« J’encourage les femmes à briller par le travail et rien que le travail », Angela Kpeidja

Angela Kpeidja prodigue un conseil à ses sœurs. Réagissant à l’installation de la Délégation au contrôle et à l’éthique dans l’enseignement supérieur présidée par le président Talon, vendredi dernier, la journaliste a conseillé aux femmes de mériter leur emploi, leur promotion « rien que par le travail ».

Angela Kpeidja prodigue un conseil à ses sœurs. Réagissant à l’installation de la Délégation au contrôle et à l’éthique dans l’enseignement supérieur présidée par le président Talon, vendredi dernier, la journaliste a conseillé aux femmes de mériter leur emploi, leur promotion « rien que par le travail ».

Se basant sur la présence de Rose Fiamohé dans la délégation, elle a soutenu que cela est possible et que le travail permet aux femmes de s’imposer dans un environnement professionnel concurrentiel et parfois hostile aux femmes.

«  J’ai suivi avec beaucoup d’attention, la cérémonie d’installation de la Délégation au contrôle et à l’éthique dans l’enseignement supérieur présidée par le président Talon. Et je suis heureuse et fière de constater qu’au milieu des professeurs de rang exceptionnel qui composent cette Délégation, il y a une femme dont l’allure présage bien de sa rigueur et de son courage. Je voudrais féliciter Mme Rose Fiamohé pour ses atouts intellectuels et son parcours remarquable en tant que femme. C’est la preuve que le travail paie », a introduit Angela Kpeidja, avant de formuler sa recommandation « J’en profite pour encourager les femmes à tous les niveaux à briller par le travail et rien que le travail ».

Angela Kpedja a ajouté que cela nécessite des « sacrifices », qui dit-elle, ne sont pas insurmontables, car les « Amazones du Dahomey » « ont donné  à suffisance », aux femmes «  des raisons de développer cette résilience pour aller au bout de leurs rêves ! ».

 Manassé AGBOSSAGA

Harcèlement sexuel en milieu professionnel : Angela Kpeidja félicite Patrice Talon, mais critique les femmes

Malgré les critiques, Angela Kpeidja ne démord pas. L’activiste s’est à nouveau exprimée sur le harcèlement sexuel en  milieu professionnel.

Malgré les critiques, Angela Kpeidja ne démord pas. L’activiste s’est à nouveau exprimée sur le harcèlement sexuel en  milieu professionnel.

A travers un post sur sa page Facebook, Angela Kpeidja a distribué des bons points au chef de l’Etat. Pour la journaliste,  le chef de l’État a « démontré à suffisance, sa volonté » de « mettre à l’abri » les femmes  de « ces déconvenues ».

Elle en veut pour preuve, le « durcissement des lois , la  liberté de choix, droit à l’avortement, régime semi patriarcal, Institut National de la Femme, statut de l’Amazone ».

«  Les signaux émis par Patrice Talon sont nombreux », assure Angela Kpeidja.

Mais si malgré l’effort salutaire du chef de l’Etat, la lutte contre le harcèlement sexuel semble piétiner, Angela Kpeidja soutient que c’est la faute des femmes.

« Mais comme nous femmes, sommes championnes dans la compétition entre nous et que notre sport favori et stratégique est de plaire au chef, il faut croire qu’il sera difficile pour celles qui s’inscrivent dans le travail et rien que le travail de s’en sortir … » a-t-elle écrit.

Kpakpato Medias n’est pas dans palabre de femme.

 M.A

Angela Kpeidja aux hommes : « Nous femmes avons des pulsions que vous mettez à rude épreuve par vos habillements, vos sourires, vos coiffures »

C’est réagissant au communiqué du recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), le Professeur Félicien Avléssi interdisant  « les pantalons taille basse, les débardeurs, les jupes taille basse, les jupes mini-et/ou à fentes exagérées, les décolletées » que Angela Kpeidja a fait cette confession.

C’est réagissant au communiqué du recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), le Professeur Félicien Avléssi interdisant  « les pantalons taille basse, les débardeurs, les jupes taille basse, les jupes mini-et/ou à fentes exagérées, les décolletées » que Angela Kpeidja a fait cette confession.

Selon l’auteure de ‘‘Bris de silence’’, les femmes tremblent sexuellement également quand elles voient les hommes avec certaines tenues ou dans une certaine position.

« …je voudrais préciser que le phénomène d’attirance ou de provocation n’est pas l’apanage des hommes. Nous femmes et filles avons aussi des pulsions que vous mettez à rude épreuve par vos habillements, vos sourires, vos coiffures et que sais-je encore ! », a-t-elle indiqué sur sa page Facebook.

Face à cela, Angela Kpeidja ne cache pas son opposition à la décision rectorale.

« Je viens d’apprendre qu’il est désormais interdit aux étudiantes de l’UAC de porter des jupes tailles basses, mini, à fentes exagérées et des tenues décolletées!

Je ne sais quelles raisons justifient cette décision. Mais franchement, c’est une manière obsolète d’appréhender les violences sexistes et sexuelles dont sont victimes les filles et les femmes étudiantes. Une restriction des libertés en réponse à la répression du harcèlement sexuel en milieu universitaire engagée par l’État béninois.

Je constate que c’est une volonté délibérée de ne pas comprendre que les violences sexistes et sexuelles relèvent d’une infériorisation légendaire du sexe féminin. Sinon, comment comprendre les viols sur des mineurs si tant est qu’il s’agit d’une question d’habillement ? », dénonce t-elle.

Et d’exprimer son ras-le-bol : «  Cessez de nous taper dessus de la sorte! ».

Manassé AGBOSSAGA

Le passé n’est pas passé : Des enseignants de l’ENEAM poursuivis pour harcèlement sexuel pour des faits qui remonteraient en 2020

Le passé n’est pas passé. Ce n’est pas ces trois Enseignants de l’Ecole nationale d’économie appliquée et management (ENEAM) qui contrediront Kpakpato Medias.

Le passé n’est pas passé. Ce n’est pas ces trois Enseignants de l’Ecole nationale d’économie appliquée et de management (ENEAM) qui contrediront Kpakpato Medias.

En effet, trois enseignants de l’ENEAM sont poursuivis pour harcèlement sexuel sur leurs étudiantes. Selon Frissons Radio, qui rapporte l’information, les faits remontent à 2020.

Et deux ans plus tard, les Enseignants sont appelés à répondre aux accusations de leurs étudiantes, mais également de l’Institut National pour la Femme (INF) qui s’est constituée partie civile.

En réalité, ils sont neuf enseignants, au départ, à être accusés de harcèlement sexuel par leurs étudiantes. Ils ont été présentés au procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) le vendredi 03 juin 2022. Après audition, 03 d’entre eux sont poursuivis sans mandat de dépôt pour harcèlement sexuel.

Manassé AGBOSSAGA

1er mai-Angela Kpeidja invite le Gouvernement à poser cet acte pour mettre fin au harcèlement sexuel en milieu professionnel

Ce 1er mai 2022, le monde entier célèbre les travailleurs. Et à l’occasion de la célébration  de la fête du travail ce dimanche, Angela Kpeidja a partagé,  avec ses abonnés,   un souvenir douloureux, avant d’indiquer la voie à suivre au Gouvernement pour lutter contre le harcèlement sexuel et les violences sexuelles en milieu professionnel.

« Il y a exactement deux ans que ma vie a complètement basculé », confie Angela Kpeidja,  avant d’expliquer «  Je me battais pour me faire une place sur les écrans, avec une belle et grande émission de santé. Mais au lieu de ça, ma carrière a pris une autre tournure, celle qui m’a emmené au web journalisme. Je n’y étais pas préparée mais j’y fais face courageusement avec mes collègues qui subissent malheureusement certaines fois, les contrecoups de mon impertinence de l’époque ».

La journaliste qui avait dénoncé le harcèlement sexuel dans les médias du service public se réjouit toutefois des « petites victoires obtenues sur le chemin » après ses dénonciations.

Elle cite notamment le «   débat sur les violences sexuelles et sexistes, les nouveaux textes de lois, la redynamisation de l’Institut national de la femme, la célérité de la justice sur certains dossiers »…pour lutter contre le harcèlement sexuel et les violences sexuelles.

Angela Kpeidja fait une proposition au Gouvernement

La journaliste fait néanmoins une recommandation au Gouvernement pour pousser hors des frontières béninoises le harcèlement sexuel et les violences sexuelles en milieu professionnel.

Elle invite le Gouvernement à ratifier la convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT).

« …il reste tant à faire pour les victimes, les auteurs et la société elle-même ! Pour ce deuxième anniversaire, je voudrais oser plaider pour que le gouvernement de mon pays ratifie la convention 190 de l’OIT pour protéger les travailleurs (hommes et femmes) contre le harcèlement et les violences en milieu professionnel », indique Angela Kpeidja, avant de souhaiter « une bonne fête de travail » à tous et à toutes.

Le Gouvernement du président Talon appréciera.

Manassé AGBOSSAGA

Criet : un enseignant soupçonné de viol et harcèlement sexuel sur deux élèves comparait ce jour

Dossier ‘‘sexuel ‘’à la  Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ce mercredi 9 mars 2022. Selon les informations de Radio Frissons Fm, un enseignant soupçonné de  viol et harcèlement sexuel sur de deux ses élèves comparait à la Criet ce jour.

 

Dossier ‘‘sexuel ‘’à la  Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ce mercredi 9 mars 2022. Selon les informations de Radio Frissons Fm, un enseignant soupçonné de  viol et harcèlement sexuel sur de deux ses élèves comparait à la Criet ce jour.

Les faits se sont produits dans un collège d’enseignement général situé dans la commune de Sèmè-Kpodji, situé dans le département de l’Ouémé. L’enseignant âgé de 27 ans est accusé par une élève d’avoir violé et abusé sexuellement  deux élèves, dont une âgée de 16 ans.

Celle-ci accuse le professeur d’avoir notamment abusé sexuellement d’une ses camarades de classe en échange de note.

A la barre ce jour, l’enseignant a l’occasion de laver son honneur ou de confirmer les accusations

Manassé AGBOSSAGA

Angela Kpeidja: «Au Bénin, l’environnement est hostile à la vérité, à la solidarité entre femmes »

Angela Kpeidja s’offusque du manque de solidarité entre les femmes. Elle l’a,  à nouveau,  fait savoir à travers un énième post sur sa page facebook ce lundi 12 juillet 2021.

Angela Kpeidja s’offusque du manque de solidarité entre les femmes. Elle l’a,  à nouveau,  fait savoir à travers un énième post sur sa page facebook ce lundi 12 juillet 2021.

Angela Kpeidja:  «Au Bénin, l'environnement est hostile à la vérité, à la solidarité entre femmes »
Angela Kpeidja: «Au Bénin, l’environnement est hostile à la vérité, à la solidarité entre femmes »

En réalité, Angela Kpeidja a tiré cette conclusion  ce point de vue  de séjour en terre sénégalaise où elle a pu passer sur des émissions, notamment « PANAFRIKAINE »  qui  dessine la carte postale de l’Afrique au féminin.

« Ici et ailleurs, les femmes ont des problèmes communs. Dans la sous-région, je suis accueillie en triomphe et soutenue pour ce que je fais.  Mais je ne comprends pas pourquoi au Bénin, l’environnement est aussi hostile à la vérité, à la solidarité entre femmes. C’est toi qui es violée, c’est toi qui es harcelée mais c’est toi qui as tort d’en faire tout un plat », fait remarquer Angela kpeidja, avant d’ajouter « Tu fais bien ton boulot, on te jalouse. Tu le fais mal, tout le monde et particulièrement tes sœurs sont contentes de te voir tomber. Nous nous jalousons entre nous. On ne peut demander à l’autre d’être parfait quand on ne l’est pas soi-même ». 

Victime de  viol, Angela Kpeidja mène une lutte acharnée sur les réseaux sociaux contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel. Les dénonciations ou publications de la journaliste lui valent beaucoup de critiques sans altérer son moral et sa détermination.

Manassé AGBOSSAGA   .

Viol, harcèlement sexuel : Angela Kpéidja répond à ceux qui s’offusquent de ses « aveux tardifs »

Angela Kpéidja revient à la charge. Dans une nouvelle tribune publiée ce mercredi 9 juin 2021, la journaliste répond à ceux qui s’offusquent de ses « aveux tardifs ».

Angela Kpéidja revient à la charge. Dans une nouvelle tribune publiée ce mercredi 9 juin 2021, la journaliste répond à ceux qui s’offusquent de ses « aveux tardifs ». Lire sa défense.

Viol, harcèlement sexuel : Angela Kpéidja répond à ceux qui s’offusquent de ses « aveux tardifs »
Viol, harcèlement sexuel : Angela Kpéidja répond à ceux qui s’offusquent de ses « aveux tardifs »

« 𝐑𝐞𝐯𝐞𝐧𝐨𝐧𝐬 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐬 𝐦𝐨𝐮𝐭𝐨𝐧𝐬

Beaucoup s’offusquent de mes présumés aveux tardifs. Pourtant, partout dans le monde, lever le voile sur des violences sexuelles subies n’a jamais été facile pour les victimes.

Lorsque j’avais été violée sur le campus d’Abomey-Calavi alors que je venais juste d’avoir mon baccalauréat, je ne savais rien du premier viol subi à l’âge de 5 ans. À l’instar du choc ressenti ce jour-là, des images d’un gaillard trapu qui essayait de me soumettre tournaient en boucle dans ma tête.

Il m’était alors absolument impossible de comprendre ce cauchemar que je vivais éveillée. Sur le coup de ce que venait de me faire subir mon cousin, j’étais également prise d’une frayeur indescriptible. Par dessus tout, j’avais honte de mon corps avec le sentiment que tout le monde autour de moi remarquerait que j’avais perdu mon innocence. Peut-être bien qu’il s’agissait d’une malédiction.

Dans le taxi qui me ramenait chez moi, je n’ai pas cessé de couler les larmes en me culpabilisant. À la maison, malgré tout, j’ai fait des confidences à mon jeune frère. Je me souviens avoir pris, sur son conseil, une bonne douche.

Non seulement j’avais peur de la chicotte de papa mais également j’avais peur de ne pas être comprise. Comment expliquer ma présence avec lui dans cette cabine ? Comment avouer que ma cousine amie m’y avait laissée sous prétexte qu’elle allait chanter le YOU ? Comment justifier ma présence aux côtés de Ablavi alors même qu’elle n’avait pas eu son baccalauréat et que normalement nos routes se séparaient ?

Ces mots absents ne m’ont pas rendu service. Mon frère et moi, n’avions pas pu nous résoudre à en parler à nos parents. Moi, j’ai choisi d’être forte, de garder le silence, de poursuivre mon chemin. Les spécialistes parlent d’amnésie traumatique. Notre cerveau absolument génial ouvre à ces moments là, un tiroir dans lequel il range le préjudice subi, pour nous permettre de passer à autre chose. Cela peut durer deux, trois, 50 ans, ou toute une vie. Tout dépend de la victime.

Mais n’allez pas croire que c’est fini. Il suffit d’une autre étincelle pour que ce traumatisme resurgisse. Pour preuve, ce sont ces clichés qui m’ont assaillie au moment du viol perpétré sur le campus d’Abomey-Calavi.

Dans ce dernier cas, les médecins mettent à l’index la mémoire traumatique. Les psychologues parlent également de refoulement. La victime reste fragile parce qu’à tout moment le traumatisme peut refaire surface et perturber sa quiétude.

En résumé, la culpabilité qui vient de l’intérieur et celle qui naît de l’entourage embrigadent les victimes dans la souffrance, la solitude et le silence ».

« Au Bénin, il est de coutume de protéger le violeur, le harceleur sexuel », déplore Angela Kpedija

C’est une victime de viol et d’harcèlement sexuel qui le dit. Dans une tribune, ce mardi 25 mai 2021, intitulée ‘‘𝐋𝐞 𝐡𝐚𝐫𝐜𝐞𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐮 𝟐𝟐𝟗’’ Angela Kpeidja dénonce la responsabilité de la société béninoise face au viol ou au harcèlement sexuel.

C’est une victime de viol et d’harcèlement sexuel qui le dit. Dans une tribune, ce mardi 25 mai 2021, intitulée ‘‘𝐋𝐞 𝐡𝐚𝐫𝐜𝐞𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐮 𝟐𝟐𝟗’’ Angela Kpeidja dénonce la responsabilité de la société béninoise face au viol ou au harcèlement sexuel.

« Au Bénin, il est de coutume de protéger le violeur, le harceleur sexuel », déplore la journaliste.

Selon elle, « personne n’a envie que son enfant, son frère ou son époux soit mêlé à des actes aussi malveillants que vicieux ».

Et de condamner «  C’est donc tout naturellement que tout l’entourage conspire contre la victime en choisissant de fermer les yeux sur l’acte ignoble du mis en cause. Totalement persuadé de son innocence et de la culpabilité de la victime, l’enfant violeur grandit dans le déni de ce que j’appellerais « maladie ». Le virus est ensuite transmis de génération en génération ».

Manassé AGBOSSAGA

« Au Bénin, il est de coutume de protéger le violeur, le harceleur sexuel », déplore Angela Kpedija
« Au Bénin, il est de coutume de protéger le violeur, le harceleur sexuel », déplore Angela Kpedija

𝐋𝐞 𝐡𝐚𝐫𝐜𝐞𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐮 𝟐𝟐𝟗 !!!

Des harceleurs sexuels ou des violeurs au Bénin, il en existe des plus subtiles aux plus agressifs.

Des profils les plus insoupçonnés au plus sulfureux, les agresseurs sexuels sont tapis dans nos administrations publiques et privées, nos écoles, collèges et universités. Ils sont partout. Même dans les lieux de culte. Généralement, c’est comme une seconde nature pour eux.

Ils font une première victime, une seconde puis une autre et ils n’arrivent plus à s’arrêter. À croire que le harcèlement et les violences sexuelles sont un virus dont eux-mêmes subissent le diktat.

J’en veux pour preuve, les imposteurs qui en plein cœur même de la controverse soulevée par mes révélations, n’ont pas eu peur de s’aventurer.

Tout porte ainsi à croire que ces agresseurs sexuels sont soit effectivement des malades, soit il s’agirait d’une perversion agissante. Dans le premier cas, ils souffriraient d’un complexe qui se traduit par une infériorisation du sexe opposé pour se sentir « soi ». La perversion serait de ne savoir manifester son instinct sexuel que par des comportements dépravés.

Ce que je constate aussi, c’est que les lettres, les gestes ou même les paroles enjôleuses dont l’amoureux gavait l’élue de son cœur ont laissé place aujourd’hui au 229, aux attouchements soudains, aux demandes de faveurs sexuelles d’emblée et brusques. À travers une femme, certains hommes ne verraient désormais que la passerelle pour atteindre le nirvana du plaisir sexuel.

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En plus, chez nous au Bénin, il est de coutume de protéger le violeur, le harceleur sexuel. Ici, personne n’a envie que son enfant, son frère ou son époux soit mêlé à des actes aussi malveillants que vicieux.

C’est donc tout naturellement que tout l’entourage conspire contre la victime en choisissant de fermer les yeux sur l’acte ignoble du mis en cause.

Totalement persuadé de son innocence et de la culpabilité de la victime, l’enfant violeur grandit dans le déni de ce que j’appellerais « maladie ». Le virus est ensuite transmis de génération en génération. Exactement comme un gène.

L’amnésie traumatique des victimes mues par la volonté d’aller de l’avant est l’autre facteur qui fait le lit aux bourreaux. Une seule minute de silence est une victoire pour ces agresseurs sexuels dégoûtants et répugnants.

Spécialiste en communication pour la santé, j’aurais voulu faire des émissions pour vous aider à guérir de ce mal hideux. Étant victime, je promets de ne pas vous laisser de répit.

Ce ne sera plus jamais le silence!

#Naiepaspeur #AngelaKpeidja

 

1 an après, Angela Kpeidja revient sur sa nomination et clarifie, « On ne devient pas présentatrice du journal, d’une émission ou d’un show parce qu’on est généreuse sexuellement avec son ou ses patrons »

Angela Kpeidja parle de sa nomination comme chef service Web de l’ORTB.  Celle qui s’était beaucoup fait connaître avec sa dénonciation sur le harcèlement sexuel en milieu professionnel avait à l’époque qualifiée cette nomination de « maigre consolation ». Un an après, la journaliste n’a pas changé d’avis et fait cette mise au point. « On ne devient pas présentatrice du journal, d’une émission ou d’un show parce qu’on est généreuse sexuellement avec son ou ses patrons »

Angela Kpeidja parle de sa nomination comme chef service Web de l’ORTB.  Celle qui s’était beaucoup fait connaître avec sa dénonciation sur le harcèlement sexuel en milieu professionnel avait à l’époque qualifiée cette nomination de « maigre consolation ». Un an après, la journaliste n’a pas changé d’avis et fait cette mise au point. « On ne devient pas présentatrice du journal, d’une émission ou d’un show parce qu’on est généreuse sexuellement avec son ou ses patrons »

Angéla Kpeidja, harcèlement sexuel
Angela Kpeidja

𝗠𝗮𝗶𝗴𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 !

Oui je l’avais twitté. Et aujourd’hui encore, je l’assume. Pour beaucoup à l’époque, je n’avais pas l’étoffe pour prendre la direction du service Web de l’ORTB. Pour d’autres, en acceptant ce poste, je venais bonnement corroborer la thèse de la victimisation dans le but de gravir les échelons.

Ce 22 mai 2020, lorsque j’acceptais ce poste, j’étais accablée de toutes parts. Sur mon lieu de travail, je n’étais pas légitime à ce poste. Entre les éventuelles représailles du Président de la République qui s’est mêlé de l’affaire, la jalousie et mes présumées lacunes, les visages de la plupart de mes collègues sont restés fermés. Ils attendaient tous pour applaudir le clash au bout d’un mois. Pas un soupçon de félicitations!!!

Mais c’est tout de même évident d’avoir ce revers après leur avoir tendu le miroir. Je venais d’écorner l’image de tous les employés, harceleurs, violeurs ou pas.

Un an après, je ne ferai pas de bilan. Je laisserai le soin aux internautes des différentes pages de ce média de le faire. Mais je reviendrai sur cette promotion qui décrédibiliserait mon combat contre le harcèlement sexuel en milieu du travail.

Pour moi, il est inadmissible qu’on bénéficie d’une promotion en plein cœur de la gangrène du harcèlement sexuel. On ne devient pas présentatrice du journal, d’une émission ou d’un show parce qu’on est généreuse sexuellement avec son ou ses patrons. L’humiliation vient justement du fait qu’on réduise la femme à ses simples attributs au lieu de miser sur ses compétences. Et Dieu sait que de plus en plus les femmes ont cette intelligence, cette élégance à gérer au mieux les affaires de la cité.

Face à ce que les uns et les autres appellent promotion, je suis tentée de dire que je n’ai pas été promue. Jamais je n’ai rêvé d’autre chose que d’une émission de santé dans ce média.

Bien au contraire, cette nomination aurait dû mettre à nu mes présumées lacunes. Puisque certains ont affirmé que je n’ai eu droit qu’à des promotions canapés dans ce média. En plus dans mon cas, comme l’a écrit mon collègue rédacteur Web, j’étais une profane du Web qui débarquait à la tête du service Web de l’ORTB.

Mais quand on vous a réduit à un objet sexuel pendant des années, la baisse de l’estime de soi est bien souvent le seul choix à votre portée. Faut-il alors continuer à vous engouffrer dans ce tunnel de la déchéance quand vous avez l’opportunité d’en sortir ?

J’avais besoin de me prouver que je n’étais pas ce qu’ils me condamnaient à être. J’avais besoin d’éprouver mes capacités et de faire honneur à cette catégorie de femmes qui allient allègrement beauté, intelligence, courage, et savoir-faire.

Le Bénin reste l’un des rares pays sur le continent africain à disposer d’un texte de loi portant protection des victimes du harcèlement sexuel en milieu professionnel. Mais la peur du regard de la société a toujours été le frein à l’application de cette loi. Les sanctions administratives et juridiques y sont clairement signifiées. Et comme j’ai pu l’exprimer sur mon mur à l’époque, la sanction administrative n’exclut pas la poursuite judiciaire. Elle est même maigre en face du préjudice social et professionnel qui est le mien.

Pour lutter, il faut aller au front. En plus, j’y suis les mains nues, sans maquillage, sans fioritures. Il est plus facile d’être bon joueur quand on est sur le banc de touche.

#AngelaKpeidja #naiepaspeur