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L’annonce a été faite par Le Vatican . Dans un communiqué, le directeur du service de presse du Saint-Siège a annoncé que le Pape François doit subir « une opération chirurgicale de laparotomie et de chirurgie plastique de la paroi abdominale avec prothèses, sous anesthésie générale », mercredi 07 juin 2023.
L’annonce a été faite par Le Vatican . Dans un communiqué, le directeur du service de presse du Saint-Siège a annoncé que le Pape François doit subir « une opération chirurgicale de laparotomie et de chirurgie plastique de la paroi abdominale avec prothèses, sous anesthésie générale », mercredi 07 juin 2023.
« L’opération, organisée ces derniers jours par l’équipe médicale qui assiste le Saint-Père, est devenue nécessaire en raison d’une hernie incisionnelle qui provoque des syndromes sous-occlusifs récurrents, douloureux et en voie d’aggravation », a-t-il avancé.
La veille, le Pape, âgé de 85 ans s’était déjà rendu à l’hôpital Gemelli pour des « examens ».
Le pape François devrait rester hospitalisé « quelques jours » après son opération.
A Akpakpa, l’un des arrondissements de Cotonou, une église catholique a été victime de plusieurs vols. Comme si personne n’avait plus peur de Dieu et de la vierge Marie, les offrandes sont régulièrement chipées.
Mais vous-mêmes, vous savez, l’argent des ‘’hommes de Dieu’’, ça se bouffe difficilement. Inquiets, les responsables de l’Eglise décident alors d’attraper ce voleur audacieux.
Une caméra cachée
Pour découvrir le voleur, les responsables de l’Eglise ne s’appuient pas sur une prière ou sur la vierge Marie. Ils font plutôt recours à une invention humaine.
Ils s’appuient sur la technologie et décident d’installer une caméra cachée. Et rapidement, le bourreau de l’Eglise est attrapé. L’Eglise porte plainte et le présumé fidèle voleur est arrêté et placé en détention provisoire.
Au moins un million de Fcfa volé, mais le fidèle nie les faits
En réalité, le présumé fidèle voleur est accusé d’avoir volé au moins un million 500 mille Fcfa dans la caisse de l’Eglise. Et ce mercredi 27 avril 2022, il était devant les juges du tribunal de Cotonou face à ses accusés.
Selon le point fait par Frissons Radio, l’accusé a nié les faits à la barre.
Il rampe pour prier ou après le vol ?
Mais l’un des responsables du lieu de culte soutient que le prévenu a soutiré plusieurs fois de l’argent du récipient des offrandes. Il a révélé que pour le confondre, une caméra cachée aurait été installée dans l’Eglise. Et c’est ainsi qu’il aurait été aperçu sur une image de la caméra de surveillance en train de ramper.
Mais face à ces déclarations du responsable de culte, l’accusé a fait savoir qu’il rampait pour une mieux prié et avoir les faveurs de la Vierge-Marie et de Dieu.
Il avait déjà été arrêté pour vol dans une église
Seulement voilà, le ministère public lui rappelle et fait savoir aux juges, que l’accusé est un récidiviste. Le ministère public confie qu’il avait déjà été arrêté pour vol dans une autre église.
Pour le ministère public, il n’y a donc aucun doute. Il est bel et bien le bourreau de l’Eglise.
Le ministère public requiert alors 12 mois de prison dont huit ferme, 50 mille d’amende.
Le pape a été admis à l’hôpital A. Gemelli de la capitale italienne où il doit subir « une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du côlon », a indiqué un communiqué du Vatican.
Le pape a été admis à l’hôpital A. Gemelli de la capitale italienne où il doit subir « une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du côlon », a indiqué un communiqué du Vatican.
Le pape a été admis à l’hôpital A. Gemelli de la capitale italienne où il doit subir « une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du côlon », a indiqué un communiqué du Vatican
. Le pape François, 84 ans, va subir dimanche à Rome une intervention chirurgicale « programmée » pour une inflammation du côlon. Le pape a été admis à l’hôpital A. Gemelli de la capitale italienne où il doit subir « une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du côlon », a indiqué un communiqué du Vatican.
Il s’agit d’une inflammation potentiellement douloureuse des diverticules, hernies ou poches qui se forment sur les parois de l’appareil digestif et dont la fréquence augmente avec l’âge. Une des complications possibles de cette affection est la sténose, c’est-à-dire un rétrécissement de l’intestin.
Des messages de soutien
Le pape est arrivé vers 15h00 en voiture, accompagné d’un proche collaborateur, selon le quotidien catholique Avvenire. De nombreux médias se trouvaient dimanche après-midi aux abords de l’hôpital dont les entrées étaient gardées par des policiers, selon un journaliste de l’AFPTV sur place. Un bulletin de santé sera publié à l’issue de l’opération dirigée par le professeur Sergio Alfieri, chef de l’unité de chirurgie digestive complexe de l’établissement.
En visite d’Etat en France, le président italien Sergio Mattarella a envoyé un message de soutien au pape en lui transmettant « les pensées affectueuses de tous les Italiens ». Et les messages de solidarité affluaient sur le site Facebook de l’agence officielle du Vatican. « Que l’Esprit Saint guide la main du chirurgien », écrivait par exemple Pina, une fidèle sicilienne.
« Je n’ai pas peur de la mort »
Né le 17 décembre 1936 en Argentine, Jorge Bergoglio s’est fait enlever le lobe supérieur du poumon droit à l’âge de 21 ans en raison d’une pleurésie. Il souffre de problèmes à une hanche et de sciatique.
Dimanche midi, il a célébré la traditionnelle prière dominicale Regina Coeli à la fenêtre de la résidence Sainte-Marthe pour les fidèles rassemblés sous un soleil de plomb sur la place Saint-Pierre. Il semblait en bonne forme et réjoui d’annoncer une visite d’Etat en Slovaquie du 12 au 15 septembre, son second voyage à l’étranger seulement en 2021 après l’Irak en mars.
« Je n’ai pas peur de la mort », confiait-il dans un livre d’entretiens réalisé en 2019 avec un journaliste argentin. Après l’opération du poumon, « je ne me suis jamais senti limité dans mes activités (…). Je n’ai jamais ressenti de fatigue ou d’essoufflement », assurait-il. Ces dernières années, il a dû cependant annuler quelques apparitions et marche parfois avec difficulté.
Depuis le début de la pandémie, qui a durement frappé l’Italie en février 2020, il était paru peu inquiet pour sa propre santé, se déplaçant souvent sans masque, même s’il a dû renoncer à ses habituels bains de foule pendant l’audience du mercredi.
A part un rhume qui l’avait obligé à annuler des rendez-vous au tout début de l’épidémie, sa santé n’a pas suscité de préoccupation particulière. François a été élu en 2013 pour succéder à Benoît XVI, qui avait renoncé en février de la même année, après huit ans de pontificat.
Les deux bâtiments religieux ont été incendiés à une heure d’intervalle samedi à l’aube. Dans cette région autochtone de l’ouest du Canada, un millier de tombes anonymes ont été retrouvées sur les sites d’ex-écoles catholiques. Une enquête est en cours.
Les deux bâtiments religieux ont été incendiés à une heure d’intervalle samedi à l’aube. Dans cette région autochtone de l’ouest du Canada, un millier de tombes anonymes ont été retrouvées sur les sites d’ex-écoles catholiques. Une enquête est en cours.
Deux nouvelles églises ont été incendiées dans l’ouest du Canada, apprend-on ce dimanche. En tout, quatre églises ont été détruites par les flammes, depuis la découverte d’un millier de tombes anonymes près d’anciens pensionnats autochtones gérés par l’Église catholique en Colombie-Britannique. Une enquête a été ouverte.
Samedi à l’aube, l’église St. Ann et l’église Chopaka, toutes deux situées sur des bandes de territoires autochtones en Colombie-Britannique, ont été incendiées à moins d’une heure d’intervalle, a indiqué la police fédérale.
Des incendies « suspects »
«Les deux églises ont été détruites », a précisé le sergent Jason Bayda de la police montée canadienne dans un communiqué.
Ces incendies surviennent deux jours après l’annonce de la découverte de plus de 750 tombes anonymes sur le site d’un ancien pensionnat géré par l’Église catholique à Marieval (ouest).
Le mois dernier, l’identification des restes de 215 enfants près d’un autre établissement du même type avait déjà meurtri et indigné le pays, illustrant le calvaire subi pendant des décennies par des enfants autochtones dans des établissements scolaires gérés par l’Eglise catholique.
Les autorités considèrent que les incendies de samedi sont « suspects et cherchent à vérifier s’ils ont un lien avec les incendies d’églises survenus le 21 juin à Penticton et Oliver », a indiqué le Sergent Bayda.
Mauvais traitements et abus sexuels
Les enquêtes sur les incendies de juin sont toujours en cours. Les découvertes des tombes ont ravivé le traumatisme vécu par quelque 150 000 enfants amérindiens, métis et inuits, coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture et enrôlés de force jusque dans les années 1990 dans 139 de ces pensionnats à travers le pays.
Nombre d’entre eux ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et plus de 4 000 y ont trouvé la mort, selon une commission d’enquête qui avait conclu à un véritable « génocide culturel » de la part du Canada.
Vendredi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a présenté les excuses de son pays, appelé le pape à en faire de même et n’a pas écarté l’hypothèse d’une enquête pénale.
Lors d’un point presse, il est longuement revenu sur les « terribles erreurs » du Canada, qui a mené pendant plusieurs siècles une politique controversée d’assimilation forcée des premières nations.
Cette découverte est une nouvelle illustration du calvaire subi pendant des décennies par des enfants autochtones dans des établissements scolaires gérés par l’Eglise catholique
Cette découverte est une nouvelle illustration du calvaire subi pendant des décennies par des enfants autochtones dans des établissements scolaires gérés par l’Eglise catholique
Une communauté autochtone a annoncé ce jeudi la découverte de plus de 750 tombes anonymes sur le site d’un pensionnat au Canada. Le mois dernier, l’identification des restes de 215 enfants près d’un autre établissement autochtone avait déjà meurtri et indigné le pays.
« Nous avons repéré 751 tombes non marquées », sur le site d’un ancien pensionnat hébergeant des enfants autochtones à Marieval, en Saskatchewan, dans l’ouest du Canada, a déclaré ce jeudi le chef de la nation Cowessess, Cadmus Delorme. »Ce n’est pas une fosse commune, ce sont des tombes non-identifiées », a-t-il ajouté. Les victimes sont principalement des enfants, selon lui. Le nombre exact de tombes doit être confirmé dans les prochaines semaines, en raison d’une marge d’erreur des géo-radars utilisés, a-t-il ajouté.
Quelques tombes ont sans doute été surmontées de stèles identifiant les victimes, mais certaines d’entre elles ont été retirées « par des représentants de l’Eglise catholique », un geste criminel au Canada, selon lui.
« Génocide culturel »
Ces découvertes ravivent le traumatisme vécu par quelque 150.000 enfants amérindiens, métis et inuits, coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture et enrôlés de force jusque dans les années 1990 dans 139 de ces pensionnats à travers le pays.
Nombre d’entre eux ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et plus de 4000 y ont trouvé la mort, selon une commission d’enquête qui avait conclu à un véritable « génocide culturel » de la part du Canada.
Le Premier ministre Justin Trudeau, qui a dit sa « peine » ce jeudi dans un communiqué, a estimé que le Canada devait « tirer les leçons de (son) passé et avancer sur le chemin commun de la réconciliation ».
C’est un « crime contre l’humanité » a dénoncé jeudi le chef de la Fédération des nations autochtones souveraines de la province de la Saskatchewan, Bobby Cameron. »Le seul crime qu’on ait jamais commis était d’être nés autochtones », a-t-il affirmé. « Nous trouverons d’autres corps et nous ne nous arrêterons que lorsque nous aurons trouvé tous les enfants », a promis le responsable.
Les fouilles autour de cette ancienne école de Marieval avaient débuté fin mai après la découverte des restes de 215 écoliers enfouis sur le site d’un autre ancien pensionnat, celui de Kamloops, en Colombie-Britannique, province la plus à l’ouest du pays.
« Tragique mais pas surprenant »
Cette découverte avait provoqué une onde de choc au Canada et relancé le débat sur ces institutions honnies où les enfants autochtones étaient envoyés de force afin d’y être assimilés à la culture dominante.
Elle avait également relancé les appels à l’intention du pape et de l’Eglise à présenter des excuses pour les abus et violences dont ont souffert les élèves de ces pensionnats. Le souverain pontife s’était toutefois refusé à présenter de telles excuses, provoquant la colère et la frustration des communautés autochtones canadiennes.
De leur côté, les experts en droits humains de l’ONU ont exhorté Ottawa et le Vatican à mener une enquête rapide et complète. »C’est absolument tragique mais pas surprenant », avait réagi dès mercredi soir Perry Bellegarde, chef de l’Assemblée des Premières nations, qui représente plus de 900.000 autochtones au Canada, sur son compte Twitter.
Le pensionnat de Marieval, dans l’est de la Saskatchewan, a accueilli des enfants autochtones entre 1899 et le milieu des années 1990, avant d’être démoli et remplacé par une école de jour. Interrogé sur la chaîne CBC, un ancien pensionnaire de l’école de Marieval, Barry Kennedy, a estimé que cette nouvelle découverte n’était que la partie émergée de l’iceberg. »J’imagine que, vous savez, d’après les histoires qui ont été racontées par nos amis et camarades de classe, il y a plusieurs endroits (où se trouveraient des sépultures) par école », a-t-il expliqué.
Dans la foulée de la découverte des restes d’enfants au pensionnat de Kamloops, des fouilles ont été entreprises autour de plusieurs de ces anciens établissements scolaires partout au Canada, avec le concours des autorités gouvernementales.
Après la découverte des restes de 215 enfants enfouis sur le site d’un ancien pensionnat dirigé par l’Église catholique, et créé pour assimiler les peuples autochtones à la société dominante, le pape François a exprimé sa « douleur », dimanche, sans pour autant s’excuser malgré les multiples appels allant en ce sens.
Après la découverte des restes de 215 enfants enfouis sur le site d’un ancien pensionnat dirigé par l’Église catholique, et créé pour assimiler les peuples autochtones à la société dominante, le pape François a exprimé sa « douleur », dimanche, sans pour autant s’excuser malgré les multiples appels allant en ce sens.
« Je suis avec douleur les nouvelles arrivant du Canada à propos de la découverte choquante des restes de 215 enfants » en Colombie britannique (Ouest), a déclaré le pape à l’issue de la traditionnelle prière dominicale de l’Angélus sur la place Saint-Pierre.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait déploré, vendredi, le refus du pape et de l’Église catholique de reconnaître leur « responsabilité » et leur « part de culpabilité » dans la gestion des pensionnats autochtones au Canada.
Il avait appelé les catholiques canadiens à parler avec leurs prêtres et évêques pour faire « passer le message qu’il est temps que l’Église catholique reconnaisse sa responsabilité, sa part de culpabilité et, surtout, qu'(elle) soit là pour qu’on connaisse la vérité ».
Pas d’excuses
Dimanche, le pape n’est pas allé jusque-là et a simplement déclaré : « Je m’unis aux évêques canadiens et à toute l’Église catholique au Canada pour exprimer ma solidarité au peuple canadien traumatisé par cette nouvelle choquante ».
« La triste découverte augmente ultérieurement la conscience des douleurs et des souffrances du passé. Que les autorités politiques et religieuses du Canada continuent à collaborer avec détermination pour faire la lumière sur cette triste affaire et s’engagent humblement sur un chemin de réconciliation et de guérison », a-t-il poursuivi.
« Ces moments difficiles représentent un fort rappel pour nous tous à nous éloigner du modèle colonisateur et aussi des colonisations idéologiques d’aujourd’hui, et à marcher côte à côte dans le dialogue, le respect réciproque et la reconnaissance des droits et des valeurs culturelles de tous les fils et filles du Canada », a-t-il dit, avant d’appeler les pèlerins présents place Saint-Pierre à une prière silencieuse pour les victimes et leurs familles.
Les appels de groupes autochtones à des excuses du pape se sont multipliés ces derniers jours après la localisation des dépouilles d’écoliers la semaine dernière dans l’ancien pensionnat de Kamloops, dirigé par l’Église catholique de 1890 à 1969.
« Génocide culturel »
Quelque 150 000 enfants amérindiens, métis et inuits ont été enrôlés de force dans 139 pensionnats semblables à travers le pays, où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture. En 2015, une commission nationale d’enquête avait qualifié ce système de « génocide culturel ».
La Conférence des évêques catholiques du Canada avait estimé lundi que la découverte des dépouilles était « bouleversante » et fait part de sa « profonde tristesse », mais sans présenter d’excuses formelles.
Mardi, le ministre canadien des Services aux autochtones, Marc Miller, avait jugé « honteuse » l’absence d’excuses du pape et de l’Église catholique.
Quelques heures après les déclarations du ministre, l’archevêque de Vancouver Michael Miller avait présenté ses « sincères excuses et profondes condoléances aux familles ». « L’Église a incontestablement eu tort de mettre en œuvre une politique gouvernementale colonialiste qui a été dévastatrice pour les enfants, les familles et les communautés », avait-il jugé.
Au total, quelque 150 000 enfants amérindiens, métis, et inuits ont été enrôlés de force par l’Église catholique dans 139 pensionnats au Canada où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue afin de pouvoir les mettre au pas de la culture dominante entre la fin du XIXe siècle et jusque dans les années 1990. En 2015, une commission nationale d’enquête dans le pays avait qualifié ce système de « génocide culturel. »
Au total, quelque 150 000 enfants amérindiens, métis, et inuits ont été enrôlés de force par l’Église catholique dans 139 pensionnats au Canada où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue afin de pouvoir les mettre au pas de la culture dominante entre la fin du XIXe siècle et jusque dans les années 1990. En 2015, une commission nationale d’enquête dans le pays avait qualifié ce système de « génocide culturel. »
Après la découverte des restes des enfants, le Premier ministre Justin Trudeau avait exprimé l’émotion de tout le pays. « L’héritage tragique des pensionnats est encore présent aujourd’hui et notre gouvernement va continuer d’être là pour soutenir, avec des actions concrètes, les survivants, leurs familles et leurs communautés partout au pays. »
Il avait annoncé que gouvernement allait financer la recherche et l’exhumation de restes sur d’autres sites d’anciens pensionnats et s’était dit favorable à un débat d’urgence à la Chambre des communes, répondant à l’appel lancé quelques heures plus tôt par Jagmeet Singh, le chef du Nouveau parti démocrate (NPD, gauche).
Appels de groupes autochtones à des excuses du pape
Justin Trudeau vient aussi de déplorer le refus du pape et de l’Église catholique de reconnaître leur « responsabilité » et leur « part de culpabilité » dans la gestion des pensionnats autochtones au Canada. Il a appelé les catholiques canadiens à parler avec leurs prêtres et évêques pour faire « passer le message qu’il est temps que l’Église catholique reconnaisse sa responsabilité, sa part de culpabilité et, surtout, qu’(elle) soit là pour qu’on connaisse la vérité. »
Les appels de groupes autochtones à des excuses du pape se sont multipliés ces derniers jours. Interrogé pour savoir pourquoi il ne faisait pas pression sur l’Église catholique pour notamment qu’elle rende publics des documents sur ces pensionnats, Justin Trudeau a rappelé qu’il était déjà intervenu sur cette question auprès du pape.
« Quand je suis allé au Vatican il y a quelques années, j’ai demandé directement au pape François d’être là pour aider les gens à guérir, pour reconnaître le rôle que l’Église catholique a eu dans cette tragédie », a-t-il expliqué. Mais le pape avait alors refusé de présenter des excuses personnelles au nom de l’Église catholique canadienne.
Justin Trudeau a ajouté que son gouvernement était prêt, au besoin, à prendre des « mesures plus fortes », y compris éventuellement juridiques, pour forcer l’Église à restituer des documents exigés par les familles des victimes.
Le pape François a rendu publique mardi une réforme significative du droit canonique de l’Eglise catholique, qui renforce notamment les sanctions pour les abus commis contre des mineurs ou des adultes vulnérables, pour les fraudes ou l’ordination de femmes.
Le pape François a rendu publique mardi une réforme significative du droit canonique de l’Eglise catholique, qui renforce notamment les sanctions pour les abus commis contre des mineurs ou des adultes vulnérables, pour les fraudes ou l’ordination de femmes.
Cette réforme, lancée en 2009, est la plus importante depuis la promulgation de la version actuelle du Code de droit canonique par le pape Jean Paul II en 1983, qui compte près de 1.750 articles répartis en sept sections.
La révision a porté sur le livre VI, consacré aux sanctions pénales dans l’Eglise, et vise à « réduire le nombre de cas dans lesquels l’application d’une sanction était laissée à la discrétion des autorités », a expliqué le souverain pontife.
La réforme, qui comporte environ 80 articles traitant des crimes et de leur sanction, intègre certaines évolutions introduites depuis 1983 par les différents souverains pontifes et ajoute de nouvelles catégories.
Alors que de nombreuses affaires de pédophilie ont ébranlé l’Eglise ces dernières années à travers le monde, les abus sexuels sur les mineurs sont désormais inscrits dans un chapitre intitulé « Crimes contre la vie, la dignité et la liberté humaines » alors qu’ils relevaient auparavant d’une section à l’intitulé plus vague « Crimes contre les obligations spéciales des membres du clergé ».
De nouveaux crimes ont également été inclus, comme le fait de « préparer » des mineurs ou des adultes vulnérables en vue d’abus sexuels ou encore la possession d’images pédopornographiques.
Alors que Mgr Filippo lannone, président du comité du Vatican ayant supervisé ce projet, a jugé qu’il y avait eu « un climat de relâchement excessif dans l’interprétation de la loi pénale » du droit canonique, la miséricorde surpassant parfois la justice, le pape François a rappelé aux évêques qu’ils étaient responsables du respect littéral de cette loi.
Patrice Talon a rencontré en catimini ce mardi 26 janvier 2021 des responsables de l’Eglise catholique du Bénin. Loin des micros et caméras, le Chef de l’Etat, accompagné à l’occasion du ministre d’Etat, Pascal Koupaki a échangé, pendant plus d’une heure, avec une forte délégation de la Conférence épiscopale du Bénin.
Même si rien n’a filtré de cette rencontre tenue à hui clos, pas difficile d’imaginer que les débats ont, peut-être, porté sur la présidentielle. Il y a quelques jours, la Conférence épiscopale du Bénin avait appelé à l’organisation d’un dialogue nationale pour aplanir les divergences avant la tenue de la présidentielle de 2021.
Les proches de Monseigneur Marcel Agboton peuvent pousser un ouf de soulagement. Pour cause, l’ancien archevêque de Cotonou a enfin retrouvé la terre de ses aïeux.
Les proches de Monseigneur Marcel Agboton peuvent pousser un ouf de soulagement. Pour cause, l’ancien archevêque de Cotonou a enfin retrouvé la terre de ses aïeux.
Après 10 ans d’exil, avec à la clé une longue bataille médiatique, et de médiation, Monseigneur Marcel Agboton, 79 ans, a quitté la France pour regagner le Bénin ce vendredi 20 novembre 2020.
« En juin 2010 des rumeurs faisant état d’accointances politico-financières avec le régime du Président Thomas Yayi Boni, de problèmes de mœurs, d’appartenance à une loge maçonnique ont été diffusées sans preuve à son encontre dans les médias au Bénin. Aucune information n’a jamais été publiée par l’Eglise Catholique du Bénin. Aucune sanction civile ou pénale n’a par ailleurs jamais été mise à la charge du Prélat ni au Bénin, ni ailleurs dans le monde. Il aurait été alors contraint par Mgr Michael A. Blume – Nonce Apostolique du Vatican au Bénin, à renoncer à sa charge d’Archevêque métropolitain de Cotonou et nommé Évêque émérite », rappelle Wikipédia.