La police lance une opération coup de poing pour déloger les dealers à Adjohoun, deux personnes arrêtés et un ghetto détruit

Le dimanche 14 juillet 2024, un individu a été conduit sous la clameur publique au commissariat de l’arrondissement d’Adjohoun pour vol de cabri. Progressant dans les investigations et selon les informations parvenues aux forces de l’ordre, le mis en cause appartiendrait à un réseau bien tissé et spécialisé dans la consommation de produits psychotropes basé dans une maison à Goukè, dans l’arrondissement de Kodé.

Le dimanche 14 juillet 2024, un individu a été conduit sous la clameur publique au commissariat de l’arrondissement d’Adjohoun pour vol de cabri. Progressant dans les investigations et selon les informations parvenues aux forces de l’ordre, le mis en cause appartiendrait à un réseau bien tissé et spécialisé dans la consommation de produits psychotropes basé dans une maison à Goukè, dans l’arrondissement de Kodé.

L’usage des produits psychotropes étant une passerelle à la délinquance, les enquêteurs a pris la bonne décision de s’attaquer à la racine du mal. C’est ainsi, qu’une opération coup de poing a été menée le mardi 16 juillet 2024 pour déloger les dealers tapis dans l’ombre qui alimentent allègrement les délinquants en produits psychotropes.

Au cours de cette opération, deux personnes ont été appréhendées. La perquisition effectuée a permis de saisir une quantité importante de chanvre indien et de graines de chanvre indien.

Elles répondront de leurs actes devant la juridiction compétente.

CCOM/DGPR

Un individu arrêté avec une forte quantité de drogue à Bassila

La police républicaine vient de mettre la main sur un présumé trafiquant de drogue. Sur renseignement et après une descente au domicile de ce dernier au quartier Abiguédou, dans la commune de Bassila, lundi 10 juillet, les éléments de la Police républicaine ont trouvé 34 grosses boules de chanvres indiens.

La police républicaine vient de mettre la main sur un présumé trafiquant de drogue. Sur renseignement et après une descente au domicile de ce dernier au quartier Abiguédou, dans la commune de Bassila, lundi 10 juillet, les éléments de la Police républicaine ont trouvé 34 grosses boules de chanvres indiens.

Le directeur départemental de la police républicaine de la Donga a, au micro de la télévision nationale, précisé que les chanvres indiens étaient de plusieurs emballages.

Outre les produits prohibés,  Yarou Kassim a ajouté que ses éléments ont trouvé au domicile de l’individu qui serait d’origine béninoise, un véhicule d’immatriculation togolaise, des devises ghanéennes et plusieurs millions de Fcfa.

L’homme sera présenté au procureur de la République pour la suite du dossier.

M.A

Bénin : une Vietnamienne cache de la drogue dans une poupée et se fait chopper à l’aéroport de Cotonou

Les faits remontent à 2022. Une vietnamienne a été surprise avec de la drogue dissimulée dans une poupée à l’aéroport international de Cotonou Audience, le 25 octobre de la même année.

Les faits remontent à 2022. Une vietnamienne a été surprise avec de la drogue dissimulée dans une poupée à l’aéroport international de Cotonou Audience, le 25 octobre de la même année.

Interpelée, elle est placée en détention préventive. Après plusieurs mois en prison, la vietnamienne est jugée, lundi 06 juin 2023 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

Lors de l’audience, le  ministère public a requis 05 ans dont trois ferme et la destruction du contenu, rapporte Bip Radio.

Reste désormais à savoir si le juge ira dans ce sens. Verdict attendu le le 26 juin.

M.A

 

Mali : Saisie de 159,5 Kg de cocaïne d’une « valeur de près de 8 milliards »

La Douane malienne vient de mettre la main sur une importante quantité de drogue. Il s’agit 159,5 Kg de cocaïne.

La Douane malienne vient de mettre la main sur une importante quantité de drogue. Il s’agit 159,5 Kg de cocaïne.

Selon une source sécurité, cette quantité de drogue est « évaluée à près de 8 milliards de Fcfa ».

Les Douaniers maliens ont découvert le produit, le 12 août 2022 à Kouremalé dans une cache aménagée contenant 145 brigues.

Le Mali s’apprête donc à brûler 8 milliards.

Manassé AGBOSSAGA

Peut être une image de 2 personnes et plein air

Peut être une image de 2 personnes et plein air

Peut être une image de plein air et texte qui dit ’MV NISSAN’

Bénin/Affaire ‘‘trafic de drogue et corruption’’ : Le PDG de Sonimex, le patron de l’Ocertid et plusieurs personnes jugés le 15 juillet

En détention provisoire dans une affaire dite de ‘‘trafic de drogue et corruption’’, Séraphin Yéto, président directeur général de la société Sonimex,  4 agents d’un groupe  français  basé  à Cotonou, deux transitaires, deux agents enleveurs  d’une société de consignation pourraient être fixés en juillet.

En détention provisoire dans une affaire dite de ‘‘trafic de drogue et corruption’’, Séraphin Yéto, président directeur général de la société Sonimex,  4 agents d’un groupe  français  basé  à Cotonou, deux transitaires, deux agents enleveurs  d’une société de consignation pourraient être fixés en juillet.

Séraphin Yéto, PDG de Sonimex, l’un des mis en cause

En prison après  présentation au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), ils  pourraient être  jugés le 15 juillet prochain.

Outre ces derniers, le Commissaire Constant Badé, patron de l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (Ocertid) et l’adjoint de l’unité mixte de contrôle de conteneur, poursuivis quant à eux, poursuivis pour « abus de confiance et complicité d’acquisition de substances, classée stupéfiants » seront aussi jugés le 15 juillet, toujours dans la même affaire.

  150 plaquettes de cocaïne, environ 145 kg   auraient  été saisies dans l’un des 20 conteneurs  de sucre   venant du Brésil  après  un détour sur  l’Espagne, appartenant au PDG de Sonimex.

Manassé AGBOSSAGA

Trafic de drogue et corruption»: Le PDG de la société Sonimex et 8 autres personnes en prison, ce qu’il faut savoir sur l’affaire

Le Président directeur général de la société Sonimex, Marcellin Yéto et 8 autres personnes sont sous les verrous.  Ils ont été placés  en détention provisoire après leur présentation au procureur spécial de la Cour spécial de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet),  Mario Mètonou, dans la nuit du vendredi 25 juin dernier.

Le Président directeur général de la société Sonimex, Séraphin Yéto et 8 autres personnes sont sous les verrous.  Ils ont été placés  en détention provisoire après leur présentation au procureur spécial de la Cour spécial de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet),  Mario Mètonou, dans la nuit du vendredi 25 juin dernier.

Le PDG de Sonimex,  des agents d’une société de consignation et deux enleveurs sont  poursuivis pour « trafic de drogue et corruption ».

Selon Frissons Radio, l’affaire remonte à plusieurs semaines.  150 plaquettes de cocaïne  auraient  été saisies dans l’un des 20 conteneurs  de sucre   venant du Brésil avec un détour sur  l’Espagne.

Trafic de drogue et corruption»: Le PDG de la société Sonimex et 8 autres personnes en prison, ce qu’il faut savoir sur l’affaire

L’importateur du conteneur serait un expatrié français. Ce dernier aurait  revendu lesdits conteneurs au PDG de la Sonimex, Séraphin Yéto.

Après l’intervention de la Brigade des stupéfiants,  des auditions vont révéler l’affaire.

Ce qui va conduire aux interpellations du PDG de Sonimex et de 8 autres personnes. Le commissaire de l’Ocertid est, pour sa part, mis aux arrêts de rigueur, toujours dans la même affaire.

Manassé AGBOSSAGA

Un enfant de 11 ans décède après avoir ingurgité de la drogue

Samedi matin, un enfant âgé de 11 ans est décédé d’une overdose. En effet, le jeune garçon a ingurgité des drogues dures dans un squat. Malgré l’intervention rapide des secours, l’adolescent n’a pas pu être sauvé. Voici ce que l’on sait de ce drame.

Samedi matin, un enfant âgé de 11 ans est décédé d’une overdose. En effet, le jeune garçon a ingurgité des drogues dures dans un squat. Malgré l’intervention rapide des secours, l’adolescent n’a pas pu être sauvé. Voici ce que l’on sait de ce drame.

Un enfant victime d’une overdose

Vendredi 4 juin, un enfant de 11 ans est pris en charge par les secours à 10h30 et se trouve alors dans un état critique. Le garçon était dans un squat situé dans le quartier de la Feyssine à Villeurbanne dans le Rhône. D’après Le Progrès, ce lieu abrite des ressortissants d’Europe de l’Est.

Il s’avère que le garçonnet a avalé des drogues dures qui se trouvaient justement dans le squat. Comment a-t-il eu accès à ces stupéfiants ? A-t-il été forcé à ingurgiter ces drogues ? Malgré l’intervention rapide des secours, l’état du petit garçon empire rapidement jusqu’à causer sa mort samedi matin. 

Enfant de 11 ans a avalé des drogues dures
Un enfant de 11 ans décède après avoir ingurgité de la drogue

Les parents placés en garde à vue

Une enquête est ouverte suite à ce drame et les parents de l’enfant ont été placés en garde à vue. En charge de l’affaire, les policiers de la sûreté départementale cherchent « des chefs de trafic de stupéfiants et d’administration de substances nuisibles ayant entraîné la mort sans intention de la donner » .

Le site actu.fr rappelle que donner des stupéfiants à un mineur est passible de 10 ans de prison. Si une personne encourage la consommation, elle risque 7 ans de prison et 150 000 euros d’amende. Désormais, c’est aux forces de l’ordre de faire la lumière sur ce drame.

letribunaldunet.fr

Panama : Un chat convoyait de la drogue près d’une prison, il a été capturé

« Un tissu attaché autour du cou » de l’animal « contenait plusieurs paquets […] de matière végétale et des emballages en plastique transparent avec de la poudre blanche », a expliqué le directeur général du système pénitentiaire.

Un chat. Illustration.

 « Un tissu attaché autour du cou » de l’animal « contenait plusieurs paquets […] de matière végétale et des emballages en plastique transparent avec de la poudre blanche », a expliqué le directeur général du système pénitentiaire

Son petit sac en tissu accroché autour de son cou avait attiré l’attention : un chat convoyeur de drogues a été capturé aux abords d’une prison du Panama, ont annoncé ce vendredi les autorités du pays d’Amérique centrale. Ce « narcogato » (chat trafiquant de drogue) comme le nomment les médias panaméens, a été capturé alors qu’il se dirigeait vers l’enceinte de la prison de Nueva Esperanza.

Plus de 1.700 détenus sont entassés dans cette structure située dans la province caribéenne de Colon, à environ 80 kilomètres au nord de la capitale. « L’animal avait un tissu attaché autour du cou qui contenait plusieurs paquets […] de matière végétale et des emballages en plastique transparent avec de la poudre blanche », a expliqué Andrés Gutiérrez, directeur général du système pénitentiaire panaméen.

Cocaïne, crack, marijuana…

« Une enquête a été ouverte sur l’utilisation d’animaux pour le transfert de substances illicites au centre pénitentiaire de Nueva Esperanza », a annoncé le procureur de la province en charge des narcotrafics. Les stupéfiants retrouvés seraient de la cocaïne, du crack et de la marijuana.

Pour les inciter à rentrer dans la prison et faire office de convoyeur de drogue, les animaux sont généralement nourris par les prisonniers, a ajouté M. Rodriguez. Le Panama compte plus de 18.000 détenus dans 23 prisons, dont la plupart sont surpeuplées.

Le chat, un mâle adulte à poil blanc avec des taches rousses, a été remis à une fondation de protection des animaux. Ce n’est pas la première fois que des animaux sont utilisés pour transporter de la drogue dans les cellules. Le « narcogato » avait été précédé au Panama par des tentatives de livraison par des pigeons ramiers. Pays de transit de la cocaïne sud-américaine vers les États-Unis, le Panama a saisi 84 tonnes de différentes drogues en 2020, principalement de la cocaïne, approchant le record de 2019 de 90 tonnes.

20 Minutes avec agences 

Hamed Bakayoko et la drogue : Un de ses anciens collaborateurs fait des confidences lave son honneur

De son vivant, Hamed Bakayo, était accusé par ses détracteurs d’être un trafiquant de drogue.  Vincent Toh Bi Irié, ancien directeur de cabinet réagit à cette accusation. Dans un témoignage, il confie  le sentiment qui animait  l’ancien premier ivoirien au sujet de cette actualité et lave son honneur. Lire son témoignage

HAMED BAKAYOKO ET LE SCANDALE DE LA DROGUE

Il est 20h48, je suis dans une ruelle de Treichville où je me coiffe généralement. Mon téléphone sonne : « Tohbi (quand il prononce mon nom avec un seul i, c’est qu’il est préoccupé). Tohbi , tu es où ? Tu as vu ce qui se passe sur les réseaux sociaux ? ».

Hamed Bakayoko assure l’intérim du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, absent du pays.

On est un Dimanche et depuis le matin, les réseaux sociaux bruissent : Hamed Bakayoko serait lié à des histoires de drogue, selon certains canaux d’information.

« Oui. Je suis depuis le matin » , je lui réponds.

Il s’écoule un long moment de silence. En pareille circonstance, je me tais et je l’écoute : « Tohbi, tu as été avec moi toutes ces années. Tu rentres dans mon bureau 20 fois par jour, on est en relation permanente, tu crois que j’ai pu faire ça ? ».

Je suis choqué par la question. Ça, ce n’est pas Hamed Bakayoko que je connais.

« Ce que je crois en ce moment précis n’est pas important, les réseaux sont en feu… »Il m’interrompt tout sec et d’une voix très calme, il reprend : » Tohbi, est-ce que tu crois ce qui se raconte ? ».

Il s’en suit un long silence : « il s’est toujours raconté des choses sur moi sur les réseaux sociaux, je n’ai jamais réagi . Mais cette fois, ils sont allés trop loin ».

Ils ? Qui ? On ne pose jamais de questions professionnelles à Hamed Bakayoko quand il est dans un état de préoccupation.

Il poursuit calmement : « Je ne peux laisser passer cette affaire. Je vais réagir. Tohbi, prépare moi quelque chose. » Je lui réponds : « C’est déjà fait. Je vous ai envoyé un projet de réaction il y a 30 minutes ».

« Ah bon » , répond-il.

En 2020, je ne suis plus Directeur de Cabinet. Je suis Préfet d’Abidjan. Mais j’ai toujours une bonne relation distante avec mon grand frère…malgré les nuages qui commencent à s’amonceler autour de ma fonction (une autre histoire…) et une flopée de colporteurs.

Il est mon grand frère. Je connais ses réflexes. Ce Dimanche matin, dès que j’entends les allégations de drogue autour de lui alors qu’il assure l’intérim du Premier Ministre, je mesure qu’une bataille de communication à immenses conséquences va commencer. Je prends l’initiative de rédiger une réaction personnelle privée pour lui et pour sa page Facebook et je la lui envoie avant qu’il ne m’appelle parce que je sais qu’il va m’appeler.

« Ah bon ? Tu as déjà rédigé. Okay. Je lis et je te rappelle ».

Quelques minutes plus tard, il m’appelle avec Yolande. Chaque fois que je travaille sur un document avec Hamed Bakayoko et que l’enjeu est grand, Yolande est toujours là. Elle est notre arbitre et sa conseillère.

Mais dans ce cas précis, elle est Avocate et il y a des volets du dossier pour lesquels elle va nous orienter.

Nous travaillons et refaisons les versions. Au fur et à mesure que nous avançons, Hamed retrouve son humeur. Il me taquine. Les Tohbiiiiiii reprennent. Yolande change quelques mots qui peuvent prêter à confusion. Nous sommes d’accord avec elle. On finit à 01h du matin… en théorie. Je sais que ma nuit est perdue. Je connais le Monsieur, il va me rappeler. Ça ne rate pas. Il rappelle à 02h, puis à 06h. À 08h, il ajoute un dernier paragraphe qui me dérange car il rompt avec l’harmonie générale du texte. Mais il insiste. Je m’incline. Je sais qu’après sa réaction personnelle à lui, il va mettre à contribution ses services pour les réactions officielles. Hamed prend les avis de tout le monde pour être sûr qu’il est dans le bon.

À 11h, il finit une réunion et me rappelle : « Je vais faire publier sur ma page maintenant. Tu as quelque chose à ajouter ? ».

« A part votre dernier paragraphe, je n’ai aucune réserve ». « Hey Tohbi, tu laisses pas palabre deh !! ».

Au-delà de son tempérament baroudeur et joyeux, Hamed est extrêmement sensible sur certaines choses. Je peux me tromper, mais cette allégation de drogue est l’un des plus grands chocs de sa vie.

Au moment où j’écris ce témoignage, j’entends encore son silence assourdissant lorsqu’il m’a appelé ce jour-là et j’en ai le cœur déchiré. Hamed a eu mal dans son être profond. Je ne l’avais jamais vu dans un état pareil. Je préfère même ses cris, ses pressions, ses colères et les 21 projets de discours.

Mais quand Hamed est calme et trop calme, il ressemble à un homme vidé. Il parle peu en ce moment là.

J’ai eu mal pour le Ministre d’Etat, un homme bon, malgré ses défauts qu’il avait l’humilité de reconnaître. Il me semblait si seul subitement. Il assistait à la violence des posts sur les réseaux sociaux et dans la presse, déchaînés contre lui en quelques heures. Mais il avait le courage de lire les nombreuses injures et sarcasmes à son encontre.

Il y a tant de bonheur à partager sur cette terre, tant de fraternité à éclore, tant d’Amour à célébrer, pourquoi nous détruisons-nous avec autant d’acharnement ?

Il nous faut revenir à notre humanité et à la simplicité de cœur car ce sont elles qui seront le bilan réel de notre vie à la fin de notre parcours sur terre » .

 

Les Etats-Unis ont arrêté l’épouse du narcotrafiquant « El Chapo »

LES ETATS-UNIS ONT ARRÊTÉ L'ÉPOUSE DU NARCOTRAFIQUANT "EL CHAPO"© Reuters/JEENAH MOON LES ETATS-UNIS ONT ARRÊTÉ L’ÉPOUSE DU NARCOTRAFIQUANT « EL CHAPO »

L’épouse de l’ancien baron mexicain de la drogue Joaquin Guzman, dit « El Chapo », a été arrêtée lundi pour son implication présumée dans un trafic de drogue international, a déclaré le département américain de la Justice.

Emma Coronel Aispuro, 31 ans, a été arrêtée à l’aéroport international de Dulles, en Virginie du Nord, et devrait comparaître mardi devant un tribunal de Washington.

On ne sait pas dans l’immédiat la raison exacte pour laquelle Emma Coronel Aispuro, qui détient la double nationalité américaine et mexicaine, se trouvait dans la région de la capitale fédérale américaine. Aucun avocat la représentant n’a pu être identifié pour le moment.

Cette arrestation survient deux ans après le procès très médiatisé à New York de Joaquin Guzman, désormais âgé de 63 ans, qui a été reconnu coupable d’un vaste narcotrafic entre le Mexique et les Etats-Unis lorsqu’il était à la tête du cartel de Sinaloa. « El Chapo » a été condamné en juillet 2019 à une peine d’emprisonnement à perpétuité.

Un chef d’inculpation pour complot en vue de distribuer de la drogue aux Etats-Unis a été retenu contre Emma Coronel Aispuro, que les procureurs accusent aussi d’avoir aidé son mari à s’échapper grâce à un tunnel en juillet 2015 de la prison mexicaine dans laquelle il était détenu et d’avoir préparé une nouvelle évasion après la capture d' »El Chapo » par les autorités mexicaines en janvier 2016.

Les efforts conjoints des Etats-Unis et du Mexique dans la lutte contre le trafic de drogue ont été mis à mal par l’arrestation en octobre dernier à Los Angeles de l’ancien ministre mexicain de la Défense, Salvador Cienfuegos.

Toutefois le département américain de la Justice a abandonné un mois plus tard les poursuites contre l’ancien ministre, lequel est retourné au Mexique où il a par la suite été exonéré.

par Jonathan Stempel/REUTERS