Développement : Isidore Zandjou s’inquiète de la situation de Houéyogbé

Les 77 communes du Bénin ne sont certainement pas au même niveau de développement. Dans une récente interview accordée à un média de la place, Isidore ZANDJOU parle de sa commune d’origine ; une communauté qu’il décrit comme ayant accusé d’un retard remarquable par rapport à bien d’autres communautés.

Les 77 communes du Bénin ne sont certainement pas au même niveau de développement. Dans une récente interview accordée à un média de la place, Isidore ZANDJOU parle de sa commune d’origine ; une communauté qu’il décrit comme ayant accusé d’un retard remarquable par rapport à bien d’autres communautés.

« Houéyogbé mérite mieux que la situation dans laquelle, elle se trouve aujourd’hui ». Par cette phrase, Isidore ZANDJOU déplore la situation dans laquelle se retrouve, aujourd’hui sa commune d’origine. Il explique cette situation par le manque de solidarité de ses filles et fils. « Alors que les communautés qui sont autour de nous se battent pour faire construire des routes, des écoles, des forages et pour donner de l’emploi à leurs jeunes, nous nous concentrons sur des histoires sans tête, ni queue », a fait constater l’Inspecteur phytosanitaire au Port Autonome de Cotonou.

A entendre ce membre à part entière de la communauté sahouè, « il a surtout manqué à la commune de Houéyogbé  un engagement de ses ressortissants à travailler pour ses causes ». Il n’a certainement pas tort quand on jette un regard analytique sur la situation de cette commune du Mono.

Sans député et sans ministre, la communauté sahouè est livrée à elle-même. « Nous sommes sans repère », a-t-il renchérit avant d’inviter ses frères et sœurs à prendre conscience de cette situation et à se relever. « Nous sommes encore en mesure de renverser la tendance et de regarder devant nous, a conclu Isidore ZANDJOU en invitant les membres de sa communauté à prendre un nouveau départ.

 Justin Sossou

Conseil communal de Houéyogbé : Ça sent le roussi, voici l’affaire qui risque de tout gâter dans les prochains jours

A Houéyogbé, l’ambiance risque de se détériorer dans les prochains jours. Une décision préfectorale suscite colère des conseillers communaux.

En session jusqu’au samedi 27 mars 2021, les conseillers auraient appris que la préfecture du Mono aurait pris la décision de suspendre le repas qui leurs sont offert au cours des sessions.

Visiblement économe,  la préfecture estimerait qu’il s’agirait d’une double dépense puisqu’ils sont déjà payés à hauteur de 5000 fcfa par jour de session.

Et c’est ce qui fâche les conseillers. Puisque cet argument laisserait  croire qu’ils profitent de la situation. Ce qui à leurs yeux est archi faux.

Un conseiller communal a expliqué à Kpakpato Médias que    les conseillers communaux de Houéyogbé ne gagnent que 100000 mile Fcfa par an, à raison de 5000 Fcfa par  frais de session, soit .4 sessions ordinaires par an (80.000 Fcfa) et  deux sessions extraordinaires (20.000 Fcfa).

Quand dans ces conditions, la préfecture décide de suspendre le seul repas offert aux conseillers lors des sessions sous prétexte de mettre un terme à une double dépense, les conseillers communaux ne cachent pas leur exaspération.

Même s’ils ne se disent pas affamés au point d’attendre les sessions pour se nourrir, ils comptent bien se faire entendre dans les prochains jours.

 Les conseillers communaux menacent de boycotter la prochaine session.

Ça sent donc le roussi à Houéyogbé !

Manassé AGBOSSAGA

8000 Fcfa par mois : Insignifiant pour les Elus locaux de Houéyogbé qui réclament une augmentation, sinon…

A Houéyogbé, les élus locaux sont en courroux. A l’origine, leur rémunération mensuelle, qu’ils jugent très faible.

 A Houéyogbé, les élus locaux sont en courroux. A l’origine, leur rémunération mensuelle,  qu’ils jugent très faible.

En effet, selon l’Agence Bénin presse, la mairie de Houéyogbé leur paie  huit mille ( 8 000) F CFA à la fin du mois.

Et les chefs de village et de quartiers de ville (CQ,CV) de la commune de Houéyogbé ont  ouvertement exprimé leur mécontentement  à l’autorité préfectorale. A l’occasion de la tournée statutaire du préfet Komlan Zinsou dans les communes du département du Mono, ce vendredi 16 octobre 2020, ils ont fait part de leur frustration.

Ils ont expliqué à l’autorité préfectorale  que ce montant mensuel «  n’est pas à la hauteur des tâches qui leur incombent dans leurs différentes localités pour le bien être des populations ».

Pour ces derniers, « il ne sert à rien de participer à la mobilisation de l’argent et ne pas être bien rémunérés en retour ».

En outre, les Elus locaux  ont fait remarquer que cela explique  « la démotivation de la plupart d’entre eux à s’impliquer réellement dans la mobilisation des ressources propres pour la commune».

Les élus concernés ont alors menacé « de se faire entendre si la situation perdure », renseigne l’ABP.

Face à cette doléance, le préfet Komlan Zinsou a expliqué aux chefs de village et de quartiers de ville, qu’ « accepter assumer une charge communautaire est un exercice de sacrifice et les conditions de son exercice sont prévues dans les textes sur la décentralisation », rapporte l’ABP.

Il a ajouté que  « la seule condition qui permettra au maire d’augmenter la rémunération des CV et CQ est leur implication dans le recouvrement des taxes locales ».

Quel drôle de réponse face à une juste revendication !!!

Manassé AGBOSSAGA