non limités à :

1. Le risque-pays : Les investisseurs exigent un rendement plus élevé pour compenser le risque accru associé à l’investissement dans des pays en développement comme notre pays , qui peuvent avoir une histoire de volatilité économique, des problèmes de gouvernance, ou des défis structurels.

2. Les conditions du marché : Les taux d’intérêt dépendent également des conditions du marché au moment de l’émission. S’il y a une forte demande pour des actifs à haut rendement, le Bénin pourrait être contraint d’offrir un taux d’intérêt plus élevé pour attirer les investisseurs.

3. La notation de crédit : Le Bénin, comme beaucoup d’autres pays africains, ont une notation de crédit plus faible par rapport aux nations développées, ce qui entraîne des coûts d’emprunt plus élevés.

En ce qui concerne les implications de cette dette :

**À court terme**, l’émission d’eurobonds peut être vue positivement car elle fournit à notre pays des fonds nécessaires pour financer le développement, investir dans les infrastructures et stimuler la croissance économique. La sursouscription indique également un fort appétit des investisseurs pour la dette béninoise, si ce n’est pour le taux d’intérêt très alléchant, ce qui peut être interprété comme un signe de confiance dans les perspectives économiques du pays.

**À moyen et long terme**, les implications sont plus nuancées. Le service de la dette à un taux aussi élevé peut accroître la vulnérabilité financière de notre pays, surtout si la dette est utilisée pour financer des projets qui ne génèrent pas un retour économique suffisant. Si les investissements réalisés avec les fonds empruntés ne conduisent pas à une croissance économique durable, le pays pourra se retrouver dans une situation où les coûts du service de la dette limitent sa capacité à investir dans d’autres domaines essentiels, tels que l’éducation, la santé et la protection sociale.

Il est donc crucial que nos autorités gèrent cette dette de manière prudente et stratégique, en s’assurant que les fonds sont alloués à des projets à fort impact économique qui peuvent stimuler la croissance, augmenter les recettes publiques et, en fin de compte, rendre le remboursement de la dette plus gérable.

l’émission d’eurobonds à un taux d’intérêt élevé peut être perçue comme un outil double tranchant. D’un côté, elle fournit des liquidités immédiates nécessaires pour catalyser le développement économique, mais de l’autre, elle impose un fardeau financier significatif qui pourrait peser sur les générations futures.

La durabilité de la dette est donc une préoccupation majeure. Le gouvernement doit veiller à ce que les projets financés par cette dette aient un taux de rendement interne (TRI) supérieur au taux d’intérêt de la dette. Cela implique une planification minutieuse et une exécution efficace des projets d’investissement. De plus, il convient d’élaborer une stratégie de gestion de la dette à long terme pour éviter les pièges du surendettement et les crises de liquidité.

Il est également impératif de diversifier ses sources de financement et cherche à renforcer sa notation de crédit, ce qui pourrait à terme abaisser les coûts d’emprunt. Cela passe par une gouvernance économique solide, une transparence accrue, une gestion budgétaire prudente et la mise en place de réformes structurelles pour améliorer le climat des affaires et attirer davantage d’investissements directs étrangers (IDE).

Par ailleurs, nous devons être attentif aux fluctuations des taux d’intérêt sur les marchés internationaux, qui peuvent affecter le coût du service de la dette, surtout s’il y a une dépendance excessive envers les emprunts en devises étrangères.

Enfin, la société civile et les institutions de surveillance doivent jouer un rôle actif dans le suivi de l’utilisation des fonds empruntés pour s’assurer qu’ils sont dépensés de manière transparente et responsable.

En somme, l’émission d’eurobonds doit être abordée avec prudence, en prenant en compte non seulement les besoins de financement actuels, mais aussi la capacité future de notre pays à honorer ses engagements financiers sans compromettre sa stabilité économique et le bien-être de nos citoyens.

Si on peut comprendre l’exaltation du ministre des finances, la responsabilité veut qu’un emprunteur aussi compulsif fasse preuve de plus conscience que joyeux.

Issa Richard Boni Ouorou

Endettement public, chômage, décisions politiques malavisées,…Richard Boni Ouorou alerte et propose (Tribune)

La dette doit être investie de manière à générer de la croissance économique durable et inclusive. Lorsque la dette est utilisée pour financer des projets à fort retour économique et social, comme les infrastructures, l’éducation et la santé, elle peut effectivement contribuer à la croissance à long terme. Cependant, la dette qui n’est pas utilisée efficacement ou qui sert à combler des lacunes budgétaires dues à des décisions politiques hasardeuses ne fait qu’accroître la vulnérabilité économique sans apporter de bénéfices tangibles à la population.

Terrien,ne,s

En tant que citoyen engagé , il est de mon devoir de soulever les préoccupations économiques et sociales qui impactent le bien-être de nos populations. À cet égard et au moment où notre pays veut s’engager une fois encore sur le marché financier, la situation économique du Bénin, comme nous le savons et que certains le vivent, mérite une analyse approfondie et un appel à un dialogue national.

Tout d’abord, il est primordial de reconnaître que l’endettement public peut jouer un rôle capital dans le financement du développement d’un pays. Les marchés financiers, par l’émission d’euro-obligations, peuvent être des sources vitales de capitaux pour financer des infrastructures et stimuler la croissance économique. Cependant, il convient de s’interroger sur la durabilité de cette dette et son affectation optimale.

La dette doit être investie de manière à générer de la croissance économique durable et inclusive. Lorsque la dette est utilisée pour financer des projets à fort retour économique et social, comme les infrastructures, l’éducation et la santé, elle peut effectivement contribuer à la croissance à long terme. Cependant, la dette qui n’est pas utilisée efficacement ou qui sert à combler des lacunes budgétaires dues à des décisions politiques hasardeuses ne fait qu’accroître la vulnérabilité économique sans apporter de bénéfices tangibles à la population.

La situation à Djougou, où une quantité alarmante de filles mineures tombent enceintes, soulève des questions sur la répartition des investissements et la nécessité d’une approche plus équilibrée du développement. Les belles routes de Cotonou ne doivent pas occulter les besoins urgents dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’emploi des jeunes, en particulier dans les régions les plus défavorisées.

Le cas de la fermeture de la frontière avec le Niger et les conséquences politiques et économiques des actions menées contre des figures politiques telles que M. Ajavon illustrent comment les décisions politiques peuvent avoir des répercussions économiques négatives. Des politiques qui conduisent à la fermeture d’entreprises et augmentent le chômage ne favorisent pas un environnement économique propice à la croissance et à la stabilité.

La dette ne doit pas servir de panacée aux problèmes structurels ni masquer les effets de décisions politiques malavisées. Elle doit être gérée avec prudence, transparence et responsabilité pour ne pas compromettre la stabilité macroéconomique et la viabilité financière du pays.

Face à l’inflation et à la détérioration des conditions de vie, notamment dans le nord du Bénin, il est crucial d’ouvrir un dialogue national inclusif qui transcende les clivages politiques et se concentre sur les véritables enjeux économiques et sociaux. Cela nécessite une concertation avec toutes les parties prenantes, y compris la société civile, le secteur privé, les experts économiques et les partenaires internationaux.

Notre pays semble être la croisée des chemins et il est plus qu’important un mécanisme inclusif de dialogue soit mis en place avec tous pour parer au désastre socioéconomique qui se pointe inévitablement à l’horizon.

Excellent lundi et prenez soin de vous.

#prosperonsensemble

Issa Richard Boni Ouorou

Notation B+ : Richard Boni Ouorou revient à la charge et démontre pourquoi cela est-il préoccupant pour le Bénin

Tout d’abord, il convient de noter que la notation B+ même avec une perspective stable est relativement faible sur l’échelle de notation de crédit. Selon les normes de l’agence de notation Fitch, par exemple, un B+ est considéré comme étant « hautement spéculatif ». En d’autres termes, le pays présente un risque significatif de défaut de paiement. Il n’y a donc pas de quoi mettre des bâches et faire la fête.

Tout d’abord, il convient de noter que la notation B+ même avec une perspective stable est relativement faible sur l’échelle de notation de crédit. Selon les normes de l’agence de notation Fitch, par exemple, un B+ est considéré comme étant « hautement spéculatif« . En d’autres termes, le pays présente un risque significatif de défaut de paiement. Il n’y a donc pas de quoi mettre des bâches et faire la fête.

Pourquoi cela est-il préoccupant pour le Bénin ? Plus de raisons.

  1. Coût du financement élevé : Un B+ n’est pas une note attrayante pour les investisseurs internationaux. Cela signifie que le pays doit offrir des rendements plus élevés pour compenser le risque perçu, ce qui augmente le coût du financement et réduit par ce fait les ressources disponibles pour les dépenses à l’intérieur du pays. Vous comprenez donc pourquoi depuis plusieurs années, nous devons serrer la ceinture.
  2. Accès limité aux marchés de capitaux internationaux : Avec une note de B+, le Bénin pourrait avoir du mal à attirer les investissements étrangers et c’est le cas depuis 2016 le pays n’a attiré aucun investisseur étranger dans aucun domaine. Ou, à obtenir des prêts sur les marchés de capitaux internationaux. Et si vous l’avez remarqué, nos prêteurs étrangers sont pour la plupart des asiatiques un peu nébuleux. Cela pourrait également limiter la capacité du pays à obtenir des financements pour des projets de développement importants. La majorité des budgets des projets d’infrastructures concrétisés par le régime en place ayant été bouclé sous le régime précédent de l’ancien président Yayi Boni.
  3. Impact sur la croissance économique : Une note de crédit plus faible peut avoir un impact sur la croissance économique du pays. Si le Bénin ne peut pas obtenir des financements à des taux raisonnables, cela peut ralentir les investissements dans l’infrastructure, l’éducation, la santé et d’autres domaines clés qui sont essentiels pour la croissance économique à long terme.
  4. Risque de crise de la dette : Une notation B+ signifie que le Bénin est plus susceptible de faire face à une crise de la dette, ce qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour l’économie du pays. En cas de crise de la dette, le gouvernement pourrait être contraint de mettre en œuvre des mesures d’austérité, ce qui pourrait entraîner une baisse de la qualité de vie pour les citoyens. En effet, on pourrait dire que c’est déjà le cas …

Par conséquent, loin d’être une raison de réjouissance, une note de B+ avec une perspective stable devrait être un signal d’alarme pour notre gouvernement.

Il est essentiel que nous prenions des mesures pour améliorer notre solvabilité, réduire notre endettement et stimuler davantage la croissance économique. Si ces mesures ne sont pas prises, le pays pourrait se retrouver à terme, dans une situation financière très précaire si ce n’est déjà le cas.

Il faudra améliorer ce rating car s’il est stable cela veut dire qu’on ne progresse ni ne régresse pas hors l’objectif de nos autorités devrait être de sortir notre peuple de la précarité donc d’améliorer les facteurs retenus par les agences de notation pour passer de B+ à BB- soit de premier des cancres à cancre des premiers !

Il faut rappeler que depuis la guerre sur son territoire, l’Ukraine est aussi noté B+

#prosperonsensemble

Issa Boni Richard Ouorou

Dette et inflation : l’éclairage de Richard Boni Ouorou à enseigner dans les facultés de sciences économiques

L’inflation peut permettre aux États de rembourser plus facilement leurs dettes car elle réduit la valeur réelle de la dette. En d’autres termes, si l’inflation est élevée, l’argent perd de sa valeur au fil du temps. Si un État doit rembourser, par exemple, une dette de 1000 f avec une inflation de 10%, la valeur réelle de la dette diminuera de 10% chaque année.

Dette et inflation

Un ami qui se reconnaîtra, m’a posé la question inbox alors je mets la réponse ici pour tout le monde juste au cas où ?

Question: Bonjour grand frère c’est un plaisir de pouvoir vous parler ici. J’ai appris que l’inflation permet aux états de rembourser leurs dettes, est-ce encore une ruse de Agbonon qui a endetté le pays à mort, parce que les choses coûtent très chères dans le pays et on ne peut même pas ouvrir la bouche pour en parler.

Donc la question est: est-ce que l’inflation permet de rembourser la dette des États ?

 Voici ma réponse que d’autres peuvent compléter s’ils le souhaitent pour éclairer davantage notre ami.

Oui, L’inflation peut permettre aux États de rembourser plus facilement leurs dettes car elle réduit la valeur réelle de la dette. En d’autres termes, si l’inflation est élevée, l’argent perd de sa valeur au fil du temps. Si un État doit rembourser, par exemple, une dette de 1000 f avec une inflation de 10%, la valeur réelle de la dette diminuera de 10% chaque année. Ainsi, dans un an, la dette ne vaudra plus que 900 f en termes réels, et dans deux ans, elle ne vaudra plus que 810 f en termes réels.

Cela signifie que si un État a une dette importante, il peut utiliser l’inflation pour réduire la valeur réelle de cette dette. Mais cela ne peut être utile que pour les pays qui ont des dettes importantes par rapport à leur produit intérieur brut (PIB), parce que ça peut réduire la pression sur les finances publiques et faciliter le remboursement de la dette.

Cependant, et c’est très important de nuancer à ce niveau, il est important de souligner que l’utilisation de l’inflation pour réduire la valeur réelle de la dette est une stratégie risquée. Si l’inflation est trop élevée, elle peut causer des dommages économiques importants, tels que la diminution du pouvoir d’achat des consommateurs, la dévaluation de la monnaie et une augmentation des taux d’intérêt. De plus, cette stratégie peut également décourager les investisseurs étrangers de prêter de l’argent à l’État, car ils peuvent craindre que l’inflation ne réduise la valeur de leur investissement.

En résumé, l’inflation peut permettre aux États de rembourser plus facilement leurs dettes en réduisant la valeur réelle de la dette, mais il le faut avec prudence pour éviter les conséquences économiques négatives.

Par contre, je ne pense pas que cette stratégie soit possible dans le cas du Bénin, puisqu’en majorité la dette béninoise n’est pas en fcfa et le Benin seul ne décide pas en ce qui concerne la monnaie que nous utilisons. Donc l’abaissement de la dette par l’inflation n’est pas un mécanisme que Agbonon peut décider et utiliser, même si j’ai envie de vous dire oui pour enfoncer davantage Agbonon en tant qu’opposant, mais ce serait malhonnête de ma part. Je ne pense pas que Agbonon maîtrise les causes réelles de l’inflation en dehors de celles qu’il a causé avec les casses (idiotes), et qu’il la subit autant que les béninois. Seulement, lui, il est milliardaire et peut aussi utiliser les moyens de l’état ce qui l’expose moins, lui et sa famille, ses amis aussi aux conséquences de l’inflation.

J’espère vous avoir aidé et prenez soin de vous.

Richard Boni Ouorou

Covid-19 : le Vatican demande l’annulation de la dette de l’Afrique

Ce n’est pas la première fois que le pape François se prononce pour l’annulation de la dette des pays africains, mais il vient de réitérer son voeu à l’issue du webminaire, le 7 avril 2021. Il regroupait les plus hautes autorités religieuses d’Afrique et de Madagascar. 

Le pape François est au Mozambique avant son arrivée à Madagascar puis l'île Maurice.

Les femmes et les hommes catholiques africains et malgaches ont participé au « webminaire » organisé par le Vatican, ce 7 avril 2021, en présence du Pape François. À la fin de ces travaux, le souverain pontife a plaidé en faveur de l’annulation de la dette des pays de ce continent. Les émissaires du Vatican ont expliqué dans les différents médias que l’objectif est d’amortir la crise Covid-19 : « Nous ne pouvons pas sortir de cette crise sanitaire, économique, sociale, politique et culturelle, sans alléger le poids de la dette. Il s’agit d’une question de justice, » explique le père Zamprini dans L’Express de Madagascar.

Pour le saint-siège, cette question devient primordiale à l’heure des premiers effets du réchauffement de la planète : « Nous ne pouvons pas oublier la dette écologique des Grands, qui sont les premiers responsables du changement climatique dont le fardeau incombe, toutefois, en grande partie, aux nations les plus pauvres, comme ceux d’Afrique », poursuit le porte-parole du Pape François.

L’annulation de la dette de l’Afrique, un sujet récurrent


En 2007, déjà, le Pape Benoît XVI avait demandé dans une lettre à Angela Merkel, la chancelière allemande, d’intercéder en faveur de cette annulation de la dette africaine auprès des pays les plus riches, comme l’écrivait La Croix. Une demande qui est restée sans effet. En septembre 2020, un article de Madagascar-Tribune relayait l’intervention d’Andry Rajoelina, président de Madagascar, à l’ONU (Organisation des Nations Unies). Le chef de l’Etat, sur ce même sujet, avait appelé : « À la solidarité internationale, pour l’effacement de la dette des pays les plus vulnérables et les plus durement touchés par les effets de la pandémie ».

Le temps faisant son œuvre, cette énième démarche du 7 avril 2021, a trouvé un écho dans les plus grands journaux de la planète (le quotidien Le Monde en France), en autres. Par ailleurs, afin d’éviter les raccourcis habituels quand il est question de l’Afrique, le cardinal Turkson, préfet du dicastère vaticane souhaite : « Développer un système de vérifications et de contrôles afin que les ressources libérées au profit du continent aillent là où elles sont réellement nécessaires pour croître et améliorer les conditions des peuples et des personnes ». Il ne s’agit pas de chèque en blanc conclue Vatican News, mais la prise de responsabilités mutuelles.

Franceinfo.fr

[Tribune] « La Chine est responsable de la pandémie Covid-19 et devrait annuler la dette de l’Afrique »

La responsabilité, au moins morale, de la Chine dans la propagation de la pandémie du Covid-19 ne fait aucun doute ainsi que cela était déjà démontré en avril 2020 dans une tribune sur Le Figaro : «Nous devrons exiger de la Chine une réparation du préjudice subi». Le régime chinois a caché la vérité et permis la propagation d’un coronavirus qui aurait pu être éradiqué avant qu’il ne sorte de la ville de Wuhan et de la Chine. Selon la journaliste Joséphine Ma du journal de Hong Kong South China Morning Post qui a pu accéder à des documents gouvernementaux confidentiels: «Le premier cas confirmé de Covid-19 en Chine remonte au 17 novembre». Puis 9 patients étaient identifiés fin novembre 2019 et 27 à la mi-décembre 2019. Mais la dictature chinoise a préféré museler la presse et la parole médicale. Dans l’article «La mort d’un médecin spécialiste du coronavirus provoque un tollé en Chine» publié le 7 février 2020 dans le New York Times, la journaliste Li Yuan décrivait la protestation en Chine après la mort du Docteur Wenliang, arrêté par le pouvoir chinois pour avoir lancé l’alerte fin décembre. Par ailleurs, CNN a dévoilé le 1 er décembre 2020 un document confidentiel de 117 pages du Centre provincial de contrôle et de prévention des maladies du Hubei qui accable un peu plus Pékin.

Le gouvernement de Pékin était certainement conscient du risque de pandémie mondiale


Il est peu probable que Xi Jinping ait oublié l’épidémie de SRAS-CoV qui a tué 800 personnes en 2002/2003. Son mode de transmission interhumain, l’origine animale et le type de complication pulmonaire étaient proches. Bien que n’ignorant guère le caractère hautement contagieux du coronavirus et le risque de pandémie mondiale, Pékin a maintenu les préparatifs de la fête du Nouvel an chinois qui devait avoir lieu le 25 janvier avant d’être finalement annulée. Ces activités ont brassé une forte population et une carte interactive des déplacements dans la région de l’épicentre situé à Wuhan, publiée par le New York Times «How the Virus Got Out», nous indiquait que 7 millions de voyageurs ont quitté la ville avant le confinement ordonné le 23 janvier 2020. On ignore combien parmi eux ont ensuite propagé le virus chinois principalement en train à travers la Chine et en avion aux 4 coins du monde. Mais maintenant, le nombre officiel à l’échelle mondiale de décès directement causés par le Covid-19, atteint 2 millions auxquels il convient de rajouter les millions de malades qui succombent à des pathologies qui ne peuvent être soignées en raison de la saturation des hôpitaux. Cependant le gouvernement chinois préfère se réfugier dans le déni et n’accepte que plus d’un an après l’apparition du virus, d’accueillir une mission d’enquête de l’OMS.

Quand le pompier pyromane distribue l’aumône

La distribution en Afrique de masques, produits médicaux ou sacs mortuaires et l’aumône, ici et là, de quelques millions d’euros, qui glorifient à grand renfort médiatique une prétendue générosité chinois, ne sont pas à la hauteur des drames et de la dégradation de l’économie africaine. Selon le rapport « Africa’s Pulse», la situation va s’aggraver « La pandémie risque de faire basculer 40 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté, effaçant au moins cinq années de progrès dans la lutte contre la pauvreté. ». L’avis du président de la Banque Africaine de Développement (BAD) Akinwumi Adesina peut aussi inquiéter «l’Afrique a perdu plus d’une décennie des gains réalisés en matière de croissance économique ».
Une aide importante des institutions financières internationales pourrait s’avérer indispensable mais l’endettement important de certains pays d’Afrique auprès de la Chine et leur dépendance à Pékin,pourraient parfois compromettre ce recours. Aussi apparait-il indispensable que la Chine assume sa faute et efface au moins la dette qu’elle détient auprès de l’Afrique et qui constitue, si l’on en croit des experts, 40 % de l’endettement total africain soit environ 150 Mrds de dollars même si ce geste ne permettrait de compenser que très partiellement les dommages subis par le continent africain.


Par Francis JOURNOT/A propos de l’auteur

Francis JOURNOT est consultant, entrepreneur et ancien éditeur de presse professionnelle
économique et sociale. Il est l’initiateur des projets économiques Plan de régionalisation de
production Europe Afrique, Africa Atlantic Axis et International Convention for a Global Minimum
Wage. Source : FinancialAfrik

Monde des affaires: Cabale du Fmi et des médias occidentaux contre Liza Transport International

Avec ses instruments de destruction, les puissances étrangères s’apprêtent à donner un coup fatal au grand chef entreprise et panafricain Mahamadou Bonkoungou. Tristement célèbre institution, le Fonds monétaire international (Fmi) aidé par des médias étrangers mijote la disparition des entreprises de ce digne fils du continent noir…

Il se trame un complot occidental contre le panafricain Mahamadou Bonkoungou. Sous de faux prétexte, le Fonds monétaire international (Fmi) aidé par des médias étrangers peaufine « l’assassinat » des entreprises de ce grand panafricain dont Ebomaf et  Liza transport international.

Manassé AGBOSSAGA

Avec ses instruments  de destruction,  les puissances étrangères s’apprêtent à donner un coup fatal au grand chef entreprise et panafricain Mahamadou Bonkoungou. Tristement célèbre institution, le Fonds monétaire international (Fmi) aidé par des médias étrangers mijote la disparition des entreprises de ce  digne fils du continent noir.

Sous un fallacieux prétexte de traque des dettes cachées, le Fmi a lancé un assaut voilé contre  Ebomaf et Liza transport International (LTI).

Dans sa parution du 04 décembre, le magazine « La Lettre du Continent » a indirectement dévoilé  le complot en cours contre ses deux entreprises panafricaines.

Le magazine qui semble donner un coup de pouce à cette machination a annoncé qu’à  l’occasion d’une conférence de haut niveau organisée les 02 et 03 décembre derniers à Dakar,  les pourparlers entre les responsables du Fmi et les chefs d’Etat africains présents tendent à la limitation ou la suspension du recours aux garanties souveraines.

Chose curieuse, La Lettre du Continent s’empresse de citer Ebomaf alors que le même Magazine révèle qu’aucune entreprise n’a été nommée à l’occasion de ce rendez-vous. En outre, le Magazine qui indique que les garanties souveraines sont largement utilisées  dans les contrats d’énergie ou du BTP s’empresse de citer une autre entreprise de  Mahamadou Bonkoungou, qui pourtant  n’intervient même pas dans ce secteur.

En effet dans sa parution ‘‘La Lettre du Continent’’ cite la compagnie aérienne Liza transport international qui appartient à l’homme d’affaires. Le média se plaît même d’accuser la Compagnie aérienne Liza Transport International d’affréter gracieusement ses avions à certains chefs d’Etat pour leurs voyages.

Des questions qui confirment la machination

Alors surviennent à l’esprit certaines questions au sujet de cette publication. Pourquoi citer spécifiquement Ebomaf alors qu’à la rencontre de Dakar aucune  entreprise n’a été nommée ? Pourquoi de toutes les entreprises qui existent dans le secteur des BTP au niveau africain ou international, c’est seulement le cas d’Ebomaf qui intéresse le magazine ? Pourquoi ne pas avoir  fait mention d’une entreprise qui intervient dans le secteur de l’énergie ?

Que vient faire la compagnie aérienne Liza transport international dans ce débat ? Comment  une entreprise arriverait elle à survivre si elle fonctionnait en mode gratuit ?

En réalité, les réponses à ces questions confirment le complot qui se trame contre le Président directeur général d’Ebomaf. A titre d’exemple, sur le cas  de la filiale Liza transport international, au cas où La Lettre du Continent ferait semblant de l’ignorer, il s’agit d’une structure   spécialisée dans la  location des jets privés essentiellement destiné au transport des personnalités. Cette filiale n’est donc pas dans le bénévolat.

Visiblement jaloux des performances et prouesses d’Ebomaf et de Liza transport international, le Fmi aidé par la ‘‘Lettre du Contient’’ veut faire disparaitre l’une des rares  structures africaines qui arrivent à concurrencer les multinationales étrangères.

S’achemine t- on vers une élimination programmée  d’une entreprise panafricaine après Air Afrique?