Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo livre la recette magique à Alassane Ouattara pour éviter « la catastrophe »

Comme annoncé, Laurent Gbagbo a enfin parlé. Après plusieurs années de silence, l’ancien président ivoirien a, dans un entretien exclusif accordé à TV5 Monde et diffusé ce jeudi 29 octobre, partagé une recette magique pour éviter à la Côte d’Ivoire de plonger dans une nouvelle crise.

Comme annoncé, Laurent Gbagbo a enfin parlé. Après plusieurs années de silence, l’ancien président ivoirien a, dans un entretien exclusif accordé à TV5 Monde et diffusé ce jeudi 29 octobre, partagé une recette magique pour éviter à la Côte d’Ivoire de plonger dans une nouvelle crise.

Laurent Gbagbo qui intervient à deux jours de la présidentielle du 31 octobre a notamment indiqué la voie de la négociation à Alassane Dramane Ouattara.

Laurent Gbagbo entretien à Tv5 Monde

« Depuis mon incarcération, je ne n’ai pas encore parlé. Sauf lors des audiences. J’attendais de rentrer dans mon pays pour le faire. Mais le 31 octobre approche. En tant qu’ancien chef de l’État ivoirien et homme politique ivoirien connu, il me devait de me prononcer. Le remède à ce qui arrive à la Côte d’Ivoire est la négociation, la discussion », conseille t-il.

Puis de prévenir, en bon politicien averti, «  Sinon ce sera la catastrophe après le 31 octobre. Il me fallait donc prévenir ».

En attendant que son appel soit entendu par qui de droit, le ‘‘Woody’’, comme l’appelle affectueusement ses proches réaffirme son soutien à l’opposition  et se dit opposé au troisième mandat de Alassane Dramane Ouattara.

«  Je partage l’avis de ceux qui sont contre le 3ème mandat. Je suis donc avec l’opposition. Quand on écrit des textes, il faut les respecter. Les textes sont formels. Il n’y a pas trois mandats. On doit être à même de respecter cela », lance t-il.

ADO appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA

Urgent ! Laurent Gbagbo sort de son mutisme à quelques jours de la présidentielle du 31 octobre

Laurent Gbagbo brise enfin le silence. Silencieux depuis son acquittement, l’ancien président ivoirien a enfin réagi au sujet de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Et ce à travers un entretien exclusif à Tv5 Monde. La diffusion de l’interview est pour le jeudi 29 octobre.

Prenez donc le rendez-vous pour plus de détails !!!

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielles en Côte d’Ivoire : Voici pourquoi le Conseil Constitutionnel a invalidé les dossiers de Soro, Gbagbo, Koulibaly, Tanoh et des 36 autres

Des 44 dossiers de candidatures reçus par la Commission électorale indépendante (CEI), le Conseil constitutionnel a seulement retenu quatre. Voici pourquoi la haute juridiction a invalidé les dossiers de Guillaume Soro, Laurent Gbagbo, Mamadou Koulibaly, Marcel Tanoh et des 36 autres. Détails à travers l’intégralité du communiqué du Conseil constitutionnel.

Des 44 dossiers de candidatures reçus par la Commission électorale indépendante (CEI), le Conseil constitutionnel a seulement retenu quatre. Voici pourquoi la haute juridiction a invalidé les dossiers de Guillaume Soro, Laurent Gbagbo, Mamadou Koulibaly, Marcel Tanoh et des 36 autres. Détails à travers l’intégralité du  communiqué du Conseil constitutionnel.

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Union-Discipline-Travail

=-=-=-=-=-

DECISION N°CI -2020-EP-009/14-09/CC/SG du 14 septembre 2020 portant publication de la liste définitive des candidats à l’élection du Président de la république du 31 octobre 2020

AU NOM DU PEUPLE DE COTE D’IVOIRE,

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL,

Vu   la Constitution ;

Vu   la loi organique n°2001-303 du 05 juin 2001 déterminant l’organisation et

le fonctionnement du Conseil constitutionnel ;

Vu   le Code électoral ;

Vu   le décret n°2005-291 du 25 août 2005 déterminant le règlement, la

composition et le fonctionnement des services, l’organisation du Secrétariat général du Conseil constitutionnel, ainsi que les conditions d’établissement de la liste des rapporteurs adjoints ;

Vu   le décret n°2020-568 du 13 juillet 2020 fixant les modalités d’organisation  

de la collecte des signatures pour le parrainage en vue de l’élection du Président de la République ;

Vu   le décret n°2020-633 du 19 août 2020 portant convocation du collège

électoral de la République de Côte d’Ivoire en vue de l’élection du Président de la République ;

Vu   la décision n°49 /CEI/PDT du 10 juillet 2020 du Président de la Commission Electorale Indépendante fixant la période de dépôt

des candidatures à l’élection du P  résident de la République en 2020 ;

Vu   la décision n °CI-2020-008/28-07/CC/SG du 28 juillet 2020 portant mise en

place du dispositif de vérification des parrainages des candidats à l’élection présidentielle et fixant les modalités de son fonctionnement ;

Vu   les déclarations de candidature émanant, par ordre chronologique de dépôt à

la Commission Electorale Indépendante, de Mesdames et Messieurs :

1-   ALASSANE OUATTARA

2-   AFFI N’GUESSAN PASCAL

3-   BEDIE KONAN AIME HENRI

4-   BESSI M’BOUKE BENJAMIN

5-   ME N’GUESSAN

6-   AMON-TANOH BENOIT MARCEL

7-   KOUADIO KONAN BERTIN

8-   GBAGBO LAURENT

9-   DJIBRE SERGE FRANCK-AIME

10-   SORO KIGBAFORI GUILLAUME

11-   FIENI KOFFI KEVIN

12-   GNANGBO KACOU

13-   GNAMIEN KONAN

14-   MABRI TOIKEUSSE ALBERT ABDALLAH

15-   MIANDIGA MADELEINE EPOUSE BLEY

16-   KOULIBALY MAMADOU

17-   ATTIA SYLVIE AYA EPSE SOTO

18-   SOKO WAZA THEOPHILE

19-   GUEU CELESTIN

20-   TOURE SIAKA

21-   BANHI MOMBLE ROGER

22-   DJE-BI-DJE OLIVIER VAMY

23-   GOGUI ZEGRE THEOPHILE

24-   KOFFI KOUAME ARMAND

25-   ATHACOU KONAN JEAN REMY

26-   BLADI DESSIHE MARIE-CARINE EPSE DAVISON

27-   MEITE MAMOUDOU

28-   TOKPA MIMPLEU FELIX

29-   SOKO KOHI

30-   DJATCHI DIDO EDOUARD

31-   AHOUA STALLONE JULIEN ELVIS

32-   GBOWLI DJEWLE MARCEL PAUL-AARON

33-   SERI GOZE BERTIN

34-   LOULOU YORO

35-   SERY KOULAI AIME

36-   MEITE ALIKARI

37-   ZEHOUE BI ZAMBLE

38-   TOH-BI IRIE VINCENT

39-   GOHOUROU ZIALLO CLAUDE-FRANCOIS

40-   CHAHIN SOMBO JOHN

41-   ABOLI GHISLAIN ROMEO

42-   KOUADIO KOFFI ROLLAND

43-   ZAHA DJENOHAN MICHEL

44-   GOORE BI ZIH CHARLES KADER

Vu   la publication de la liste provisoire des déclarations de candidature par le Conseil constitutionnel le 03 septembre 2020 ;

Vu   les réclamations et observations reçues par le Conseil constitutionnel du 03 septembre 2020 à 18 heures au 06 septembre 2020 à 18 heures ;

Ouï   les rapporteurs ;

Considérant qu’en application de l’article 52 du Code électoral, la Commission

Electorale Indépendante a transmis le 03 septembre 2020, au Conseil constitutionnel, quarante-quatre (44) dossiers de candidatures émanant des personnalités susnommées ; que conformément à l’article 56 dudit code, le Conseil constitutionnel a publié la liste provisoire des candidats le même jour ;

Considérant qu’en application de l’alinéa 2 de l’article 56 du code électoral, le

Conseil constitutionnel procède au contrôle de l’éligibilité des candidats et à la vérification des parrainages des électeurs, conformément aux dispositions du Code électoral ;

Qu’en application des termes combinés des alinéas 3 et 4 de ce texte, le Conseil

établit la liste des candidats après vérification de leur éligibilité, puis arrête et publie la liste définitive des candidats ;

Considérant que l’article 51 du Code électoral dispose que « chaque candidat à

l’élection du Président de la République est tenu de produire une déclaration de candidature revêtue de sa signature dûment légalisée ;

En outre, il doit être parrainé par une liste d’électeurs représentant un pour

cent (1%) de l’électorat local, dans au moins cinquante pour cent (50%) des districts autonomes et régions ».

Que l’article 53 dudit Code prescrit que « la déclaration de candidature à l’élection

du Président de la République doit indiquer, pour chaque candidat :

–   les nom et prénoms ;

–   la date et le lieu de naissance ;

–   la nationalité ;

–   la filiation ;

–   la nationalité du père ou de la mère ;

–   le domicile et la profession ;

–   le ou les partis politiques l’ayant investi, le cas échéant ;

–   la couleur, le sigle et le symbole choisis pour le bulletin unique de vote ;

–   les districts autonomes ou régions où le parrainage a été obtenu ainsi que le pourcentage d’électeurs y ayant parrainé la candidature. »

Que l’article 54 du même Code dispose que la déclaration de candidature est obligatoirement accompagnée, pour chaque candidat, des pièces ci-après :

–   un extrait de l’acte de naissance ou du jugement supplétif en tenant lieu ;

–   un certificat de nationalité ;

–   un extrait du casier judiciaire ;

–   une attestation de régularité fiscale ;

–   une copie du reçu de cautionnement ;

Que ces pièces doivent être établies depuis moins de trois mois avant la date de

clôture des candidatures.

Que la déclaration de candidature doit, en outre, être accompagnée des pièces

suivantes :

–   une lettre d’investiture du ou des partis ou groupements politiques, le cas échéant ;

–   la liste des électeurs qui parrainent la candidature avec en regard, les prénoms, nom, date et lieu de naissance, la circonscription électorale d’inscription, le numéro de la carte d’électeur et de la carte d’identité, le cas échéant, ainsi que la signature de l’intéressé.

Considérant que l’article 54 du code électoral énonce par ailleurs, et notamment :

̏ un électeur ne peut parrainer qu’un candidat ̋.

̏ Dans le cas d’une présence sur plus d’une liste, le parrainage sur la première liste contrôlée, selon l’ordre de dépôt, est validé et est invalidé sur les autres. Toutefois, si du fait de cette invalidation, une candidature n’atteint pas le minimum requis des électeurs inscrits au fichier ou le minimum requis par district autonome et par région, notification en est faite au mandataire concerné. Celui-ci peut procéder à la régularisation par le remplacement jusqu’à concurrence du nombre de parrainages invalidés pour ce fait dans les quarante-huit heures …. ̋

̋ La collecte des parrains est interdite dans les cantonnements militaires, paramilitaires, dans les services militaires, paramilitaires ainsi que dans les établissements de santé …̋

Considérant que les articles 55 et 57 dudit code disposent respectivement, que « le cautionnement est fixé à cinquante millions de francs » et qu’ « est rejetée, toute candidature dont la composition du dossier n’est pas conforme aux dispositions ci-dessus » ;

Considérant que les textes susmentionnés énumèrent les conditions, puis les

pièces devant matériellement figurer dans les différents dossiers de candidature, et sans lesquelles aucune candidature ne peut être accueillie en la forme ; qu’il convient donc, en application desdits textes, de statuer sur la recevabilité des déclarations de candidature, avant de statuer au fond, sur l’éligibilité des candidats ;

Sur la recevabilité des candidatures

1-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur SOKO WAZA THEOPHILE

Considérant que Monsieur SOKO WAZA THEOPHILE, né le 20 décembre

1971 à Lakota, se disant Expert financier, investi par le parti politique « La 4ème Voix, la Voix des sans Voix », a déposé sa déclaration de candidature à la commission Electorale Indépendante, le 27 août 2020 ;

Considérant cependant, qu’il ressort de l’examen de son dossier, qu’il est

incomplet ;

Qu’en effet, il manque audit dossier, le reçu du cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ;

Qu’en outre, l’attestation de régularité fiscale qu’il a produite est irrégulière

comme n’ayant pas été délivrée par Monsieur le Directeur Général des Impôts, seul habilité à signer cette pièce ;

Considérant qu’il résulte de ce qui précède, que le dossier de Monsieur SOKO

WAZA THEOPHILE n’est pas conforme aux prescriptions des articles 24, 54 et 55 du Code électoral ;

Qu’en conséquence, sa candidature doit être déclarée irrecevable en application de

      l’article 57 du Code électoral ;

2-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur BESSI M’BOUKE BENJAMIN

Considérant que Monsieur BESSI M’BOUKE BENJAMIN, né le 04 février 1959

à Abidjan, se disant Directeur de société, candidat indépendant, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 13 août 2020 ;

Considérant cependant, qu’il ressort de l’examen de son dossier, qu’il est

incomplet ;

Qu’en effet, en lieu et place de l’attestation de régularité fiscale exigée par l’article 54 du Code électoral, et qui devrait être délivrée par Monsieur le Directeur général des impôts, Monsieur BESSI M’BOUKE BENJAMIN a versé à son dossier, un certificat de régime fiscal et une attestation de situation fiscale, deux pièces délivrées par le receveur des impôts fonciers de Riviera1 ;

Considérant qu’il résulte de ce qui précède, que le dossier de Monsieur BESSI

M’BOUKE BENJAMIN n’est pas conforme aux prescriptions de l’article 54 du Code électoral ;

Qu’en conséquence, sa candidature doit être déclarée irrecevable en application de

l’article 57 dudit code ;

3-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur GOGUI ZEGRE THEOPHILE

Considérant que Monsieur GOGUI ZEGRE THEOPHILE, né le 12 novembre

1958 à Gueyo, ingénieur des travaux publics, investi par le mouvement « Pour la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens » dit PC2I, a déposé sa déclaration de candidature à la commission Electorale Indépendante le 28 août 2020 ;

Considérant toutefois, qu’il ressort de l’examen de son dossier, qu’il est

incomplet ;

Qu’en effet, en lieu et place de l’attestation de régularité fiscale exigée par l’article 54 du Code électoral, qui doit être délivrée par Monsieur le Directeur général des Impôts, Monsieur GOGUI ZEGRE THEOPHILE a versé à son dossier une attestation de situation fiscale délivrée par le chef de centre des impôts de Bietry, pièce non conforme aux prescriptions de l’article 54 susmentionné ;

Considérant par ailleurs, qu’à l’issue de la vérification de la liste des parrainages

produite par le candidat, il est apparu que plusieurs électeurs figurant sur ladite liste avaient également accordé leur parrainage à d’autres candidats dont le dossier de candidature avait été déposé avant le sien ;

Que conformément à l’article 54 du Code électoral, certains parrainages sur sa liste ont fait l’objet d’annulation ;

Que de ce fait, le pourcentage de 1% de l’électorat local requis par région ou

District autonome n’a donc pas été atteint par le candidat dans au moins 17 régions ou districts autonomes tel qu’exigé par le Code électoral ;

Considérant qu’en application des articles 54 et 56 du Code électoral, le Conseil

constitutionnel a, par courrier en date du 10 septembre 2020, invité le candidat ou son mandataire à pourvoir au remplacement des parrainages annulés en leur impartissant un délai de 48 heures ;

Considérant cependant, qu’en raison de l’irrégularité de l’attestation fiscale

produite, le dossier de candidature de monsieur GOGUI ZEGRE THEOPHILE doit être déclaré irrecevable sans qu’il soit besoin d’examiner les parrainages de remplacement déposés par lui le samedi 12 septembre 2020, ce, en application de l’article 57 du Code électoral ;

4-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur GOORE BI ZIH CHARLES KADER

Considérant, que Monsieur GOORE BI ZIH CHARLES KADER né le 07 février

1969 à Banoufla, se disant chef d’entreprise, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante le 31 août 2020 ;

Considérant toutefois, qu’à l’examen, son dossier s’avère incomplet ;

Qu’en effet, il manque audit dossier, le reçu du cautionnement de cinquante

millions de francs (50 000 000 F) exigé par l’article 54 du Code électoral ;

Considérant par ailleurs, qu’en lieu et place de l’attestation de régularité fiscale

également prévue par l’article 54 ci-dessus indiqué, qui doit être délivrée par le Directeur général des impôts, Monsieur GOORE BI ZIH CHARLES a produit à son dossier, une attestation de situation fiscale, délivrée par le receveur des impôts fonciers de Cocody, pièce non conforme aux prescriptions de l’article 54 du code électoral ; que ces irrégularités commandent de déclarer sa candidature irrecevable, en application de l’article 57 dudit code ;

5-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur ME N’GUESSAN

Considérant que Monsieur ME N’GUESSAN, né le 19 juin 1967 à SAKASSOU,

Professeur, candidat indépendant, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 28 août 2020 ;

Considérant qu’à l’examen des pièces du dossier de candidature de Monsieur ME N’GUESSAN, il apparaît que celui-ci a produit la quasi-totalité des pièces exigées par les dispositions du Code électoral ;

Considérant, qu’à l’issue de la vérification de la liste des parrainages produite par

le candidat, il est apparu que plusieurs électeurs figurant sur ladite liste ont également accordé leur parrainage à d’autres candidats dont le dossier de candidature avait été déposé avant le sien ;

Que conformément à l’article 54 du Code électoral, certains parrainages sur sa liste

ont fait l’objet d’annulation ;

Que de ce fait, le pourcentage de 1% de l’électorat local requis par régions ou

districts autonomes n’a donc pas été atteint par le candidat dans au moins 17 régions ou districts autonomes tel qu’exigé par le Code électoral ;

Considérant qu’en application des articles 54 et 56 du Code électoral, le Conseil constitutionnel a, par courrier en date du 10 septembre 2020, invité le candidat ou son mandataire à pourvoir au remplacement des parrainages annulés en leur impartissant un délai de 48 heures ;

Considérant qu’après réception de cette liste de parrainage de remplacement, il est

apparu après examen de celle-ci, que le candidat a obtenu 1% de l’électorat local dans 04 régions ou districts autonomes sur les 17 exigés par le Code électoral ;

Considérant qu’il résulte de ce qui précède, que monsieur ME N’GUESSAN ne remplit pas toutes les dispositions légales en vigueur ;

Qu’il convient donc de déclarer irrecevable sa candidature conformément à l’article 57 du Code électoral ;

6-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur ZAHA DJENOHAN MICHEL

Considérant que Monsieur ZAHA DJENOHAN MICHEL, né le 15 mai 1964 à Niambly/Duékoué, se disant comptable, investi par le Front Démocratique Ivoirien, a déposé à la commission Electorale Indépendante, un dossier ne comportant aucune déclaration personnelle de candidature ;

Qu’il n’a produit ni son extrait de casier judiciaire, ni son reçu de cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ;

Considérant qu’il résulte de ce qui précède, que la candidature de Monsieur

   ZAHA DJENOHAN MICHEL n’est pas conforme aux prescriptions des articles 24, 53, 54 et 55 du Code électoral ;

Qu’en conséquence, il y a lieu de la déclarer irrecevable en application de l’article 57 dudit Code ;

7-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur KOUADIO KOFFI ROLLAND

Considérant que Monsieur KOUADIO KOFFI ROLLAND, né le 02 mars 1970 à Attanou, sous-Préfecture de Bocanda, Instituteur, a déposé à la Commission Electorale Indépendante, un dossier ne comportant aucune déclaration de candidature ;

Considérant qu’à l’examen du dossier de Monsieur KOUADIO KOFFI

   ROLLAND, il apparaît que l’intéressé n’est pas inscrit sur la liste électorale ;

Qu’en outre, il n’a produit ni son reçu de cautionnement de cinquante millions de

francs (50 000 000 F), ni son attestation de régularité fiscale ; Que son extrait de naissance établi le 05 mars 2012 date de plus de huit ans au lieu de moins de trois mois comme le prescrit le Code électoral ;

Considérant qu’il résulte de tout ce qui précède, que la candidature de Monsieur

KOUADIO KOFFI ROLLAND n’est pas conforme aux prescriptions des articles 3, 24, 48, 53, 54 et 55 du Code électoral ;

Qu’en conséquence, il y a lieu de la déclarer irrecevable en application de l’article 57 dudit code ;

8-   Sur la candidature de Monsieur ABOLI GHISLAIN ROMEO

Considérant que Monsieur ABOLI GHISLAIN ROMEO, né le 30 mars 1978 à Oumé, se disant Chef d’entreprise, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Considérant toutefois, que l’examen de son dossier fait apparaître qu’il n’est

pas inscrit sur la liste électorale ; que par ailleurs, il n’a produit ni son reçu de cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F), ni son attestation de régularité fiscale ;

Considérant qu’au regard de tout ce qui précède, la candidature de Monsieur

ABOLI GHISLAIN ROMEO n’est pas conforme aux dispositions des articles 3, 24, 48, 54 et 55 du Code électoral ;

Qu’en conséquence, il y a lieu de la déclarer irrecevable en application de l’article

      57 dudit Code ;

9-   Sur la candidature de Madame ATTIA SYLVIE AYA épouse SOTO

Considérant que Madame ATTIA SYLVIE AYA épouse SOTO née le 02

juillet 1971 à Cocody, se disant Pasteur, a déposé à la Commission Electorale Indépendante, un dossier ne comportant aucune déclaration de candidature ;

Considérant que l’examen de son dossier fait apparaître qu’elle n’a pas produit

son reçu de cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F);

Considérant qu’il résulte de ce qui précède, que la candidature de Madame

ATTIA SYLVIE Epouse SOTO n’est pas conforme aux prescriptions des articles 24, 53, 54 et 55 du Code électoral ;

Qu’en conséquence, il y a lieu de la déclarer irrecevable en application de l’article

   57 dudit Code ;

10-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur CHAHIN

SOMBO JOHN

Considérant que Monsieur CHAHIN SOMBO JOHN, né le 12 octobre 1965 à ADZOPE, se disant propulseur d’avion, a déposé à la Commission Electorale Indépendante sa déclaration de candidature, le 23 août 2020 ;

Considérant cependant, que l’examen de son dossier fait apparaître qu’il n’a pas produit le reçu attestant du paiement du cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ;

Qu’il s’ensuit, que sa candidature n’est pas conforme aux dispositions des articles 24, 54 et 55 du Code électoral et doit être déclarée irrecevable en application de l’article 57 du même Code ;

11-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur GOHOUROU

ZIALLO CLAUDE-FRANÇOIS

Considérant que Monsieur GOHOUROU ZIALLO CLAUDE-FRANÇOIS, né

le 18 Mai 1981 à GUIBEROUA, a déposé sa déclaration de candidature, à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ; que cependant son dossier ne contient pas ni le reçu du paiement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) exigés par la loi à titre de cautionnement;

Qu’ainsi, faute d’être conforme aux prescriptions des articles 24, 54 et 55 du Code

Electoral, le dossier de candidature de Monsieur GOHOUROU Ziallo Claude-François, doit être déclaré irrecevable, en application de l’article 57 du Code électoral ;

12-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur SERY KOULAÏ 

       AIME

Considérant que le 31 août 2020, Monsieur SERY KOULAÏ AIME, né le 15

août 1977 à Vavoua, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante ;

Que cependant, l’extrait d’acte de naissance et le certificat de nationalité produits

datent respectivement de 03 ans et 08 mois, alors que ces pièces doivent dater de moins de 03 mois ;

Qu’en outre, ni l’attestation de régularité fiscale, ni le reçu du versement du

cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ne figurent au dossier ;

Qu’en conséquence, la candidature de Monsieur SERY KOULAÏ AIME, n’est pas

conforme aux dispositions des articles 24, 54 et 55 du Code électoral, doit être déclarée irrecevable, en application de l’article 57 dudit Code ;

13-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur LOULOU

YORO

Considérant que Monsieur LOULOU YORO, né le 17 octobre 1983 à GUIBEROUA, se disant chef d’entreprise, investi par le parti de la Renaissance Démocratique et du Développement, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Considérant cependant qu’à l’examen, son dossier de candidature apparaît 

incomplet ;

Qu’il manque audit dossier, le reçu de cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F);

Qu’en outre, le bulletin n°3 du casier judiciaire ainsi que le certificat de nationalité

produits ont été établis respectivement le 25 mai 2018 et le 15 avril 2019, datant de plus de 2 ans et de plus de 15 mois, alors qu’ils doivent dater de moins de trois mois ;

Considérant qu’il résulte de ce qui précède, que la candidature de Monsieur

LOULOU YORO n’est pas conforme aux prescriptions des articles 24, 54 et 55 du Code électoral,

Qu’en conséquence, il y a lieu de la déclarer irrecevable en application de l’article 57 dudit Code ;

14-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur SERI GOZE

BERTIN

Considérant que Monsieur SERI GOZE BERTIN, né le 01 septembre 1956 à TAPEGUHE, se disant retraité, investi par le parti politique dit « la 3ème voix », a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 28 août 2020 ;

Considérant cependant, que l’examen de son dossier de candidature fait apparaître qu’il n’a produit ni son attestation de régularité fiscale, ni son reçu de cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ;

Que sa candidature n’étant pas conforme aux dispositions des articles 24, 54 et 55 du Code électoral, il y a lieu de la déclarer irrecevable en application de l’article 57 dudit Code ;

15-   Sur la déclaration de candidature de monsieur ZEHOUE BI

ZAMBLE

Considérant que Monsieur ZEHOUE BI ZAMBLE, né le 15 novembre 1957 à ZUENOULA, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Qu’il a produit à cette occasion un extrait d’acte de naissance datant de dix (10) mois, au lieu d’un acte établi depuis moins de trois (3) mois comme l’exige la loi ; qu’en outre le reçu du versement de la caution de cinquante millions de francs (50 000 000 F) n’est pas produit à son dossier ;

 Qu’il s’ensuit que la candidature de Monsieur ZEHOUE BI ZAMBLE, qui n’est pas conforme aux articles 24, 54 et 55 du Code électoral, doit être déclaré irrecevable, en application de l’article 57 du Code électoral ;

16-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur MEITE ALIKARI

Considérant que Monsieur MEITE ALIKARI, né le 22 février 1977 à Grand-

Bassam, se disant chef d’entreprise, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 28 août 2020 ;

Considérant cependant, qu’il n’a pas versé à son dossier de candidature, le reçu

de cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F);

Que sa candidature ne remplissant pas les conditions exigées par les articles 24, 54

et 55 du Code électoral, il y a lieu de la déclarer irrecevable, en application de l’article 57 dudit Code ;

17-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur TOH-BI IRIE

VINCENT

Considérant que Monsieur TOH-BI IRIE VINCENT, né le 17 novembre 1969 à Dabou, Préfet Hors Grade, a déposé son dossier de candidature à la commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Que cependant il ne figure pas audit dossier la déclaration de candidature de l’intéressé ;

Qu’à défaut de cette pièce, il y a lieu de déclarer sa candidature irrecevable en application de l’article 57 du Code électoral ;

18- Sur la déclaration de candidature de Monsieur GNANGBO

     KACOU 

Considérant que Monsieur GNANGBO KACOU, né le 18 février 1962 à Abiaty,

se disant Fiscaliste Expert-comptable à la retraite, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Considérant cependant, qu’il résulte de l’examen de son dossier de candidature,

qu’il n’a pas produit son reçu de cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F);

Que sa candidature n’étant pas conforme aux articles 24, 54 et 55 du code électoral,

il y a lieu de la déclarer irrecevable, en application de l’article 57 dudit code ;

19- Sur la déclaration de candidature de Monsieur FIENI KOFFI

     KEVIN

Considérant que Monsieur FIENI KOFFI KEVIN, né le 1er janvier 1981 à

Guiendé Sous-préfecture de Tanda, se disant Entrepreneur, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 26 août 2020 ;

Considérant toutefois, qu’il n’a pas produit à son dossier de candidature, son reçu

de cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ;

Que sa candidature n’étant pas conforme aux articles 24, 54 et 55 du Code électoral,

il y a lieu de la déclarer irrecevable, en application de l’article 57 dudit Code ;

20- Sur la déclaration de candidature de Madame MIANDIGA

     MADELEINE Epouse BLEY

Considérant que Madame MIANDIGA MADELEINE Epouse BLEY, née le 11

mars 1954 à Duékoué, commissaire de justice, a déposé sa déclaration de candidature à la commission Electorale Indépendante, le 28 août 2020 ;

Considérant toutefois, qu’elle n’a pas produit à son dossier de candidature, son

reçu de cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ;

Que sa candidature n’étant pas conforme aux dispositions des articles 24, 54 et 55

du Code électoral, il y a lieu de la déclarer irrecevable, en application de l’article 57 dudit Code ;

21- Sur la déclaration de candidature de Monsieur GBOWLI-

        DJEWLE MARCEL PAUL-AARON

Considérant que Monsieur GBOWLI-DJEWLE MARCEL PAUL-AARON, né

le 31 décembre 1976 à Assengou, Sous-préfecture de Béoumi, se disant Pasteur, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 28 août 2020 ;

Considérant cependant, que l’examen de son dossier de candidature fait

apparaître, qu’il n’est pas inscrit sur la liste électorale ;

Considérant en outre, que Monsieur GBOWLI-DJEWLE MARCEL PAUL-AARON n’a pas versé à son dossier, son reçu de cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ;

Qu’au regard de tout ce qui précède, la candidature de Monsieur GBOWLI-

DJEWLE MARCEL PAUL-AARON ne remplit pas les conditions prévues par les articles 3, 24, 48, 54 et 55 du Code électoral ;

Qu’il y a lieu, en conséquence, de la déclarer irrecevable en application de l’article

57 dudit Code ;

22- Sur la déclaration de candidature de Monsieur AHOUA  

      STALLONE JULIEN ELVIS

Considérant que Monsieur AHOUA STALLONE JULIEN ELVIS, né le 26

décembre 1976 à Divo, a déposé sa déclaration de candidature revêtue de sa signature dûment légalisée, à la Commission Electorale Indépendante, le 29 août 2020 ;

Que cependant le reçu attestant du paiement du cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ne figure pas à son dossier ;

Qu’en l’état, sa candidature n’est pas conforme aux prescriptions des articles 24 et

55 du Code électoral ;

Qu’en conséquence, il y a lieu de la déclarer irrecevable, en application de l’article

57 dudit Code ;

23- Sur la déclaration de candidature de Monsieur DJATCHI DIDO  

     EDOUARD

Considérant que Monsieur DJATCHI DIDO EDOUARD, né le 01 janvier 1963

à Nassalilié, se disant Docteur Révérend Pasteur, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 24 août 2020 ;

Considérant cependant, qu’il n’a pas joint à son dossier de candidature, le reçu

attestant du paiement de cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ;

Que sa candidature n’étant pas conforme aux prescriptions des articles 24, 54 et 55

du Code électoral, il y a lieu de la déclarer irrecevable en application de l’article 57 dudit Code ;

24- Sur la déclaration de candidature de Monsieur TOKPA 

MIMPLEU FELIX

Considérant que Monsieur TOKPA MIMPLEU FELIX, né le 03 septembre 1959 à DANANE, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante le 31 août 2020 ;

Considérant que, de l’examen du dossier de candidature de Monsieur TOKPA MIMPLEU FELIX, il apparaît qu’il n’est pas inscrit sur la liste électorale ; 

Qu’en outre, le reçu attestant du paiement du cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ne figure pas à son dossier ; 

Qu’il s’infère de ce qui précède que la candidature de Monsieur TOKPA MIMPLEU FELIX, présentée en violation des articles 24, 48, 54 et 55 du Code électoral, doit être déclarée irrecevable, en application de l’article 57 dudit Code ;

25- Sur la déclaration de candidature de Monsieur MEITE

      MAMADOU

Considérant que Monsieur MEITE MAMADOU, né le 06 avril 1972 à Sifié, se disant Islamologue, investi par le Parti Progressiste Pour la Renaissance Africaine, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Considérant toutefois, qu’il n’a produit à son dossier de candidature, ni son attestation de régularité fiscale, ni le reçu attestant du paiement du cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F);

Qu’ainsi, sa candidature ne remplit pas les conditions prévues par les articles 24, 54 et 55 du Code électoral et doit, en conséquence, être déclarée irrecevable, en application de l’article 57 dudit code ;

26- sur la déclaration de candidature de Monsieur KOFFI

     KOUAME ARMAND

Considérant que Monsieur KOFFI KOUAME ARMAND, né le 23 décembre 1980 à Bouaké, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Que cependant, l’attestation de régularité fiscale et le reçu attestant du paiement du cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F) ne sont pas versés au dossier ;

Qu’ainsi la candidature de Monsieur KOFFI KOUAME ARMAND, qui n’est pas conforme aux prescriptions des articles 24, 54 et 55 du Code électoral, doit être déclarée irrecevable, en application de l’article 57 du Code électoral ;

27- sur la déclaration de candidature de Monsieur ATHACOU

               KONAN JEAN REMY

Considérant que Monsieur ATHACOU KONAN JEAN REMY, né le 06 décembre 1972 à Moody, se disant Docteur Ingénieur en Informatique, domicilié à Cocody Riviéra 3, investi par le groupement politique dénommé le « Changement Est Possible » (LECP), a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 27 août 2020 ;

Que cependant, il ressort de l’examen de son dossier que, d’une part, il n’est pas inscrit sur la liste électorale et, d’autre part, que pour le paiement du cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F), il a émis un chèque barré, tiré sur un compte bancaire fermé, circonstance assimilable au non versement de la caution ;

Considérant ainsi, que le dossier de candidature de Monsieur ATHACOU

KONAN REMY n’est pas conforme aux dispositions des articles 48, 54 et 55 du Code électoral et doit, conséquemment, être déclaré irrecevable en application de l’article 57 du Code électoral;

28- Sur la déclaration de candidature de Monsieur TOURE SIAKA

Considérant que Monsieur TOURE SIAKA, né vers 1947 à Odienné, se disant

Professeur, a déposé à la Commission Electorale Indépendante, un dossier ne contenant aucune déclaration de candidature ;

Que par ailleurs, Monsieur TOURE SIAKA n’a pas versé à son dossier, le reçu attestant du paiement du cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F);

Qu’il s’ensuit que sa candidature n’est pas conforme aux dispositions des articles 24, 53, 54 et 55 du Code électoral et doit, en conséquence, être déclarée irrecevable, en application de l’article 57 dudit Code ;

29- sur la déclaration de candidature de Monsieur BANHI       MOMBLE ROGER

Considérant que Monsieur BANHI MOMBLE ROGER, né le 30 décembre 1964 à DUEKOUE, se disant juriste Pasteur, investi par le Parti Patriotique Progressiste de Côte d’Ivoire, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 05 août 2020 ;

Considérant cependant, qu’il n’a produit à son dossier de candidature, ni son attestation de régularité fiscale, ni un reçu attestant du paiement du cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F);

Qu’ainsi, sa candidature ne remplit pas les conditions prévues par les articles 24, 54 et 55 du Code électoral, et doit, en conséquence, être déclarée irrecevable, en application de l’article 57 dudit Code ;

30- Sur la déclaration de candidature de Monsieur GUEU

     CELESTIN

Considérant que Monsieur GUEU CELESTIN, né en 1963 à Banteapleu, sous-

Préfecture de Danané, se disant professeur de lycée, a déposé sa  déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 23 août 2020 ;

Considérant cependant, que Monsieur GUEU CELESTIN n’a pas versé à son

dossier de candidature, le reçu attestant du paiement du cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F);

Qu’ainsi, sa candidature n’est pas conforme aux prescriptions des articles 24, 54 et

55 du Code électoral, et doit, en conséquence, être déclarée irrecevable, en application de l’article 57 dudit Code ;

31- Sur la déclaration de candidature de Monsieur SOKO KOHI

Considérant que Monsieur SOKO KOHI, né le 05 janvier 1963 à Gazolilié,

sous-préfecture de Lakota, se disant Prophète, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Considérant cependant, qu’il ressort de l’examen de son dossier de candidature,

qu’il n’a produit, ni son attestation de régularité fiscale, ni un reçu attestant du paiement du cautionnement de cinquante millions de francs (50 000 000 F);

Qu’ainsi, sa candidature ne remplit pas les conditions prévues par les articles 24, 54 et 55 du Code électoral ;

Qu’en conséquence, il y a lieu de la déclarer irrecevable en application de l’article

57 dudit Code ;

32- Sur la déclaration de candidature de Monsieur DJE-BI-DJE

OLIVIER VAMY

Considérant que, Monsieur DJE-BI-DJE OLIVIER VAMY, Manager de projets,

né le 22 novembre 1971 à Abidjan, a déposé à la Commission Electorale Indépendante, sa déclaration de candidature le 31 août 2020 ;

Considérant que de l’examen du dossier de Monsieur DJE-BI-DJE OLIVIER

VAMY, il apparaît qu’il est produit la quasi-totalité des pièces exigées par le Code électoral ;

Considérant cependant qu’à l’issue de la vérification de la liste des parrainages produite par le candidat, il est apparu que plusieurs électeurs figurant sur ladite liste ont également accordé leur parrainage à d’autres candidats dont le dossier de candidature a été déposé avant le sien ;

Que conformément à l’article 54 du Code électoral, certains parrainages sur sa liste ont fait l’objet d’annulation ;

Que de ce fait, le pourcentage de 1% de l’électorat local requis par régions ou districts autonomes n’a pas été atteint par le candidat dans au moins 17 régions ou districts autonomes tel qu’exigé par le Code électoral ;

Considérant qu’en application des articles 54 et 56 du Code électoral, le Conseil constitutionnel a, par courrier en date du 10 septembre 2020, invité le candidat ou son mandataire à pourvoir au remplacement des parrainages annulés en lui impartissant un délai de 48 heures ;

Considérant qu’après réception de cette liste de parrainage de remplacement, il est apparu après examen de celle-ci, que le candidat a obtenu 1% de l’électorat local dans 15 régions ou districts autonomes sur les 17 exigés par le Code

électoral ;

Considérant qu’il résulte de ce qui précède, que monsieur DJE-BI-DJE

OLIVIER VAMY ne remplit pas toutes les conditions légales ;

Qu’il convient, en conséquence de déclarer sa candidature irrecevable

conformément à l’article 57 du Code électoral ;

33- Sur la déclaration de candidature de Monsieur DJIBRE

     FRANCK-AIME

Considérant que Monsieur DJIBRE FRANCK-AIME, né le 26 décembre 1975

à Treichville, se disant Ingénieur-Entrepreneur, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 27 août 2020 ;

Considérant que de l’examen du dossier de Monsieur DJIBRE FRANCK-AIME, il apparaît qu’il a produit la quasi-totalité des pièces exigées par le Code électoral ;

Considérant cependant, qu’il verse à son dossier, une liste de parrainage non conforme aux prescriptions du Code électoral ;

Qu’en effet, il ressort de l’examen de la liste de parrainage produite par Monsieur DJIBRE FRANCK-AIME qu’il est parrainé par une liste d’électeurs représentant au moins un pour cent (1%) de l’électorat local dans seulement neuf (9) régions et districts autonomes sur les dix-sept (17) exigés par la loi ; 

Que sa candidature n’étant pas conforme à l’article 51 alinéa 2 du Code électoral, il y a lieu de la déclarer irrecevable, en application de l’article 57 dudit Code ;

34-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur AMON-TANOH BENOIT MARCEL

Considérant que Monsieur AMON-TANOH BENOIT MARCEL, né le 25

novembre 1951 à Abidjan, se disant Sociologue, domicilié à Cocody, candidat indépendant, a déposé sa candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 29 août 2020 ;

Considérant que de l’examen du dossier de Monsieur AMON-TANOH BENOIT MARCEL, il apparaît qu’il est produit la totalité des pièces exigées par le Code électoral ;

Considérant cependant, que la vérification des parrainages prescrite par l’article

56 alinéa 2 du Code électoral fait apparaître, que Monsieur AMON-TANOH BENOIT est parrainé par une liste d’électeurs représentant un pour cent (1%) de l’électorat local dans 13 régions et districts autonomes sur les dix-sept (17) exigés par le Code électoral ;

Considérant ainsi, que la candidature de Monsieur AMON-TANOH BENOIT

MARCEL, n’est pas conforme à l’article 51 alinéa 2 du Code électoral, il y a lieu de la déclarer irrecevable, en application de l’article 57 dudit code ;

35-   Sur la déclaration de Candidature de Monsieur KOULIBALY MAMADOU

Considérant que Monsieur KOULIBALY MAMADOU, né le 21 avril 1957 à

Azaguié, Professeur, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Considérant que de l’examen du dossier de Monsieur KOULIBALY MAMADOU, il apparaît qu’il est produit la quasi-totalité des pièces exigées par le Code électoral ;

Considérant cependant qu’à l’issue de la vérification de la liste des parrainages produite par le candidat, il est apparu que plusieurs électeurs figurant sur ladite liste ont également accordé leur parrainage à d’autres candidats dont le dossier de candidature a été déposé avant le sien ;

Que conformément à l’article 54 du Code électoral, certains parrainages sur sa liste ont fait l’objet d’annulation ;

Que de ce fait, le pourcentage de 1% de l’électorat local requis par région ou district autonome n’a pas été atteint par le candidat dans au moins 17 régions ou districts autonomes tel qu’exigé par le Code électoral ;

Considérant qu’en application des articles 54 et 56 du Code électoral, le Conseil constitutionnel a, par courrier en date du 10 septembre 2020, invité le candidat ou son mandataire à pourvoir au remplacement des parrainages annulés en lui impartissant un délai de 48 heures ;

Considérant qu’après réception de cette liste de parrainage de remplacement, il est

apparu après examen de celle-ci, que le candidat a obtenu 1% de l’électorat local dans 15 régions ou districts autonomes sur les 17 exigés par le Code électoral ;

Considérant qu’il résulte de ce qui précède, que monsieur KOULIBALY

MAMADOU ne remplit pas toutes les conditions légales ;

 En conséquence, il convient de déclarer sa candidature irrecevable, conformément à l’article 57 du Code électoral ;

36-   Sur la candidature de Monsieur MABRI TOIKEUSSE ALBERT ABDALLAH

Considérant que Monsieur MABRI TOIKEUSSE ALBERT ABDALLAH, né

le 08 décembre 1962 à Boueneu, Médecin, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 28 août 2020 ;

Considérant que de l’examen du dossier de Monsieur MABRI TOIKEUSSE ALBERT ABDALLAH, il apparaît qu’il est produit la quasi-totalité des pièces exigées par le Code électoral ;

Considérant cependant qu’à l’issue de la vérification de la liste des parrainages produite par le candidat, il est apparu que plusieurs électeurs figurant sur ladite liste ont également accordé leur parrainage à d’autres candidats dont le dossier de candidature a été déposé avant le sien ;

Que conformément à l’article 54 du Code électoral, certains parrainages sur sa liste ont fait l’objet d’annulation ;

Que de ce fait, le pourcentage de 1% de l’électorat local requis par régions ou

districts autonomes n’a pas été atteint par le candidat dans au moins 17 régions ou districts autonomes tel qu’exigé par le Code électoral ;

Considérant qu’en application des articles 54 et 56 du Code électoral, le Conseil

constitutionnel a, par courrier en date du 10 septembre 2020, invité le candidat ou son mandataire à pourvoir au remplacement des parrainages annulés en leur impartissant un délai de 48 heures ;

Considérant qu’après réception et vérification de cette liste de parrainage de

remplacement, il est apparu que le candidat a obtenu 1% de l’électorat local dans 06 régions ou districts autonomes sur les 17 exigés par le Code électoral ;

Considérant qu’il résulte de ce qui précède, que monsieur MABRI TOIKEUSSE

ALBERT ABDALLAH ne remplit pas toutes les conditions légales ;

Qu’il convient en conséquence, de déclarer sa candidature irrecevable,

conformément à l’article 57 du Code électoral ;

37-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur GNAMIEN KONAN

Considérant que Monsieur GNAMIEN KONAN, né le 09 décembre 1953 à

Toumodi, Ingénieur Informaticien, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Considérant que de l’examen du dossier de Monsieur GNAMIEN KONAN, il

apparaît qu’il est produit la quasi-totalité des pièces exigées par le Code électoral ;

Considérant toutefois qu’à l’issue de la vérification de la liste des parrainages

produite par le candidat, il est apparu que plusieurs électeurs figurant sur ladite liste ont également accordé leur parrainage à d’autres candidats dont le dossier de candidature a été déposé avant le sien ;

Que conformément à l’article 54 du Code électoral, certains parrainages sur sa liste

ont fait l’objet d’annulation ;

Que de ce fait, le pourcentage de 1% de l’électorat local requis par régions ou districts autonomes n’a pas été atteint par le candidat dans au moins 17 régions ou districts autonomes tel qu’exigé par le Code électoral ;

Considérant qu’en application des articles 54 et 56 du Code électoral, le Conseil constitutionnel a, par courrier en date du 10 septembre 2020, invité le candidat ou son mandataire à pourvoir au remplacement des parrainages annulés en leur impartissant un délai de 48 heures ;

Considérant qu’après réception et vérification de cette liste de parrainage de remplacement, il est apparu que le candidat a obtenu 1% de l’électorat local dans 10 régions ou districts autonomes sur les 17 exigés par le Code électoral ;

Considérant qu’il résulte de ce qu’il précède, que monsieur GNAMIEN KONAN ne remplit pas toutes les conditions légales ;

Qu’il convient, en conséquence, de déclarer sa candidature irrecevable, conformément à l’article 57 du Code électoral ;

38-   Sur la déclaration de candidature de Madame BLADI DESSIHE MARIE-CARINE EPOUSE DAVISON

Considérant que, Madame BLADI DESSIHE MARIE-CARINE EPOUSE

DAVISON, née le 15 août 1984 à Bouaké, Pasteur, domiciliée à Marcory Zone 4C Biétry, investie par le Nouvel Ivoirien Côte d’Ivoire Nouvelle dit NICIN, a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Considérant que de l’examen du dossier de Monsieur BLADI DESSIHE MARIE-

CARINE EPOUSE DAVISON, il apparaît qu’il est produit la quasi-totalité des pièces exigées par le Code électoral ;

Considérant cependant, que la vérification des parrainages prescrite par l’article

56 alinéa 2 du Code Electoral fait apparaître qu’elle a produit une liste de parrainage ne concernant qu’une seule région dans laquelle elle a, d’ailleurs, obtenu moins de un pour cent (1%) de l’électorat local, sur les dix-sept (17) régions et districts autonomes exigés par le Code électoral ;

Considérant ainsi, que la candidature de Madame BLADI DESSIHE MARIE-

CARINE EPOUSE DAVISON, n’est pas conforme à l’article 51 alinéa 2 susvisé ;

Qu’il y a lieu de la déclarer irrecevable, en application de l’article 57 du Code

électoral ;

39-   Sur la déclaration de candidature de Monsieur SORO KIGBAFORI GUILLAUME

Considérant que, Monsieur SORO KIGBAFORI GUILLAUME, né le 08 mai

1972 à Kofiple, Sous-préfecture de DIAWALA, se disant Enseignant, domicilié à COCODY RIVIERA GOLF, investi par le groupement politique dénommé « Générations et Peuples Solidaires » (GPS), a déposé sa déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 ;

Que, cependant, il ressort de l’examen de son dossier qu’il ne figure pas sur la

liste électorale et que son exclusion de ladite liste, ordonnée par la Commission Electorale Indépendante le 21 août 2020, a été, sur son recours, confirmée en dernier ressort par Ordonnance N°18 Civ3/2020 du 28 août 2020 du Président du Tribunal de Première Instance de Korhogo, statuant en matière de contentieux de la liste électorale ;

Considérant que, par requête en date du 06 septembre 2020, Monsieur SORO

KIGBAFORI GUILLAUME, par l’organe de ses Conseils, Maîtres TOURE KADIDJA, la SCPA ORE-DIALLO SOULEYMANE et Associés, la SCPA HOUPHOUET-SORO-KONE , Maître GOHI BI RAOUL, ESMEL CALIXTE, EMILE SUY BI, OUATTARA ZANA, tous Avocats au Barreau de Côte d’Ivoire, Maîtres AFFOUSSY BAMBA, ROBIN BINSARD, CHARLES CONSIGNY, EMMANUEL DAOUD, WILLIAM BOURDON, tous Avocats au Barreau de Paris, a saisi le Conseil constitutionnel pour « solliciter la modification de la liste des candidats à l’élection présidentielle par (Sa) réinscription au sein de celle-ci, en application des dispositions de l’article 127 de la Constitution du 08 novembre 2016 et 56 du Code électoral » ;

Considérant qu’au soutien de cette requête, il explique que la condamnation

pénale ayant servi de support à son éviction de la liste électorale a été prise en violation des dispositions pertinentes de la Constitution, de la hiérarchie des normes juridiques, de ses droits civiques et politiques tels que prévus aux articles 19, 20 et 21 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, en violation également des droits de la Défense et du principe du droit à un procès équitable ;

Considérant que, par une autre requête en  date du 05 septembre 2020,

enregistrée au Secrétariat général du Conseil constitutionnel le 06 septembre

2020 sous le numéro 02/EP/2020, Monsieur SORO KIGBAFORI GUILLAUME, par la voie de son même collectif d’Avocats, a saisi la juridiction constitutionnelle d’un recours en inconstitutionnalité de l’Ordonnance N°2020-356 du 08 avril 2020 portant Code électoral, et de la Décision N°CI-2020-008/28-07/CC/SG du 28 juillet 2020 portant mise en place du dispositif de vérification des parrainages des candidats à l’élection présidentielle et fixant les modalités de son fonctionnement, rendue par le Conseil constitutionnel ;

Considérant, sur la recevabilité de cette demande, que Monsieur SORO

KIGBAFORI GUILLAUME, qui a saisi le Conseil constitutionnel d’une requête aux fins de réinscription sur la liste électorale, possède la qualité de plaideur ; que ladite requête, introduite dans les formes et délais prévus par l’article 135 de la Constitution, doit être déclarée recevable ;

Considérant, également en la forme, mais sur la recevabilité de la requête aux fins de réinscription sur la liste électorale, qu’aux termes de l’article 56 du Code électoral, « Dès réception des candidatures, celles-ci sont publiées par le Conseil constitutionnel. Les candidats ou les partis politiques les ayants investis éventuellement, adressent au Conseil constitutionnel leurs réclamations ou observation dans les soixante-douze heures suivant la publication des candidatures » ;

Considérant que, la présence de Monsieur SORO KIGBAFORI GUILLAUME

sur la liste provisoire des candidats transmise par la Commission Electorale Indépendante au Conseil constitutionnel, l’autorise à saisir cette juridiction, en application du texte sus-cité ;

Considérant sur le fond, s’agissant du recours en inconstitutionnalité de l’Ordonnance portant modification du Code électoral que, pour se prévaloir de ce moyen, Monsieur SORO KIGBAFORI GUILLAUME soutient qu’en signant ce texte, le Président de la République, Chef du Pouvoir Exécutif, s’est immiscé dans le domaine de compétence du Législatif qui, seul, a qualité pour légiférer en matière électorale, et, de ce fait, a violé la Constitution qui organise la séparation des pouvoirs ;

Considérant que ce moyen ne saurait prospérer car l’Ordonnance contestée a été encadrée par une loi  d’habilitation et une loi de ratification émanant du parlement, conformément aux dispositions de l’article 106 de la Constitution ;

Considérant par ailleurs que, s’agissant du moyen tiré de l’inconstitutionnalité 

de la décision N°CI-2020-008/28-07/CC/SG du Conseil constitutionnel, qu’il ne saurait, non plus, prospérer ;

Qu’en effet, l’article 135 de la Constitution, qui institue le recours en

Inconstitutionnalité par voie d’exception, précise bien que cette procédure ne concerne que les textes à valeur législative et non les décisions de justice, comme celle qui est entreprise dans le cas d’espèce ;

Qu’en outre aux termes de l’article 137 alinéa 4 de la Constitution, les décisions

du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours ;

Considérant, toujours, sur le fond, mais sur la demande de réinscription du

requérant sur la liste électorale, que, selon l’article 126 de la Constitution, le Conseil constitutionnel, objet du titre 8 de la Constitution, est une juridiction constitutionnelle et non une juridiction de l’ordre judiciaire, régi, lui, par le titre IX de la loi fondamentale, et ne peut donc pas être une juridiction d’Appel ou de cassation d’une décision rendue par une instance judiciaire ;

Qu’au surplus, le contentieux de la liste électorale, tel que prévu par l’article 12

du Code électoral, ne prévoit aucun recours contre la décision du Président du Tribunal rendue à la suite d’une décision d’exclusion de la Commission Electorale Indépendante ;

Considérant que les éléments sus-exposés commandent de se déclarer incompétent

à ordonner la réinscription sur la liste électorale de Monsieur SORO KIGBAFORI GUILLAUME ;

Considérant ainsi que le dossier de candidature de Monsieur SORO KIGBAFORI GUILLAUME n’est pas conforme aux dispositions de l’article 48 du Code électoral qui subordonne la validité de la candidature à la Présidence de la République à la qualité d’électeur, laquelle résulte de l’inscription sur la liste électorale ;

Qu’il s’ensuit que la candidature de Monsieur SORO KIGBAFORI

GUILLAUME doit être déclarée irrecevable ;

Considérant que le Groupement politique dénommé « Ensemble pour la démocratie et la souveraineté » (EDS) a déposé par le canal du Professeur GEORGES-ARMAND OUEGNIN, responsable de cette structure, une déclaration de candidature à la Commission Electorale Indépendante, le 31 août 2020 au nom de Monsieur GBAGBO LAURENT, né le 1er janvier 1945 à BABRE, Commune de GAGNOA, Chercheur, domicilié à ABIDJAN-COCODY;

Que, cependant, il ressort de l’examen de ce dossier que Monsieur GBAGBO LAURENT ne figure pas sur la liste électorale, à la suite de son exclusion de ladite liste, ordonnée par la Commission Electorale Indépendante le 18 août 2020 et confirmée en dernier ressort, sur son recours, par Ordonnance N°01/CE/2020 du 25 août 2020 du Président du Tribunal de Première Instance d’Abidjan, statuant en matière de contentieux de la liste électorale ;

Considérant ainsi, que le dossier de candidature de Monsieur GBAGBO 

LAURENT n’est pas conforme aux dispositions de l’article 48 du Code électoral , qui subordonne la validité de la candidature à la Présidence de la République à la possession préalable de la qualité d’électeur, laquelle résulte de l’inscription sur la liste électorale;

Considérant par ailleurs que ce dossier n’est pas conforme à l’article 51 du

Code électoral qui dispose que « chaque candidat à l’élection du Président de la République est tenu de produire une déclaration de candidature revêtue de sa signature dûment légalisée » ;

Que la déclaration de candidature sensée émaner de Monsieur GBAGBO

LAURENT ne comporte pas la signature de celui-ci, mais plutôt celle, par ordre y est-il écrit, du Professeur GEORGES-ARMAND OUEGNIN, qui ne produit même pas une procuration prouvant qu’ordre lui a été effectivement donné par le candidat ;

Que dès lors, la preuve de la production d’une déclaration de candidature de

Monsieur GBAGBO LAURENT n’est pas établie ;

Considérant, a

Considérant, au surplus, que, même s’il était inscrit sur la liste électorale, et

avait produit une déclaration personnelle revêtue de sa signature légalisée, la candidature de Monsieur GBAGBO LAURENT à l’élection du Président de la République du 31 octobre 2020 demeurerait irrégulière en ce que, membre de droit du Conseil constitutionnel, en tant qu’ancien Président de la République, et conformément aux dispositions de l’article 50 du Code électoral, il aurait dû renoncer, de manière expresse, à sa qualité de membre du Conseil constitutionnel au moins six (06) mois avant la date du premier tour du scrutin, soit le 30 avril 2020 ;

Que, jusqu’à ce jour, ladite renonciation n’est pas encore intervenue ;

Considérant ainsi que le dossier de candidature de Monsieur GBAGBO

LAURENT n’est pas conforme aux dispositions des articles 48, 50 et 51 du Code électoral et doit, en conséquence, être déclaré irrecevable ;

Côte d’Ivoire : Braquage de la BECEAO, cinglante réplique du porte-parole de Laurent Gbagbo au ministre Sidi Tiémoko

Le porte-parole de Laurent Gbagbo a sèchement répondu à Sidi Tiémoko Touré, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, après son passage, le 02 septembre dernier sur France 24, où il a notamment accusé l’ancien président ivoirien d’avoir braqué la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO). A travers un communiqué, le ministre Justin Katinan Koné a notamment apporté des clarifications sur ce dossier. Kpakpato Medias vous propos l’intégralité de son communiqué.

Le porte-parole de Laurent Gbagbo a sèchement répondu à  Sidi Tiémoko Touré, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, après son passage,  le 02 septembre dernier sur France 24, où il a notamment accusé l’ancien président ivoirien d’avoir braqué la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO). A travers un communiqué, le ministre Justin Katinan Koné a notamment apporté des clarifications sur ce dossier. Kpakpato Medias vous propos l’intégralité de son communiqué.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le lundi 31 Août 2020, c’est dans une liesse populaire qu’une grande foule a assisté au dépôt de la candidature du Président Laurent GBAGBO à l’élection présidentielle du 31 Octobre 2020 portée par de nombreux partis politiques regroupés au sein de la plateforme « Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) » ainsi qu’une grande partie de la société civile. L’élan de réjouissance populaire qui a marqué ce dépôt de sa candidature exprime, si besoin en était, la forte attente de l’ensemble de la population ivoirienne du retour du Président Laurent GBAGBO qui est tenu hors de son pays depuis plus de 9 années. Le Président Laurent GBAGBO se félicite de cet élan de solidarité national à son endroit, remercie sincèrement le peuple de Côte d’Ivoire et, en particulier, tous les partis politiques ainsi que les personnalités d’opinion et les organisations de la société civile qui ont porté sa candidature.

Alors que les Ivoiriens, heureux de cette candidature, scrutent le futur avec une nouvelle espérance, le 02 septembre 2020, monsieur Sidi Tiémoko Touré, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, profitant du plateau de la chaine de télévision France 24, s’est permis de porter des accusations très graves contre le Président Laurent GBAGBO. En effet monsieur Sidi Touré a accusé le Président Laurent GBAGBO d’avoir braqué la BCEAO et emporté des fortes sommes d’argent, dont une partie transférée au Ghana, a servi à déstabiliser la Côte d’Ivoire. Ces accusations sont inacceptables et relèvent de la pure diffamation si l’on accorde à son auteur le strict minimum de connaissance du fonctionnement de l’Etat. Autrement, elles procèderaient d’une grande inculture qui n’est pas, non plus, tolérable au niveau de responsabilité qu’est celui de son auteur. La récurrence de ces accusations, malgré leur caractère invraisemblable, pourrait, à terme, transformer un gros mensonge en une vérité et corrompre ainsi l’opinion ivoirienne. Afin de mettre fin à cette forfaiture intolérable, cautionnée par certains juges ivoiriens, des précisions d’ordre technique s’imposent. Je formule le vœu que ces précisions puissent aider monsieur Sidi Touré et tutti quanti du gouvernement ivoirien, qui s’évertuent à perpétuer ce mensonge, à mieux connaître le fonctionnement d’un Etat. Je parle ici d’un Etat normal, respectueux des lois, tel qu’il a fonctionné jusqu’au 11 avril 2011 sous la houlette du Président Laurent GBAGBO.

L’Etat ivoirien, à travers le Trésor Public, a ouvert des comptes dans les livres de la BCEAO. Le plus important de ces comptes est celui tenu par l’Agent Comptable Central du Trésor (ACCT). Ce compte reçoit chaque jour les recettes collectées par les différents comptables des principales régies financières de l’Etat que sont la Direction Générale des impôts (DGI), la Direction Générale des Douanes (DGD) et, accessoirement, la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT) communément appelé Trésor Public. Ce compte est mouvementé par la seule signature de l’ACCT qui est un haut fonctionnaire de l’Etat et un comptable public supérieur qui occupe le haut rang dans la hiérarchie comptable du Trésor Public. C’est à partir de son compte que tous les autres comptes du Trésor sont alimentés. Les signataires de ces sous-comptes sont tous des comptables publics qui agissent selon le droit budgétaire et sont astreints à des obligations sévères qui engagent leur responsabilité personnelle du double point de vue civil et pénal. Sur la base des fonds mis à leur disposition par l’ACCT, ils effectuent le paiement des dépenses publiques arrivées à maturité après avoir suivi toutes les étapes prévues par la procédure des dépenses publiques. Par exemple, à la fin de chaque mois, en fonction de la position nette de son compte à la BCEAO, l’ACCT vire sur le compte de celui que tout le monde appelle le Payeur Général, la somme correspondant à la masse salariale arrêtée chaque mois par la Direction de la solde de la Direction Générale du budget. C’est le Payeur Général du Trésor (PGT) qui vire en aval, à partir de son compte crédité en amont par l’ACCT, sur les comptes des fonctionnaires ouverts dans les livres des banques privées les salaires de ceux-ci. Comme l’on peut bien le constater, ni le Ministre de l’Economie, ni le Ministre du budget encore moins le Premier ministre à fortiori le Président de la République ne signent sur des comptes de l’Etat à la BCEAO. Malgré la crise, le Gouvernement du Premier Ministre AKE NGBO a fait fonctionner l’Etat sur fonds propres dans le strict respect du droit budgétaire. Ainsi, les salaires des fonctionnaires des mois de décembre, janvier, février et mars avaient été versés sans aucun concours direct de la BCEAO. Tout juste après l’éviction manu militari du Président Laurent GBAGBO du pouvoir, le gouvernement français avait alloué un prêt de 400 millions d’Euros (environ 263 milliards de FCFA) au gouvernement de monsieur Ouattara pour, dit-on, payer les salaires. Or, il est constant que lesdits salaires avaient été déjà payés par le gouvernement précédent et aucun fonctionnaire et agent de l’Etat ne se souvient avoir été payé derechef pour les trois mois pour lesquels ils avaient déjà perçu leur salaire. Malheureusement pour les menteurs, la comptabilité, qu’elle soit publique ou privée, est une science exacte. Le mensonge a été rattrapé par l’exactitude de la comptabilité publique.

En effet, depuis bientôt 10 ans, le gouvernement ivoirien est interpellé, en vain, par la Cour des comptes pour régulariser son compte d’avances de trésorerie. Ce compte, qui est réputé d’attente, doit être absolument régularisé en fin d’exercice comme l’exige l’arrêté n° 178/MEF/CAB-01/20 du 13 mars 2009 fixant les modalités de recours aux avances de trésorerie. Cette régularisation est nécessaire pour établir l’harmonie entre les engagements budgétaires et les comptes du Trésor public. Il y va de la sincérité de la comptabilité de l’Etat. Dans son rapport pour la gestion 2018, rendu public, la Cour des comptes a relevé que, non seulement le compte 470 (avances de trésorerie) n’a pas été apuré, mais en plus, il s’est accru. Il est ainsi passé de 102 464 763 097 FCFA à 107 183 088 813 FCFA. Le gouvernement, dans sa réponse, justifie la persistance de ce compte par le fait que le montant inscrit serait les « salaires payés par avances sur la période de crise post-électorale (décembre 2010, janvier 2011, Février 2011) non régularisés du fait de l’ordonnance n°2011-007 du 14 avril 2011, par laquelle l’Etat de Côte d’Ivoire n’a pas reconnu les opérations effectuées au cours de cette période ». Cet argument manque, d’une part, de pertinence tout en révélant, d’autre part, une vérité que les négateurs patentés des évidences du gouvernement ivoirien tentent de nier depuis bientôt dix ans. L’impertinence de la position ci-dessus exprimée par le gouvernement ivoirien procède de ce qu’il n’a pas eu à payer à nouveau les salaires à ses employés pendant cette période. Dans l’impossibilité de justifier l’usage qu’il a fait des 400 millions à lui alloués par l’Etat français pour payer des salaires qui avaient été déjà payés, le gouvernement ivoirien n’a pas trouvé d’autre parade que la prise de l’ordonnance ci-dessus rappelée. Mais sa propre décision politique a placé le gouvernement lui-même dans une impasse comptable sans issue. Dès lors, la vérité implacable que le gouvernement est obligé d’admettre, à force de relances de la Cour des Comptes, est de reconnaître au moins que les salaires des fonctionnaires et autres agents de l’Etat avaient été dûment payés y compris aux anciens reclus de l’hôtel du Golf et les magistrats ivoiriens qui ont condamné le Président Laurent GBAGBO à 20 ans. Or, il aurait fallu au juge Cissoko Mourlaye de faire éplucher par des experts indépendants les comptes consolidés du Trésor public et de faire le rapprochement avec les comptes de la BCEAO pour se rendre compte qu’il a été régulièrement payé avec l’argent de l’Etat de Côte d’Ivoire et non pas par le fruit d’une opération de braquage de la BCEAO et que, par conséquent, il n’est pas un receleur. Ce qui aurait été tout de même grave pour un magistrat.

Le caractère fallacieux de la condamnation du Président Laurent GBAGBO s’illustre donc par le compte 470 du Trésor Public car aucune alchimie ni magie ne peuvent permettre à un comptable public de passer deux fois la même écriture comptable pour une même dépense sans violer son serment. Le compte 470 du Trésor public, non apuré depuis bientôt 10 ans, témoigne contre le gouvernement ivoirien et établit la preuve que l’administration ivoirienne a régulièrement payé les fonctionnaires ivoiriens et faire fonctionner l’Etat avec le produit des impôts et taxes de l’Etat de Côte d’Ivoire sans que Laurent GBAGBO, alors Président de la République et Chef de l’Etat n’ait besoin de braquer la BCEAO et, à fortiori, d’en utiliser les fonds pour mener des actions déstabilisatrices contre la Côte d’Ivoire à partir du Ghana. C’est donc se couvrir de ridicule et en faire autant à l’Etat ivoirien de dire qu’un Président de la République aurait braqué la banque centrale. Il n’y a jamais eu de braquage à la BCEAO de décembre 2010 au 11 avril 2011 et la BCEAO elle-même le confirme dans tous les audits qu’elle a diligentés pour les besoins de sa propre comptabilité. Dès lors, l’on comprend pourquoi la BCEAO, la réputée victime, n’a jamais porté plainte et ne s’est même pas constituée partie civile dans cette affaire imaginaire. Le gouvernement ivoirien lui aussi confesse, comme nous venons de le révéler, qu’il n’y a jamais eu de sortie frauduleuse de « sacs d’argent » de la BCEAO et remis au Président Laurent GBAGBO.

Certaines charges de l’Etat imposent à leurs titulaires une certaine tenue, au moins au niveau du langage, même si ceux-ci ont la conviction que dans des conditions normales, ils ne seraient pas éligibles auxdites charges.

Pour le Président Laurent GBAGBO

Son Porte-Parole

Le ministre Justin Katinan KONE

Présidentielles d’octobre 2020 Côte d’Ivoire: Le dossier de Laurent Gbagbo déposé à la CEI ce lundi matin

La Commission électorale indépendante (CEI) a enregistré dans la matinée de ce lundi 31 août une candidature bien particulière. Celle de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, actuellement bloqué à Bruxelles

La Commission électorale indépendante (CEI) a enregistré dans la matinée de ce lundi 31 août une candidature bien particulière. Celle de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, actuellement bloqué à Bruxelles

Malgré le retrait de son nom de la liste électorale, ses partisans ont déposé  son dossier  de candidature à la commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre de la présidentielle d’octobre 2020.  Ils étaient à l’occasion des milliers de milliers de militants et sympathisants à effectuer le déplacement.

Rayé  de la liste électorale et candidat d’un Front populaire ivoirien divisé, avec notamment la candidature de Pascal Affi N’Guessan, Laurent Gbagbo et ses partisans croisent à présent les bras face à un avenir incertain.

Manassé AGBOSSAGA

Côte d’Ivoire : Un ministre de Ouattara dézingue Soro

Mamadou Touré n’a pas loupé l’ancien président de l’Assemblée nationale. Interrogé par le Journal Du Dimanche (JDD), le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a dézingué Guillaume Soro. Il a notamment traité l’ancien président de l’Assemblée nationale de tous les noms d’oiseau.

Mamadou Touré n’a pas loupé l’ancien président de l’Assemblée nationale. Interrogé par le Journal Du Dimanche (JDD), le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a dézingué Guillaume Soro, le traitant de tous les noms d’oiseau.

« Guillaume Soro est un affabulateur, un vendeur d’illusions qui a fui la justice de son pays. Il se prend pour Ché Guevara mais il a soixante ans de retard ! Le temps des maquis est terminé », lance Mamadou Touré.

Puis d’enfoncer le clou « .. . Lorsqu’il appelle au boycott des élections, au départ du président Ouattara, il s’inscrit dans une logique insurrectionnelle. C’est ce qui a guidé toute sa carrière politique. Laurent Gbagbo disait de lui ‘‘il doit tout aux armes’’.  Il est en fait une grosse déception de notre génération ».

L’ancien chef rebelle appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA

Alassane Ouattara accusé d’empêcher Laurent Gbagbo de rentrer en Côte d’Ivoire « à des fins électoralistes »

L’avocat personnel de l’ancien président ivoirien note une volonté manifeste de Alassane Ouattara d’empêcher son client de rentrer au pays. Pour Habiba Touré,  le président ivoirien, candidat à la présidentielle d’Octobre 2020,  refuse de faire délivrer un passeport ordinaire au Président Laurent Gbagbo dans le seul but de l’empêcher de rentrer en Côte d’Ivoire  à des fins électoralistes. Elle l’a fait savoir à travers un communiqué publié ce mardi 25 août 2020, dont nous vous proposons le contenu.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo

COMMUNIQUE

« A Bruxelles, le 25 août 2020 – A la suite de la demande de passeport ordinaire déposée par le Président Laurent Gbagbo, nous nous sommes rendus ce jour à l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles aux fins du retrait du passeport.

Cependant, il nous a été indiqué que si la demande de passeport avait bien été transmise aux autorités ivoiriennes en Côte d’Ivoire, ces dernières n’y avaient, pour l’instant, donné aucune suite.

Nous avons donc le regret de constater que Monsieur Alassane Ouattara refuse de faire délivrer un passeport ordinaire au Président Laurent Gbagbo dans le seul but de l’empêcher de rentrer en Côte d’Ivoire, et cela à des fins électoralistes.

Il convient de rappeler que si le Président Laurent Gbagbo avait soumis à la Cour Pénale Internationale une demande de levée des conditions, c’est parce qu’il entendait pleinement participer à la réconciliation nationale qui est un impératif en Côte d’Ivoire.

Alors que la réconciliation nationale n’est jamais intervenue en Côte d’Ivoire, et constitue pourtant une nécessité ;

Alors que la Côte d’Ivoire semble inéluctablement s’enfoncer dans une crise préélectorale du fait de la logique exclusionniste de Monsieur Alassane Ouattara ;

Être réduit à s’opposer à la remise d’un passeport ordinaire, acte pourtant anodin dans toute véritable démocratie, met en évidence la régression de la Côte d’Ivoire dans les libertés publiques fondamentales auxquelles devraient avoir droit tout ressortissant ivoirien.

Le Président Laurent Gbagbo n’entend pas renoncer à son combat politique qui est d’agir pour les libertés ».

Habiba TOURE

Avocat Personnel du Président Laurent GBAGBO

Un ministre de ADO : «Si Gbagbo rentre en Côte-d’Ivoire et fait le tour… il va demander à Ouattara de rester encore 20 ans »

Kobénan Kouassi Adjoumani était sur le plateau de la télévision NCI le week-end dernier. Pas pour parler des dossiers liés à son département ministériel, mais pour donner son point de vue sur la présidentielle d’octobre 2020.

Kobénan Kouassi Adjoumani était sur le plateau de la télévision NCI le week-end dernier. Pas pour parler des dossiers liés à son département ministériel, mais pour donner son point de vue sur la présidentielle d’octobre 2020.

Manassé AGBOSSAGA

Et c’est un ministre de l’Agriculture qui semble lire dans la tête ou la pensée des autres qui s’est présenté sur l’émission. Pour cause, Kobénan Kouassi Adjoumani a laissé entendre que  Laurent Gbagbo pourrait supplier l’actuel président ivoirien de rester à la tête du pays, s’il constatait de visu le travail réalisé par ce dernier.

Kobénan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture

« Si Gbagbo rentre en Côte d’Ivoire et fait le tour du pays et voit les réalisations du président Alassane Ouattara, il va lui demander de rester encore 20 ans », a-t-il avancé sur NCI d’après des propos rapportés par Media Prime.

En outre, défendant la candidature de Alassane Ouattara, Kobénan Kouassi Adjoumani a martelé que son mentor  ne viole pas  la constitution,  puisqu’il n’est pas à son 3ème mandat.

« Le président Ouattara, n’est pas à son 3eme mandat.  Il est à son premier mandat de la 3eme république, s’il le veut, il pourra faire un 2eme mandat de la 3eme république », se défend t-il.

Les ivoiriens apprécieront !!!

Retrait du nom de Gbagbo de la liste électorale, candidature de Ouattara pour un 3è mandat: Voici la réaction de la 2ème Vice-présidente du FPI Simone Gbagbo

La 2ème vice-présidente du Front populaire ivoirien (FPI) était face aux hommes le mardi 11 août dernier. Simone Gbagbo est notamment revenue sur le   retrait du nom de Laurent Gbagbo de  la liste électorale, et la candidature de Alassane Ouattara pour un 3è mandat. Découvrez ce qu’elle a dit sur ces deux sujets  à travers l’intégralité de sa déclaration.

POINT DE PRESSE DE MME SIMONE GBAGBO SUR LA SITUATION NATIONALE

Mesdames et Messieurs, Chers amis de la presse nationale et internationale, Chers amis de la presse en ligne, Merci d’avoir accepté mon invitation à ce point de presse. L’heure est grave, La Côte d’lvoire, notre pays est à la croisée des chemins. L’AVENIR s’assombrit de plus en plus, ce qui ne manque pas d’angoisser nos cocitoyens et d’inquiéter les habitants de notre pays.

En de telles circonstances, tout leader d’opinion devrait prendre sur lui d’élever la voix pour prévenir tout ce qui peut être de nature à perturber la sérénitė de notre pays, et créer les conditions de l’espoir.

C’est dans cette optique que je prends la parole aujourd’hui, pour m’adresser aux dirigeants de mon pays, à la population ivoirienne, à nos concitoyens, mais également à l’opinion publique internationale.

Je vais donc vous livrer mon analyse et mes attentes sur quelques points qui nous préoccupent tous au niveau de la situation socio-politique que nous traversons aujourd’hui en Côte d’lvoire.

Je suis interpelée par deux choses

1. Le nom du Président Laurent GBAGBO a été rayé de la liste des électeurs.

2. Le Président Alassane Ouattara dans son message à la nation du 6 août 2020, a annoncé sa propre candidature pour la prochaine élection présidentielle,

revenant de la sorte sur sa parole disant qu’il ne briguerait pas un troisième mandat et que sa décision est prise depuis au moins 2 ans. Les arguments utilisés pour justifier le retrait du nom de Laurent GBAGBO de la liste électorale, sont des arguments juridiques très discutables. D’ailleurs, Ie procès qui a conduit à cette condamnation est lui-même politique et injustifiable. Cela n’est pas honorable et cela n’est pas juste.

En 2010, M. Alassane Ouattara n’était pas éligible. Le Président Laurent GBAGB0 aurait pu adopter cette posture Juridique, pour s’opposer à sa candidature. Mais, pour sauver la paix et l’unité de la nation, et par considération pour ceux de mes concitoyens qui le soutenaient, il est passé outre et a pris une ordonnance spéciale, le rendant éligible pour la circonstance. Aujourd’hui, je voudrais appeler le Chef de l’Etat à prendre une loi d’amnistie pour rendre Laurent Gbagbo éligible. Que Laurent Gbagbo, se présente à l’élection présidentielle ou pas, qu’il soit éligible. Je l’invite à lui délivrer un passeport diplomatique. Il y a droit, et dans la foulée de la Consolidation de la paix dans cette nation, qui a trop souffert et qui ne veut plus souffrir, qu’il libère tous les prisonniers militaires et civiles de la crise post-électorale, et qu’il facilite le retour sécurisé des milliers d’exilés.

Il n’est nul besoin d’attendre plusieurs mois pour prendre une telle décision qui s’avère nécessaire pour la consolidation de la paix actuelle et la facilitation du processus de réconciliation dans notre pays. Qu’il réinscrive sur les listes électorales, Blé Goudé Charles, et pourquoi pas, Soro Kigbafori Guillaume.

Ce 6 août 2020, expliquant son échec à trouver au sein de sa formation politique un jeune cadre capable de se substituer à feu Amadou Gon Coulibaly, son choix initial, le Chef de l’Etat, M. Alassane Dramane Ouattara a, dit-il « pour des raisons de force majeure », décidé de se porter lui-même candidat à la prochaine élection présidentielle. Il n’est pas juste que M. Alassane Dramane Ouattara, leader du RHDP, rende toute la nation comptable de son incapacité à trouver au sein de sa formation politique, une personnalité capable de porter le flambeau de son Parti, pour l’élection présidentielle.

Je rappelle que toute l’opposition lui demande de façon consensuelle et depuis plusieurs mois, de s’accorder le temps de traiter les contentieux liés à ces élections. Il lui est donc encore possible de prendre toutes les dispositions pour pouvoir investiguer plus au sein du RHDP, afin de trouver le candidat idéal pour sa formation politique.

Pendant ce temps, on tiendrait les rencontres de concertation nécessaires pour reformer la CEl, auditer la liste électorale, revoir le découpage électoral, réexaminer le code électoral dont les dernières modifications (augmentation de la caution à 50millions de Francs, établissement des parrainages…) prises par ordonnance, ne sont dues qu’à la seule décision du chef de l’Etat.

Il est bon de rappeler que la candidature de M. Alassane Ouattara est anti Constitutionnelle.

Nous le savons tous, cette candidature viole la constitution, moins en son esprit, telle que formulée par les auteurs même de ce texte. En cela, nous ne disons rien de nouveau, puisque ses très proches collaborateurs, notamment l’actuel Ministre de la Justice, M. Sansan Kambilé, son Conseiller Spécial en charge des Affaires Juridiques et Institutionnelles, M. Cissé Bacongo, de surcroît, membre du Comité des experts commis à la rédaction de la Constitution, se fondant sur l’article 183 de la nouvelle constitution, se sont attelés à expliquer à l’Assemblée Nationale et sur des plateaux télé, que du point de vue de la Constitution actuelle, il était impossible à M. Alassane Dramane Ouattara de briguer un mandat.

Pour mémoire, en 2019, défendant le texte de la constitution à l’Assemblée Nationale, le Ministre de la Justice, M. Sansan Kambilé s’adressait à un Député en ces termes » M. le Député, en fait, vous subodorez que le Président de la République entend être candidat en 2020. M. le Député, son Excellence M. le Président de la République a toujours dit qu’il ne sera pas candidat en 2020. C’est un homme de parole et je tiens à vous rappeler, je pourrais vous démontrer comment il lui sera impossible d’être candidat en 2020… « Déjà en 2016, M. Cissé Bacongo, A l’émission POLITIK de la chaine 7info, s’était voulu rassurant sur la question du 3ème mandat en déclarant ceci ».. mais, c est clarifié, il est dit que le président de la république est élu pour 5 ans, il est réeligible une seule fois..

Le Président de la République a été élu sous l’égide d’une constitution actuellement en vigueur qui s ‘applique à lui. Le Comité des experts l’a dit le samedi dernier à l’hôtel Pullman, le Président de la République est le garant de la légalité constitutionnelle. La constitution actuelle lui interdit de se présenter une troisième fois.

IL ne faut pas considérer que la nouvelle constitution va balayer tous les effets de l’ancienne constitution. Jamais, ce n’est pas comme ça, sinon ce serait le chaos.… « La même année, à l’émission LE TAKL de la chaine AFRICA24, à la question: « ….Est-ce que la constitution, dans cette nouvelle mouture donne la possibilité au président Alassane Ouattara d’avoir un troisième mandat ? », M. Cissé Bacongo a répondu sans ambages: « Non…Particle 183 de la constitution dit que la législation en vigueur au moment d’entree en vigueur de la nouvelle constitution, reste applicable…

En d’ autres termes, l’article 35 de la constitution de 2000, prévoit que le mandat du président de la république était de 5 ans, renouvelable, une seule fois.. »Donc, la candidature de M. Alassane Ouattara, n’est pas recevable. C’est ce qui doit être, et rien de plus. Un chef de l’Etat ne peut pas dire et se dédire, surtout devant sa nation.

le respect de la parole proférée et donnée, le respect des engagements pris, doivent plus que jamais, être observés en politique.

Je comprends donc la vague de mécontentement et de protestation observėe par les hommes, les femmes, les jeunes dans plusieurs villes du pays.

Je comprends la frustration de notre jeunesse, et de nos concitoyens. J’invite par conséquent les forces de l’ordre à encadrer les différentes manifestations des populations plutôt que de les réprimer et procéder à de nouvelles arrestations.

Cependant, rien n’est encore perdu. Il nous incombe à tous, d’œuvrer à la consolidation de la paix à nouveau fragilisée.

Levons-nous de tous les partis politiques, de toutes les obédiences confessionnelles, de toutes les régions, et bâtissons une Côte d’lvoire forte, juste, apaisée et réconciliée.

Pour éviter que notre pays sombre dans le chaos tel que prédit en 2016 par le Ministre Cissé Bacongo, au cours de l’émission POLITIK de la chaine 7INFO, j’en appelle à la conscience citoyenne de tous les acteurs politiques. C’est encore possible de conduire notre pays vers un avenir de paix, de solutions consensuelles, dans le respect de nos lois, de nos droits et de notre dignité de patriote.

Que Dieu bénisse la Côte d’lvoire.

Que Dieu vous bénisse tous, et que sa fidélité soit encore célébrée.

SIMONE EHIVET GBAGBO

2ème Vice-Présidente du FPI

Côte d’Ivoire : Nouvelle réaction de l’avocat personnel de Gbagbo, il réaffirme la volonté de l’ancien président à « rentrer chez lui »

Nouvelle réaction de l’avocat personnel de Laurent Gbagbo ! Me Habiba Touré se prononce à nouveau sur la situation de son client, qui s’est vu retirer le droit de vote, avec le retrait de son nom sur la liste électorale par la Commission électorale indépendante. A travers un communiqué publié ce 03 août, il a notamment réaffirmé la volonté de l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire à « rentrer chez lui ».

Nouvelle réaction de l’avocat personnel de Laurent Gbagbo ! Me Habiba Touré se prononce à nouveau sur la situation de son client, qui s’est vu retirer le droit de vote, avec le retrait de son nom sur la liste électorale par la Commission électorale indépendante. A travers un communiqué publié ce 03 août, il a notamment réaffirmé la volonté de l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire à « rentrer chez lui ». Détails à travers le communiqué !!!

L’ancien président de Côte d’ivoire, Laurent Gbagbo

COMMUNIQUE DE PRESSE

Paris, le 3 aout 2020 –

« Alors que le Président Laurent Gbagbo a introduit une demande de passeport, le Porte-Parole du Gouvernent, Monsieur Sidi Tiemoko Toure, au sortir du Conseil des Ministres, a dévoilé qu’il nous serait également remis un casier judiciaire et un certificat de nationalité.

Cela nous avait surpris.

Mais le 31 juillet 2020, nous avons eu le fin mot de l’histoire.

En effet, il a été remis un casier judiciaire à Michel Gbagbo qui, à notre fort étonnement, présente une condamnation qui serait intervenue le 29 octobre 2019 à l’encontre du Président Gbagbo, et pour laquelle il n’a pourtant reçu ni convocation, ni décision judiciaire.

A l’examen de ce casier judiciaire, il apparaît que ce document a été établi, au lendemain du Conseil des Ministres, c’est à dire le 30 juillet 2020, soit 2 jours après la demande de passeport ordinaire introduite par le Président Gbagbo, et cela dans la précipitation tant il est truffé d’erreurs.

Jamais le Président Gbagbo n’a pensé qu’une simple demande de passeport, document auquel tout citoyen ivoirien a droit, aurait entraîné autant de réactions incompréhensibles et infondées, de la part des autorités ivoiriennes, et ce par l’intermédiaire de la CEI et des autorités judiciaires.

Cependant, quels que soient les désagréments qu’on lui cause, le Président Gbagbo entend rentrer chez lui, et se veut rassurant.

Le Président Gbagbo tient à rappeler aux autorités ivoiriennes que son retour en Côte d’Ivoire, et l’exercice démocratique de son droit de vote s’inscrivent dans un esprit de réconciliation qui ne devrait pas les inquiéter ».

Habiba TOURE

Avocat Personnel du Président Laurent GBAGBO