Les membres du mouvement citoyen Collectif populaire ‘‘Action pacifique’’ (AcPa), étaient face à la presse le dimanche dernier à Abomey-Calavi. A l’occasion, ils ont dénoncé une crise politico- économico- sécuritaire en cours au Bénin, invitant au passage, le président Talon, à un dialogue franc et sincère avec toutes les couches du pays.
Le Collectif populaire ‘‘Action pacifique’’ (AcPa) se fait le porte-voix des assises nationales. Au cours d’une sortie médiatique, le dimanche dernier, les membres de ce mouvement citoyen ont, par la voix de Experantos Ouitona, premier délégué de la 6è circonscription, soutenu que le Bénin « a vraiment besoin d’un dialogue national pour faire face efficacement à la crise politico- économico- sécuritaire », qu’il qualifie de « monstre à trois têtes ».
Pour les membres de l’AcPa, l’heure n’est plus à « 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝘂𝗿𝗯𝗲𝗿𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗮 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗿𝘂𝗰𝗵𝗲 » face « à la double pression de la menace du vrai terrorisme et de la misère galopante et généralisée occasionnée par la cherté de plus en plus prononcée de la vie ».
Convaincu que la crise politique a favorisé l’émergence et l’aggravation des deux autres « monstres », le Collectif populaire ‘‘action pacifique’’ « réclame avec 𝗶𝗻𝘀𝗶𝘀𝘁𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗴𝗿𝗮𝘃𝗶𝘁𝗲́ un dialogue national véritablement inclusif auquel seront conviées toutes les couches représentatives du pays ».
Pour les membres dudit mouvement « ceci permettra de réaliser à nouveau l’unité nationale nécessaire à la cohésion sociale, au développement économique et de relever le défi sécuritaire ».
En attendant, l’AcPa et Experantos Ouitona insistentsur un point : « il est indispensable pour le gouvernement de renoncer à poser dorénavant tout acte susceptible d’envenimer la situation ».
Manassé AGBOSSAGA