Benin-Marche pacifique contre la faim: Pari réussi pour la CSTB, un vibrant appel lancé à l’endroit de tous les travailleurs

Objectif atteint à la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB). La marche pacifique contre la faim, les lois liberticides et anti-sociales et contre la mauvaise gouvernance interdite dans un premier temps par

Objectif atteint à la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB). La marche pacifique contre la faim, les lois liberticides et anti-sociales et contre la mauvaise gouvernance interdite dans un premier temps par les autorités a finalement eu lieu. Les membres étaient dans la rue ce mercredi 22 mai 2024.

Sur l’axe Étoile Rouge -Eglise St Jean – Carrefour Unafrica -Bourse du travail à Cotonou la capitale économique du Bénin ce mercredi 22 mai 2024, la mobilisation des travailleurs et autres citoyens était gigantesque, les pancartes et autres affiches au rendez-vous. On peut lire sur ces derniers des messages à l’endroit du gouvernement du président Patrice Talon. En substance, l’amélioration des conditions de vie et de travail, mais également des appels pour une réduction du coût de la vie. La marche pacifique contre la faim, les lois liberticides et anti-sociales et contre la mauvaise gouvernance au Bénin puisque c’est d’elle qu’il s’agit a donc eu lieu sous l’égide de la CSTB et a connu donc un franc succès.

En tête du peloton, on peut y voir les leaders syndicaux Kassa Nagnimi Mampo, Secrétaire Général de la CSTB, Maître Aboubacar Baparapé de l’Organisation des Droits de l’Homme et des Peuples (ODHP) et bien d’autres… Dans une ambiance marquée par des chants et slogans hostiles à l’endroit du pouvoir, la marche va s’échouer dans la cour principale de la Bourse du Travail où les leaders syndicaux vont s’adresser à la foule.

Entre autres allocutions, c’est la lecture de la déclaration principale qui va retenir plus les attentions. Lue par le Secrétaire Général Adjoint adjoint Norbert Kouton, on note un rappel des faits qui se sont déroulés depuis le 1er mai 2024. La CSTB va féliciter tous les travailleurs pour leur détermination. Cette dernière qui a amené les autorités Béninoises à autoriser finalement la marche.

De la déclaration, il est à retenir entre autres que la CSTB constate une mauvaise gouvernance à la tête du pays depuis 2016. Elle qualifie la fermeture des frontières avec le Niger comme une mauvaise politique. La multiplication et l’augmentation des taxes ont appauvri et affamé les citoyens estiment les responsables qui vont pour finir lancer un appel à la mobilisation générale à tous les travailleurs pour une satisfaction des revendications matérielles contre la faim, la misère, pour les libertés démocratiques, syndicales et pour une nouvelle gouvernance.

Pour rappel, en absence d’une autorisation du préfet du littoral, les militants de la CSTB étaient dans les rues de Cotonou le 1er mai 2024. La Police Républicaine va empêcher le déroulement. Soixante-douze manifestants seront interpellés dans la foulée. Ils vont finalement recouvrer leur liberté. Les uns condamnés et d’autres relaxés purement et simplement.

Par C.K.

 

Bénin- Arrestation des travailleurs dans le cadre des manifestations du 1er Mai: La part de vérité de la CSTB

La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) livre sa part de vérité dans le dossier portant arrestation et détention des travailleurs dans le cadre des manifestations entrant dans le cadre de la célébration de la fête des travailleurs le 1er Mai 2024. Ceci après un communiqué du procureur de la

La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) livre sa part de vérité dans le dossier portant arrestation et détention des travailleurs dans le cadre des manifestations entrant dans le cadre de la célébration de la fête des travailleurs le 1er Mai 2024. Ceci après un communiqué du procureur de la République qui lève un coin de voile sur les accusations portées à l’encontre de ces derniers.

La CSTB balaie du revers de la main les accusations du procureur de la République près du tribunal de Cotonou Jules Ahoga contre les travailleurs arrêtés et détenus dans le cadre des célébrations de la fête des travailleurs le 1er mai 2024. Ils s’agit des accusations renseignées par le communiqué en date du 6 mai signée par sa personne. En effet, c’est également à travers un communiqué intervenu en moins de 24H que le numéro 1 de la CSTB va s’inscrire en faux contre les dites accusations avant d’appeler à une libération immédiate des personnes détenues.

Le rappel des faits selon Kassa Mampo

« La CSTB a appelé les travailleurs et toutes les couches qui souffrent et se plaignent de sortir massivement le mercredi 1er mai 2024,  pour manifester partout sur toute l’étendue du territoire à travers des meetings ou marches pacifiques contre la faim, la vie chère, les brimades et répressions , l’insécurité et pour la souveraineté de notre pays. A  Cotonou, une marche pacifique a été programmée à partir de la place de l’étoile rouge pour chuter à la Bourse du Travail en passant par le commissariat central suivie d’un meeting. Des formalités administratives ont été remplies auprès des autorités compétentes. Les mêmes formalités ont été faites dans d’autres villes du pays où la même marche a été programmée. Le mercredi 1er mai, le gouvernement du président Patrice TALON  a déployé la police républicaine dans toutes les villes où la marche été programmée pour  empêcher la célébration du 1er mai, fête internationale du travail par la CSTB.

A Cotonou, toute la place de l’étoile rouge,lieu du rassemblement des manifestants, a été bouclée interdisant tout accès à cette place.La Bourse du travail aussi était ceinturée par la police. Tous les carrefours de ville étaient occupés par la police républicaine comme si le pays était en état de guerre.

C’est dans cette position d’intimidation que s’etaient mis les éléments de la police sous ordre du Directeur Général de la Police Républicaine (DGPR) Soumaïla YAYA , lui même , présent sur le terrain. Malgré toutes les dispositions policières dissuasives les  travailleurs de toutes catégories ont répondu  à l’appel  de la CSTB en sortant massivement.La marche a eu lieu jusqu’à quelques dizaines de mettres de la bourse du travail où le DGPR lui même a (….). Après cette violente répression les manifestants se sont retrouvés en meeting dans la cour de la bourse du travail où plusieurs messages de protestation contre cette barbarie, la faim et la vie chère ont été présentés.

Mais très tôt avant le démarrage de la marche, la police faisant la patrouille a arraisonné trois bus pleins en circulation transportant des travailleurs allant à la célébration du 1er mai qui ont été conduits directement au commissariat central de Cotonou. Au total,  72 personnes , pour la plupart, provenant des 03 bus ont été arrêtées puis conduire à la direction de la police judiciaire où après audition on leur retient comme chef d’accusation, attroupement non armé. Après de petites vagues de libérations par la police et au tribunal, 42 personnes restantes ont été retournées et reparties dans les commissariats d’arrondissement de Cotonou. »

Au sujet des tests d’urine

«Le dimanche 05 mai 2024, sans prévenir l’avocat en charge du dossier, sans informer les parents des mis  en cause, la justice béninoise aurait procédé , après menaces de les envoyer en prison s’ils s’y opposaient, au prélèvement de leurs urines. Des tests effectués, on ne sait par qui et dans quel laboratoire, 21 personnes seraient testées négatives de consommation de cannabis et libérées ce lundi soir et les 21 autres qui seraient testées positives de consommation de cannabis sont sous mandat de dépôt et déposées à la prison civile de Cotonou. Leur  procès est prévu pour le mercredi 08 mai 2024 au tribunal de  de Cotonou.. »

Appel à une libération immédiate

S’inscrivant donc en faux et balayant du revers de la main toutes ces accusations Kassa Mampo  »appelle les travailleurs et les peuples du Bénin au courage, à la détermination pour exiger la libération des camarades emprisonnés et pour la satisfaction des revendications ». Le verdict du procès permettra d’être situé.

Afrique de l’Ouest: Naissance à Cotonou de l’UGTAO pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs

Les locaux de l’hôtel de la Bourse du Travail de Cotonou ont servi de cadre ce jeudi 24 août 2023 à une rencontre entre des responsables d’organisations syndicales venus de différents pays de l’Afrique de l’Ouest. Placée sous la coordination de l’Organisation des peuples de l’Afrique de l’Ouest(Oapo), les échanges ont abouti à la fin à la mise sur les fonts baptismaux de l’Union Générale des Travailleurs de l’Afrique de l’Ouest (UGTAO).

Les locaux de l’hôtel de la Bourse du Travail de Cotonou ont servi de cadre ce jeudi 24 août 2023 à une rencontre entre des responsables d’organisations syndicales venus de différents pays de l’Afrique de l’Ouest. Placée sous la coordination de l’Organisation des peuples de l’Afrique de l’Ouest(Oapo), les échanges ont abouti à la fin à la mise sur les fonts baptismaux de l’Union Générale des Travailleurs de l’Afrique de l’Ouest (UGTAO).

La lutte pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs des pays de l’Afrique de l’Ouest sera désormais mieux coordonnée. Et pour cause, des représentants d’organisations de travailleurs conscients des nombreux défis qui s’imposent à eux se sont donnés rendez-vous à Cotonou ce jeudi 24 août 2023 pour réfléchir afin de trouver d’éventuelles solutions. Ces assises initiées par l’Organisation des peuples de l’Afrique de l’Ouest avec à sa tête le professeur Philippe Noudjenoume ont connu un fort succès dans son déroulement. Succès marqué par la mise sur les fonts baptismaux de l’Union Générale des Travailleurs de l’ouest.

Selon le communiqué final, l’UGTAO, une organisation syndicale d’envergure sous-régionale veut relever trois principaux défis à savoir : La domination impérialiste des monopoles qui pillent les ressources d’une part ; l’exploitation et la surexploitation des forces de travail payées à des salaires dérisoires pour des superprofits capitalistes, le défi de l’unité et de la solidarité entre les travailleurs. Elle se veut également être une organisation et compte se battre pour l’éradication de la domination impérialiste sous toutes ses formes.

Rencontre capitale et historique dans la vie des travailleurs de l’Afrique de l’Ouest, les travaux ont été officiellement lancés en personne par le président de l’Organisation des peuples de l’Afrique de l’Ouest. Philippe Noudjenoume puisque c’est de lui qu’il s’agit va faire l’historique des actions engagées par les filles et fils du continent pour une amélioration des conditions de vie des travailleurs. Il va dénoncer la gouvernance dont est victime les peuples africains et inviter les travailleurs de l’Afrique de l’Ouest à plus d’engagement et de détermination. L’universitaire émérite avait à ses côtés Kassa Mampo, Secrétaire Général de la Centrale Syndicale des Travailleurs du Bénin( CSTB), Désiré Atse de la Confédération Générale des Travailleurs de la Côte d’Ivoire et Nana Yaw de TUC Ghana.

Le Burkina Faso, le Sénégal, le Nigeria, le Ghana sont entre autres les pays qui ont pris part aux travaux de Cotonou. La crise sociopolitique qui secoue le Niger avec pour conséquence la fermeture des frontières terrestres et aériennes a empêché le déplacement bon nombre de travailleurs. Ces derniers à travers divers messages ont rassuré de leur engagement et leur disponibilité pour l’atteinte des objectifs.

Par Christophe KPOSSINOU 

Lutte pour l’indépendance totale du Continent Noir: Naissance à Accra de l’Organisation des Peuples d’Afrique de l’Ouest (OPAO)

Un nouveau creuset vient de voir le jour pour mener le combat pour une véritable indépendance du continent noir. Il s’agit de l’Organisation des Peuples d’Afrique de l’Ouest. Son congrès constitutif s’est déroulé les 9 et 10 décembre à Accra la capitale du Ghana. À la fin des travaux, un compatriote Béninois s’est vu nommer à la Coordination Générale à travers la personne de Philippe Noudjènoumè premier secrétaire du parti Communiste.

Un nouveau creuset vient de voir le jour pour mener le combat pour une véritable indépendance du continent noir. Il s’agit de l’Organisation des Peuples d’Afrique de l’Ouest. Son congrès constitutif s’est déroulé les 9 et 10 décembre à Accra la capitale du Ghana. À la fin des travaux, un compatriote Béninois s’est vu nommer à la Coordination Générale à travers la personne de Philippe Noudjènoumè premier secrétaire du parti Communiste.

Les fils du continent Africain ne comptent pas baisser les bras dans les luttes pour une indépendance totale du Continent. Certains d’entre eux, viennent de mettre à nouveau sur pied une nouvelle machine à cet effet. Il s’agit de l’Organisation des Peuples de l’Afrique de l’Ouest (OPAO). Cette dernière a vu le jour à Accra au Ghana avec une forte participation des citoyens Béninois qui une fois au retour au pays n’ont pas manqué de faire une restitution des travaux à l’opinion publique à travers un point de presse qui s’est déroulé le 15 décembre 2022 à la Bourse du Travail

Il s’agit : Holonou Françoise représentante des femmes de la Cstb, du Secrétaire Général de la Cstb Kassa Mampo, de Gilbert Kouessi représentant le parti Communiste du Bénin ainsi que de Nidole Salami représentant les jeunes du parti Communiste du Bénin. « Renforcer l’unité de combat entre elles. Casser les divisions artificielles entre francophones, lusophones, anglophones, etc. Soutenir les luttes qui se développent dans nos pays respectifs. Travailler activement pour le triomphe du patriotisme au pouvoir dans nos pays respectifs », tel est l’objectif de l’Organisation des Peuples de l’Afrique de l’Ouest (OPAO) a fait savoir Gilbert KOUESSI, dans son mot de restitution.

Dans cette nouvelle orientation dans la lutte sous l’égide de l’Opao, les compatriotes Béninois ayant pris part aux travaux ont œuvré pour que le Bénin prend le devant des choses. À cet effet, ils ont fait preuve de détermination et le congrès sidéré a procédé à la nomination d’un compatriote Béninois au poste de Coordonnateur Général. Il s’agit de Philippe Noudjènoumè, premier Secrétaire général du parti Communiste du Bénin.

Un acte qui vient tout simplement confirmer que les peuples africains sont toujours conscients de ce que seule à travers la lutte la liberté peut subvenir. Les responsables de l’OPAO viennent juste de donner l’espoir d’un lendemain meilleur.

Christophe KPOSSINOU

Fin de la Guerre en Ukraine avant d’augmenter le Smig : Kassa Mampo dit niet, « On n’a pas attendu la fin de la guerre pour fixer les salaires des secrétaires exécutifs des mairies »

Les trois Centrales  et Confédérations syndicales,  les plus représentatives à savoir la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) étaient face au président Talon, le mardi 26 avril dernier au Palais de la marina. A la  fin des échanges, une augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti  (Smig) à 30 % dans les prochains mois, avec l’accord des syndicats,   a été annoncée.

Les trois Centrales  et Confédérations syndicales,  les plus représentatives à savoir la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) étaient face au président Talon, le mardi 26 avril dernier au Palais de la marina. A la  fin des échanges, une augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti  (Smig) à 30 % dans les prochains mois, avec l’accord des syndicats,   a été annoncée.

Seulement voilà, quelques jours après cette rencontre le secrétaire général de la CSTB semble rejeter ‘‘cet accord’’. En effet à l’occasion d’une marche initiée dans la ville de Cotonou à l’occasion de la fête du travail, Kassa Mampo a exprimé son mécontentement.

Pour lui, le Smig qui passerait  de 40000 Fcfa à 52.000 Fcfa ne comble pas les attentes des travailleurs, sans oublier qu’aucun accord n’a été trouvé sur la question de la revalorisation des salaires.

« Aucune revendication pratiquement n’est satisfaite. Le Smig à 52000 Fcfa,  c’est dérisoire », se désole-t-il avant d’ajouter, « nous voulons un minimum de 64000 Fcfa».

Kassa Mampo ne veut pas en entendre parler

Dans sa déclaration, le Sg  de la Cstb a invité le Gouvernement à ne pas se réfugier derrière la guerre en Ukraine. Pour lui, le président Talon ne doit pas conditionner l’augmentation du Smig et la revalorisation des salaires des travailleurs à la fin du conflit.

« Nous voulons que la revalorisation des salaires du secteur public se fasse le plutôt possible et on nous renvoie jusqu’à octobre. On nous dit il faut qu’on ait la chance que les effets de la guerre soient amoindris. Non,  on ne joue pas à la loterie », martèle Kassa Mampo,  d’un ton ferme.

Le sg  de la Cstb rappelle que le Gouvernement n’a pas attendu la fin de la guerre en Ukraine avant de  mieux payer les députés, ministres, secrétaires exécutifs des mairies  dénonçant au passage les salaires politiques.

« On n’a pas attendu la fin de la guerre pour fixer les salaires des députés,  des ministres, des secrétaires exécutifs des mairies », avance le Syndicaliste

Un autre son de cloche qui intervient au lendemain de la rencontre et qui risque de mal résonner du côté du palais de la Marina.

Manassé AGBOSSAGA

Rencontre Talon-Centrales syndicales: Le Sg de la CSTB Kassa Mampo fait le point et exprime sa déception sur un point

Le président Patrice Talon a échangé ce mardi 26 avril 2022 au palais de la marina avec les secrétaires généraux des trois Centrales et confédérations syndicales représentatives notamment la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB).

Le président Patrice Talon a échangé ce mardi 26 avril 2022 au palais de la marina avec les secrétaires généraux des trois Centrales et confédérations syndicales représentatives notamment la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB).

A la fin de la rencontre, le Secrétaire général de la CSTB a confirmé que deux sujets étaient principalement au cœur des échanges.

Kassa Mampo a fait savoir que les débats ont,  pendant plusieurs heures,  tournés sur la revalorisation des salaires des agents de l’Etat et le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).

Le Sg de la CSTB a annoncé l’augmentation du Smig après les échanges avec le chef de l’Etat.

« Ce qui est retenu,  c’est que par rapport au SMIG,  c’est qu’il y aura une augmentation de 30 %,  c’est-à-dire que le SMIG passera de 40.000 Fcfa à 52 000 Fcfa », a déclaré Kassa Mampo.

Si le Sg de la CSTB note une avancée sur la question du SMIG, ce n’est pas le cas sur la préoccupation relative à la revalorisation des salaires des agents de l’Etat.

« Mais,  pour ce qui est de  la revalorisation des salaires des agents de l’Etat,  il n’y a rien eu de concret. Le Gouvernement ne nous a rien présenté comme proposition. Donc, c’est la montagne qui a accouché d’une souris. La Cstb a exprimé sa déception.», se désole-t-il.

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Talon face aux Syndicalistes le 26 avril : Ce que le SG de la CSTB Kassa Mampo dira à tout prix au chef de l’Etat

Patrice Talon sera face aux trois organisations syndicales représentatives du Bénin,  le 26 avril prochain. Le chef de l’Etat évoquera à l’occasion,  la question de la revalorisation des salaires et de l’augmentation du Smig,  avec les secrétaires généraux  de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) ou encore de la   la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB).

Justement, ce dernier a dans un entretien accordé à Frissons Radio levé un coin de voile sur ce qu’il dira au  chef de l’Etat.

Visiblement préoccupé par le sort des Aspirants, Kassa Mampo prévoit glisser à tout prix  le sujet dans les échanges.

« A cette occasion,  nous devons rappeler d’autres revendications urgentes notamment la question du sort des enseignants aspirants qui travaillent neuf mois sur neuf et qui n’ont pas de salaires pendant les vacances. C’est une question urgente que la CSTB doit soulever là- bas », fait savoir le SG de la CSTB.

Douze mois de salaire pour les aspirants

 Kassa Mampo dénonce une injustice. Pour lui, les Aspirants ne sont pas dans les mêmes conditions  que les autres travailleurs de l’administration publique.

« Ce n’est pas admissible qu’on recrute un travailleur et qu’on ne lui donne pas de congé.  L’administration,  on travaille douze mois.  On a un mois de congé. Dans   l’éducation,  on travaille neuf mois.  On a trois mois de congés et les Aspirants travaillent neuf mois et on ne leur donne pas de congés. C’est-à-dire on refuse de les payer pendant les congés », fait remarquer le Syndicaliste, avant de s’interroger «  Bientôt ça va être les vacances, de quoi vont-ils vivre pendant   les vacances ? »

Pour Kassa Mampo, il urge de mettre fin au calvaire des Aspirants en leur payant douze mois sur douze.

« Une façon aussi de revaloriser les salaires des aspirants, c’est de les payer douze mois sur douze  et de les reverser en tant qu’agent de l’Etat ».

La CSTB, avocat-défenseur des Aspirants, dira t-on.

Manassé AGBOSSAGA

Cherté de la vie au Bénin: La CSTB proteste et exige des mesures urgentes et concrètes

La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) proteste à son tour contre la cherté de la vie au Bénin. Une semaine après la manifestation de certaines centrales et confédérations syndicales et les assurances du porte- parole du Gouvernement, des travailleurs provenant de toutes les couches socioprofessionnelles et de tous les départements ont,  sous la houlette,  de la CSTB exprimé « leur ras-le-bol  face à la faim, la privation des libertés et la guerre imposée aux populations », ce vendredi 25 février 2022 à la Bourse du travail.

La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) proteste à son tour contre la cherté de la vie au Bénin. Une semaine après la manifestation de certaines centrales et confédérations syndicales et les assurances du porte- parole du Gouvernement, des travailleurs provenant de toutes les couches socioprofessionnelles et de tous les départements ont,  sous la houlette,  de la CSTB exprimé « leur ras-le-bol  face à la faim, la privation des libertés et la guerre imposée aux populations », ce vendredi 25 février 2022 à la Bourse du travail.

Face à la persistance de la cherté de la vie, Kassa Mampo a, au  nom des manifestants,  invité le Gouvernement à prendre des mesures urgentes et concrètes.

Les manifestants exigent « la concrétisation de la revalorisation des salaires des travailleurs promise par le chef de l’Etat, l’indexation des salaires et rémunération au coût de vie, le paiement des diverses dettes sociales aux travailleurs et à ceux qui sont à la retraite, la suppression des taxes et impôts injustes sur les prix des produits de première nécessité et la diminution d’autres impôts et taxes, …

Les protestataires qui ont profité pour poser d’autres problèmes dont le cas des aspirants,  préviennent  que ce meeting n’est que le lancement d’une longue série de manifestations pour dire non à «  la faim, la privation des libertés et la guerre imposée aux populations ».

Le Gouvernement est donc prévenu !!!

Manassé AGBOSSAGA 

Séminaire sur la reforme du système partisan: Un « folklore » selon Kassa Mampo

Le séminaire sur la reforme du système partisan organisé les jeudi 15 et vendredi 16 février 2018 à l’hôtel Azalaï n’emballe pas  le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) et membre du Parti communiste du Bénin (PCB). Présent lors de la deuxième journée des assises, Nagnigni Kassa Mampo a livré à Kpakpato Médias ses sentiments de frustration et de déception…

Le séminaire sur la reforme du système partisan organisé les jeudi 15 et vendredi 16 février 2018 à l’hôtel Azalaï n’emballe pas  le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) et membre du Parti communiste du Bénin (PCB). Présent lors de la deuxième journée des assises, Nagnigni Kassa Mampo a livré à Kpakpato Médias ses sentiments de frustration et de déception.

« Ils sont venus faire du folklore  pour dire qu’ils consultent  le peuple. Lorsque vous émettez une opinion contraire,  comme ils sont majoritaires, ils crient sur vous. Ils vous empêchent de parler… Le projet vient de Patrice Talon qui a remis à ses députés, comme ils savent que ça va poser des problèmes,  ils font semblant d’organiser une consultation populaire », déplore t-il.

Pour le secrétaire général de la CSTB et membre du PCB, le folklore est d’autant plus grand qu’il se fait autour d’une action téléguidée et  qui n’a d’ailleurs pas sa raison d’être.

« C’est un projet du Chef de l’Etat,  qui dans sa tentative de caporaliser la vie dans tous les secteurs, d’avoir les institutions, d’avoir tout sous sa coupe propose que les partis politiques soient gérés pratiquement depuis la présidence … mais cette reforme est à ranger. L’ancienne charte est encore meilleure. On ne peut pas caporaliser les partis », fait savoir Kassa Mampo.

Et si les représentants du peuple qu’il   qualifie de « députés vassalisés » s’obstinaient à réviser la  charte des partis politiques, le secrétaire général de la CSTB dit compter sur la jeunesse pour les ramener à l’ordre.

Un homme averti en vaut deux, dit –on.

Manassé AGBOSSAGA

Paul Koudoukpo : L’homme qui sort la CSTB de la clandestinité puis passe le témoin à Gaston Azoua

Pas trop connu de la jeune génération, Paul Koudoukpo reste pourtant une figure qui a marqué la lutte syndicale au Bénin. De 1982 à 1992, il a dirigé dans la clandestinité la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB). Plus de trois décennies après, le premier secrétaire général de la CSTB raconte à Kpakpatomédias comment l’appétit de la liberté a amené des travailleurs à mettre sur pied cette organisation syndicale à une période où seule l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB) avait droit de citée. Paul Koudoukpo revient également sur les risques pris à l’époque, les stratégies mises en place pour échapper aux griffes du Parti de la Révolution Populaire du Bénin (PRPB), parti d’Etat, …

Pas trop connu de la jeune génération, Paul Koudoukpo reste pourtant une figure qui a marqué la lutte syndicale au Bénin. De 1982 à 1992, il a dirigé dans la clandestinité la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB). Plus de trois décennies après, le premier secrétaire général de la CSTB raconte à Kpakpatomédias comment l’appétit de la liberté a amené des travailleurs à mettre sur pied cette organisation syndicale à une période où seule l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB) avait droit de citée. Paul Koudoukpo revient également sur les risques pris à l’époque, les stratégies mises en place pour échapper aux griffes du Parti de la Révolution Populaire du Bénin (PRPB), parti d’Etat, …

Manassé AGBOSSAGA

Avant 1982, l’environnement syndical au Bénin se limitait à l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb). Seule l’UnstB tentait alors de défendre les intérêts des travailleurs sous le régime du Feu président Général Mathieu Kérékou. Mais comme pour écrire leur histoire, des travailleurs se sont levés. Main dans la main, ils ont décidé de rompre avec cette unité d’action, mais aussi et surtout avec un syndicat qui était de connivence avec le PRPB. C’est ce que précise le premier secrétaire général de la CSTB, connue à l’époque sous l’appellation de Centrale syndicale des travailleurs du Bénin. « J’ai été le Secrétaire Général de la CSTB de 1982 à 1992. Nous étions sous l’autocratie de KEREKOU 1 avec le Parti de la Révolution Populaire du Bénin (PRPB), un Parti-Etat, où les travailleurs n’étaient autorisés à militer que dans la seule et unique centrale syndicale du pays, l’UNSTB, affiliée au PRPB comme organisation de masse du Parti-Etat. Des travailleurs militants du Parti Communiste du Bénin et des démocrates, prenant conscience de la perte des droits syndicaux dans ce carcan de l’UNSTB, se donnèrent la main et dans un pacte de combat créèrent la CSTB, la Centrale Syndicale des Travailleurs du Bénin devenue aujourd’hui, Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin. La CSTB s’est créée dans la clandestinité et était elle-même clandestine. Nous vivions dans un contexte d’embrigadement de toutes les organisations dans le Parti-Etat.», explique avec une certaine émotion Paul Koudoukpo.

Des risques nécessaires

La CSTB créée dans la clandestinité, Paul Koudoukpo, Luc Agnankpé, Sébastien Sotindjo, Gaston Azoua, Feu Claude Cocouvi Togban, et autres, présents dans le bureau, ont dû affronter les menaces et les risques. « C’est des risques qu’on a pris. J’ai échappé à des possibilités pour le pouvoir de me prendre. Je ne peux pas les citer. Je n’ai pas été dans un centre de concentration, mais j’ai dû rester dans la clandestinité », confie-t-il. A la question de savoir s’il avait un secret ou un gris-gris qui lui permettait de ne pas tomber dans les nasses des hommes du « Feu dictateur Kérékou » », devenu démocrate après la conférence des forces vives de la Nation, Paul Koudoukpo répond par la négation et nous offre une anecdote : « Je ne peux pas dire que j’avais un secret. Je me souviens qu’un jour j’étais avec quelqu’un tôt le matin devant aller d’une planque à une autre. On est tombé dans une barrière. Mais tout gentiment celui qui me conduisait à demander si c’est la taxe unique qu’il cherche ou les pantâtes. On était décontracté. Ils ont répondu : «  non passez mes chefs ». On est parti. On n’avait rien de particulier. Mais ce qui était propre à nous, on était décontracté. Il n’y avait pas à se faire peur, ou du moins à croire qu’on me connaissait. C’est comme ça que nous avons vécu avec foi en l’avenir ». rappelle Paul Koudoukpo.

Toutefois si lui réussissait à échapper à la vigilance des hommes de l’ancien président de la République, ce n’était pas le cas de certains de ses camarades. « En 1986, la répression était dirigée contre les travailleurs. Beaucoup de travailleurs membres des organisations de base de la CSTB ont été réprimés et sauvagement torturés dans les camps soro péra, Ségbana. Des travailleurs ont été dans ces centres de concentration. Les travailleurs qui étaient arrêtés, étaient soupçonnés d’appartenir à la CSTB», confie Paul Koudoukpo. Mais porté par le rêve d’un peuple libre, le secrétaire général de la CSTB et ses compères ne se sont pas laissé intimider par ces arrestations. Avec foi et stratégie, ils ont mené la lutte pour la conquête des libertés.

Fruit du combat

« Pendant ce temps, j’étais tous les soirs dans la rue à travailler avec les militants », indique le premier patron de la CSTB. Cet acharnement, cette envie de réussir va enfin produire ses effets. Après plusieurs années de persévérances, le succès est au rendez-vous et la Cstb sort de sa clandestinité. Paul koudoukpo peut désormais sortir de sa cachette et poser sa signature sur les communiqués de la CSTB. « Des victoires nous en avons connues. Mais je ne veux pas me mettre à citer toutes les victoires. Je vais m’atteler à une des plus grandes victoires que nous avons connues à savoir la conquête du droit à s’organiser et à parler. A la naissance de la CSTB toute contestation de l’autocratie était attribuée aux étudiants anarcho-gauchistes. A partir de 1985, avec les mouvements en milieu travailleur, la répression était  dirigée contre les travailleurs qui étaient soupçonnés d’appartenir au Parti Communiste du Bénin (PCB). Ce grand pas est la reconnaissance de l’existence de cette organisation politique par le pouvoir de Kérékou. Et du coup, c’est la reconnaissance de la CSTB comme une organisation syndicale en face de l’UNSTB en milieu travailleur. Prenant en compte cette évolution, le bureau de la CSTB a décidé que les publications de l’organisation soient désormais signées par le Secrétaire général. Et ce fut fait, préparant ainsi la légalisation de la CSTB et de ses dirigeants. Les militants de la CSTB ont animé avec fougue et détermination les Comités d’Action (CA) qui ont été à l’avant-garde des luttes qui ont culminé au 11 décembre 1989 avec la fin de l’autocratie de Kérékou. A notre sortie des planques, en 1990, la CSTB était de fait légalisée. Donc, ouvertement le pouvoir savait que la CSTB était dirigée par moi », raconte t-il d’un air heureux.

Des attentes

Mais comme après plusieurs années de sacrifice, Paul Koudoukpo devait jouir d’un repos mérité, il passa le témoin à l’un de ses compagnons de lutte. C’est ainsi qu’en 1992, à la faveur du premier congrès de la CSTB, Gaston Azoua est élu à la tête de l’organisation et succède ainsi à Paul Koudoukpo. A l’heure de passer le témoin, avait-il des déceptions sur des choses qu’il aurait pu mieux faire ou qu’il n’a pas fait, Paul Koudoukpo répond par la négation et préfère parler d’attente. Depuis son départ de la CSTB, l’homme dit continuer d’attendre la prise du pouvoir d’Etat par les travailleurs. « Déceptions ! Non ! Mais des attentes toujours. J’attends que par leurs luttes, les travailleurs et le peuple finissent par instaurer leur pouvoir, le pouvoir des travailleurs et des peuples pour que démarre la construction de notre pays pour mettre fin à l’impunité, au pillage, au chômage, à l’analphabétisme », fait savoir l’ancien Proviseur du Lycée Béhanzin. Et s’il dit reconnaître cette prise de conscience par les travailleurs, Paul Koudoukpo déplore toutefois le syndicalisme tel que pratiqué par la jeune génération aujourd’hui. « Le syndicalisme militant et le syndicalisme de participation sont les deux courants. Ma conviction est qu’en mon temps le premier courant (le syndicalisme militant) était majoritaire tandis qu’aujourd’hui, c’est le second courant (le syndicalisme de participation) qui domine. Ce courant se traduisait hier par l’inféodation des syndicats au Parti-Etat pour de postes ministériels ou de directions contre les intérêts de travailleurs. Aujourd’hui c’est l’affairisme des responsables syndicaux avec le pouvoir en place au détriment de la défense des intérêts des travailleurs », déplore l’ancien secrétaire général de la CSTB. Et là-dessus, malgré la confiance placée en Kassa Mampo, Paul koudoukpo tient à lui rappeler qu’il ne doit pas s’écarter de la ligne syndicale révolutionnaire de la CSTB. « Qu’il (Kassa Mampo) garde toujours haut l’étendard à lui confié dans la ligne syndicale rappelée au dernier congrès de la CSTB, dans la défense des travailleurs afin que ceux-ci vendent mieux leur force de travail en attendant un gouvernement acquis aux intérêts des travailleurs et des peuples du Bénin », martèle-t-il.

Poursuite du combat depuis son départ de la CSTB

Paul Koudoukpo n’a pas pris ses distances de la CSTB. Sans être membre du bureau, il continue de fréquenter les locaux de la CSTB et d’apporter son expertise aux uns et aux autres. « Avec la CSTB, j’ai gardé de rapports militants. Je suis consulté et je donne mes conseils et avis de manière militante, c’est-à-dire sans marchander. J’aide à avancer. Pour ceux qui fréquentent les bureaux de la CSTB, ils peuvent vous dire que je suis fréquent », rassure Paul Koudoukpo. Mieux depuis la fin de sa carrière d’enseignant, l’homme s’est engagé pour la défense des droits des élèves, étudiants et de leurs parents, mais aussi et surtout pour l’enseignement des langues maternelles. L’ancien professeur de sciences physiques du Lycée Béhanzin a, à cet effet, mis sur pied en 2003 l’Union Nationale des Associations des parents d’élèves et d’étudiants du Bénin (Unapeb).

A 72 ans, ce n’est donc pas le poids de l’âge qui arrêtera ce vaillant ouvrier.