La Première ministre islandaise Katrin Jakobsdottir répondait à une interview du Washington Post quand sa maison a été frappée par un tremblement de terre pendant une fraction de secondes.
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The Washington Post – Twitter La Première ministre islandaise Katrin Jakobsdottir a été interrompue par un tremblement de terre en pleine interview pour le Washington Post.
Une interruption pas comme les autres… Et pour cause, c’est la nature qui a repris ses droits le temps d’un instant. La Première ministre islandaise Katrin Jakobsdottir répondait à une interview du Washington Post en visioconférence ce mardi, quand le bâtiment dans lequel elle se trouvait a été frappée par un tremblement de terre pendant une fraction de secondes.
« Oh mon Dieu, il y a un tremblement de terre. Désolée, il y avait un tremblement de terre à l’instant. Wow », a-t-elle confié, choquée, au journaliste du Washington Post qui l’interrogeait.
« Bon, c’est l’Islande »
Après le choc, des éclats de rire. En pleine discussion sur les conséquences et la gestion du Covid-19 en Islande, la Première ministre poursuit sa phrase sur un ton ironique, « Bon, c’est l’Islande ». Elle a ensuite rassuré le journaliste et les téléspectateurs sur son état de santé et les éventuels dégâts causés par le séisme.
« Je vais parfaitement bien, ma maison est toujours debout, pas d’inquiétudes » a-t-elle indiqué.
Les tremblements de terre sont effectivement fréquents sur cette île qui est entourée d’une dizaine de volcans, nous rapportent nos confrères américains de CNN. Mardi après-midi, c’est un séisme de magnitude 5,6 qui a secoué la maison de la Première ministre. Le tremblement de terre a touché la région de Reykjavik, la capitale de l’Islande, selon le United States Geological Survey, un institut américain qui mesure l’activité sismique dans le monde.
BFM TV