Nomination de Migan au poste de Haut-Commissaire à la prévention de la corruption : ce qu’en pense Elias

Jean-Baptiste Elias était l’invité de l’émission « De vous à nous » de la radio Peace Fm; dimanche 14 juillet dernier. L’ancien président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) est revenu, à l’occasion, sur la nomination de Jacques Migan au poste de Haut-Commissaire à la prévention de la corruption, en Conseil des ministres du 12 juin dernier.

Jean-Baptiste Elias était l’invité de l’émission « De vous à nous » de la radio Peace Fm; dimanche 14 juillet dernier. L’ancien président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) est revenu, à l’occasion, sur la nomination de Jacques Migan au poste de Haut-Commissaire à la prévention de la corruption, en Conseil des ministres du 12 juin dernier.

A la surprise générale, le chef de l’Etat a jeté son dévolu sur Jacques Migan, l’un de ses partisans les plus zélés pour conduire les destinées du Haut Commissariat à la prévention de la corruption. De passage sur Peace Fm, dimanche 14 juillet, Jean-Baptiste Elias a été interpellé sur ce casting politique du président Talon.

Sur la question, l’ancien président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a refusé de tomber dans la polémique. Jean-Baptise Elias s’est contenté de lui souhaiter des vœux de succès, se disant prêt à l’accompagner indirectement dans la réussite de sa mission. « Je voudrai lui souhaiter bon courage, beaucoup de succès », a t-il d’abord souhaité, avant de confier « quand on l’a nommé, j’ai humblement demandé à tous les membres de l’ANLC, tous les membres de la société civile qui travaillent dans le domaine de la lutte contre la corruption; au cas où ils seront contactés de bien vouloir apporter leur soutien à notre collègue qui est nommé Haut commissaire à la prévention de la corruption, parce que nous sommes des nationalistes. Le Bénin doit réussir la lutte contre la corruption. Si chacun de nous peut apporter sa modeste contribution pour que la lutte contre la corruption soit une réalité, et qu’à défaut de cesser, la corruption puisse diminuer sensiblement au Bénin, pourquoi pas ».

Pour le président du Fonac, ce qui prime, avant tout, c’est la « réussite de la mission ». Il assure, à cet effet , que Jacques Migan pourra bénéficier des « connaissances » ou de l’appui technique » du Fonac, des ex membres de l’ANLC ou de toutes les organisations de la société civile, s’il le souhaite  »

Mise aun point

Si Jean-Baptise Elias a,  à maintes reprises, exprimé sa volonté d’accompagner Jacques Migan pour la réussite de sa mission, il a toutefois tenu à faire une mise au point.

L’ancien président de l’ANLC a souligné qu’il n’envisage pas de rejoindre le Haut-commissariat à la prévention de la corruption. « Nous n’allons pas marchander notre expertise afin qu’il réussisse sa mission, mais cela ne veut pas dire que nous allons rentrer dans son équipe pour travailler. Nous nous sommes de la société civile. Nous restons la société civile, nous avons une expertise aussi bien au Bénin, dans la sous-région, en Afrique et dans le monde. Si humblement, on nous sollicite pour donner notre avis sur un certain nombre de sujet, nous n’allons pas marchander notre collaboration. Nous allons dire ce que nous pensons qu’il faut faire pour que ça marche », a clarifié Jean-Baptise Elias.

Il a toutefois confié qu’il n’a pas, à la date du 14 juillet 2024, échangé avec le Haut-commissaire à la prévention de la corruption.

Sur le profil de Jacques Migan

Celui qui va s’occuper de la prévention de la corruption au Bénin est, avant tout, un ouvrier de la vingt-cinquième heure, désormais avocat-défenseur du régime de la Rupture. Soutien du candidat Sébastien Ajavon à la présidentielle 2016, Jacques Migan utilise désormais sa voix pour entonner les prouesses du  président Talon. Interpellé sur ce casting de partisan, Jean-Baptiste Elias s’est montré peu bavard et a préféré, encore une fois, éviter la polémique. « Attendons de voir quand il prendra service et ce qu’il va faire « , a t-il lancé.

Jean-Baptiste Elias a toutefois rappelé qu’il est important que le Haut-Commissaire soit indépendant conformément aux principes de Jakarta.

L’ancien président de l’ANLC s’est également attardé sur le « flou qui entoure le groupe de mots « fautes lourdes » pour relever le Haut commissaire à la prévention de la corruption.

Jean-Baptiste Elias a enfin invité Jacques Migan à avoir de la « personnalité » et à faire preuve ‘d’indépendance » pour réussir sa mission.

Reste désormais à savoir si cela fait partie de l’ADN de l’ancien avocat de Sébastien Ajavon.

Manassé AGBOSSAGA

Lancement de la 3ème édition des Journées nationales de la gouvernance : Jean-Baptiste Elias dévoile l’objectif des assises

Préfets, députés, maires, agents du secteur public ou privé, responsables à divers niveaux étaient tous présents au lancement de la 3ème édition des Journées nationales de la gouvernance. A leurs côtés, des délégations venues du Niger, du Burkina-Faso, du Sénégal, du Togo, du Mali, de la Guinée, de Madagascar et de l’Ile Maurice.
Face à ces derniers, le président de l’ANLC n’a pas manqué de témoigner sa gratitude, mais aussi et surtout de rappeler l’objectif de cette assise qui se tient sous le thème central ..

La 3ème édition des Journées nationales de la gouvernance (JNG) s’est ouverte ce mardi 10 décembre 2019 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou. Procédant à l’ouverture des assises, le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), Jean-Baptiste Elias a précisé que l’objectif de cette édition qui dure deux jours est de faire prendre conscience aux décideurs et citoyens béninois des défis et enjeux liés à l’éducation à la citoyenneté afin de proposer des solutions.

Manassé AGBOSSAGA

Préfets, députés, maires, agents du secteur public ou privé, responsables à divers niveaux étaient tous présents au lancement de la 3ème édition des Journées nationales de la gouvernance. A leurs côtés, des délégations venues du Niger, du Burkina-Faso, du Sénégal, du Togo, du Mali, de la Guinée, de Madagascar et de l’Ile Maurice.

Face à ces derniers, le président de l’ANLC n’a pas manqué de témoigner sa gratitude, mais aussi et surtout de rappeler l’objectif de cette assise qui se tient sous le thème central «L’éducation à la citoyenneté : défis, enjeux et perspectives pour le développement du secteur de l’éducation au Bénin ».

Selon Jean-Baptiste Elias, l’ANLC entend à travers cette édition fait pendre conscience aux décideurs et aux citoyens béninois des défis et enjeux liés à l’éducation à la citoyenneté et de proposer des solutions adéquates.

Dans ce sens, il a ajouté qu’il s’agira « d’établir un état des lieux de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin », « d’analyser les défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin » et de « proposer des stratégies et actions pour améliorer l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin ».

Pour atteindre ces différentes objectifs, le président de l’ANLC a fait savoir que le thème au centre des travaux est décliné en trois sous-thèmes à savoir « l’éducation civique à l’école primaire et dans les établissements secondaires au Bénin : expériences pratiques, défis et perspectives », « l’éducation à la citoyenneté dans les universités au Bénin ; enjeux et perspectives pour le développement du Bénin » et enfin expérience étrangères en matière de lutte contre la corruption et d’éducation à la citoyenneté dans les écoles, collèges, lycées et universités ».

C’est dire que l’ANLC, avec le soutien de ses partenaires, entend contribuer à la dynamisation et à la généralisation de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement.

ANLC: Deux grandes manifestations annoncées pour la promotion de la bonne gouvernance

Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était face aux hommes des médias dans l’après-midi du mercredi 27 novembre 2019 au siège de l’institution à Cotonou. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias a annoncé la tenue de deux grandes manifestations en décembre prochain pour lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance…

Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était face aux hommes des médias dans l’après-midi du mercredi 27 novembre 2019 au siège de l’institution à Cotonou. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias a annoncé la tenue de deux grandes manifestations en décembre prochain pour lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance.

Manassé AGBOSSAGA

La première activité est relative à la campagne de sensibilisation de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes pour un changement positif de comportement dans les collèges et universités. Selon le conférencier, cette activité qui aura lieu du 02 au 06 décembre concerne les élèves et étudiants des collèges et universités publics et privés repartis sur les 77 communes du Bénin. « Nous avons décidé de populariser, vulgariser, faire connaître cette loi à la couche juvénile pour permettre à ce que la relève de demain puisse être bien préparée à être de bon citoyen dans la citée », a expliqué le président de l’ANLC.

Dans ce sens, Jean-Baptiste Elias a indiqué qu’il s’agit à travers cette activité de susciter une prise de conscience chez les élèves et étudiants pour inverser la courbe de la corruption, d’appeler l’attention des groupes cibles sur les effets néfastes de la corruption,

Quant à la seconde manifestation, elle est relative à la 3ème édition des journées nationales de la gouvernance. Selon le président de l’ANLC, cette édition se tiendra à l’hôtel AzalaÏ de Cotonou du 10 au 11 décembre prochain.

Il a ajouté que la 3ème édition des journées nationales de la gouvernance se tiendra sous le thème «  l’éducation à la citoyenneté : défis, enjeux et perspectives pour le développement du secteur de l’éducation au Bénin ».

Jean-Baptiste Elias a indiqué qu’il sera à l’occasion question pour les 200 participants attendus d’établir des liens à la citoyenneté dans les trois ordres de l’éducation, d’analyser les défis et enjeux à la citoyenneté dans les trois ordres, ….

 Rendez-vous est donc pris pour décembre !

Edition 2018 de la Journée nationale de lutte contre la corruption : La DGI abrite l’évènement le lundi prochain

Pour des raisons de calendrier,la célébration de l’édition 2018 de la Journée nationale de lutte contre la corruption est décalée de quelques jours. Jean-Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a, au cours d’une sortie médiatique effectuée le mercredi 5 décembre au siège de l’institution à Cotonou, annoncé la célébration des manifestations officielles pour ce lundi 10 décembre 2018 à la salle de conférence de la Direction générale des impôts (DGI).

Pour des raisons de calendrier,la célébration de l’édition 2018 de la Journée nationale de lutte contre la corruption est décalée de quelques jours. Jean-Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a,  au cours d’une sortie médiatique effectuée le mercredi 5 décembre  au siège de l’institution à Cotonou, annoncé la célébration des manifestations officielles pour ce lundi 10 décembre 2018 à la salle de conférence de la Direction générale des impôts (DGI).

Manassé AGBOSSAGA

Célébrée chaque 08 décembre sur la base du  décret n°2006-773 du 31 décembre 2006, la 13è Journée nationale de lutte contre la corruption sera,  par contre, honorée le lundi prochain.   La faute au calendrier.En effet le samedi 08 décembre n’étant pas un jour ouvrable, les manifestations officielles entrant dans le cadre  de l’édition 2018 de la  Journée nationale de lutte contre la corruption auront lieu le lundi 10 décembre à la salle de conférence de la Direction générale des impôts (DGI) à Cotonou.

Selon le point fait par le président de l’ANLC, cette 13è édition se tient sous le thème principal « une jeunesse engagée dans la lutte contre la corruption ».

Jean-Baptiste Elias a indiqué que l’objectif de cette journée à travers le  choix de ce thème est « d’engager durablement les dans la lutte contre la corruption en vue d’amorcer à terme un recul de ce fléau au Bénin ». il a ajouté que l’ANLC entend à travers la célébration de cette journée « appeler l’attention des jeunes sur la nécessité de s’engager dans la lutte durable contre la corruption »,« mettre en exergue certaines initiatives de jeunes en matière de lutte contre la corruption », « partager avec les jeunes les stratégies efficaces de lutte contre la corruption mises en œuvre par des jeunes dans certains pays du continent africain », « améliorer la collaboration entre l’ANLC et les organisations de jeunes actives dans la promotion de la bonne gouvernance en général et particulièrement dans la lutte contre la corruption », et « mobiliser les différents acteurs autour de la nécessité de travailler en synergie pour le recul de la corruption au Bénin ».

Pour atteindre ces objectifs, Jean-Baptiste Elias a fait savoir que l’institution qu’il préside  à adopter une approche inclusive en associant les organisations de la société civile, les organisations de jeunes actives dans la promotion de la bonne gouvernance, les leaders religieux, les partenaires techniques et financiers, les institutions de l’Etat, …

Rendez-vous est donc pris pour le lundi prochain !

Lutte contre la corruption: Jean-Baptiste Elias assigne 10 députés en justice

Ils étaient 24 députés à être sous la menace selon le point fait par le président de l’ANLC lors de sa sortie médiatique du lundi 27 août 2018. Et selon les informations données par Jean-Baptiste Elias ce mercredi 5 décembre 2018, dix députés ont visiblement fait l’option de ne pas déclarer leur patrimoine à leur entrée en fonction,..

Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a mis sa menace à exécution. Après ’ultimatum du 17 septembre 2018, Jean-Baptiste Elias a assigné en justice 10 députés, qui ne se sont pas conformés  aux dispositions la loin°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption. Le président de l’ANLC a donné la nouvelle en marge d’une sortie médiatique effectuée ce mercredi 05 décembre 2018 au siège de l’institution.

Manassé AGBOSSAGA

Ils étaient 24 députés à être sous la menace selon le point fait par le président de l’ANLC lors de sa sortie médiatique du lundi 27 août 2018. Et selon les informations données par Jean-Baptiste Elias ce mercredi 5 décembre 2018, dix députés ont visiblement fait l’option de ne pas déclarer leur patrimoine à leur entrée en fonction, comme le recommande  l’article 7 du décret n°2012-338 du 02 octobre 2012, qui stipule que « la déclaration du patrimoine est adressée à la juridiction financière compétente dans les 15 jours suivant l’entrée en fonction et à la cessation de fonction…».Et désormais ces derniers devront faire face à la justice.

En effet, après les rappels et avertissements, le président de l’ANLC a mis sa menace à exécution. Par courrier en date du 24 octobre 2018, adressé au président de la Cour suprême, avec pour  objet  « dénonciation de non déclaration de  patrimoine des membres des institutions de la République, Jean-Baptiste Elias demande l’application des sanctions.  

« Par la présente,  je voudrais vous prier de bien vouloir instruire le président de la chambre des comptes de mettre en application les dispositions de l’article 4, 6ème alinéa de la loi 2011-20 du 12 octobre 211 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin qui dispose que le refus de déclaration est puni d’une amende dont le montant est égale à 6 mois de rémunération perçues ou à percevoir aux fonctions occupées.

L’amende est prononcée d’office ou sur dénonciation par le président de la chambre des comptes », renseigne le courrier adressé au président de la cour suprême.

Selon les informations contenues dans le courrier, ces dix députés en conflit avec la loi, à la date du  1er octobre 2018, ont pour identité Rosine Dagniho, Jocelyn Dégbey, Pascal Essou, AtaoHinnouho, Valentin Aditi Houdé, Eric Houndété, Lucien Houngnigbo,  Issifou Amadaou, Rosine Soglo, Zoumaraou Wallix.

Toutefois,le président de l’ANLC a dit ne pas avoir des nouvelles de sa plainte. « Je n’ai pas de suite à ce jour. La justice à son rythme. Nous  avons fait notre partition », a confié Jean-Baptiste Elias.

Outre ces dix députés, la plainte de Jean-baptiste Elias vise également cinq membres du Conseil économique et social dont Dominique Atchahoué et un ministre du gouvernement.

Fidèles lecteurs de Kpakpato Medias, le président de l’ANLC a révélé ces informations suite à une question de votre humble serviteur sur le sujet.

C’est dire que  nous œuvrons pour donner plus d’ingrédient au   kpakpatoya.

Non déclarations de leurs patrimoines: Voici les 24 députés récalcitrants

Plus de trois ans après leurs prises de fonctions, plusieurs élus du peuple n’ont toujours pas déclaré leurs patrimoines. Après plusieurs avertissements infructueux, le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption, Jean-Baptiste Elias  a, au cours d’une sortie médiatique effectuée ce lundi 27 août 2018 à Cotonou, dévoilé l’identité des députés qui continuent de violer la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et le décret n°2012-338 du 02 octobre 2012 portant modalités d’application des articles 3 et 10.

Manassé AGBOSSAGA

Contrairement à l’article 7 du décret n°2012-338 du 02 octobre 2012, qui stipule que « la déclaration du patrimoine est adressée à la juridiction financière compétente dans les 15 jours suivant l’entrée en fonction et à la cessation de fonction…»,  mais aussi des dispositions la loi 11 loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes, plusieurs députés n’ont toujours pas déclaré leurs patrimoines après plus de trois ans de fonctions. Selon le point fait par Jean-Baptiste Elias, cette liste comporte 24 élus aussi bien de la minorité parlementaire que de la majorité parlementaire.

Si le président de l’ANLC n’est pas allé sur ce terrain et s’est limité à dévoiler les noms, on constate aisément que la liste est largement dominée par les élus du bloc de la majorité parlementaire.

En effet, Justin Agbodjete (AND), Gildas Agonkan (RB), Badirou Aguémon (PRD), Augustin Ahouanvoèbla (PRD), Gilbert Bangana (Ex FcBe), Rosine Dagniho (Ex FcBe), Jocelyn Dégbey (UN), Orden Alladatin (UN), Pascal Essou (Ex FcBe), Paulin Gbénou (PRD), Parfait Houangni (Un), Valentin Houdé (AND), Sofiatou Schanou (Ex FCBE), Valère Tchobo (Ex FcBe), Cyprien Togni, Lucien Houngnibo, Louis Vlavonnou (UN), Boniface Yèhouétomè (RB), Wallis Zoumarou (ABT), Josep Bamigbadé n’ont toujours pas déclaré leur patrimoine  à la date du 28 juin 2018. A ces députés du BMP, on pourrait ajouter Atao Mohamed Hinnouho. Du moins,  au vu des derniers évènements.

Du côté de la minorité parlementaire,  Issoufou Amadou (FCBE), et Rosine Soglo (RB) s’illustrent comme les mauvais élèves.

Et comme si toutes les tendances devaient se retrouver pour mettre en exergue l’union des députés en matière de violation des textes de la République, le 1er  vice-président de l’Assemblée nationale, Eric Houndété qui n’appartient à aucun bloc au parlement est aussi de la partie.

Loin de vouloir livrer les députés, le président de l’ANLC a indiqué que sa sortie se justifie par sa volonté de voir les députés respecter les textes de la République. Jean-Baptiste Elias a d’ailleurs confié qu’il a averti à plusieurs reprises les députés concernés. Il a ajouté qu’il a même sollicité les services du président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji  pour que les uns et les autres se corrigent.

« Le président de l’Assemblée nationale a même fait lire ma lettre en plénière. Il a fait copie de ma lettre à chacun des députés concernés et pourtant nous sommes encore là aujourd’hui », a déploré Jean-Baptiste Elias.

Pour ce qui est de la suite des évènements, le président de l’ANLC donne un moratoire. « Tous les membres des institutions constitutionnelles et légales qui n’ont pas encore fait leur déclaration de patrimoine à leur entrée en fonction sont priés de le faire au plus tard le 17 septembre 2018 , passer ce délai l’Anlc va saisir le président de la cour suprême pour la mise en application de l’article 4 alinéa 6 de la loi loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en Rb, qui stipule, … le refus de déclaration est puni d’une amende dont le montant est égal à six mois de rémunération perçue ou à recevoir dans la fonction occupée. L’amende est prononcée d’officie ou sur dénonciation par le président de la cambre suivant la distinction étable à l’alinéa », prévient t-il.

Pourvu que cette menace amène les députés récalcitrants à se conformer aux textes qu’ils votent eux-mêmes.

Après la tenue des Journées nationales de gouvernance: Les recommandations passées en revue

L’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) et plusieurs organisations de veille citoyenne réunies au sein du Cadre de concertation et d’échanges d’informations des organes et institutions pour l’efficacité de la lutte contre la corruption était ce vendredi 27 juillet 2018 à l’Infosec en atelier de réflexions sur les recommandations des Journées nationales de gouvernance (JNG).  Objectif, passer en revue les différentes recommandations et réfléchir  sur leur applicabilité.

Manassé AGBOSSAGA

L’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) entend donner une suite à l’édition 2018 des Journées nationales de gouvernance (JNG). Pour cause, l’ANLC et  plusieurs organisations de veille citoyenne réunies au sein du Cadre de concertation et d’échanges d’informations des organes et institutions pour l’efficacité de la lutte contre la corruption était en atelier  de réflexions sur les recommandations des JNG, tenue en juin dernier à Azalaï hôtel de Cotonou.

Dans son discours d’ouverture, Jean-Baptiste Elias a indiqué qu’il est question au cours de ce rendez-vous, de faire la revue des différentes recommandations issues des JNG de juin 2018 et de celles de 2017 qui n’ont pu être mises en œuvre, de reformuler,  au besoin,  les recommandations issues des JNG de juin 2018, d’identifier et valider les recommandations les plus pertinentes issues des JNG  de juin 2018, d’identifier et de valider les recommandations des JNG 2017 non mises en œuvre aux fins de leur reconduction.

Le  président de l’ANLC ajoute que    les recommandations des JNG 2017 et 2018 seront examinées les unes après les autres afin d’en améliorer la formulation à la lumière de leur applicabilité, de les répartir entre instituons et ministères pour permettre une mise en œuvre   effective dans les délais prescrits.

Pour Jean-Baptiste Elias, cette stratégie permettra de passer en revue, de finaliser les recommandations issues des JNG 2018, d’identifier et de reconduire les recommandations les plus pertinentes des JNG  de 2017. Et de plaider l’institutionnalisation de  cette initiative du Front des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac).

« Si la session 2017 des JNG peut être considérée comme une session de lancement, l’édition 2018 qui s’est tenue les 21 et 22 juin constitue la preuve que cette initiative du Fonac tant appréciée sur le plan international devait être institutionnalisée et pérennisée ».

Les acteurs concernés  jugeront de l’opportunité de cette requête.

Bénin: Jean-Baptiste Elias fait des confidences sur son assassinat manqué

C’est en répondant à l’une des questions d’un professionnel des médias que le président de l’Autorité nationale de lutte contre la  corruption (ANLC) a révélé son assassinat manqué en 2007…

Jean-Baptiste Elias a failli payer le lourd prix de son combat contre la corruption. En 2007, l’ancien porte-parole du Front des Organisations Nationales de Lutte contre la Corruption (Fonac) a échappé  à un assassinat. Il a lui-même donné l’information lors  de la conférence de presse donnée le lundi 18 juin 2018 en prélude à la tenue de la Journée nationale de la gouvernance (JNG).

Manassé AGBOSSAGA

C’est en répondant à l’une des questions d’un professionnel des médias que le président de l’Autorité nationale de lutte contre la  corruption (ANLC) a révélé son assassinat manqué en 2007. A en croire ses confidences, un plan pour mettre un terme à sa vie a été mis en œuvre avec des pourfendeurs qui devraient quitter le Togo. Cependant, Jean-Baptiste Elias confie que ce plan a échoué grâce à l’un des pourfendeurs recrutés pour la tache. Selon lui, ce  dernier qui est d’origine béninoise se sentant visiblement gêné a quitté la troupe pour  tenter d’entrer en contact avec lui et l’informer de ce qui se tramait contre sa personne.

« Il y avait un béninois dans le groupe.  On les a planqués  là-bas. Ils devraient  franchir la frontière la nuit et venir m’assassiner et repartir pour qu’il n’y ait pas de traces. Et puis, il y a un béninois là dedans,  il ne tenait pas. Il ne tenait pas. Il ne tenait pas. Il ne tenait pas.  Puis la veille du jour où il devait arriver,  il a quitté le groupe. Il est venu à Cotonou. Il est parti à golfe télévision. Il est parti à golfe pour dire,  donnez- moi le numéro de Monsieur Elias. Ils lui ont donne le numéro. Il m’a appelé.

J’étais à l’époque au Conseil économique et social (Ces). Il m’a appelé. Je veux vous voir c’est urgent. Je veux vous voir, c’est urgent », raconte avec émotion Jean-Baptiste Elias.

L’ancien porte-parole du Fonac, à l’époque membre du Ces confie que le contact noué, il a alors été informé du coup qui se préparait pour l’anéantir.

« Il est arrivé. Je l’ai mis dans mon bureau, puisque j’étais membre du Ces. Il était assis devant moi. Il me regardait.   Je dis,  mais qu’est ce que vous avez ? Il m’a répondu dans  48 heures, vous serez un cadavre. Il dit oui, dans  48 heures, vous serez un cadavre…

Il  s’est mis à table, il a tout raconté. Voilà ce qui va se passer. Il a dit tout le plan», révèle le président de l’ANLC.

Stupéfait, Jean-Baptiste Elias confie qu’il a, dans la précipitation,   alerté la police avec beaucoup d’ingéniosité.

«  Comme dans mon bureau le plus souvent,  il y a plusieurs sorties,  j’ai fait comme si j’allais dans un petit coin et je suis sorti pour téléphoner à la police  à l’ex direction  générale de la police pour dire d’envoyer des agents.  Ils ont envoyé deux commissaires et deux inspecteurs.

Je leur ai dis quad vous allez arriver,  tournez par ici, tournez, rentrez comme ça », explique t-il.

Une arrivée qui sera pourtant  fatale à  l’homme venu pour tenter de sauver la vie de Jean-Baptiste Elias.

« Quand ils sont rentrés,  il y avait un petit rideau.  Ils ont fait un petit déclique. J’ai repris la parole pour que la personne puisse expliquer à nouveau tout ce qu’il  m’avait dit.

Les agents ont entendu ça. Ils sont sortis, et  l’ont pris.

Il dit,  mais je suis venu vous sauvez la vie et vous me faîtes arrêter. Je  dis non parce que quand vous me parlez,  vous ne m’avez pas encore dit,  ceux qui vous ont commandé le travail. Et puis la police l’a pris. Ils ont fait toute la procédure. Nous sommes partis au tribunal, il a été condamné. Il a fait la prison», confie t-il

Le président de l’ANLC poursuit et fait savoir  qu’à la sortie de prison de ce dernier, il a tenté de prendre contact avec lui pour l’informer cette fois-ci de ceux qui ont planifié sa mort. Mais, sans succès.

« Quand il est sorti de prison,  il a pris le téléphone, et  m’a appelé. Il a dit Monsieur Elias,  maintenant je vais venir vous dire ceux qui nous ont commandé  le travail. Je lui ai dit de venir. A ce moment,  nous étions déjà au rond point de l’étoile rouge. Mais comme je suis un tout petit peu malin. Je me suis dit  ce monsieur peut venir se venger et me tirer à bout portant dans mon bureau.

J’ai donc prévenu la police. La police est venue comme en civil comme en tenue pour encadrer tout le bâtiment. Il y en avait dans les escaliers. Quant  il est venu,  il s’y connait aussi. Il a vu les policiers en civil.  Il s’est retiré. Il m’a appelé, il m’a dit monsieur Elias,  je suis venu pour vous dire la chose et vous avez mis des policiers partout. Tout le monde est là. Non,  je ne reviendrai plus.

A ce jour,  je ne l’ai plus jamais revu .Il ne m’a pas dit le nom des personnes jusqu’à ce jour », confie le président  de l’ANLC avec un sentiment de regret.

Organisation réussie des JNG: Les remerciements de Jean-Baptiste Elias à tous les acteurs

A la cérémonie de clôture des Journées nationales de la gouvernance (JNG), Jean-Baptiste Elias s’est confondu en remerciement. Le président de l’ANLC  a témoigné toute sa gratitude à tous les acteurs qui ont contribué à la réussite des JNG…

Démarrée le jeudi 21 juin 2018 à Azalaï Hôtel de Cotonou, la 2ème édition des Journées nationales de la gouvernance (JNG) s’est achevée sur une note positive  ce vendredi 22 juin. Occasion pour Jean-Baptiste Elias de témoigner toute sa gratitude à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet évènement, organisé par l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) et le Front des Organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac).

Manassé AGBOSSAGA

A la cérémonie de clôture des Journées nationales de la gouvernance (JNG), Jean-Baptiste Elias s’est confondu en remerciement. Le président de l’ANLC  a témoigné toute sa gratitude à tous les acteurs qui ont contribué à la réussite des JNG.

Jean-Baptiste Elias  a  d’abord semblé féliciter ceux qui ont joué les premiers rôles. « Si cette  organisation est un succès, voici les artisans, Madame Diallo, ancienne ministre des affaires étrangères, Monsieur Arifari Bako, ancien ministre des affaires étrangères et député à l’Assemblée nationale, Madame Pierrette, deuxième vice présidente du Fonac , Madame Fourn Elisabeth , rapporteur de l’ANLC. Voilà ceux qui ont contribué à l’organisation positive des JNG, édition 2018 », a reconnu Jean-Baptiste Elias.

Après quoi, le président de l’ANLC a enchainé les remerciements pour saluer le rôle des participants, des panélistes, du modérateur, du personnel  de l’ANLC, du Fonac.

« Je voudrais au nom de tous ceux qui ont participé à la préparation de cet évènement, vous remerciez d’avoir distrait  quelques minutes de votre précieux temps pour venir contribuer efficacement à l’enracinement de la bonne gouvernance en faisant de propositions concrètes…

Je voudrais également remercier tous les panelistes qui avec un élan remarquable ont présenté des communications de qualité démontrant ainsi leurs talents d’experts dans le domaine…

Je voudrais remercier le modérateur qui nous a aidé à faire ce travail et tous ceux que vous vous n’avez pas vu et qui sont dans l’ombre au niveau du secrétariat de l’ANLC et du Fonac»,

Dans ce discours parfumé de remerciement, le président de l’ANLC n’a pas oublié les hommes des médias, les partenaires techniques et financiers,  le président de la République.

« Je ne saurai jamais terminer sans remercier le président Talon pour avoir autorisé la tenue de nos assises d’une part, et pour  tous les conseils qu’il a donnés  pour la réussite de cette journée, d’autre part.

Je remercie les partenaires techniques et financiers qui nous ont accompagnés  tout au long de la préparation et de l’exécution des JNG, particulièrement la Banque mondiale, la Coopération allemande, la Sobemap, la Soneb, l’Anlc, le Fonac, le Pnud,..

A vous tous qui aviez contribué  au succès des JNG, merci », a-t-il lancé

Des propos qui confirment que l’objectif de réunir dans une même salle toutes les personnes qui n’ont pas la même compréhension, la même attitude vis-à-vis des problèmes de gouvernance a été atteint, ceci en attend 2019 pour la 3è édition.

Journées nationales de la gouvernance: 150 participants attendus à Azalaï Hôtel, les 21 et 22 juin

Le président de l’ANLC a indiqué que les JNG  visent à aller au-delà des sanctions administratives et pénales pour faire de la restitution des deniers détournés, le fer de lance de la lutte contre l’impunité.

L’édition 2018 des Journées nationales de la gouvernance (JNG) se tient  les jeudi 21 et vendredi 22 juin prochain à Azalaï Hôtel de la plage de Cotonou. Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), Jean-Baptiste Elias était face à la presse ce lundi 18 juin 2018 à Cotonou pour donner les grandes lignes de cette édition.

Manassé AGBOSSAGA

Après la célébration réussie de l’édition 2017 des Journées nationales de la gouvernance,  l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) organise les 21 et 22 juin prochain Azalaï Hôtel de la plage de Cotonou l’édition 2018 des JNG. En prélude à cet événement, Jean-Baptiste Elias a animé une   conférence de presse hier  lundi 18 juin au siège de l’institution. Il a levé un coin de voile sur les grandes lignes de l’édition 2018, dont  l’ANLC et le FONAC (Front des Organisations Nationales de Lutte contre la Corruption) se sont donné la main  pour l’organisation.

Dans ses propos, le conférencier a souligné que les JNG, sont  avant tout une rencontre de haut niveau des différents décideurs politiques et socio-économiques, chefs religieux, têtes couronnées  pour discuter des problèmes urgents auxquels le pays est confronté en termes de bonne gouvernance. Pour cette 2è édition,  Jean-Baptiste Elias a indiqué que 150 participants, appuyés par des experts internationaux sont annoncés  pour favoriser le débat autour de la promotion de la bonne gouvernance.

Abordant l’objectif des JNG,  édition 2018, le président de l’ANLC a indiqué qu’elles  visent à aller au-delà des sanctions administratives et pénales pour faire de la restitution des deniers détournés, le fer de lance de la lutte contre l’impunité.

Il a aussi ajouté que les JNG permettront  aux parties prenantes d’apprécier l’état des lieux de la lutte contre l’impunité et la corruption au Bénin, de faire le bilan de la mise en œuvre  des recommandations de l’édition 2017 des JNG, de réfléchir aux meilleures stratégies à mettre en place pour renforcer la répression au niveau des administrations civile, militaire et judiciaire, de  proposer des solutions pour le recouvrement des deniers et biens publics détournés, d’instituer un mécanisme ou renforcer ceux existants pour la gestion desdits biens recouvrés.

Après quoi, Jean-Baptiste Elias a souligné que cette édition se déroulera sous le thème central « La lutte contre l’impunité et la corruption : quelles méthodes pour rendre effective la sanction et pour aller plus loin dans l’application des textes ». Il a ajouté que trois panels seront constitués pour réfléchir sur trois sous-thème à savoir  « La lutte contre l’impunité et la corruption : application effective et rigoureuse des sanctions administratives et moyens pour y parvenir »,  « La lutte contre l’impunité et la corruption: La problématique du recouvrement des avoirs au Bénin (ODD 16.4) », « La lutte contre l’impunité et la corruption : application effective et rigoureuse des sanctions civiles et pénales et moyens pour y parvenir ».

C’est donc un programme alléchant qui attend les et les autres.

 

Extrait de l’Agenda Des JNG

Jeudi 21 juin 2018

9h00 -9h15: Mot de bienvenue du président de l’ANLC

9h15-9h30: Discours du représentant Résident du PNUD

9h30- 9h45: Discours d’ouverture du président de la république ou son représentant

10h15-11h15: Communications introductives

10h15-10h45: 1ère communication inaugurale sur le thème : « la lutte contre l’impunité et la corruption : sanctions et autres modes de répression »

10h45-11h15: 2è Communication présentée par un membre du Fonac sur le thème point de la mise en œuvre des recommandations des JNG, édition 2017

11h15-12h45 : Débats

15h-16h30 : Panel 1 « La lutte contre l’impunité et la corruption: application effective et rigoureuse des sanctions administratives et moyens pour y parvenir ».

– Faire l’état des lieux des guides des usagers et des manuels de procédure et en dégager l’état de lutte contre la corruption dans les administrations centrales, déconcentrées et décentralisées ;

– Identifier et caractériser les maux et les actes de corruption qui gangrènent nos administrations;

– Proposer les meilleures stratégies à mettre en place pour renforcer la répression au niveau de ces administrations ;

 

16h30-18h00: « La lutte contre l’impunité et la corruption: La problématique du recouvrement des avoirs au Bénin (ODD 16.4) »

– montrer les différentes implications du recouvrement des avoirs, à travers les articles 146 à 154 de la loi ;

– faire le point des grands dossiers de corruption au Bénin et à l’étranger et montrer que rien n’a été fait pour recouvrer les biens mal acquis au Bénin ;

– entrevoir les missions et attributions d’une unité de recouvrement d’avoirs ;

– Entrevoir également l’incidence financière de la restitution des biens mal acquis ;

– explorer les pistes d’une politique béninoise de recouvrement d’avoirs

 

Vendredi 22 juin

8h30-10h :Panel 3 : « La lutte contre l’impunité et la corruption : application effective et rigoureuse des sanctions civiles et pénales et moyens pour y parvenir ».

  • Revenir sur le cumul des sanctions administratives et pénales ;
  • Dresser un tableau de correspondance des différents crimes et délits avec la nature et le quantum des peines d’emprisonnement, y compris l’imprescriptibilité, au regard de la loi N2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infraction connexes en RB
  • Faire ressortir les insuffisances éventuelles de la loi
  • 10h30-12h30 : plénière d’élaboration des recommandations
  • 14h-15h: plénière d’adoption des recommandations
  • 15h-16h: finalisation du rapport des JNG
  • 16h-17h : cérémonie de clôture recommandations