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Léhady Soglo était chez le voisin d’à côté ce week-end. En exil, l’ancien maire de la ville de Cotonou et fils de l’ancien président Nicéphore Soglo a été aperçu à Kpalime au Togo, dimanche 19 février 2023.
Léhady Soglo était chez le voisin d’à côté ce week-end. En exil, l’ancien maire de la ville de Cotonou et fils de l’ancien président Nicéphore Soglo a été aperçu à Kpalimé au Togo, dimanche 19 février 2023.
Selon les informations relayées par un activiste proche de l’opposition, l’opposant au régime de la Rupture y était dans le cadre du lancement du plan climat de KLOTO.
L’ancien maire de Cotonou est allé apporter son soutien à ce projet financé par l’Union européenne qui vise à renforcer la résilience des communautés locales et à améliorer leur cadre de vie.
Après l’activité, l’exilé a regardé de loin son pays et a poursuivi son chemin, retardant ainsi son come-back.
Au lendemain de sa révocation en 2017, Léhady Soglo s’est enfui pour la France. En juillet 2020, depuis son lieu d’exil l’ancien maire de Cotonou a finalement été condamné, à 10 ans de prison ferme pour des faits d’abus de fonction par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Si ce n’était donc pas cette condamnation, il serait alors rentré dimanche dernier.
En exil, Léhady Soglo a réagi à l’arrestation de la candidate récallée du parti Les Démocrates à la présidentielle du 11 avril 2021. L’ancien maire de Cotonou a notamment exprimé son indignation, face à ce qu’il qualifie d’une « nouvelle ignomie » ou encore d’ « acte odieux et brutal ».
Léhady Soglo dénonce l’arrestation de Réckya Madougou après un meeting de l’opposition constitue une « atteinte aux droits de l’homme » et « un nouveau coup porté à la démocratie et à l’état de droit ».
Pour lui, le Gouvernement étale à nouveau son « acharnement sur des compatriotes dont le seul tort aura été de contester les méthodes dictatoriales du pouvoir en place ».
« Notre pays, le Bénin, autrefois havre de paix et vitrine de la démocratie en Afrique, vit les moments les plus sombres de son histoire récente », dénonce t-il, invitant au passage, le « régime en place » à « apaiser la situation politique en libérant tous les compatriotes arbitrairement arrêtés ou poursuivis ».
Comme annoncé, Rosine Soglo est sortie de son mutisme ce lundi 15 février 2021. A la faveur d’un point de presse à son domicile à Cotonou, l’ancienne député a notamment opiné sur l’agression par balles de son fils, Ganiou Soglo.
Fidèle à son habitude, Rosine Soglo fait le constat que « nous sommes dans un pays où on marche sur la tête ».
Elle fustige le comportement des autorités policières, qui ne lui ont « pas mis au courant des enquêtes » suite à l’agression par balles dont a été victime son fils dans la nuit du 06 février.
Rosine Soglo dénonce « l’arbitraire dans tous les sens » et invite le pouvoir en place à « lâcher la famille Soglo », évoquant également l’exil de son autre fils Léhady Soglo.
Puis de crier son ras-le bol « Qu’est ce qu’il y a ? Qu’est ce qu’il y a ? Mais qu’est-ce qu’il y a ? Agbonkpémin ! ».
L’ancien maire de Cotonou en exil s’est adressé au peuple béninois à l’occasion de la fête du 01 août. Léhady Soglo a notamment profité pour critiquer le régime de Patrice Talon. Il dit constater avec déception la perte du « label de l’héritage issue de la conférence nationale en quelques années de rupture seulement ».
L’ancien maire de Cotonou en exil s’est adressé au peuple béninois à l’occasion de la fête du 01 août. Léhady Soglo a notamment profité pour critiquer le régime de Patrice Talon. Il dit constater avec déception la perte du « label de l’héritage issue de la conférence nationale en quelques années de rupture seulement ». Nous vous invitons à prendre connaissance de son message pour vous en rendre compte.
MON MESSAGE A L’OCCASION DE LA FETE DU 1ER AOUT.
60 ans que notre pays a accédé à la souveraineté nationale, en ce 1er août 2020. Un bel âge pour se projeter dans l’avenir à travers des perspectives claires vis-à-vis de la jeunesse, des femmes, des travailleurs et de toutes les couches de notre nation.
Ce devrait être en effet un moment de faire une halte et se parler entre citoyens sur les enjeux de l’heure. Nos aînés nous ont toujours enseigné que la construction de la nation est une œuvre de tous les instants, génération par génération.
En abordant l’étape de 2020, en effet, les citoyens du Bénin que nous sommes, devrions nous préoccuper de ce que nous sommes devenus. En si peu de temps nous avons perdu le label qui nous a rendu si fiers, si sûrs de nous-mêmes, si confiants; le label de l’héritage issue de la conférence nationale des forces vives de février 1990.
A cette historique rencontre nous avions proclamé à la face du monde, avec enthousiasme, avoir vaincu la fatalité. Plus jamais ça ! avions nous dit à cette tribune.
Et pourtant, il a suffit de quelques années de rupture seulement pour revivre la terreur des exilés, des prisonniers sans jugement pour certains , des jugements d’exception pour d’autres, des ballets de chars d’assaut dans nos villes, des opérations militaires d’envergure sur notre territoire, et hélas des manifestants et étudiants tués par des balles tirées à bout portant par des agents en uniforme.
En ce 1er août 2020, les Béninois ont certainement envie de voir autre chose qu’un parlement boudé par une écrasante majorité des électeurs, monocolore et composé en totalité de gens entièrement acquis au gouvernement en place. Ils n’ont certainement pas la joie au cœur en constatant ce que sont devenues les institutions de la République engluées dans des compromissions inquiétantes , les acteurs de la société civile, les médias nationaux et même les milieux d’affaires totalement désarticulés par une insécurité judiciaire chronique.
Je vous épargne les méandres de mes mésaventures personnelles récemment conclues par un verdict qui démontre à souhait l’acharnement politique dont je suis l’objet.
Néanmoins nous avons espoir en la capacité de notre peuple à se réinventer à chaque fois qu’il se trouve assailli par les épreuves comme c’est le cas en ce moment.
Malgré la terreur imposée notre peuple est resté digne et n’a pas basculé dans la violence comme on peut le voir partout sur le continent.
Nous trouverons les ressorts internes nécessaires pour redorer le blason de notre chère nation. Le rétablissement de la démocratie et de l’Etat de droit demeure la seule motivation dans la continuité de l’héritage de février 1990.