Décès de Alexeï Navalny: Réaction de  Joël Aïvo depuis la prison

Les services pénitentiaires Russe ont annoncé ce vendredi 16 février 2024 le décès de Alexeï Navalny farouche opposant au président Vladimir Poutine. Au courant de la nouvelle depuis sa cellule, Joël Aivo n’a pas manqué de réagir.

Les services pénitentiaires Russe ont annoncé ce vendredi 16 février 2024 le décès de Alexeï Navalny farouche opposant au président Vladimir Poutine. Au courant de la nouvelle depuis sa cellule, Joël Aivo n’a pas manqué de réagir.

« Personne ne mérite ça.», Telle est l’une des phrases fortes que l’on découvre à travers la réaction postée par le professeur Joël Aivo sur sa page Facebook depuis la prison suite à l’annonce de la mort de Alexeï Navalny. En effet, l’opposant au président de la Fédération de la Russie Vladimir Poutine est passée de vie à trépas en résidence pénitentiaires ce vendredi 16 février 2024. Il purgeait une peine de 19 ans pour  »extremise ». «Empoisonné, arrêté, emprisonné, condamné, persécuté en prison et finalement mort pour ses idées.», constate le professeur Béninois de droit constitutionnel. Il ne manque pas d’avoir une pensée à l’endroit de ses proches.« Je suis consterné par un sort si cruel. J’ai une pensée pour sa famille et prie pour le repos de son âme».

Opposant politique au régime du président Patrice Talon, le professeur Joël Aivo séjourne également en prison. Il a été condamné à 10 ans de prison pour  »blanchiment de capitaux et atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Par Christophe KPOSSINOU 

Frédéric Joël AÏVO depuis la prison: « Je tiens le choc grâce à vos prières »

Condamné le mardi 7 décembre 2021 à 10 ans de prison pour « blanchiment de capitaux » et «atteinte à la sureté de l’État », par la Cour de Répression des Infractions Economique et du Terrorisme, le professeur Frédéric Joël AÏVO depuis sa cellule s’est adressé via sa page facebook à ses amis ce jeudi 2024. Le candidat recalé à l’élection présidentielle de 2021 constate juste qu’il vient de passer une année de plus loin d’eux, mais garde l’espoir de les retrouver. L’universitaire n’a pas également manqué de leur souhaiter le meilleur en cette nouvelle année. Lire son message.

Condamné le mardi 7 décembre 2021 à 10 ans de prison pour « blanchiment de capitaux » et «atteinte à la sureté de l’État », par la Cour de Répression des Infractions Economique et du Terrorisme, le professeur Frédéric Joël AÏVO depuis sa cellule s’est adressé via sa page facebook à ses amis ce jeudi 2024. Le candidat recalé à l’élection présidentielle de 2021 constate juste qu’il vient de passer une année de plus loin d’eux, mais garde l’espoir de les retrouver. L’universitaire n’a pas également manqué de leur souhaiter le meilleur en cette nouvelle année. Lire son message.

Professeur Frédéric Joël AÏVO

« Mes cher-e-s ami-e-s,

Une année de plus. Si vite !

Une nouvelle année passée loin des êtres qui sont si chers à ma vie. Une année, une de plus, passée loin de mes étudiants, loin des amphithéâtres, loin de mes compagnons et de vous tous.

Malgré ce temps qui, impassiblement, me traverse, je passe chaque jour de ces années de détention comme des années de sacrifice de ma vie pour mes idées, ma patrie et pour le triomphe inéluctable des idéaux pour lesquels, contre vents et marrées, nous nous battons. Loin de vous, vous ne me croirez peut-être pas, je tiens le choc grâce à vos prières, à vos bonnes intentions et avec le souvenir de nos débats passés, de nos confrontations manquées. Mais par-dessus tout, je garde la foi ardente de vous retrouver bientôt, tôt ou tard, pour les défis du futur.

Le fils, le frère, l’ami, le collègue et le compagnon qui a subitement disparu de votre quotidien, vous remercie où que vous soyez, au Bénin ou à l’extérieur, pour votre soutien sans cesse renouvelé, témoigné de diverses manières mais toujours empreint de bienveillance, de fidélité et d’humanité.

Je vous souhaite, à chacun d’entre vous et à vos familles, le meilleur pour cette nouvelle année.

Bonne et heureuse année 2024. »

Bénin : Depuis la prison, Aïvo prie de toutes ses forces pour que 2023 soit l’année de « l’apaisement » et de la « concorde

Si loin, si proche. Loin de ses proches, sa famille, ses amis et sympathisants, en raison de son incarcération à la prison civile de Cotonou, Joël Aïvo a toujours le cœur proche de ses compatriotes et de sa patrie.

Si loin, si proche. Loin de ses proches, sa famille, ses amis et sympathisants, en raison de son incarcération à la prison civile de Cotonou, Joël Aïvo a toujours le cœur proche de ses compatriotes et de sa patrie.

Souhaitant ses voeux de nouvel an, le Constitutionnaliste a, malgré tout, appelé l’Éternel au secours pour que 2023 soit l’année de « l’apaisement » et de la »concorde ».

« Je prie de toutes mes forces l’Éternel d’exaucer notre vœu commun pour 2023 : L’apaisement de notre pays et la concorde entre les citoyens malgré nos différences », écrit l’opposant.

M.A

Lire son message 

Mes chers compatriotes,

Cher-e-s ami-e-s,

Ça y est, nous y voilà.

Je prie de toutes mes forces l’Éternel d’exaucer notre vœu commun pour 2023 : L’apaisement de notre pays et la concorde entre les citoyens malgré nos différences.

À chacun d’entre vous, au Bénin comme à l’étranger, je vous renouvelle ma gratitude pour vos prières, votre soutien fraternel et pour l’attention constante dont vous me couvrez dans ces circonstances.

Bonne année mes ami-e-s. Vous me manquez et il me tarde de vous regarder de nouveau dans les yeux.

Si loin, si proche …

Bonne et heureuse année à vous tous.

Frédéric Joël AÏVO

Arrestations de Tidjani, Sacca et Madougou : « Une provocation supplémentaire inacceptable » selon le parti ‘‘Les Démocrates’’

A travers un communiqué signé de son président Eric Houndété, le parti ‘‘Les Démocrates’’ réagit aux arrestations de plusieurs de ses membres dont Réckya Madougou. Pour le parti, il s’agit d’une « énième atteinte à la démocratie Béninoise et une provocation supplémentaire inacceptable ». Détails à travers le communiqué. 

DÉCLARATION DU PARTI LES DÉMOCRATES AU SUJET DE L’ARRESTATION DE MME RÉCKYATH MADOUGOU, CANDIDATE DU PARTI À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2021

Ce Mercredi 03 Mars 2021, alors qu’elle revenait d’une conférence publique organisée à Porto-Novo par le Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD), Madame Rékiatou MADOUGOU a été interpellée peu avant vingt (20) heures par des éléments de la police républicaine à la sortie de la ville de Porto-Novo.

Au moment de son arrestation, Madame Rékiatou MADOUGOU, candidate du parti « Les Démocrates » à l’élection présidentielle était à bord d’un véhicule en compagnie de Messieurs Frédéric Joël AIVO et Moïse KEREKOU, candidats à l’élection présidentielle désignés par le Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD). Après avoir bloqué le véhicule, les éléments de la police fortement armés, ont débarqué par la force les autres occupants du véhicule, sont montés à bord et partis avec la candidate Rékiatou MADOUGOU vers une destination qui se révèle plus tard être la Brigade Economique et Financière (BEF).

Présentée ce jeudi 04 Mars 2021 au Procureur Spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), une juridiction d’exception, la candidate Rékiatou MADOUGOU fait toujours l’objet d’une garde à vue dans des circonstances que nous ignorons.

Cette énième arrestation d’une personnalité politique de l’opposition, dans un contexte marqué par, l’exclusion de l’opposition du processus électoral en cours, la répression féroce des militants des droits de l’homme et des défenseurs des acquis démocratiques du peuple Béninois, illustre si besoin en est encore, le climat de terreur dans lequel le gouvernement conduit le processus électoral actuel et régulièrement dénoncé par le Parti « Les Démocrates ».

Les arrestations des camarades Bio Dramane TIDJANI, Georges SACCA et de Madame Rékiatou MADOUGOU marquent un précédent grave et dangereux. Elles constituent une énième atteinte à la démocratie Béninoise et une provocation supplémentaire inacceptable. Elles participent d’une campagne d’intimidation et d’instauration d’un climat de peur au sein du peuple en lutte contre l’arbitraire et l’autocratie.

Face à l’extrême gravité de cette situation le parti « Les Démocrates » :

✔Elève une vive protestation contre ces arrestations et exige la libération immédiate de ses militants et autres acteurs de la Défense des droits de l’homme;

✔Exprime sa vive préoccupation face à l’accélération de la dégradation de la situation sociopolitique nationale ;

✔Appelle ses militants, partisans et sympathisants ainsi que l’ensemble des militants de l’opposition à la mobilisation et à rester serein et à ne pas céder à la peur.

Par ailleurs, le parti « Les Démocrates », réitère son appel à un dialogue national inclusif en vue d’examiner de manière consensuelle les solutions pour l’organisation d’une élection présidentielle inclusive, transparente, crédible et apaisée.

Ensemble nous gagnerons la bataille de la restauration de la démocratie, de l’Etat de droit et de l’alternance démocratique en 2021 pour le développement de notre pays.

N’ayons pas peur !

Le Président

Eric HOUNDETE

Très admiratif de Aïvo : Tomèty dit ce qui le différencie des autres hommes de Droit et pourquoi il sera un bon Président

Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, avant de jeter son dévolu sur Joël Aïvo, Simon Narcisse Tomèty est définitivement sous le charme du Constitutionnaliste. Dans une tribune intitulée, « Frédéric Joël AIVO, l’homme de l’audace et de l’espérance pour le Bénin », l’Institutionnaliste de reformes publiques a exprimé toute son admiration pour l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques.

Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, avant de jeter son dévolu sur Joël Aïvo, Simon Narcisse Tomèty est définitivement sous le charme du Constitutionnaliste. Dans une tribune intitulée, « Frédéric Joël AIVO, l’homme de l’audace et de l’espérance pour le Bénin », l’Institutionnaliste de reformes publiques a exprimé toute son admiration pour l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques.

Morceaux choisis :« Tu as surpris plus d’un par ta méthode scientifique d’approche du territoire et ta pédagogie de communication politique et sociale… J’ai fortement admiré ta capacité d’écoute des populations que tu imprimes à ton dialogue itinérant inédit. Une réelle humilité de l’homme au coeur apprenant se dégage de ton être…Je constate que ton orientation idéologique est de rendre le peuple béninois digne, les institutions de la république fortes et résolument tournées vers l’intérêt général afin que le Bénin redevienne un Etat fréquentable qui est respecté sur l’échiquier international… Une chose qui me plaît en toi, c’est que tu n’es ni un homme complexé ni un homme qui fond comme la graisse du canard devant les valisettes d’argent que les gens trimballent pour mochement mobiliser les populations partout dans le pays. La différence de qualité fait la moralité de l’homme…. C’est la preuve d’un homme organisé qui a appris le droit pour rester dans la vertu et non pour la clochardisation de son esprit et de sa profession pour devenir un homme vulgaire. Homme de principe, je ne t’ai jamais vu te comporter comme un griot bas de gamme qui utilise la science juridique pour torpiller ton peuple en vue de rendre service à des individus. C’est cette attitude digne de respect que je tiens à saluer… »

Puis d’insister sur ce qui le différencie des autres hommes de droit : « Tu n’es pas un homme de droit manipulateur et là aussi c’est toute notre fierté pour dire que tu mérites vraiment ton titre de professeur titulaire de droit public, expert constitutionnaliste d’excellence… ».

Pour l’ancien directeur de l’Ecole de la Nouvelle conscience, le Bénin a besoin de ce profil de dirigeant.  Simon Narcisse Tomèty reste d’ailleurs persuadé que Joël Aïvo, qui n’a toujours pas déclaré sa candidature fera un excellent président : «   Demain, dans ta pédagogie de chef de bataillon pour libérer notre peuple, tu sauras marquer la différence en respectant et en valorisant l’intellectuel béninois… Demain avec toi, la gouvernance participative sera possible dans tous les secteurs ».

No comment !!!

Manassé AGBOSSAGA

Simon Narcisse Tomèty

Frédéric Joël AIVO, l’homme de l’audace et de l’espérance pour le Bénin

Je t’adresse cette mélodie poétique de René CHAR :

« Impose ta chance

Sers ton bonheur

Vas vers ton risque

A te regarder

Ils s’habitueront »

Tu as surpris plus d’un par ta méthode scientifique d’approche du territoire et ta pédagogie de communication politique et sociale. Ce n’est plus de la blague mais du scientifiquement sérieux sans bruitage, sans démagogie, sans corruption, sans peur et arrogance. J’ai fortement admiré ta capacité d’écoute des populations que tu imprimes à ton dialogue itinérant inédit. Une réelle humilité de l’homme au coeur apprenant se dégage de ton être. Je l’affirme!

Oui, beaucoup te sous-estimaient parce que tu ne viens pas à la cheville de nos milliardaires mais chemin faisant, tout le monde découvre sur le parcours de la méthode, que tu surpasses de très loin ceux-là par ton intelligence situationnelle et prospective. Je constate que ton orientation idéologique est de rendre le peuple béninois digne, les institutions de la république fortes et résolument tournées vers l’intérêt général afin que le Bénin redevienne un Etat fréquentable qui est respecté sur l’échiquier international.

Une chose qui me plaît en toi, c’est que tu n’es ni un homme complexé ni un homme qui fond comme la graisse du canard devant les valisettes d’argent que les gens trimballent pour mochement mobiliser les populations partout dans le pays. La différence de qualité fait la moralité de l’homme. C’est la preuve d’un homme organisé qui a appris le droit pour rester dans la vertu et non pour la clochardisation de son esprit et de sa profession pour devenir un homme vulgaire. Homme de principe, je ne t’ai jamais vu te comporter comme un griot bas de gamme qui utilise la science juridique pour torpiller ton peuple en vue de rendre service à des individus. C’est cette attitude digne de respect que je tiens à saluer.

Tu n’es pas un homme de droit manipulateur et là aussi c’est toute notre fierté pour dire que tu mérites vraiment ton titre de professeur titulaire de droit public, expert constitutionnaliste d’excellence. J’étais très fier des témoignages émouvants d’un écrivain nigérien qui fut ton étudiant à Ouagadougou. Ce jeune talentueux à la plume facile et intelligente saluait la qualité des cours de son professeur Aivo et la manière de faire en sorte que chaque étudiant soit un partenaire de coconstruction de la réflexion avec lui. Cet esprit pédagogique libère les ingéniosités et fait grandir l’homme au lieu de l’abaisser par l’humiliation. Demain, dans ta pédagogie de chef de bataillon pour libérer notre peuple, tu sauras marquer la différence en respectant et en valorisant l’intellectuel béninois.

Tu es une lumière qui éclaire déjà le Bénin du Nord au Sud et heureusement pour notre pays qui doit mettre fin à des mythes qui détournent les citoyens d’un rêve partagé. Demain avec toi, la gouvernance participative sera possible dans tous les secteurs.

Le peuple souverain du Bénin ne veut plus vivre dans un État voyou, dans un système oppresseur et d’immoralité institutionnelle. Et pour cela, il a besoin d’un chef serviteur car la grandeur d’une nation est dans le sacrifice proportionnel de ses filles et fils, le travail acharné, la solidarité, la discipline collective sans animosité et  la propagation de la paix.

Ensemble, nous allons libérer le Bénin et nous sommes sur le chemin de non retour et notre commune patrie sera bientôt une cité des femmes et des hommes libres. Ce parcours de restauration de la constitution de 11 décembre 1990 et de notre processus démocratique n’est plus négocié. Le peuple Béninois va récupérer bientôt la plénitude de sa souveraineté pour une nouvelle ère d’État de droit. Avec tous mes encouragements et prières pour toi et ta famille, cher frère. Nous vaincrons! »

Frédéric Joël Aïvo: « Dans un proche avenir, au Bénin, je ne doute pas que nous saurons saisir l’occasion que nous offrent les circonstances à venir pour faire renaître la justice »

Le 17 juillet dernier, le monde entier célébrait la Journée mondiale de la justice internationale. Occasion pour Frédéric Joël Aïvo de dénoncer l’état « d’agonie » dans lequel se trouve la Justice dans nombre de pays,mais aussi et surtout de réaffirmer sa « foi » au rétablissement de la Justice au Bénin…

Le 17 juillet dernier, le monde entier célébrait la Journée mondiale de la justice internationale. Occasion pour Frédéric Joël Aïvo de dénoncer l’état « d’agonie » dans lequel se trouve la Justice dans nombre de pays,mais aussi et surtout de réaffirmer sa « foi » au rétablissement de la Justice au Bénin.

« C’est le constitutionnaliste mais aussi et avant tout le citoyen viscéralement attaché à la liberté et à la dignité humaine qui prend position et proclame, malgré les épreuves, sa foi en la justice. Je porte au cœur l’espérance vigoureuse de ce rétablissement rapide de la justice pour tous ceux qui sont dans la souffrance, pour toutes les victimes d’une justice pervertie, gangrenée, dégradée », rassure l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp).

Puis d’inviter dans un langage voilé tous les béninois à saisir le scrutin présidentiel de 2021 pour rétablir la justice.

« Dans un proche avenir, au Bénin, je ne doute pas que nous saurons saisir l’occasion que nous offrent les circonstances à venir pour faire renaître la justice afin qu’elle contribue à apaiser le pays et à panser les blessures de l’injustice politique, économique et sociale », écrit le probable candidat à la présidentielle de 2021.

Les béninois apprécieront le moment venu!!!

Manassé AGBOSSAGA

INTERGRALITE DE SON MESSAGE

« Nous célébrons ce 17 juillet la Journée mondiale de la justice internationale. Cette célébration ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, car la justice est toujours à ancrer dans le quotidien des citoyens. Dans l’histoire de tant de peuples, la justice a été acquise de haute lutte et au prix de lourds sacrifices consentis par des générations entières. C’est donc par reconnaissance pour ces sacrifices, mais c’est aussi par respect pour nous-mêmes et par souci de léguer aux générations futures des sociétés justes et tolérantes, que nous devons avoir le courage de réprouver l’injustice et de revendiquer la justice.

Ce que nous apprend la situation actuelle est qu’aujourd’hui encore, en 2020, la justice se trouve dans nombre de pays mal en point, pour ne pas dire en état d’agonie. Ces mots sont forts, mais cette force est le triste reflet de l’injustice qui s’administre avec une rare violence institutionnelle. La situation à l’échelle de l’Afrique illustre que, malgré les garanties constitutionnelles et les proclamations formelles, les acquis de la démocratie ont été dévoyés, sont menacés, remis en cause ou vidés de leur substance. L’on pense en l’occurrence à ce que sont finalement devenus la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la magistrature, les libertés fondamentales, le pluralisme politique, etc. En dépit des textes, ici et ailleurs, traques, procès expéditifs, inculpations, condamnations et exils d’opposants sont légion. L’instrumentalisation de la justice à des fins politiques s’est malheureusement intensifiée et se poursuit devant nous.

Face à cette situation, c’est mus par l’espérance et guidés par un esprit neuf de conquête, que nous devons remettre avec clarté et fermeté la justice au cœur de notre engagement et au service de l’intérêt général et de la dignité des citoyens.

En cette Journée mondiale de la justice internationale, c’est le constitutionnaliste mais aussi et avant tout le citoyen viscéralement attaché à la liberté et à la dignité humaine qui prend position et proclame, malgré les épreuves, sa foi en la justice. Je porte au cœur l’espérance vigoureuse de ce rétablissement rapide de la justice pour tous ceux qui sont dans la souffrance, pour toutes les victimes d’une justice pervertie, gangrenée, dégradée. J’ai en ce sens, depuis le début de ce message, une pensée particulière et profondément solidaire pour mes compatriotes et pour mes frères africains en quête de justice et d’État de droit.

Dans un proche avenir, au Bénin, je ne doute pas que nous saurons saisir l’occasion que nous offrent les circonstances à venir pour faire renaître la justice afin qu’elle contribue à apaiser le pays et à panser les blessures de l’injustice politique, économique et sociale ».

Frédéric Joël Aïvo

Présidentielles de 2021: Ces six prétendants qui lorgnent le fauteuil de la marina

Contrairement aux années antérieures, la présidentielle au Bénin suscite moins d’engouements. A moins de 10 mois du scrutin présidentiel, kpakpatomedias a seulement décompté six prétendants qui lorgnent le fauteuil de la marina.

Contrairement aux années antérieures, la présidentielle au Bénin suscite moins d’engouements. A moins de 10 mois du scrutin présidentiel, kpakpatomedias a seulement décompté six prétendants qui lorgnent le fauteuil de la marina.

Manassé AGBOSSAGA

Ils sont pour l’heure six à s’intéresser au fauteuil présidentiel. De ces six, cinq ont officiellement annoncé leurs candidatures à la présidentielle de 2021.

Simon narcisse Tomèty. Institutionnaliste de reformes publiques

Le tout premier est le professeur Simon narcisse Tomèty. Institutionnaliste de reformes publiques, spécialiste des questions de décentralisation, ancien directeur de l’Ecole de la nouvelle conscience, il avait  annoncé en 2018 sur sa page facebook, sa candidature à la présidentielle de 2021. « Mon ambition,  c’est d’être le prochain président de la République du Bénin dès le 6 avril 2021.  Je suis prêt pour le job.  Merci ! », a-t-il  confié.

Benoît Illassa, Ancien Ambassadeur auprès de l’OIF

S’en suivra,  Benoît Illassa.  Sur sa page facebook, l’ancien Ambassadeur du Bénin auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et ancien compagnon de Patrice Talon a également affiché son ambition de siéger au palais de la marina, quelques mois plus tard. « Bénin : Je suis candidat aux présidentielles de 2021 », avait il  indiqué.

Rogatien Alapini, Pilote de ligne

Et comme s’il s’agissait d’une formule sacrée, Rogatien Alapini va également saisir le même canal pour déclarer officiellement sa candidature à la présidentielle de 2021.

Pilote de ligne (Ingenieur conseil) chez S.E.C. Ingenierie, il a fait part de sa volonté de succéder à Patrice Talon.

« BÉNIN : ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2021…MON APPEL À L’UNITÉ ET À LA FERMETÉ…Chers compatriotes, À 10 mois de l’échéance présidentielle que nous devons gagner en 2021, je viens vers vous.
Ni en héros. Ni en Zorro…Voilà pourquoi, porteur d’un Projet, d’un Programme Présidentiel et de Gouvernement au service de notre Pays et de son valeureux Peuple, j’ai besoin de rassembler dès maintenant, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, toutes les filles et tous les fils du Bénin, toutes les compétences et toutes les capacités, toutes les énergies autour de ma Candidature pour 2021…Voilà pourquoi je lance un appel solennel à toute l’opposition, toutes les oppositions unies, sur le territoire national et dans la Diaspora », a publié Rogatien Alapini en ce mois de juin.

Ferdinand Lawson, Avocat

Mais bien avant l’annonce de la candidature de ce dernier, le psychologue et spécialiste en économie fondamentale Bertin Koovi et l’avocat Ferdinand Lawson  s’étaient déclarés partants. Via des canaux différents, les deux hommes ont déclaré leurs candidatures.

Le constitutionnaliste Frédéric Joël Aïvo

Outre ces cinq prétendants, on peut ajouter  le nom du constitutionnaliste Frédéric Joël Aïvo. Ce n’est qu’une question de jours pour l’ancien doyen de la Fadesp d’annoncer officiellement  sa candidature.

Toutefois, le plus difficile pour Aïvo, Koovi, Lawson, Alapini, Illassa et Tomèty sera de sauter le verrou du parrainage.

Joël Aïvo : «Quand la loi cesse d’être générale et impersonnelle, quand elle est instrumentalisée et manipulée, elle se dévalorise et devient une menace pour… »

L’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, intervenue ce mardi 02 mai 2020, n’est pas du goût de l’ancien doyen de la Faculté des droits et sciences politiques. A travers un post sur sa page facebook, intitulé « Le code électoral ou leur règlement intérieur ? », Joël Aïvo l’a fait savoir, critiquant au passage la démarche des députés de la 8ème législature…

L’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation  et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, intervenue ce mardi 02 mai 2020,  n’est pas du goût de l’ancien doyen de la Faculté des droits et sciences politiques. A travers un post sur sa page facebook, intitulé «  Le code électoral ou leur règlement intérieur ? »,  Joël Aïvo l’a fait savoir, critiquant au passage  la démarche des députés de la 8ème législature.

Il a notamment mis en avant les risques d’adopter une loi en tenant compte de ses seuls intérêts, mais aussi et surtout de modifier les règles du jeu en cours du jeu.

« Quand la loi cesse d’être générale et impersonnelle, quand elle est instrumentalisée et manipulée comme ça, elle se dévalorise et devient une menace pour nos droits et une source d’insécurité juridique et d’injustice pour les citoyens », a déploré le constitutionnaliste.

Il rappelle à ces derniers qu’une loi doit être la même  pour tous.

kpakpatomdeias.com  vous propose l’intégralité de sa publication.

Manassé AGBOSSAGA

« Le code électoral ou leur règlement intérieur ?

Si la loi est discréditée, si elle a perdu notre confiance, si nous ne croyons plus qu’elle est la Loi de la République, c’est bien parce qu’elle est désormais faite pour le bonheur des uns et utilisée pour crucifier les autres. Les uns subissent la rigueur, voire la vengeance de la loi ; au nom de la loi, certains sont exclus du jeu démocratique, d’autres sont contraints d’abandonner à ceux qu’ils ont battu dans les urnes, les sièges, les arrondissements et les mairies que les électeurs leur ont confiés. Dans le même temps, les autres échappent aux petites contraintes de la même loi grâce à une modification opportuniste des règles du jeu au cours du jeu. Devant nous, la Loi s’ajuste, se retourne, se conforme et s’adapte au millimètre près aux intérêts de ses auteurs. Ce n’est plus du prêt-à-porter, c’est du sur-mesure.

Quand la loi cesse d’être générale et impersonnelle, quand elle est instrumentalisée et manipulée comme ça, elle se dévalorise et devient une menace pour nos droits et une source d’insécurité juridique et d’injustice pour les citoyens.

La Loi est la Loi de la République, quand elle est la même pour tous ses enfants »

Frédéric Joël AÏVO