Iran : Trois personnes condamnées « à perdre un œil »

 «Œil pour œil, dent pour dent». En, Iran, on ne badine pas avec ce proverbe.

 «Œil pour œil, dent pour dent». En, Iran, on ne badine pas avec ce proverbe.

Preuve, la justice vient de condamner  trois Iraniens « à perdre un œil en vertu de la loi du talion dans trois affaires distinctes», rapporte Hamshahri, le quotidien de la mairie de Téhéran, repris par CNews.

Si le quotidien n’a pas précisé la date des condamnations, le média explique que les trois accusés avaient chacun fait perdre un œil à leur victime.

Dans la première affaire, qui remonte à 2011, une jeune femme a, au cours d’une dispute, jeté de l’acide sur sa voisine qui a perdu un œil. Elle a été condamnée à perdre l’œil droit, à la prison et à une amende, un verdict confirmé par la Cour suprême.

Dans la deuxième affaire, un homme a poignardé en 2017 un proche qui a perdu un œil. Enfin dans la troisième affaire, un homme a tiré avec une arme de chasse sur un ami qui a perdu l’usage de l’œil gauche. C’était en 2018.

En application à la loi du talion, souvent appliquée en Iran dans les affaires de meurtre, ces trois personnes ont donc été condamnées  à perdre un œil.

Malgré les dénonciations d’Amnesty International et de nombreuses organisations de défense des droits humains, «ces dossiers ont été transmis au bureau du procureur pénal de Téhéran pour préparer l’application de la peine», précise Hamshahri.

Manassé AGBOSSAGA

Un jeune homme de 20 ans tué par sa famille parce qu’il est gay…

C’est un scénario d’horreur qui s’est produit en Iran dans les premiers jours du mois de mai. Alireza Fazeli Monfared avait 20 ans lorsque des membres de sa famille ont décidé de mettre fin à ses jours. Si l’annonce de sa mort à rendu triste de nombreuses personnes de la communauté LGBT, c’est surtout la raison de son assassinat qui ne cesse de choquer. Le jeune homme s’est fait décapiter juste après que sa famille apprenne qu’il était… gay.

C’est un scénario d’horreur qui s’est produit en Iran dans les premiers jours du mois de mai. Alireza Fazeli Monfared avait 20 ans lorsque des membres de sa famille ont décidé de mettre fin à ses jours. Si l’annonce de sa mort à rendu triste de nombreuses personnes de la communauté LGBT, c’est surtout la raison de son assassinat qui ne cesse de choquer. Le jeune homme s’est fait décapiter juste après que sa famille apprenne qu’il était… gay.

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Le jeune homme est mort le 4 mai dernier. Selon les autorités iraniennes, Alireza s’est fait décapiter par son demi-frère ainsi que deux de ses cousins. Ces derniers auraient eu plusieurs soupçons quant à la sexualité du jeune homme défunt. Alireza se plaignait d’ailleurs même d’avoir reçu plusieurs menaces de la part de ses proches. Il envisageait d’ailleurs de quitter son Iran natal pour la Turquie, ressentant probablement une certaine insécurité grandir au fil des semaines.

Pour la famille d’Alireza, la goutte d’eau faisant déborder le vase aura été l’exemption du service militaire du jeune homme, jugé inapte en raison de troubles mentaux trouvant leur origine… dans l’homosexualité avérée du jeune homme. « Cela montre les risques engendrés par les exemptions du service militaire pour les Iraniens gays », explique un membre d’une association défendant les droits des personnes LGBT.

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L’Iran, terre de terreur pour les homosexuels

La communauté LGBT iranienne considère le meurtre d’Alireza comme une nouvelle preuve d’insécurité imposante qui règne en Iran pour les homosexuels. Dans le pays, nombreuses sont les incivilités dont ces personnes sont victimes. Violences verbales et physiques, persécutions et, dans le cas d’Alireza comme pour bon nombres d’autres, des meurtres qui bien souvent sont par la suite classés comme des suicides ou accidents.

« Les raisons de ne pas sortir sont bien plus nombreuses que celles en faveur de la sortie », explique un militant pour les droits de l’Homme. Décidément, beaucoup de pays sont encore loin de progresser dans les mentalités.

Source : Têtu

Washington dément un échange de prisonniers avec Téhéran

Le département d’État américain a démenti dimanche des informations faisant état d’un échange de prisonniers avec l’Iran, alors que Téhéran a confirmé une annonce de la télévision libanaise affirmant qu’un échange était en cours.

Les informations selon lesquelles un accord d’échange de prisonniers a été conclu ne sont pas vraies », a déclaré à Reuters le porte-parole du département d’Etat, Ned Price. « Comme nous l’avons dit, nous soulevons toujours les cas d’Américains détenus ou portés disparus en Iran. Nous ne nous arrêterons pas tant que nous ne serons pas en mesure de les réunir avec leurs familles. »

Un peu plus tôt, la télévision d’Etat iranienne, citant un responsable, avait confirmé des informations de la chaîne de télévision libanaise pro-iranienne, Al Mayadeen, disant que l’Iran allait libérer quatre Américains accusés d’espionnage en échange de quatre Iraniens détenus aux États-Unis et du déblocage de sept milliards de dollars (5,8 milliards d’euros) de fonds iraniens gelés.

A Londres, un responsable du ministère britannique des Affaires étrangères a pour sa part minimisé les spéculations concernant une éventuelle libération de la membre anglo-iranienne d’une organisation humanitaire Nazanin Zaghari-Ratcliffe.

La télévision d’Etat iranienne avait cité un responsable iranien disant qu’elle serait libérée « après le paiement d’une dette militaire » due par la Grande-Bretagne à Téhéran.

L’Iran et les grandes puissances mondiales sont actuellement en pourparlers pour tenter de relancer l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien que Washington a abandonné il y a trois ans, pendant la présidence de Donald Trump.

Des responsables iraniens ont déclaré à Reuters le mois dernier qu’un accord intérimaire pourrait être un moyen de gagner du temps en attendant un règlement durable impliquant le déblocage des fonds iraniens gelés par les sanctions américaines.

L’Iran estime que 20 milliards de dollars de ses revenus pétroliers ont été gelés dans des pays comme la Corée du Sud, l’Irak et la Chine.

Téhéran et les grandes puissances sont en pourparlers à Vienne depuis début avril pour étudier les mesures à prendre concernant les sanctions américaines et les violations présumées par l’Iran de l’accord de 2015, afin d’amener Téhéran et Washington à le respecter pleinement.

Reuters

L’armée américaine frappe des milices pro-iraniennes en Syrie

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les frappes auraient fait 17 morts et détruit trois camions de munitions .

Il s’agit de la première opération militaire de l’administration Biden, depuis son arrivée au pouvoir il y a un peu plus d’un mois : les Etats-Unis ont frappé jeudi soir des infrastructures utilisées par des milices pro-iraniennes en Syrie, en réponse aux récentes attaques contre le personnel américain et de la coalition en Irak. Une opération «défensive», a qualifié John Kirby, le porte-parole du Pentagone, qui a affirmé que les frappes avaient détruit «de multiples infrastructures situées à un poste-frontière utilisé par des milices soutenues par l’Iran, notamment le Kataeb Hezbollah», un groupe armé chiite irakien soutenu par l’Iran.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), cité par l’AFP, les frappes auraient fait 17 morts, tous membres du Hachd al-Chaabi, la coalition de paramilitaires irakiens pro-Iran, et détruit trois camions de munitions qui arrivaient de l’Irak au niveau d’un poste-frontière illégal au sud de la ville syrienne de Boukamal.

Le président américain, Joe Biden avait, un peu plus tôt dans la journée, autorisé ces frappes en représailles à une série de trois attaques en une semaine, imputées à des groupes armés pro-iraniens, après plusieurs mois d’un calme relatif. Le 15 février, des roquettes ont touché une base militaire de la coalition à l’aéroport d’Erbil. Un entrepreneur civil philippin employé par la coalition avait été tué dans l’attaque, qui avait également fait six blessés, dont un soldat et des entrepreneurs civils américains. Samedi, des tirs avaient visé la base aérienne irakienne de Balad, blessant un employé irakien d’une entreprise américaine chargée de la maintenance d’avions de combat F-16. Et lundi, des roquettes sont tombées près de l’ambassade américaine à Bagdad.

Avertissement

Le Kataeb Hezbollah n’a pas revendiqué ces attaques, mais le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a assuré que l’organisation pro-iranienne en était responsable. «Nous savons qui nous avons frappé», a-t-il déclaré aux journalistes dans l’avion le ramenant jeudi soir à Washington, après une visite du porte-avions USS Nimitz au large de la Californie. «Nous sommes certains que notre cible était utilisée par la milice qui a mené les attaques» récentes contre des intérêts occidentaux en Irak.

Après les derniers tirs lundi, l’administration Biden avait fait savoir que l’Iran serait tenu «responsable des actions de ses affidés qui attaquent des Américains», mais souligné que ses forces éviteraient d’alimenter une «escalade». La frappe américaine de jeudi sonne comme un avertissement, alors que Washington demande des concessions à Téhéran avant de réintégrer l’accord sur le nucléaire, dont les Etats-Unis se sont retirés en 2018 sous l’administration de Donald Trump, et que l’Iran pourrait être tenté d’augmenter sa marge de manœuvre en cas de négociations.

Le Pentagone aurait proposé à Joe Biden plusieurs cibles potentielles dont certaines de plus grande ampleur, mais le président aurait choisi l’option la plus limitée, précise le New York Times. John Kirby a évoqué une «réponse militaire proportionnée, conduite parallèlement à des mesures diplomatiques, notamment des consultations avec les partenaires de la Coalition» antijihadiste en Irak et en Syrie. «Nous avons agi de façon calculée, afin de calmer la situation globale à la fois l’est de la Syrie et en Irak, a-t-il poursuivi. Cette opération envoie un message sans ambiguïté: le président Biden agira pour protéger les forces américaines et celles de la coalition.»

par Isabelle Hanne, correspondante à New York/Libération

Iran, Covid-19 : « 30 à 40 % des patients hospitalisés ont moins de 40 ans »

Le directeur de l’hôpital Khomeiny a déclaré le 11 juillet au site Entekhab: « Le nombre de patients a quintuplé par rapport aux trois dernières semaines et leur état s’est aggravé. » Il a ajouté : « 30 à 40 % des patients hospitalisés ont moins de 40 ans »

Le directeur de l’hôpital Khomeiny a déclaré le 11 juillet au site Entekhab: « Le nombre de patients a quintuplé par rapport aux trois dernières semaines et leur état s’est aggravé. » Il a ajouté : « 30 à 40 % des patients hospitalisés ont moins de 40 ans »

Selon l’organe des pasdaran, Javan, dans une lettre adressée à Khamenei, Saïd Namaki, son ministre de la Santé, s’est dégagé de toute responsabilité vis-à-vis de la vague croissante de victimes et a écrit : « Avant cette nouvelle vague sinistre, j’avais prédit ces jours, et je vous avais informé du résultat de cette négligence naïve. »

Le vice-ministre de la Santé Iraj Harirchi a déclaré le 11 juillet au site Javan, affilié aux pasdarans : « Selon les dernières prévisions, la situation la contamination et la mort dues au coronavirus sera bien pire en automne et en hiver qu’au printemps et en été.»

Alors que le nombre de morts et de cas positifs augmentent chaque jour, le président iranien Rohani a mis en garde contre la peur du coronavirus : « Il est erroné de créer de l’anxiété et de la peur chez les gens car cela entravera des activités sociales, municipales et économiques essentielles. »

Plus de 72% des nouveaux cas positifs doivent être hospitalisés

IrajHarirchi, vice-ministre de la Santé, a déclaré le 13 juillet à la télévision officielle : « Selon les derniers chiffres, plus de 72 % des nouveaux patients atteints de coronavirus finissent par être hospitalisés en (moins de) 24 heures. » S’exprimant à l’hôpital Baqiyatallah, il a ajouté : « 70 membres du personnel ont contracté le virus rien que dans cet hôpital. »

Dans ses chiffres tronqués, la porte-parole du ministère de la Santé du régime a annoncé que le nombre de décès ces dernières 24 heures était de 203 personnes, et a estimé le nombre de patients bénéficiant de soins spéciaux à 3 375. Les milieux proches auxrégimes expliquent clairement que les « soins spéciaux » se réfèrent à ceux qui vont mourir.

Plus de 90 % de la population de la province vit dans des zones à haut risque.

 Dans le Khorassan du sud, le directeur de l’hôpital Vali-e Asr de Birjand a déclaré le 13 juillet à l’IRNA : « Aucune des 11 villes du Khorasan du Sud n’est épargnée par le virus. Plus de 90 % de la population de la province vit dans des zones à haut risque. »

 Le régime craint du soulèvement des affamés

En même temps, l’inquiétude du régime face aux soulèvements sociaux et aux grandes révoltes s’accroît de jour en jour. Le quotidien Jahan-e San’at a écrit le 13 juillet : « Les autorités encouragent les gens à porter des masques. Mais jusqu’à présent, le gouvernement n’a même pas fourni cinq masques au secteur pauvre. En raison du cycle économique, le gouvernement a abandonné la population, et

Source de chiffres : PMOI/MEK

Iran, Covid-19 :« 18 millions d’Iraniens ont contracté la maladie »

Iradj Harirchi, vice-ministre de la Santé, a avancé le chiffre de 18 millions d’Iraniens contaminés par le Covid-19. « Dans certaines provinces, a-t-il dit, où l’épidémie a commencé plus tôt, plus de 50% des gens ont contracté le virus, par conséquent, le chiffre de 18 millions (de contaminés) n’est pas une chose étonnante. »Il a ajouté : « Il n’est pas improbable que le nombre de morts par jour atteigne les 200. » (Site Faranak, 5 juillet)..

Iradj Harirchi, vice-ministre de la Santé, a avancé le chiffre de 18 millions d’Iraniens contaminés par le Covid-19. « Dans certaines provinces, a-t-il dit, où l’épidémie a commencé plus tôt, plus de 50% des gens ont contracté le virus, par conséquent, le chiffre de 18 millions (de contaminés) n’est pas une chose étonnante. »Il a ajouté : « Il n’est pas improbable que le nombre de morts par jour atteigne les 200. » (Site Faranak, 5 juillet)

Massoud Mardani, du CNLC évoquant les buts épidémiologiques des tests sérologiques a déclaré que « ce test a été effectué au hasard et nous avons constaté que 18 millions d’Iraniens, soit environ 20% de la population du pays, ont contracté la maladie. » (Agence Isna, 4 juillet)

Le quotidien Hamshahri a écrit hier : « Une étude du ministère de la Santé montre qu’au cours des 10 derniers jours (du 24 juin au 3 juillet), en moyenne 106 personnes ont été infectées par jour, et près de six personnes ont été victimes du virus toutes les heures. »

Pas de ville blanche

 Le directeur des relations publiques de la faculté des sciences médicales de Hormozgan a déclaré : « la province est en plein pic de coronavirus. Il est possible d’assister à une flambée de l’épidémie dans les villages. » (Site Baz-Khabar, 4 juillet)

 Le député du Majlis Khatami, membre de la commission de la Santé a déclaré : « La levée du confinement sous prétexte de problèmes économiques suscite de l’inquiétude » (Agence Tasnim, 4 juillet)

  Le président de la faculté des sciences médicales de Birjand a déclaré : « A l’heure actuelle, Nous n’avons aucune ville écartée du danger ou en zone blanche. » (Agence Irna 4 juillet)

Dans la province de Golestan, le président de la faculté des sciences médicales a déclaré : « Une catastrophe pire que celle de mars nous attend dans la province Nous serons confrontés au problème de service et de manque d’oxygène et de lit, et une décision urgente doit être prise. » (Agence Mehr 5 juillet)

Une centaine d’infirmières ont contracté le Covid-19

Harirchi a avancé à la télévision officielle le 4 juillet le chiffre de 15.000 personnels soignants et médicaux ayant été contaminés en Iran.

 Le vice-président de la faculté des sciences médicales de Zandjan a annoncé que « le nombre de cas positifs augmente chaque jour. Nous sommes confrontés à une pénurie d’équipement et l’équipement existant n’est pas suffisant pour les patients entrant dans les hôpitaux. Une centaine d’infirmières ont contracté le Covid-19.La province fait face à une pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la santé et de l’équipement hospitalier. » (Agence Tasnim, 5 juillet)

 Alors que les autorités de diverses provinces déplorent ouvertement le manque sérieux de services médicaux et l’effondrement du système sanitaire, le président iranien Rohani a déclaré le 4 juillet : « Notre système de santé et d’hygiène a été si actif que nous avons eu à peine besoin de demander l’aide de nos forces armées. Pendant cette période, notre système de santé et d’hygiène a fonctionné et, en même temps, augmente sa capacité dans les hôpitaux et les hospitalisations. »

En Condamnant vivement l’attaque des forces de sécurité contre les infirmières qui protestaient contre le non-paiement de leurs salaires,Maryam Radjavi la dirigeante de la résistanceiranienne sur la pénurie d’equipement a declaré : vive l’ensemble des médecins, des infirmières et du personnel soignant qui prennent des risques en se battant sans compter pour sauver les malades du coronavirus. Le régime des mollahs a laissé la population sans défense face à la maladie, malgré la présence de médecins et d’infirmières dévoués, à force d’avoir pillé pendant 40 ans les ressources du pays pour les dilapider dans les projets antipatriotiques nucléaires et de missiles, de terrorisme et de belligérance. Il a détruit de la sorte toutes les infrastructures du pays. La seule manière de mettre fin à cette situation est de renverser le régime des mollahs pour instaurer la démocratie et la souveraineté populaire.

Source de chiffres : PMOI/MEK / Article:   Hamid Enayat

Covid-19: Les décès montent en flèche dans tout l’Iran

Le directeur adjoint à la santé de la faculté des sciences médicales d’Alborz a déclaré vendredi le 19 juin au site Tabnak : « nous sommes entrés dans le deuxième pic de l’épidémie. Le nombre d’hospitalisations et de décès est à la hausse. La deuxième vague est beaucoup plus difficile à contrôler. »..

Le directeur adjoint à la santé de la faculté des sciences médicales d’Alborz a déclaré vendredi le 19 juin au site Tabnak : « nous sommes entrés dans le deuxième pic de l’épidémie. Le nombre d’hospitalisations et de décès est à la hausse. La deuxième vague est beaucoup plus difficile à contrôler. »

Massoud Mardani, membre du Centre national de lutte contre le Coronavirus (CNLC) a été repris le 20 juin par l’agence Fars agence Fars,expliquant que « La deuxième vague a commencé et il faut réfléchir à la troisième. Si la situation se poursuit de cette manière, nous en aurons pour jusqu’à la fin de l’année » (iranienne qui se termine le 19 mars).

A Bouchehr, l’agence Fars des pasdarans a rapporté le 19 juin : « La semaine dernière, 227 personnes en moyenne par jour ont contracté le virus dans la province, ce qui signifie que Bouchehr est passé du rouge au noir. » Le vice-président de la faculté des sciences médicales de Bouchehr, également cité par Fars le 19 juin précisant : « Ces derniers jours, environ 70 à 80 % des cas ont été testés positifs. »

Les vrais chiffres sont cachés

Le député d’Ahwaz au Majlis, dans la province de Khouzistan, a indiqué à l’agence de la radiotélévision le 20 juin que « le fait que les chiffres ne soient pas annoncés inquiète les gens et le fait que quelqu’un meurt près de nous chaque jour apporte un sentiment de peur et d’anxiété. »

Selon la télévision régionale du Khouzistan, le 18 juin, un membre de la faculté des sciences médicales de Jondichahpour a déclaré : « En avril, le nombre de cas positifs était en moyenne de 30 par jour pendant près d’un mois, mais il est maintenant supérieur à 600-700. Des chiffres officieux suggèrent d’autres choses, c’est-à-dire qu’il a été multiplié par vingt. »

30% de la population ont attrapé le coronavirus

L’agence Mehr a également cité le 20 juin le président de la faculté des sciences médicales de Semnan, précisant que « depuis le début de l’épidémie jusqu’à présent, 30% de la population de cette région ont attrapé le coronavirus. »

Samedi le 20 juin, lors de la réunion du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC), le président iranien, Hassan Rohani a déclaré : « le virus ne disparaîtra pas et ne pourra pas être éradiqué en peu de temps, et nous ne pouvons rien faire pour que notre peuple trouve une immunité complète. » Malgré cela, il a ajouté à la télévision d’État aujourd’hui : « Les restrictions dans toutes les activités économiques, éducatives, culturelles et spirituelles peuvent être levées. ».

Apparemment, le président a l’intention de faire paraître la situation normale, alors qu’il semble que nous soyons à l’aube d’une deuxième vague du virus maintenant ! », a rapporté le site d’information Khabar-Fori aujourd’hui.

 Ces 15 derniers jours les cas positifs dans la province Markazi ont quintuplé.

Le gouverneur de la province de Markazi a été repris par l’agence Mehr hier indiquant que « ces 15 derniers jours, le nombre de cas positifs et d’hospitalisations dans cette province a quintuplé par rapport aux 15 jours précédents. »

Le président de la faculté des sciences médicales de Tabriz, en Azerbaïdjan oriental, a déclaré hier à l’agence Fars que « en moyenne chaque jour, on identifie 350 nouveaux cas positifs dans la province et en ce moment 33% des tests faits dans la province sont positifs. »

Le vice-président de la faculté des sciences médicales de Chiraz, dans la province de Fars, a été cité samedi le 20 juin par les agences Irna et Isna, disant que « nous avons identifié plus de 9500 cas positifs dans la province.Le nombre de cas positifs augmente de jour en jour. Depuis la semaine dernière, nous assistons à une augmentation sans précédent de nouveaux cas. »

 Par Hamid Enayat

Monde: 10 pays qui ne badinent pas avec la peine de mort

Si vous êtes trafiquants de drogue, et autres  criminels, réfléchissez 1000 fois avant de commettre un forfait en Iran, en Arabie Saoudite, au Pakistan, en Irak, en Chine, aux Etats-Unis, au Nigéria, en Somalie, au Singapour, en Palestine…

Si le rapport 2017 d’Amnesty International sur les condamnations à mort et exécution connait des avancées, il n’en demeure pas moins que certains pays ont malheureusement affiché leur amour pour cette pratique. Se basant sur le rapport présenté par les responsables d’Amnesty International Bénin, ce jeudi 12 avril 2018, Kpakpato Médias vous présente une liste non exhaustive des pays qui ne font pas de cadeau aux trafiquants de drogue, et autres criminels, …

Manassé AGBOSSAGA

Si vous êtes trafiquants de drogue, et autres  criminels, réfléchissez 1000 fois avant de commettre un forfait en Iran, en Arabie Saoudite, au Pakistan, en Irak, en Chine, aux Etats-Unis, au Nigéria, en Somalie, au Singapour, en Palestine. Selon les informations du rapport 2017 d’Amnesty International, présenté ce jeudi 18 avril par la section béninoise de l’organisme, ces pays se sont à nouveau illustrés dans les cas de  condamnations à mort et d’exécution. Ceci malgré certaines avancées observées.

Hormis, la Chine, le rapport d’Amnesty International indique que l’Iran, l’Arabie Saoudite, l’Irak et le Pakistan sont à eux seuls responsables     de 84% des exécutions recensées. Pire, l’Iran, l’Arabie Saoudite, et l’Irak sont restés les trois pays procédant au plus grand nombre d’exécutions, totalisant à eux seuls 92% des exécutions enregistrées au Moyen-Orient. L’Iran a exécuté au moins 507 personnes, l’Arabie Saoudite a exécuté 146 personnes, renseigne l’organisme de défense des droits humains.

En Asie, la Chine a encore fait parler d’elle, même si là aucun chiffre n’est avancé par Amnesty International. Toujours en Asie, et précisément à  Singapour, le pays a procédé à huit exécutions de pendaison contre quatre en 2016, indique le rapport.

En Amérique, les Etats-Unis ne sont forcément pas de bons élèves malgré des progrès observés dans certains Etats. Selon le point présenté par le coordonateur d’Amnesty International Bénin, Peine de mort, les Etats-Unis ont été pour la neuvième fois consécutive, le seul pays du continent américain à exécuter des prisonniers. Glory Hossou fait savoir qu’Amnesty International a recensé 23 exécutions et 24 sentences capitales. Huit Etats du pays ont exécuté des condamnés en 2017, contre cinq en 2016. L’Arkansas, l’Ohio et la Virginie ont d’ailleurs renoué avec les exécutions après une interruption de plusieurs années. En outre, quatre Etats ont prononcé des peines de mort, renseigne le rapport de l’organisme.

En Afrique, la Somalie s’illustre avec les condamnations et exécutions. 24  prisonniers ont été exécutés en Somalie. En Afrique, et précisément dans la région de l’ouest, Amnesty International fait savoir que  le Nigéria a prononcé le plus grand nombre de condamnations à mort et comptait le plus grand nombre de prisonniers sous le coup de sentence capitale à la fin de l’année.

Outre ces pays cités, le Soudan du Sud (quatre exécutions), l’Egypte (prononciations de 402 peines de mort), en Afrique, le Belarus, en Europe, le Bengladesh, le Brunéi Darussalam, en  Asie et Pacifique, le Guyana, la Trinité-et-Tobago ont aussi fait recours aux condamnations à mort et exécutions.

Pour la plupart des pays, les exécutions concernent les personnes condamnées pour des infractions liées aux stupéfiants.

C’est sans doute les zones d’ombre du rapport 2017 d’Amnesty International sur les condamnations à mort et exécutions.