Assises nationales sur la croissance démographique et le développement : La position du Dr Aymard Aguessivognon, (Tribune)

La population mondiale a triplé de 1950 à 2015. Pendant ce temps, celle du Bénin s’est multipliée par 7 alors que la création de la richesse nationale n’a pas suivi le même rythme. Pour reculer la pauvreté qui en résulte, l’État décide de questionner le génie béninois pour repositionner la démographie dans le sens du développement du pays. Cependant, ce débat prévu pour septembre prochain suscite déjà des antagonismes. Mais est-ce qu’un débat national sur la croissance démographique est-il moralement justifié?

La population mondiale a triplé de 1950 à 2015. Pendant ce temps, celle du Bénin s’est multipliée par 7 alors que la création de la richesse nationale n’a pas suivi le même rythme. Pour reculer la pauvreté qui en résulte, l’État décide de questionner le génie béninois pour repositionner la démographie dans le sens du développement du pays. Cependant, ce débat prévu pour septembre prochain suscite déjà des antagonismes. Mais est-ce qu’un débat national sur la croissance démographique est-il moralement justifié?

Une date, septembre 2023! Nous débattrons de notre qualité de vie à l’aune de la croissance démographique. La procréation et le bien-être familial seront mis en débat public. Un sujet sensible relevant, à priori, de la vie privée.

Aux assises, l’on évoquera la taille du ménage, la pauvreté, la régulation des naissances, le bonheur familial; notions subjectives qui peuvent cliver et fâcher. D’ailleurs, certains esprits s’échauffent déjà. Des accusations et thèses complotistes fusent. Pourtant, à en croire M. Wilfried Houngbédji, Porte-Parole du Gouvernement; l’État convoque moins un match de catch qu’une rencontre où les Béninois mutualiseront leurs réflexions afin de concilier dynamique démographique et qualité de vie.

Dans cette tribune, je rappelle quelques faits historiques susceptibles de nuancer notre positionnement par rapport au lien entre la démographie et le développement. L’exercice pourrait nous aider à tirer le meilleur parti des prochaines assises indépendamment de nos postures doctrinaires sur les approches de développement.

Avant tout, admettons que le fait de rechercher un équilibre entre la taille d’une population et les ressources disponibles pour satisfaire à ses besoins; est un réflexe aussi vieux que l’humanité. Dans « Histoire de la contraception de l’antiquité à nos jours », McLaren démontre que la planification familiale est une pratique bien ancienne. Selon cet auteur, Égyptiens, Grecs et Romains anciens utilisaient déjà l’allaitement prolongé, la magie, le coït interrompu à titre de moyens de contrôle des naissances. Aussi, recouraient-ils aux méthodes radicales telles que l’homosexualité, l’infanticide et l’abandon d’enfants pour maitriser l’accroissement de la population. La question de maitrise de la démographie était si importante dans la Grèce antique qu’Aristote proposa « qu’il faut, de fait, avoir fixé une limite au nombre d’enfants à procréer; et si, par la suite de l’union de tel ou telle malgré ces règles, quelque enfant est conçu, on doit, avant qu’il y est sensibilité et vie, pratiquer l’avortement ». Et ce, pour éviter la dispersion de l’héritage. Donc, le contrôle des naissances poursuit explicitement un but matérialiste.

Ces faits renseignent bien sur l’existence de la planification familiale dans l’antiquité et la détermination qu’on y mettait pour parvenir à ses fins. De ce fait, l’on peut retenir que la volonté d’adapter la croissance démographique aux ressources disponibles a traversé toutes les civilisations et cultures sans égard pour les moyens de la concrétiser. C’est un réflexe ancien et existentiel. Le fait nouveau est, sans doute, la bataille idéologique autour de l’ordre de priorité entre la maitrise de la démographie et les investissements dans le processus de développement. Ainsi, la question serait : faut-il ralentir le rythme d’accroissement de la population pour améliorer la qualité de vie ou créer davantage de richesses pour y parvenir? Il est, certes, difficile d’y répondre. Néanmoins, nous devons dépasser la confrontation idéologique qui s’y associe afin de trouver la réponse adaptée à notre contexte.

Fécondité et développement, une corrélation qui incite à la retenue

Depuis l’annonce des assises nationales sur la fécondité, l’on assiste à une prolifération d’éléments audiovisuels sur les réseaux sociaux où certaines personnes condamnent l’idée. Pour les uns, on n’a pas besoin de limiter les naissances avant de développer un pays. Il suffit juste d’investir. Pour d’autres, c’est un complot de l’Occident mis en œuvre par ses relais locaux parce que les pays d’Asie sont plus peuplés que le nôtre mais ils se développent. Donc, la croissance démographique ne peut pas être un frein au développement etc… Pourtant, l’analyse de la relation entre la fécondité et le développement exige plus de subtilité et j’y reviendrai. Mais avant, commençons par dédramatiser les critiques formulées au sujet de l’initiative gouvernementale; celle d’ouvrir le débat sur la perspective d’arrimer notre croissance démographique au processus de développement national.

En réalité, l’opposition à l’idée de réguler les naissances à des fins de développement remonte à plusieurs décennies. Elle date de l’époque où les occidentaux ont posé, de façon inappropriée, les problèmes de développement en termes démographiques. Depuis lors, deux blocs idéologiques se font face. D’un côté, se rangent ceux qui souhaitent un contrôle délibéré des naissances pour revigorer le processus de développement. Et de l’autre, leurs opposants pour lesquels; la baisse de fécondité devrait être une conséquence du développement économique d’où le slogan « la meilleure pilule, c’est le développement ». L’on a ainsi deux visions opposées du développement, soit l’approche de développement reposant sur la maitrise démographique et celle fondée sur les investissements. Pour les besoins de la cause, admettons la façon dont je formule la seconde approche tout en ayant à l’esprit qu’on a besoin d’investissements pour le développement, peu importe l’approche considérée.

Cette opposition d’approches a atteint son point culminant à la conférence internationale sur la population et le développement tenue à Bucarest en 1974. La conférence programmée initialement pour adopter un plan mondial d’action sur la population et le développement a très vite tourné à l’affrontement politique entre les pays capitalistes emmenés par les États-Unis et les autres notamment la Chine, les pays non alignés et les pays sous influence de l’URSS. Les premiers apeurés à l’idée de devoir partager leurs ressources avec 6 à 7 milliards d’âmes en 2000, réclamaient un plan mondial d’action pour réduire les naissances tandis que les autres pays demandaient plus de justice sociale dans la répartition des ressources de la planète. Finalement, le plan d’action adopté à la fin des assises n’était qu’une pâle copie du document issu des travaux harassants des comités préparatoires thématiques de la Conférence. Néanmoins, l’unanimité était faite sur l’interdépendance de la démographie et du développement quitte à ce que chaque pays décide de l’ordre de priorité selon ses réalités contextuelles. Cependant, les choses n’en restèrent pas là. Dix ans plus tard, coup de théâtre, les antagonismes autour de l’idée de réduire les naissances à des fins de développement se sont réduits à la Conférence de Mexico. Entretemps, la Chine avait réalisé sa transition démographique en passant de près 6 enfants par femme à 2,7 entre 1967 et 1978. Une prouesse historique! De plus, les délégués chinois arrivèrent à Mexico en ayant en poche la politique de l’enfant unique implantée en 1980 par le Parti Communiste. Ce revirement inédit de la Chine qui proclamait, en 1974 à Bucarest, « l’avenir radieux » des peuples prolifiques; surprit plus d’un. Les Américains, pour leur part, reconnurent finalement que la baisse des naissances n’est pas une condition suffisante pour le développement avant qu’un plan mondial d’action sur la population et le développement soit adopté en 1994 à la Conférence du Caire. Le plan mondial d’action du Caire met l’accent sur les droits à la santé reproductive des couples et des individus. Aussi, incite-t-il les gouvernants à mobiliser les moyens nécessaires pour permettre aux personnes désireuses de planifier les naissances en vue d’améliorer leur qualité de vie.

A posteriori, la Chine a validé l’approche de développement basée sur la réduction des naissances même si l’on conteste sa stratégie de planification familiale. Une chose est sûre. La transition démographique a sérieusement profité à l’économie chinoise. Parce que l’essor économique de ce pays coïncide avec l’époque des plus bas taux de fécondité de son histoire récente. Alors qu’elle implantait sa politique de l’enfant unique, la Chine s’est pratiquement développée en une génération. Son économie a fait un bond qualitatif de 1980 à 2010 avec une croissance moyenne de 10% par an et un quadruplement du revenu par habitant. Mais face aux perspectives de ralentissement de l’économie chinoise et au vieillissement de la population, le Parti Communiste revient sur la politique de l’enfant unique en l’assouplissant en 2013 avant d’y mettre un terme deux ans plus tard. Toutefois, les gains en termes de relèvement du taux de fécondité restent encore très modestes. La propension matérialiste et le coût d’opportunité élevé des enfants liés à l’émergence économique; ont sans doute modifié l’ordre des priorités chez les Chinois. Ironie du sort, la Chine a maintenant besoin de bébés pour son économie. De quoi requinquer ceux qui estiment que le développement est le meilleur contraceptif. Toutefois, il est intéressant de constater qu’à long terme; les deux approches de développement conduisent à la baisse de fécondité. Et l’on ne peut plus raisonnablement accuser ceux qui réclament moins de naissances pour relancer le développement; d’être responsables du déclin démographique à long terme. Parce que le développement économique demeure un outil de réduction des naissances jamais égalé. Un examen rapide du nombre d’enfants par femme dans les pays développés démontre éloquemment que l’amorce du déclin démographique à laquelle les Chinois sont confrontés aujourd’hui, n’est pas une exclusivité de leur pays. À cette étape, retenons qu’à long terme; les deux approches de développement révèlent une parité d’effet en ce qui regarde le déclin démographique. Examinons dès à présent l’approche de développement par les investissements.

Les défenseurs de cette approche dénient à la croissance démographique toute responsabilité dans les problèmes économiques. Selon eux, le sous-développement d’un pays est la faute des dirigeants politiques qui manquent à leurs obligations de consentir les investissements nécessaires. Il s’agit d’une thèse classique, des éléments de langage pour les campagnes électorales dans la mesure où l’approche pose plus de défis de mobilisation de ressources surtout dans un contexte de forte fécondité. Nous pouvons tester la validité de cette affirmation au moyen des arguments suivants.

D’abord, admettons que très peu de pays sous-développés ont amorcé leur essor économique dans un contexte de forte fécondité. Presque tous ont coché la case de réduction des naissances avant de déclencher le processus de développement. Ce préalable non suffisant mais essentiel induit la transformation de la structure d’âge de la population avec un avantage numérique en faveur de la population active. Ainsi, la réduction des coûts de prise en charge des personnes dépendantes notamment des enfants et des personnes âgées; permet aux ménages et à l’État d’épargner et de contribuer substantiellement au financement du développement. De plus, la bonne capacité de mobilisation des ressources intérieures crédibilise l’État dans son élan de recherche des financements additionnels à l’extérieur. Et ce, parce que nul ne prête son argent à une personne morale ou physique qui est incapable d’épargner. Du coup, les défenseurs de l’approche de développement par les investissements doivent être les premiers à se féliciter de la capacité d’épargne associée à la réduction des naissances. Malheureusement, leur approche de développement se prive de l’opportunité de profiter de l’épargne intérieure du fait de maintien d’une fécondité élevée; la rendant trop dépendante des financements extérieurs. Un choix extrêmement risqué du fait de son impact sur la dette publique si l’on parvient à mobiliser les financements.

D’autre part, à la faible capacité d’épargne intérieure liée à la fécondité libre vient s’adjoindre l’assujettissement de l’État et des ménages aux dépenses contraintes sans cesse grandissantes pour maintenir l’accès aux services sociaux dont la santé, l’éducation, l’eau etc… Une situation qui compromet davantage la possibilité de l’épargne nationale, et remet constamment en cause les efforts de structuration de l’économie. Aussi, savons-nous que le développement nécessite des investissements structurants conséquents dans les infrastructures de transports, les télécommunications, l’énergie etc… Or une fécondité incontrôlée peut anéantir de façon cyclique les efforts étatiques dans certains domaines. Prenons, par exemple, le cas de l’énergie qui est un facteur clé de développement. Au Bénin, nous n’avons pas encore atteint l’autosuffisance énergétique. Cependant, la pression démographique nous oblige à transférer une partie de l’énergie disponible pour répondre aux besoins des nouvelles infrastructures sanitaires, éducatives et résidentielles. Ainsi, nous réduisons la quantité d’énergie mobilisable pour les unités de production quitte à saper l’attractivité de notre pays aux yeux des investisseurs potentiels. On peut mobiliser à souhait les faiblesses de l’approche de développement par les investissements. Toutefois, le but de l’exercice n’est pas de mettre une approche de développement en face de ses propres contradictions. Je veux simplement nous rappeler la délicatesse de la corrélation entre fécondité et développement afin que nul ne soit voué aux gémonies en raison de sa préférence pour une approche. D’où l’importance d’avoir un débat serein et franc pour trouver les moyens d’améliorer notre qualité de vie.

Inquiétudes et débats sur le taux de fécondité au Bénin, historique et pertinence

Environ 12,6 millions d’âmes vivent aujourd’hui dans notre pays. En 1950, elles n’étaient qu’un million et demi avant de passer à dix millions et demi en 2015. En d’autres mots, entre 1950 et 2015, la population béninoise s’est multipliée par 7. Pendant ce temps, celle du monde a seulement triplé. Au Bénin, l’indice synthétique de fécondité est actuellement 5,7 enfants par femme. Du coup, notre pays se retrouve parmi les 15 pays ayant les plus forts taux de fécondité dans le monde. Néanmoins, est-ce qu’à 12 millions seulement; nous sommes si nombreux au point de discuter pour trouver un point d’équilibre entre le rythme d’accroissement de la population et les ressources auxquelles nous pourrions prétendre?

En effet, nul n’ignore que nous n’exploitons aucune ressource minière. De plus, notre économie est moins robuste que la pression démographique. Pour lutter contre la pauvreté qui en découle, notre pays a adopté en 1996 une déclaration de politique de population. Et l’un des objectifs principaux de l’initiative est de réduire les naissances pour améliorer la qualité de vie dans notre pays. À l’époque, on s’attendait à une chute du nombre moyen d’enfants par femme à 4,8 en 2015 puis à 3,9 à l’horizon 2027 alors qu’il était à 6; un niveau désespérément élevé.

Pour ce faire, la nécessité de mener des actions pertinentes afin de réduire les naissances a été réaffirmée lors de la relecture de la politique en 2006 puis en 2013. C’est dans ce cadre qu’a été implanté le plan national de repositionnement de la planification familiale de 2011 à 2015. Un autre plan est en cours d’exécution. Cependant, l’utilisation des moyens contraceptifs a été augmentée de manière marginale. La pression démographique n’a jamais été aussi forte. Et la pauvreté devient un adversaire plus redoutable parce que nous sommes de plus en plus nombreux. Dans l’absolu, il est choquant d’entendre cela parce qu’à 1,4 milliard d’âmes de chaque côté, Chinois et Indiens vivent de mieux en mieux. Donc, nous pouvons prétendre à une meilleure qualité de vie sans qu’il soit besoin de baisser la fécondité. Un tel raisonnement est tout à fait erroné dans la mesure où les effectifs impressionnants des Chinois et Indiens cachent une réalité économique qu’il faut savoir lire. D’abord, soulignons que quatre pays du groupe des BRICS font partie des 10 pays les plus peuplés du monde. Je pense à la Chine, à l’Inde, au Brésil et à la Russie. N’est-ce pas chose étonnante? Des pays populeux qui se développent avec des taux de pauvreté en deçà du nôtre. De plus, il n’échappe à personne qu’ils sont traversés par des systèmes politiques différents allant de la « démocratie » à « l’autocratie ». La taille de la population est également très variable dans ces pays, soit 1,4 milliard pour la Chine et l’Inde; 143 millions pour la Russie et 214 millions pour le Brésil. Chaque pays a aussi ses propres caractéristiques. Toutefois, si l’on part de la prémisse selon laquelle les mêmes causes produisent les mêmes effets; il y a fort à parier que l’émergence économique de ces pays dépende d’une cause commune à l’ensemble. Là-dessus, il n’y aucun mystère. La faible fécondité est la caractéristique commune à tous ces pays. Du coup, ils bénéficient du dividende démographique c’est-à-dire de la croissance économique liée au renforcement de la population active au détriment de celle à charge. Avec des taux de fécondité faibles, 1,3 enfant par femme pour la Chine, 1,7 pour le Brésil, 1,5 pour la Russie; la population active dépense moins pour l’entretien des enfants et augmente ses revenus en consacrant plus de temps au travail productif. Logiquement, la qualité de vie augmente et la pauvreté recule. Avec ses 5,7 enfants par femme, le Bénin n’est pas en mesure d’offrir une qualité de vie élevée parce que la population à charge est plus importante que celle qui crée la richesse. Pour cette raison, il faut vraiment discuter pour trouver les moyens d’inverser la tendance. La convocation des assises nationales est une exigence sociale et non un caprice de nos gouvernants. Nous devons anticiper sur les difficultés qui se profilent. Nous vivons dans un monde qui devient de moins en moins sûr. Les grandes puissances accroissent leurs budgets militaires en prélude aux conflits armés en perspective. De plus, les résultats des programmes économiques nationaux dépendent désormais moins du sérieux que nos gouvernants y mettent que des turbulences internationales. Dans un contexte international aussi fragile, nous devons repenser sérieusement notre mode de production et de reproduction.

Dr Aymard Aguessivognon, PhD

 Spécialiste des questions de population

Richard Boni Ouorou évoque les conséquences négatives d’une économie instable sur le développement de la démocratie (réflexion, partie 3)

Bien que cela paraisse impossible selon certaines opinions, il est possible qu’une démocratie puisse exister dans une économie instable et fragile, mais cela peut s’avérer difficile, voire très difficile. En effet, une économie instable peut entraîner des conséquences négatives sur le développement de la démocratie.

Partie 3/ Peut-on considérer qu’une démocratie solide puisse exister dans une économie instable et fragile ?

Bien que cela paraisse impossible selon certaines opinions, il est possible qu’une démocratie puisse exister dans une économie instable et fragile, mais cela peut s’avérer difficile, voire très difficile. En effet, une économie instable peut entraîner des conséquences négatives sur le développement de la démocratie.

D’abord, une économie instable peut entraîner une augmentation de la pauvreté et par conséquent des inégalités, ce qui peut affaiblir la participation citoyenne et la cohésion sociale. Les personnes qui luttent pour leur survie peuvent avoir moins de temps et d’énergie pour s’engager dans des activités politiques, et les inégalités économiques peuvent conduire à des tensions sociales et politiques.

Ensuite, une économie instable peut favoriser la montée du populisme et de l’extrémisme politique. Les personnes qui se sentent marginalisées et exclues peuvent être plus enclines à soutenir des leaders populistes ou des mouvements radicaux ( djihadisme par exemple) qui promettent des solutions rapides et simples à des problèmes complexes. Ces leaders populistes peuvent saper la démocratie en remettant en cause les institutions démocratiques, en réduisant les libertés civiques et en sapant la confiance dans les gouvernants et les institutions.

Enfin, une économie instable peut également favoriser la corruption et l’abus de pouvoir. Lorsque les ressources sont limitées, les gouvernants peuvent être tentés de s’engager dans des pratiques de corruptions pour maintenir leur pouvoir ou pour s’enrichir. La corruption devient de ce fait un facteur capable d’affaiblir la légitimité des institutions démocratiques et saper la confiance des citoyens dans leur gouvernement.

En somme, bien que la démocratie puisse théoriquement et techniquement exister dans une économie instable et fragile, c’est une situation qui ne favorise toujours pas la stabilité institutionnelle et la légitimité des institutions démocratiques. Il est donc important de travailler à la fois sur le développement de la démocratie et sur la stabilité économique pour garantir un développement durable et stable qui garantit la jouissance des libertés individuelles et la protection sociale.

Prenez soin de vous !

#ProspéronEnsemble

Issa Richard Boni Ouorou

Richard Boni Ouorou démontre par A+B le rôle de l’économe dans le développement de la démocratie (réflexion, partie 2)

L’économie joue également un rôle très important dans le développement de la démocratie dans nos sociétés africaines post-dictature. En effet, une économie saine et prospère peut contribuer à renforcer la stabilité et la légitimité des institutions démocratiques. Pour ça, voici quelques éléments à considérer :

𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝟮/ 𝗟𝗲 𝗿ô𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹’é𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗲

L’économie joue également un rôle très important dans le développement de la démocratie dans nos sociétés africaines post-dictature. En effet, une économie saine et prospère peut contribuer à renforcer la stabilité et la légitimité des institutions démocratiques. Pour ça, voici quelques éléments à considérer :

Tout d’abord, une économie dynamique pour favoriser la création d’emplois et la réduction de la pauvreté, ce qui contribue à renforcer la participation citoyenne et la stabilité sociale. Une économie en croissance peut également permettre de financer les politiques publiques nécessaires pour garantir la justice sociale, comme l’accès à l’éducation et à la santé pour tous.

Ensuite, une économie ouverte pour favoriser la transparence et la responsabilité des gouvernants. Les échanges commerciaux avec d’autres pays peuvent encourager les gouvernants à adopter des politiques économiques saines et à éviter la corruption, afin d’attirer les investisseurs étrangers. De plus, une économie ouverte peut encourager la société civile et les différents lobbys à se mobiliser et à surveiller les activités des gouvernants, ce qui peut contribuer à renforcer la transparence et la responsabilité politique.

Enfin, une économie diversifiée pour contribuer à réduire la dépendance aux ressources naturelles, qui sont souvent à l’origine de conflits et de la gouvernance autoritaire dans nos sociétés africaines. La diversification de l’économie peut également favoriser la création d’opportunités économiques pour les populations marginalisées, ce qui peut contribuer à renforcer la participation citoyenne et la stabilité sociale.

En somme, l’économie joue un rôle important dans le développement de la démocratie dans nos sociétés africaines post-dictature, en favorisant la création d’emplois, la réduction de la pauvreté, la transparence et la responsabilité des gouvernants, ainsi que la diversification économique. Cependant, il est indispensable de noter que la démocratie ne peut pas être réduite à des considérations économiques. D’autres conditions sociales, telles que l’éducation, la liberté d’expression, la participation citoyenne et la justice sociale, comme nous l’avions indiqué dans la première partie, sont tout aussi importantes pour garantir le développement d’une démocratie solide et durable.

Prenez soin de vous.

Issa Richard Boni Ouorou

 

Economie et Démocratie : Les 4 conditions sociales essentielles pour favoriser son développement (Réflexion, partie 1)

La démocratie est un système politique qui repose sur la participation citoyenne, la transparence et la responsabilité des gouvernants. Dans nos sociétés africaines post-dictature, la démocratie est souvent fragilisée par des défis sociaux, politiques et économiques. Cependant, des conditions sociales sont nécessaires pour favoriser son développement.

Sujet : Economie et Démocratie

Partie 1/ Conditions sociales et développement de la démocratie.

La démocratie est un système politique qui repose sur la participation citoyenne, la transparence et la responsabilité des gouvernants. Dans nos sociétés africaines post-dictature, la démocratie est souvent fragilisée par des défis sociaux, politiques et économiques. Cependant, des conditions sociales sont nécessaires pour favoriser son développement.

Des conditions sociales :

La première condition sociale nécessaire au développement de la démocratie dans nos sociétés est l’éducation. Car l’éducation est la clé pour former des citoyens informés, capables d’exercer leur citoyenneté de manière responsable et éclairée. Une population éduquée est plus à même de comprendre les enjeux politiques et de participer activement à la vie démocratique de leur pays. L’éducation doit donc être accessible à tous, notamment aux femmes et aux minorités, afin de construire une base solide pour la démocratie.

La deuxième condition sociale nécessaire est la liberté d’expression. En effet, la liberté d’expression est un droit fondamental des citoyens et un pilier de la démocratie. Dans nos sociétés africaines, la liberté d’expression est souvent bafouée par des régimes autoritaires et des lois restrictives. Les citoyens doivent pouvoir exprimer leurs opinions sans crainte de représailles, que ce soit dans les médias, sur les réseaux sociaux ou dans la rue. La liberté d’expression permet de dénoncer les abus de pouvoir, de critiquer les gouvernants et de proposer de solutions alternatives.

La troisième condition sociale nécessaire est la participation citoyenne. Elle représente le moteur de la démocratie. Les citoyens doivent pouvoir participer activement à la vie politique de leur pays, que ce soit en votant, en s’organisant en associations, en mouvements ou en partis politiques, ou encore en manifestant pacifiquement. La participation citoyenne permet de renforcer la légitimité des institutions démocratiques et de rendre les gouvernants responsables devant les citoyens.

La quatrième condition sociale nécessaire est la justice sociale. La justice sociale est un pilier de la démocratie, car elle permet d’assurer l’égalité des chances et la protection des droits de tous les citoyens. Dans nos sociétés africaines, la justice sociale est souvent mise à mal par des inégalités économiques, sociales et territoriales. Les gouvernants doivent garantir l’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi et à la sécurité pour tous les citoyens, sans discrimination et sur tout le territoire.

En conclusion de cette première partie, nous pouvons dire que le développement de la démocratie dans nos sociétés africaines post-dictature nécessite des conditions sociales telles que l’éducation, la liberté d’expression, la participation citoyenne et la justice sociale. Ces conditions sociales sont interdépendantes et se renforcent mutuellement. Les gouvernants doivent donc s’y engager.

#ProspéronsEnsemble

Issa Richard Boni Ouorou

Forum de l’Etat de Saxe en Allemagne : Le président de l’ONG MDD Mouhaman Hodio Ali séduit, sa valise remplie de propositions de partenariat

Le Président de l’ONG « Migration-Diaspora-Développement » (MDD) Mouhaman Hodio Ali basée à Djougou dans le Département de la Donga, a effectué une mission en Allemagne. En marge de ce déplacement, il a participé au forum de l’Etat de Saxe en Allemagne sur la Politique Economique Internationale de cet État, le  02 février 2023 au Musée national de Dresden. Devant les délégations des pays partenaires de l’Allemagne, le Président de l’ONG MDD Mouhaman Hodio a séduit les uns et les autres.

Le Président de l’ONG « Migration-Diaspora-Développement » (MDD) Mouhaman Hodio Ali basée à Djougou dans le Département de la Donga, a effectué une mission en Allemagne. En marge de ce déplacement, il a participé au forum de l’Etat de Saxe en Allemagne sur la Politique Economique Internationale de cet État, le  02 février 2023 au Musée national de Dresden. Devant les délégations des pays partenaires de l’Allemagne, le Président de l’ONG MDD Mouhaman Hodio a séduit les uns et les autres, revenant avec plusieurs propositions de partenariat.

Au cours de ce forum, les débats se sont focalisés sur plusieurs sujets notamment :

– La situation actuelle des crises qui secouent le monde telle que la guerre en Ukraine, le Corona virus et le terrorisme international,

– Les stratégies d’approvisionnement des produits étrangers surtout venant de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique du Sud,

– Le Rôle de la société civile dans le cadre du recrutement de la main d’œuvre qualifiée étrangère.

Plusieurs panels se sont succédés et on note les interventions de l’ancien Secrétaire Général Mondial du Haut Conseil des Béninois de l’Extérieurs (HCBE) Euloge Zodéougan basé en Allemagne et du Président de l’ONG MDD. La pertinence de leurs interventions a attiré l’attention de plusieurs partenaires et ces derniers ont souhaité de nouer des partenariats d’affaire avec les opérateurs économiques béninois.

Aussi, le Ministre-Président (Gouverneur) de l’État de Saxe Reiner Haselof qui a gracieusement offert un dîner aux participants, a également accordé un temps d’échange à la délégation béninoise pour approfondir les réflexions sur les collaborations futures surtout avec les autorités béninoises permettant à avoir des relations particulières intercommunales avec les communes de son État.

La délégation béninoise a également obtenu d’autres partenaires qui interviennent dans plusieurs secteurs et après des échanges, des engagements ont été pris pour les accueillir au Bénin pour des visites touristiques et de prospection d’affaires.

2023 s’annonce donc bien …

S.E

Pourquoi toutes ces actions au profit des populations ? Richard Boni Ouorou répond et lâche une bombe

Entre Richard Boni Ouorou et les actions sociales, c’est une belle histoire d’amour. Sur fonds propres, l’homme a, à travers sa fondation Terriens.nes multiplié les interventions dans les domaines de l’électrification, de l’entrepreneuriat des jeunes, de l’éducation, de l’eau…pour soulager les peines des populations. Et au cours d’un entretien accordé à BL TV, le Politologue a évoqué les raisons cachées de ses nombreuses actions.

Entre Richard Boni Ouorou et les actions sociales, c’est une belle histoire d’amour. Sur fonds propres, l’homme a, à travers sa fondation Terriens.nes multiplié les interventions dans les domaines de l’électrification, de l’entrepreneuriat des jeunes, de l’éducation, de l’eau…pour tenter de soulager les peines des populations. Et au cours d’un entretien accordé à BL TV, le Politologue a évoqué les raisons cachées de ses nombreuses actions.

Sur la question, Richard Boni Ouorou a d’abord tenu à faire une clarification. « Un politologue ne veut pas forcément dire politicien. Le politologue, c’est un technicien de la politique, de la sociologie, de l’économie et relativement du droit. C’est pourquoi la science politique est une science vaste, qui comporte en elle plusieurs disciplines. Le fait que je sois politologue ne fait pas automatiquement de moi un politicien », clarifie-t-il.

La mise au point faite, Richard Boni Ouorou, qui avait récemment rappelé qu’il n’était pas membre du parti d’opposition Les Démocrates, aborde la question avec « sincérité ».

Et là-dessus, l’homme ne cache pas son ambition de franchir un palier et d’enrôler le costume d’acteur politique. « Je vais être sincère avec vous. Oui, j’ai l’intention de participer beaucoup plus activement à la vie politique de mon pays », lâche-t-il.

Toutefois, Richard Boni Ouorou laisse entendre que c’est au peuple béninois que reviendra le dernier mot.

«  A quel poste ? Où est-ce-que je serai mieux  pour faire cela ? », lance-t-il, avant d’ajouter « ça ne dépend pas de moi. Ça dépendra des Terriens, des terriennes, donc de l’ensemble des béninois qui aujourd’hui me suivent et qui diront le moment venu, cher ami nous voulons que tu sois à tel poste ».

Richard Boni Ouorou : « Ce que nous faisons aujourd’hui est une révolution »

Au cours de cet entretien, Richard Boni Ouorou est revenu sur les actions au profit des populations. Et en toute humilité, il a exprimé sa satisfaction, évoquant une « révolution » qui s’opère dans le social avec un acteur politique en devenir sans mandat politique.

« En toute humilité, nous avons fait beaucoup de choses. Ce que nous faisons aujourd’hui, aucun politicien, aucun homme politicien qui n’a pas de mandat ne l’a déjà fait. La seule personne qui a eu à le faire dans les proportions que nous le faisons, c’est monsieur Sébastien Ajavon.  Mais, il n’avait pas la prétention d’être politicien, quand il le faisait. C’était un homme d’affaires qui redistribuait une partie de sa richesse aux populations béninoises de bon cœur.

Mais nous, nous sommes politiciens. Nous avons l’ambition de participer activement à la politique de notre pays. Ce que nous faisons aujourd’hui est une révolution, une révolution dans ce sens que sans grands moyens, je ne suis pas riche, je ne suis pas milliardaire, mais avec nos propres moyens, nous arrivons à électrifier plusieurs localités de notre pays. Nous offrons des lampadaires. Nous offrons des cabines de recharges cellulaires. Et ce que nous faisons, ça dope notre économie. Nous apportons de l’eau aux villageois », a-t-il déclaré avec enthousiasme.

Ce n’est, sans doute pas, les bénéficiaires qui diront le contraire.

Manassé AGBOSSAGA

Paix et élection : Richard Boni Ouorou en parle avec le Roi des chasseurs et sa majesté Akpaki, message et annonce après la rencontre

Richard Boni Ouorou s’est entretenu, jeudi 19 janvier 2023, avec le Roi des Chasseurs du Septentrion et sa majesté Akpaki, Roi de Parakou. Au cœur des échanges : paix, élection et développement. A la fin de la rencontre, Richard Boni Ouorou a apporté plus d’éclaircissements à travers un message adressé à ses Terrien,ne,s.

Richard Boni Ouorou s’est entretenu, jeudi 19 janvier 2023, avec le Roi des Chasseurs du Septentrion et sa majesté Akpaki, Roi de Parakou. Au cœur des échanges : paix, élection et développement. A la fin de la rencontre, Richard Boni Ouorou a apporté plus d’éclaircissements à travers un message adressé à ses Terrien,ne,s.

Message de Richard Boni Ouorou après sa rencontre avec le roi des chasseurs du septentrion et sa majesté Akpaki roi de Parakou.

Terrien,ne,s Bonsoir!

Le caractère démocratique d’une élection ne repose pas seulement sur sa supposée transparence. On parle d’élection démocratique, quand déjà le processus électoral permet l’inclusion, donc ouvre une variété de choix idéologiques aux électeurs, rices.

Cependant, que l’élection soit démocratique ou non, il vaut mieux que les populations qui souffrent déjà des affres de la mauvaise gouvernance, des relatives réformes incompétentes donc improductives pour l’ensemble, ne soient pas encore confrontées à des situations de crises qui débouchent la plupart du temps sur des situations désastreuses que je ne nommerai pas mais que vous n’ignorez pas. Au Benin dans notre pays, il existe des personnes qui incarnent la paix, le vivre ensemble et la garantie d’une pérennité culturelle et traditionnelle.

Ces personnes ont fortement été sollicitées par nous pendant la campagne électorale pour que de leurs bouches sacrées, ne sortent que des messages de paix et d’issue pacifique pour ses élections qui viennent de se terminer avec désespoirs immédiats, mais espoirs lointains.

J’ai eu l’honneur de recevoir hier après-midi, deux de ces personnes dont l’un, le roi des chasseurs du septentrion, qui malgré son passé et sa toute jeune fougue de militant anti-injustice, a prôné la paix pendant cette élection et s’est même battu pour des résultats triomphant, mais hélas ….

Le second, sa majesté Akpaki roi de Parakou qu’on ne présente plus est un pacifiste à l’image de la ville dont il tient la couronne avec assurance et esprit protecteur.

Ensemble, nous avons discuté de ce qu’une élection se soit encore déroulée dans la paix dans notre pays, habitude que nous avions perdu et, avons remercié en cœur les différentes autorités et personnes ressources à divers niveaux qui ont permis cela.

En bon père, le roi a donné sa bénédiction au fils que je suis et nous nous sommes séparés avec la promesse que la paix ne mourra plus chez nous.

Cependant et Désormais que nous regardons ensemble dans la même direction pour une nouvelle et même dynamique, j’espère que vos regards rejoindront les nôtres pour que le champ de vision s’élargisse davantage car, c’est l’efficacité de la vue qui permet de saisir l’objectif.

Regardons ensemble!

NB: le passage de sa majesté, permettra à plusieurs localités du Borgou d’avoir des lampadaires et des stations de recharge ainsi que des forages dès la semaine prochaine.

Bénin : Avec ces 8 actions , Richard Boni Ouorou a révolutionné le social en 2022

Politologue socio-économiste, Boni Richard Ouorou s’est beaucoup révélé à ses compatriotes comme un véritable humaniste en 2022. D’une générosité légendaire, l’homme a multiplié les actions sociales en faveur des différentes couches.

Politologue socio-économiste, Boni Richard Ouorou s’est beaucoup révélé à ses compatriotes comme un véritable humaniste en 2022. D’une générosité légendaire, l’homme a multiplié les actions sociales en faveur des différentes couches.

Guidé par l’esprit de partage, Richard Boni Ouorou a, malgré son opposition au régime de la Rupture, investi son temps, son énergie, ses ressources financières dans l’éducation, l’économie, l’épanouissement de la jeunesse. Tout ça, avec l’appui constant de son staff et de ses sympathisants.

Sans être exhaustif, Kpakpato Médias a recensé huit actions du président de la fondation Terriens qui ont incontestablement changé le visage du social au 229.

Pêle-mêle : financement d’une dizaine de micro-entrepreneurs pour des montants entre 50 000 et 150 000 FCFA, distribution de paniers cadeaux aux musulmans dans le cadre du ramadan,
lancement et déploiement du programme top entrepreneurs dans 5 villes du Bénin pour outiller plus de 250 jeunes entrepreneurs et aspirants, financement de la retransmission en écran géant de la Gaani et distribution de l’eau et des étrennes, campagne de sensibilisation pour le port de casques avec la distribution effective de plus de 1000 casques , accompagnement du programme l’académie des minis à travers le financement d’une trentaine d’enfants, construction de l’école primaire de Benahou à Djougou, amorce de la campagne d’électrification avec déjà dix huit villages impactés.

« En 2022, nous avons travaillé. C’est le lieu de féliciter l’ensemble des partenaires que vous êtes et surtout les organisateurs, l’équipe terrain, les formateurs et les différents prestataires de services qui n’ont pas chômé. Ce fut un investissement colossal, mais le résultat est là », a t-il témoigné.

« Ensemble avec vous, nous serons encore là tout au long de 2023″

Cependant, Richard Boni Ouorou n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Malgré le sentiment de satisfaction qui l’anime, le Politologue socio-économiste a soutenu que 2023 sera encore plus riche en actions et en innovations afin de couvrir les 12 départements du Bénin.

« En 2023, nous redoublerons d’effort pour qu’à la fin de cette année, qu’il n’y ait nulle part sur le territoire béninois que nous n’aurions couvert avec nos actions.

Le challenge est grand, le défi est énorme mais nous ne reculerons devant rien pour atteindre nos objectifs.
Nous croyons en l’idéologie du partage et le partage est au début de la création du monde. Ensemble avec vous, nous serons encore là tout au long de 2023. .

A ceux qui pourraient s’interroger sur le fond de ses œuvres, Richard Boni Ouorou lance en toute humilité et sagesse : « Travailler pour les autres est une règle de la nature. Malgré que cela soit difficile des fois, la joie que l’on reçoit quand les autres sont heureux grace à une action que l’on a commise est innommable ».

Manassé AGBOSSAGA

La dictature et le développement : Les mauvais départs du régime du nouveau départ (Opinion)

Le paradoxe béninois sous le régime de la rupture, du nouveau départ et de la tisane pour emprunter au président Talon l’allégorie de la tisane amère obligatoire et le serrage des estomacs, c’est le taux de croissance qui frôle les deux chiffres comme sous la révolution en 1981 mais à l’époque on mangeait à sa faim.

Le paradoxe béninois sous le régime de la rupture, du nouveau départ et de la tisane pour emprunter au président Talon l’allégorie de la tisane amère obligatoire et le serrage des estomacs, c’est le taux de croissance qui frôle les deux chiffres comme sous la révolution en 1981 mais à l’époque on mangeait à sa faim.

Aujourd’hui, la règle non négociable, c’est qui dort dîne. Voilà un pays d’eau qui est incapable de disposer de trois mois de stocks alimentaires pour traverser une période de crise. Quel développement peut-on conquérir quand la souveraineté alimentaire qui est la porte d’entrée dans le développement n’est pas assuré. C’est simplement une honte !

Un gouvernement qui est hostile à des critiques logiques et constructives est un régime qui ne respecte pas les droits de l’homme dont le droit de critiquer tout régime qui est incapable de nourrir son peuple 365/ 365 sur tout le territoire national. Un pays se développe par l’alimentation, l’éducation et la santé et non par la beauté paysagère à travers les BTP. Oui de belles routes, des monuments, des stades, c’est important mais ce n’est pas là l’urgence nationale.

Le pays comptait sur ses propres forces sous la révolution, les bailleurs de fonds ont lâché le Bénin et la circulation monétaire était lacunaire. Aujourd’hui, tous les mois le Benin est sur les marchés financiers pour s’endetter, presque tous les bailleurs de fonds ferment leurs yeux sur la dictature qui sévit dans le pays. Le chef de l’État reconnaît lui-même avec force et conviction de Cotonou à Bonn, d’Abomey à Paris, qu’il est dans la dictature pour développer le Bénin. En même temps presque toutes les réformes publiques battent de l’aile notamment dans les secteurs du système partisan, de la sécurité, de l’agriculture vivrière, de l’éducation nationale, de la décentralisation, de la santé, de la diplomatie.

Oui, on nous parlera des grandes avancées dans concernant le foncier, les marchés publics, les finances publiques mais les résultats sont où dans la vie quotidienne du Béninois après 6 ans de pouvoir ? Une réforme n’a d’impact qu’à travers son pouvoir transformateur positif et non négatif.

J’ai perdu ma fierté quand j’ai vu le classement honteux du Bénin au rang des dernier de la classe selon IDH du PNUD. On a classé les Etats sur la base des mêmes critères et indicateurs.

En 2022, l’IDH du Bénin est dans la catégorie FAIBLE par euphémisme, et pourtant le régime actuel n’arrête de dire à la face du monde qu’il a adopté la DICTATURE comme sa stratégie de développement économique et social inclusif.

La dictature c’est la guerre contre la liberté et à l’encontre de ses propres concitoyens. On devient dictateur après avoir sollicité le suffrage du peuple.

Voilà le Bénin qui, paraît-il, aspire à devenir comme la France, la Belgique qui peut se gouverner pendant six mois uniquement par son administration.

La dictature ce n’est pas pour brimer et violenter son peuple mais pour l’éduquer. Merci à Mao qui a su produire par l’éducation citoyenne, militaire, technologique, financière le Chinois puisant et décomplexé qui domine le monde. C’est cela une dictature de culture de l’exemplarité dans la vérité et la rigueur incarnée d’abord par les dirigeants eux-mêmes.

Simon Narcisse Tomèty

Institutionnaliste de réformes publiques

Staséologue praticien

 

Camille Makosso : « Celui qui ne reconnaît pas que le Bénin a évolué positivement est le judas de ce pays »

Camille Makosso revient à la charge. Après sa vidéo où il a mis en avant la transformation du Bénin, le général autoproclamé soutient que tous ceux qui nient le développement du pays sous Patrice Talon sont des traites.

 

Camille Makosso revient à la charge. Après sa vidéo où il a mis en avant la transformation du Bénin, le général autoproclamé soutient que tous ceux qui nient le développement du pays sous Patrice Talon sont des traites.

«  Celui qui ne reconnaît pas que le Bénin a évolué positivement est le judas de ce pays », a-t-il écrit sur son compte méta.

Camille Makosso rappelle qu’il est de la Côte d’Ivoire, un homme béni financièrement, avant d’être l’influenceur le plus suivi et le plus percutant dans l’espace francophone.

Sur cette base, l’homme de Dieu jure que ses propos sont le fruit d’une évaluation faite avec son cœur.

Et de marteler : « durant 03 ans, je visite le Bénin et chaque année je vois des grandes avancées. Je refuse d’être un sorcier. je dois féliciter le peuple Béninois. Si vous ne félicitez pas votre président et ne l’encouragez pas, ce sont les étrangers qui viendront le faire ».

Talon a donc son avocat-défenseur.

 Manassé AGBOSSAGA