Désormais président du parti Union Progressiste: Djogbénou reçoit les félicitations du Bloc Républicain 

Au Bénin la bonne entente règne tellement entre les partis politiques au point où l’un félicite le nouveau responsable de l’autre. C’est l’Union Progressiste et le Bloc Républicain qui certifient l’effectivité de cet état de chose. En effet, dans la journée du samedi 16 juillet 2022, l’ex-président de la Cour Constitutionnelle Joseph

Par Christophe KPOSSINOU

Au Bénin la bonne entente règne tellement entre les partis politiques au point où l’un félicite le nouveau responsable de l’autre. C’est l’Union Progressiste et le Bloc Républicain qui certifient l’effectivité de cet état de chose. En effet, dans la journée du samedi 16 juillet 2022, l’ex-président de la Cour Constitutionnelle Joseph Djogbénou est désigné président du parti Union Progressiste en remplacement de Bruno Amoussou. Ceci au terme des travaux d’une réunion extraordinaire des membres du Bureau Politique. Plus tard la soirée le parti Bloc Républicain, l’autre parti de la mouvance présidentielle va pondre un communiqué signé de son Secrétaire général pour le féliciter. Kpakpato Medias vous livre ici son intégralité.

Bénin/ Politique : Joseph Djogbénou nouveau président de l’Union progressiste

C’était dans l’air depuis sa démission de la Cour constitutionnelle, c’est désormais officiel. Joseph Djogébnou est le nouveau président du parti Union progressiste (UP), l’autre bloc de la mouvance présidentielle.

C’était dans l’air depuis sa démission de la Cour constitutionnelle, c’est désormais officiel. Joseph Djogébnou est le nouveau président du parti Union progressiste (UP), l’autre bloc de la mouvance présidentielle.

L’ancien avocat et ancien ministre de la Justice de Patrice Talon a pris les commandes du parti au terme de la réunion extraordinaire du bureau politique tenue à Cotonou ce samedi 16 juillet 2022.

Il remplace ainsi Bruno Amoussou. Joseph Djogbénou sera épaulé par Mariam Chabi Talata, désormais vice-présidente du parti et l’Honorable Gérard Gbénonchi, désigné 2è vice-président.

A moins de six mois des législatives de 2023, réaménagement à l’UP donc …

Manassé AGBOSSAGA

Retour de Joseph Djogbénou en politique : Parlement ou 2026… Richard Boni Ouorou ironise et prévient

Comme pressenti par Richard Boni Ouorou, Joseph Djogbénou a annoncé son retour en politique, notamment son come-back à l’UP,     ce mercredi 13 juillet 2022 lors d’une sortie médiatique après avoir passé le témoin au vice-président de la Cour constitutionnelle dans la matinée,

Richard Boni Ouorou a vu juste sur la chute politique de Joseph Djogbénou après sa démission de la Cour constitutionnelle. Dès l’annonce du départ de l’ancien député et ministre de la Justice de la Haute juridiction, ce mardi 12 juillet 2022, le Politologue avait prédit un retour politique de l’homme. Et à ce niveau, Richard Boni Ouorou a fait deux observations.

Comme pressenti par Richard Boni Ouorou, Joseph Djogbénou a annoncé son retour en politique, notamment son come-back à l’UP,     ce mercredi 13 juillet 2022 lors d’une sortie médiatique après avoir passé le témoin au vice-président de la Cour constitutionnelle dans la matinée,

« …un pas en arrière… »

Pour le Politologue, la première option qui s’offre à Joseph Djogbénou, est une candidature pour les législatives de 2023 afin de succéder à Louis Vlavonou. Mais, pour lui ce serait un pas en arrière pour le président démissionnaire de la Cour constitutionnelle.

« Soit Monsieur Djogbénou démissionne pour se présenter à une élection législative et prendre le perchoir… ce qui est à mon avis serait fait preuve de peu d’ambition de sa part parce que quand on a de l’ambition dans la vie, on ambitionne gravir des échelons, on n’ambitionne pas reculer. La cour constitutionnelle a plus de prestance que le perchoir de l’assemblée nationale du moment où la cour constitutionnelle est le dernier rempart en matière de juridiction dans notre pays. Donc, laisser la présidence de la cour constitutionnelle pour aller chercher le perchoir de l’assemblée nationale, ce serait reculer de mon point de vue. Mais comme monsieur Djogbénou est le promoteur de la ruse et de la rage, certainement que s’il décidait de faire ce pas en arrière, ce serait certainement pour une autre sorte de ruse et de rage », ironise t-il, d’après des propos rapportés par nos confrères du journal Le Béninois Libéré.

« Nous ne lui laisserons pas le choix de nous imposer un candidat ou de s’imposer lui-même».

Il y a ensuite cette seconde option, la plus probable, celle de la présidentielle de 2026.  Et là-dessus, il prévient que les Béninois ne se laisseront pas à nouveau dévorer par la « ruse » et la « rage ».

« Maintenant, l’option la plus probable ce serait d’aller chercher un mandat national donc d’aller se positionner pour une élection présidentielle. Eh bien à ce moment là aussi, on l’attend de pied ferme parce que pour 2026, nul ne sera en manque comme pour 2021. Le chef de l’Etat je me rappelle, Monsieur Patrice Talon avait dit lui-même en élection pendant les campagnes ou semi-campagnes qu’ils ont fait en marge de l’élection de 2021, il avait dit: même si ceux qui ne pourront pas aller à l’élection en 2021, je leur promets d’aller à l’élection en 2026… Ça veut dire qu’il savait déjà lui-même en tant que Monsieur Patrice Talon, il savait très bien que pour 2021 il avait déjà filtré les choses. Il faisait en sorte que personne n’aille à l’élection, que ce soit lui seul.

Aujourd’hui, nous prenons acte de ça et nous avons même décidé de l’accompagner pour qu’il puisse très bien finir son mandat. Donc, nous faisons beaucoup de choses dans ce sens. Mais pour 2026, ce ne sera pas la même chose. Nous ne lui laisserons pas le choix de nous imposer un candidat ou de s’imposer lui-même. Donc, nous sommes très aguerris pour 2026 et nous l’attendons de pieds fermes pour que l’élection de 2026 soit une élection démocratique, ouverte à tous les Béninois. Et si Monsieur Djogbénou veut faire partie de cette élection, Eh bien il viendra faire la promotion de la ruse et de la rage et d’autres candidats viendront faire la promotion de la bonne gouvernance et du développement. », a-t-il prévenu.

Evoquant la démission de Joseph Djogbénou de la Cour constitutionnelle, Boni Richard Ouorou souligne que cette décision est intervenue tardivement. Pour lui, le président démissionnaire de la Cour constitutionnelle a commis « beaucoup de gaffes ».

Djogbénou appréciera !!!

Manassé AGOSSAGA 

Après sa démission de la Cour constitutionnelle : Joseph Djogbénou annonce son come-back en politique

Fin du suspense ! Joseph Djogbénou a indiqué que sa prochaine destination après sa démission de la Cour constitutionnelle, ce mardi 12 juillet 2022.

Fin du suspense sur le point de chute du président démissionnaire de la Cour constitutionnelle! Joseph Djogbénou a annoncé son retour en politique après son départ de la Haute juridiction, ce mardi 12 juillet 2022.

Sans surprise, le président démissionnaire de la Cour constitutionnelle a annoncé son retour sur le terrain politique. A l’occasion d’un point de presse à Cotonou, ce mercredi 13 juillet, Joseph Djogbénou a indiqué qu’il sera sur le « chantier politique ».

Dans la foulée, l’ancien Député a annoncé son retour dans l’Union progressiste (UP).

C’est avec cette formation politique qu’il dit être prêt à affronter les prochains combats politiques à venir.

« Je retourne à ma famille politique et la mienne, c’est l’Union Progressiste. Cette décision est nécessitée par l’appel de la conscience. J’ai souhaité reprendre l’engagement politique là où je l’avais laissé », a-t-il déclaré.

L’Opposition sait donc à quoi s’en tenir.

Manassé AGBOSSAGA

Cour Constitutionnelle : Joseph Djogbénou s’en va et lâche « Ailleurs, un jour certainement »

C’est fait ! Joseph Djogbénou n’est plus Conseiller de la Cour constitutionnelle et donc président de l’Institution. Il a passé le témoin au vice-président Razaki Amadou, ce mercredi 13 juillet. A l’occasion, le président démissionnaire a lâché à l’endroit du personnel…

C’est fait ! Joseph Djogbénou n’est plus Conseiller de la Cour Constitutionnelle et donc président de l’Institution. Il a passé le témoin au vice-président Razaki Amadou, ce mercredi 13 juillet. A l’occasion, le président démissionnaire a lâché à l’endroit du personnel «  Ailleurs, un jour certainement>>. De quoi confirmer son come-back sur le terrain politique et ses ambitions pour 2023 ou 2026.

Christophe Kpossinou en direct de la Cour Constitutionnelle

Discours du président Joseph Djogbénou lors de la cérémonie de passation de charges

<<…avec ce personnel vous n’êtes pas en famille, qu’il n’y a pas de complaisance, il n’y a que de la rigueur au service de la République. Vous êtes chacun des soldats de la République. Vous êtes contributeur de la garantie des droits chacun de nous au service des Conseillers de la Cour Constitutionnelle

Que la rigueur administrative soit votre règle. Que la rigueur  dans la gestion soit votre règle.

Aucune description disponible.

Aujourd’hui, avec les réformes qui sont intervenues Mr le Secrétaire Général est confirmé SG de la Cour, Mr Fara est nommé Greffier en chef à la Cour. Les objectifs doivent être rigoureusement atteints.

Veuillez à faire en sorte que le manuel de procédure soit votre document de travail. Nous, tous citoyens nous vous observons. La convivialité est nécessaire mais la rigueur est impérative.

Je voudrais vous remercier d’avoir compris cela. Je voudrais aussi adresser toute ma gratitude aux agents de sécurité qui ont veillé sur nous de nuit comme de jour sur chacune de nos familles.Aucune description disponible.Mr le Président maintenant que le moment est venu de vous inviter à assurer et à assumer dans sa plénitude les fonctions de représentant de la Cour et de la Direction de la Cour sur tous les plans, je voudrais vous assurez de ma prière de mon soutien là où je serai. Soyez rassuré que partout où il sera nécessaire je suis, je serai l’une des personnes qui comprendrait le mieux les déterminismes qui sont les vôtres, les contraintes qui sont les vôtres et les décisions que vous allez prendre et à très bientôt.

C’est l’un de nos excellents écrivains Eustache Prudencio de regretté mémoire qui a donné pour titre à l’un de ses ouvrages: <<ailleurs, un jour peut être>>. Je vous dis << Ailleurs un jour certainement>>

Je vous remercie.

 

Cour Constitutionnelle : L’ambiance avant le démarrage de la Cérémonie de passation de charges entre le président démissionnaire et le vice-président

Prévue pour ce mercredi du 13 juillet 2022, la cérémonie de passation de charges entre Joseph Djogbénou président démissionnaire de la Cour Constitutionnelle et son Vice-président Razaki Amadou connaîtra d’un moment à l’autre son démarrage.

Prévue pour ce mercredi du 13 juillet 2022, la cérémonie de passation de charges entre Joseph Djogbénou président démissionnaire de la Cour Constitutionnelle et son Vice-président Razaki Amadou connaîtra d’un moment à l’autre son démarrage.

Sur place, on note déjà une mobilisation de la presse nationale et internationale en attente dans le grand hall de la Cour où va se dérouler visiblement la cérémonie. Au moment où nous mettons sous presse ceci, les deux personnalités n’ont pas encore fait leur apparition. L’on aperçoit néanmoins les cadres de l’institution très attentionnés sur les derniers réglages dont la mise en place du personnel.

Aucune description disponible.

Pour rappel, le professeur Joseph Djogbénou a démissionné de la tête de l’institution dans la journée d’hier mardi 12 juillet 2022. À travers un communiqué rendu public par le Secrétaire Général de la Cour Gilles Badet, on pouvait lire ceci : « Le vice-président de la Cour constitutionnelle, Razack Amadou Issifou a reçu ce jour mardi 12 juillet 2022, la lettre de démission de Joseph Djogbénou, en sa qualité de Conseiller  et consécutivement de président de la Cour constitutionnelle »

À suivre…

Christophe Kpossinou depuis la Cour constitutionnelle

Cour Constitutionnelle : Les trois grosses taches noires de la présidence Djogbénou

Joseph Djogbénou a remis, mardi 12 juillet 2022, sa démission  au vice-président de la Cour constitutionnelle, Razaki Amadou Issifou en sa qualité de Conseiller et consécutivement de président de la Cour constitutionnelle. En attendant, la passation de charges entre les deux hommes, prévue le mercredi 13 juillet, Kpakpato Medias revient sur ce qui pourrait constituer les trois grosses taches noires de Joseph Djogbénou à la présidence de la Cour constitutionnelle.

Joseph Djogbénou a remis, mardi 12 juillet 2022, sa démission  au vice-président de la Cour constitutionnelle, Razaki Amadou Issifou en sa qualité de Conseiller et consécutivement de président de la Cour Constitutionnelle. En attendant, la passation de charges entre les deux hommes, prévue le mercredi 13 juillet, Kpakpato Medias revient sur ce qui pourrait constituer les trois grosses taches noires de Joseph Djogbénou à la présidence de la Cour constitutionnelle.

Retrait du droit de grève aux magistrats, aux personnels de la santé et de la sécurité

C’est, sans doute, la première décision forte de l’ère Djogbénou. Le 28 juin 2018, la Cour constitutionnelle valide le projet de retrait du  droit de grève aux magistrats et aux personnels de la santé et de la sécurité. La Cour constitutionnelle, conduite par Joseph Djogbénou, ancien avocat et ancien ministre de la Justice du président Patrice Talon, juge conformes les amendements apportés par les députés, en 2017 et en 2018, aux lois sur le statut général de la fonction publique et le statut de la magistrature.

Pour les Travailleurs et Syndicalistes, cette décision constitue une violation des libertés et du droit grève.

L’autre aspect pervers de cette décision, c’est qu’elle est intervenue après l’avis contraire de la précédente Cour présidée par Théodore Holo, estimant que le droit de grève est un droit fondamental auquel le législateur ordinaire ne peut porter atteinte.

Mais en remettant en cause cette décision, Joseph Djogbénopu aura laissé l’image de l’élève qui corrige le professeur.

Le certificat de conformité

Joseph Djogbénou n’aura pas forcément laissé une belle impression sur le champ politique. A tort ou à raison, certaines décisions prises par la juridiction sous sa présidence ont ouvert la voie à des crises politiques.

Joseph Djogbénou a donné le tempo avec l’introduction du certificat de conformité pour les législatives de 2019 par décision EL 19-001 du 1er février 2019.

Le certificat de conformité nouveau document, figurant sur la liste des pièces à fournir pour le dépôt des dossiers de candidatures à la Commission électorale nationale autonome (Cena) aura été à l’origine de la crise électorale de 2019.

Aucun parti de l’opposition n’a pu recevoir le document de la part du ministère de l’Intérieur. Ce qui a donné lieu  au ‘‘match amical’’ entre l’Union progressiste et le Bloc républicain, deux partis de la mouvance, créés à la veille du scrutin.

Prolongation du mandat présidentiel

Autre décision à polémique, c’est la prolongation de 45 jours du mandat présidentiel de Patrice Talon, conséquence de la révision, en 2019, de la loi 90-32 du 11 décembre, l990 portant Constitution de la République du Bénin.

L’opposition lance dans la foulée le ‘’slogan ‘’5 ans, c’est 5 ans’’. Le constitutionnaliste Joël  Aïvo dira «au nom de quoi, sur la base de quoi, un parlement agissant en tant que constituant dérivé, peut-il rallonger, donner un bonus supplémentaire que le peuple n’a pas donné ?», même au nom de l’alignement des mandats.

L’opposition utilisera d’ailleurs cet argument pour manifester dans le pays.

Toutefois, tout n’aura pas été mauvais sous la présidence Djogbénou. Côté point positif, on pourrait évoquer la réhabilitation du siège de l’institution, les audiences publiques, la célérité dans le traitement des dossiers, …

Mais, est ce suffisant pour dire que le Professeur de droit aura fait sensation à la tête de la Cour constitutionnelle ?

Manassé AGBOSSAGA

Après sa démission de la Cour constitutionnelle : Joseph Djogbénou face à la presse ce mercredi

Joseph Djogbénou effectue une sortie médiatique après sa démission de la Cour constitutionnaliste. Il sera face à la presse, ce mercredi à 15 heures à Novotel.

On pourrait connaître les raisons de la démission de Joseph Djogbénou de la Cour constitutionnelle. Pour cause, le démissionnaire sera face à la presse ce mercredi.

Joseph Djogbénou effectue une sortie médiatique après sa démission de la Cour constitutionnaliste. Il sera face à la presse, ce mercredi à 15 heures à Novotel, annonce radio Frissons.

La passation de charges entre le président sortant et le vice-président Razaki Amadou Issifou aura également lieu ce mercredi 12 juillet 2022.

Manassé AGBOSSAGA

Démission de Joseph Djogbénou de la Cour constitutionnelle : 2023 ? 2026 ? Clash ?

A la surprise générale, Joseph Djogbénou a démissionné de la Cour constitutionnelle, ce mardi 12 juillet 2022. Et ce, moins de 5 ans après son arrivée à la tête de cette haute juridiction où il a succédé au professeur Théodore Holo. Les législatives de 2023? la présidentielle de 2026 ? Clash entre l’ancien avocat et l’ex-magnat du coton ? Kpakpato Medias suppute…

A la surprise générale, Joseph Djogbénou a démissionné de la Cour constitutionnelle, ce mardi 12 juillet 2022. Et ce, moins de 5 ans après son arrivée à la tête de cette haute juridiction où il a succédé au professeur Théodore Holo. Les législatives de 2023? la présidentielle de 2026 ? Clash entre l’ancien avocat et l’ex-magnat du coton ? Kpakpato Medias suppute…

Surprise oui, mais pas anodine ! La démission rapide de Joseph Djogbénou de la Cour constitutionnelle n’est sans doute pas un fait du hasard.  Car ce départ de cette personnalité politique et  très proche collaborateur du  président Talon intervient dans un contexte politique particulier.

Les législatives de 2023 ?

Le départ de Joseph Djogbénou de la Cour constitutionnelle intervient à moins de 6 mois des législatives de janvier de 2023. Le désormais ex président de la Cour constitutionnelle pourrait donc rapidement remettre sa tunique d’acteur politique pour se lancer dans la course.

Sans doute, pas pour se contenter d’un simple titre de député, surtout que l’homme a déjà occupé cette fonction avant sa nomination au ministère de la Justice. Mais, peut-être, pour plus grand, comme la présidence du parlement.

L’ex président d’honneur du parti Alternative citoyenne Joseph Djogbénou pourrait donc faire son retour au sein de l’Union progressiste (up).

Candidat au scrutin législatif, pour devenir le futur président de l’Assemblée nationale, cela n’est pas à exclure.

Il faudra donc suivre avec attention les mouvements et jeux de couloirs, du côté du parti baobab, présidé par Bruno Amoussou.

La présidentielle de 2026 ?

Seconde hypothèse, la présidentielle de 2026. A 53 ans, Joseph Djogbénou peut encore rêver plus grand. Député, ministre de la Justice, président de la Cour constitutionnelle, il lorgne sans doute le palais de la marina. Surtout que de l’autre côté, Patrice Talon jure ne pas se présenter pour un troisième mandat.

Un boulevard est donc ouvert pour l’ancien avocat qui a dû renoncer à ses ambitions présidentielles en 2016 pour soutenir la candidature de Patrice Talon.

En démissionnant de la cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou vise, peut-être, la présidentielle de 2026.

A moins de 4 ans de ce scrutin, il a fait l’option de vite quitter les choses pour mieux peaufiner sa stratégie ou apparaître comme un homme nouveau aux yeux des Béninois.

« 2026 a commencé, il faut se maquiller pour faire peau neuve », dira à cet effet le journaliste Patrick Adjamonsi.

La bataille pour la succession de Talon a-t-elle  commencé ?

Clash avec Talon ?

Une autre hypothèse, mais la moins plausible et sur laquelle Kpakpato Medias ne risquera pas de mettre un franc, c’est un probable malaise entre Joseph Djogbénou et Patrice Talon.

Peut-être que l’ex avocat et son ancien client ne parlent plus le même langage.

Mais difficile de croire à cette hypothèse, car les deux hommes ont eu un entretien au palais de la marina, la veille de l’annonce de  cette démission.

Et il est même fort à parier que si Joseph Djogbénou a démissionné, c’est  avant tout, avec le feu vert de Patrice Talon.

2023 et 2026 paraissent donc plus plausibles pour justifier la démission de Joseph Djogbénou de la Cour constitutionnelle.

 Manassé AGBOSSAGA

Zozopia !!! Joseph Djogbénou démissionne de la Cour constitutionnelle

Surprise générale. Joseph Djogbénou n’est le président de la Cour constitutionnelle. Il a rendu le tablier ce mardi 12 juillet 2022 au vice-président de la Haute juridiction.

Surprise générale. Joseph Djogbénou n’est le président de la Cour constitutionnelle. Il a rendu le tablier ce mardi 12 juillet 2022 au vice-président de la Haute juridiction.

« Le vice-président de la Cour constitutionnelle, Razaki Amadou Issifou a reçu ce jour mardi 12 juillet 2022, la lettre de démission de Joseph Djogbénou, en sa qualité de Conseiller  et consécutivement de président de la Cour constitutionnelle », annonce Giles Badet Secrétaire général de la Cour constitutionnelle, qui ajoute que la passation de charges entre le président sortant et le vice-président aura lieu ce mercredi 12 juillet 2022.

Joseph Djogbénou n'est plus le président de la Cour constitutionnelle
Joseph Djogbénou quitte la Cour constitutionnelle

Cette démission inattendue intervient au lendemain de la rencontre entre Joseph Djogbénou et Patrice Talon au palais de la marina.

Joseph Djogbénou a succédé à Théodore Holo en 2018 à la tête de la Cour constitutionnelle.

Manassé AGBOSSAGA