« Savez-vous que nous n’imprimons pas au Bénin les chèques que nous utilisons? », Ouorou alerte sur les vrais enjeux (Tribune)

Je tiens à tirer la sonnette d’alarme sur des enjeux critiques qui menacent la souveraineté et la stabilité économique de notre pays. La dépendance excessive vis-à-vis de l’étranger pour des besoins aussi fondamentaux que l’impression des chèques constitue une vulnérabilité alarmante. Cette situation expose notre nation à des risques géopolitiques et économiques majeurs, comme en témoignent les exemples récents du Niger.

Savez-vous que nous n’imprimons pas au Bénin les chèques que nous utilisons?

Je tiens à tirer la sonnette d’alarme sur des enjeux critiques qui menacent la souveraineté et la stabilité économique de notre pays. La dépendance excessive vis-à-vis de l’étranger pour des besoins aussi fondamentaux que l’impression des chèques constitue une vulnérabilité alarmante. Cette situation expose notre nation à des risques géopolitiques et économiques majeurs, comme en témoignent les exemples récents du Niger.

La maîtrise des systèmes financiers nationaux et la sécurisation des transactions sont indispensables pour garantir la souveraineté et la stabilité économique du pays. La possibilité de manipulation des chèques par des acteurs extérieurs n’est pas une menace théorique mais une réalité potentiellement dévastatrice. Une telle éventualité pourrait éroder la confiance des investisseurs et entraîner des répercussions économiques graves et durables.

En parallèle, la priorité accordée à la réforme du Code électoral, bien que cruciale pour assurer des élections libres et équitables, ne doit pas détourner l’attention des décideurs des autres défis structurels et économiques pressants qui impactent directement les citoyens. La gestion des affaires publiques ne peut se limiter à des réformes superficielles; elle nécessite une vision stratégique et une anticipation des problématiques à long terme.

Il est impératif de questionner les priorités actuelles des politiciens et de dénoncer le manque d’initiative et de vision à long terme. Les autorités doivent adopter une approche proactive et stratégique pour identifier et résoudre les défis auxquels notre pays est confronté. La réactivité ne suffit plus; il est temps de planifier et d’agir en vue de renforcer l’indépendance et la résilience de notre système financier.

Il ne suffit pas de crier souveraineté, il faut l’assumer et à l’étape actuelle j’ai bien envie de dire: vendons la souveraineté pour acheter des imprimante et former les populations à leur utilisation ça servirait à quelque chose.

Prenez soin de vous

Boni Richard Ouorou

Bénin: Richard Boni Ouorou révèle les failles du système bancaire (Opinion)

Sur sa page Facebook, le Politologue et émérite homme d’affaires béninois béninois révèles les plaies du secteur bancaire béninois. Lire ci-dessous son opinion pour en prendre connaissance.

Sur sa page Facebook, le Politologue et émérite homme d’affaires béninois révèle les insuffisances du secteur bancaire béninois. Lire ci-dessous son opinion pour en prendre connaissance.

« Faire des affaires dans notre pays est devenu un véritable défi, et notre secteur bancaire est l’un des obstacles majeurs à surmonter. Nos banques, malheureusement, ne sont pas à la hauteur des standards internationaux.

Comment peut-on espérer attirer des investisseurs étrangers tout en maintenant un secteur bancaire aussi désuet ? Tous les hommes d’affaires que j’ai rencontrés partagent ce sentiment : nos institutions bancaires sont dépassées. Par exemple, lorsqu’on effectue un paiement international, il n’est pas rare de voir les fonds retournés sans explication valable.

De plus, ouvrir un compte entreprise est un processus interminable. Cela fait deux semaines que j’attends un RIB et je n’ai toujours rien reçu. Dans d’autres pays, il suffit de prendre rendez-vous, de se rendre à la banque, de faire le KYC (Know Your Customer) et de signer les documents de conformité pour sortir le même jour avec tous les documents nécessaires.

Du coup, plusieurs prestataires préfèrent se faire payer en argent comptant. Comment l’état compte dans de telles situations s’alimenter s’il ne peut plus contrôler les revenus des entreprises et s’assurer de prélever ses impôts?

Cette situation me laisse perplexe et sincèrement attristé. Devrais-je envisager de fermer mon entreprise et de retourner d’où je viens ? Cela signifierait laisser plusieurs personnes sans emploi, un choix que je ne prends pas à la légère.

Je tiens à souligner que j’aime profondément mon pays. Cependant, sur le plan des affaires, et pour l’instant, des pays comme le Togo semblent plus attractifs. Il est crucial que nous modernisions notre secteur bancaire pour rester compétitifs sur la scène internationale.

On ne peut pas tout politiser et la peur des adversaires politiques ne doit pas refléter sur les politiques économiques et le domaine des affaires.

Excusez mon impertinence!

Prenez soin de vous,

Richard Boni Ouorou

Economie : Standard & Poor’s « S&P » rehausse la notation de crédit du Bénin de « B+ » à « BB- » avec une perspective « Stable »

Le 19 avril 2024, l’agence de notation S&P a rehaussé la notation de crédit de la République du Bénin qui passe de « B+ » avec une perspective « Positive » à « BB- » avec une perspective « Stable ». 

Le 19 avril 2024, l’agence de notation S&P a rehaussé la notation de crédit de la République du Bénin qui passe de « B+ » avec une perspective « Positive » à « BB- » avec une perspective « Stable ».

Cette décision remarquable renforce la position du Bénin parmi les meilleurs crédits d’Afrique sub-saharienne, derrière le Botswana et aux côtés de l’Afrique du Sud et de la Côte d’Ivoire. L’agence salue à travers cette décision les avancées réalisées par le pays ces dernières années dans le domaine de la gestion économique, budgétaire et financière, dans un contexte d’instabilité régionale.

S&P rappelle le fort dynamisme économique enregistré par le Bénin, marqué par une croissance qui a dépassé les prévisions avec un taux de 6,4% en 2023. L’agence anticipe la pérennité de cette tendance avec une croissance moyenne supérieure à ce taux entre 2024 et 2027.

Ces projections sont soutenues par la solidité des politiques économiques menées par les autorités et l’exécution efficace du Programme d’Actions du Gouvernement. S&P met particulièrement en avant l’expansion du port de Cotonou et le développement rapide de la zone économique spéciale de Glo Djigbé, qui contribuent à la transformation structurelle de l’économie béninoise et au développement de secteurs à forte valeur ajoutée.

L’agence S&P a également salué la performance budgétaire de l’année 2023, qui a surpassé ses prévisions, soulignant l’augmentation des recettes budgétaires du pays grâce à l’amélioration des capacités des administrations fiscales et douanières.

La stratégie de financement du Bénin et sa gestion proactive de la dette, illustrées par l’émission d’un Eurobond inaugural en dollar d’un montant de 750 millions de dollars, sur une maturité de 14 ans le 13 février 2024, sont également louées par S&P.

Enfin, l’agence reconnaît la forte crédibilité du pays auprès des bailleurs internationaux, ainsi que sa capacité à mobiliser des financements innovants, qui lui permettent d’atténuer efficacement les répercussions de la remontée globale des taux d’intérêts sur l’économie nationale.

Fait à Cotonou, le 19 avril 2024 

Ministère de l’Économie et des Finances

Rencontre entre Ouorou et la cohorte Top Entrepreneur Donga : du lourd se prépare pour booster les jeunes entrepreneurs

Les bénéficiaires du Programme Top Entrepreneur Cohorte Donga ont été conviés à une séance  le mardi 16 avril 2024 à Djougou, sur invitation du Politologue Boni Richard Ouorou, Président de la Fondation Terrien.ne.s et du Mouvement LIBÉRAL.

Les bénéficiaires du Programme Top Entrepreneur Cohorte Donga ont été conviés à une séance  le mardi 16 avril 2024 à Djougou, sur invitation du Politologue Boni Richard Ouorou, Président de la Fondation Terrien.ne.s et du Mouvement LIBÉRAL.

Au cours de cette réunion, qui a duré environ une heure, les participants ont eu l’occasion d’échanger avec le Président sur deux volets essentiels : le Volet Top Entrepreneur et le Volet Politique de ses actions.

Volet Top Entrepreneur : Nouvelle Approche en Vue

Le Volet Top Entrepreneur a été le point central des discussions. Les bénéficiaires ont été informés des investissements considérables effectués par le Président, s’élevant à environ 5 à 6.000.000f CFA par cohorte, couvrant les frais de déplacement, d’hébergement et de prestation des consultants formateurs. Cependant, malgré ces investissements, les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes, notamment en raison du niveau de connaissance élémentaire des bénéficiaires. En réponse, le programme sera temporairement suspendu jusqu’au 05 mai prochain, date à laquelle il sera relancé sous la direction du Président, avec une nouvelle approche. Cette approche consistera à sélectionner attentivement cinq personnes par cohorte, afin d’analyser et d’évaluer leurs plans d’affaires, et de les accompagner tant sur le plan technique que financier.

Volet Politique : Transformation du Mouvement Libéral

Dans un autre registre, il a été annoncé que le mouvement Libéral sera prochainement transformé en parti politique au niveau du ministère de l’Intérieur. Toutefois, il a été souligné avec fermeté que le Programme Top Entrepreneur n’est en aucun cas un outil politique visant à amener les bénéficiaires à adhérer au parti du Président. Le programme reste neutre par rapport aux affiliations politiques des bénéficiaires. Néanmoins, ceux qui partagent les idées du Président et qui ne sont pas encore membres fondateurs d’un parti politique auront l’opportunité de rejoindre le nouveau parti en cours de création.

En somme, cette réunion a permis de définir les nouvelles orientations du Programme Top Entrepreneur Cohorte Donga, axées sur un accompagnement plus ciblé des entrepreneurs locaux, ainsi que de clarifier le lien entre le programme et le paysage politique local.

Reporter Bénin Monde

Bénin : Richard Boni Ouorou attire l’attention de la jeunesse sur ce qui doit être au cœur du débat public

Samedi dernier à Porto-Novo, le président du mouvement Libéral Bénin a attiré l’attention de la jeunesse sur ce qui doit être au cœur du débat public au Bénin. Richard Boni Ouorou s’est notamment posé en avocat-défenseur des débats de développement.

Samedi dernier à Porto-Novo, le président du mouvement Libéral Bénin a attiré l’attention de la jeunesse sur ce qui doit être au cœur du débat public au Bénin. Richard Boni Ouorou s’est notamment posé en avocat-défenseur des débats de développement.

Choqué et lassé de voir que le débat public dans notre pays ne rime qu’avec la politique, les élections ou la révision de la constitution, le président du mouvement Libéral Bénin a fait remarquer que ces « faux débats » ne contribuent pas à l’amélioration du quotidien des Béninois (ses).

S’adressant aux jeunes libéraux des 19è, 20è et 21è circonscriptions électorales, il a plutôt fait remarquer que la « tante du village » se soucie beaucoup plus des reformes foncières qui pourraient lui garantir l’accès à la terre, ou encore que le producteur de Soja se préoccupe par des reformes libérales pour vendre à bon prix son produit.

Partageant sa vision du développement et de la politique, le président du mouvement Libéral Bénin a insisté sur la nécessite de mener des débats autour des  reformes qui sécurisent l’investissement privé. A ce niveau, il a exprimé sa tristesse sur le cas Sébastien Ajavon, déplorant la fermeture de ses nombreuses sociétés au Bénin, synonyme de perte d’emploi pour les travailleurs.

L’orientation économique, la dette publique, la formation des jeunes, la recherche scientifique, l’éducation, la santé … sont, entre autres, les sujets qui, aux yeux de Richard Boni Ouorou, méritent d’être débattus par les acteurs politiques pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous.

Reste désormais à espérer que la jeunesse prenne conscience de ce message de vérité.

M.A

Impact du surendettement de notre État sur nos vies quotidiennes : Richard Boni Ouorou sort de nouveaux arguments qui appellent à la responsabilité (Réflexion)

Je poursuis ma réflexion sur l’impact du surendettement de notre État sur nos vies quotidiennes et sur l’avenir de notre pays. Comme je l’ai souligné dans mon dernier post, la dette peut sembler abstraite et éloignée de chacun de nous, mais ses répercussions sont bien réelles et tangibles. Lorsque l’État est surendetté, il doit consacrer une part importante de ses ressources au remboursement de cette dette — ressources qui pourraient autrement être investies dans des services publics essentiels tels que l’éducation, la santé et la sécurité.

Mardi 20 février 2024

Réponses à certaines de vos questions sur la dette

Terrien,ne,s

Je poursuis ma réflexion sur l’impact du surendettement de notre État sur nos vies quotidiennes et sur l’avenir de notre pays. Comme je l’ai souligné dans mon dernier post, la dette peut sembler abstraite et éloignée de chacun de nous, mais ses répercussions sont bien réelles et tangibles. Lorsque l’État est surendetté, il doit consacrer une part importante de ses ressources au remboursement de cette dette — ressources qui pourraient autrement être investies dans des services publics essentiels tels que l’éducation, la santé et la sécurité.

Le poids des intérêts colossaux de la dette publique est comme un boulet financier qui nous entrave tous. Les taxes et impôts que l’État impose pour rembourser ses créanciers réduisent le revenu disponible des ménages. Ainsi, chaque franc supplémentaire que vous payez en taxes pour que l’état paie la dette est un franc que vous ne pouvez pas dépenser pour nourrir votre famille, éduquer vos enfants ou épargner pour l’avenir.

Je comprends ceux parmi vous qui se demandent pourquoi nous devrions nous inquiéter d’une dette que nous n’avons pas personnellement contractée. Mais voici la réalité : la dette de l’État est une dette collective, dont le remboursement repose sur l’ensemble des contribuables. Chaque citoyen en ressent les effets, même si ceux-ci sont parfois invisibles au premier regard. Les décisions prises aujourd’hui par nos dirigeants en matière de dette auront des conséquences durables sur notre économie et sur notre capacité à faire face aux défis futurs.

Plus inquiétant encore est le fait que ce fardeau de la dette peut compromettre l’avenir de nos enfants. Un État surendetté a moins de moyens pour investir dans les infrastructures et les technologies de demain, ce qui peut freiner l’innovation et la croissance économique. Les opportunités qui devraient être disponibles pour la jeune génération s’amenuisent lorsque les ressources de l’État sont absorbées par la dette.

Nous devons également être conscients du risque qu’une crise de la dette souveraine éclate si les créanciers perdent confiance en la capacité de l’État à rembourser ses dettes. Une telle crise pourrait conduire à une spirale descendante de mesures d’austérité, de récession économique et d’agitation sociale.

En tant que citoyens, nous avons un rôle à jouer. Nous devons exiger de nos gouvernants une gestion responsable et transparente des finances publiques. Cela ne veut en aucun cas dire que nous sommes contre nos gouvernants ou que nous appelons à une révolte et de toutes les façons la révolte ne règle pas la dette qui s’aggravera encore avec elle.

Nous devons donc soutenir des politiques qui favorisent la croissance économique durable et l’équité sociale. Nous devons aussi encourager des politiques qui visent à réduire le déficit budgétaire de manière responsable, sans sacrifier les investissements dans les domaines clés qui assurent notre bien-être et notre compétitivité. Il est impératif que nous soutenions des initiatives qui stimulent la création d’emplois, l’innovation et entrepreneuriat, car c’est par la croissance économique que nous pourrons à terme diminuer le poids de la dette.

Il est également crucial que nous, en tant que citoyens, soyons éduqués sur ces questions financières. L’ignorance économique peut mener à l’indifférence ou à la résignation, mais notre engagement et notre compréhension peuvent pousser à l’action saine et au changement. Nous devons questionner nos représentants sur leurs plans pour gérer et éventuellement réduire la dette, et nous devons être prêts à participer à des discussions constructives sur les sacrifices et les compromis qui pourraient être nécessaires.

Nous devons aussi veiller à ce que les mesures prises pour gérer la dette ne soient pas injustement réparties, affectant de manière disproportionnée les plus vulnérables parmi nous. Les politiques d’austérité, si elles sont mal conçues, peuvent aggraver les inégalités et la pauvreté. Nous devons donc plaider pour des solutions équitables qui protègent les services sociaux fondamentaux et investissent dans le capital humain.

Enfin, nous devons nous souvenir que la dette n’est pas seulement un défi économique, mais également un défi moral. Il est question de savoir quel type de société nous souhaitons laisser à nos enfants. Accepterons-nous de vivre avec des dettes toujours plus lourdes, ou prendrons-nous les mesures nécessaires pour inverser cette tendance ?

C’est une question qui mérite une réflexion profonde et une action déterminée de la part de tous les acteurs de la société.
L’avenir de notre pays dépend de notre capacité à gérer notre dette de manière durable.

Cela nécessite de la prudence, de la sagesse et une vision à long terme. C’est en travaillant ensemble, en tant que citoyens informés et engagés, que nous pourrons assurer un avenir plus prospère et équitable pour nous-mêmes et pour les générations à venir. Ne sous-estimons pas l’impact de nos choix d’aujourd’hui sur les décennies à venir.

Il est temps d’agir avec responsabilité et solidarité.

J’espère avoir mieux répondu aux préoccupations afin de vous responsabiliser sur l’enjeu. Une responsabilité saine et des débats sans violence ni animosité.

Prenez soin de vous et à bientôt de vous lire.

#Prosperonsensemble
Issa Boni Richard Ouorou
Président du mouvement libéral Bénin [🇧🇯]

Façon la Rupture aime prendre crédit à cœur joie : Ouorou pose ces 05 pertinentes questions à Talon et Wadagni

Il est de mon devoir, en tant que citoyen vigilant de l’intérêt public et désormais en tant qu’acteur politique soucieux de l’avenir de notre nation, de soulever des questions cruciales quant à la gestion de notre dette nationale. Il est impératif que nous procédions à une analyse méticuleuse de la pertinence des décisions économiques prises par nos dirigeants, en particulier en ce qui concerne la qualité de la dette à laquelle notre pays, le Bénin, souscrit.

Lundi 19 février 2024. Questions sur la dette publique.
Terrien,ne,s

Il est de mon devoir, en tant que citoyen vigilant de l’intérêt public et désormais en tant qu’acteur politique soucieux de l’avenir de notre nation, de soulever des questions cruciales quant à la gestion de notre dette nationale. Il est impératif que nous procédions à une analyse méticuleuse de la pertinence des décisions économiques prises par nos dirigeants, en particulier en ce qui concerne la qualité de la dette à laquelle notre pays, le Bénin, souscrit.

Prenons un moment pour considérer les implications des questions soulevées par plusieurs Beninois quant à la dette nationale. Et à moi de demander, que S’il est vrai que notre pays jouit d’une croissance robuste et stable depuis sept ans, avec une inflation contrôlée et une notation crédible surpassant celle de nombreux pays africains, comment justifier alors le recours à des prêts à des taux supérieurs à 8% ? Cette contradiction flagrante entre la performance économique annoncée et les conditions de financement acceptées soulève de légitimes inquiétudes.
Nos dirigeants se targuent des réformes économiques et des résultats flatteurs, mais si nous devons emprunter à des taux si élevés, cela ne traduit-il pas une faille dans la confiance que nous inspirons sur les marchés financiers internationaux ? Il est de notre responsabilité de questionner la durabilité de la dette contractée et de réfléchir aux fardeaux que nous imposons aux générations futures.

L’économie est un équilibre délicat entre les investissements d’aujourd’hui et les obligations de demain. Lorsque nous contractons une dette, nous devons être assurés que les conditions sont en parfaite adéquation avec les perspectives réelles de notre économie. Un prêt à un taux élevé suggère un risque tout aussi élevé et peut très bien miner les fondations même de notre croissance.

C’est pourquoi je vous interpelle, chers concitoyens, et j’exhorte le gouvernement actuel à faire preuve de transparence totale quant aux engagements financiers qu’il prend. Il est crucial que nous évaluions l’impact à long terme de ces dettes sur notre économie et que nous assurions que chaque décision prise aujourd’hui ne compromet pas l’avenir de notre cher Bénin.

Il est temps de poser des questions difficiles, de demander des comptes et de garantir que notre trajectoire économique est non seulement saine, mais aussi soutenable. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser les générations futures hériter d’un fardeau insurmontable, créé par des choix mal avisés et des engagements financiers imprudents.
La mémoire collective peut être oublieuse, mais l’histoire, elle, ne pardonne pas. Nous devons agir maintenant pour prévenir une crise de la dette qui pourrait ébranler nos fondations économiques et entraver notre marche vers le progrès. Exigeons des réponses, car c’est en comprenant les décisions d’aujourd’hui que nous pouvons éviter les écueils de demain.

Je vous en conjure, ne tolérons aucune complaisance à l’égard d’une politique économique qui met en péril la stabilité financière de notre pays. L’endettement doit être géré avec la plus grande des prudences et doit être justifié par des retours sur investissement clairs et tangibles. Il ne suffit pas de se gargariser de taux de croissance enviables si en parallèle, les termes et conditions de notre financement révèlent une réalité bien plus précaire.

Nous devons nous demander : Quels sont les projets financés par ces prêts ? Y a-t-il une corrélation directe entre ces investissements et l’amélioration des conditions de vie de nos citoyens ? Les retours sur investissement sont-ils à la hauteur des engagements pris ? Les structures de remboursement sont-elles viables sans compromettre les services essentiels ? Et enfin, quelle est la stratégie mise en place pour gérer cette dette à moyen et long terme ?

Le gouvernement doit être tenu pour responsable de ces engagements et doit démontrer, avec une transparence irréprochable, que la gestion de la dette est effectuée avec sagesse et discernement. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être réactifs face à une crise de la dette ; nous devons être proactifs pour la prévenir. C’est pourquoi je demande un audit rigoureux et indépendant de notre dette publique, pour que chaque citoyen puisse comprendre les implications des décisions prises en son nom.

Je m’engage à mener ce combat pour la transparence, pour une gestion responsable de notre économie, et pour assurer que chaque franc emprunté contribue véritablement au développement durable de notre pays. Je ne céderai pas avant que ces questions fondamentales ne trouvent des réponses claires et que des mesures concrètes soient mises en place pour protéger notre économie contre les risques d’une dette insoutenable.

Il est de notre devoir collectif de rester vigilants et de demander des comptes à nos dirigeants. Le futur du Bénin en dépend. C’est avec une gestion prudente et une vision à long terme que nous bâtirons un héritage économique dont nous pourrons tous être fiers. Ne laissons pas l’amnésie collective effacer les leçons du passé, mais utilisons notre mémoire et notre discernement pour forger un avenir prospère et stable pour notre nation.

Merci de votre attention, prenez bien soin de vous et excellente semaine.

Ensemble, restons mobilisés pour l’avenir du Bénin.

#Prosperonsensemble
Issa Boni Richard Ouorou
Président du mouvement libéral Bénin [🇧🇯]

Endettement public, chômage, décisions politiques malavisées,…Richard Boni Ouorou alerte et propose (Tribune)

La dette doit être investie de manière à générer de la croissance économique durable et inclusive. Lorsque la dette est utilisée pour financer des projets à fort retour économique et social, comme les infrastructures, l’éducation et la santé, elle peut effectivement contribuer à la croissance à long terme. Cependant, la dette qui n’est pas utilisée efficacement ou qui sert à combler des lacunes budgétaires dues à des décisions politiques hasardeuses ne fait qu’accroître la vulnérabilité économique sans apporter de bénéfices tangibles à la population.

Terrien,ne,s

En tant que citoyen engagé , il est de mon devoir de soulever les préoccupations économiques et sociales qui impactent le bien-être de nos populations. À cet égard et au moment où notre pays veut s’engager une fois encore sur le marché financier, la situation économique du Bénin, comme nous le savons et que certains le vivent, mérite une analyse approfondie et un appel à un dialogue national.

Tout d’abord, il est primordial de reconnaître que l’endettement public peut jouer un rôle capital dans le financement du développement d’un pays. Les marchés financiers, par l’émission d’euro-obligations, peuvent être des sources vitales de capitaux pour financer des infrastructures et stimuler la croissance économique. Cependant, il convient de s’interroger sur la durabilité de cette dette et son affectation optimale.

La dette doit être investie de manière à générer de la croissance économique durable et inclusive. Lorsque la dette est utilisée pour financer des projets à fort retour économique et social, comme les infrastructures, l’éducation et la santé, elle peut effectivement contribuer à la croissance à long terme. Cependant, la dette qui n’est pas utilisée efficacement ou qui sert à combler des lacunes budgétaires dues à des décisions politiques hasardeuses ne fait qu’accroître la vulnérabilité économique sans apporter de bénéfices tangibles à la population.

La situation à Djougou, où une quantité alarmante de filles mineures tombent enceintes, soulève des questions sur la répartition des investissements et la nécessité d’une approche plus équilibrée du développement. Les belles routes de Cotonou ne doivent pas occulter les besoins urgents dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’emploi des jeunes, en particulier dans les régions les plus défavorisées.

Le cas de la fermeture de la frontière avec le Niger et les conséquences politiques et économiques des actions menées contre des figures politiques telles que M. Ajavon illustrent comment les décisions politiques peuvent avoir des répercussions économiques négatives. Des politiques qui conduisent à la fermeture d’entreprises et augmentent le chômage ne favorisent pas un environnement économique propice à la croissance et à la stabilité.

La dette ne doit pas servir de panacée aux problèmes structurels ni masquer les effets de décisions politiques malavisées. Elle doit être gérée avec prudence, transparence et responsabilité pour ne pas compromettre la stabilité macroéconomique et la viabilité financière du pays.

Face à l’inflation et à la détérioration des conditions de vie, notamment dans le nord du Bénin, il est crucial d’ouvrir un dialogue national inclusif qui transcende les clivages politiques et se concentre sur les véritables enjeux économiques et sociaux. Cela nécessite une concertation avec toutes les parties prenantes, y compris la société civile, le secteur privé, les experts économiques et les partenaires internationaux.

Notre pays semble être la croisée des chemins et il est plus qu’important un mécanisme inclusif de dialogue soit mis en place avec tous pour parer au désastre socioéconomique qui se pointe inévitablement à l’horizon.

Excellent lundi et prenez soin de vous.

#prosperonsensemble

Issa Richard Boni Ouorou

Notation B+ : Richard Boni Ouorou revient à la charge et démontre pourquoi cela est-il préoccupant pour le Bénin

Tout d’abord, il convient de noter que la notation B+ même avec une perspective stable est relativement faible sur l’échelle de notation de crédit. Selon les normes de l’agence de notation Fitch, par exemple, un B+ est considéré comme étant « hautement spéculatif ». En d’autres termes, le pays présente un risque significatif de défaut de paiement. Il n’y a donc pas de quoi mettre des bâches et faire la fête.

Tout d’abord, il convient de noter que la notation B+ même avec une perspective stable est relativement faible sur l’échelle de notation de crédit. Selon les normes de l’agence de notation Fitch, par exemple, un B+ est considéré comme étant « hautement spéculatif« . En d’autres termes, le pays présente un risque significatif de défaut de paiement. Il n’y a donc pas de quoi mettre des bâches et faire la fête.

Pourquoi cela est-il préoccupant pour le Bénin ? Plus de raisons.

  1. Coût du financement élevé : Un B+ n’est pas une note attrayante pour les investisseurs internationaux. Cela signifie que le pays doit offrir des rendements plus élevés pour compenser le risque perçu, ce qui augmente le coût du financement et réduit par ce fait les ressources disponibles pour les dépenses à l’intérieur du pays. Vous comprenez donc pourquoi depuis plusieurs années, nous devons serrer la ceinture.
  2. Accès limité aux marchés de capitaux internationaux : Avec une note de B+, le Bénin pourrait avoir du mal à attirer les investissements étrangers et c’est le cas depuis 2016 le pays n’a attiré aucun investisseur étranger dans aucun domaine. Ou, à obtenir des prêts sur les marchés de capitaux internationaux. Et si vous l’avez remarqué, nos prêteurs étrangers sont pour la plupart des asiatiques un peu nébuleux. Cela pourrait également limiter la capacité du pays à obtenir des financements pour des projets de développement importants. La majorité des budgets des projets d’infrastructures concrétisés par le régime en place ayant été bouclé sous le régime précédent de l’ancien président Yayi Boni.
  3. Impact sur la croissance économique : Une note de crédit plus faible peut avoir un impact sur la croissance économique du pays. Si le Bénin ne peut pas obtenir des financements à des taux raisonnables, cela peut ralentir les investissements dans l’infrastructure, l’éducation, la santé et d’autres domaines clés qui sont essentiels pour la croissance économique à long terme.
  4. Risque de crise de la dette : Une notation B+ signifie que le Bénin est plus susceptible de faire face à une crise de la dette, ce qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour l’économie du pays. En cas de crise de la dette, le gouvernement pourrait être contraint de mettre en œuvre des mesures d’austérité, ce qui pourrait entraîner une baisse de la qualité de vie pour les citoyens. En effet, on pourrait dire que c’est déjà le cas …

Par conséquent, loin d’être une raison de réjouissance, une note de B+ avec une perspective stable devrait être un signal d’alarme pour notre gouvernement.

Il est essentiel que nous prenions des mesures pour améliorer notre solvabilité, réduire notre endettement et stimuler davantage la croissance économique. Si ces mesures ne sont pas prises, le pays pourrait se retrouver à terme, dans une situation financière très précaire si ce n’est déjà le cas.

Il faudra améliorer ce rating car s’il est stable cela veut dire qu’on ne progresse ni ne régresse pas hors l’objectif de nos autorités devrait être de sortir notre peuple de la précarité donc d’améliorer les facteurs retenus par les agences de notation pour passer de B+ à BB- soit de premier des cancres à cancre des premiers !

Il faut rappeler que depuis la guerre sur son territoire, l’Ukraine est aussi noté B+

#prosperonsensemble

Issa Boni Richard Ouorou

Notation B+ : ce que Wadagni a oublié de dire aux béninois, lire cette clarification chirurgicale de Ouorou

Concernant la notation de B+ courant et notre capacité d’endettement qui réjouit nos dirigeants actuellement et le ministre Wadagni en particulier. Permettez-moi de commencer par expliquer ce qu’implique la note B+ et ensuite l’analyser avec vous.

Concernant la notation de B+ courant et notre capacité d’endettement qui réjouit nos dirigeants actuellement et le ministre Wadagni en particulier. Permettez-moi de commencer par expliquer ce qu’implique la note B+ et ensuite l’analyser avec vous.

La notation B+ représente une évaluation de crédit attribuée par des agences de notation de renommée mondiale comme Standard & Poor’s (S&P) et Fitch Ratings. Parallèlement, Moody’s utilise B1 pour une notation équivalente. Ces notations sont octroyées aux émetteurs de dette dans le but d’estimer leur capacité à rembourser leur obligation financière ( dette). Elles s’échelonnent généralement de ‘AAA’ (la plus élevée, signifiant une crédibilité exceptionnelle) à ‘D’ (signifiant un défaut de paiement). Ainsi, une cote B+ ou B1 suggère un niveau de risque considérablement plus élevé que la moyenne.

De la perspective B+

Une notation B+ peut avoir des répercussions significatives sur l’économie d’une nation ou sur la santé financière d’une entreprise. En effet, une notation un peu plus inférieure peut entraîner une hausse considérable du coût de l’emprunt pour le pays concerné, les investisseurs réclamerait alors une prime de risque plus élevée pour compenser le risque potentiel accru. En outre, certains investisseurs, tels que les fonds de pension ou les fonds communs de placement, pourraient être restreints par leur mandat à ne financer que des titres de qualité investissement, ce qui pourrait diminuer la demande pour la dette du pays ou et faire grimper encore plus leur coût d’emprunt.

Il faut rappeler que B+ n’est pas dans la catégorie investissement.

Point de vue analytique:

La notation B+ est donc un indicateur crucial à surveiller, car elle se situe dans la zone grise.

Si une entreprise ou un pays est noté B+ et que sa situation financière se détériore même légèrement, il est fort plausible que sa notation soit encore plus réduite, ce qui pourrait provoquer immédiatement une vente massive de la dette par les investisseurs qui n’ont le droit de détenir que des titres de qualité investissement. Cela pourrait déclencher une crise de liquidité pour le pays. En outre, une notation B+ signale des problèmes structurels sous-jacents qui exigent une attention et des réformes encore plus rigoureuses ou rigoureusement conduites.

Ce qui implique simplement de ne pas faire de la lutte contre la corruption une arme politique pointée en direction de ses adversaires politiques, mais de rendre cette dernière inclusive à commencer par son propre camp.

(…)

En somme, bien qu’une notation B+ ne soit pas forcément désastreuse, elle signale un niveau de risque supérieur à la moyenne et a des conséquences considérables sur le coût d’emprunt et la stabilité financière du pays.

Ce n’est donc pas une situation, même pour une petite économie comme la nôtre, réjouissante.

Et, si vous vous demandez pourquoi La Presse en fait si tant écho et que le gouvernement s’enorgueillit, c’est parce que le gouvernement compte sur la paresse d’une catégorie de La Presse qui se refuse l’effort de recherche pour analyser l’information reçue par le gouvernement et que le gouvernement lui-même est de mauvaise foi dans un pays où plus de la moitié de la population est analphabète.

Beaucoup reste à faire et nos dirigeants doivent avoir du bon sens, de la bonne foi, de la sincérité et la rigueur dans la conduite des affaires du pays.

#Prosperonsensemble

Issa Richard Boni Ouorou