Bertin Koovi « Je comprends Loth Houénou, trop de temps en prison joue sur sa capacité d’analyse »

Pourtant tous deux de la mouvance présidentielle, Bertin Koovi et Loth Houénou se livrent une guerre verbale via les réseaux sociaux. Et ce mercredi 28 septembre, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 n’a pas hésité à tacler le président du parti non enregistré les Valeurs Républicaines. Et ce, après un commentaire de l’ex opposant qu’il n’a pas apprécié.

Pourtant tous deux de la mouvance présidentielle, Bertin Koovi et Loth Houénou se livrent une guerre verbale via les réseaux sociaux. Et ce mercredi 28 septembre, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 n’a pas hésité à tacler le président du parti non enregistré les Valeurs Républicaines. Et ce, après un commentaire de l’ex opposant qu’il n’a pas apprécié.

En effet, Bertin Koovi a semblé remettre en cause la « capacité d’analyse » de l’ancien détenu de la prison civile de Cotonou après sa réaction sur son texte où il a, à nouveau, critiqué Joseph Djogbénou et Adrien Houngbédji,.

« (…)À Loth Houénou,  je rappelle qu’en 2016,  j’ai été au rang 13 sur 33 candidats. Mais je comprends Loth, trop de temps en prison joue sur sa capacité d’analyse. J’ai fait 6 mois et je sais ce que c’est », a écrit le nouveau sociétaire du Bloc républicain qui a également passé quelques jours dans une prison équato-guinéenne.

Face à cela, Bertin Koovi dit être disposé à lui apporter son soutien.

« Pauvre ami Loth Houenou si tu as encore besoin d’aide nous sommes des frères je suis disposé à te soutenir », assure t-il.

En attendant, Bertin Koovi invite Loth Houénou à « chercher à vivre de son travail et non de plaire à des gens pour avoir de revenu ».

On peut dire ça à son camarade de la mouvance ?

M.A

Liste des nominations en Conseil des ministres du mercredi 28 septembre 2022 au Bénin

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 septembre  2022 sous la présence de Patrice Talon.

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 septembre  2022 sous la présence de Patrice Talon.

En marge de la session, des nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles.

Ces nominations sont intervenues un seul  ministère, celui de la Justice et de la Législation.

IV- MESURES INDIVIDUELLES. 

Les nominations suivantes ont été prononcées sur proposition de la présidente de la Cour des Comptes et après avis de l’organe tenant lieu de Conseil supérieur des Comptes :

  • Conseillers à la Cour
    • Madame Aleyya GOUDA épouse BACO
    • Messieurs :
    • Désiré Henri AÏHOU
    • Clément AKPAMAGBO
    • Zimé Kora GOUNOU
    • Désiré MELIKAN
    • Chabi Kassim TABA
    • Jean-Pierre YERIMA BANDE
    • Wilfried Ralph Narcisse ZOHOUNGBOGBO
  • Avocats généraux près la Cour, Messieurs :
    • Serge Armand CODO
    • Zacharie Mahoutin DAH-SEKPO
    • Mènongbé Geoffroy GBAGUIDI
  • Secrétaire général de la Cour : Monsieur Bidossessi Serge Bernadin BATONON.

« Ceux qui ont conduit Yayi dans le trou, ils sont encore autour du président Talon », Jacques Ayadji

Une remarque estampillée Jacques Ayadji. De passage sur l’émission socio-politique ‘‘Cartes sur table’’, de la radio Océan Fm, dimanche 25 septembre dernier, le président Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) a soutenu que l’actuel locataire de la marina est entouré de ceux qui ont conduit l’ancien président Boni Yayi dans le décor.

Une remarque estampillée Jacques Ayadji. De passage sur l’émission socio-politique ‘‘Cartes sur table’’, de la radio Océan Fm, dimanche 25 septembre dernier, le président Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) a soutenu que l’actuel locataire de la marina est entouré de ceux qui ont conduit l’ancien président Boni Yayi dans le décor.

Alternat le français et la langue locale fon, il a laissé entendre que ces derniers ont réussi à se repositionner aux cotés de Patrice Talon dès l’avènement du régime de la Rupture en 2016 grâce à un discours mensonger basé sur la flatterie.

Le président de Moele-Bénin a soutenu que ce mal s’observe depuis 1990, conséquence de la conférence nationale.

« …C’est le problème que nous avons au Bénin depuis 1990. Lorsque les présidents viennent au pouvoir, les gens vont les entourer. Les gens qui ne sont même pas d’accord avec leur vision, donnent l’impression qu’ils sont d’accord. Ils vont autour d’eux, les étouffer, les font échouer et se mettent à côté pour dire quand on le parle, il n’écoute pas. Tous ceux qui ont entouré Yayi dans ce pays et qui l’ont conduit dans le trou, ils sont encore autour du président Talon. Quand vous observez, ce sont les mêmes. Un président arrive ce qu’il faut dire pour le bouffer, c’est ça qu’ils font ».

Les concernés apprécieront le message de l’ex syndicaliste.

Manassé AGBOSSAGA

Délivrance rapide du récépissé définitif à l’UP le Renouveau : L’Honorable Fagla clarifie et révèle « ce que les gens ne voient pas »

Moins de deux semaines après l’alliance entre l’Union progressiste et le Parti du renouveau démocratique qui a donné naissance à  l’Union Progressiste le Renouveau, le nouveau parti a obtenu son existence légale. Après le congrès de fusion le dimanche 21 août dernier au stade Charles de Gaule de Porto-Novo, le parti présidé par Joseph Djogbénou a eu son récépissé définitif au Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, le vendredi 02 septembre.

Moins de deux semaines après l’alliance entre l’Union progressiste et le Parti du renouveau démocratique qui a donné naissance à  l’Union Progressiste le Renouveau, le nouveau parti a obtenu son existence légale. Après le congrès de fusion le dimanche 21 août dernier au stade Charles de Gaule de Porto-Novo, le parti présidé par Joseph Djogbénou a eu son récépissé définitif au Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, le vendredi 02 septembre.

De quoi susciter des interrogations et des commentaires, d’autant plus que l’Union progressiste le Renouveau est un parti de la mouvance présidentielle et que d’autres partis de la mouvance ont longtemps attendu avant de décrocher leur reconnaissance officielle.

Invitée sur Radio Tokpa, l’honorable Sèdami Fagla a été interpellée sur cette rapidité dans la délivrance du récépissé définitif à l’Union progressiste le Renouveau.

Répondant à cette question, elle a d’abord fait remarquer qu’il « n’y a absolument pas de secret », ajoutant que le parti n’a bénéficié d’aucune faveur.

La députée de la 15ème circonscription électorale rappelle ensuite que l’Union progressiste le Renouveau est le fruit d’un mariage entre deux grands partis habitués à cet exercice.

« Il ne faut pas oublier que l’Union Progressiste le Renouveau est issu de deux grands partis qui ont l’habitude de faire ce type d’exercice. Ces  deux grands partis ont mis en commun leurs compétences, leurs expériences, leur capacités pour ce genre de chose », rappelle Sèdami Fagla, ajoutant «  ce qui fait que forcément, il y a une certaine célérité dans la manière de faire les choses, un certain professionnalise ».

Dans ce sens, elle confie que la reconnaissance du parti est le fruit du dynamisme de l’administration du parti et de son président Joseph Djogbénou.

« Ce que les gens ne voient pas, c’est le travail acharné qu’il y a eu derrière, les nuits blanches, qu’il y a eu derrière, le travail titanesque, qu’il y a eu derrière. Il faut saluer l’administration de l’Union Progressiste le Renouveau et surtout le présidium, le président de l’Union progressiste le Renouveau pour son mangement parce que sans un président qui sait donner le rythme qu’il faut, les résultats ne seraient pas atteints », a-t-elle avancé.

Et loin des préjugés et autres commentaires dénigrants, l’Honorable Sèdami Fagla « salue l’administration » de son parti et soutient que « ce qui est important, c’est de voir le résultat que ça donne ».

Manassé AGBOSSAGA

 

Loi de suspension des peines, sortie médiatique du Porte-parole du Gouvernement: Nourou-Dine Saka Saley ironise et révèle pourquoi il ne répond jamais à Wilfried Houngbédji

Jusque là silencieux sur le sujet, Nourou-Dine Sake est sorti de son mutisme. Interpelé par des jeunes suite à la sortie du Porte-parole du Gouvernement, le juriste s’est prononcé sur cette loi, violant au passage l’une de ses promesses. Celle de ne jamais répondre à Wilfried Léandre Houngbédji.

En Conseil des ministres du mercredi 21 septembre 2022, le Gouvernement a annoncé la transmission à l’Assemblée nationale du projet de loi portant modification et complément de la loi n°2018-14 du 18 mai 2018 portant code de procédure pénale en République du Bénin.

« La réforme proposée vise à conférer au Président de la République, après avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature, le pouvoir d’ordonner la suspension de l’exécution de la peine lorsque celle-ci est justifiée pour des raisons sociales et humanitaires », explique le communiqué du Conseil des ministres.

Mais pour beaucoup d’observateurs, cette loi ouvre la voie à une immixtion du Chef de l’Etat dans une procédure judiciaire.

Au cours d’une sortie médiatique, le porte-parole du Gouvernement a réagi à cette critique.

Face aux professionnels des médias, Wilfried Houngbédji a réfuté cette accusation.

« Il n’y a aucune immixtion du Chef de l’État dans une procédure judiciaire. Il n’apparaît nulle part une telle chose. Je voudrais faire observer que ce projet de loi n’indique nulle part que le Chef de l’État interviendrait dans une procédure judiciaire. L’intervention du Chef de l’État projetée vient beaucoup plus en aval, c’est-à-dire que la justice a fini de faire son travail. Et puis dans le contexte actuel de séparation des pouvoirs, le Chef de l’État a déjà des prérogatives qui lui permettent de mettre fin à l’exécution d’une décision de justice. Quand vous graciez quelqu’un qui a été condamné par les tribunaux, vous mettez fin à l’exécution de sa peine. Quand l’Assemblée nationale vote une loi d’amnistie que le Chef de l’État promulgue pour permettre à des justiciables de bénéficier de cette mesure d’amnistie, la loi a pour effet d’effacer l’infraction et de mettre fin aux poursuites ou aux peines qui sont en cours d’exécution, selon le cas. Donc, ce sont déjà des mécanismes que notre système démocratique, comme partout ailleurs, a prévu en fonction des impératifs qui se présentent à l’autorité. Lorsque chaque année, le Chef de l’État signe un décret pour accorder la grâce à des citoyens justiciables qui ont été condamnés et dont les peines sont en cours d’exécution, personne ne trouve que c’est une intrusion dans le domaine judiciaire et donc ce qui se fait maintenant à travers ce projet de loi, c’est de compléter ce dispositif qui existe et qui, encore une fois, ne donne pas le droit au Chef de l’État d’interférer dans les procédures judiciaires. Non. Les procédures judiciaires auront été déjà conduites à leur terme, les sanctions ont été prononcées et ce mécanisme va permettre d’interrompre le cours normal de l’exécution d’une décision pour les raisons qu’on a évoquées, en l’occurrence d’ordre éminemment social et humanitaire. Cette intervention n’a pour effet que de suspendre l’exécution de la peine…», a-t-il déclaré.

Loi de suspension des peines : Nourou-Dine Saka Saley ironise suite à une question des jeunes sur la sortie de Wilfried Leandre Houngbédji

Jusque là silencieux sur le sujet, Nourou-Dine Sake est sorti de son mutisme. Interpelé par des jeunes suite à la sortie du Porte-parole du Gouvernement, le juriste s’est prononcé sur cette loi, violant au passage l’une de ses promesses. Celle de ne jamais répondre à Wilfried Léandre Houngbédji.

« Vous aurez remarqué que je ne réagis jamais sur les propos de Wilfried Léandre et je ne le ferai jamais quelque soit ce qu’il pourrait dire, et Dieu sait qu’il dit beaucoup de choses qui soulèvent le cœur », fait il remarquer, avant d’expliquer « La première raison est que je considère qu’il est payé pour un travail qu’il doit faire, y compris peut-être en tuant sa conviction profonde, sauf à refuser d’exécuter sa mission contractuelle. Il n’est donc pas l’auteur des décisions qu’il porte à la connaissance du public et défend.  Mais, plus important et capital pour moi, j’ai une dette humaine et morale à son égard qui en a fait plus qu’un frère et qui remonte au décès de mon père en 2005. C’est grâce à lui, et un autre de ses confrères, que j’ai vécu les derniers moments de vie sur terre de mon père ».

Après cette clarification, Nourou-Dine Saka Saley opte pour le silence sur la Loi de suspension des peines, annoncée en Conseil des ministres du 21 septembre.

« Maintenant sur le sujet de cette fameuse proposition de loi, il est mieux de se surprendre de mon silence sur ces sujets que de mes opinions.  Le silence parle plus fort », a réagi le jeune opposant, avant d’ironiser « Laissons donc les initiateurs, et leur prolongement de Porto novo qui doivent l’adopter, nous abreuver de leur grande âme humanitaire ».

La force de la parole …

M.A

Janvier Yahouédéou : « On était dans un processus d’avaler l’UDBN et on garde le nom Bloc républicain »

L’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) a mis fin à son accord politique avec le Bloc républicain (BR), le 17 août dernier. Si certains responsables du  BR ont ironisé ce départ, soulignant que le l’Ex-UDBN a été absorbé et que le parti n’existait plus, le ministère de l’Intérieur a plus tard confirmé l’existence du parti de Claudine Prudencio. Beaucoup ont alors trouvé que Abdoulaye Bio Tchané et les siens ont fait preuve de naïveté. Et comme s’il voulait répondre à cette critique, le Porte-parole du Bloc républicain a insisté sur la démarche des responsables du parti au départ.

 

L’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) a mis fin à son accord politique avec le Bloc républicain (BR), le 17 août dernier. Si certains responsables du  BR ont ironisé ce départ, soulignant que le l’Ex-UDBN a été absorbé et que le parti n’existait plus, le ministère de l’Intérieur a plus tard confirmé l’existence du parti de Claudine Prudencio. Beaucoup ont alors trouvé que Abdoulaye Bio Tchané et les siens ont fait preuve de naïveté.

Et comme s’il voulait répondre à cette critique, le Porte-parole du Bloc républicain a insisté sur la démarche des responsables du parti au départ.

« On ne voulait pas fusionner pour faire un nouveau parti politique. On était dans un processus d’avaler l’UDBN et on garde le nom Bloc républicain. On était en plein processus », a clarifié Janvier Yahouédéou.

Il a ajouté que la charte des partis n’interdit pas la fusion des partis tout en gardant le « même nom ».

Janvier Yahouédéou a soutenu que « C’est une question de rapport de force » et que le « Bloc républicain est un grand parti politique ».

Au cours d’une sortie politique ce week-end, la présidente d’honneur a semblé dénoncer l’arrogance des responsables du Bloc républicain pour justifier la suspension de l’accord politique.

« On a amorcé une mise ensemble et ils n’ont pas voulu. Ils se sont considérés en territoire conquis. Ils n’ont pas voulu des membres de l’UDBN. Les membres de l’UDBN ont dit terminé. On préfère rebrousser chemin », a-t-elle justifié.

Manassé AGBOSSAGA

Conseil des ministres au Bénin : Intégralité du compte rendu du mercredi 21septembre 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 21 septembre 2022, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 21 septembre 2022, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

I-1. Approbation des statuts de la Société nationale du Bois (SONAB S.A).

La mise en place de cette société procède d’une transformation de l’Office national du Bois, au regard de la nature et du volume des activités qu’il mène, mais aussi des ambitions du Gouvernement pour la filière.

Elle sera notamment chargée de la promotion et de la transformation de tout produit forestier, du bois et de l’industrie forestière, de la commercialisation des produits exploités ou transformés, de l’importation ou l’exportation du bois et des produits dérivés, de la réalisation de toutes opérations de développement de la production forestière (reboisement, enrichissement, aménagement, etc.) et de la promotion de l’écotourisme dans les forêts relevant de sa gestion.

Elle s’occupera également du développement durable des ressources forestières des domaines de l’Etat dont elle aura la charge.

Le ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable accomplira, en lien avec le ministre de l’Economie et des Finances, les formalités nécessaires à son opérationnalisation.

I-2. Transmission à l’Assemblée nationale du projet de loi portant modification et complément de la loi n°2018-14 du 18 mai 2018 portant code de procédure pénale en République du Bénin.

En vue d’humaniser et de moderniser les peines prévues par le code pénal, le législateur béninois a supprimé la peine de mort, les travaux forcés, puis introduit les peines alternatives et renforcé le régime de l’aménagement des peines.

Toutefois, les restrictions et conditions légales pour jouir de ces mesures en limitent la portée. En effet, elles ne sont admises que pour les peines correctionnelles, excluant dès lors les personnes condamnées pour des faits criminels.

Elles ne permettent donc pas au Gouvernement d’apporter des réponses adaptées aux situations exceptionnelles d’ordre social et humanitaire. C’est pourquoi, il apparaît nécessaire de compléter le dispositif de la libération anticipée.

La réforme proposée vise à conférer au Président de la République, après avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature, le pouvoir d’ordonner la suspension de l’exécution de la peine lorsque celle-ci est justifiée pour des raisons sociales et humanitaires.

Ainsi, dans les dispositions du projet de loi, « les condamnés à une peine privative de liberté peuvent également et exceptionnellement bénéficier de la suspension de l’exécution de la peine lorsque, l’exécution entamée, il est établi à leur égard une conduite de nature à justifier la mesure ou que celle-ci est dictée par les considérations d’ordre social et humanitaire significatives ».

Le texte soumis à l’étude de l’Assemblée nationale précise que cette suspension est faite à la requête de la personne condamnée, pour une durée qui ne saurait excéder 5 années civiles, renouvelable une seule fois.

De plus, aucune suspension de l’exécution de la peine ne saurait excéder 10 ans, mais lorsqu’après le renouvellement, la durée de 10 années est expirée, la suspension produit les effets d’une grâce présidentielle.

Par ailleurs, le même texte précise que « lorsque le renouvellement n’est pas ordonné au terme de la première période de 5 années, l’exécution de la peine reprend son cours sur réquisition du procureur de la République près le tribunal du lieu d’exécution de la peine et selon les dispositions du code de procédure pénale ».

Toutefois, « lorsque la peine prononcée est la réclusion ou la détention à perpétuité, la suspension de son exécution est exclue ».

Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation est instruit à l’effet d’en exposer les motifs et de soutenir la discussion devant la Représentation nationale.

Au titre d’autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant :

  • transmission à l’Assemblée nationale, pour étude et vote, du projet de loi modifiant la loi n° 2020-37 du 03 février 2021 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin ;
  • transmission à l’Assemblée nationale, pour étude et vote, du projet de loi portant modification des dispositions de l’article 585.1 de la loi n° 2008-07 du 28 février 2011 portant code de procédure civile, commerciale, sociale, administrative et des comptes en République du Bénin, telles que modifiées par la loi n°2020-08 du 23 avril 2020 portant modernisation de la justice ;
  • conditions et procédure de délivrance de titre foncier sur les immeubles en copropriété en République du Bénin ; puis
  • nomination des membres du Conseil d’administration du Laboratoire d’Etudes et de Surveillance environnementales ;
  • nomination de membre au Conseil d’administration de l’Agence nationale de Protection sociale (ANPS).

 

II- COMMUNICATIONS. 

II-1. Paiement d’indemnités dues aux personnes affectées par le projet d’aménagement d’un périmètre de 80 hectares à Togbin.

L’expropriation en vue de l’aménagement dudit périmètre est motivée par la mise en œuvre de divers projets d’envergure dont la construction d’un boulodrome aux normes internationales destiné à abriter la coupe du monde de sport boules, d’un hôpital de référence et d’autres infrastructures d’intérêt général.

Conformément aux textes en vigueur, un expert a été commis pour réaliser les évaluations foncières et immobilières.

Sur la base de son rapport, le Conseil a autorisé le paiement des personnes affectées par la rectification des coordonnées géographiques et la redéfinition de la zone de développement touristique exclusive de la Route des pêches.

II-2. Indemnisation des personnes affectées par les travaux de réalisation d’un carrefour giratoire à l’entrée principale de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé et d’aménagement d’un deuxième accès à partir du carrefour de l’arrondissement de Tangbo-Djèvié.

Aux termes des travaux de la commission interministérielle chargée d’évaluer des indemnités à verser aux personnes impactées sur leurs terrains, bâtiments et accessoires de toutes natures situés dans l’emprise des travaux et frappés de servitude de reculement, 35 sinistrés ont été recensés sur l’ensemble du projet.

Les diligences techniques et administratives qui conviennent ont été accomplies. Aussi, le Conseil a-t-il marqué son accord pour l’indemnisation des intéressés.

II-3. Exécution de la phase III du projet de renforcement des systèmes d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abomey-Calavi et ses environs.

Les travaux de cette phase intègrent le raccordement de la zone de la Cité administrative d’Ahossougbéta en vue de sa mise en exploitation prochaine. Ils prennent également en compte des agglomérations urbaines des localités de Ouèdo et de Togba.

Leur réalisation intervient dans le cadre du projet de l’accès universel à l’eau potable.

Le Conseil a donc approuvé la contractualisation avec l’entreprise retenue et instruit le ministre de l’Eau et des Mines de veiller à la bonne exécution des travaux.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES. 

Ont été autorisées :

  • la participation du Bénin  à la Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable (MONDIACULT 2022), du 28 au 30 septembre 2022 au Mexique ; ainsi qu’à
  • la 68ème session de la Commission baleinière internationale, du 13 au 21 octobre 2022 en Slovénie ; puis
  • l’organisation à Cotonou, du 28 au 30 septembre 2022, de la 15ème Université du Notariat d’Afrique ; et
  • l’organisation à Pobè, du 10 au 14 octobre 2022, du séminaire sur le bilan des recherches sur le palmier à huile au Bénin.

 

IV- MESURES INDIVIDUELLES. 

Les nominations suivantes ont été prononcées :

Au ministère de la Justice et de la Législation

Après avis du Conseil supérieur de la Magistrature

A la Chancellerie

  • Directeur des Affaires civiles et des Sceaux : Monsieur Camille Aristide FADE

Dans les juridictions

  • A la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET)
    • Conseiller, cumulativement avec ses fonctions de président du tribunal de première instance de 2ème classe de Comè : Monsieur Ehounsa Fortunato KADJEGBIN
    • Assesseur à la Chambre de jugement des infractions à raison du sexe : Madame Bénédicte Stella Dolorès TAKOLODJOU
  • Au tribunal de première instance de 1ère classe de Cotonou
    • Juge du 2ème cabinet d’instruction cumulativement avec ses fonctions d’assesseur à la CRIET : Madame Islamiath Alakè Konirêgni MOUSTAPHA
  • Au tribunal de première instance de 1ère classe de Porto-Novo
    • 3ème substitut du procureur de la République : Monsieur Enagnon Sikirou RAFIOU
  • Au tribunal de première instance de 1ère classe de Parakou
    • Juge au tribunal : Monsieur Ganiou BODI
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe d’Abomey-Calavi
    • Juge du 2ème cabinet d’instruction : Monsieur Tédé Pacôme FALANA
    • 2ème substitut du procureur de la République : Madame Souhaïlatou TOURE IDRISSOU
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe de Ouidah
    • Président du tribunal : Madame Tonami Sandrine Muriel MONGBO
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe d’Allada
    • Juge au tribunal : Monsieur Amènouglo Fidèle ZIVON
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe de Pobè
    • Juge au tribunal : Madame Chimène Sèhigbénan Joanita LOKOSSOU
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe d’Abomey
    • Juge au tribunal : Monsieur Euloge Philibert Mahutin Comlan QUENUM
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa
    • Juge au tribunal : Monsieur Ahissou Jérôme HOUNDJENOUKON
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe de Natitingou
    • Juge au tribunal : Monsieur Abidémi Isidore KPOGNIHOUE
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe de Kandi
    • Substitut du procureur de la République : Monsieur Gbètondji Bienvenu DJOSSOU
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe de Savalou
    • Juge au tribunal : Monsieur Crespin Anselme NOUWAKPO
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe de Comè
    • Juge au tribunal : Madame Astrid Véronique Fifamè DEGUENON
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe de Dassa-Zoumè
    • Juge au tribunal : Monsieur Belami Esquil SOUDE
  • Au tribunal de première instance de 2ème classe de Malanville
    • Substitut du procureur de la République : Monsieur Towanou Cyriaque ATANNON

Au ministère de la Santé

  • Président du Conseil de Surveillance de l’Agence béninoise de Régulation pharmaceutique : Madame Nathalie MIGAN
  • Membres du Conseil de Surveillance de l’Agence béninoise de Régulation pharmaceutique : Messieurs
    • Julien Gaudence M. DJEGO
    • Medessou Yowel Habib GANFON.

 

Fait à Cotonou, le 21 septembre 2022,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Football : La Russie officiellement exclue de l’Euro 2024

Coup dur pour l’équipe de football de la Russie et ses supporters. Dans un communiqué, l’UEFA a décidé d’exclure les ‘‘Sbornaïa’’ de la prochaine édition de l’Euro 2024 en Allemagne.

Coup dur pour l’équipe de football de la Russie et ses supporters. Dans un communiqué, l’UEFA a décidé d’exclure les ‘‘Sbornaïa’’ de la prochaine édition de l’Euro 2024 en Allemagne.

« L’équipe nationale russe ne participera pas au tirage au sort de la phase de qualification de l’EURO 2024. La raison en est la décision de février de l’UEFA de suspendre la participation des équipes et des clubs russes aux compétitions sous les auspices de l’organisation, agissant par défaut jusqu’à nouvel ordre », a annoncé l’organisation présidée par Alexander Ceferin

L’équipe de football de la Russie paie ainsi le prix de l’invasion de l’armée russe en Ukraine

Depuis le début de la guerre en Ukraine, l’UEFA a interdit la participation des clubs russes aux différentes coupes d’Europe.

Avant l’UEFA, la FIFA avait exclu la Russie des barrages du mondial Qatar.

Manassé AGBOSSAGA

Reprise des Tribunes de RDV et du programme Café Jeunesse Politique après quelques jours de vacances : « Le ballet va s’animer », dixit Régis Donald Vidégla

Prendre quelques jours de vacances pour profiter du bon temps est essentiel pour toute personne qui a connu des moments de travail acharnés, surchargés. C’est le cas de Régis Donald VIDÉGLA qui avait habitué l’opinion à ses tribunes quotidiennes que d’aucuns qualifiaient de chroniques personnalisées, ainsi qu’à son programme itinérant dénommé Café Jeunesse Politique.

Prendre quelques jours de vacances pour profiter du bon temps est essentiel pour toute personne qui a connu des moments de travail acharnés, surchargés. C’est le cas de Régis Donald VIDÉGLA qui avait habitué l’opinion à ses tribunes quotidiennes que d’aucuns qualifiaient de chroniques personnalisées, ainsi qu’à son programme itinérant dénommé Café Jeunesse Politique.

 »Les TRIBUNE de RDV’‘ et le programme itinérant  »Café Jeunesse Politique » reprennent du service dès demain lundi 19 septembre 2022.

Pour le consultant en communication et en stratégies, également acteur politique car membre fondateur de l’UP le Renouveau, Régis Donald VIDÉGLA affectueusement appelé  »RDV », cette rentrée sera centrée sur l’animation de la vie politique, car pas de développement sans la politique.

Il annonce poser sa plume et ses actions politiques pour fédérer  les populations notamment les jeunes autour de l’ambitieux programme de développement entrepris au Bénin depuis 2016 par son préféré, le président Patrice Talon.

RDV nous donne RDV dès demain.

Wait and See !

Makos

Sénégal : Un nouveau Gouvernement de 38 ministres formé, liste

Macky Sall a nommé Amadou Ba au poste de premier ministre, ce samedi 17 septembre 2022. Dans la foulée, le président sénégalais a formé un nouveau gouvernement de 38 ministres. Liste

Macky Sall a nommé Amadou Ba au poste de premier ministre, ce samedi 17 septembre 2022. Dans la foulée, le président sénégalais a formé un nouveau gouvernement de 38 ministres. Liste

Abdou Latif Coulibaly : ministre secrétaire général gouvernement

Sidiki Kaba : ministre Forces armées

Ismaila Madio Fall : ministre de la Justice

Aissata Tall : Ministre Affaires étrangères

Félix Diom : ministre de l’Intérieur

Amadou Moustapha Bâ : Ministre des Finances et du Budget

Amadou Mansour Faye : ministre des infrastructures des transports et des enclavements

Aly Ngouille Ndiaye : ministre de l’Agriculture de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire

Mme Oulimata Sarr : ministre de l’Économie, du Plan et de  la coopération,

Cheikh Omar Hanne : Ministre de l’Education

Moussa Baldé : Ministre de l’Enseignement Supérieur de la recherche et de ‘l’innovation

Mariama Sarr : ministre de la Formation professionnelle de l’apprentissage et de l’insertion

Serigne Mbaye Thiam : ministre de l’eau et de l’Assainissement

Fatou Diané : ministre de la Femme de la Famille et de la protection des enfants

Marie Khemess Ngom Ndiaye : ministre de la Santé

Oumar Sarr : ministre des Mines et de la Géologique

Souphie Gladyma : Ministre du Pétrole et des énergies

Doudou Kâ : ministre des Transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires

Alioune Ndoye : Ministre de l’Environnement du développement durable et de la transition écologique

Papa Sagna Mbaye : Ministre de la Pêche et de l’Économie Maritime

Samba Sy : ministre du Travail

Abdoulaye Seydou Sow : ministre de l’Urbanisme du logement et de l’hygiène publique

Abdou Karim Fofana : ministre du Commerce et la consommation, des Pme porte-parole du Gouvernement

Moustapha Diop : Ministre du Développement industriel et des Pmi

Samba Ndiobène Kâ : ministre du développement communautaire de la solidarité nationale et de l’équipé territoriale

Victorine Ndeye : Ministre de la microfinance de l’économie sociale et solidaire

Mamadou Talla : ministre des collectivités territoriales de l’aménagement et du développement des territoires

Pape Malick Ndour : ministre de la Jeunesse, de l’entreprenariat et de l’Emploi

Yankhoba Diattara : ministre des Sports

Mame Mbaye Ka Niang : ministre du Tourisme et des loisirs

Alioune Sow : ministre de la Culture et du patrimoine Historique

Moussa Bokar Thiam : Ministre de la Communication des télécoms et de l’économie numérique

Gallo Bâ : Ministre de la Fonction publique et de la transformation du secteur public

Pape Amadou Ndiaye ministre de l’artisanat et de la transformation du secteur informel

Aly Saleh Diop ministre de l’Élevage et de la production animale

Annette Seck Ministre auprès du Ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’Extérieur chargée des sénégalais de l’Extérieur

Mamadou Saliou Sow ministre auprès du Garde des Sceaux chargé de la Bonne gouvernance de la promotion des droits humains

Birame Faye ministre auprès du ministre de l’intérieur chargé de la sécurité de proximité et de la protection civile

Yankhoba Issa Diop ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la prévention et de la prévention des inondations

Nominations à la Présidence

Abdoulaye Daouda Diallo, ministre d’Etat directeur de Cabinet du Président de la République

Moustapha Niasse nommé haut représentant du Président de la République

Mahmoud Saleh, Envoyé spécial du Président de la République

Cheikh Kanté, Ministre auprès du Président de la République, Chargé du Suivi du Pse

Yoro Dia Ministre Porte- parole et coordonnateur de la communication de la  Présidence de la République