Bénin : Le Conseil des ministres du mercredi 4 octobre incertain

Doute sur la tenue de la rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement. Le conseil des ministres du 04 octobre est incertain.

Doute sur la tenue de la rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement. Le conseil des ministres du 04 octobre est incertain. Selon les confidences de Bip Radio, la réunion hebdomadaire du gouvernement ne se tiendra pas ce mercredi. Les raisons sont pour l’heure inconnues.

M.A

Intégralité du Conseil des ministres du mardi 26 septembre 2023 au Bénin

Le Conseil des Ministres s’est réuni mardi, le 26 septembre 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 26 SEPT. 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mardi, le 26 septembre 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

I-1. Transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de budget général de l’Etat, gestion 2024.

Le projet de loi de finances pour la gestion 2024 s’équilibre en ressources et en charges à 3.199,274 milliards de FCFA contre 3.033,337 milliards de FCFA de la loi de finances, gestion 2023, soit un accroissement de 5,5%.

Il prévoit un taux de croissance du PIB de 6,5% en 2024 contre 6,1% attendu à fin décembre 2023, un déficit budgétaire qui s’établirait à 3,7% du PIB contre 4,3% projeté pour la fin de l’année 2023, un taux d’inflation maîtrisé et un niveau d’allocation de ressources aux actions à sensibilité sociale qui atteindrait 41,9% du budget général.

Par ailleurs, il est porté par des orientations visant à accélérer la transformation structurelle de l’économie et à opérer concomitamment, une meilleure répartition des fruits de la croissance.

 

En outre, il réaffirme l’engagement du Gouvernement de poursuivre la politique de redressement des comptes publics au service de l’équité, de la justice sociale et de l’investissement structurant ainsi que les efforts de résilience de l’économie nationale face aux chocs exogènes et aux effets néfastes des changements climatiques.

Il est à relever que les ressources du budget de l’Etat pour la gestion 2024 sont chiffrées à 2.076 milliards de FCFA contre 1.840 milliards de FCFA prévus dans le scénario initial de la loi de finances 2023. Elles sont donc en augmentation de 236 milliards de FCFA, correspondant à un taux de progression d’environ 12,8%.

Cette bonne trajectoire des produits de recettes budgétaires, en dépit du contexte économique mondial peu favorable, confirme la résilience de l’économie nationale qui s’affermit de plus en plus. Elle résulte principalement des réformes fiscales et non fiscales centrées sur l’élargissement de l’assiette fiscale et la dynamique de consommation puis des investissements massifs dans les secteurs clés de l’économie en cours de réalisation depuis 2016.

I-2. Réglementation des établissements d’hébergement touristique, des agences de voyage et de la profession de guide de tourisme en République du Bénin.

Depuis 2016, le Gouvernement a engagé des investissements massifs dans le secteur du Tourisme, avec pour objectif d’en faire un levier essentiel de développement économique et le principal outil de rayonnement du Bénin à l’international.

Une telle ambition nécessite que soient mis aux normes les principaux métiers qui portent le secteur tels que l’hébergement, les agences de voyage, les guides, afin de favoriser une offre de produits et de services touristiques répondant aux standards internationaux.

Or, les textes qui les régissent datent de plusieurs décennies et ne sont en adéquation ni avec l’évolution des concepts ni avec les réalités actuelles. D’autres activités n’étaient même pas réglementées, comme c’est le cas des guides de tourisme.

L’élaboration des présents décrets vient donc remédier à ces insuffisances, à travers une démarche participative, avec les acteurs intervenant sur différentes thématiques, la finalité étant de favoriser l’avènement d’un cadre règlementaire propice au développement du tourisme dans notre pays.

Ils portent respectivement sur les types d’établissements d’hébergement touristique, les spécificités de la profession de guide de tourisme puis les conditions à remplir pour l’ouverture des agences de voyage et de tourisme.

Ces textes fixent également les modalités d’exercice de ces différentes activités de même que les sanctions aux manquements qu’encourent les contrevenants.

I-3. Création du Registre social unique (RSU).

La mise en place de cette base de données est justifiée par la nécessité de développer des synergies entre différents projets et initiatives en matière de protection sociale, dans le cadre de l’effectivité de l’Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH).

Ce système d’information s’accommode avec les processus d’inscription et de décision quant à l’éligibilité et la collecte des informations sur les bénéficiaires potentiels des programmes de protection sociale. Il sera périodiquement mis à jour grâce à une enquête qui produit des données pertinentes sur les catégories de ménages non pauvres, pauvres non-extrêmes et pauvres extrêmes. Il a pour objectifs principaux de :

permettre l’identification des ménages pauvres et vulnérables sur l’ensemble du territoire national ;

améliorer la coordination, l’efficacité et l’efficience des programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté ;

constituer une base de données unique sécurisée sur les conditions socio-économiques des ménages en vue de son utilisation pour le suivi et la prise en charge des bénéficiaires des programmes sociaux, tels que les programmes de transferts monétaires et non monétaires, l’assurance maladie, la formation, le crédit, la retraite et les autres interventions de même nature ;

assurer la mise en œuvre rapide des programmes de protection sociale.

Les ministres concernés accompliront toutes diligences nécessaires à sa mise en œuvre.

II- COMMUNICATIONS.

II-1. Recrutement et formation de cent cinq (105) fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse au titre de l’année 2023.

Les effectifs de cette corporation sont en deçà des ratios recommandés pour assumer convenablement l’étendue des missions à elle assignées dans le contexte actuel d’enjeux sécuritaire et de résilience aux changements climatiques.

Les recrutements effectués en 2020 et 2022 ont permis de réduire le déficit qui s’observait, notamment en ce qui concerne le corps des gardes forestiers. Mais, au regard des départs à la retraite qui interviennent chaque année et de la nécessité pour notre pays de préserver ses ressources forestières tout en honorant ses engagements internationaux, il s’avère indispensable de procéder à un renforcement des effectifs des corps de ces fonctionnaires.

Conscient de cet enjeu, le Conseil a marqué son accord pour le recrutement et la formation de 95 gardes forestiers, 5 contrôleurs et 5 conservateurs des Eaux, Forêts et Chasse au titre de l’année 2023.

II-2. Travaux de réhabilitation et d’aménagement de voiries dans les villes du Bénin (asphaltage- phase B2) : villes de Kandi et de Djougou.

A la suite de l’appel d’offres organisé par la Société des Infrastructures routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT) pour la sélection des entreprises devant exécuter les travaux de la deuxième phase du projet asphaltage, les lots concernant les villes de Kandi et Djougou sont restés infructueux, les soumissionnaires n’ayant pas satisfait à tous les critères techniques et financiers préalablement définis.

Aussi, afin de ne pas retarder le planning général de démarrage des travaux dans les différentes villes concernées par le projet, le Conseil a-t-il autorisé la contractualisation avec des entreprises dont la qualification est établie en vue de l’exécution des chantiers dans ces villes.

Les ministres chargés du dossier prendront les dispositions appropriées pour la formalisation des marchés y relatifs et veilleront à leur bonne exécution ainsi qu’à l’efficacité des missions de contrôle.

II-3. Prise en compte des postulants remplissant les conditions de titres et qualifications mais frappés par le critère d’âge, dans le processus de recrutement des assistants en position probatoire au profit des universités publiques du Bénin.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement et de promotion de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, il est prévu la constitution d’un fichier national des aspirants au métier d’enseignant du supérieur et l’instauration d’un nouveau mécanisme de recrutement.

Dans cette perspective, de potentiels postulants ont formulé des requêtes visant à faire prendre en considération leur statut.

Les uns sollicitent leur intégration pure et simple au corps des enseignants sans passer par la voie de concours, se fondant sur des promesses de recrutement à un moment où le nouveau mécanisme de recrutement par voie de concours direct dans la fonction enseignante du supérieur n’était pas encore institué.

Les autres demandent une dérogation au critère d’âge limite d’admission à l’emploi public, au motif qu’ils étaient en instance de recrutement depuis des années alors que l’application rigoureuse du critère de limite d’âge conduirait à leur exclusion.

A l’analyse et pour assurer une sélection transparente basée sur des critères de compétence, le Gouvernement a décidé d’accorder le bénéfice de la dérogation au critère d’âge à tous les requérants, conformément aux dispositions du statut général de la fonction publique qui prévoit que « l’Etat peut recourir au recrutement d’agents contractuels de droit public de l’Etat à durée indéterminée lorsque les postulants aux emplois publics déclarés vacants, bien qu’ayant les qualifications requises pour être nommés fonctionnaires de l’Etat, sont frappés par la limite d’âge de recrutement ».

En conséquence, compte en sera tenu pour tous les aspirants inscrits au fichier national et disposant des titres et qualifications requises concernant l’emploi d’assistants en position probatoire dans les universités publiques.

Cette mesure s’applique à ceux qui, bien que frappés par le critère de limite d’âge ne sont pas encore admissibles à la retraite.

II-4. Compte-rendu de l’incendie meurtrier survenu dans la commune de Sèmè-Podji le 23 septembre 2023.

Il ressort du point fait au Conseil que ledit incendie, causé par une manipulation imprudente et dangereuse de l’essence de contrebande, a provoqué, à la date du 26 septembre 2023, 36 morts de nationalités béninoise et nigériane.

La prompte réaction du Gouvernement a permis de déployer sur place les équipes du groupement national de sapeur pompiers et d’évacuer diligemment dans des ambulances, les blessés vers les centres hospitaliers dédiés pour leur prise en charge immédiate. Il est dénombré 23 victimes de brûlures ou de traumatismes sévères qui reçoivent gratuitement les soins appropriés.

Des équipes d’assistance sociale sont mises sur pied pour apporter le soutien psychologique et matériel nécessaire aux familles éplorées.

En cette circonstance aussi douloureuse, le Gouvernement renouvelle ses condoléances et sa solidarité aux personnes affectées.

En vue de permettre à celles qui ont perdu des proches de faire leur deuil, il a été autorisé la réalisation des tests ADN afin que les restes à leur remettre soient formellement identifiés.

Par ailleurs, le Conseil des Ministres, rappelle que dans une démarche d’anticipation, il avait été déjà engagé la réorganisation des activités du secteur aux fins de les rendre formelles, pour la sécurité des personnes qui s’y adonnent, la préservation de l’environnement ainsi que de la santé publique.

A ce propos, le Chef de l’Etat a instruit les ministres concernés d’accélérer les actions en cours, en concertation avec les principaux acteurs, pour le déploiement des mini-stations déjà acquises et dont l’étalonnage a pris fin la semaine dernière.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Il a été autorisé l’organisation, du 5 au 6 octobre 2023, d’un colloque sur la modernisation de la Justice au Bénin ; ainsi que la participation du Bénin à

la 2ème Conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires sur « l’eau, l’environnement et la sécurité alimentaire », du 27 au 29 septembre 2023 à Marrakech, au Maroc ;

la 1ère Réunion de la coalition mondiale pour l’alimentation scolaire, les 18 et 19 octobre 2023 à Paris, en France ;

la 46ème session de la Commission mixte FAO/OMS du Codex Alimentarius du 27 novembre au 2 décembre 2023 à Rome, en Italie ;

la 28ème conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, du 30 novembre au 12 décembre 2023.

Fait à Cotonou, le 26 septembre 2023,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin : Le Conseil des ministres annoncé pour ce mardi

Une fois n’est pas coutume ! La rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement se tiendra un autre jour.

Une fois n’est pas coutume ! La rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement se tiendra un autre jour.

Le Conseil des ministres aura lieu ce mardi 26 septembre 2023 au palais de la marina. La rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement n’aura pas lieu le mercredi en raison de la   fête de Maouloud.

Il n’est pas à exclure que le conseil des ministres  aborde l’incendie mortel de Sèmè-Kraké, qui a fait plus de 30 morts.

M.A

Conseil des ministres au Bénin : intégralité de la session du mercredi 20 septembre 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 20 septembre 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 20 SEPT. 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 20 septembre 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises : 

I- MESURES NORMATIVES.

Ont été adoptés sous cette rubrique, les décrets portant :

approbation des statuts de l’Agence nationale d’Aménagement du Territoire ;

approbation des statuts modifiés de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture, et nomination des membres de son Conseil d’administration ;

approbation des statuts modifiés de l’Agence nationale des Patrimoines touristiques ;

création du Centre d’Assistance psychiatrique de Kpomassè et approbation de ses statuts ;

nomination de commissaires aux comptes près le Service d’Aide médicale d’Urgence et près la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin.

 II- COMMUNICATIONS.

II-1. Agrément de sociétés au Code des investissements.

Le Conseil a approuvé les demandes de trois sociétés sollicitant le bénéfice des dispositions incitatives du régime B du Code des investissements, pour le développement de leurs activités.

 

Il s’agit de :

 

MASHI SARL pour son projet d’installation et d’exploitation d’une unité de production d’huile de palmiste à usage cosmétique dans la zone industrielle de Sèmè-Podji ;

SONIMEX FB SARL pour l’installation et l’exploitation d’une ligne de laminage à chaud, dans le cadre de la fabrication de fer à béton à partir de la ferraille recyclée dans la zone industrielle de Sèmè-Podji ;

INDUSTRIE BENINOISE DE GRANITE ET SERVICES (IBGS) SA en vue de son projet d’ouverture et d’exploitation d’une carrière de concassage de roches dans l’arrondissement de Dan, commune de Djidja.

Les facilités ainsi offertes auxdites sociétés induiront la création d’environ 300 emplois permanents, le renforcement du tissu industriel et une plus-value pour l’économie béninoise.

II-2. Implémentation de la phase pilote de l’initiative des « classes socioéducatives » dans vingt (20) collèges d’enseignement général.

La mise en œuvre de la présente initiative a pour finalité de développer et d’entretenir chez les jeunes, les vertus qui les éloignent des vices. Ce faisant, elle contribuera à terme à la réalisation de l’un des objectifs du Plan national de développement sur la période 2018-2025 visant l’avènement d’un capital humain sain, qualifié et compétitif.

Ainsi, les « classes socioéducatives » se veulent des cours d’éducation familiale et sociale qui abordent divers domaines de la vie au nombre desquels le leadership, l’estime et l’affirmation de soi, la santé sexuelle et reproductive, la protection de l’environnement (les éco-réflexes). Ces cours intègrent également des thématiques comme le comportement citoyen, le civisme, l’esprit patriotique, la prévention de certains fléaux sociaux telles que les dérives comportementales, la cybercriminalité, etc.

En outre, y seront abordés des sujets se rapportant au travail, à savoir le management, la prise de décision, la gestion du temps, la gestion du stress, la promotion des valeurs éthiques, la construction d’un plan de vie.

De façon concrète, ces classes seront infusées dans les situations d’apprentissage de quatre matières que sont le français, les sciences de la vie et de la terre, l’histoire et la géographie ainsi que l’éducation physique et sportive.

Cette stratégie permet au système éducatif de maintenir les créneaux horaires actuels et de bénéficier de l’expertise des enseignants desdites matières.

Au regard des retombées escomptées pour la jeunesse scolaire, le Conseil a marqué son accord pour la phase pilote qui démarrera dans les classes de sixième à la rentrée académique 2023-2024 dans vingt (20) établissements d’enseignement secondaire à raison de dix (10) en milieu urbain et dix (10) en milieu rural et périurbain, répartis dans les douze départements du pays.

Les ministres concernés en assureront la bonne exécution, en vue de garantir son succès.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Il a été autorisé :

l’organisation de la cérémonie d’inauguration du Centre d’information et de coordination du système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain, le 9 octobre 2023 ;

la célébration au Bénin de :

la 43ème Journée mondiale de l’Alimentation et de la 27ème édition du TELEFOOD, le 16 octobre 2023 ;

la 26ème édition de la Journée nationale de mobilisation pour la lutte contre les troubles dus à la carence en iode, le 27 octobre 2023 ; puis

la participation de notre pays à la 10ème Conférence des parties à la convention-cadre de lutte antitabac de l’OMS et à la 3ème conférence des parties au protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac, au Panama, du 20 au 30 novembre 2023.

Fait à Cotonou, le 20 septembre 2023,

 Le Secrétaire Général du Gouvernement,

 Edouard OUIN-OURO.

Bénin : Voici les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 20 septembre 2023

Patrice Talon et ses ministres étaient en conclave au palais de la marina ce jour. Voici les points clés à travers les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 20 septembre 2023.

Patrice Talon et ses ministres étaient en conclave au palais de la marina ce jour. Voici les points clés à travers les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 20 septembre 2023.

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 20 SEPTEMBRE 2023

■ MESURES NORMATIVES

– Approbation des statuts de l’Agence nationale d’Aménagement du Territoire ;

– Approbation des statuts modifiés de l’Agence de développement des arts et de la culture, et nomination des membres de son Conseil d’administration ;

– Approbation des statuts modifiés de l’Agence Nationale des Patrimoines Touristiques ;

– Création du Centre d’assistance psychiatrique de Kpomassè et approbation de ses statuts ;

– Nomination de commissaires aux comptes près le Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU) et près la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin .

■ COMMUNICATIONS

– Agrément de sociétés au Code des investissements .

– Implémentation de la phase pilote de l’initiative des « Classes socioéducatives » dans vingt (20) collèges d’enseignement général

Peut être une image de texte qui dit ’GOUVERNEMENT DELAREPUBLIQUE BENIN LES GRANDES DÉCISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES 20 SEPTEMBRE 2023 DIRCOM/PR MESURES NORMATIVES CADRE DE VIE & TRANSPORTS Approbation des statuts de l'Agence nationale d'Aménagement du Territoire. CULTURE TOURISME & ARTS -Approbation des statuts modifiés de l'Agence de développement des arts et de la culture, et nomination des membres de son Conseil d'administration; -Approbation des statuts modifiés de l'Agence Nationale des Patrimoines Touristiques. AFFAIRES SOCIALES Création du Centre d'assistance psychiatrique de Kpomassè et approbation de ses statuts.’

Peut être une image de texte qui dit ’ÉCONOMIE & FINANCES Nomination de commissaires aux comptes près le Service d'Aide Médicale d'Urgence (SAMU) et près la Chambre des Métiers de l'Artisanat du Bénin. COMMUNICATIONS DEVELOPPEMENT Agrément de sociétés au Code des investissements. AFFAIRES SOCIALES Implémentation de la phase pilote de l'initiative des << Classes socioéducatives >> dans vingt (20) collèges d'enseignement général. LISEZ ET ÉLÉCHARGEZ TOUS LES COMPTES RENDUS DU CONSEIL DES MINISTRES SUR LE SITE: sgg.gouv.bj/conseils’

Bénin : reprise du Conseil des ministres ce jour

La rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement de retour ce jour. Après plus d’un mois d’absence, le conseil des ministres reprend ce mercredi 13 septembre au palais de la marina sous la présence effective du président Talon,

La rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement de retour ce jour. Après plus d’un mois d’absence, le conseil des ministres reprend ce mercredi 13 septembre au palais de la marina sous la présence effective du président Talon, confirme Bip radio.

Les membres du gouvernement étaient en vacances depuis le 01 août dernier. Si le retour des congés a été effectif le 04 septembre dernier, la reprise du Conseil des ministres n’a toutefois pas eu lieu le mercredi 06 septembre dernier.

Affaire à suivre !

M.A

Intégralité du compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 26 juillet 2023 au Bénin

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 26 juillet 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 26 JUIL. 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 26 juillet 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

Modalités d’importation, de stockage, de distribution des produits pétroliers raffinés et de leurs dérivés en République du Bénin.

Le constat fait révèle que sur la soixantaine d’entreprises agréées pour importer, stocker des produits pétroliers et leurs dérivés dans notre pays, seule une dizaine d’entre elles exerce effectivement cette activité. Les difficultés qu’elles éprouvent expliquent, entre autres, la léthargie observée dans leur développement ou même leur conversion dans la distribution ou l’importation de lubrifiants.

En conséquence, les plans d’investissement prévus ne sont pas réalisés ; d’où le déséquilibre dans la couverture du territoire national. Il s’avère donc indispensable de procéder à une relecture de la règlementation en vigueur.

Aussi, le présent décret permettra-t-il de fixer un nouveau cadre juridique qui prescrit une catégorisation des activités du secteur en vue de faciliter les investissements tant en ce qui concerne l’importation et le stockage que la distribution des produits pétroliers.

Par ailleurs, pour assurer la disponibilité en quantité et en qualité des produits partout sur le territoire national, l’Etat s’engage à organiser l’approvisionnement du pays par des appels d’offres couvrant une période déterminée de l’année. Ces appels d’offres sont ouverts aux sociétés pétrolières installées au Bénin et concernent les produits essentiels mis en consommation. S’agissant des autres produits pétroliers, l’approvisionnement du pays sera assuré par les acteurs privés agréés.

En outre, la nouvelle réglementation établit une séparation des agréments par métier selon qu’il s’agisse d’importation, de stockage ou de distribution, sachant qu’un acteur privé peut obtenir un ou plusieurs agréments.

Il est à signaler que les sociétés agréées pour la distribution auront la possibilité de construire des mini-stations à hauteur de 20% de leurs infrastructures dédiées dans les zones à faible rentabilité.

Au total, le nouveau dispositif a l’avantage de :

clarifier le rôle et les activités de chaque acteur dans le secteur ;

séparer les activités d’importation et de stockage de celles de distribution ;

permettre la spécialisation par produit suivant les intérêts des sociétés ;

alléger la procédure et les formalités d’obtention des agréments ;

assurer une couverture intégrale du territoire national en infrastructures de distribution des produits pétroliers et définir un mécanisme de collecte et de destruction des lubrifiants en fin de vie.

Ont été par ailleurs adoptés sous cette rubrique, les décrets portant :

modalités d’exercice des fonctions des agents de contrôle des activités de commerce en République du Bénin ;

conditions d’agrément des personnes habilitées à déclarer les marchandises en détail ou à exercer la profession de commissionnaire en douane ;

modification des statuts de l’Agence nationale de Gestion des Marchés ;

nomination des commissaires aux comptes près l’Agence nationale de la Maintenance hospitalière ;

attributions, organisation et fonctionnement du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts ;

modalités d’inventaire des matières de l’Etat et des autres organismes publics soumis aux règles de la comptabilité publique ;

modification du décret n° 2018-385 du 29 août 2018 relatif aux modalités d’exercice des fonctions spécifiques des comptables des matières en République du Bénin ;

modification des statuts de l’Agence béninoise de Régulation pharmaceutique ;

attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé ;

attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national de l’Éducation ;

création de l’Agence nationale de l’Alimentation et de la Nutrition et approbation de ses statuts ;

attributions, organisation et fonctionnement du Cabinet du vice-président de la République et des Services de la Grande chancellerie du Bénin ;

transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant création des Ordres nationaux du Bénin ;

II- COMMUNICATIONS.

II-1. Organisation d’un test suivi d’entretiens individuels, dans le cadre de la quatrième campagne d’inscription au fichier national d’admission et de nomination de cadres aux emplois de la chaîne des dépenses publiques.

La mise en place dudit fichier a déjà connu l’organisation réussie de trois campagnes de sélection de cadres de différents profils avec un effectif total de 193 récipiendaires répartis à raison de 79 pour le poste de Directeur de l’Administration et des Finances (DAF), 16 pour le poste de Directeur des Systèmes d’Information (DSI), 28 au titre de Spécialiste en Gestion de Projets (SGP) et 70 de la catégorie de Spécialiste des Marchés publics (SMP).

Après le déploiement dans diverses administrations, conformément au processus établi, des besoins restent à couvrir ; d’où l’organisation d’une quatrième campagne pour laquelle un appel à candidatures en ligne a été lancé sur la période du 7 au 28 février 2023.

A l’issue de la collecte des dossiers et de leur étude par les jurys constitués à cet effet, sur les 1085 candidatures enregistrées en ligne dont 857 ont été confirmées, 528 candidats remplissent les conditions requises pour accéder à l’étape de l’évaluation proprement dite.

Comme pour les campagnes précédentes, ils seront soumis à un test suivi d’entretiens individuels.

Aussi, le Conseil a-t-il autorisé l’organisation de la sélection et instruit les ministres concernés de veiller à la bonne conduite des opérations dans la transparence.

II-2. Recrutement, formation et déploiement de mille cent (1100) élèves-agents au profit de la Police municipale.

Cette première vague de recrutements se fera pour le compte des communes suivantes avec les effectifs ci-dessous :

Abomey-Calavi : deux cent cinquante (250) agents ;

Cotonou : deux cent cinquante (250) agents ;

Djougou : cent (100) agents ;

Ouidah : cent cinquante (150) agents ;

Parakou : cent (100) agents ;

Porto-Novo : cent cinquante (150) agents ; et

Sèmè-Podji : cent (100) agents.

Le Conseil a marqué son accord pour l’organisation de ce recrutement et la mise en formation des recrues.

II-3. Travaux de réhabilitation/reconstruction de 12 centres de santé dans la commune de Bantè puis prestations de surveillance et de contrôle desdits travaux.

Prévus au Programme d’Action du Gouvernement, ils concernent les centres de santé des localités de Bobè, Atokolibè, Gouka, Lougba, Pira, Koko, Banon, Djagballo, Galata, Okouta Ossè, Agoua et Akpassi.

Ils ont pour finalité d’améliorer les capacités d’accueil et la fonctionnalité des centres, la qualité des soins offerts aux populations et de créer un cadre de travail plus convenable pour le personnel.

Les ministres concernés veilleront à l’aboutissement de la procédure de sélection des prestataires et à la bonne exécution des travaux dans les délais prescrits.

II-4. Réhabilitation de 4 centres hospitaliers et universitaires, 4 centres hospitaliers départementaux, 15 hôpitaux de zone et construction de 7 hôpitaux de 65 lits.

Il s’agit en l’occurrence du Centre national hospitalier et universitaire de pneumo-phtisiologie de Cotonou, du Centre hospitalier et universitaire de Zone d’Abomey-Calavi, du Centre hospitalier et universitaire départemental de l’Ouémé, du Centre de pneumo-phtisiologie d’Akron, des hôpitaux de zone de Sakété, Pobè, Kétou, Ouidah et de ceux de Cotonou I et IV.

Sont également pris en compte, le Centre hospitalier départemental du Zou, celui du Mono, les hôpitaux de Zone de Comè, Aplahoué, Klouékanmè, Covè, Djidja, Lokossa, Savalou et Dassa.

Il s’agit aussi des Centres hospitaliers et universitaires départementaux du Borgou, de l’Atacora, de la Donga, l’hôpital d’instruction des Armées de Parakou, les hôpitaux de zone de Natitingou, Kouandé, Bassila, Djougou, Malanville, Kandi et Banikoara.

Une fois achevés, ils induiront une amélioration des capacités d’accueil, de la qualité des soins offerts aux populations, un développement des pôles de spécialités, une facilitation de la référence et la contre référence, de même qu’un cadre de travail plus convenable pour le personnel de santé ; toutes choses qui favoriseront une fonctionnalité optimale de ces établissements hospitaliers.

Dans cette perspective, les études techniques, d’impact environnemental et social, de conceptions architecturales, ainsi que la surveillance et le contrôle des travaux doivent être réalisés avec le plus grand professionnalisme.

II-5. Contractualisation pour la réalisation des études en vue la réhabilitation de six cent quatre-vingt-huit (688) centres de Santé.

Au terme d’un inventaire réalisé, 725 centres de santé répartis dans les douze départements sont retenus comme centres prioritaires pour faire l’objet de réhabilitation ou de reconstruction. Au nombre de ces centres, 37 sont déjà en chantier.

En vue d’améliorer les conditions de travail du personnel et de favoriser une bonne prise en charge des patients, le Gouvernement a prévu la réhabilitation des 688 restants répartis à raison de 67 dans l’Alibori, 68 dans l’Atacora, 42 dans l’Atlantique, 117 dans le Borgou, 60 dans les Collines, 56 dans le Couffo, 19 dans la Donga, 15 dans le Littoral, 64 dans le Mono, 68 dans l’Ouémé, 59 dans le Plateau et 53 dans le Zou.

A cet effet, le Conseil a autorisé la réalisation de ces études en prélude aux travaux physiques.

II-6. Réalisation des études de faisabilité et de dimensionnement du projet de création d’un centre funéraire, d’une morgue, d’un crematorium et d’une école de formation de thanatopraxie au Bénin.

A la suite des réformes structurelles déjà engagées dans le secteur de la santé, il est nécessaire de réorganiser la gestion des dépouilles mortelles qui, jusqu’ici, se limite à leur conservation à la morgue avant les enterrements.

Il sera ainsi question de construire un centre funéraire, un crématorium, une morgue avec pour but de moderniser la prise en charge des défunts jusqu’à leur dernière demeure.

Afin d’optimiser les gains de cette démarche, il est apparu pertinent d’intégrer une école de formation de thanatopraxie pour disposer, à moyen terme, du personnel qualifié pour délivrer les soins de conservation.

Ce faisant, il est visé l’amélioration de la conservation des corps, la modernisation des commodités de gestion des différentes activités adéquates en lien avec les enterrements, de même que le développement de ce nouveau mode de soins de conservation des corps des personnes décédées.

Les présentes études de faisabilité permettront alors de disposer d’un agenda pour la mise en œuvre de ce projet.

II-7. Réalisation des études d’impact environnemental et social, et autres prestations sur les sites des travaux de construction/réhabilitation de 15 lycées techniques professionnels, 6 lycées scientifiques, 1 lycée des jeunes filles et 2 écoles normales supérieures.

Toutes ces études et prestations seront réalisées sur les sites de construction/réhabilitation des lycées techniques professionnels à Kpondéhou, Porto-Novo, Kandi, Bopa, Ina et Pobè.

Sont également concernés, les sites des travaux de construction/réhabilitation des lycées techniques professionnels à Abomey-Calavi, Lokossa, Bohicon et Cotonou (Lycée Coulibaly) ; de même que ceux des lycées techniques professionnels à Tchaourou, Ouidah, Djakotomey, Djougou et Natitingou.

A ces divers emplacements s’ajoutent ceux de l’Ecole normale supérieure et du lycée de jeunes filles à Abomey, Lokossa puis ceux des lycées scientifiques de Porto-Novo, Parakou et de l’Ecole normale supérieure de la même ville.

II-8. Régularisation de la situation administrative des 2476 agents occasionnels et autres restés au service de l’administration depuis le 31 décembre 2007 mais non rémunérés et autorisation de l’examen des 572 dossiers complémentaires.

En application des décisions prises par le Conseil des Ministres en sa séance du 11 septembre 2019, une commission composée de cadres de différents ministères et de représentants des centrales syndicales a été mise sur pied pour prendre en charge le dossier.

Aux termes de ses travaux, il ressort que :

1860 agents occasionnels ont rempli les conditions requises et ont bénéficié des contrats de travail administratifs ainsi que du mandatement de leurs salaires ;

pour des raisons non encore élucidées, les dossiers de 255 agents figurant dans le répertoire, n’ont pas été transmis par les administrations dont ils relèvent, malgré les relances ;

les dossiers de 361 autres agents occasionnels ne comportent pas la preuve de leur présence dans l’administration avant le 1er janvier 2008 et ont été par conséquent rejetés par la commission.

En somme, sur les 2476 agents concernés, 1860 ont eu leur situation régularisée.

Par ailleurs, il est à signaler qu’à la suite de ces travaux, des ministères et institutions de la République ont fait parvenir au ministère du Travail et de la Fonction Publique, de nouveaux cas concernant 572 agents occasionnels non répertoriés en 2019, aux fins de l’examen de leur situation administrative et en vue de leur reversement, le cas échéant, en agents contractuels de l’Etat.

En raison de la dimension sociale de ce dossier et pour procéder à son règlement global et définitif, le Conseil a marqué son accord pour que ces cas qui s’ajoutent soient soumis à l’appréciation de la commission ad hoc.

Les ministres concernés sont instruits à cette fin.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Il a été autorisé la participation du Bénin :

à la dernière réunion préparatoire de la Conférence mondiale des Radiocommunications de l’Union Africaine des Télécommunications du 7 au 11 août 2023 à Yaoundé au Cameroun ;

au Salon de production agricole carrefour européen, au parc Expo de Rennes, en France du 12 au 14 septembre 2023 ;

au deuxième sommet des Chefs d’État et de Gouvernement sur les Objectifs de Développement Durable, édition 2023, les 18 et 19 septembre 2023 à New York, aux États-Unis d’Amérique.

Il a été également autorisé la participation d’une délégation du Bénin du 28 août au 1er septembre 2023 à Gaborone au Botswana, au 73ème comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’Afrique ; ainsi que l’organisation à Cotonou :

du 12 au 14 septembre 2023, du « First Foods Business Forum » ; et

du 14 au 16 septembre 2023, des quatrièmes journées scientifiques du Collège national des gynécologues obstétriciens du Bénin.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations ci-après ont été prononcées :

A la Présidence de la République

Membres du Comité d’installation de la nouvelle mandature du Conseil national de l’Education (CNE)

Mesdames et messieurs :

Elisabeth J. DAVID épouse ELEGBE

Ida Marie-Joséphine TCHIBOZO-LAINE

Rémy GUEDEGBE

Onésime Honorat Flavien SATOGUINA

Emmanuel DAVID GNAHOUI

Aimé DEGUE

Dossou Flavien LANMANTCHION

Pierre Chellon HOUNKANDJI

Au ministère de l’Energie, de l’Eau et des Mines

Conseiller technique juridique : Madame Samirath BIO NINGUI

Inspecteur général du ministère : Monsieur Mesmin Sègbégnon HOUNGNI

Directrice de la Planification, de l’Administration et des Finances : Madame Afia Marcelle MADINDE OKE

Directeur adjoint de la Planification, de l’Administration et des Finances : Monsieur Tossou LASSA

Directrice des Systèmes d’Information : Madame Eunice France Eurydice PEDRO

 Au Secrétariat d’Etat à l’Energie

Chef de cabinet du Secrétaire d’Etat : Monsieur Rufin Marius Franck TIGRI

Conseiller technique à la Production énergétique et au Transport électrique : Monsieur Fabrice Emilien Adéoyé MARCOS

Conseiller technique à l’Electrification rurale :Monsieur Alidé PEDRO

Directeur général de la Planification énergétique, de l’Electrification rurale et de la Règlementation : Monsieur Todéman Flimso ASSAN

Au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance

Directrice adjointe de Cabinet  : Madame Agnès Oladoun BADOU SAVI

Secrétaire général du ministère : Monsieur Gérard KPATINDE.

Fait à Cotonou, le 26 juillet 2023,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Conseil des ministres au Bénin : compte rendu de la session du 19 juillet 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 19 juillet 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 19 JUIL. 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 19 juillet 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

 I- MESURES NORMATIVES.

Modalités de reversement des enseignants contractuels de l’État admis à l’évaluation-diagnostic dans les différents cadres d’emplois des fonctionnaires.

Pour rappel, le diagnostic du secteur de l’éducation avait mis en exergue la baisse continue du niveau des apprenants du primaire comme ceux du secondaire puis fait apparaître l’insuffisance de professionnalisme de bon nombre d’enseignants, malgré les multiples renforcements de capacités dont ils ont bénéficié.

Dans la recherche de solutions adéquates pour corriger cette contre- performance et relever la qualité des enseignements, le Conseil des Ministres avait décidé, entre autres mesures, de procéder à une évaluation collective des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général, en service au 31 décembre 2007 et reversés au 1er janvier 2008, en agents contractuels de l’État.

Conformément à ses engagements lors de l’organisation de ladite évaluation en 2019, le Conseil, à la suite des rapports faits sur le sujet, a également décidé du reversement des enseignants des deux sous-secteurs ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à dix (10) sur vingt (20) à l’issue de l’évaluation, soit 9051 enseignants sur les 17.810 ayant composé.

Ainsi, les enseignants concernés possédant le titre de qualification professionnelle requis pour l’accès aux corps indiqués seront reversés, grade pour grade, à compter du lendemain de la date de l’évaluation-diagnostic et sont dispensés du stage probatoire.

Quant à ceux qui ne disposent pas de titre de qualification professionnelle, ils seront reversés comme élèves-fonctionnaires et conserveront leurs salaires. Il appartiendra ensuite aux ministères dont ils relèvent de prendre les dispositions appropriées pour l’organisation de la formation professionnelle à leur intention, en vue de l’obtention du titre de qualification requis.

Ont été par ailleurs adoptés au titre des mesures normatives, les décrets portant :

attributions, organisation et fonctionnement du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique ;

transmission à l’Assemblée nationale, pour autorisation de ratification, de la convention entre le Gouvernement de la République du Bénin et le Gouvernement de la République du Rwanda, en vue d’éviter les doubles impositions en matière d’impôts sur le revenu et de prévenir l’évasion et la fraude fiscales.

II- COMMUNICATIONS.

II-1. Mise en œuvre du projet de la traçabilité des médicaments au Bénin (e-Pharmacie) et prestation d’assistance à maîtrise d’ouvrage.

Les réformes engagées dans le secteur de la Santé prennent en compte la mise en place d’un système d’information pharmaceutique intégré.

Ce mécanisme vise à sécuriser toute la chaîne d’approvisionnement des médicaments et à maitriser leur traçabilité depuis les laboratoires fabricants jusqu’au dernier utilisateur, tel que l’avait décidé le Conseil des Ministres en 2019.

Dans ce cadre, une structure compétente avait été retenue pour la conception, la réalisation et le déploiement de cette solution et dont la mission se déroule comme prévu. Mais, au regard de sa structuration, il est apparu nécessaire de solliciter les compétences d’un cabinet pour une assistance à maitrise d’ouvrage sur l’ensemble du projet.

Celui-ci mettra à disposition un pool de consultants seniors, tous spécialisés dans la traçabilité des produits de santé à l’international, experts dans la connaissance, la mise en œuvre et le déploiement des standards en la matière, en conformité avec les bonnes pratiques de fabrication. Il veillera également au respect de la réglementation nationale en vigueur.

Le ministre de la Santé accomplira les diligences nécessaires pour que les objectifs fixés soient atteints.

II-2. Compte-rendu du déroulement des examens scolaires au titre de l’année 2022-2023.

Les ministres chargés des différents ordres d’enseignement ont fait au Conseil, le point du déroulement de l’année scolaire, avec un accent particulier sur les examens qui la sanctionnent.

Il en ressort que les activités pédagogiques se sont bien déroulées sur tout le territoire national, avec une bonne exécution des programmes dans le respect du calendrier établi.

Cette dynamique positive, qui s’observe depuis quelques années, est à l’actif des apprenants, de leurs encadreurs et confirme le bien-fondé des réformes en cours dans le secteur éducatif.

Ainsi, au plan national les taux de réussite aux divers examens s’élèvent à 81,29% pour le Certificat d’Etudes Primaires (CEP), 69,21% pour le Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) et 63,08% pour le Baccalauréat.

En prenant acte de ces résultats qui restent perfectibles, le Gouvernement adresse ses félicitations à tous les acteurs de l’école sur toute l’étendue du territoire national.  Il relève cependant que la pratique consistant à classer les départements par ordre de mérite, manque de pertinence.

En effet, s’il peut être utile de faire des comparaisons pour susciter une saine émulation mais aussi analyser les données année après année en tenant compte des contextes spécifiques et des dynamiques locales, les disparités qui s’observent encore dans les conditions d’apprentissage d’un département à l’autre, faussent l’objectivité d’une telle démarche.

Celle-ci génère par ailleurs des déviances de la part de certains acteurs de l’éducation soucieux d’améliorer coûte que coûte leur classement et il conviendrait d’y mettre fin.

Le Conseil encourage tous les acteurs de notre système éducatif à poursuivre ces efforts qui participent de la performance continue de l’école béninoise.

III- MESURES INDIVIDUELLES.

Au ministère de la Justice et de la Législation et après avis du Conseil supérieur de la Magistrature,

Monsieur Laziwolé Aladé Abdou Karimi ADEOTI est nommé procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe d’Allada.

Fait à Cotonou, le 19 juillet 2023,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO

 

Conseil des ministres au Bénin : Voici les grandes décisions de la session du 05 juillet 2023

Premier Conseil des ministres du mois. Patrice Talon et les membres de son gouvernement étaient en conclave ce mercredi 5 juillet 2023.

.Premier Conseil des ministres du mois. Patrice Talon et les membres de son gouvernement étaient en conclave ce mercredi 5 juillet 2023. Plusieurs points ont été abordés à l’occasion. Voici les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 5 juillet 2023 en attendant le compte rendu intégral.

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 05 JUILLET 2023

■ MESURES NORMATIVES

– Transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi sur l’urbanisme en République du Bénin ;

– Décrets d’application de la loi n° 2018-10 du 02 juillet 2018 portant protection, aménagement et mise en valeur de la zone littorale en République du Bénin ;

– Décret fixant les modalités d’application des dispositions de la loi n° 2020-03 du 20 mars 2020 portant promotion et développement des micro, petites et moyennes entreprises en République du Bénin

■ MESURES INDIVIDUELLES

Nominations

au ministère de la Justice et de la Législation

au ministère de la Santé

Au ministère de la Justice et de la Législation et après avis du Conseil supérieur de la Magistrature

Conseil des ministres au Bénin : Compte rendu de la session du mercredi 14 juin 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 14 juin 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 14 JUIN 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 14 juin 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES

I-1. Création de l’Agence de collecte des paiements et de recouvrements et approbation de ses statuts.

La tendance haussière des prestations destinées aux tiers, de certaines structures publiques et parapubliques, génère parfois des contentieux du recouvrement complexes et difficiles à résoudre. Ceci, principalement aux dépens de ces structures et, par conséquent, au détriment de l’Etat qui les a créées aux fins de fournir des services sociaux essentiels aux populations.

Cette situation constitue à terme une menace pour la viabilité même de ces entités et compromet, malheureusement, la satisfaction des attentes des bénéficiaires tant que ces prestations ne pourraient plus être assurées de manière optimale.

Sont notamment concernées, la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB), la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) et, potentiellement la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS) qui fournit jusqu’à présent des prestations de collecte de déchets solides aux usagers sans aucune contrepartie.

Il convient donc, pour surmonter ces faiblesses qui menacent la survie même des entités concernées, d’améliorer les conditions de recouvrement de leurs créances ainsi que l’efficacité des dispositifs et instruments classiques y relatifs.

C’est pourquoi, le Conseil s’est prononcé en faveur de la création de l’Agence de collecte des paiements et de recouvrements, qui contribuera substantiellement non seulement à la sensibilisation des citoyens bénéficiaires des services fournis, mais aussi au suivi, aux relances et au recouvrement effectif des factures et redevances dues.

Elle interviendra ainsi comme un guichet unique de collecte des paiements et de recouvrements.

Le rôle qui lui est assigné est de permettre aux citoyens et aux personnes morales d’échanger désormais avec un interlocuteur unique, pour s’acquitter de toutes les factures et redevances, ce qui mettra un terme aux tracasseries, en plus de la simplicité et du gain de temps induits.

Quant aux structures relevant de l’Etat et concernées par ce dispositif, elles y trouveront un avantage certain dans l’accélération de la collecte des recettes et l’optimisation des procédures de recouvrement, toutes choses qui favoriseront le redéploiement de leurs équipes dédiées à d’autres fins.

Ainsi, les principales missions de l’Agence se résument comme suit :

collecter les paiements des factures et redevances et reverser les montants dus aux entités de l’Etat concernées (SONEB, SBEE, SGDS) ;

recouvrer les créances des factures et redevances et reverser les montants dus auxdites entités ;

assurer la sensibilisation continue des citoyens pour le paiement de leurs factures et les risques encourus en cas de fraude ;

améliorer l’adressage physique des citoyens en vue de maintenir dans un état de fiabilité permanente, la base de données des consommateurs et autres usagers devant être facturés ;

faciliter l’envoi des factures aux bonnes adresses, assurer le suivi, procéder aux rappels et avertissements en cas de nécessité ;

réaliser des études pour détecter les zones à risques de fraudes pour le compte de la SBEE, de la SONEB et de la SGDS ;

produire et partager aux entités de l’Etat partenaires, des analyses détaillées des données présentant les principaux axes sur lesquels les efforts devraient être consentis pour recouvrer encore plus d’impayés.

Les ministres concernés sont instruits de veiller à l’opérationnalisation de l’Agence dont les statuts ont été subséquemment approuvés.

I-2. Création de l’Agence nationale de la Maintenance hospitalière et approbation de ses statuts.

La politique de construction, de réhabilitation d’infrastructures sanitaires et d’acquisition d’équipements modernes mise en œuvre par le Gouvernement, va s’intensifier au cours des années à venir. Dès lors, il y a lieu de prévoir une bonne prise en charge desdits équipements, pour la plupart de récente génération et de technologies de pointe. Celle-ci favorisera leur maintenance de façon optimale, notamment en ce qui concerne les pôles d’excellence dans les hôpitaux.

En effet, l’une des faiblesses de notre système sanitaire réside encore à ce niveau et l’Agence des Infrastructures sanitaires des Equipements et de la Maintenance, ne parvient pas à garantir convenablement la maîtrise de ce volet, en raison de son cahier des charges assez fourni, et surtout du manque de ressources humaines qualifiées.

C’est ce qui justifie la mise en place d’une stratégie de maintenance dans une logique de rationalisation et de standardisation des pratiques, l’objectif final étant de garantir la pérennité des investissements.

Le Conseil a donc marqué son accord pour la création de l’Agence nationale de la Maintenance hospitalière et l’approbation de ses statuts.

Les ministres concernés sont instruits d’en assurer l’opérationnalisation diligente.

Par ailleurs, ont été adoptés au titre des autres mesures normatives, les décrets portant :

attributions, organisation et fonctionnement du ministère du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale ;

transmission à l’Assemblée nationale du projet de loi modifiant la loi n° 2016-24 portant cadre juridique du partenariat public-privé en République du Bénin.

II- COMMUNICATIONS.

II-1. Mesures de soutien de l’Etat aux prix de cession des intrants et homologation du prix d’achat de coton graine aux producteurs au titre de la campagne cotonnière 2023-2024.

Il ressort du bilan de la campagne écoulée et des projections faites sur la prochaine, qu’en raison de la conjoncture internationale, le prix des engrais reste élevé et que certains types d’intrants sont de moins en moins disponibles, notamment le NPK.

Ainsi, le sac de 50 kg d’urée devrait être cédé à 27.000 FCFA. Mais, il est évident que choisir de pratiquer les prix objectifs tels que la réalité mondiale l’impose risque d’engendrer un effondrement de la production agricole et, par conséquent, une menace pour la sécurité alimentaire.

En effet, les engrais destinés à la production vivrière comme cotonnière dans notre pays sont cédés au même prix.

Pour ce faire, il est urgent que l’Etat et les acteurs de la filière coton renouvellent leurs soutiens, ainsi qu’ils l’ont fait lors de la campagne 2022-2023 à hauteur de 55 milliards de FCFA, afin de maintenir les prix des engrais à un niveau accessible pour les producteurs.

C’est en prenant la mesure des enjeux pour la présente campagne que la contribution de l’Etat s’élèvera à plus de 30.000.000.000 FCFA.

Ceci permettra, en dépit de la conjoncture internationale, de maintenir les prix de vente des engrais SSP et NPK aux producteurs à 14.000 FCFA le sac de 50 kg et à 3.500 FCFA ou 4.000 FCFA celui du flacon d’insecticide, selon le cas.

En ce qui concerne les herbicides, ils seront cédés à 3.500 FCFA, 7.500 FCFA, 7.011 FCFA ou 8.000 FCFA le litre selon qu’ils sont totaux, sélectifs ou précoces.

En outre, au titre de la campagne cotonnière 2023-2024, le Conseil a homologué les prix d’achat du coton-graine aux producteurs ainsi qu’il suit :

Coton-graine conventionnel : 300 FCFA/kg pour le 1er choix et 250 FCFA/kg pour le 2ème choix ;

Coton-graine biologique : 360 FCFA/kg pour le 1er choix et 310 FCFA/kg pour le 2ème choix.

Enfin, les prélèvements destinés aux fonctions critiques sont fixés à 13 FCFA/kg de coton-graine et à 5 FCFA/kg de coton-graine pour la réserve stratégique.

Les ministres chargés du dossier, en liaison avec les familles professionnelles concernées, veilleront à l’application effective de ces prix ainsi qu’au bon déroulement de la campagne cotonnière.

II-2. Mise en œuvre de la phase pilote du Projet de lanternes solaires à titre expérimental dans les écoles primaires publiques au Bénin.

Le Gouvernement s’emploie, depuis 2016, à faire de l’éducation et de la formation un levier important de développement. A cet effet, la prise de certaines mesures spécifiques destinées à améliorer l’efficacité interne du sous-secteur des enseignements maternel et primaire est propice à l’atteinte de l’objectif d’une éducation inclusive de qualité pour tous.

Or, en dépit des efforts et des performances qui s’enregistrent, il s’observe encore les disparités qui en limitent la portée.

Aussi, serait-il indiqué que des mesures supplémentaires d’équité soient mises en place pour certaines zones géographiques moins favorisées, au profit de catégories sociales en quête d’un meilleur confort de vie.

C’est dans ce cadre que s’inscrit le Projet de lanternes solaires dans les écoles primaires publiques en milieu rural, par l’électrification solaire afin d’améliorer la qualité des enseignements, apprentissages et évaluations. Ledit projet est mis en œuvre sur financement vert obtenu de la coopération avec le Japon.

Sa phase pilote impactera les départements de l’Alibori, de l’Atacora, du Borgou, des Collines, du Couffo, de la Donga, du Mono, de l’Ouémé, du Plateau et du Zou à travers des écoles dont l’effectif total est d’environ 3000 élèves, retenues sur la base de critères d’identification et de choix objectifs.

II-3. Agrément de cinq sociétés au code des investissements.

Il s’agit de sociétés intervenant dans divers secteurs et dont les activités vont induire la création de centaines d’emplois directs de même que des emplois indirects par milliers. De plus, leur mise en exploitation renforcera le tissu économique et va générer une plus-value à l’économie nationale.

Elles ont pour dénominations sociales et domaines d’intervention :

SOCIETE FINANCIERE DU GOLFE SARL, admise au régime B, pour son projet de construction et d’exploitation d’un hôtel à Sogbo-Aliho, dans la commune d’Abomey ;

ECOCYCLE SAS, bénéficiaire du régime A, pour son projet de fabrication d’emballages pour œufs de table dans la zone industrielle de Sèmè-Podji ;

ORANA SA, admise au régime B pour son projet d’installation d’une usine de production de concentré d’oranges et d’ananas à Za-Kpota, commune de Za-Kpota ;

SOCIETE DES CIMENTS DU BENIN SA, inscrite au régime C pour la construction et l’exploitation d’une nouvelle usine de fabrication de ciment par broyage de clinker dans la zone industrielle de Sèmè-Podji ;

PREMIUM RICE MILL INDUSTRIES SARL, bénéficiaire du régime B pour l’installation de deux rizeries dont l’une dans la commune de Glazoué et l’autre dans celle de Malanville.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Le Conseil a autorisé :

la participation du Bénin, à la 13ème Assemblée générale du Conseil d’administration du Conseil des Ministres africains chargés de l’Eau,  le 15 juin 2023 au Caire, en République Arabe d’Egypte ;

la célébration, le 16 juin 2023, de la 33ème édition de la Journée de l’Enfant africain ; puis

l’organisation à Cotonou, du 20 au 22 juin 2023, de la réunion des décideurs du Programme d’analyse des systèmes éducatifs des pays de la CONFEMEN.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations ci-après ont été prononcées, sur propositions des ministres respectifs :

 

Au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Eric Kossi AGOSSOUNON

Conseiller technique à la Sécurité : Monsieur Lucien BONOU

Directeur général de la Sécurité Publique : Monsieur Stanislas AYENI

Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre les stupéfiants et substances psychotropes : Monsieur Yacoubou SANNI SIMON

Inspecteur général adjoint du ministère : Monsieur Jean Bernardin LOTOKO.

Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

Directeur général du Fonds national de Développement agricole (FNDA) : Monsieur Nicolas B. C. AHOUISSOUSSI.

Fait à Cotonou, le 14 juin 2023,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

 Edouard OUIN-OURO.